Arthur Accroc a écrit 2075 commentaires

  • [^] # Effectivement…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gnumeric 1.12. Évalué à 9.

    Effectivement, quand MS Office décrète qu’un document est corrompu, assez souvent on arrive à le récupérer avec un autre logiciel, quelquefois avec un peu de perte au niveau de la mise en forme, mais pas forcément plus que pour un document pas corrompu.

    Je suppose que pour les fonctions de conversion d’un autre logiciel, un document MS Office corrompu ne doit pas être tellement plus bizarre qu’un pas corrompu…

    À l’inverse, je ne me rappelle pas avoir vu Open/LibreOffice déclarer un document corrompu ; cela dit, je n’en ai pas un usage très lourd.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Dommage, Éliane !

    Posté par  . En réponse au journal Munich a économisé grâce au logiciel libre. Évalué à 2.

    Et Freiburg passe de openOffice à Microsoft

    C’est con pour Frei burg…

    After weighing its options, the only viable choice appeared to be migrating to Microsoft Office 2010, the council said.

    Office 2010 ! La version avec le foutoir immonde en haut de la fenêtre !
    C’est sûr que ça va augmenter la productivité…
    Quelqu’un m’a demandé un truc dessus une fois (j’arrive généralement à faire des tâches moyennement avancées sur n’importe quel traitement de texte, même que je n’utilise pas moi-même), je n’ai pas compris comment on pouvait supporter ça.

    Pourtant, il est possible de faire une interface pratique et moderne.

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  • # Si seulement…

    Posté par  . En réponse au message Le plus petit serveur de messagerie instantanée au monde.... Évalué à 8.

    Le serveur fait 10 lignes et le client 14 lignes !

    Du coup, tu aurais pu les retaper plutôt que de mettre des liens vers des images (qui ne fonctionnent pas pour moi).

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  • # Loi de Wirth !

    Posté par  . En réponse au journal De l'inéluctable progrès de l'informatique, ou pas.. Évalué à 7.

    Tu n’es pas le premier à constater le ralentissement des logiciels, c’est ce qu’on appelle la loi de Wirth : (je cite Wikipédia)

    La loi de Wirth est une loi empirique formulée par Niklaus Wirth en 1995, selon laquelle « les programmes deviennent plus vite plus lents que le matériel ne devient plus rapide 1 » — en d'autres termes : le logiciel ralentit plus vite que le matériel n'accélère.

    Elle s’expliquerait notamment par le fait que « la loi de Moore [est] une excuse à la production d’obésiciel ».

    Cela dit, il ne faut pas désespérer, si certains logiciels suivent la loi de Wirth (Windows, MS Office, Gnome…), il y a des exceptions, notamment dans les logiciels libres (le noyau Linux, Xorg, Xfce…). Soit parce que leurs développeurs ne sacrifient pas les performances, soit simplement parce qu’ils se retiennent d’ajouter des fonctionnalités superflues à un projet abouti.

    Au début des années 1990, un noyau de type Unix et l’interface X11 étaient très lourds pour les machines de l’époque, même les stations Unix très chères.
    L’équivalent actuel sur les machines actuelles est quand même bien plus fluide (au moins tant qu’on ne le leste pas avec des obésiciels comme environnement ou applications)…

    Après, il y a aussi des logiciels qui vont plutôt en s’améliorant côté performances, mais pas forcément de manière visible, parce qu’en parallèle, on leur en demande de plus en plus ; par exemple, les navigateurs.

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  • [^] # Ça pourrait être pire…

    Posté par  . En réponse au journal Non, systemd n'est vraiment pas parfait ! (ni prêt). Évalué à 3.

    Au moins les bugs finissent par être corrigés sans qu’on ait à réinstaller une nouvelle version, pas comme sur Fedora (remarquez « Status: CLOSED NEXTRELEASE »).

    La Fedora 17 est la pire Fedora que j’aie vue (je l’utilise depuis la 6, mais j’ai sauté la 16) : si on a le malheur d’activer un service qui ne l’est pas par défaut, au mieux, on se retrouve avec une temporisation à l’arrêt du système, au pire avec un fonctionnement aléatoire.

    C’est la preuve que systemd n’était absolument pas prêt, surtout pour une distribution pas en rolling release. Accessoirement, la Fedora 17 l’embarque en version 44 ; les développeurs d’Arch n’ont pas été assez fous pour mettre systemd par défaut avant la version 194.

