Arthur Accroc a écrit 2067 commentaires

  • [^] # … ou Pagella

    Posté par  . En réponse au journal Votre police préférée. Évalué à 4.

    Pour les textes imprimés j'adore et vénère Hermann Zapf et la police Palatino qu'il a dessinée — que j'associe avec Euler pour les maths. Palatino est vraiment une très belle fonte, qui a beaucoup de caractère mais pourtant très formelle et agréable à lire.

    Pour ceux qui auraient l’idée bizarre d’utiliser un système libre, URW++ l’a sortie en libre sous le nom d’URW Palladio (le nom Palatino est déposé), elle accompagne Ghostscript.
    Plus récemment, le projet Tex Gyre a repris et amélioré (notamment en gérant les crénages) cette version (ainsi que les autres polices de Ghostscript) sous le nom de TexGyre Pagella.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Crénage

    Posté par  . En réponse au journal Votre police préférée. Évalué à 3. Dernière modification le 06 septembre 2013 à 05:39.

    Pour le style, j’aime bien la Linux Biolinum, plus stylée que les polices sans empattement, sans être aussi chargée que les polices avec. Par contre elle rend très mal à l’écran (faire des déliés un peu subtils avec la résolution de l’écran…).

    Au niveau agrément de lecture, je préfère les polices sans empattements avec un bon crénage, surtout pour du texte imprimé.
    Du coup, Liberation Sans, malgré les points carrés moches (et c’est pas faute d’avoir essayé des polices plus originales).

    Vous pouvez vérifier le crénage de votre police préférée en choisissant une taille assez grande avec par exemple le mot « Test » pour une police sans empattement, « ennui » pour une police avec empattements, « VAL » pour les deux.
    Ne me remerciez pas.

    Pour l’écran, je privilégie la netteté, donc le plus important, c’est d’avoir le rendu sous-pixel et le « hinting » maximal pour les polices vectorielles. Sans ça, je préfère encore utiliser des polices bitmap…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Écriture de deux rapports de projets

    Posté par  . En réponse au journal MS Office c'est vraiment de la merde. Évalué à 2.

    J’ai essayé par curiosité (sur LibreOffice 4.1). Résultat : la première page en paysage plutôt que la page courante…

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  • [^] # Re: avec gvim, sans le clic bouton du milieu, ça va pas être triste

    Posté par  . En réponse au journal Gnome: ça faisait longtemps qu'on avait pas lancé un flamewar à propos de notre bureau.... Évalué à 4.

    En tout cas dans Firefox, ce qui me gonfle le plus c'est que j'utilise le clic milieu pour ouvrir les liens dans un nouvel onglet.

    Sauf que pas de bol, lorsque je me loupe et que je clique à coté du lien, ça essaye d'ouvrir la page correspondant au contenu de ce presse-papier.

    Je trouve ça particulièrement pénible aussi.

    Heureusement, on peut le désactiver, dans about:config, en mettant middlemouse.contentLoadURL à false (bon, là je suis sur Seamonkey, mais pour autant que je sache ce réglage est identique dans Firefox).

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  • [^] # Auto…

    Posté par  . En réponse au journal Je ne connaissais pas, maintenant c'est fermé.. Évalué à 4.

    Ok. Je n'ai pas la même définition d'auto-hébergement que toi.

    Pour moi, c'est fournir un service sur sa propre connexion adsl ; participer à un internet décentralisé.

    Je serai bien content de ne pas être physiquement proche de toi le jour où tu te mettras à l’autoflagellation…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Oui, mais non.

    Posté par  . En réponse au journal Choix d'un cabriolet. Évalué à 8. Dernière modification le 03 août 2013 à 04:46.

    Je préfère avoir une scannette, réduire le coût des courses et augmenter les impôts pour pouvoir embaucher ces gens par l'état pour faire des trucs utiles (genre, des aides au personnes âgées pour faire leur course par exemple)

    Oui, mais ce n’est pas ce qui va se passer dans le monde actuel.

