gaaaaaAab a écrit 1387 commentaires

  • [^] # Re: Avion - délégation

    Posté par  . En réponse au journal Le changement c'est maintenant ;). Évalué à 3.

    non. Par exemple, je ne suis pas sûr qu'il faille être un bon gestionnaire pour légiférer en matière pénale. De même, une bonne connaissance de la gestion des finances personnelles n'est pas forcément équivalent à une bonne compréhension des enjeux géostratégiques. Pour le dire autrement, on ne peut pas exiger d'un député qu'il soit compétent à priori sur tous les sujets sur lesquels il va être amené à travailler.

  • [^] # Re: stderr

    Posté par  . En réponse au message Créer deux fichiers avec un seul grep. Évalué à 2.

    oui, c'est en substance ce que dit wismerhill dans son commentaire, mais de façon plus lapidaire. D'ailleurs, je ne l'avais pas compris tout de suite non plus. Tu fais bien d'expliciter. Si tu ne l'as pas interprété comme ça alors que tu le savais, d'autres lecteurs peuvent aussi être passé à côté.

  • [^] # Re: stderr

    Posté par  . En réponse au message Créer deux fichiers avec un seul grep. Évalué à 3.

    ah oui, je vois ce que tu veux dire. Effectivement, c'est pas bien malin d'utiliser stderr comme un gros sale alors qu'on faire propre directement.

  • [^] # Re: stderr

    Posté par  . En réponse au message Créer deux fichiers avec un seul grep. Évalué à 3.

    tout à fait, ça marche très bien … quand on n'essaie pas d'abuser de stderr pour avoir deux flux en sortie au lieu d'un seul :-)

  • # stderr

    Posté par  . En réponse au message Créer deux fichiers avec un seul grep. Évalué à 3.

    Si le challenge, c'est de le faire en une seule commande, awk sait écrire sur stderr. En répartissant tes lignes sur stderr et stdout, et en mettant les bonnes redirections, ça doit le faire.
    Par contre, c'est franchement de la bidouille, je ne pense pas que ça passe le test de l'élégance :-)

    A part ça, avec juste les commandes classiques du shell, pour l'instant, je ne vois pas comment utiliser moins que deux commandes …

  • # sed

    Posté par  . En réponse au message AWK remplacer les patterns d'un fichier cible avec un fichier liste de regex. Évalué à 2.

    j'ai réussi aussi a faire quelque chose avec sed mais c'est trop lent :(

    Tu peux poster ton script sed ?
    Si c'est trop lent avec sed, je ne suis pas super optimiste sur les perfs d'un script awk …

  • # un de plus

    Posté par  . En réponse au journal Votre rapport à l’anglais ?. Évalué à 2.

    anglais appris à l'école pour moi. En fin de scolarité, relativement à l'aise à l'écrit, très hésitant à l'oral (je passais probablement 50% de mon temps en colle d'anglais à dire "heuuuuuu" en cherchant mes mots).
    Après une bonne quinzaine d'années d'anglais en contexte pro (lecture quotidienne de docs, de code, de slashdot/osnews/hackernews), avec des interactions régulières à l'oral en anglais, ça va. Je sais que je ne choisirais pas toujours des structures de phrase d'un anglophone natif, que mon accent est un peu chelou, et que j'aurais du mal à comprendre certains accents très marqués, mais c'est largement suffisant.

    Un prof d'anglais m'a dit un truc qui m'a beaucoup débloqué par la suite. Alors que j'étais planté depuis 2 minutes en colle parce que je ne trouvais plus le mot anglais pour "mouton", il finit par me demander le mot en français, et il me dit un truc du genre : "quand vous ne vous souvenez plus d'un mot précis, utilisez des périphrases. Par exemple, vous pourriez dire l'animal qui produit de la laine, ou l'animal qui fait bèèèè". Ça m'a fait réaliser que le plus important, c'est d'être compris avant d'être correct. Et il y a pleins de façons de dire un truc, tant qu'on a pas besoin d'être super précis.