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  • [^] # But de la communauté Fedora ?

    Posté par  . En réponse au journal Non, systemd n'est vraiment pas parfait ! (ni prêt). Évalué à 6.

    Le but de Fedora c'est de faire ce que veut faire la communauté Fedora.

    Fedora installe toujours sendmail 8 par défaut, non ?
    RedHat vend toujours du support dessus ?

    Sinon, quelle est la raison de conserver cette usine à gaz délirante en 2012, plutôt que de le mettre à la place qu’il mérite : dans l’histoire ?

    Autant Pulse Audio à ses débuts, Gnome 3.0 et systemd, on peut se dire que c’est pour être à la pointe, mais sendmail ?

    Ou alors le but de la communauté Fedora n’est pas la modernité, mais juste la complexité : toujours choisir les trucs les plus compliqués, même vieux, même quand il y a de meilleures solutions plus simples ?

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  • [^] # Question

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 2.

    Moi, j’ai une question : peut-on configurer KDE pour que le menu s’étende normalement ?
    Ce que je veux dire, c’est que le menu qui se limite à un tiers (à vue de nez) de l’écran (parce que sinon, sûrement que ça ferait moche) et dans lequel il faut pédaler avec la molette de la souris, c’est une nette régression ergonomique, donc ce serait bien si l’on pouvait l’éviter.

    Cela dit, le truc le plus bloquant pour moi, c’est le temps d’ouverture de la session, et ça, je ne vois pas bien comment on pourrait configurer pour qu’il soit plus court…

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  • # Comme d’habitude…

    Posté par  . En réponse au journal Papy fait de la résistance. Évalué à 10.

    Extrait de Wikipédia :

    Selon Maurice Allègre, délégué à l'informatique du Plan Calcul :
    « Louis Pouzin, polytechnicien et chercheur de très grand talent, [était à l'époque] venu proposer un projet de réseau maillé d'ordinateurs basé sur quelque chose de totalement nouveau : la commutation de paquets. Très vite, les recherches ont connu un plein succès, au point que j'ai déployé de grands efforts pour faire adopter le projet par la direction générale des télécommunications comme base pour leur futur réseau de transmissions de données, poursuivait M. Allègre. Je me suis malheureusement heurté à un mur. […] Nous aurions pu être parmi les pionniers du monde Internet […], concluait le courrier de l'ancien haut fonctionnaire. Nous n'en sommes que des utilisateurs, fort distants des lieux où s'élabore le futur. »

    Comme à l’accoutumée, nos dirigeants ont été très clairvoyants…

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  • [^] # Loi de Wirth

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lazarus n’est pas mort \o/. Évalué à 10.

    À noter la loi de Wirth : (je cite Wikipédia)

    La loi de Wirth est une loi empirique formulée par Niklaus Wirth en 1995, selon laquelle « les programmes deviennent plus vite plus lents que le matériel ne devient plus rapide » — en d'autres termes : le logiciel ralentit plus vite que le matériel n'accélère.

    Comme quoi Microsoft respecte bien la loi.
    Certains logiciels libres aussi, mais pas tous heureusement !

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  • [^] # Re: Le problème…

    Posté par  . En réponse au journal GNOME systemd : et la guerre ne fait que commencer. Évalué à 4.

    Tu peux tout à fait coder un programme qui fasse la même chose mais prend ses infos via LDAP ou NIS à la place de lire dans le fstab.

    Je pourrais coder un programme pour faire… ce qu’autofs fait déjà avec juste un peu de configuration.
    Ça n’infirme pas ce que je dis : il manque encore des trucs, pas forcément au cœur de systemd, mais aux services qui l’accompagnent.
    Alors ce n’est peut-être pas gros, mais c’est un peu par ci, un peu par là…

    Conclusion : faut mieux lire la doc avant de dire que c'est pas possible de faire tel ou tel truc.

    L’ennui, c’est qu’en même temps que la doc de systemd, il faut se taper la doc de son automount, la doc de journald, la doc de logind… Et dans certains cas, il faut déjà trouver la bonne (par exemple que c’est celle de logind pour la gestion du bouton marche-arrêt)…
    C’est bientôt la moitié du système qui est remplacée d’un coup. Ça fait beaucoup en une seule fois.

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  • [^] # Re: Le problème…

    Posté par  . En réponse au journal GNOME systemd : et la guerre ne fait que commencer. Évalué à 2.

    Merci.

