– Tu communiques directement avec le destinataire. Ton FAI, donc Thalès (bientôt) et les barbouzes du gouvernement (déjà) sont au courant de votre relation.
– Tu utilises un service centralisé. L’opérateur du service, donc les barbouzes US (typiquement, pour un service situé aux États-Unis) sont au courant (voire les entreprises US si le renseignement a un intérêt commercial).
– Tu l’envoies « dans la nature ». Il est beaucoup plus difficile de déterminer qui est le destinataire prévu, mais quant au contenu, tu ne peux qu’espérer que ton chiffrement tienne (au moins jusqu’à ce que le contenu n’ait plus d’intérêt)…
– Tu utilises une infrastructure d’anonymisation non triviale, comme Tor. Problème : Tormail ne répond pas aujourd’hui. Problème supplémentaire : certains opérateurs Tor peuvent ne pas être bien intentionnés (pirates, barbouzes), donc là encore, tu as intérêt en ce qui concerne le contenu à ce que ton chiffrement tienne…
Évidemment, si l’on considère la situation actuelle, protéger le contenu des regards indiscrets serait déjà un grand pas (même sans cacher les relations).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Ou encore que les paquets contiennent des informations concernant la provenance/destination des données : pour envoyer un paquet d'un point A à un point B, le protocole aura forcément besoin de savoir comment joindre B. Idem si tu écris une lettre, il faut à un moment ou un autre mettre l'adresse du destinataire.
Un contre-exemple justement à propos du courriel a déjà été présenté ici-même.
Par contre, il illustre qu’envoyer quelque chose à un destinataire sans indiquer comment le joindre (et sans serveur centralisé) est plus compliqué…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Pour apprendre une langue, il n'y a qu'une seule formule magique: pratique, pratique, pratique.
C’est sûr que si tu arrives à tenir des conversation intéressantes (au delà de l’utilité professionnelle immédiate) avec des américains, indiens, chinois (enfin il faut aussi en trouver qui dépassent les 300 mots de globish), tu as dû investir beaucoup de temps pour en arriver là.
Le but est justement de limiter ça. Sinon, il n’y aura toujours qu’une petite élite qui sera capable de tenir des conversations avec des étrangers.
Avec l'Esperanto, tu ne pratiqueras jamais ailleurs que dans une salle de classe.
À l’heure actuelle, je pourrais pratiquer au club à dix bornes de chez moi ; normalement, des espérantistes étrangers y passent de temps en temps.
Si je préférais voyager, il y a un service de logement chez l’habitant (genre CouchSurfing mais qui existait déjà trente ans avant).
Mais le séjour linguistique est aussi une démarche volontaire
Pas seulement, c’est aussi une démarche coûteuse… sauf pour ceux qui reçoivent.
Du reste, je ne vois pas le rapport entre le fait qu'un pays utilise une langue et le fait que cette langue ne puisse être internationale.
Pour un russe qui serait au Pérou et aurait besoin d’un dentiste, devoir apprendre que « dent », c’est « tooth », mais que « dentiste », c’est « dentist », pour des raisons liées à l’histoire de l’Angleterre, c’est une complication parfaitement inutile.
En même temps, compte tenu de la fraction de la population qui parle anglais, il aura sûrement intérêt à utiliser un dictionnaire russe-espagnol avec phonétique.
Oui, ben quand tu auras isolé l'apprentissage par pays, tu pourras constater par toi-même que "o pas trop fermé" et "u prononcé ou", ça va complètement disparaître à l'usage suivant les locuteurs.
Mauvaise foi, c’est minime comparé à la difficulté de compréhension de l’anglais à l’oral.
J’ai un jeu amusant, je fais écouter cette chanson à des proches (y compris des collègues qui utilisent l’anglais professionnellement) sans leur montrer le titre et je leur demande de le trouver, au moins la partie que la chanteuse répète 21 fois.
Ils échouent.
Waouh! Je n'avais jamais réalisé à quel point parler Anglais faisait passer autant d'argent chez les Britanniques. Faudrait peut-être leur imposer une taxe sur la langue?
On pourrait en effet leur demander de verser au budget de l’Europe une contribution correspondant aux 17 G€ qu’ils économisent.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Pour reta-vortaro, il y a tellement de dictionnaires généralistes ou spécialisés utiles que j'ai préféré faire un lien vers un article sur Vikipedio qui les recense.
C’est là qu’on constate que pour mettre beaucoup de liens, une page web normale est plus appropriées que Pearltrees…
Pour pearltrees, c'est déroutant au début et sans doute pas parfait mais ça a le mérite
1) de ne pas nécessiter de refaire un site de plus qui cherche à réinventer toutes les roues disséminées un peu partout
2) de ne pas nécessiter de login pour juste visualiser
Pareil pour le wiki. On peut même autoriser les modifications sans login.
4) d'être plus sexy qu'un simple site de bookmark
Peut-être, mais d’un point de vue pratique, je suis moyennement fan.
5) de pouvoir être continué par quelqu'un d'autre si jamais je deviens un kabéiste de plus (contrairement à esperanto-panorama par exemple, super à l'époque, un peu désuet maintenant)
Oui, mais le plus important : si tu décides de changer de support ou que Pearltrees décide de devenir payant ou de fermer, peux-tu récupérer le contenu dans un format exploitable ?