    Sur la question de l'accent, ce n'est pas un point prioritaire. Par contre, si certains mots qu'on prononce sont systématiquement mal compris, ça vaut le coup de passer 5 minutes à apprendre à les prononcer correctement. Sauf pour le mot "error", j'ai abandonné, je suis pas foutu de le prononcer correctement. Vive "mistake" :)

    Il y a un moment ou, pour être vraiment à l'aise, il faut commencer à penser en anglais. Pour moi, c'était une idée assez abstraite jusque ça se mette en place presque inconsciemment. Pour ça, il faut arrêter de penser en français, puis de traduire en anglais. J'ai l'impression que connaître des expressions idiomatiques (des formulations toute faites qui n'ont de pas de traduction littérale en français), ça aide. Je recommanderais aussi de lire des livres en anglais (perso, j'ai commencé à lire le disque monde de Terry Pratchett en anglais parce que je voulais améliorer mon anglais, et que je savais que ça me plairait probablement). À moins qu'on se retrouve à ne pas comprendre du tout ce qui se passe, je pense qu'il ne faut pas s'arrêter pour consulter un dico à chaque fois qu'on ne comprend pas un mot. Au bout d'un moment, on va assimiler le sens (ou plutôt les différents sens) des mots et des expressions par le contexte (comme on a appris sa langue maternelle), sans qu'ils soient attachés à une traduction française précise.

    Je pense aussi que le fait d'avoir des phrases pré-écrites, ça t'aide probablement au niveau du stress, mais ça ne t'aide pas à penser en anglais. Par contre, prépare et prends tes notes pour la réunion en anglais.

    L'anglais à l'oral est aussi plus informel qu'à l'écrit. J'ai enrichi mon anglais informel en parlant avec des anglophones, en lisant des commentaires d'internautes sur des sites anglophones (genre slashdot), et écoutant des discussions entre anglophones (par exemple des podcasts sur des sujets qui m'intéressent).

    Pour finir ce long commentaire, quand tu as un doute sur ta compréhension, reformules ce que tu as compris pour vérifier si t'as bon (c'est un conseil aussi valable pour le français en fait :D )

  • # IP ou DNS ?

    Posté par  . En réponse au message Connexion WIFI entre 2 postes. Évalué à 2. Dernière modification le 22 novembre 2017 à 19:23.

    quand tu fais tes tests, pour "client" et "server", tu utilises directement les IPs ou tu as une étape de résolution de nom ?

    Edit: ah oui, non, j'avais pas fait gaffe que le ping passait. Question HS

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Malcolm Young bronsonisé. Évalué à 2.

    je ne parierai pas là dessus. Ils ont continué à jouer alors que Malcom a quitté le groupe pour raisons de santé en 2014. Et quand Brian Johnson a du faire une pause pendant quelques mois, ils n'ont pas eu trop de mal à trouver un intérimaire pour faire le job: le jeune et méconnu Axl Rose.

    Je crois qu'il leur reste encore un peu de jus :D

    Je ne dis pas qu'un éditeur ne s'en servira pas pour refourguer des coffrets à Noël, mais pas sûr que ça sera l'intégrale.

  • [^] # Re: Comportement indéfini ou incorrect ?

    Posté par  . En réponse au journal Compilateur trop intelligent. Évalué à 2.

    mais il n'a aucune obligation de le faire.

    anéfé. pour la culture http://c-faq.com/null/machexamp.html

  • [^] # Re: Des explications svp

    Posté par  . En réponse au journal WPA2 est bronsonisé. Évalué à 4.

    je ne pense pas que tu mérites un moinssoyage en règle. La dernière phrase de ton commentaire est très maladroite, puisque tu sautes sur une conclusion sans attendre la réponse à ta demande d'explications.
    Mais sur le fond, ton interrogation est légitime. Quand on n'a jamais été confronté aux questions qui se posent dans ce genre de situation, apprendre qu'il y a un délai volontaire entre la découverte de la faille et le déploiement des correctifs, c'est surprenant.
    J'espère que les autres réponses à ton message t'ont permis de comprendre pourquoi ça se passe comme ça.