    Cela dit, il manque encore l’appel du menu de déconnexion quand on appuie sur le bouton marche/arrêt plutôt que l’arrêt direct.

    Cela dit, la Fedora le gère peut-être, il faudrait que je regarde comment.

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  • [^] # Le problème…

    Posté par  . En réponse au journal GNOME systemd : et la guerre ne fait que commencer. Évalué à 9.

    Ce qui est bien, c'est que quand systemd fait trop de choses, ça pue, et quand ça en fait pas assez et ça prends pas en compte des concepts non définis et non existants pour le moment, ça pue quand même.

    Le problème, c’est quand systemd remplace des trucs existants, mais sans faire leur boulot à fond.

    Par exemple, logind prend en charge le boulot d’acpid. Sauf qu’acpid, quand on rabat l’écran de son portable, il lance un script, qu’on peut personnaliser pour mettre le portable en hibernation uniquement si l’on est sur batterie. Avec logind, ce n’est pas prévu (si jamais ça l’est, ce n’est pas documenté), donc on se retrouve à utiliser aussi acpid, mais il faut en plus configurer logind pour ignorer le rabat de l’écran.

    Deuxième exemple : systemd gère l’automount. Oui, enfin pour les cas triviaux, pas pour des tables de montages centralisées sur LDAP ou NIS. Enfin sur ce coup-là au moins, il ne se met pas en travers du chemin.

    Quand systemd fera tout le boulot des composants qu’il prétend remplacer, cette critique sera caduque, mais on en est encore assez loin (et si Lennart essaye de remplacer tout le système avant de finir l’existant, ça pourrait durer…).

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  • [^] # C’est pas encore ça…

    Posté par  . En réponse au journal GNOME systemd : et la guerre ne fait que commencer. Évalué à 5.

    Ça remets en cause ta vision des idées d'unix, sans doute. Mais ça corrige les problèmes que tu as nié, et c'est pas négligeable.

    Tu expliqueras ça à ma Fedora 17, qui bloque habituellement de 30 s à 5 mn lors de l’arrêt.

    Il semble que systemd attende après rpc.lockd et rpc.statd, qui n’arrivent pas à retrouver leurs billes, ce qui n’est pas étonnant vu que le réseau est déjà arrêté ; nfs-lock.service est pourtant sensé l’être aussi depuis longtemps, donc ils ne devraient plus être là.

    La conception vachement chiadée de systemd est sensée éviter ce genre de problèmes et ce sera peut-être le cas quand tout sera au point, mais en attendant, pour résoudre soi-même un problème de ce type, c’est moins évident qu’avec les vieux scripts…

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  • [^] # Et « petit pain » ?

    Posté par  . En réponse au journal Les tenants du vocabulaire incorrect sont battus mais ont la dent dure. Évalué à 2.

    Ce qui est dommage surtout, selon certains commentaires, c’est que dans le Nord-Est, le terme utilisé serait plutôt « petit pain », mais qu’on ne peut pas savoir dans quelle mesure ni situer la zone géographique exacte, vu qu’il n’apparaît pas dans le sondage.
    Je serais pourtant curieux de savoir…

    Tu ne veux pas en relancer un avec les trois termes ?

    Sinon, la région on l’on dit « chocolatine » ne coïnciderait-elle pas avec la région où l’on prononce « rugby » « ruby » et « laguiole » « layol » ?
    Du coup, « chocolatine », ce n’est pas sa particularité linguistique la plus curieuse…

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  • [^] # Re: Ah, nostalgie, quand tu nous tiens…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse — octobre 2012. Évalué à 2.

    sur la forme, je le trouve trop long, ça aurait été mieux de faire une série d'articles plus courts, et ainsi développer certains aspects passés rapidement.

    Pour ma part, une des raisons pour laquelle j’ai arrêté de lire Google/Linux Magazine, ce sont les articles saucissonnés en 36 épisodes. Je préfère un article qui survole une question, quitte à approfondir de mon côté si elle m’intéresse.

    Mais bon, ils m’ont déjà perdu comme lecteur, alors…

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  • [^] # Gros boulot

    Posté par  . En réponse à la dépêche Archlinux utilise désormais systemd par défaut pour les nouvelles installations. Évalué à 2.

    Le gros boulot va être de convertir tous les script sysvinit vers systemd. Mais du coup, ça va remonter upstream et profiter à tout le monde.

    C’est déjà fait pour beaucoup et ça, ça peut n’être fait qu’une seule fois pour toutes les distributions.

