Je pense par contre que le code est souvent écris plus "à la vas vite" et c'est certainement la raison qui fait qu'on a plus confiance en le matériel.
Certainement, en tout cas dans le cas des fabriquants de périphériques.
On peut facilement trouver un matériel qu'on considère comme étant d'une certaine qualité. Pour un pilote propriétaire, il faut bien prendre celui fourni par le constructeur, et si l'on se pose avant la question de choisir un matériel fourni avec un pilote propriétaire de qualité, là, on ne trouve pas grand chose...
Peut-être aussi est-ce qu'on se dit qu'un problème matériel se manifeste généralement assez vite et que si cela a fonctionné correctement pendant un certain temps, c'est que ça doit être bon.
À part cela, on peut aussi, notamment sur un serveur, utiliser du RAID si l'on n'a pas confiance dans les disques, utiliser de la mémoire ECC... Du côté des pilotes, je n'en vois pas trop qui comprennent un système pour rattrapper leur éventuelle défaillance.
Si la fiabilité est la préoccupation numéro un, il existe des unices propriétaires qui font très bien leur travail.
Si l'on ne considère que la fiabilité technique, en effet. En particulier, sur les Unix propriétaires, les pilotes ne sont généralement pas écrit par le fabriquant des périphériques, mais par le vendeur du système. Du coup, il y a moins de pilotes, peut-être moins performants, mais plus fiables.
Cependant, si l'on considère dans la fiabilité l'assurance de ne pas avoir de backdoor dans le système, on n'est pas très avancé avec un Unix entièrement propriétaire...
D'ailleurs, la différence importante, entre le matériel et le logiciel, se situe justement dans ce domaine. Si l'on se pose les questions, pour être caricatural, "Est-ce que ma carte réseau ne laisserait pas des fois la NSA accéder à ma machine comme elle veut ?" et "Est-ce que le pilote propriétaire de ma carte réseau ne laisserait pas des fois la NSA accéder à ma machine comme elle veut ?", il est plus difficile pour le firmware qui tourne sur le chip intégré à la carte d'aller prendre le contrôle du noyau que pour le pilote qui est déjà exécuté sur le CPU en mode privilégié...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
En quoi cette couche de logiciel est-elle intrinsèquement différente ?
Elle ne fonctionne pas sur le périphérique, comme un firmware, mais sur le processeur central, en mode noyau.
Ça lui ouvre nettement plus de possibilités pour planter le système ou contenir du code malicieux sans qu'on le sache...
Même en espérant que nVidia n'est pas un autre Sony, comme tout fabriquant de carte 3D, ils programment leurs drivers pour la performance (pour impressionner plus que le concurrent), en dépit de toute autre considération. Confronté à ce problème Microsoft a mis en place il y a plusieurs années un programme de certification des drivers pour obliger les fabriquants de matériel à faire des drivers potables qui ne plantent pas (plus ;-) ) Windows; sous Linux, ils peuvent à nouveau "se lâcher" et je suis convaincu qu'ils le font.
Exemple : j'ai installé une fois (!) un driver nVidia propriétaire (pas sur ma machine et encore moins sur un serveur, et c'était ça, le driver VESA, ou la mise-à-jour d'XFree, voire de la distrib), ça marchait super bien... jusqu'à ce que l'APM ou l'ACPI se déclenche. Là, freeze complet du système. Efficace.
Avoir une architecture à micronoyau où les pilotes tourneraient en mode non privilégié limiterait déjà beaucoup le risque, en échange d'une certaine perte de performances.
Andrew Tannenbaum considère que le jeu en vaut la chandelle (c'est le genre de trucs qu'il reproche à l'architecture du noyau de Linux), et je serais assez d'accord avec lui si un jour on ne peut éviter d'utiliser ces saletés de drivers binaires.
Cela dit, les considérations sont différentes suivant qu'on utilise sa machine uniquement comme une console de jeux en plus cher, pour stocker ses informations bancaires, ou comme serveur pour le boulot. Mais comprend qu'il y en a qui ont besoin d'un Linux fiable.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
vu que sans les warnings (-w) Perl ne va pas se formaliser de détails comme imprimer une variable indéfinie puisqu'initialisée avec un élément de tableau inexistant.
(Inutile de dire par contre, que si l'on fait des programmes conséquents sans les warnings, on peut chercher les bugs longtemps...)
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
je voulais éviter de mettre en branle un monstre comme Perl
Pour la machine, c'est effectivement plus lourd (mais si tu n'as pas un 486 avec 8 Mo de mémoire ou un matériel embarqué, ça ne devrait pas être bloquant), mais pour toi, pas nécessairement : perl -p0777e 's/toto\ntiti/tata/g' fichier
Voire éventuellement plus intéressant, sauf si tu es sûr que toto et titi sont tout le temps séparés par une fin de ligne : perl -p0777e 's/toto\s+titi/tata/gs' fichier
Ainsi,
tyty toto titi tete
tete tutu toto
tititoto titi tyty
devient :
tyty tata tete
tete tutu tatatata tyty
Tiré de man perlrun :
-p indique à Perl de considérer votre programme comme entouré par [une] boucle, qui le fait itérer sur les noms de fichiers passés en arguments, un peu à la manière de sed.
-0[digits] indique le séparateur d'enregistrement en entrée ($/) en notation octale. [...] La valeur 0777, indique à Perl d'avaler les fichiers en entier car il n'y a pas de caractère avec cette valeur octale.
Tiré de man perlop :
s/MOTIF/REMPLACEMENT/egimosx
s Traitement de la chaîne comme étant une seule ligne.
(ainsi \s peut correspondre à \n).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
J'ai souvent fait des remarques de ce genre... et je me suis souvent fait moinser dessus. Il faut dire que je les ai faites en commentaire sur des annonces de nouveaux pilotes binaires ATI/nVidia et que ça gâchait peut-être la fête du nouveau pilote (buggé) de la mort pour la dernière carte 3D qui coûte le prix d'une console complète.
Maintenant, quelles sont les possibilités pour se sortir de cette situation ?
Si les développeurs du noyau refusaient totalement les pilotes binaires à partir de demain, ça pourrait limiter plus la diffusion de Linux que celles des matériels coupables...
Peut-être pourraient-ils déjà afficher au démarrage un message du genre "Attention, en raison de la présence d'un pilote propriétaire fermé (closed source) pour tel matériel dans votre noyau, l'intégrité de votre système ne peut être garantie" ?
Il faudrait peut-être utiliser le terme "non-certifié". Si ça pouvait déjà garantir que les constructeurs ne vendent pas comme "certifiées Linux" des machines contenant du matériel ne fonctionnant qu'avec des pilotes propriétaires, ce serait déjà un premier pas.