    Les propriétaires de Carrefour vont mettre l’économie dans leurs poches. Comme ils sont bien trop riches pour dépenser tous leurs gains, il ne remettront pas cet argent dans l’économie en le dépensant et comme ils sont fiscalement domiciliés en Belgique (parce que bon, prendre l’argent des français, ça va, mais contribuer au fonctionnement de leur pays, faut pas pousser), ils ne l’y remettront pas non plus sous forme d’impôt.

    Bilan : l’économie réalisée en supprimant la caissière est une perte sèche pour l’économie française et une augmentation de l’exclusion en France (et pas pour autant un gain pour la Belgique compte tenu des conditions fiscales qu’elle pratique).

    Ce serait formidable si la technique libérait les travailleurs des travaux pénibles. Le problème, c’est que dans un monde de capitalisme non régulé, elle sert plutôt à libérer les employeurs de leurs salariés…

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  • [^] # Re: Hongre et vie des bêtes

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2. Dernière modification le 28 juillet 2013 à 08:20.

    C'est magnifique de rater d'aussi loin l'idée de mon message et de mentionner "mauvaise foi" à la fin.

    Ça n’est pas sur ce point spécifique, c’est pour l’ensemble de tes interventions.

    Si je parlais Esperanto et que je parlais de chevaux avec un Esperantiste étranger, je devrais faire quoi? Réunir un comité, passer un coup de fil à un expert, ou utiliser un mot qu'on comprend tous les deux là maintenant tout de suite? Je tenterais donc gelding, qui est la traduction anglaise de hongre

    Mauvaise pioche si c’est pour parler avec quelqu’un qui ne connaît pas le terme anglais, soit parce qu’il ne parle pas anglais, soit qu’il n’ait jamais utilisé cette langue pour parler d’équitation.
    “Eksvirĉevalo” sera vraiment compréhensible par tout espérantiste. « Cheval ex-mâle », c’est clair, d’autant plus que la même construction est déjà utilisée pour « bœuf » (la traduction mot à mot en français fait peut-être bizarre, mais c’est pareil si on fait une traduction mot à mot de l’anglais ou d’une autre langue, et c’est sûrement vrai aussi dans le sens inverse).

    Je soupçonne qu'un tas de gens vont faire preuve d'autant de mauvaise foi que moi et vouloir parler de sujets dont tu te fous. Ils vont devoir improviser au fur-et-à-mesure le vocabulaire manquant, et voilà: au revoir la belle régularité tant désirée!

    Et souvent on improvise en composant des racines existantes… surtout quand on débute et qu’on ne connaît que peu de mots.
    Ça ne tombe pas toujours sur le mot courant s’il existe déjà (il est parfois possible d’exprimer une idée de plusieurs manières), mais ça reste compréhensible pour un autre locuteur.

    mais pour l'Esperanto, non, ça n'arrivera pas ma bonne dame.

    C’est déjà arrivé. Mais sur le moyen ou long terme, les mots empruntés directement laissent la place à des mots composés de racines existantes ou en tout cas plus basiques.

    Par exemple, pour « ordinateur », des gens ont utilisé comme tu l’aurais fait “komputero”.
    Bon, il n’y avait pas de façon simple d’exprimer “to compute” (en français non plus, puisque ça peut aussi bien correspondre à faire des calculs que des traitements de données), donc finalement “komputi” a été retenu pour “to compute”, mais les mots liés à cette notion ont été formés selon la logique habituelle de l’espéranto en partant de cette racine. Donc pour ordinateur, “komputilo” (littéralement « outil pour faire des traitements informatiques »), pour informaticien “komputisto”…