Et si nécessaire, est-ce que quelqu’un d’autre peut le faire aussi ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
-Une langue sans prononciation de référence va évoluer dans sa prononciation.
C’est un vrai problème, l’absence de prononciation clairement définie… pour l’allemand et l’anglais.
Un Allemand m’a avoué avoir du mal à comprendre les Autrichiens… quand ils font un effort pour prendre l’accent standard (sinon, ce n’est même pas la peine). Du coup, ils ont l’impression que les Allemands se fichent d’eux en faisant semblant de ne pas les comprendre.
La BBC n’a longtemps montré que des gens parlant avec l’accent standard. Quand ils ont commencé à interviewer des gens normaux aux infos, ils ont été sous-titrés, parce que pas forcément compréhensibles pour les téléspectateurs… ni même pour le journaliste, qui posait donc des questions sans rapport avec les réponses qu’on lui faisait (évidemment, il ne disposait pas des sous-titres).
Pour donner une idée, il y a bien moins de différence de prononciation en français entre un Marseillais et un Ch’ti.
En espéranto, la prononciation est clairement définie. Il n’y a pas d’accent imposé, même s’il me semble qu’un accent assez proche de l’italien est l’accent idéal.
Il y a néanmoins une certaine tolérance sur la prononciation, dans la mesure où le nombre de phonèmes est raisonnable, mais ça ne veut pas dire qu’une prononciation différente est correcte, juste qu’on peut être compris sans prononcer parfaitement.
Par exemple, on peut être compris en prononçant les R à la française, même si ce n’est pas la prononciation correcte. Mais il faut faire plus attention à ne pas prononcer les O (sensés être ouverts) très fermés (ils pourraient être confondus avec des U (prononcés OU) par des locuteurs qui ne pratiquent pas une langue incluant ces phonèmes.
L'Anglais est utilisé nativement dans plusieurs pays, ça aide même si on voit déjà des problèmes.
Les problèmes ne sont pas tellement entre les américains et les australiens qu’entre les habitants du même pays, le Royaume Uni.
Du reste, c'est un effet de bord auquel je n'avais même pas pensé, mais valable aussi: on arrête les séjours linguistiques
S’il faut aller dans un pays anglophone pour parler réussir à parler l’anglais, c’est bien que l’anglais est une langue nationale et en aucun cas une langue internationale.
Mais tu as raison, tous les européens doivent continuer de rapporter des milliards au Royaume Uni, tellement les britanniques ont fait pour l’Europe et les autres pays (comme fuiter des infos y compris commerciales aux américains, faire une comédie pour contribuer moins que les autres, sans oublier le plus grandiose, imposer leur système économique de merde). C’est beau la soumission.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Nos politiques et journalistes n’ont pas attendu l’avis éclairé des linguistes pour tenter de remplacer notre langue même par leur novlangue, afin de nous éviter toute crimepensée. Les cours sont à 20 h tous les jours à la télé (tiens, dans 1984 aussi la télé jouait un rôle important).
Le sujet a parfois été abordé ici-même au sujet de termes comme « vidéoprotection » et plus largement ailleurs (récemment ou un peu moins).
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C'est assez rigolo de dire qu'un échec (ici : que ça n'a jamais été proposé est un échec) n'est pas un échec.
Le fait que nos dirigeants ne proposent jamais de solutions intelligentes (et pas que pour la langue) ou ne serait-ce que dans l’intérêt général n’est pas l’échec de ces solutions, c’est l’échec de notre système politique.
D'après toi, le Chinois est dans les collèges maintenant plus que l'Esperanto, c'est un choix "politique" ou juste la réalité du besoin
Tu penses que le bon choix, c’est que la majorité de la population doive faire l’effort d’apprendre la langue des puissants — même si elle change tous les siècles — parte que les valets ont toujours eu un sort plus enviable que les serfs, plutôt que de choisir tout de suite que tout le monde apprenne une langue bien moins compliquée ?
et le constat d'échec d'un quelconque besoin d'une langue inutilisée?
La politique de l’anglais pour tous est bien la preuve du besoin d’une langue de communication internationale.
Le problème est que ra marche très mal (sauf pour les anglophones de naissance) parce que l’anglais est juste une langue nationale complexe, même si c’est celle des dominants (actuels).
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En fait, il faudrait revenir au latin : tout le monde se fera ch* pareil à l'apprendre, ce sera sans conséquence si personne ne le parle dans les règles de l'art, et en plus ce sera ASCII-compatible (on pourra coder en latin \o/).
Pitié pas le latin !
J’ai appris un peu le latin et un peu l’espéranto. Le résultat n’est pas du tout le même…
Essaye d’apprendre le latin, tu trouveras la grammaire du français simple.
En latin, ce n’est pas qu’il y ait des exceptions comme en français, c’est qu’il y a des pelletées de groupes quasiment pour chaque notion grammaticale.
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Et comparé au français la prononciation n'est pas plus compliquée
Moi aussi j’ai une prononciation assez simple de l’anglais, mais je suis conscient qu’elle est mauvaise.