Une page sur kernel.org ou directement dans la doc du noyau avec la liste des matériel supportés par le kernel officiel pourrait fournir une véritable référence pour le choix de matériel (ce qui existe actuellement manque un peu de visibilité). En demandant aux constructeurs qui fournissent leurs spécs de fournir une table de conversion entre le type technique de leur matériel (vu par les pilotes) et les dénominations commerciales de ses variantes compatibles, ça pourrait être faisable.
En attendant, au niveau de LinuxFr, pourquoi ne pas déjà arrêter de passer les annonces de pilotes propriétaires, en tout cas en première page ?
Et le "nerf de la guerre", c'est qu'au niveau de chaque utilisateur, il est important d'acheter préférentiellement du matériel dont les spécifications sont disponibles plutôt que du matériel supporté uniquement par des pilotes binaires.
Nous votons avec notre argent : si nous achetons sans réticence du matériel supporté uniquement par des pilotes binaires, uniquement sur les plateformes les plus classiques et sans garantie que le support continuera une fois que le modèle ne sera plus produit, c'est un signe clair pour les constructeurs qu'ils n'ont pas à faire d'effort pour faire mieux. C'est comme cela qu'ATI a interprété le succès de nVidia y compris sur Linux...
Et les petits ruisseaux formant les grandes rivières, il faut prendre conscience que vous êtes responsable du futur (ça ne vaut pas que pour Linux, d'ailleurs).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Mais faut pas perdre confiance dans le systéme parlementaire, et éviter de dire tout de suite que les députés ne peuvent pas résister aux majors.
Tu as sûrement raison. La preuve, c'est que c'est bien ce que semble craindre le gouvernement : pourquoi le faire voter en urgence de nuit juste avant Noël, si ce n'est pour avoir le moins possible de députés, hormis ceux aux ordres, et leur laisser le moins possible de temps pour réfléchir ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Ben si c'est vrai , je vais sortir avec mon sabre, buter deux ou trois centaines de personnes dans le métro , et on m'écoutera ?
En tout cas, on parlera beaucoup de toi !
Par contre, je ne suis pas sûr de ton choix de symbole, à moins que le message que tu veuilles faire passer soit juste "les transports en commun, c'est vachement dangereux : il y a des fous meurtriers avec des sabres". ;-)
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
il ne faut pas les appeler nos dirigeants [...] ce sont les élus du peuple
Je ne considère pas ces deux mots comme correspondant deux façon de voir les mêmes personnes, mais comme désignant des groupes de personnes en partie différents.
Par exemple les parlementaires sont des élus et les parlements (français et européens) sont les structures les plus démocratiques, mais ce sont ceux qui ont le moins de pouvoir (entre le parlement européen dont le vote ne compte que s'il va dans le "bon" sens, et le parlement français dont le rôle est de plus en plus contourné par l'article 49.3 ou par des votes en urgences à des moments délirants où seuls les fidèles lieutenants du gouvernement seront présents...).
Notre président est choisi un jour entre les deux candidats qui ont gagné la tombola du premier tour (chercher à "Condorcet" pour la description d'un système d'élection décent) et ne rend plus aucun compte à personne pendant 5 ans.
Les ministres sont désignés par lui.
Le conseil des ministres européen est donc constitué de gens désignés (et qui rejettent toujours les décisions contraire à l'intérêt général prises en conseil des ministres sur les autres membres), et de même pour la commission, si ce n'est que c'est encore moins transparent.
En résumé, plus la représentativité et la responsabilité envers la population diminuent, plus le pouvoir augmente.
Et là, c'est juste structurel, on n'a pas encore considéré les "amis" dont nos dirigeants politiques servent les intérêts ni les grands médias aux ordres des premiers ou des seconds pour conditionner la population selon leurs intérêts, afin qu'elle accepte son sort et qu'elle vote bien.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Un point intéressant de ce prix est la rédaction des questions qui étaient posées.
C'était quelque chose comme "Quel est selon vous l'européen qui a eu le plus d'influence cette année ?" (*).
C'est-à-dire que European Voice considère bien moins l'UE comme une démocratie que comme un terrain de joute entre lobbyistes...
Je crains qu'ils n'aient pas tord du tout, mais, pour ma part, j'en suis certainement bien moins satisfait qu'eux.
(*) Dommage pour la précision : j'avais noté ça avant, mais il n'était plus possible de poster de commentaire sur l'ancien article (un peu énervant l'article remonté en première page, mais sans possibilité d'ajouter des commentaires parce qu'il est trop vieux...); maintenant qu'il y en a un nouveau, ce sont les questions ne sont plus disponibles...).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
ou à celle de Jérôme (c'est-à-dire en affichant dans l'ordre décroissant des fréquences et avec une tabulation comme séparateur), mais en gardant l'ordre alphabétique pour les extensions ayant une même fréquence :
Juste une précision : l'intérêt est de supporter une balise en milieu de ligne, voire plusieurs sur une ligne.
Si tes balises sont toujours toutes seules sur une ligne, la version de bigben99 suffit.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Je suppose que tu voulais dire '</tartanpion>', mais que c'est parti en postant, non ?
Je te suggérerais une solution avec Perl : perl -0777 -pe 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg' fichier
voire, si tu veux supprimer les éventuelles lignes vides qui pourraient rester après avoir retiré tes balises : perl -0777 -pe 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg; s!\n\s*\n!\n!g' fichier
Même si ton problème ressemble à du boulot typique AWK, Perl a quelques petits trucs qui simplifient l'opération :
- -0777 fixe la fin de ligne au caractère de code octal 777, inexistant, donc permet de tout traiter comme une seule ligne; ainsi une seule expression régulière peut attrapper ta balise d'ouverture et celle de fermeture, même si elles sont sur plusieurs lignes (avec l'option s de la subsittution);
- *?, comme *, correspond à 0 à n fois le caractère précedent, sauf qu'il prend en priorité la chaîne la plus petite et non pas la plus grande (sinon, l'expression globale zapperait de ta première balise ouvrante à la dernière fermante);
- avec la substitution s/// comme avec les autres opérations utilisant les expressions régulières, on peut utiliser d'autres caractères que / comme séparation, ça peut rendre l'écriture plus agréable si la chaîne qu'on recherche ou celle de remplacement contient des /.
- l'option -i peut te permettre de modifier le fichier directement en place : perl -0777 -pi -e 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg' fichier
éventuellement en sauvegardant l'ancienne version : perl -0777 -pi.bak -e 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg' fichier
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
c'est marrant moi pour redémarrer lighttpd par exemple, sur mon FreeBSD je ne fait pas un kill pour le relancer, mais /usr/local/etc/rc.d/lighttpd restart donc je ne vois pas le problème... pour ssh : /etc/rc.d/ssh restart
Ah ?
Je n'avais pas vu ça, mais la dernière fois que j'ai installé un serveur sous FreeBSD, c'était il y a peut-être bien 6 ans, alors est-ce que cela y était ???
Perso j'adore le system d'init de FreeBSD, simple efficace, propre
Pour le point que tu m'expliques, c'est semblable à l'init SysV.
Pour le reste, à l'époque, il y avait un gros script d'init qui lançait tout et un ou deux script qui contenaient les paramètres du système sous forme de variables, mais cela a peut-être évolué aussi...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Alors j'aimerais bien savoir si tu considère que les médias sont plus impliqué que josé bové .
Dans quoi ?
Dans ce qu'a fait José Bové lui-même, non, évidemment.
Cela dit, rélféchissons un peu. Pourquoi José Bové a-t-il cassé un Mac Donald en construction ?
Juste parce qu'il aime casser du Mac Donald ?
Non, tout simplement parce qu'il savait que cela lui assererait une large couverture médiatique.
Il pourrait pondre un super-texte, très pertinent, sur les méfaits de la mal-bouffe ou de la globalisation néo-libérale et au mieux arriver à le faire publier au fin fond d'un journal obscur.
Mais dans le monde actuel, pour avoir de l'audience, le mieux, c'est de faire le plus de dégâts possible, sur quelque chose d'aussi symbolique que possible (sinon, tu peux aller tuer des crève la faim au fin fond d'un pays africain que personne ne sait situer sur une carte, ce n'est pas sûr qu'on parle de toi avant que tu n'en aies tué une proportion très significative, il y a des massacres dont on a à peine entendu parler, et seulement après coup).
À partir de là, pourquoi des indépendentistes bretons ont-ils fait exploser un MacDo ?
Pour faire parler d'eux, donc en suivant les principes médiatiques :
- d'une part en faisant des dégâts (à la bombe, parce que ça fait bien peur et que c'est leur truc);
- d'autre part, et parce qu'ils ont manqué d'imagination pour trouver un symbole auquel s'attaquer, en choisissant quelque chose qui était déjà dans l'actualité.
Sinon, d'autres terroristes ont trouvé une idée originale et beaucoup plus efficace pour faire parler d'eux, tu dois être au courant, c'était en septembre 2001...
Une parfaite réussite médiatique : on n'est pas près d'oublier !
Sur le plan politique, il faut voir l'objectif visé... Cela dit, si l'on considère que ces gens-là sont contre la liberté et qu'à la suite de cet évènement, nos gouvernements ont fait passer des lois restreignant nos libertés, on peut voir ça comme une réussite aussi. Il faut voir aussi que la réaction des USA contre des pays de leur région leur assure un meilleur recrutement parmi la population.
ps : entre déposer des choux sur une voie publique , et démonter une propriété privée il y a une large difference .
Tu penses que ça ne coûte rien d'enlever plusieurs tonnes de choux ?
Et quand c'est du lisier ? (Ben oui, les éleveurs de porcs aussi ont quelquefois des difficultés...)
Et quand il y a des dégâts de faits dans la préfecture (c'est arrivé aussi) ?
Tout ça, c'est juste une question de degré...
Sur la question de la propriété privée ou publique, voyons voir...
Envisageons, à un même niveau de dégâts, d'un côté la destruction d'un bien public payé avec nos impôts et qui sera réparé avec nos impôts aussi, et de l'autre de la propriété d'une grosse société étrangère hégémonique. Je n'ai pas la même analyse que toi sur celui qui m'ennuie le plus...
Cela dit, la base du problème est que c'est le genre de trucs qu'il faut faire pour se faire entendre. Par exemple, si les agriculteurs font une manif bien dure, ils obtiennent un peu du gouvernement. Sinon, ils peuvent faire faillite et crever la gueule ouverte, ils n'auront rien.
Dans la société où nous vivons, pour se faire entendre, il faut être violent, et pour faire respecter son intérêt, il faut avoir un rapport de force favorable.
Quand on arrêtera de prendre cette pantalonade pour une démocratie, on pourra plus facilement faire des efforts pour tendre vers la démocratie...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
bon le seul point positif que je vois c'est que leur init est pas pouri
C'est marrant, pour moi, le plus gros point noir, c'est justement leur système d'init : quand tu as modifié la configuration d'un service, c'est quand même bien agréable de pouvoir le redémarrer juste avec /etc/init.d/toto restart, voire juste de lui faire prendre en compte sa nouvelle config avec /etc/init.d/toto reload plutôt que de devoir killer le démon et le relancer avec la commande spécifique avec tous les bons paramètres...
Après, je trouve même au contraire que l'init SysV que l'on trouve sur la plupart des distributions Linux, avec juste un numéro d'ordre de démarrage (et d'arrêt), est un peu limitée et qu'il vaudrait mieux un système de dépendances, éditable suivant la configuration (par exemple si tu utilises LDAP pour l'authentification, mieux vaut qu'il soit démarré avant le prompt de login, le serveur SSH, le serveur POP/IMAP, etc., alors que si tu t'en sers pour stocker un annuaire téléphonique, tu n'a aucune urgence à le démarrer...).
Cela dit, la SUSE a justement un système avec gestions de dépendances (bricolé par dessus l'init SysV normale; c'est-à-dire qu'il permet de recalculer les numéros d'ordre) et j'ai entendu dire que Gentoo ou le Hurd avaient des systèmes plus évolués...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
my $nb = shift @ARGV or die "Utilisation : $0 <nombre de lignes>\n";
# On ouvre un pipe depuis la commande top -b en entrée open TOP, "top -b|" or die "Impossible de lancer la commande top -b\n"; # Deux affichages consécutifs de top -b sont séparées par deux lignes vides
# Donc en définissant le séparateur d'enregistrements ainsi : $/ = "\n\n\n"; # on obtiendra une sortie complète à chaque accès au file handle. while (<TOP>) { # À ce stade-là, on sépare l'enregistrement courant en lignes my @ligne = split /\n/; # et on affiche les $nb premières lignes (ou une ligne vide pour les lignes
# éventuellement non définies) en remettant une fin de ligne. print map({($_ || '')."\n"} @ligne[0 .. $nb - 1]);
}
close TOP;
Ou en uniligne : top -b | perl -ne 'BEGIN { $/="\n\n\n" } print map({($_ || "")."\n"} (split /\n/)[0..39])' | xrootconsole
où il faut remplacer 39 par le nombre de lignes - 1.
Toujours pas tenté par Perl ?
Cela dit, on doit pouvoir faire à peu près aussi court en Python ou en Ruby...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Note : je ne prends pas l'exemple des agriculteurs parce que j'ai quoique ce soit contre eux, juste parce que leurs manifestations sont plus médiatisées que d'autres. Quelques tonnes de choux ou autres déchargées devant une préfectures, ça fait manifestement de meilleures images à montrer que des manifestations plus calmes.