    Et “Komputilo” est le mot qui s’est imposé à terme par rapport à “komputero”,
    – d’une part parce que c’est celui qui correspond au mieux aux règles de formations d’un nouveau mot (utiliser autant que possible des racines existantes, et si c’est impossible, partir de la racine la plus basique et la plus connue internationalement et en dériver les autres mots) ;
    – d’autre part parce que les locuteurs de l’espéranto sont bien conscients de l’intérêt de limiter les racines au strict minimum (tout simplement parce que c’est ce qui leur a facilité l’apprentissage de la langue et la compréhension des nouveaux mots ; si c’était pour refaire un foutoir comme l’anglais, ce ne serait pas la peine).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Hongre et vie des bêtes

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2. Dernière modification le 27 juillet 2013 à 05:12.

    De même, j'aimerais connaître la logique qui veut que le féminin d'un animal se marque d'un suffixe, et son masculin d'un préfixe.

    Le masculin et le neutre sont confondus en espéranto.
    C’est aussi souvent le cas en français (quelquefois le féminin est le genre par défaut, notamment pour des animaux), mais en espéranto au moins, on peut faire un féminin pour tous les mots (suffixe ·ino), voire préciser le masculin (en préfixant la racine “vir·”, sachant “viro” : « homme » et “vira” : « masculin » ou « mâle »).
    L’espéranto s’est inspiré des langues existantes.

    On pourrait très bien avoir un mot pour "parent" dans le sens "père ou mère", et ensuite préciser parent masculin et parent féminin.

    “Viro” (« homme » dans le sens « être humain de sexe masculin » ; pour désigner un être humain sans distinction de sexe, on utilise “homo”) et les noms correspondant à une relation familiale (comme “patro” : « père », “filo” : « fils »…) sont des cas particuliers  : il sont uniquement masculins (pas neutres), sauf ajout du suffixe féminin. Ce doit être le seul point où l’espéranto n’est pas absolument régulier.

    L’espéranto n’est pas parfait.
    Mais le critiquer sur la régularité par rapport à la plupart des langues nationales (et en particulier le français ou l’anglais), c’est comme se plaindre que le personnel de l’hôtel a oublié de faire la poussière sur l’armoire, alors qu’habituellement on vit dans une décharge.

    Pour hongre (étalon castré,

    Merci de préciser : il y a 5 mn, je n’aurais pas su le dire en français.

    ce qui est le cas de la presque totalité des mâles montés régulièrement), je n'ai pas trouvé de traduction.

    Tu remarqueras qu’en français, l’homme de la rue se contente de dire « cheval » sans préciser, et qu’il précisera « étalon » pour un cheval non castré et dans un contexte où ça a une importance.
    Il en est de même en espéranto, où « cheval » se dit “ôevalo” et « étalon » “virĉevalo”.

    Google translate me propose "gelding", mais j'ose espérer que ce n'est pas la traduction officielle.

    Si Google Translate était fiable (même pour l’anglais), ça se saurait.
    Le truc qu’il t’a proposé est sûrement la traduction anglaise… ou n’importe quoi.

    Par contre, je n'ai aucun doute que ça pourrait être le mot utilisé en pratique par deux Esperantistes qui se parlent (geldino??), parce que "étalon castré", ça va bien 5min, et puis après il faut abréger.

    C’est-à-dire que pour un mot que je n’ai jamais utilisé en français, je n’ai pas l’impression qu’il m’aurait tellement manqué dans une autre langue…

    Mais bon, comme tu fais une fixette sur « hongre », je vais te trouver la traduction.

    Alors comme ceux qui ont fait le dictionnaire collaboratif que j’ai consulté (j’ai égaré mon dictionnaire papier) ne sont pas plus que moi dans l’élevage des chevaux, ils ne l’ont pas mis.

    Heureusement, « bœuf », beaucoup plus courant, figure dans le dictionnaire et se dit “eksvirbovo” (“eks” correspond au français « ex »).
    Donc, « hongre » se dira “eksvirĉevalo”.

    Si ça pouvait être si simple en français !
    Il m’arrive parfois en cherchant un mot en français de me faire la réflexion que je saurais le dire en espéranto…

    Tiens, comment dis-tu « chat castré » en français ou en anglais ? Parce que (pour paraphraser quelqu’un), « chat castré », ça va bien 5 mn, et puis après il faut abréger.

    En espéranto, “eksvirkato” conviendra parfaitement (après, si le mot n’existe dans la langue natale d’aucun locuteur, peut-être personne ne le dira-t-il naturellement, mais au moins, c’est compréhensible et correct).

    Mais ça casse le côté "tout est cohérent et structuré" qui colle si mal avec le monde qui nous entoure.

    La mauvaise foi cadre bien avec le monde qui nous entoure.

    Moi, plutôt que de chercher comment critiquer quelque chose que je ne connais pas, je m’y suis intéressé. Ça m’a convaincu au point où je l’ai appris dans la foulée.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Oui, mais que faire ?

    Posté par  . En réponse au journal Prise en compte de la vie privée dans les protocoles réseaux. Évalué à 5.

    D’un autre côté, il n’y a pas 36 possibilités.

    – Tu communiques directement avec le destinataire. Ton FAI, donc Thalès (bientôt) et les barbouzes du gouvernement (déjà) sont au courant de votre relation.

    – Tu utilises un service centralisé. L’opérateur du service, donc les barbouzes US (typiquement, pour un service situé aux États-Unis) sont au courant (voire les entreprises US si le renseignement a un intérêt commercial).

    – Tu l’envoies « dans la nature ». Il est beaucoup plus difficile de déterminer qui est le destinataire prévu, mais quant au contenu, tu ne peux qu’espérer que ton chiffrement tienne (au moins jusqu’à ce que le contenu n’ait plus d’intérêt)…

    – Tu utilises une infrastructure d’anonymisation non triviale, comme Tor. Problème : Tormail ne répond pas aujourd’hui. Problème supplémentaire : certains opérateurs Tor peuvent ne pas être bien intentionnés (pirates, barbouzes), donc là encore, tu as intérêt en ce qui concerne le contenu à ce que ton chiffrement tienne…

    Évidemment, si l’on considère la situation actuelle, protéger le contenu des regards indiscrets serait déjà un grand pas (même sans cacher les relations).

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  • [^] # Re: Protocole indiscret ?

    Posté par  . En réponse au journal Prise en compte de la vie privée dans les protocoles réseaux. Évalué à 2.

    Ou encore que les paquets contiennent des informations concernant la provenance/destination des données : pour envoyer un paquet d'un point A à un point B, le protocole aura forcément besoin de savoir comment joindre B. Idem si tu écris une lettre, il faut à un moment ou un autre mettre l'adresse du destinataire.

    Un contre-exemple justement à propos du courriel a déjà été présenté ici-même.

    Par contre, il illustre qu’envoyer quelque chose à un destinataire sans indiquer comment le joindre (et sans serveur centralisé) est plus compliqué…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Prononciation

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    Pour apprendre une langue, il n'y a qu'une seule formule magique: pratique, pratique, pratique.

    C’est sûr que si tu arrives à tenir des conversation intéressantes (au delà de l’utilité professionnelle immédiate) avec des américains, indiens, chinois (enfin il faut aussi en trouver qui dépassent les 300 mots de globish), tu as dû investir beaucoup de temps pour en arriver là.
    Le but est justement de limiter ça. Sinon, il n’y aura toujours qu’une petite élite qui sera capable de tenir des conversations avec des étrangers.

    Avec l'Esperanto, tu ne pratiqueras jamais ailleurs que dans une salle de classe.

    À l’heure actuelle, je pourrais pratiquer au club à dix bornes de chez moi ; normalement, des espérantistes étrangers y passent de temps en temps.
    Si je préférais voyager, il y a un service de logement chez l’habitant (genre CouchSurfing mais qui existait déjà trente ans avant).

    Mais le séjour linguistique est aussi une démarche volontaire

    Pas seulement, c’est aussi une démarche coûteuse… sauf pour ceux qui reçoivent.

    Du reste, je ne vois pas le rapport entre le fait qu'un pays utilise une langue et le fait que cette langue ne puisse être internationale.

    Pour un russe qui serait au Pérou et aurait besoin d’un dentiste, devoir apprendre que « dent », c’est « tooth », mais que « dentiste », c’est « dentist », pour des raisons liées à l’histoire de l’Angleterre, c’est une complication parfaitement inutile.
    En même temps, compte tenu de la fraction de la population qui parle anglais, il aura sûrement intérêt à utiliser un dictionnaire russe-espagnol avec phonétique.

    Oui, ben quand tu auras isolé l'apprentissage par pays, tu pourras constater par toi-même que "o pas trop fermé" et "u prononcé ou", ça va complètement disparaître à l'usage suivant les locuteurs.

    Mauvaise foi, c’est minime comparé à la difficulté de compréhension de l’anglais à l’oral.
    J’ai un jeu amusant, je fais écouter cette chanson à des proches (y compris des collègues qui utilisent l’anglais professionnellement) sans leur montrer le titre et je leur demande de le trouver, au moins la partie que la chanteuse répète 21 fois.
    Ils échouent.

    Waouh! Je n'avais jamais réalisé à quel point parler Anglais faisait passer autant d'argent chez les Britanniques. Faudrait peut-être leur imposer une taxe sur la langue?

    On pourrait en effet leur demander de verser au budget de l’Europe une contribution correspondant aux 17 G€ qu’ils économisent.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Pearltree

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    Pour reta-vortaro, il y a tellement de dictionnaires généralistes ou spécialisés utiles que j'ai préféré faire un lien vers un article sur Vikipedio qui les recense.

    C’est là qu’on constate que pour mettre beaucoup de liens, une page web normale est plus appropriées que Pearltrees…

    Pour pearltrees, c'est déroutant au début et sans doute pas parfait mais ça a le mérite
    1) de ne pas nécessiter de refaire un site de plus qui cherche à réinventer toutes les roues disséminées un peu partout

    Un wiki non plus (exemple).

    2) de ne pas nécessiter de login pour juste visualiser

    Pareil pour le wiki. On peut même autoriser les modifications sans login.

    4) d'être plus sexy qu'un simple site de bookmark

    Peut-être, mais d’un point de vue pratique, je suis moyennement fan.

    5) de pouvoir être continué par quelqu'un d'autre si jamais je deviens un kabéiste de plus (contrairement à esperanto-panorama par exemple, super à l'époque, un peu désuet maintenant)

    Oui, mais le plus important : si tu décides de changer de support ou que Pearltrees décide de devenir payant ou de fermer, peux-tu récupérer le contenu dans un format exploitable ?

    Et si nécessaire, est-ce que quelqu’un d’autre peut le faire aussi ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Prononciation

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.

    -Une langue sans prononciation de référence va évoluer dans sa prononciation.

    C’est un vrai problème, l’absence de prononciation clairement définie… pour l’allemand et l’anglais.

    Un Allemand m’a avoué avoir du mal à comprendre les Autrichiens… quand ils font un effort pour prendre l’accent standard (sinon, ce n’est même pas la peine). Du coup, ils ont l’impression que les Allemands se fichent d’eux en faisant semblant de ne pas les comprendre.

    La BBC n’a longtemps montré que des gens parlant avec l’accent standard. Quand ils ont commencé à interviewer des gens normaux aux infos, ils ont été sous-titrés, parce que pas forcément compréhensibles pour les téléspectateurs… ni même pour le journaliste, qui posait donc des questions sans rapport avec les réponses qu’on lui faisait (évidemment, il ne disposait pas des sous-titres).

    Pour donner une idée, il y a bien moins de différence de prononciation en français entre un Marseillais et un Ch’ti.

    En espéranto, la prononciation est clairement définie. Il n’y a pas d’accent imposé, même s’il me semble qu’un accent assez proche de l’italien est l’accent idéal.
    Il y a néanmoins une certaine tolérance sur la prononciation, dans la mesure où le nombre de phonèmes est raisonnable, mais ça ne veut pas dire qu’une prononciation différente est correcte, juste qu’on peut être compris sans prononcer parfaitement.
    Par exemple, on peut être compris en prononçant les R à la française, même si ce n’est pas la prononciation correcte. Mais il faut faire plus attention à ne pas prononcer les O (sensés être ouverts) très fermés (ils pourraient être confondus avec des U (prononcés OU) par des locuteurs qui ne pratiquent pas une langue incluant ces phonèmes.

    L'Anglais est utilisé nativement dans plusieurs pays, ça aide même si on voit déjà des problèmes.

    Les problèmes ne sont pas tellement entre les américains et les australiens qu’entre les habitants du même pays, le Royaume Uni.

    Du reste, c'est un effet de bord auquel je n'avais même pas pensé, mais valable aussi: on arrête les séjours linguistiques

    S’il faut aller dans un pays anglophone pour parler réussir à parler l’anglais, c’est bien que l’anglais est une langue nationale et en aucun cas une langue internationale.

    Mais tu as raison, tous les européens doivent continuer de rapporter des milliards au Royaume Uni, tellement les britanniques ont fait pour l’Europe et les autres pays (comme fuiter des infos y compris commerciales aux américains, faire une comédie pour contribuer moins que les autres, sans oublier le plus grandiose, imposer leur système économique de merde). C’est beau la soumission.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Question linguistique

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.

    la question linguistique est un de mes dadas

    C’était aussi un des principaux centres d’intérêt de Claude Piron, qui a donné une série de mini-conférences à ce sujet (la première est ici).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Question linguistique

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    Effectivement, comme ça, c’est bien plus clair.
    Comme quoi de simples virgules ont un impact réel sur la lisibilité.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Novlangue

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 4.

    Nos politiques et journalistes n’ont pas attendu l’avis éclairé des linguistes pour tenter de remplacer notre langue même par leur novlangue, afin de nous éviter toute crimepensée. Les cours sont à 20 h tous les jours à la télé (tiens, dans 1984 aussi la télé jouait un rôle important).

    Le sujet a parfois été abordé ici-même au sujet de termes comme « vidéoprotection » et plus largement ailleurs (récemment ou un peu moins).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: L'anglais c'est… principalement une rente

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 6.

    C'est assez rigolo de dire qu'un échec (ici : que ça n'a jamais été proposé est un échec) n'est pas un échec.

    Le fait que nos dirigeants ne proposent jamais de solutions intelligentes (et pas que pour la langue) ou ne serait-ce que dans l’intérêt général n’est pas l’échec de ces solutions, c’est l’échec de notre système politique.

    D'après toi, le Chinois est dans les collèges maintenant plus que l'Esperanto, c'est un choix "politique" ou juste la réalité du besoin

    Tu penses que le bon choix, c’est que la majorité de la population doive faire l’effort d’apprendre la langue des puissants — même si elle change tous les siècles — parte que les valets ont toujours eu un sort plus enviable que les serfs, plutôt que de choisir tout de suite que tout le monde apprenne une langue bien moins compliquée ?

    et le constat d'échec d'un quelconque besoin d'une langue inutilisée?

    La politique de l’anglais pour tous est bien la preuve du besoin d’une langue de communication internationale.
    Le problème est que ra marche très mal (sauf pour les anglophones de naissance) parce que l’anglais est juste une langue nationale complexe, même si c’est celle des dominants (actuels).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Non ! Pas le latin !

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    En fait, il faudrait revenir au latin : tout le monde se fera ch* pareil à l'apprendre, ce sera sans conséquence si personne ne le parle dans les règles de l'art, et en plus ce sera ASCII-compatible (on pourra coder en latin \o/).

    Pitié pas le latin !
    J’ai appris un peu le latin et un peu l’espéranto. Le résultat n’est pas du tout le même…

    Essaye d’apprendre le latin, tu trouveras la grammaire du français simple.

    En latin, ce n’est pas qu’il y ait des exceptions comme en français, c’est qu’il y a des pelletées de groupes quasiment pour chaque notion grammaticale.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Ghoti

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 6. Dernière modification le 15 juillet 2013 à 11:39.

    Et comparé au français la prononciation n'est pas plus compliquée

    Moi aussi j’ai une prononciation assez simple de l’anglais, mais je suis conscient qu’elle est mauvaise.

    En français, il y a des règles, même si elles sont plus complexes que dans les autres langues, dépendent du contexte (liaisons), quelquefois de la fonction grammaticale (une finale en ·ment ne se prononce pas pareil pour un verbe que pour un adverbe, ex : « ferment » et « fermement ») et souffrent d’une petite proportion d’exceptions. De sorte que l’apprentissage syllabique de la lecture est possible (de toute façon, pour les liaisons, en syllabique ou en global, le problème est le même).

    En anglais, c’est le grand n’importe quoi.

    Cela dit, soyons clair, je ne considère pas non plus le français comme approprié pour servir de langue internationale. Je compare juste au français pour montrer en quoi l’anglais est pire que la seconde langue à écriture latine la plus inappropriée comme langue internationale.

    Et comparé au français la prononciation n'est pas plus compliquée, il y a des exceptions certes, mais pas plus (je dirais moins) qu'en français.

    Tu confirmes ce que je disais. La prononciation de l’anglais est bien plus complexe et plus subtile que tu ne le crois. Si ce n’est pas un problème d’oreille, je te conseille http://howjsay.com/ (Flash obligatoire malheureusement ; il me semblait qu’il y avait un site du genre avec les prononciations anglaises et américaines, mais ça n’a pas l’air d’être celui-ci).

    Après, le bon côté des choses, c’est que si l’anglais te sert à parler à des gens dont ce n’est par la langue maternelle non plus, tu n’as pas besoin de le prononcer parfaitement : tu as de très fortes chances qu’ils n’aient pas la prononciation correcte non plus.

    En fait les américains ont déjà une prononciation un peu moins complexe que les anglais, avec moins de phonèmes.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # L'anglais c'est… principalement une rente

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 5.

    L'esperanto (lequel d'ailleurs? Même pas "déployé" qu'il existe déjà 36 variantes)

    Même si d’autres langues construites existent, certaines dérivées de l’espéranto (c’est libre, on peut forker), elles sont marginales.

    est un échec depuis 100 ans. Combien de temps faudra-t-il pour accepter cet échec?

    On ne peut pas considérer que ce soit un échec alors qu’il n’y a jamais eu d’incitation à le parler, ne serait-ce que de le proposer en option au collège et au lycée.

    L’enseignement généralisé de l’anglais, considérant les fortunes et le temps colossal qui y sont dépensés pour un résultat très médiocre est un échec patent.
    Ne pas l’admettre est un exemple de dissonance cognitive.

    La réalité, c’est que pour maîtriser vaguement l’anglais parlé (on peut arriver à s’en passer pour l’anglais écrit, mais… ce n’est pas la même langue), il faut passer du temps dans un pays anglophone.

    La seule réussite de l’anglais, c’est d’être une rente très importante pour les pays anglophones au travers des séjours linguistiques (sinon, franchement, combien de touristes en Angleterre ?) et des économies qu’ils réalisent sur l’enseignement des langues.
    Mais bon, ce sont les anglais qui le disent le mieux :
    « Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise. Le défi que nous affrontons, c’est de l’exploiter à fond. » — Rapport annuel 1987-88 du British Council

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Ghoti

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 10.

    L'anglais est une langue historique et comme toute langue avec une histoire elle est complexe, non cohérente et bourrée d'exceptions de partout.

    Je suis d’accord avec toi, mais avec les exceptions, tu la joues « petit bras », tu aurais dû partir sur la prononciation.

    L’anglais est simplement le plus gros massacre de l’alphabet latin (bien au delà du français, qui surpasse pourtant les autres langues), dont le principe de base était d’être phonétique.

    L’anglais parlé est quasiment une autre langue que l’anglais écrit. Ce n’est pas un hasard s’il faut deux ans aux petits anglais pour apprendre à lire et à écrire (avec la méthode globale, forcément), s’il y a deux fois plus de dyslexiques au Royaume Uni qu’en France (où il y a en déjà bien plus que dans les pays parlant une autre langue écrite avec l’alphabet latin) ou si l’anglais est la seule langue étrangère basée sur l’alphabet latin pour laquelle on aborde l’alphabet phonétique international.

    Si l’anglais n’a pas d’accents sur les caractères latins, contrairement à beaucoup de langues qui les utilisent pour indiquer la prononciation, c’est simplement parce que ça ne suffirait pas.

    L’anglais est un créole de saxon, de normand, de français et de latin dans lequel on n’a rien trouvé de mieux que de garder une orthographe proche des langues d’origines alors que leurs prononciations sont très différentes, en conséquence de quoi, sans l’ancrage de l’écrit, la prononciation a joyeusement dérivé pour arriver à un résultat improbable avec un nombre de phonèmes impressionnant et surtout quasiment plus de rapport de la prononciation avec l’écriture (voir une caricature amusante utilisée par des anglophones partisans d’une réforme).

    C’est certainement la seule langue à alphabet latin où il faut apprendre la prononciation de chaque mot individuellement pour le prononcer correctement… à supposer encore qu’on arrive vraiment à différencier des phonèmes souvent très proches.

    Et puis je vous conseille d’écouter par exemple des écossais parler normalement (pas comme quand ils s’adressent à un anglais ou un étranger). Ils ont pas une prononciation carrément différente des anglais. Elle n’est pas forcément plus difficile, mais avoir appris la prononciation anglaise ne sert à rien pour la comprendre.

    Heureusement que d’après certains, c’est une langue simple…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # L'anglais c'est… une bonne blague

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    Par exemple, en français on dit chasse et chasseur, dent et dentiste

    L’anglais fait mieux avec « tooth » et « dentist ». Et il y a pas mal d’autres cas où un mot a été importé, souvent du latin, parce que la racine saxonne ne faisait pas assez classe.

    Dans le même style, un animal a tendance à changer de nom quand il arrive dans ton assiette.
    Par exemple, le « veau », « calf » devient « veal » dans l’assiette, le « mouton », « sheep », devient « mutton » (remarquez la proximité du français, ça pourra vous donner des indices dans un restaurant…).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Question linguistique

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.

    Tu devrais relire attentivement ta phrase.
    À mon avis, Bruno exprime juste de façon humoristique qu’elle pourrait être plus claire ; je pense que tu as oublié le mot « pas ».

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ? C’est pourtant évident !

    Posté par  . En réponse au journal Bookmark - Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ?. Évalué à 2.

    Même avec un moteur, sans courant une perceuse part en vrille, mais pas une bonne chignole !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ? C’est pourtant évident !

    Posté par  . En réponse au journal Bookmark - Pourquoi GNU/Linux ne perce pas ?. Évalué à 9.

    Pour percer, c’est plus facile avec un moteur.
    Mais il faut au moins une mèche et il n’en a même pas.

    Forcément, n’importe quelle perceuse premier prix achetée à l’hyper du coin fait mieux.

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