En français, il y a des règles, même si elles sont plus complexes que dans les autres langues, dépendent du contexte (liaisons), quelquefois de la fonction grammaticale (une finale en ·ment ne se prononce pas pareil pour un verbe que pour un adverbe, ex : « ferment » et « fermement ») et souffrent d’une petite proportion d’exceptions. De sorte que l’apprentissage syllabique de la lecture est possible (de toute façon, pour les liaisons, en syllabique ou en global, le problème est le même).
En anglais, c’est le grand n’importe quoi.
Cela dit, soyons clair, je ne considère pas non plus le français comme approprié pour servir de langue internationale. Je compare juste au français pour montrer en quoi l’anglais est pire que la seconde langue à écriture latine la plus inappropriée comme langue internationale.
Et comparé au français la prononciation n'est pas plus compliquée, il y a des exceptions certes, mais pas plus (je dirais moins) qu'en français.
Tu confirmes ce que je disais. La prononciation de l’anglais est bien plus complexe et plus subtile que tu ne le crois. Si ce n’est pas un problème d’oreille, je te conseille http://howjsay.com/ (Flash obligatoire malheureusement ; il me semblait qu’il y avait un site du genre avec les prononciations anglaises et américaines, mais ça n’a pas l’air d’être celui-ci).
Après, le bon côté des choses, c’est que si l’anglais te sert à parler à des gens dont ce n’est par la langue maternelle non plus, tu n’as pas besoin de le prononcer parfaitement : tu as de très fortes chances qu’ils n’aient pas la prononciation correcte non plus.
En fait les américains ont déjà une prononciation un peu moins complexe que les anglais, avec moins de phonèmes.
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L'esperanto (lequel d'ailleurs? Même pas "déployé" qu'il existe déjà 36 variantes)
Même si d’autres langues construites existent, certaines dérivées de l’espéranto (c’est libre, on peut forker), elles sont marginales.
est un échec depuis 100 ans. Combien de temps faudra-t-il pour accepter cet échec?
On ne peut pas considérer que ce soit un échec alors qu’il n’y a jamais eu d’incitation à le parler, ne serait-ce que de le proposer en option au collège et au lycée.
L’enseignement généralisé de l’anglais, considérant les fortunes et le temps colossal qui y sont dépensés pour un résultat très médiocre est un échec patent.
Ne pas l’admettre est un exemple de dissonance cognitive.
La réalité, c’est que pour maîtriser vaguement l’anglais parlé (on peut arriver à s’en passer pour l’anglais écrit, mais… ce n’est pas la même langue), il faut passer du temps dans un pays anglophone.
La seule réussite de l’anglais, c’est d’être une rente très importante pour les pays anglophones au travers des séjours linguistiques (sinon, franchement, combien de touristes en Angleterre ?) et des économies qu’ils réalisent sur l’enseignement des langues.
Mais bon, ce sont les anglais qui le disent le mieux :
« Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise. Le défi que nous affrontons, c’est de l’exploiter à fond. » — Rapport annuel 1987-88 du British Council
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L'anglais est une langue historique et comme toute langue avec une histoire elle est complexe, non cohérente et bourrée d'exceptions de partout.
Je suis d’accord avec toi, mais avec les exceptions, tu la joues « petit bras », tu aurais dû partir sur la prononciation.
L’anglais est simplement le plus gros massacre de l’alphabet latin (bien au delà du français, qui surpasse pourtant les autres langues), dont le principe de base était d’être phonétique.
L’anglais parlé est quasiment une autre langue que l’anglais écrit. Ce n’est pas un hasard s’il faut deux ans aux petits anglais pour apprendre à lire et à écrire (avec la méthode globale, forcément), s’il y a deux fois plus de dyslexiques au Royaume Uni qu’en France (où il y a en déjà bien plus que dans les pays parlant une autre langue écrite avec l’alphabet latin) ou si l’anglais est la seule langue étrangère basée sur l’alphabet latin pour laquelle on aborde l’alphabet phonétique international.
Si l’anglais n’a pas d’accents sur les caractères latins, contrairement à beaucoup de langues qui les utilisent pour indiquer la prononciation, c’est simplement parce que ça ne suffirait pas.
L’anglais est un créole de saxon, de normand, de français et de latin dans lequel on n’a rien trouvé de mieux que de garder une orthographe proche des langues d’origines alors que leurs prononciations sont très différentes, en conséquence de quoi, sans l’ancrage de l’écrit, la prononciation a joyeusement dérivé pour arriver à un résultat improbable avec un nombre de phonèmes impressionnant et surtout quasiment plus de rapport de la prononciation avec l’écriture (voir une caricature amusante utilisée par des anglophones partisans d’une réforme).
C’est certainement la seule langue à alphabet latin où il faut apprendre la prononciation de chaque mot individuellement pour le prononcer correctement… à supposer encore qu’on arrive vraiment à différencier des phonèmes souvent très proches.
Et puis je vous conseille d’écouter par exemple des écossais parler normalement (pas comme quand ils s’adressent à un anglais ou un étranger). Ils ont pas une prononciation carrément différente des anglais. Elle n’est pas forcément plus difficile, mais avoir appris la prononciation anglaise ne sert à rien pour la comprendre.
Heureusement que d’après certains, c’est une langue simple…
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Par exemple, en français on dit chasse et chasseur, dent et dentiste
L’anglais fait mieux avec « tooth » et « dentist ». Et il y a pas mal d’autres cas où un mot a été importé, souvent du latin, parce que la racine saxonne ne faisait pas assez classe.
Dans le même style, un animal a tendance à changer de nom quand il arrive dans ton assiette.
Par exemple, le « veau », « calf » devient « veal » dans l’assiette, le « mouton », « sheep », devient « mutton » (remarquez la proximité du français, ça pourra vous donner des indices dans un restaurant…).
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Tu devrais relire attentivement ta phrase.
À mon avis, Bruno exprime juste de façon humoristique qu’elle pourrait être plus claire ; je pense que tu as oublié le mot « pas ».
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et ni toi ni mois n’avons été fichus d’y penser : il suffit de suivre le lien sur Fabien Penso pour savoir que les premiers comptes datent de juin 1999.
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Il faut que tu revoies ton histoire, regarde donc la date de création de mon compte.
Et encore, j’ai traîné au moins six mois avant de créer mon compte (il me semble que les tous premiers comptes datent de 1998) : au début, on pouvait poster des commentaires sans créer de compte et même après, j’ai mis un certain temps à me décider.
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Suite a une grande étude menée sur 423 chiens par des lycéens guatémaltèques, le chocolat est un poison.
C’est peut-être vrai… pour les chiens : d’après ce que j’ai lu dans un bouquin sur les chiens, le chocolat est toxique pour eux car leur foie ne fonctionne pas tout-à-fait comme le nôtre et le tolère beaucoup moins bien.
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J'étais peut être distrait, il m'a semblé comprendre que le système énoncé ne tient compte que du maillage de la toile.
Ça correspondrait assez à l’impression que j’en ai depuis un certain temps.
Scénario typique : je cherche une page sur un sujet un peu pointu, pas le genre de truc qui « fait le buzz », et donc référencée par d’autres pages, mais pas tellement. J’ai oublié l’URL, mais je sais ce que contient la page et donc je cherche sur trois ou quatre termes qui ont peu de chance d’apparaître ensemble dans beaucoup d’autres pages.
Résultat : Google me sort un tas de pages très populaires — sans intérêt pour moi — qui contiennent un de mes termes de recherche tel quel et un autre remplacé par un mot de la même famille (substantif au lieu d’adjectif ou autre), sauf que c’était le mot exact qui était déterminant.
Là, je prends un moteur de recherche moins « intelligent », j’entre les mêmes termes de recherche et paf, j’ai la bonne page dans les premiers résultats.
Moralité : quand je sais je que je cherche, je n’utilise plus Google, j’utilise directement un moteur de recherche qui ne prend pas l’utilisateur pour un con.
Note : bon, je fais en sorte que Google ne m’identifie pas. Si vous le laissez vous pister, vous avez probablement des résultats plus pertinents, mais par rapport à vos centres d’intérêt, pas par rapport aux termes de la recherche (enfin seulement incidemment).
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Et pour traiter un vrai gros volumes, tu passes 80% de ton temps à nettoyer les données et gérer les cas foireux.
Non, j’équilibre. C’est rentable d’écrire deux lignes de code pour traiter un cas qui se présente une centaine de fois. Ça ne l’est pas s’il s’agit de faire dix lignes de codes pour corriger deux incohérences qui sont de toute façon des erreurs dans les données de départ et que tu pourrais corriger directement dedans.
Typiquement dans mon code ce que tu ferais à l'arrache en 1-10 lignes de awk/perl/sed se transforme en 100-2000 lignes de code.
Que sais-tu de ce que je fais ?
Quand j’ai converti des tables NIS de plusieurs domaines truffées d’incohérences (parce que mal maintenues à la main pendant plusieurs années) en un annuaire LDAP unique avec une seule entrée par utilisateur (pour le compte, les alias mail, l’automount… comme ça, s’il manque quelque chose ça se voit dessus, et quand on supprime le compte, rien ne traîne), j’ai effectivement pris le temps de coder de l’ordre du millier de lignes (de Perl) pour avoir un résultat propre sans avoir besoin d’y revenir.
La contrainte était que je voulais faire des tests avec l’annuaire LDAP avant de passer dessus en production, donc il fallait que je puisse le refaire à partir des tables NIS à jour sans avoir à ajuster des trucs à la main à chaque fois.
Après, pour la question du nombre de lignes de code, ça dépend aussi du choix de langage et d’implémentation qu’on fait.
J’ai eu besoin un jour de comparer des versions de paquets rpm. Pour savoir comment déterminer si une version est plus récente ou pas, j’ai regardé le code de rpm. Plusieurs pages de code C avec incrémentation du pointeur de chaîne caractère par caractère. Moins de vingt lignes pour un équivalent en Perl utilisant des expressions régulières.
Évidemment, il faut passer plus de temps pour écrire une expression régulière correctement que pour écrire une ligne qui contient juste une incrémentation de pointeur ou une comparaison de nombres, mais au final, le temps passé reste quand même bien moindre qu’à se fader des traitements de chaîne à coup d’incrémentation de pointeur et de comparaison caractère par caractère.
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Eh bien je l’ai essayé.
Ça marche avec une légère différence : j’ai mis des espaces avant les /> et pas toi, mais aussi un bémol plus important : s’il y a déjà un /, ça en rajoute un autre.
Mais pour un premier jet, c’est pas mal du tout.
Par contre, tu as quand même utilisé une expression régulière, preuve que le découpage a ses limites. Et à ce stade-là, autant tout faire avec la regexp.
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[^] # Oui, mais que faire ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Prise en compte de la vie privée dans les protocoles réseaux. Évalué à 5.
D’un autre côté, il n’y a pas 36 possibilités.
– Tu communiques directement avec le destinataire. Ton FAI, donc Thalès (bientôt) et les barbouzes du gouvernement (déjà) sont au courant de votre relation.
– Tu utilises un service centralisé. L’opérateur du service, donc les barbouzes US (typiquement, pour un service situé aux États-Unis) sont au courant (voire les entreprises US si le renseignement a un intérêt commercial).
– Tu l’envoies « dans la nature ». Il est beaucoup plus difficile de déterminer qui est le destinataire prévu, mais quant au contenu, tu ne peux qu’espérer que ton chiffrement tienne (au moins jusqu’à ce que le contenu n’ait plus d’intérêt)…
– Tu utilises une infrastructure d’anonymisation non triviale, comme Tor. Problème : Tormail ne répond pas aujourd’hui. Problème supplémentaire : certains opérateurs Tor peuvent ne pas être bien intentionnés (pirates, barbouzes), donc là encore, tu as intérêt en ce qui concerne le contenu à ce que ton chiffrement tienne…
Évidemment, si l’on considère la situation actuelle, protéger le contenu des regards indiscrets serait déjà un grand pas (même sans cacher les relations).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Protocole indiscret ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Prise en compte de la vie privée dans les protocoles réseaux. Évalué à 2.
Un contre-exemple justement à propos du courriel a déjà été présenté ici-même.
Par contre, il illustre qu’envoyer quelque chose à un destinataire sans indiquer comment le joindre (et sans serveur centralisé) est plus compliqué…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Prononciation
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
C’est sûr que si tu arrives à tenir des conversation intéressantes (au delà de l’utilité professionnelle immédiate) avec des américains, indiens, chinois (enfin il faut aussi en trouver qui dépassent les 300 mots de globish), tu as dû investir beaucoup de temps pour en arriver là.
Le but est justement de limiter ça. Sinon, il n’y aura toujours qu’une petite élite qui sera capable de tenir des conversations avec des étrangers.
À l’heure actuelle, je pourrais pratiquer au club à dix bornes de chez moi ; normalement, des espérantistes étrangers y passent de temps en temps.
Si je préférais voyager, il y a un service de logement chez l’habitant (genre CouchSurfing mais qui existait déjà trente ans avant).
Pas seulement, c’est aussi une démarche coûteuse… sauf pour ceux qui reçoivent.
Pour un russe qui serait au Pérou et aurait besoin d’un dentiste, devoir apprendre que « dent », c’est « tooth », mais que « dentiste », c’est « dentist », pour des raisons liées à l’histoire de l’Angleterre, c’est une complication parfaitement inutile.
En même temps, compte tenu de la fraction de la population qui parle anglais, il aura sûrement intérêt à utiliser un dictionnaire russe-espagnol avec phonétique.
Mauvaise foi, c’est minime comparé à la difficulté de compréhension de l’anglais à l’oral.
J’ai un jeu amusant, je fais écouter cette chanson à des proches (y compris des collègues qui utilisent l’anglais professionnellement) sans leur montrer le titre et je leur demande de le trouver, au moins la partie que la chanteuse répète 21 fois.
Ils échouent.
On pourrait en effet leur demander de verser au budget de l’Europe une contribution correspondant aux 17 G€ qu’ils économisent.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Pearltree
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
C’est là qu’on constate que pour mettre beaucoup de liens, une page web normale est plus appropriées que Pearltrees…
Un wiki non plus (exemple).
Pareil pour le wiki. On peut même autoriser les modifications sans login.
Peut-être, mais d’un point de vue pratique, je suis moyennement fan.
Oui, mais le plus important : si tu décides de changer de support ou que Pearltrees décide de devenir payant ou de fermer, peux-tu récupérer le contenu dans un format exploitable ?
Et si nécessaire, est-ce que quelqu’un d’autre peut le faire aussi ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Prononciation
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.
C’est un vrai problème, l’absence de prononciation clairement définie… pour l’allemand et l’anglais.
Un Allemand m’a avoué avoir du mal à comprendre les Autrichiens… quand ils font un effort pour prendre l’accent standard (sinon, ce n’est même pas la peine). Du coup, ils ont l’impression que les Allemands se fichent d’eux en faisant semblant de ne pas les comprendre.
La BBC n’a longtemps montré que des gens parlant avec l’accent standard. Quand ils ont commencé à interviewer des gens normaux aux infos, ils ont été sous-titrés, parce que pas forcément compréhensibles pour les téléspectateurs… ni même pour le journaliste, qui posait donc des questions sans rapport avec les réponses qu’on lui faisait (évidemment, il ne disposait pas des sous-titres).
Pour donner une idée, il y a bien moins de différence de prononciation en français entre un Marseillais et un Ch’ti.
En espéranto, la prononciation est clairement définie. Il n’y a pas d’accent imposé, même s’il me semble qu’un accent assez proche de l’italien est l’accent idéal.
Il y a néanmoins une certaine tolérance sur la prononciation, dans la mesure où le nombre de phonèmes est raisonnable, mais ça ne veut pas dire qu’une prononciation différente est correcte, juste qu’on peut être compris sans prononcer parfaitement.
Par exemple, on peut être compris en prononçant les R à la française, même si ce n’est pas la prononciation correcte. Mais il faut faire plus attention à ne pas prononcer les O (sensés être ouverts) très fermés (ils pourraient être confondus avec des U (prononcés OU) par des locuteurs qui ne pratiquent pas une langue incluant ces phonèmes.
Les problèmes ne sont pas tellement entre les américains et les australiens qu’entre les habitants du même pays, le Royaume Uni.
S’il faut aller dans un pays anglophone pour parler réussir à parler l’anglais, c’est bien que l’anglais est une langue nationale et en aucun cas une langue internationale.
Mais tu as raison, tous les européens doivent continuer de rapporter des milliards au Royaume Uni, tellement les britanniques ont fait pour l’Europe et les autres pays (comme fuiter des infos y compris commerciales aux américains, faire une comédie pour contribuer moins que les autres, sans oublier le plus grandiose, imposer leur système économique de merde). C’est beau la soumission.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Question linguistique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.
C’était aussi un des principaux centres d’intérêt de Claude Piron, qui a donné une série de mini-conférences à ce sujet (la première est ici).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Question linguistique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
Effectivement, comme ça, c’est bien plus clair.
Comme quoi de simples virgules ont un impact réel sur la lisibilité.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Novlangue
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 4.
Nos politiques et journalistes n’ont pas attendu l’avis éclairé des linguistes pour tenter de remplacer notre langue même par leur novlangue, afin de nous éviter toute crimepensée. Les cours sont à 20 h tous les jours à la télé (tiens, dans 1984 aussi la télé jouait un rôle important).
Le sujet a parfois été abordé ici-même au sujet de termes comme « vidéoprotection » et plus largement ailleurs (récemment ou un peu moins).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: L'anglais c'est… principalement une rente
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 6.
Le fait que nos dirigeants ne proposent jamais de solutions intelligentes (et pas que pour la langue) ou ne serait-ce que dans l’intérêt général n’est pas l’échec de ces solutions, c’est l’échec de notre système politique.
Tu penses que le bon choix, c’est que la majorité de la population doive faire l’effort d’apprendre la langue des puissants — même si elle change tous les siècles — parte que les valets ont toujours eu un sort plus enviable que les serfs, plutôt que de choisir tout de suite que tout le monde apprenne une langue bien moins compliquée ?
La politique de l’anglais pour tous est bien la preuve du besoin d’une langue de communication internationale.
Le problème est que ra marche très mal (sauf pour les anglophones de naissance) parce que l’anglais est juste une langue nationale complexe, même si c’est celle des dominants (actuels).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Non ! Pas le latin !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
Pitié pas le latin !
J’ai appris un peu le latin et un peu l’espéranto. Le résultat n’est pas du tout le même…
Essaye d’apprendre le latin, tu trouveras la grammaire du français simple.
En latin, ce n’est pas qu’il y ait des exceptions comme en français, c’est qu’il y a des pelletées de groupes quasiment pour chaque notion grammaticale.
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[^] # Re: Ghoti
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 6. Dernière modification le 15 juillet 2013 à 11:39.
Moi aussi j’ai une prononciation assez simple de l’anglais, mais je suis conscient qu’elle est mauvaise.
En français, il y a des règles, même si elles sont plus complexes que dans les autres langues, dépendent du contexte (liaisons), quelquefois de la fonction grammaticale (une finale en ·ment ne se prononce pas pareil pour un verbe que pour un adverbe, ex : « ferment » et « fermement ») et souffrent d’une petite proportion d’exceptions. De sorte que l’apprentissage syllabique de la lecture est possible (de toute façon, pour les liaisons, en syllabique ou en global, le problème est le même).
En anglais, c’est le grand n’importe quoi.
Cela dit, soyons clair, je ne considère pas non plus le français comme approprié pour servir de langue internationale. Je compare juste au français pour montrer en quoi l’anglais est pire que la seconde langue à écriture latine la plus inappropriée comme langue internationale.
Tu confirmes ce que je disais. La prononciation de l’anglais est bien plus complexe et plus subtile que tu ne le crois. Si ce n’est pas un problème d’oreille, je te conseille http://howjsay.com/ (Flash obligatoire malheureusement ; il me semblait qu’il y avait un site du genre avec les prononciations anglaises et américaines, mais ça n’a pas l’air d’être celui-ci).
Après, le bon côté des choses, c’est que si l’anglais te sert à parler à des gens dont ce n’est par la langue maternelle non plus, tu n’as pas besoin de le prononcer parfaitement : tu as de très fortes chances qu’ils n’aient pas la prononciation correcte non plus.
En fait les américains ont déjà une prononciation un peu moins complexe que les anglais, avec moins de phonèmes.
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[^] # L'anglais c'est… principalement une rente
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 5.
Même si d’autres langues construites existent, certaines dérivées de l’espéranto (c’est libre, on peut forker), elles sont marginales.
On ne peut pas considérer que ce soit un échec alors qu’il n’y a jamais eu d’incitation à le parler, ne serait-ce que de le proposer en option au collège et au lycée.
L’enseignement généralisé de l’anglais, considérant les fortunes et le temps colossal qui y sont dépensés pour un résultat très médiocre est un échec patent.
Ne pas l’admettre est un exemple de dissonance cognitive.
La réalité, c’est que pour maîtriser vaguement l’anglais parlé (on peut arriver à s’en passer pour l’anglais écrit, mais… ce n’est pas la même langue), il faut passer du temps dans un pays anglophone.
La seule réussite de l’anglais, c’est d’être une rente très importante pour les pays anglophones au travers des séjours linguistiques (sinon, franchement, combien de touristes en Angleterre ?) et des économies qu’ils réalisent sur l’enseignement des langues.
Mais bon, ce sont les anglais qui le disent le mieux :
« Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise. Le défi que nous affrontons, c’est de l’exploiter à fond. » — Rapport annuel 1987-88 du British Council
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[^] # Ghoti
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 10.
Je suis d’accord avec toi, mais avec les exceptions, tu la joues « petit bras », tu aurais dû partir sur la prononciation.
L’anglais est simplement le plus gros massacre de l’alphabet latin (bien au delà du français, qui surpasse pourtant les autres langues), dont le principe de base était d’être phonétique.
L’anglais parlé est quasiment une autre langue que l’anglais écrit. Ce n’est pas un hasard s’il faut deux ans aux petits anglais pour apprendre à lire et à écrire (avec la méthode globale, forcément), s’il y a deux fois plus de dyslexiques au Royaume Uni qu’en France (où il y a en déjà bien plus que dans les pays parlant une autre langue écrite avec l’alphabet latin) ou si l’anglais est la seule langue étrangère basée sur l’alphabet latin pour laquelle on aborde l’alphabet phonétique international.
Si l’anglais n’a pas d’accents sur les caractères latins, contrairement à beaucoup de langues qui les utilisent pour indiquer la prononciation, c’est simplement parce que ça ne suffirait pas.
L’anglais est un créole de saxon, de normand, de français et de latin dans lequel on n’a rien trouvé de mieux que de garder une orthographe proche des langues d’origines alors que leurs prononciations sont très différentes, en conséquence de quoi, sans l’ancrage de l’écrit, la prononciation a joyeusement dérivé pour arriver à un résultat improbable avec un nombre de phonèmes impressionnant et surtout quasiment plus de rapport de la prononciation avec l’écriture (voir une caricature amusante utilisée par des anglophones partisans d’une réforme).
C’est certainement la seule langue à alphabet latin où il faut apprendre la prononciation de chaque mot individuellement pour le prononcer correctement… à supposer encore qu’on arrive vraiment à différencier des phonèmes souvent très proches.
Et puis je vous conseille d’écouter par exemple des écossais parler normalement (pas comme quand ils s’adressent à un anglais ou un étranger). Ils ont pas une prononciation carrément différente des anglais. Elle n’est pas forcément plus difficile, mais avoir appris la prononciation anglaise ne sert à rien pour la comprendre.
Heureusement que d’après certains, c’est une langue simple…
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[^] # L'anglais c'est… une bonne blague
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
L’anglais fait mieux avec « tooth » et « dentist ». Et il y a pas mal d’autres cas où un mot a été importé, souvent du latin, parce que la racine saxonne ne faisait pas assez classe.
Dans le même style, un animal a tendance à changer de nom quand il arrive dans ton assiette.
Par exemple, le « veau », « calf » devient « veal » dans l’assiette, le « mouton », « sheep », devient « mutton » (remarquez la proximité du français, ça pourra vous donner des indices dans un restaurant…).
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[^] # Re: Question linguistique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.
Tu devrais relire attentivement ta phrase.
À mon avis, Bruno exprime juste de façon humoristique qu’elle pourrait être plus claire ; je pense que tu as oublié le mot « pas ».
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[^] # Re: Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ? C’est pourtant évident !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Bookmark - Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ?. Évalué à 2.
Même avec un moteur, sans courant une perceuse part en vrille, mais pas une bonne chignole !
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# Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ? C’est pourtant évident !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Bookmark - Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ?. Évalué à 9.
Pour percer, c’est plus facile avec un moteur.
Mais il faut au moins une mèche et il n’en a même pas.
Forcément, n’importe quelle perceuse premier prix achetée à l’hyper du coin fait mieux.
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[^] # Plus simple, plus précis
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Il y a 15 ans, j'ai fondé LinuxFr. Évalué à 3.
et ni toi ni mois n’avons été fichus d’y penser : il suffit de suivre le lien sur Fabien Penso pour savoir que les premiers comptes datent de juin 1999.
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[^] # Histoire
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Il y a 15 ans, j'ai fondé LinuxFr. Évalué à 2.
Il faut que tu revoies ton histoire, regarde donc la date de création de mon compte.
Et encore, j’ai traîné au moins six mois avant de créer mon compte (il me semble que les tous premiers comptes datent de 1998) : au début, on pouvait poster des commentaires sans créer de compte et même après, j’ai mis un certain temps à me décider.
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[^] # Re: Scientifico-Sophisme : Je suis du cresson.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à -5.
C’est peut-être vrai… pour les chiens : d’après ce que j’ai lu dans un bouquin sur les chiens, le chocolat est toxique pour eux car leur foie ne fonctionne pas tout-à-fait comme le nôtre et le tolère beaucoup moins bien.
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[^] # Re: … ou pas.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Le succès de Google est-il mathématique?. Évalué à 3.
Merci de la précision (je ne sais pas si elle était dans les vidéos, je ne les ai pas encore vues : je n’ai plus vraiment Internet, j’ai Free…).
Avec une telle proportion, c’est clair, si tu cherches des informations sur un sujet qui intéresse très peu de monde, Google n’est pas le bon choix…
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[^] # Re: Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de GNU Awk 4.1.0. Évalué à 2.
En effet.
Au contraire, j’ai même désactivé le découpage par ligne…
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[^] # … ou pas.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Le succès de Google est-il mathématique?. Évalué à 3.
Ça correspondrait assez à l’impression que j’en ai depuis un certain temps.
Scénario typique : je cherche une page sur un sujet un peu pointu, pas le genre de truc qui « fait le buzz », et donc référencée par d’autres pages, mais pas tellement. J’ai oublié l’URL, mais je sais ce que contient la page et donc je cherche sur trois ou quatre termes qui ont peu de chance d’apparaître ensemble dans beaucoup d’autres pages.
Résultat : Google me sort un tas de pages très populaires — sans intérêt pour moi — qui contiennent un de mes termes de recherche tel quel et un autre remplacé par un mot de la même famille (substantif au lieu d’adjectif ou autre), sauf que c’était le mot exact qui était déterminant.
Là, je prends un moteur de recherche moins « intelligent », j’entre les mêmes termes de recherche et paf, j’ai la bonne page dans les premiers résultats.
Moralité : quand je sais je que je cherche, je n’utilise plus Google, j’utilise directement un moteur de recherche qui ne prend pas l’utilisateur pour un con.
Note : bon, je fais en sorte que Google ne m’identifie pas. Si vous le laissez vous pister, vous avez probablement des résultats plus pertinents, mais par rapport à vos centres d’intérêt, pas par rapport aux termes de la recherche (enfin seulement incidemment).
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[^] # Re: Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de GNU Awk 4.1.0. Évalué à 3.
Non, j’équilibre. C’est rentable d’écrire deux lignes de code pour traiter un cas qui se présente une centaine de fois. Ça ne l’est pas s’il s’agit de faire dix lignes de codes pour corriger deux incohérences qui sont de toute façon des erreurs dans les données de départ et que tu pourrais corriger directement dedans.
Que sais-tu de ce que je fais ?
Quand j’ai converti des tables NIS de plusieurs domaines truffées d’incohérences (parce que mal maintenues à la main pendant plusieurs années) en un annuaire LDAP unique avec une seule entrée par utilisateur (pour le compte, les alias mail, l’automount… comme ça, s’il manque quelque chose ça se voit dessus, et quand on supprime le compte, rien ne traîne), j’ai effectivement pris le temps de coder de l’ordre du millier de lignes (de Perl) pour avoir un résultat propre sans avoir besoin d’y revenir.
La contrainte était que je voulais faire des tests avec l’annuaire LDAP avant de passer dessus en production, donc il fallait que je puisse le refaire à partir des tables NIS à jour sans avoir à ajuster des trucs à la main à chaque fois.
Après, pour la question du nombre de lignes de code, ça dépend aussi du choix de langage et d’implémentation qu’on fait.
J’ai eu besoin un jour de comparer des versions de paquets rpm. Pour savoir comment déterminer si une version est plus récente ou pas, j’ai regardé le code de rpm. Plusieurs pages de code C avec incrémentation du pointeur de chaîne caractère par caractère. Moins de vingt lignes pour un équivalent en Perl utilisant des expressions régulières.
Évidemment, il faut passer plus de temps pour écrire une expression régulière correctement que pour écrire une ligne qui contient juste une incrémentation de pointeur ou une comparaison de nombres, mais au final, le temps passé reste quand même bien moindre qu’à se fader des traitements de chaîne à coup d’incrémentation de pointeur et de comparaison caractère par caractère.
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[^] # Re: Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de GNU Awk 4.1.0. Évalué à 3.
Eh bien je l’ai essayé.
Ça marche avec une légère différence : j’ai mis des espaces avant les /> et pas toi, mais aussi un bémol plus important : s’il y a déjà un /, ça en rajoute un autre.
Mais pour un premier jet, c’est pas mal du tout.
Par contre, tu as quand même utilisé une expression régulière, preuve que le découpage a ses limites. Et à ce stade-là, autant tout faire avec la regexp.
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