  • # umount

    Posté par  . En réponse au message clef USB : pas de sdb1. Évalué à 3.

    D'après le résultat de lsblk, sdb est monté sur /media/lro/AOEE-2EDD. Tu as probablement un truc en tache de fond qui monte automatiquement les périphériques USB quand ils sont branchés. gparted, très sagement, refuse de travailler sur sdb, car le device est en cours d'utilisation (par le montage).

    Le repartionnement par gparted devrait fonctionner si tu prends soin de démonter sdb avant de le lancer. J'imagine que ça peut se faire à partir d'une interface graphique, mais je ne sais pas trop laquelle. Ça peut aussi se faire depuis le shell avec:

    $ sudo umount /media/lro/A0EE-2EDD
    
  • # le texte de la licence ne varie pas

    Posté par  . En réponse au journal La fausse bonne idée de la licence "libre mais pas pour les méchants". Évalué à 2. Dernière modification le 07 octobre 2017 à 13:52.

    Une compagnie peut-elle simplement se servir de son clone pour se soustraire aux obligations de contribution/paiement?

    je ne pense pas. L'algo décrit comment la licence se comporte sur le plan fonctionnel, mais le texte de la licence ne change pas. La licence, quand elle se comporte comme la BSD, contient toujours les clause supplémentaires de la licence zero. Dès que tu rentres (ou re-rentres) dans leur champ d'application, tu dois t'y soumettre.

  • [^] # Re: Vivement la révolution

    Posté par  . En réponse au journal Attention, ça va secouer !. Évalué à 4.

    en passant, il y a des enjeux techniques similaires entre la réalité augmentée et la réalité virtuelle, mais ce sont quand même des domaines assez différents.

  • [^] # Re: Bonne réponse à "le Libre est basé sur le droit d'auteur donc tu dois aimer le droit d'auteur"

    Posté par  . En réponse au journal "Et si on libérait (vraiment) les licences libres de la propriété intellectuelle ?". Évalué à 5.

    Je crois que l'élément de contexte important que tu n'as pas rappelé dans ton intervention, c'est que ZeMarmot est en cc-by-sa. C'est peut-être une évidence pour toi (qui semble bien connaître ce que fait Jehan au vu des autres commentaires), mais comme je me concentre plus sur le contenu du commentaire que la signature, ça m'avait échappé. J'espère que ça clarifie pourquoi nous (en tout cas moi) ne comprenions pas.

    En remarque hors-sujet, je t'invite à utiliser plus fréquemment ce genre de formulation :

    J'avoue ne pas comprendre ce que vous ne comprenez pas la dedans.

    et un peu moins celui-là :

    tu as mal compris ou tu fais semblant pour ne pas te confronter au sujet?

    j'ai comme l'intuition que ça établirait un climat de conversation plus constructif :-)

  • [^] # Re: Bonne réponse à "le Libre est basé sur le droit d'auteur donc tu dois aimer le droit d'auteur"

    Posté par  . En réponse au journal "Et si on libérait (vraiment) les licences libres de la propriété intellectuelle ?". Évalué à 5.

    je dois mal comprendre aussi, parce que j'ai l'impression que Jehan dit que ce qui le gêne dans le droit d'auteur, c'est que la morale de l'auteur s'impose aux éventuels ré-utilisateurs, soit exactement ce que tu n'aimes pas non plus.

    Le problème, c'est qu'en droit français, le droit moral est incessible et irrévocable, mais ça, Jehan n'y peut rien.

    Pour répondre plus généralement au sujet, l'idée de ne pas baser une licence libre sur le droit d'auteur permettrait d'une part de se protéger d'une éventuelle modification du droit d'auteur qui viendrait saper les licences libres actuelles, et d'autre part de supprimer cette notion de droit moral. C'est clairement une idée intéressante.

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 2.

    d'ailleurs, il ne dit pas qu'il n'a fait aucune faute, il reconnais en avoir fait une sur l'enregistrement d'une adhésion avant qu'elle soit examinée par le CA. Il explique le contexte et plaide la bonne foi.

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 2.

    Mais je dis aussi que le licenciement est l'unique sortie en cas d'une personne qui dit qu'elle continuera l'insubordination.

    bon, je vais rentrer un peu dans la spécificité du cas, mais en faisant attention à ce que j'écris. L'impression que j'en ai au vu des différents éléments publics, c'est que le licenciement est effectivement la conclusion logique. Par contre, je le vois comme la conclusion logique de l'ensemble de la situation, pas comme la conclusion logique de la seule insubordination du salarié.

    Tu parles de cas où les personnes débattent, voient qu'il y a un problème. Quand une personne arrive et balance "je n'ai fait aucune faute", tu sais qu'il n'y a *aucune volonté de débattre.

    Elle n'arrive pas en disant "je n'ai fait aucune faute", elle part en disant ça, nuance importante.

    Il se trouve qu'aucune partie n'a réussi à convaincre l'autre, et qu'il n'ont ensuite pas trouvé de terrain d'entente, mais je ne sais pas si on peut dire qu'il n'y a pas eu de dialogue. Jules fait état de plusieurs échanges oraux, téléphoniques et par courriel.

    Je dis que ce n'est pas inéluctable à la condition de ne pas dire "fuck rien à foutre de mon supérieur et je ne compte pas écouter" lors de l'entretien.

    Comme j'écris, il me semble que s'il y a eu des discussions, ce qui serait plutôt un indicateur que le salarié n'en avait pas rien à foutre de son supérieur. Perso, quand il y a quelque chose dont je me fous, je ne fais pas durer la conversation pour le plaisir de me friter. Il aurait pu dire "oui oui d'accord" en entretien, et continuer son truc dans son coin. Il ne se serait peut-être jamais représenté une situation de tension, et la direction n'y aurait vu que du feu.

    Aucun aspect humain ne justifie dire qu'on le refera si sa morale lui dit.

    cf mon point sur le destinataire de la loyauté d'un salarié dans le cadre d'un contrat de travail, qui me parait à prendre en compte.

    L'aspect humain entre en jeu avant cette impasse pendant l'entretien. Honnêtement, je ne vois pas comment il aurait pu répondre autrement que "non", si la question posée est "Même si les instructions qu'on te donne vont à l'encontre de tes convictions morales ?". Parce que s'il a des convictions morales (et on peut supposer que les gens qui s'engagent dans des associations en ont), les renier, c'est saper la base de son engagement. Quand la direction pose cette question-là, on peut présumer qu'elle en a anticipé la réponse (sinon, c'est qu'elle a manqué de discernement), donc elle décide de verrouiller définitivement la situation en obtenant un refus explicite du salarié. Ça entérine un désaccord de fond sur la vision de la responsabilité du salarié, et pour moi, c'est ça la vraie raison du licenciement. Il faut essayer de mettre l'acte d'insubordination dans le contexte, et ne pas en faire l'alpha et l'oméga de la rupture inéluctable du contrat de travail dans ce cas particulier.

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 2.

    on s'est sans doute mal compris.

    les discussions entre les gens, c'est souvent ça au final ;-)

    ce qui me gène dans ce que tu dis, c'est que si on est d'accord que le licenciement n'est pas la conclusion inéluctable, et si on est d'accord qu'on n'a pas suffisamment d'éléments (notamment sur les aspects humains) dans le cas Jules/wikimediaFrance, alors on ne peut pas prendre de position tranchée comme j'ai l'impression que tu le fais.

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 2.

    Ici, "pour moi" signifiait "selon ma compréhension", mais je suis ouvert à l'idée que je puisse mal comprendre. J'enlève le "pour moi" donc, et je reformule : Pour mettre en question un ordre, il faut commencer par le refuser, donc commettre un acte d'insubordination, selon la définition du mot insubordination. Est-ce que mon point est plus clair ? Et s'il est plus clair, en quoi est-il faux ?

    Tu noteras que je suis d'accord que l'utilisation du mot insubordination seul n'est pas correct, et que c'est pour ça que je l'ai remplacé par l'expression "acte d'insubordination".

    donc dire "tu as pas dit d'actes légaux donc je précise" est comique

    Oui, dans le cadre d'un ordre illégal, il n'y a rien à discuter. C'est pas très intéressant.

    Dans un contrat de travail, tu "vends" ta subordination contre une rémunération, l'une n'est pas plus importante que l'autre. Tu refuses la subordination? L'autre peut alors refuser le salaire.

    Je ne crois pas avoir écrit le contraire. Je pensais que tu parlais d'une situation ou l'employeur déciderait de cesser de verser le salaire sans que ce soit en réaction à une action du salarié. Dans cette situation, l'employeur ne me paraîtrait pas défendable. Inversement, si l'employeur décide de ne pas respecter le contrat, et payer son salarié un salaire plus élevé que son salaire contractuel, je ne vois pas de problème. Dans les deux cas, ça serait un non-respect du contrat. Ce que je disais, c'est qu'il peut y avoir une intersection entre l'ensemble des comportements possibles d'un salarié qui ne respectent pas le contrat, et l'ensemble des comportements d'un salarié qu'un employeur est prêt à accepter.

    Qui décide de ce qui est à respecter tout le temps et pas le reste? tu pars dans le subjectif, jeu dangereux car chacun invente un truc différent.

    Ah mais oui, je pars complètement dans le subjectif. C'est la dynamique des relations humaines entres les gens qui détermine les limites propres à chaque situation. Quand on en vient à appliquer les termes du contrat, c'est que la relation humaine s'est dégradé au-delà du réparable. L'application du contrat à la lettre, c'est le dernier recours.

    (…) mais rien de tout ça n'a été fait dans le cas cité, donc…

    Je répondrais bien "références nécessaires" ;) mais j'essaie de m'éloigner du cas cité, et d'éviter d'écrire des trucs définitifs dessus. Je m'abstiendrais donc de répondre sur ce point.

    on est sur sa morale, et ça, ça dégage rapidos comme excuse

    ben je suis pas si sûr que ça. Il y a un aspect qu'on a complètement laissé de côté. Quand un salarié signe un contrat de travail, à qui doit aller sa loyauté ? à ses responsables hiérarchiques ou à la personne morale qui l'emploie ? Pour reformuler, si un supérieur hiérarchique demande d'effectuer des actions qui servent son intérêt personnel, mais desservent l'intérêt collectif (les guerres entre services dans les grosses boîtes, ça existe, j'en ai vu), le salarié n'a-t-il pas le devoir moral de refuser les ordres de son supérieur, pour respecter sa clause de loyauté contractuelle ?

    Je précise que je suis pas neutre sur la question. Je pense que la réponse est oui. D'ailleurs, j'ai déjà refusé des ordres, sans jamais que l'éventualité d'un licenciement ne soit abordée, en tout cas pas avec moi :D Au fil du temps, j'ai fini par comprendre que j'avais atteint les limites de la dissonance entre ce que je pensais qu'il fallait faire et ce qu'on faisait, et j'ai démissionné.

    Voila, j'espère avoir été plus clair.

    oui, je trouve ça plus clair. Merci d'avoir pris le temps de reformuler/développer :-)

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 4. Dernière modification le 01 août 2017 à 18:36.

    j'ai répondu à ton premier point sous le commentaire correspondant.

    Concernant tes rappels, je ne suis pas fondamentalement en désaccord (à part la seconde partie du rappel 3 qui m'attribue une position que je n'ai pas). À aucun moment je ne conteste la légitimité de wikimedia france à licencier Jules. Par contre, je pense que les situations humaines font que la résolution d'une situation liée à un acte d'insubordination, c'est pas forcément la conclusion théorique logique du licenciement. Si on est d'accord sur ce point là, alors, il faut aussi appliquer cette position à la situation de wikimedia. Et donc, il faut éviter de dire que "le licenciement était la seule solution possible" précisément parce qu'on pas les éléments humains du contexte.

    Ça a été long, mais voilà,je crois que c'est le fond de ce que je voulais dire. Merci à toi et Faya de m'avoir poussé à mieux comprendre et à formuler ça.

    modif après publication: et l'aspect symétrique, il faut aussi éviter de dire "Jules a raison etc"

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 3.

    Ce qui fait des changements positifs, c'est de remettre en question, montrer son d"accord, demander l'ordre par écrit pour laisser des traces afin de pouvoir débattre,

    je suis d'accord. Mais pour moi, la remise en question d'une directive est un acte d'insubordination. Et donc, je reformule mon propos précédent. "Parfois, un acte d'insubordination est moteur de changement positif dans une entreprise". Je ne fais pas l'apologie de l'insubordination pour l'insubordination. Est-ce qu'on peut s'entendre là dessus ?

    Toi, tu dis que parfois que l'employeur ne paye pas les salaires (ça découle du lien de subordination que tu ne veux pas respecter) est motrice de changement positif dans une entreprise.

    non, je ne dis pas ça. Parfois, "ne pas respecter ponctuellement une clause du contrat" n'est pas équivalent à "ne pas respecter n'importe quelle clause du contrat".

    J'avoue que j'ai parfois du mal à m'en sortir avec l'aspect très informel de tes commentaires. Si tu acceptes d'essayer de reformuler la fin de ton commentaire, je répondrais avec plaisir.

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 2.

    Bizarrement, tu n'as pas répondu pour défendre ne pas faire respecter le principe qu'un salarié doit être payé.

    oui, laisse moi le temps ! Je t'ai dit que j'arrivais pas à te suivre ! :)

    (pareil pour tes rappels 1, 2 et 3 de ce message, un peu de patience)

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 3.

    En admettant que le serveur s'obstine, sans arriver à convaincre son employeur, mais que son refus ne mette pas l'entreprise en danger ? Est-ce qu'il faut faire respecter le lien de subordination pour le principe de faire respecte le lien de subordination ?

    Bon, là, je pense qu'on atteint les limites de l'exercice, et que le facteur humain devient le facteur déterminant. Sur le fond, à te lire, je pense qu'on est assez d'accord en fait (mais tu as p-e un ressenti différent ?)

  • [^] # Re: Autre lien

    Posté par  . En réponse au journal Rififi chez Wikimédia France. Évalué à 2.

    Je n'arrive pas à te suivre, tu commentes trop vite pour moi. Ce qui m'incite à penser que tu ne prends pas toujours le temps d'essayer de saisir le point de vue des autres commentateurs, et que peut-être tu ne mets pas autant de soin que tu pourrais dans la rédaction de tes propres commentaires.

    Je ne sais franchement pas de quoi tu parles. Qui dit "fuck, c'est immoral est c'est moi qui décide" ? Dans mon exemple hypothétique, le serveur est très poli ;-)

    Tu réponds que oui si tu est logique avec tes arguments,

    Et ben non, et pourtant je suis logique avec mes arguments. Quand je dis qu'il peut y avoir un motif moral qui pourrait être considéré comme acceptable par l'employeur, ça ne signifie pas que n'importe quel motif moral serait acceptable.