    Le gros boulot, ça va être pour chaque utilisateur qui avait paramétré son système finement de reparamétrer tous les services qui viennent avec systemd et qui ont remplacé des services classiques, et il y en a de plus en plus.

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  • [^] # Re: Parallèle avec dragonfly

    Posté par  . En réponse à la dépêche Archlinux utilise désormais systemd par défaut pour les nouvelles installations. Évalué à 6.

    L'ennuie est que même en maintenant SysVInit ce ne sera pas forcément évident.

    C’est là tout le problème.
    J’ai presque songé à me proposer pour maintenir SysVInit, mais si pour conserver un système pleinement fonctionnel, il faut aussi forker PolicyKit, Network Manager et reprendre le développement de ConsoleKit, c’est rédhibitoire.

    Dommage, mon expérience de SystemD (je l’essaie en mode natif depuis mai ou juin 2011) m’a fait apprécier la valeur d’un système de démarrage sub-optimal, mais simple et robuste comme l’ancien système de démarrage d’Arch.

    La conclusion qu’on peut tirer de tout ça, c’est qu’à partir du moment où RedHat emploie des développeurs clés un peu partout dans l’écosystème Linux, on peut difficilement échapper à leurs évolutions, même en utilisant une autre distribution.

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  • [^] # [Troll] Gnome 3

    Posté par  . En réponse au journal Conseils aux libristes, 3e partie : surmonter l’obsession du « toolkit ». Évalué à 5.

    Disons que l'ergonomie est aussi une affaire d'esthétisme,

    Je ne nie pas l’importance de l’esthétisme, mais pour moi l’ergonomie et l’esthétisme sont deux choses différentes.
    Côté esthétisme, la première version de Gnome 3, sous Fedora 15, était livrée avec un fond d’écran limite déprimant (je ne sais pas si ça s’est amélioré depuis), alors que les autres bureaux en avaient un moins moche. Ce n’était pas pour arranger le tableau.

    Il y a des gens qui sont content de l'ergonomie de Gnome, moi par exemple.

    Sans extension ?
    Parce jusqu’ici, les échos d’utilisateurs satisfaits que j’ai eus, c’était avec extensions et ils n’envisageraient pas de l’utiliser sans.

    je reçois cela comme un troll.

    La superbe ergonomie de Gnome 3 a juste causé :
    – un fork à partir de Gnome 2,
    – deux remplacements de Gnome Shell par des distributions (Unity et Cinnamon),
    – des tas d’extensions pour ramener des fonctionnalités normales,
    – des critiques en masse (dont celle de Linus),
    – des départs d’utilisateurs vers Xfce, KDE ou autres.
    On n’avait jamais vu ça à ce point-là, même pour KDE 4 (pour lesquels les reproches étaient l’instabilité et la lourdeur plutôt que l’ergonomie).
    Ce n’est pas le premier logiciel auquel je penserais comme exemple d’ergonomie réussie…

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  • [^] # Re: ergonomie et arguments de vente

    Posté par  . En réponse au journal Conseils aux libristes, 3e partie : surmonter l’obsession du « toolkit ». Évalué à 4.

    Gnome Shell, l’ergonomie ? J’ai failli m’étouffer. Tu es sérieux, on c’est juste pour lancer un troll ?

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  • [^] # Bureaux

    Posté par  . En réponse au journal Conseils aux libristes, 3e partie : surmonter l’obsession du « toolkit ». Évalué à 3.

    Gnome a opté pour une méthode différente : celle de proposer un bureau à minima mais fonctionnel (avec de plus le rechargement à chaud de celui ci si une extension/wtf le faisait partir en quenille) Un bureau à minima et fonctionnel, donc des râlantes sur le manque de fonctionnalités. Mais pas de râlantes sur la stabilité.

    Ah ? Même pour le 3.0 ?
    Parce que je l’ai essayé une fois sur la Fedora 15. Une seule fois sur ce compte, parce que quand j’ai réessayé la fois d’après, je me suis retrouvé aussitôt sur le prompt de connexion. Bon, entre les deux, j’ai dû installer des extensions (celles empaquetées par la distribution) pour voir si ça rendait l’interface fonctionnelle. Enfin, je n’ai pas essayé de déboguer le problème, c’était juste un test avant de mettre éventuellement ce bureau à mes utilisateurs, et j’en avais assez vu.

    Deux méthodes différentes, un résultat semblable aujourd'hui : deux bons bureaux, deux projets libres magnifiques (avec une petite touche spéciale pour le projet Kde, qui est le seul qui soit exclusivement communautaire).

    Moi, j’aurais dit deux bloatwares. Au niveau purement utilisation, l’intérêt du libre c’est de ne pas avoir une machine aussi lente qu’il y a dix ans parce que le système (au sens large) s’est alourdi pour compenser l’augmentation de vitesse du matériel. À condition de ne pas prendre KDE ou Gnome, parce que sur ce point, ils copient les systèmes propriétaires : comme les versions 2 et 3 commençaient à très bien tourner, ils ont sortis de nouvelles versions majeures bien plus lourdes et moins pratiques.
    L’utilisateur, ce dont il a réellement besoin, c’est pouvoir accéder à ses fichiers et lancer ses logiciels. Le système et le bureau ne sont que des moyens pour ça. S’ils se mettent en travers en bouffant une bonne partie des ressources (disque, mémoire ou CPU), ils usurpent leur place.
    Bon, je modérerais ma critique concernant KDE, dans la mesure où ses applications sont en général un peu plus légères que leurs équivalentes non KDE, donc si l’on n’utilise que du KDE, on amortit les usines à gaz qu’il lance en tâche de fond. Mais c’est un choix auquel on n’est pas encouragé s’ils cassent la plupart des applications quand ils changent de version du bureau…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # /usr sur NFS

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux va passer à systemd : appel à volontaire pour maintenir SysVinit. Évalué à 5.

    Ce n’est pas pour la machine maître que ça pose problème, c’est pour les autres.

    Après, on peut envisager qu’elles aient un /usr minimal pour démarrer et qu’ensuite elles montent la version NFS par dessus, mais ce sera moins pratique si tu as à mettre à jour un des programmes qui sont le le /usr local.

    Je n’utilise pas personnellement (entre autres, parce que les distributions Linux ne m’ont jamais semblé très adaptées à cette optique), mais ça me semble un choix légitime.

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  • [^] # Re: Et tu remplaces Arch Linux par quoi ?

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux est morte…. Évalué à 4.

    Ou encore, tu as démarré avec systemd, certains services chargés à la volée ne sont pas encore chargés, dont un qui nécessite un module noyau pas encore chargé non plus. Tu accèdes à ce service et là, surprise !

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  • [^] # Fedora

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux va passer à systemd : appel à volontaire pour maintenir SysVinit. Évalué à 2.

    Quand tes utilisateurs veulent des logiciels récents, RHEL et Debian ne sont pas envisageables.

    À l’époque où j’ai commencé à mettre des Fedora, les noyaux des distributions embarquaient souvent pas mal de pilotes pas encore intégrés dans le noyau officiel.
    Et on tombait quelquefois sur une machine avec laquelle le noyau plantait net. C’est ennuyeux quand on a un parc hétérogène et qu’on espère installer le même système partout…
    Ce genre de surprises était bien plus rare avec la Fedora qu’avec la Mandriva ou l’Ubuntu de l’époque (le fait que RedHat employait des développeurs du noyau n’y était probablement pas étranger) et globalement, la Fedora tenait bien la route pour une utilisation en réseau, malgré ce que son côté bleeding edge pouvait faire craindre.

    Mais les choses ont évolué. Le noyau intègre les pilotes plus vite, Ubuntu a progressé, d’autres distributions sont apparues, tandis que Fedora se dégrade à plusieurs points de vue depuis quelques versions. Donc la 17 sera peut-être la dernière Fedora que j’installerai à mes utilisateurs.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Et tu remplaces Arch Linux par quoi ?

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux est morte…. Évalué à 1.

    Pour le moment je lorgne du côté de BSD

    Et y a-t-il une variante de BSD avec un système de paquets qui tienne la route, pour la gestion des dépendances, mais aussi des mises à jour ?

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  • [^] # Générique

    Posté par  . En réponse au journal Archlinux est morte…. Évalué à 2.

    Configurer son boot dans rc.conf c'était la voie générique

    Dans le monde BSD.
    La majorité des distributions Linux avaient une (vraie) init de type System V, c’est-à-dire avec des liens dans /etc/rc0.d à rc6.d vers les services à démarrer ou arrêter.

    La solution du rc.conf, c’est une solution minimaliste, d’où son choix pour Arch, mais pas « générique ».

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone