🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12091 commentaires

  • [^] # Re: Et la plus grosse faille est ... AMAZON

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mots de passe et ingénierie sociale. Évalué à 5. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 16:44.

    Carte réclamée à fond par des gens qui hurlaient que c'était necessaire, et elle a fait un flop. Quasi personne n'en veut.

    Moi j'en veux, j'ai changé de banque pour pouvoir utiliser ça.

    Et par ailleurs, lors d'arnaques à la carte bancaire, ce sont les banques qui remboursent, et vu que ces arnaques augmentent énormément — je tiens ça de mon banquier, qui traitait quelques cas par semaine il y a quelques années, et qui les traite par dizaines depuis l'an dernier — je ne serais pas surpris que les banques ne s'en souviennent un jour pour rappeler à leurs client l'existence de ce moyen de paiement.

  • [^] # Re: Et la plus grosse faille est ... AMAZON

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mots de passe et ingénierie sociale. Évalué à 8.

    (ça ne cautionne pas l'idée que Amazon et Paypal filent comme ça des numéros, mais ce n'est qu'une faille parmi d'autres).

    Pour moi, le problème c'est qu'ils enregistrent les numéros. Parce que ça, c'est déjà scandaleux, et dangereux à de multiples titres. On en a ici un exemple, mais il pourrait y en avoir d'autres : Sony se sont pas exemple fait voler des tas de numéros de CB l'an dernier, ce qui est une catastrophe et qui n'aurait pas été possible s'ils n'avaient pas stocké ces numéros.

    Bref, je continue à faire ce que je fais toujours : ne jamais, jamais donner un numéro de carte bancaire à un commerçant qui va l'enregistrer. S'il tient absolument à en enregistrer un, utiliser une carte virtuelle à usage unique, comme ça, s'il le stocke, grand bien lui fasse puisqu'elle est inutilisable par la suite, aussi bien pour débiter de l'argent que pour identifier raisonnablement quelqu'un puisqu'elle est invalidée par sa date d'expiration le lendemain même.

  • [^] # Re: Rien de nouveau, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mots de passe et ingénierie sociale. Évalué à 5. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 16:01.

    qui a tord

    Tort. Qui a tort. Souviens-toi que le tort tue.

    Vous avez de bons registrars à recommander ?

    Gandi.

  • [^] # Re: Dur le service parisien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Stanislas Lem, un auteur de SF à redécouvrir. Évalué à 3.

    En ce qui concerne l'offre cela se reduit a peau de chagrin dans les librairies.

    Carrément d'accord, en tout cas dans un domaine précis, celui des bouquins informatiques en ce qui me concerne. Les rayons des grosses librairies genre Fnac sont remplis de conneries à la mode du genre « Utiliser Photoshop » ou « Développez vos applications iTruc », mais quand tu recherche un bouquin sur LaTeX par exemple, il n'y a plus rien alors qu'il existe plein de livres sur ce sujet. De façon amusante, c'est la situation inverse d'il y a disons dix ans, où il y avait à tout casser deux ou trois bouquins sur ce sujet mais où on pouvait les trouver dans toute grande librairie disposant d'un rayon informatique décent.

    À Paris, il y a une librairie que j'aimais bien, le Monde en Tique, spécialisé dans l'informatique. Problème, aujourd'hui ils n'ont plus que des rayons vide, donc quand on cherche quelque chose, ben ils n'ont pas pas.

  • [^] # Re: Dur le service parisien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Stanislas Lem, un auteur de SF à redécouvrir. Évalué à 4.

    Non mais franchement, se déplacer pour apprendre que le bouquin n'est pas disponible et qu'il faudra dans quelques jours se déplacer à nouveau, merci mais à ce compte là autant commander par correspondance.

    Non, quand on sait précisément ce qu'on veut, l'avantage des librairies, c'est que quand c'est disponible on peut l'avoir tout de suite. Sans cette avantage, il ne reste plus rien.

    Donc à la rigueur, demander par téléphone, par IRC, par courrier électronique ou par un site web si le bouquin est dispo, et s'il ne l'est pas le commander pour aller le chercher plus tard, pourquoi pas. Mais se déplacer pour commander, non, trois fois non, faut pas déconner quand même.

  • [^] # Re: Comme se discréditer

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 4 de l'année 2014. Évalué à 4.

    "livre de visages"

    On dit trombinoscope, en français.

  • [^] # Re: Comme se discréditer

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 4 de l'année 2014. Évalué à 3.

    Si si, tu es plus clair que le journaliste, c'est seulement son article qui nous embrouille la tête. Au passage, tu m'as appris le mot de désinflation, diminution de l'inflation si j'ai bien compris.

  • [^] # Re: Comme se discréditer

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 4 de l'année 2014. Évalué à 3.

    Non, les chiffres disent que l'inflation est encore positive, et donc que la France est en désinflation, pas en déflation. Donc il a voulu dire que l'inflation diminuait.

    Ce n'est pas ce que j'en ai compris, mais vu la clarté de cet article, difficile d'en être sûr :

    L'inflation est en net ralentissement en France. Sur un mois, les prix à la consommation en octobre ont reculé de 0,1% après avoir déjà baissé de 0,2% en septembre, a annoncé jeudi l'Insee.

    La partie qui vient de l'INSEE est plutôt claire : les prix ont baissé, ce qui correspond à une inflation négative, encore appelée déflation.

    Et tu n'as peut-être pas fondamentalement tort sur ton pinaillage entre "ralentir" et "diminuer", mais l'abus de langage n'est pas énorme : quand on dit (par abus, soit) qu'une vitesse ralentit, on comprend bien que la vitesse diminue, et non pas qu'elle augmente.

    Certes, mais là, il est tellement largué, ce pauvre journaliste qui n'a jamais fait ni d'économie ni de maths, qu'on ne peut même pas lui passer cet abus puisque de toute façon, il n'avait aucune idée de ce qu'il voulait vraiment dire !

  • [^] # Re: Comme se discréditer

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 4 de l'année 2014. Évalué à 7.

    Si vous voulez un autre exemple du même acabit, regardez un peu ça :

    http://www.franceinfo.fr/economie/l-inflation-au-plus-bas-depuis-novembre-2009-en-france-1213409-2013-11-14

    Le journaliste y mélange tout : prix à la consommation (un indice primaire), inflation (sa dérivée), accélération et ralentissement (une dérivée seconde des prix ?), au point que l'article en est incompréhensible.

    Tout ce qu'on arrive à saisir dans ce mélange, c'est qu'on était en déflation, autrement dit que les prix à la consommation avaient baissé. Le plus beau, c'est la première phrase du corps de l'article :

    L'inflation est en net ralentissement en France.

    Ça, littéralement, ça sous-entend veut dire que l'inflation augmente toujours, mais moins vite qu'avant — ce qui est le sens du verbe ralentir, contrairement au verbe diminuer — autrement dit :

    • que l'inflation augmente, autrement dit que les prix augmentent toujours plus vite, ou encore que la dérivée troisième des prix est positive ;
    • que l'inflation augmente de moins en moins vite , autrement dit que la dérivée quatrième des prix est négative, ce qui est une information excessivement complexe et assez inutile.

    Sauf qu'en fait, vu les chiffres, ce qu'il a voulu dire, c'est plutôt « l'inflation est nettement négative en France », ou encore « la France est en net déflation », ce qui est un constat brut qui porte évidemment sur la dérivée première et non sur la dérivée quatrième :

    • que l'inflation est négative, autrement dit que les prix diminuent ;
    • c'est tout en fait.
  • [^] # Re: Comme se discréditer

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 4 de l'année 2014. Évalué à 3.

    12 centimètres pendant un orage, c'est brutal quand même…

  • [^] # Re: Comme se discréditer

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 4 de l'année 2014. Évalué à 3.

    C'est clair. Là, j'imagine que ça veut dire « quatre mégawatts heures par heure », autrement dit « quatre mégawatts » tout court, ce qui doit équivaloir à la consommation moyenne de 3.000 foyers.

    Les écrivains devraient aussi se former un minimum : je suis actuellement en train de lire la saga de la Compagnie des glaces, où l'auteur parle souvent de kilowatts comme s'il s'agissait d'une unité d'énergie…

  • [^] # Re: Commentaire et questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DD & Valve. Évalué à 3.

    Ah, je vois. Eh bien, dans la situation actuelle, hors de question pour moi d'utiliser Steam. Mais je vais leur écrire pour leur signaler le problème.

  • [^] # Re: Précision

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le développeur de Poche menacé par la société Read It Later. Évalué à 8. Dernière modification le 26 janvier 2014 à 09:11.

    le mensonge n'est pas l'opposé de la vérité

    Ben si, le mensonge est l'opposé de la vérité. Et c'est pas moi qui le dit, c'est le dictionnaire :

    Mensonge, n. m.
    Propos contraire à la vérité, tenu avec dessein de tromper

    Relis. La fin de la phrase apporte une précision très importante, qui implique qu'on peut tout à fait dire quelque chose de faux sans pour autant mentir : c'est ce qu'on appelle se tromper.

    La vérité, c'est la correspondance de ce qu'on dit ou écrit à la réalité, et son opposé, c'est la fausseté, le faux quoi. Le fait de dire la vérité en connaissance de cause, c'est visiblement la véracité, et son opposé, c'est le mensonge.

    Il est donc tout à fait possible de dire le faux sans mentir, lorsqu'on se trompe. Et bien que cela ne rentre pas dans la définition du CNRTL il est à mon avis même possible de dire le vrai en mentant, lorsqu'on se trompe et qu'on veut tromper en faisant croire autre chose qui se trouve correspondre à la vérité qu'on ignore. Mais c'est très tordu.

  • [^] # Re: Commentaire et questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DD & Valve. Évalué à 4. Dernière modification le 24 janvier 2014 à 17:20.

    Contrat social Debian, point numéro 5, Travaux non conformes à nos standards sur les logiciels libres :

    Nous reconnaissons que certains de nos utilisateurs demandent à pouvoir utiliser des travaux qui ne sont pas conformes aux principes du logiciel libre selon Debian. Les paquets correspondant prennent place dans des sections nommées "contrib" ("contributions") et "non-free" ("non libre"). Les paquets de ces sections ne font pas partie du système Debian, bien qu'ils aient été configurés afin d'être utilisés avec lui. Nous encourageons les fabricants de CD à lire les licences de ces paquets afin de déterminer s'ils peuvent les distribuer. Ainsi, bien que les travaux non libres ne fassent pas partie de Debian, nous prenons en compte leur utilisation et fournissons donc l'infrastructure nécessaire (à l'image de notre système de suivi des bogues et de nos listes de diffusion).

    En revanche, là où Debian, ou plus exactement les responsables de l'archive Debian, seront intransigeants, c'est sur l'utilisation du terme libre. Debian est libre, constituée exclusivement de logiciels libre, et un logiciel non libre n'y a pas sa place. Il peut tout à fait être publiée à côté de Debian, dans la section non-free de l'archive fournie par Debian, mais certainement pas dans la section main qui constitue le système Debian.

  • [^] # Re: Commentaire et questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DD & Valve. Évalué à 6.

    Ça dépend du point de vue de libriste. J'ai par exemple une approche semblable à celle de Stallman :

    • l'ouverture du code est importante pour tous les logiciels ;
    • la liberté complète est importante pour les logiciels et les œuvres pratiques tels que les manuels scolaires ou les recettes de cuisine ;
    • elle est en revanche tout à fait secondaire, bien que préférable, pour les logiciels et les œuvres destinées au divertissement, tels que les jeux ou les romans ;
    • elle est sans importance, et même parfois nuisible, pour les œuvres d'opinion.

    En revanche, je tiens au sens du terme « libre » dans le cadre des logiciels et autres œuvres de l'esprit. Par exemple, il ne me semble pas essentiel qu'un jeu vidéo soit libre, en revanche il ne faut pas prétendre qu'il l'est s'il ne correspond pas aux définitions du logiciel libre.

  • [^] # Re: d'un autre coté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le développeur de Poche menacé par la société Read It Later. Évalué à 6.

    Les gens qui lisent le tweet (c'est ce qui est incriminé) ça inclue absolument tout le monde et pas juste les technophiles que nous sommes. Et le tout le monde, il n'aura compris qu'une seule chose, anglophone comme francophone, en lisant ce tweet: "Pocket" n'est pas gratuite.

    Soit, mais ça ne change rien. La diffamation, ce sont des propos qui portent atteinte à l'honneur ou à la considération de quelqu'un d'autre. Là, on a une phrase, “Pocket is non free” qui peut être interprétée de deux façons différentes. L'une, exacte — Pocket n'est pas libre —, l'autre fausse — Pocket n'est pas gratui —, mais aucune des deux ne porte atteinte à l'honneur ou à la considération de Read It Later.

    Formuler une affirmation ambigüe, ce n'est pas forcément malin — même si ce n'est pas facile à éviter dans une langue aussi déficiente que l'anglais — mais si aucun des sens n'est offensant, on ne peut même pas parler de mensonge, seulement d'ambigüité.

  • [^] # Re: d'un autre coté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le développeur de Poche menacé par la société Read It Later. Évalué à 10.

    Il est de la responsabilité de l'ayant droit sur la marque à ce que la marque ne soit pas du langage courant.

    Et choisir comme marque un mot qui est déjà dans le langage courant, c'est, comment dire, euh…

  • [^] # Re: d'un autre coté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le développeur de Poche menacé par la société Read It Later. Évalué à 10.

    Non, c'est du même ordre que « LibreOffice Writer is a word processor ». Le mot en exergue, bien qu'étant une marque déposée pour un logiciel concurrent, est ici utilisé comme simple mot de la langue anglaise, et je doute que Microsoft puisse protester de quelque façon que ce soit contre cela.

  • [^] # Re: Précision

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le développeur de Poche menacé par la société Read It Later. Évalué à 10.

    Il y a des cas de diffamation par des phrases vraies. L'exemple caractéristique, c'est « Untel, récemment impliqué dans une affaire de meurtre », où Untel était par exemple témoin d'un meurtre. Là, la phrase est techniquement exacte, mais volontairement formulée pour être interprétée selon un sens erroné et nuisant à sa réputation.

  • [^] # Re: Commentaire et questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DD & Valve. Évalué à 4.

    Oulà, merci pour cette précision, mon erreur était une injustice et une ingratitude envers HP…

  • [^] # Re: Et les autres ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DD & Valve. Évalué à 10.

    Simple : Valve utilisent Debian comme base pour leur système SteamOS et y ont donc un intérêt direct. En revanche, ils ont un intérêt, un peu moins direct, mais un intérêt quand même, aux logiciels libres qui fondent tous les systèmes GNU/Linux. Il n'est donc pas impossible qu'ils puissent faire un geste semblable pour d'autres communautés, si on leur demande en se justifiant correctement (on est une communauté dynamique et compétente, si on détecte des problèmes on pourra les corriger dans la mesure du possible, et les remonter aux projets amont ou à Valve, etc.) : essayez !

  • # Commentaire et questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DD & Valve. Évalué à 10.

    Alors, à mon avis, pas du tout impartial parce que je suis moi-même développeur Debian, c'est sympa. Il est fréquent que des entreprises fassent des dons au projet Debian, notamment financiers ou matériels ; les cadeaux aux développeurs Debian sont plus rares, mais ce n'est pas la première fois : Gandi proposent par exemple depuis des années une réduction sur leurs serveurs virtuels, et LWM.net offrent pour leur part des abonnements gratuits.

    Après, Valve ont un intérêt direct à cela, puisqu'ils utilisent Debian comme base pour leur système d'exploitation SteamOS et leurs consoles Steam Machine, et ont donc intérêt à maintenir de bonnes relations avec les développeurs Debian. Par ailleurs, les développeurs Debian intéressés par cette offre auront ainsi l'occasion de tester leur système et leurs jeux, et seront donc à même de leur effectuer des rapports de bug de qualité supérieure, voire de corriger certains bugs affectant ces jeux.

    Personnellement, je n'ai pas encore déterminé si j'étais intéressé. À ma connaissance, Steam était un système largement basé sur les DRM, et il est donc hors de question que j'utilise un tel système. Depuis, on m'a informé qu'ils vendaient des jeux avec et sans DRM, tout comme mon libraire immatériel.fr vend des livres avec et sans DRM : si c'est bien le cas, je peux accepter cela, et me contenter de ce qui est fourni sans verrous. Quelqu'un pour confirmer cette information ?

  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le féminisme me gonfle. Évalué à -1.

    Ah ouais alors tu considères tout être vivant comme une personne.

    Non, tout être humain vivant, pourquoi ?

  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le féminisme me gonfle. Évalué à -1.

    Pas si cette raison vient uniquement de la religion, qui doit rester bien séparé de la loi.

    Justement, elle n'en vient pas. On peut comparer ça à un autre cas. Dans l'antiquité romaine, on faisait assez peu de cas des enfants, en tout cas de bas âge :le père de famille avait droit de vie et de mort sur eux, et l'utilisait largement pour éliminer les enfants malformés, ou encore les filles en surnombre par exemple. Les juifs et les chrétiens refusaient cela, considérant que les enfants étaient des personnes humaines dont le droit à vivre était supérieur au droit du père de famille. Cette conception, ils l'appliquaient évidemment avant tout à eux-mêmes, et étaient largement incompris par le reste de la population. Mais cette conception avait une portée plus large, et a fini par devenir la règle, au point d'être imposée à tous par la loi : aujourd'hui, l'infanticide est considéré et réprimé comme tout homicide.

    Le point commun ? On a une revendication à vocation universelle, qui dans ce cas précis est aujourd'hui unanimement comprise, qui était motivée par une compréhension éclairée par la religion, et totalement imcomprise du reste de la population.

    Pour revenir à nos moutons, la revendication contre l'avortement volontaire n'est pas du tout unanimement comprise, et peut être juste ou erronée, mais elle est également à vocation universelle : si on le considère juste, on doit l'appliquer avant tout à soi-même, mais on veut l'appliquer à tout le monde (corollaire : si elle est reconnue juste, elle devra s'appliquer à tout le monde), et si on la considère fausse, à personne, évidemment.

    Tu dis toi même que considérer qu'un embryon de moins de 3 semaines est un être humain n'est valable que dans ton cadre de pensée chretien.

    Non, là tu restreins ce que j'ai dit, mais je peux expliciter : certains considèrent qu'un embryon ou un fœtus est un être humain vivant, d'autres non. Les chrétiens se placent généralement dans la première catégorie, mais rien n'empêche d'autres personnes d'y adhérer également.

  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le féminisme me gonfle. Évalué à 2.

    La différence n'est qu'à tes yeux.

    Euh, non. La différence anatomique est évidente, la nier relève du déni de réalité.