Le démontage d'un MacDo, peut-être encore plus et le faire exploser avec une victime en prime, alors ça ça tient le journal plusieurs jours ou semaines de suite.
Moralité, pour faire parler de soi par les médias, l'action la plus violente est la plus efficace. Et ça, c'est de la responsabilité indirecte de nos médias, bien plus que de n'importe qui d'autre, hormis ceux qui commettent ces faits.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Donc si les gens vois qu'en détruisant un mac do ils sont surmediatisés
Bon, les poseurs de bombe suivent les modes.
S'ils avaient eu l'idée de faire sauter un truc à un moment où des agriculteurs manifestaient devant les préfectures, ils auraient fait sauter une préfecture et s'ils avaient l'idée de faire sauter un truc tout de suite, ce serait peut-être une mosquée (et il n'y aurait peut-être pas eu de mort, tout comme il aurait pu y avoir d'autres personnes de touchées).
Est-ce que les agriculteurs ou Sarkozy en seraient responsables pour autant ?
et pas inquiétés
Mais bien sûr, ils ont sûrement pensé qu'ils ne seraient pas inquiétés en détruisant un MacDo à la bombe. C'est certainement pour ça qu'ils ne se sont pas cachés...
Sérieusement, s'ils ont pensé qu'il suffisait de se cacher pour ne pas avoir de problème, là c'est clairement de l'exemple corse qu'ils se sont inspirés.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Les majors et nos dirigeants sous-estiment gravement le risque que courent les oeuvres propriétaires.
En effet des appareils actuellement en possession d'une grande partie de la population permettent de contourner les dispositifs de protection actuels et des matériels prévus pour une vente massive permettront de contourner les furturs formats protégés aussi.
Ces matériels ont pour caractéristique, pour prendre l'exemple de la musique, de transformer un enregistrement en son parfaitement intelligible par n'importe qui, voire même enregistrable en utilisant un dispositif simpliste tel qu'un micro.
Dans la mesure où il ne semble pas réalisable de retirer de la circulation toute chaîne hi-fi ou toute radio, la seule solution est donc de limiter la diffusion des oeuvres propriétaires à des formats qu'aucun appareil ne pourra rendre intelligibles.
Pour se prémunir totalement des risques liés au pirates, on pourra même ne diffuser que des supports qui ne contiennent pas les oeuvres protégées et parfaire encore la protection en détruisant les originaux, pour éviter aussi tout risque de fuite.
Ainsi, enfin, ces oeuvres ne seront plus à la merci d'aucun dispositif de copie, ni présent, ni futur.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
C'est sur les bonnes idées et l'exemple donné par ce monsieur qu'une employée McDo a trouvé la mort
José Bové est responsable des nationalistes bretons, bah voyons !
Pourquoi pas aussi du préfet tué par des nationalistes corses !
Fais gaffe quand même, si demain quelqu'un assassine José Bové, tu seras responsable, parce que tu as rendue publique la mauvaise opinion que tu as de lui (même raisonnement débile).
quand même (étonnant que cela ne soit même pas évoqué sur Wikipédia).
Peut-être bien parce que ses contributeurs n'écrivent pas n'importe quoi...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Ça existe des sites qui vendent de la musique commerciale en OGG ou MP3 et pas sous des formats à la con avec des super-protections pour qu'on ne puisse même pas écouter ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Ça existe des sites qui vendent de la musique commerciale en OGG ou MP3 et pas sous des formats à la con avec des super-protections pour qu'on ne puisse même pas écouter ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Ainsi, vous ne copiez qu'une seule fois les fichiers.
Alors là, j'ai un gros doute... find parcoure toute l'arborescence et cp -r fait des copies récursives...
Allez hop, un petit test, en ajoutant un echo dans le -exec pour juste voir les commandes qui seraient effectuées : find testdir -path testdir/B -prune -o -exec echo cp -r {} testdest/{} \;
cp -r testdir testdest/testdir
cp -r testdir/C testdest/testdir/C
cp -r testdir/C/a testdest/testdir/C/a
cp -r testdir/A testdest/testdir/A
cp -r testdir/A/b testdest/testdir/A/b
cp -r testdir/A/a testdest/testdir/A/a
cp -r testdir/A/A testdest/testdir/A/A
cp -r testdir/A/A/a testdest/testdir/A/A/a
cp -r (récursif) testdir testdest/testdir copie tout le répertoite testdir, puis cp -r testdir/C testdest/testdir/C copie à nouveau le répertoire testdir/C...
Plutôt mortel sur un gros répertoire avec unr arborescence profonde !
Qui plus est, cp -r testdir testdest/testdir va avoir copié le répertoire testdir/B dans la foulée...
La suppression du -r poserait des problèmes avec les répertoires (cp ne copierait pas les répertoires et la tentative de copie dans un répertoire inexistant causerait une erreur).
L'utisation des options -mindepth et -maxdepth permettrait de s'en sortir, pourvu que le sous-répertoire à ne pas copier soit à la base : $ find testdir -mindepth 1 -maxdepth 1 -path testdir/B -prune -o -exec echo cp -a {} testdest/{} \;
cp -a testdir/C testdest/testdir/C
cp -a testdir/A testdest/testdir/A
Et encore faudrait-il avoir créé le répertoire testdest/testdir avant.
Il est egalement possible d'utiliser "tar" qui possede une option d'exclusion (merci daemoOon<) mais qui oblige globalement à copier 2 fois "DIR-SOUSDIR" ce qui peut être long en fonction des données.
C'est plutôt le reste qu'on copierait deux fois, mais on peut s'en sortir en passant par les sortie et entrée standard : $ tar cpf - --exclude B testdir | tar xpvf - -C testdest
testdir/
testdir/C/
testdir/C/a
testdir/A/
testdir/A/b
testdir/A/a
testdir/A/A/
testdir/A/A/a
Qui plus est, dans ce cas, on peut tout-à-fait exclure un répertoire situé plus profondément dans l'arborescence : $ tar cpf - --exclude A/A testdir | tar xpvf - -C testdest
testdir/
testdir/C/
testdir/C/a
testdir/B/
testdir/B/a
testdir/A/
testdir/A/b
testdir/A/a
tar est ton ami. | aussi.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Le risque n'est pas le même
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Pilotes binaires dans Linux: quel est le problème ?. Évalué à 5.
Certainement, en tout cas dans le cas des fabriquants de périphériques.
On peut facilement trouver un matériel qu'on considère comme étant d'une certaine qualité. Pour un pilote propriétaire, il faut bien prendre celui fourni par le constructeur, et si l'on se pose avant la question de choisir un matériel fourni avec un pilote propriétaire de qualité, là, on ne trouve pas grand chose...
Peut-être aussi est-ce qu'on se dit qu'un problème matériel se manifeste généralement assez vite et que si cela a fonctionné correctement pendant un certain temps, c'est que ça doit être bon.
À part cela, on peut aussi, notamment sur un serveur, utiliser du RAID si l'on n'a pas confiance dans les disques, utiliser de la mémoire ECC... Du côté des pilotes, je n'en vois pas trop qui comprennent un système pour rattrapper leur éventuelle défaillance.
Si l'on ne considère que la fiabilité technique, en effet. En particulier, sur les Unix propriétaires, les pilotes ne sont généralement pas écrit par le fabriquant des périphériques, mais par le vendeur du système. Du coup, il y a moins de pilotes, peut-être moins performants, mais plus fiables.
Cependant, si l'on considère dans la fiabilité l'assurance de ne pas avoir de backdoor dans le système, on n'est pas très avancé avec un Unix entièrement propriétaire...
D'ailleurs, la différence importante, entre le matériel et le logiciel, se situe justement dans ce domaine. Si l'on se pose les questions, pour être caricatural, "Est-ce que ma carte réseau ne laisserait pas des fois la NSA accéder à ma machine comme elle veut ?" et "Est-ce que le pilote propriétaire de ma carte réseau ne laisserait pas des fois la NSA accéder à ma machine comme elle veut ?", il est plus difficile pour le firmware qui tourne sur le chip intégré à la carte d'aller prendre le contrôle du noyau que pour le pilote qui est déjà exécuté sur le CPU en mode privilégié...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Le risque n'est pas le même
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Pilotes binaires dans Linux: quel est le problème ?. Évalué à 6.
Elle ne fonctionne pas sur le périphérique, comme un firmware, mais sur le processeur central, en mode noyau.
Ça lui ouvre nettement plus de possibilités pour planter le système ou contenir du code malicieux sans qu'on le sache...
Même en espérant que nVidia n'est pas un autre Sony, comme tout fabriquant de carte 3D, ils programment leurs drivers pour la performance (pour impressionner plus que le concurrent), en dépit de toute autre considération. Confronté à ce problème Microsoft a mis en place il y a plusieurs années un programme de certification des drivers pour obliger les fabriquants de matériel à faire des drivers potables qui ne plantent pas (plus ;-) ) Windows; sous Linux, ils peuvent à nouveau "se lâcher" et je suis convaincu qu'ils le font.
Exemple : j'ai installé une fois (!) un driver nVidia propriétaire (pas sur ma machine et encore moins sur un serveur, et c'était ça, le driver VESA, ou la mise-à-jour d'XFree, voire de la distrib), ça marchait super bien... jusqu'à ce que l'APM ou l'ACPI se déclenche. Là, freeze complet du système. Efficace.
Avoir une architecture à micronoyau où les pilotes tourneraient en mode non privilégié limiterait déjà beaucoup le risque, en échange d'une certaine perte de performances.
Andrew Tannenbaum considère que le jeu en vaut la chandelle (c'est le genre de trucs qu'il reproche à l'architecture du noyau de Linux), et je serais assez d'accord avec lui si un jour on ne peut éviter d'utiliser ces saletés de drivers binaires.
Cela dit, les considérations sont différentes suivant qu'on utilise sa machine uniquement comme une console de jeux en plus cher, pour stocker ses informations bancaires, ou comme serveur pour le boulot. Mais comprend qu'il y en a qui ont besoin d'un Linux fiable.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Uniligne simplifié
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [X-Window] top + xrootconsole. Évalué à 2.
top -b | perl -ne 'BEGIN { $/="\n\n\n" } print map "$_\n", (split /\n/)[0..39]' | xrootconsole
vu que sans les warnings (-w) Perl ne va pas se formaliser de détails comme imprimer une variable indéfinie puisqu'initialisée avec un élément de tableau inexistant.
(Inutile de dire par contre, que si l'on fait des programmes conséquents sans les warnings, on peut chercher les bugs longtemps...)
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Script façon sed en Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message Motif multi-lignes avec 'sed'. Évalué à 3.
#!/usr/bin/perl -p0777
s/toto\ntiti/tata/gs;
s/...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message Motif multi-lignes avec 'sed'. Évalué à 4.
Pour la machine, c'est effectivement plus lourd (mais si tu n'as pas un 486 avec 8 Mo de mémoire ou un matériel embarqué, ça ne devrait pas être bloquant), mais pour toi, pas nécessairement :
perl -p0777e 's/toto\ntiti/tata/g' fichier
Voire éventuellement plus intéressant, sauf si tu es sûr que toto et titi sont tout le temps séparés par une fin de ligne :
perl -p0777e 's/toto\s+titi/tata/gs' fichier
Ainsi,
tyty toto titi tete
tete tutu toto
tititoto titi tyty
devient :
tyty tata tete
tete tutu tatatata tyty
Tiré de man perlrun :
-p indique à Perl de considérer votre programme comme entouré par [une] boucle, qui le fait itérer sur les noms de fichiers passés en arguments, un peu à la manière de sed.
-0[digits] indique le séparateur d'enregistrement en entrée ($/) en notation octale. [...] La valeur 0777, indique à Perl d'avaler les fichiers en entier car il n'y a pas de caractère avec cette valeur octale.
Tiré de man perlop :
s/MOTIF/REMPLACEMENT/egimosx
s Traitement de la chaîne comme étant une seule ligne.
(ainsi \s peut correspondre à \n).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Oui, mais que faire ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Pilotes binaires dans Linux: quel est le problème ?. Évalué à 10.
J'ai souvent fait des remarques de ce genre... et je me suis souvent fait moinser dessus. Il faut dire que je les ai faites en commentaire sur des annonces de nouveaux pilotes binaires ATI/nVidia et que ça gâchait peut-être la fête du nouveau pilote (buggé) de la mort pour la dernière carte 3D qui coûte le prix d'une console complète.
Maintenant, quelles sont les possibilités pour se sortir de cette situation ?
Si les développeurs du noyau refusaient totalement les pilotes binaires à partir de demain, ça pourrait limiter plus la diffusion de Linux que celles des matériels coupables...
Peut-être pourraient-ils déjà afficher au démarrage un message du genre "Attention, en raison de la présence d'un pilote propriétaire fermé (closed source) pour tel matériel dans votre noyau, l'intégrité de votre système ne peut être garantie" ?
Il faudrait peut-être utiliser le terme "non-certifié". Si ça pouvait déjà garantir que les constructeurs ne vendent pas comme "certifiées Linux" des machines contenant du matériel ne fonctionnant qu'avec des pilotes propriétaires, ce serait déjà un premier pas.
Une page sur kernel.org ou directement dans la doc du noyau avec la liste des matériel supportés par le kernel officiel pourrait fournir une véritable référence pour le choix de matériel (ce qui existe actuellement manque un peu de visibilité). En demandant aux constructeurs qui fournissent leurs spécs de fournir une table de conversion entre le type technique de leur matériel (vu par les pilotes) et les dénominations commerciales de ses variantes compatibles, ça pourrait être faisable.
En attendant, au niveau de LinuxFr, pourquoi ne pas déjà arrêter de passer les annonces de pilotes propriétaires, en tout cas en première page ?
Et le "nerf de la guerre", c'est qu'au niveau de chaque utilisateur, il est important d'acheter préférentiellement du matériel dont les spécifications sont disponibles plutôt que du matériel supporté uniquement par des pilotes binaires.
Nous votons avec notre argent : si nous achetons sans réticence du matériel supporté uniquement par des pilotes binaires, uniquement sur les plateformes les plus classiques et sans garantie que le support continuera une fois que le modèle ne sera plus produit, c'est un signe clair pour les constructeurs qu'ils n'ont pas à faire d'effort pour faire mieux. C'est comme cela qu'ATI a interprété le succès de nVidia y compris sur Linux...
Et les petits ruisseaux formant les grandes rivières, il faut prendre conscience que vous êtes responsable du futur (ça ne vaut pas que pour Linux, d'ailleurs).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Députés gênants
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Pétition EUCD.info « Non au projet de loi DADVSI ! ». Évalué à 9.
Tu as sûrement raison. La preuve, c'est que c'est bien ce que semble craindre le gouvernement : pourquoi le faire voter en urgence de nuit juste avant Noël, si ce n'est pour avoir le moins possible de députés, hormis ceux aux ordres, et leur laisser le moins possible de temps pour réfléchir ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Médiatisation
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel. Évalué à 2.
En tout cas, on parlera beaucoup de toi !
Par contre, je ne suis pas sûr de ton choix de symbole, à moins que le message que tu veuilles faire passer soit juste "les transports en commun, c'est vachement dangereux : il y a des fous meurtriers avec des sabres". ;-)
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Élus ou dirigeants
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont.... Évalué à 3.
Je ne considère pas ces deux mots comme correspondant deux façon de voir les mêmes personnes, mais comme désignant des groupes de personnes en partie différents.
Par exemple les parlementaires sont des élus et les parlements (français et européens) sont les structures les plus démocratiques, mais ce sont ceux qui ont le moins de pouvoir (entre le parlement européen dont le vote ne compte que s'il va dans le "bon" sens, et le parlement français dont le rôle est de plus en plus contourné par l'article 49.3 ou par des votes en urgences à des moments délirants où seuls les fidèles lieutenants du gouvernement seront présents...).
Notre président est choisi un jour entre les deux candidats qui ont gagné la tombola du premier tour (chercher à "Condorcet" pour la description d'un système d'élection décent) et ne rend plus aucun compte à personne pendant 5 ans.
Les ministres sont désignés par lui.
Le conseil des ministres européen est donc constitué de gens désignés (et qui rejettent toujours les décisions contraire à l'intérêt général prises en conseil des ministres sur les autres membres), et de même pour la commission, si ce n'est que c'est encore moins transparent.
En résumé, plus la représentativité et la responsabilité envers la population diminuent, plus le pouvoir augmente.
Et là, c'est juste structurel, on n'a pas encore considéré les "amis" dont nos dirigeants politiques servent les intérêts ni les grands médias aux ordres des premiers ou des seconds pour conditionner la population selon leurs intérêts, afin qu'elle accepte son sort et qu'elle vote bien.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# L'Europe en question
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont.... Évalué à 3.
C'était quelque chose comme "Quel est selon vous l'européen qui a eu le plus d'influence cette année ?" (*).
C'est-à-dire que European Voice considère bien moins l'UE comme une démocratie que comme un terrain de joute entre lobbyistes...
Je crains qu'ils n'aient pas tord du tout, mais, pour ma part, j'en suis certainement bien moins satisfait qu'eux.
(*) Dommage pour la précision : j'avais noté ça avant, mais il n'était plus possible de poster de commentaire sur l'ancien article (un peu énervant l'article remonté en première page, mais sans possibilité d'ajouter des commentaires parce qu'il est trop vieux...); maintenant qu'il y en a un nouveau, ce sont les questions ne sont plus disponibles...).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Expression
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont.... Évalué à 6.
Certainement : nos dirigeants feront des efforts pour que nous ayons encore moins d'occasions d'exprimer notre opinion.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Une version avec Perl...
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [Terminal] Compter le nombre de fichiers par extension dans un répertoire. Évalué à 2.
find . -name '*.*' | perl -nle 's/^.*\.//; ++$n{$_}; END { foreach (sort { $n{$a} <=> $n{$b} || $a cmp $b } keys(%n)) { print "$n{$_},$_" } }' > result.txt
ou à celle de Jérôme (c'est-à-dire en affichant dans l'ordre décroissant des fréquences et avec une tabulation comme séparateur), mais en gardant l'ordre alphabétique pour les extensions ayant une même fréquence :
find . -name '*.*' | perl -nle 's/^.*\.//; ++$n{$_}; END { foreach (sort { $n{$b} <=> $n{$a} || $a cmp $b } keys(%n)) { print "$n{$_}\t$_" } }' > result.txt
ou encore une variante transformant en minuscules les extensions qui n'y sont pas :
find . -name '*.*' | perl -nle 's/^.*\.//; ++$n{lc($_)}; END { foreach (sort { $n{$b} <=> $n{$a} || $a cmp $b } keys(%n)) { print "$n{$_}\t$_" } }' > result.txt
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Pourquoi pas avec Perl ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message suppression de plusieurs lignes dans un texte. Évalué à 2.
Si tes balises sont toujours toutes seules sur une ligne, la version de bigben99 suffit.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Pourquoi pas avec Perl ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message suppression de plusieurs lignes dans un texte. Évalué à 0.
Je suppose que tu voulais dire '</tartanpion>', mais que c'est parti en postant, non ?
Je te suggérerais une solution avec Perl :
perl -0777 -pe 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg' fichier
voire, si tu veux supprimer les éventuelles lignes vides qui pourraient rester après avoir retiré tes balises :
perl -0777 -pe 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg; s!\n\s*\n!\n!g' fichier
Même si ton problème ressemble à du boulot typique AWK, Perl a quelques petits trucs qui simplifient l'opération :
- -0777 fixe la fin de ligne au caractère de code octal 777, inexistant, donc permet de tout traiter comme une seule ligne; ainsi une seule expression régulière peut attrapper ta balise d'ouverture et celle de fermeture, même si elles sont sur plusieurs lignes (avec l'option s de la subsittution);
- *?, comme *, correspond à 0 à n fois le caractère précedent, sauf qu'il prend en priorité la chaîne la plus petite et non pas la plus grande (sinon, l'expression globale zapperait de ta première balise ouvrante à la dernière fermante);
- avec la substitution s/// comme avec les autres opérations utilisant les expressions régulières, on peut utiliser d'autres caractères que / comme séparation, ça peut rendre l'écriture plus agréable si la chaîne qu'on recherche ou celle de remplacement contient des /.
- l'option -i peut te permettre de modifier le fichier directement en place :
perl -0777 -pi -e 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg' fichier
éventuellement en sauvegardant l'ancienne version :
perl -0777 -pi.bak -e 's!<tartanpion(\s.*?)?>.*?</tartanpion>!!sg' fichier
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: FreeBSD sur le poste de travail
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de FreeBSD 6.0. Évalué à 1.
Ah ?
Je n'avais pas vu ça, mais la dernière fois que j'ai installé un serveur sous FreeBSD, c'était il y a peut-être bien 6 ans, alors est-ce que cela y était ???
Pour le point que tu m'expliques, c'est semblable à l'init SysV.
Pour le reste, à l'époque, il y avait un gros script d'init qui lançait tout et un ou deux script qui contenaient les paramètres du système sous forme de variables, mais cela a peut-être évolué aussi...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Médiatisation
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel. Évalué à 6.
Dans quoi ?
Dans ce qu'a fait José Bové lui-même, non, évidemment.
Cela dit, rélféchissons un peu. Pourquoi José Bové a-t-il cassé un Mac Donald en construction ?
Juste parce qu'il aime casser du Mac Donald ?
Non, tout simplement parce qu'il savait que cela lui assererait une large couverture médiatique.
Il pourrait pondre un super-texte, très pertinent, sur les méfaits de la mal-bouffe ou de la globalisation néo-libérale et au mieux arriver à le faire publier au fin fond d'un journal obscur.
Mais dans le monde actuel, pour avoir de l'audience, le mieux, c'est de faire le plus de dégâts possible, sur quelque chose d'aussi symbolique que possible (sinon, tu peux aller tuer des crève la faim au fin fond d'un pays africain que personne ne sait situer sur une carte, ce n'est pas sûr qu'on parle de toi avant que tu n'en aies tué une proportion très significative, il y a des massacres dont on a à peine entendu parler, et seulement après coup).
À partir de là, pourquoi des indépendentistes bretons ont-ils fait exploser un MacDo ?
Pour faire parler d'eux, donc en suivant les principes médiatiques :
- d'une part en faisant des dégâts (à la bombe, parce que ça fait bien peur et que c'est leur truc);
- d'autre part, et parce qu'ils ont manqué d'imagination pour trouver un symbole auquel s'attaquer, en choisissant quelque chose qui était déjà dans l'actualité.
Sinon, d'autres terroristes ont trouvé une idée originale et beaucoup plus efficace pour faire parler d'eux, tu dois être au courant, c'était en septembre 2001...
Une parfaite réussite médiatique : on n'est pas près d'oublier !
Sur le plan politique, il faut voir l'objectif visé... Cela dit, si l'on considère que ces gens-là sont contre la liberté et qu'à la suite de cet évènement, nos gouvernements ont fait passer des lois restreignant nos libertés, on peut voir ça comme une réussite aussi. Il faut voir aussi que la réaction des USA contre des pays de leur région leur assure un meilleur recrutement parmi la population.
Tu penses que ça ne coûte rien d'enlever plusieurs tonnes de choux ?
Et quand c'est du lisier ? (Ben oui, les éleveurs de porcs aussi ont quelquefois des difficultés...)
Et quand il y a des dégâts de faits dans la préfecture (c'est arrivé aussi) ?
Tout ça, c'est juste une question de degré...
Sur la question de la propriété privée ou publique, voyons voir...
Envisageons, à un même niveau de dégâts, d'un côté la destruction d'un bien public payé avec nos impôts et qui sera réparé avec nos impôts aussi, et de l'autre de la propriété d'une grosse société étrangère hégémonique. Je n'ai pas la même analyse que toi sur celui qui m'ennuie le plus...
Cela dit, la base du problème est que c'est le genre de trucs qu'il faut faire pour se faire entendre. Par exemple, si les agriculteurs font une manif bien dure, ils obtiennent un peu du gouvernement. Sinon, ils peuvent faire faillite et crever la gueule ouverte, ils n'auront rien.
Dans la société où nous vivons, pour se faire entendre, il faut être violent, et pour faire respecter son intérêt, il faut avoir un rapport de force favorable.
Quand on arrêtera de prendre cette pantalonade pour une démocratie, on pourra plus facilement faire des efforts pour tendre vers la démocratie...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: FreeBSD sur le poste de travail
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de FreeBSD 6.0. Évalué à 1.
C'est marrant, pour moi, le plus gros point noir, c'est justement leur système d'init : quand tu as modifié la configuration d'un service, c'est quand même bien agréable de pouvoir le redémarrer juste avec /etc/init.d/toto restart, voire juste de lui faire prendre en compte sa nouvelle config avec /etc/init.d/toto reload plutôt que de devoir killer le démon et le relancer avec la commande spécifique avec tous les bons paramètres...
Après, je trouve même au contraire que l'init SysV que l'on trouve sur la plupart des distributions Linux, avec juste un numéro d'ordre de démarrage (et d'arrêt), est un peu limitée et qu'il vaudrait mieux un système de dépendances, éditable suivant la configuration (par exemple si tu utilises LDAP pour l'authentification, mieux vaut qu'il soit démarré avant le prompt de login, le serveur SSH, le serveur POP/IMAP, etc., alors que si tu t'en sers pour stocker un annuaire téléphonique, tu n'a aucune urgence à le démarrer...).
Cela dit, la SUSE a justement un système avec gestions de dépendances (bricolé par dessus l'init SysV normale; c'est-à-dire qu'il permet de recalculer les numéros d'ordre) et j'ai entendu dire que Gentoo ou le Hurd avaient des systèmes plus évolués...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Une version Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [X-Window] top + xrootconsole. Évalué à 2.
#!/usr/bin/perl -w
use strict;
my $nb = shift @ARGV or die "Utilisation : $0 <nombre de lignes>\n";
# On ouvre un pipe depuis la commande top -b en entrée
open TOP, "top -b|" or die "Impossible de lancer la commande top -b\n";
# Deux affichages consécutifs de top -b sont séparées par deux lignes vides
# Donc en définissant le séparateur d'enregistrements ainsi :
$/ = "\n\n\n";
# on obtiendra une sortie complète à chaque accès au file handle.
while (<TOP>) {
# À ce stade-là, on sépare l'enregistrement courant en lignes
my @ligne = split /\n/;
# et on affiche les $nb premières lignes (ou une ligne vide pour les lignes
# éventuellement non définies) en remettant une fin de ligne.
print map({($_ || '')."\n"} @ligne[0 .. $nb - 1]);
}
close TOP;
Ou en uniligne :
top -b | perl -ne 'BEGIN { $/="\n\n\n" } print map({($_ || "")."\n"} (split /\n/)[0..39])' | xrootconsole
où il faut remplacer 39 par le nombre de lignes - 1.
Toujours pas tenté par Perl ?
Cela dit, on doit pouvoir faire à peu près aussi court en Python ou en Ruby...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Médiatisation
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel. Évalué à 1.
Le démontage d'un MacDo, peut-être encore plus et le faire exploser avec une victime en prime, alors ça ça tient le journal plusieurs jours ou semaines de suite.
Moralité, pour faire parler de soi par les médias, l'action la plus violente est la plus efficace. Et ça, c'est de la responsabilité indirecte de nos médias, bien plus que de n'importe qui d'autre, hormis ceux qui commettent ces faits.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: N'importe quoi !
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel. Évalué à 0.
Bon, les poseurs de bombe suivent les modes.
S'ils avaient eu l'idée de faire sauter un truc à un moment où des agriculteurs manifestaient devant les préfectures, ils auraient fait sauter une préfecture et s'ils avaient l'idée de faire sauter un truc tout de suite, ce serait peut-être une mosquée (et il n'y aurait peut-être pas eu de mort, tout comme il aurait pu y avoir d'autres personnes de touchées).
Est-ce que les agriculteurs ou Sarkozy en seraient responsables pour autant ?
Mais bien sûr, ils ont sûrement pensé qu'ils ne seraient pas inquiétés en détruisant un MacDo à la bombe. C'est certainement pour ça qu'ils ne se sont pas cachés...
Sérieusement, s'ils ont pensé qu'il suffisait de se cacher pour ne pas avoir de problème, là c'est clairement de l'exemple corse qu'ils se sont inspirés.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Protégeons VRAIMENT les oeuvres
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel. Évalué à 3.
En effet des appareils actuellement en possession d'une grande partie de la population permettent de contourner les dispositifs de protection actuels et des matériels prévus pour une vente massive permettront de contourner les furturs formats protégés aussi.
Ces matériels ont pour caractéristique, pour prendre l'exemple de la musique, de transformer un enregistrement en son parfaitement intelligible par n'importe qui, voire même enregistrable en utilisant un dispositif simpliste tel qu'un micro.
Dans la mesure où il ne semble pas réalisable de retirer de la circulation toute chaîne hi-fi ou toute radio, la seule solution est donc de limiter la diffusion des oeuvres propriétaires à des formats qu'aucun appareil ne pourra rendre intelligibles.
Pour se prémunir totalement des risques liés au pirates, on pourra même ne diffuser que des supports qui ne contiennent pas les oeuvres protégées et parfaire encore la protection en détruisant les originaux, pour éviter aussi tout risque de fuite.
Ainsi, enfin, ces oeuvres ne seront plus à la merci d'aucun dispositif de copie, ni présent, ni futur.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # N'importe quoi !
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Projet de loi DADVSI: EUCD.INFO publie un dossier d'information complet et un appel. Évalué à 4.
José Bové est responsable des nationalistes bretons, bah voyons !
Pourquoi pas aussi du préfet tué par des nationalistes corses !
Fais gaffe quand même, si demain quelqu'un assassine José Bové, tu seras responsable, parce que tu as rendue publique la mauvaise opinion que tu as de lui (même raisonnement débile).
Peut-être bien parce que ses contributeurs n'écrivent pas n'importe quoi...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Ça existe ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au sondage La musique que j'écoute provient principalement. Évalué à 0.
Ça existe des sites qui vendent de la musique commerciale en OGG ou MP3 et pas sous des formats à la con avec des super-protections pour qu'on ne puisse même pas écouter ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Ça existe ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au sondage La musique que j'écoute provient principalement. Évalué à 5.
Ça existe des sites qui vendent de la musique commerciale en OGG ou MP3 et pas sous des formats à la con avec des super-protections pour qu'on ne puisse même pas écouter ?
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Une seule fois ???
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [Terminal] Exclure un sous-dossier d'une copie recursive. Évalué à 1.
Alors là, j'ai un gros doute...
find parcoure toute l'arborescence et cp -r fait des copies récursives...
Allez hop, un petit test, en ajoutant un echo dans le -exec pour juste voir les commandes qui seraient effectuées :
find testdir -path testdir/B -prune -o -exec echo cp -r {} testdest/{} \;
cp -r testdir testdest/testdir
cp -r testdir/C testdest/testdir/C
cp -r testdir/C/a testdest/testdir/C/a
cp -r testdir/A testdest/testdir/A
cp -r testdir/A/b testdest/testdir/A/b
cp -r testdir/A/a testdest/testdir/A/a
cp -r testdir/A/A testdest/testdir/A/A
cp -r testdir/A/A/a testdest/testdir/A/A/a
cp -r (récursif) testdir testdest/testdir copie tout le répertoite testdir, puis cp -r testdir/C testdest/testdir/C copie à nouveau le répertoire testdir/C...
Plutôt mortel sur un gros répertoire avec unr arborescence profonde !
Qui plus est, cp -r testdir testdest/testdir va avoir copié le répertoire testdir/B dans la foulée...
La suppression du -r poserait des problèmes avec les répertoires (cp ne copierait pas les répertoires et la tentative de copie dans un répertoire inexistant causerait une erreur).
L'utisation des options -mindepth et -maxdepth permettrait de s'en sortir, pourvu que le sous-répertoire à ne pas copier soit à la base :
$ find testdir -mindepth 1 -maxdepth 1 -path testdir/B -prune -o -exec echo cp -a {} testdest/{} \;
cp -a testdir/C testdest/testdir/C
cp -a testdir/A testdest/testdir/A
Et encore faudrait-il avoir créé le répertoire testdest/testdir avant.
C'est plutôt le reste qu'on copierait deux fois, mais on peut s'en sortir en passant par les sortie et entrée standard :
$ tar cpf - --exclude B testdir | tar xpvf - -C testdest
testdir/
testdir/C/
testdir/C/a
testdir/A/
testdir/A/b
testdir/A/a
testdir/A/A/
testdir/A/A/a
Qui plus est, dans ce cas, on peut tout-à-fait exclure un répertoire situé plus profondément dans l'arborescence :
$ tar cpf - --exclude A/A testdir | tar xpvf - -C testdest
testdir/
testdir/C/
testdir/C/a
testdir/B/
testdir/B/a
testdir/A/
testdir/A/b
testdir/A/a
tar est ton ami. | aussi.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone