c'est fou ça. je ne suis pas développeur indépendant et bénévole de logiciel libre. Tu déduis encore à côté de la plaque.
Je dis que c'est un problème systémique, mais que notre système économique n'a pas de mécanisme satisfaisant pour financer les LL. Y a évidemment une valeur économique directe pour les entreprises a utiliser du LL, mais pas de d'incitation économique à le financer à court terme, et donc les entreprises utilisatrices de LL ne le font souvent pas. C'est évidemment immoral, mais le système capitaliste est amoral, c'est donc attendu. Je ne suis ni énervé, ni choqué, je dis juste que c'est un problème pour le LL.
Je pense qu'on pourrait voir les LL comme des biens communs, et décider que ça pourrait avoir du sens d'en financer une partie via des budgets collectifs.
ps: encore une fois, tu fais dans la caricature et la moquerie, et une bonne question rhétorique à 2 balles pour conclure. Je suis pas sûr que la conversation va continuer très longtemps.
Tu confonds le coût de production avec celui de reproduction.
c'est assez savoureux que tu interprètes de travers un commentaire qui pointe que tu interprètes le journal de travers. Je n'ai pas parlé du coût de production, mais du coût marginal de production (en gros, ce que ce ça te coûte de produire une unité supplémentaire une fois que tu as mis ta chaîne de production en place). Pour les objets numérique, c'est essentiellement une simple copie, ce qui, par rapport au coût de production de l'objet numérique initial (logiciel, jeu de donnée, musique, vidéo, …) est proche de zéro.
Après, t'es en roue libre. Je vois pas comment tu peux déduire de ce simple rappel quoi que ce soit sur ce que je pense du logiciel libre. Et, à ma grande pas du tout surprise, tu déduis n'importe quoi.
Le fond de la question du journal, de mon point de vue, c'est le financement du logiciel libre. La seule raison pour laquelle ça peut piquer que des entreprises utilisent massivement du LL sans jamais contribuer, c'est parce qu'on a pas de mécanisme de financement de LL indépendant du fonctionnement économique actuel.
En dehors du fait que ton résumé est simpliste et ta caricature insultante, l'analogie des canapés est grossièrement incorrecte. Le coût marginal de production des objets numériques est essentiellement nul, pas le coût marginal de production d'un bien matériel comme un canapé.
Donc prétendre que le journal se plaint que qq'un prend le canapé, c'est passer complètement à côté du sujet.
je m'étais concentré sur le problème, j'avais pas trop regardé le reste. ça fait beaucoup de commande pour extraire juste un mot ! :)
(en notant que l'appel a xargs me semble inutile)
on peut aussi utiliser awk (ou sed, et probablement un grep bien écrit avec l'option -o quand elle est disponible)
awk '{sub(/\r/,"",$NF); print $NF}'
Dans les améliorations possible, on peut aussi commencer par mouliner le fichier d'entrée pour qu'il soit toujours en fin de ligne format Unix. Comme c'est un script qui a vocation a tourner sous ce type d'environnement, ça n'a pas beaucoup de sens de garder CRLF. Tous les éditeurs windows potables savent aussi gérer le simple LF de nos jours.
Ça serait aussi mieux d'utiliser un format de fichier différent. Soit directement des affectations de variable en shell, soit un format structuré (.ini, .json, .yaml, …)
il s'agit apparemment d'un nom d'utilisateur contenant des caractères non autorisés
oui, mais c'est pas si simple que ça, sinon, syhnes poserait pas la question ;)
mais bien vu, ton commentaire me fait reconsidérer mes assomptions initiales:
si le nom était faux, syhnes s'en serait rendu compte
le nom d'utilisateur est bien test6 (idem)
le script sait gérer les noms invalides puisqu'il fait "useradd (…) || useradd -badname (…), cad que dans le cas ou le nom est incorrect, le premier useradd va échouer et afficher cette erreur sur stderr, mais ensuite, useradd avec l'option badname va être lancée.
ajouter un chiffre dans le nom, ça paraît pas particulièrement invalide,
D'autre part, les partitions pleines, ça fait souvent des symptôme déroutants et on ne pense pas toujours à regarder ça. Sur un serveur pro, on peut espérer qu'il y a du monitoring, mais sur un poste de travail, pas forcément.
Suite à ton commentaire, j'ai une autre piste, mais basée sur une hypothèse que je n'ai pas vérifiée. L'hypothèse est que l'option badname gère plus de caractère que la normale, mais peut-être pas tous les caractères. Ça vaudrait p-e le coup de vérifier si les changements de ligne du fichier de config serait pas au format CRLF
useradd: failure while writing changes to /etc/passwd
si j’interprète bien, ce message suggère que useradd a bien essayé de faire l'ajout. Il faut voir pourquoi l'écriture du fichier n'aurait pas fonctionné. Deux pistes plausibles:
la partition où il y a /etc est pleine, ou elle est montée en lecture seule peut-être ?
Tu ne comprends pas le propos de Zenitram à ce sujet.
j'avoue que son expression écrite me laisse souvent perplexe.
Sinon la FSF aurait une définition plus stricte et la GPLv3 et éventuellement quelques autres approchant seraient les seules licences libres valides. Or ce n'est pas le cas.
ok, je comprends nettement mieux l'objection sur ce point-ci quand c'est formulé comme ça. Ceci-dit, la position de la FSF ne disqualifie pas pour autant toute distinction conceptuelle entre les notions de libre et d'open source.
Je veux bien admettre que ça soit du pinaillage intellectuel pour la plupart des gens, mais bon, je ne serais pas développeur si je pinaillais pas :)
La GPLv2 est-il libre? oui, donc la tivoïsation n'a rien à voir avec le libre tel que défini.
La GPLv2 est une transcription sous forme de licence de ce qui a été conceptualisé comme le logiciel libre. Tu peux prétendre qu'il y a une égalité stricte entre la GPLv2 et le logiciel libre, mais c'est faux. D'ailleurs, il y a d'autres licences, comme tu le rappelles. La GPLv2 est une tentative de transcription parmi d'autres. Elle est plutôt bien réussie, mais depuis sa conception, le domaine a énormément évolué. C'est pas complètement illégitime de se poser des questions quand une mise en oeuvre de la licence (dans le cas de la tivoïsation) semble porter atteinte aux libertés fondamentales que cette licence prétend accorder aux utilisateurs. C'est bien pour ça qu'il y a eu débat à l'époque. Si la question était aussi simple que ce que tu présentes, il n'y aurait pas eu de débat.
Ce qui est amusant c'est qu'en réalité ce que tu dis est faux, à moins de dire qu'il y a une différence entre "doit être égal à 2 multiplié par 2" et "doit être égal à 2 plus 2" …
je ne comprends pas ce paragraphe, peux-tu reformuler sans passer par une analogie ?
Pour se la péter pour ceux qui pensent réellement que le libre c'est les 4 libertés de la définition, et pour tromper les autres pour ceux qui voudraient que la GPL est une meilleure réputation qu'une façon de vendre la version non GPL pas libre à la MySQL.
je ne suis pas sûr de comprendre, j'ai du mal à parser ta syntaxe. Mais si je te comprends correctement, tu estimes que la GPLv3 n'est pas libre. Et bien, vu le ton que tu as choisis pour me répondre, ça va sûrement t'étonner, mais c'est une accusation légitime. En temps que développeur, tu es fondé à penser que certaines clauses de la GPLv3 limitent tes libertés (parce que c'est vrai). Dans le cas de la tivoïsation, il y a un conflit direct entre les libertés des développeurs et les libertés des utilisateurs, et il n'y a pas de solution qui permettent de préserver toutes les libertés pour les deux. La tivoïsation (ou les DRMs, ou le trusted computing) aboutissent à des situations où l'outil technique n'est plus totalement sous le contrôle de l'utilisateur. Tu peux tout à fait penser que les clauses de la GPLv3 sont plus dommageables que la tivoïsation. Mais c'est un point de vue qui t'es propre en fonction de ce qui est prioritaire pour toi. Par contre, que des gens qui ont des priorités différentes des tiennes, aient une appréciation différente de la tienne, n'en font pas pour autant les charlots que tu décris.
Tu ne trouves pas bizarre que le FSF ne fasse pas le changement?
tu présumes que je suis beaucoup plus impliqué dans ces questions que je ne le suis. Mais non en fait, c'est juste que moi, je perçois des différences entre logiciel libre et logiciel open-source. Je pense que les deux ont leur place. Et sur les clauses de la GPLv3 liées à la tivoïsation, j'ai un avis variable. C'est pas une question si simple.
"non mais tu vois libre et open source ça n'a rien à voir"…
ça n'a pas rien à voir, mais ce n'est pas exactement la même chose non plus. Je t'invite à la nuance.
logiciel NC
je suis pas sûr de ce que cet acronyme veut dire. Non-commercial ? comme du logiciel "libre" tant que celui qui l'utilise ne gagne pas d'argent avec ? Si c'est ça, je suis d'accord avec toi, ça ne correspond pas à du logiciel libre.
PS: si tu peux éventuellement à un moment me faire la grâce de présumer ma bonne foi, j'apprécierais.
sur le plan formel, je suis d'accord. Mais quand on utilise le mot publicité, ça pose question sur l'auteur de la photo et sur la sincérité de son intention.
Déjà, sur celle de base, comme tu as dû le voir maintenant, je me suis auto-modéré,
Je devais être en train de rédiger mon commentaire quand tu as édité le tien. Et quand j'ai vu ton édition, c'était trop tard, le mien n'était plus éditable.
c'est parce que j'en ai marre de répéter des choses.
oui, je me suis demandé si c'était ça. Sens toi libre d'abandonner la conversation si à un moment je te saoule, y a pas de problème :)
je suis bien d'accord qu'il y a un chemin commun, c'est la publication du code source
Et bin tu vois, un logiciel libre n'impose pas ça.
Tu as raison, c'était imprécis. J'aurais du parler de distribution plutôt que de publication.
Donc voilà : le libre s'intéresse plus à la politique, l'open-source plus au partage.
jusque là, je suis d'accord.
C'est pas forcément très loin,
Et c'est là que tout bascule :) De mon point de vue, les deux approches se situent sur des plans tellement conceptuellement différents que c'est très loin. Quand tu regardes ce que disent les tenants de chaque approche, ils n'ont absolument pas les mêmes finalités en tête. Et comme je le disais, la façon dont tu vas évaluer si un logiciel satisfait aux finalités du logiciel libre n'est pas la même que celle dont tu vas évaluer un logiciel open source. Ce qui amène aux points d'achoppements entre les deux visions, tout le débat sur la tivoïsation il y a quelques années par exemple.
Et à mon sens, c'est l'alliance entre les deux qui me semble intéressante.
je trouve ça bien que les deux existent, et il y a clairement des enjeux communs, mais j'ai l'impression que les décrire comme parallèles sans vraiment souligner ce qui les sépare, ça nuit à la compréhension des enjeux. En clair, si c'est presque là même chose, on ne comprend plus pourquoi les deux existent.
Alors vu ta réponse, ce n'est pas forcément ton cas, mais ta formulation initiale m'a fait réagir.
T'es sûr que tu veux pas parler de parallèles, plutôt ?
je ne suis pas sûr de sur quoi ta question porte. Mais si c'est sur l'orthogonalité des objectifs du libre et l'open source, je maintiens, et j'élabore :
D'un certain point de vue, la nécessité de rendre le code libre pour que l'utilisateur soit maître de la technique et pas asservi, ne s'évalue pas sur la qualité technique. Du point de vue libre, mieux vaut un logiciel libre bof qu'un super logiciel pas libre.
Et, du point de vue de l'open source, le fait que l'accessibilité au code permette de produire du logiciel de meilleur qualité en mutualisant des moyens techniques ne s'interroge pas sur la liberté de l'utilisateur. Au hasard, si le meilleur logiciel de gestion de version existant est non-libre, autant s'en servir.
Après, je suis bien d'accord qu'il y a un chemin commun, c'est la publication du code source, et que vu de loin, les deux se ressemblent.
est-ce que j'ai bien compris le sens de ta question ? (et si c'est le cas, est-ce ma réponse te paraît sensée ?)
Ce sont deux mouvements qui vont dans la même direction, juste ils n'utilisent pas le même chemin. ;)
heu … pour moi, c'était deux mouvements qui utilisaient le même moyen pour des objectifs différents (politique/émancipation pour le libre, et technique/efficience pour l'open source).
Ton analogie ne fonctionne alors pas très bien, parce que utiliser le même chemin pour aller dans des directions différentes, ça ne fonctionne que pour des directions opposées. Or les préoccupations du libre et de l'open-source me paraissent plutôt en partie orthogonales qu'opposées.
pour moi, la simple exigence d'attribution, ça ressemble à une licence BSD.
Je ne savais pas que c'était adapté à autres choses qu'aux créations artistiques
En théorie, ça pourrait, mais ça ne me semblait pas être une super bonne idée. Et CC à l'air de penser pareil. En dehors de cas spécifiques, il vaudrait mieux éviter.
alors je l'ai re-regardé en diagonale. En substance, le problème est qu'il est tout à fait possible à deux artistes de trouver la même mélodie de manière totalement indépendante. Pour qu'il y ait violation du droit d'auteur, en tout cas en droit américain, il faut que les deux mélodies se ressemblent substantiellement (et c'est pas du tout simple), mais il faut aussi pouvoir prouver que le second a eu accès à l'oeuvre du premier. Et cet avocat pense que personne ne pourra jamais prouver l'accès à une mélodie spécifique parmi ces 68 milliards.
quelqu'un peut il m'expliquer l'intéret d'avoir recours à un module os ou non (en termes de sécurité, d'élégance, etc.)?
en terme de sécurité, il n'a pas plus d'implication qu'utiliser n'importe quoi d'autre. C'est simplement le module qui permet de s'interfacer en Python avec les fonctions fournies en userspace à n'importe quel programme. L'aide de os précise qu'il fournit un accès à toutes les fonctions POSIX et à un ensemble de fonctions supplémentaires, principalement sur la manipulation des chemins.
En terme d'élégance, le module os est, en python, la méthode préférée pour utiliser ces fonctions. Donc, à mon avis, chercher à contourner ce module serait inélégant.
l'alternative est elle seulement d'uploader les fichiers quelquepart et de mettre des liens en adressage absolu www.plateforme.org/lienverslefichier
Si tu veux avoir des fonctions qui interagissent avec l'os, tu pourrais re-écrire toi-même l'interfaçage en C avec les fonctions concernées. Mais ça reviendrait juste à dupliquer ce que le module os propose (et probablement en moins bien, parce que c'est difficile de lutter avec un module écrit et maintenu par un collectif depuis des années, ça n'a rien à voir avec ta compétence personnelle). C'est un bon exercice, mais d'un point de vue sécurité, ça ne changera rien je pense.
netstat liste les connexions ouvertes (tant clientes que serveurs) et d'autres trucs. Par contre, je ne suis pas sûr mais je ne pense pas que ça puisse permettre de voir de l'UDP sortant.
Et si netstat ne donne rien de concluant, wireshark permet de capturer toutes les trames réseau. Ça donne beaucoup de trucs et après faut faire le tri. C'est pas forcément illégitime d'avoir un peu de trafic réseau en permanence, mais 100ko sans appli active, ça parait effectivement beaucoup.
C'est aussi possible qu'il y ait un bug sur la manière dont le centre de réseau calcule le trafic sur le wifi.
Pleins de trucs à creuser quoi. Bon courage, hésite pas à nous tenir au courant.
Si tu suspectes un truc malveillant, tu peux aussi tenter de lancer chkrootkit qui est probablement packagé dans ta distrib
là, on arrive aux limites de l'exercice sans aller voir le code (et je ne l'ai pas fait). Je trouve juste que 850k lignes de SQL, c'est délirant, et j'imagine une hypothèse plausible qui pourrait expliquer ce chiffre.
C'est p-e juste une typo et il y a que 8500 lignes de SQL pour autant que je sache.
certes, mais ce n'est pas sur ce point que je réagis :)
En lisant le fil, un lecteur non averti pourrait croire qu'Apple base son OS sur Linux maintenant. Ce n'est pas le cas. Je ne dis pas autre chose.
En lisant le fil des commentaires précédents, j'ai l'impression que tu dis qu'Apple est passé sous Linux. Au cas où je t'aurais bien compris, alors non. Apple a basé ses derniers OS sur Darwin, qui fait partie de la famille des BSD.
d'après cet article, il y a eu ~750000 candidats au bac en 2019. Comme d'autres commentaires le soulignent, il est possible que les données de chaque candidats soient insérées à coup d'insert. Ce qui réduit le code SQL significatif à ~100k lignes. C'est toujours beaucoup, mais c'est beaucoup moins impressionnant.
Edit: Évidemment, si c'est bien le cas, ce "code" contenant les données des bacheliers ne pourrait pas être ouvert.
Bah, qu'est-ce qui empêche de monter le serveur sur un des noeuds du cluster ?
Rien. Juste que si tu as un serveur de fichier qui n'est pas un noeud de calcul (comme je pense que c'est le cas dans la vision de l'auteur de la doc), tu dois monter un FS remote sur tous les noeuds de calcul. Si ton serveur de fichier fait partie du cluster, ce n'est pas nécessaire.
[^] # Re: profiteurs
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 5.
c'est fou ça. je ne suis pas développeur indépendant et bénévole de logiciel libre. Tu déduis encore à côté de la plaque.
Je dis que c'est un problème systémique, mais que notre système économique n'a pas de mécanisme satisfaisant pour financer les LL. Y a évidemment une valeur économique directe pour les entreprises a utiliser du LL, mais pas de d'incitation économique à le financer à court terme, et donc les entreprises utilisatrices de LL ne le font souvent pas. C'est évidemment immoral, mais le système capitaliste est amoral, c'est donc attendu. Je ne suis ni énervé, ni choqué, je dis juste que c'est un problème pour le LL.
Je pense qu'on pourrait voir les LL comme des biens communs, et décider que ça pourrait avoir du sens d'en financer une partie via des budgets collectifs.
ps: encore une fois, tu fais dans la caricature et la moquerie, et une bonne question rhétorique à 2 balles pour conclure. Je suis pas sûr que la conversation va continuer très longtemps.
[^] # Re: profiteurs
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 4.
c'est assez savoureux que tu interprètes de travers un commentaire qui pointe que tu interprètes le journal de travers. Je n'ai pas parlé du coût de production, mais du coût marginal de production (en gros, ce que ce ça te coûte de produire une unité supplémentaire une fois que tu as mis ta chaîne de production en place). Pour les objets numérique, c'est essentiellement une simple copie, ce qui, par rapport au coût de production de l'objet numérique initial (logiciel, jeu de donnée, musique, vidéo, …) est proche de zéro.
Après, t'es en roue libre. Je vois pas comment tu peux déduire de ce simple rappel quoi que ce soit sur ce que je pense du logiciel libre. Et, à ma grande pas du tout surprise, tu déduis n'importe quoi.
Le fond de la question du journal, de mon point de vue, c'est le financement du logiciel libre. La seule raison pour laquelle ça peut piquer que des entreprises utilisent massivement du LL sans jamais contribuer, c'est parce qu'on a pas de mécanisme de financement de LL indépendant du fonctionnement économique actuel.
[^] # Re: profiteurs
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 3.
En dehors du fait que ton résumé est simpliste et ta caricature insultante, l'analogie des canapés est grossièrement incorrecte. Le coût marginal de production des objets numériques est essentiellement nul, pas le coût marginal de production d'un bien matériel comme un canapé.
Donc prétendre que le journal se plaint que qq'un prend le canapé, c'est passer complètement à côté du sujet.
[^] # Re: Retour chariot
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message Probléme de script automatisation de nouvel user sur serveur. Évalué à 2.
je m'étais concentré sur le problème, j'avais pas trop regardé le reste. ça fait beaucoup de commande pour extraire juste un mot ! :)
(en notant que l'appel a xargs me semble inutile)
on peut aussi utiliser awk (ou sed, et probablement un grep bien écrit avec l'option -o quand elle est disponible)
Dans les améliorations possible, on peut aussi commencer par mouliner le fichier d'entrée pour qu'il soit toujours en fin de ligne format Unix. Comme c'est un script qui a vocation a tourner sous ce type d'environnement, ça n'a pas beaucoup de sens de garder CRLF. Tous les éditeurs windows potables savent aussi gérer le simple LF de nos jours.
Ça serait aussi mieux d'utiliser un format de fichier différent. Soit directement des affectations de variable en shell, soit un format structuré (.ini, .json, .yaml, …)
[^] # Re: à creuser
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message Probléme de script automatisation de nouvel user sur serveur. Évalué à 2.
oui, mais c'est pas si simple que ça, sinon, syhnes poserait pas la question ;)
mais bien vu, ton commentaire me fait reconsidérer mes assomptions initiales:
D'autre part, les partitions pleines, ça fait souvent des symptôme déroutants et on ne pense pas toujours à regarder ça. Sur un serveur pro, on peut espérer qu'il y a du monitoring, mais sur un poste de travail, pas forcément.
Suite à ton commentaire, j'ai une autre piste, mais basée sur une hypothèse que je n'ai pas vérifiée. L'hypothèse est que l'option badname gère plus de caractère que la normale, mais peut-être pas tous les caractères. Ça vaudrait p-e le coup de vérifier si les changements de ligne du fichier de config serait pas au format CRLF
# à creuser
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message Probléme de script automatisation de nouvel user sur serveur. Évalué à 3.
si j’interprète bien, ce message suggère que useradd a bien essayé de faire l'ajout. Il faut voir pourquoi l'écriture du fichier n'aurait pas fonctionné. Deux pistes plausibles:
la partition où il y a /etc est pleine, ou elle est montée en lecture seule peut-être ?
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 3.
j'avoue que son expression écrite me laisse souvent perplexe.
ok, je comprends nettement mieux l'objection sur ce point-ci quand c'est formulé comme ça. Ceci-dit, la position de la FSF ne disqualifie pas pour autant toute distinction conceptuelle entre les notions de libre et d'open source.
Je veux bien admettre que ça soit du pinaillage intellectuel pour la plupart des gens, mais bon, je ne serais pas développeur si je pinaillais pas :)
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 5.
La GPLv2 est une transcription sous forme de licence de ce qui a été conceptualisé comme le logiciel libre. Tu peux prétendre qu'il y a une égalité stricte entre la GPLv2 et le logiciel libre, mais c'est faux. D'ailleurs, il y a d'autres licences, comme tu le rappelles. La GPLv2 est une tentative de transcription parmi d'autres. Elle est plutôt bien réussie, mais depuis sa conception, le domaine a énormément évolué. C'est pas complètement illégitime de se poser des questions quand une mise en oeuvre de la licence (dans le cas de la tivoïsation) semble porter atteinte aux libertés fondamentales que cette licence prétend accorder aux utilisateurs. C'est bien pour ça qu'il y a eu débat à l'époque. Si la question était aussi simple que ce que tu présentes, il n'y aurait pas eu de débat.
je ne comprends pas ce paragraphe, peux-tu reformuler sans passer par une analogie ?
je ne suis pas sûr de comprendre, j'ai du mal à parser ta syntaxe. Mais si je te comprends correctement, tu estimes que la GPLv3 n'est pas libre. Et bien, vu le ton que tu as choisis pour me répondre, ça va sûrement t'étonner, mais c'est une accusation légitime. En temps que développeur, tu es fondé à penser que certaines clauses de la GPLv3 limitent tes libertés (parce que c'est vrai). Dans le cas de la tivoïsation, il y a un conflit direct entre les libertés des développeurs et les libertés des utilisateurs, et il n'y a pas de solution qui permettent de préserver toutes les libertés pour les deux. La tivoïsation (ou les DRMs, ou le trusted computing) aboutissent à des situations où l'outil technique n'est plus totalement sous le contrôle de l'utilisateur. Tu peux tout à fait penser que les clauses de la GPLv3 sont plus dommageables que la tivoïsation. Mais c'est un point de vue qui t'es propre en fonction de ce qui est prioritaire pour toi. Par contre, que des gens qui ont des priorités différentes des tiennes, aient une appréciation différente de la tienne, n'en font pas pour autant les charlots que tu décris.
tu présumes que je suis beaucoup plus impliqué dans ces questions que je ne le suis. Mais non en fait, c'est juste que moi, je perçois des différences entre logiciel libre et logiciel open-source. Je pense que les deux ont leur place. Et sur les clauses de la GPLv3 liées à la tivoïsation, j'ai un avis variable. C'est pas une question si simple.
ça n'a pas rien à voir, mais ce n'est pas exactement la même chose non plus. Je t'invite à la nuance.
je suis pas sûr de ce que cet acronyme veut dire. Non-commercial ? comme du logiciel "libre" tant que celui qui l'utilise ne gagne pas d'argent avec ? Si c'est ça, je suis d'accord avec toi, ça ne correspond pas à du logiciel libre.
PS: si tu peux éventuellement à un moment me faire la grâce de présumer ma bonne foi, j'apprécierais.
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 2.
C'est ça, on n'est pas d'accord ;-)
[^] # Re: Si t'as pas ton tag à 40 ans, t'as raté ta vie (de moule)
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 4.
sur le plan formel, je suis d'accord. Mais quand on utilise le mot publicité, ça pose question sur l'auteur de la photo et sur la sincérité de son intention.
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 2.
Je devais être en train de rédiger mon commentaire quand tu as édité le tien. Et quand j'ai vu ton édition, c'était trop tard, le mien n'était plus éditable.
oui, je me suis demandé si c'était ça. Sens toi libre d'abandonner la conversation si à un moment je te saoule, y a pas de problème :)
Tu as raison, c'était imprécis. J'aurais du parler de distribution plutôt que de publication.
jusque là, je suis d'accord.
Et c'est là que tout bascule :) De mon point de vue, les deux approches se situent sur des plans tellement conceptuellement différents que c'est très loin. Quand tu regardes ce que disent les tenants de chaque approche, ils n'ont absolument pas les mêmes finalités en tête. Et comme je le disais, la façon dont tu vas évaluer si un logiciel satisfait aux finalités du logiciel libre n'est pas la même que celle dont tu vas évaluer un logiciel open source. Ce qui amène aux points d'achoppements entre les deux visions, tout le débat sur la tivoïsation il y a quelques années par exemple.
je trouve ça bien que les deux existent, et il y a clairement des enjeux communs, mais j'ai l'impression que les décrire comme parallèles sans vraiment souligner ce qui les sépare, ça nuit à la compréhension des enjeux. En clair, si c'est presque là même chose, on ne comprend plus pourquoi les deux existent.
Alors vu ta réponse, ce n'est pas forcément ton cas, mais ta formulation initiale m'a fait réagir.
[^] # Re: Si t'as pas ton tag à 40 ans, t'as raté ta vie (de moule)
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 5.
si je te lis bien, tu suggères que cette photo est le produit d'une démarche publicitaire. Aurais-tu une source pour étayer cette affirmation ?
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 5.
je ne suis pas sûr de sur quoi ta question porte. Mais si c'est sur l'orthogonalité des objectifs du libre et l'open source, je maintiens, et j'élabore :
D'un certain point de vue, la nécessité de rendre le code libre pour que l'utilisateur soit maître de la technique et pas asservi, ne s'évalue pas sur la qualité technique. Du point de vue libre, mieux vaut un logiciel libre bof qu'un super logiciel pas libre.
Et, du point de vue de l'open source, le fait que l'accessibilité au code permette de produire du logiciel de meilleur qualité en mutualisant des moyens techniques ne s'interroge pas sur la liberté de l'utilisateur. Au hasard, si le meilleur logiciel de gestion de version existant est non-libre, autant s'en servir.
Après, je suis bien d'accord qu'il y a un chemin commun, c'est la publication du code source, et que vu de loin, les deux se ressemblent.
est-ce que j'ai bien compris le sens de ta question ? (et si c'est le cas, est-ce ma réponse te paraît sensée ?)
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 4.
ouaip
heu … pour moi, c'était deux mouvements qui utilisaient le même moyen pour des objectifs différents (politique/émancipation pour le libre, et technique/efficience pour l'open source).
Ton analogie ne fonctionne alors pas très bien, parce que utiliser le même chemin pour aller dans des directions différentes, ça ne fonctionne que pour des directions opposées. Or les préoccupations du libre et de l'open-source me paraissent plutôt en partie orthogonales qu'opposées.
[^] # Re: Oui mais non
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 10.
oui bon, c'est exactement ce que tu fais avec ce journal, je ne vois pas ce qui t'embête.
[^] # Re: By ?
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message La licence que je cherche pour ouvrir mon code existe-t-elle?. Évalué à 3.
pour moi, la simple exigence d'attribution, ça ressemble à une licence BSD.
En théorie, ça pourrait, mais ça ne me semblait pas être une super bonne idée. Et CC à l'air de penser pareil. En dehors de cas spécifiques, il vaudrait mieux éviter.
[^] # Re: pas sûr que ça marche
Posté par gaaaaaAab . En réponse au lien Afin de contrer les procès pour plagiat, 68 milliards de mélodies mis dans le domaine public. Évalué à 2.
alors je l'ai re-regardé en diagonale. En substance, le problème est qu'il est tout à fait possible à deux artistes de trouver la même mélodie de manière totalement indépendante. Pour qu'il y ait violation du droit d'auteur, en tout cas en droit américain, il faut que les deux mélodies se ressemblent substantiellement (et c'est pas du tout simple), mais il faut aussi pouvoir prouver que le second a eu accès à l'oeuvre du premier. Et cet avocat pense que personne ne pourra jamais prouver l'accès à une mélodie spécifique parmi ces 68 milliards.
[^] # Re: reponse dans un forum
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message site internet et insertion image. Évalué à 2.
en terme de sécurité, il n'a pas plus d'implication qu'utiliser n'importe quoi d'autre. C'est simplement le module qui permet de s'interfacer en Python avec les fonctions fournies en userspace à n'importe quel programme. L'aide de os précise qu'il fournit un accès à toutes les fonctions POSIX et à un ensemble de fonctions supplémentaires, principalement sur la manipulation des chemins.
En terme d'élégance, le module os est, en python, la méthode préférée pour utiliser ces fonctions. Donc, à mon avis, chercher à contourner ce module serait inélégant.
Si tu veux avoir des fonctions qui interagissent avec l'os, tu pourrais re-écrire toi-même l'interfaçage en C avec les fonctions concernées. Mais ça reviendrait juste à dupliquer ce que le module os propose (et probablement en moins bien, parce que c'est difficile de lutter avec un module écrit et maintenu par un collectif depuis des années, ça n'a rien à voir avec ta compétence personnelle). C'est un bon exercice, mais d'un point de vue sécurité, ça ne changera rien je pense.
# pas sûr que ça marche
Posté par gaaaaaAab . En réponse au lien Afin de contrer les procès pour plagiat, 68 milliards de mélodies mis dans le domaine public. Évalué à 2.
désolé, source anglophone, mais cet avocat spécialiste du droit d'auteur ne pense pas que cette publication changera grand chose.
# netstat/wireshark/...
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message Application qui utilise le réseau. Évalué à 5. Dernière modification le 25 mai 2020 à 02:05.
netstat liste les connexions ouvertes (tant clientes que serveurs) et d'autres trucs. Par contre, je ne suis pas sûr mais je ne pense pas que ça puisse permettre de voir de l'UDP sortant.
Et si netstat ne donne rien de concluant, wireshark permet de capturer toutes les trames réseau. Ça donne beaucoup de trucs et après faut faire le tri. C'est pas forcément illégitime d'avoir un peu de trafic réseau en permanence, mais 100ko sans appli active, ça parait effectivement beaucoup.
C'est aussi possible qu'il y ait un bug sur la manière dont le centre de réseau calcule le trafic sur le wifi.
Pleins de trucs à creuser quoi. Bon courage, hésite pas à nous tenir au courant.
Si tu suspectes un truc malveillant, tu peux aussi tenter de lancer chkrootkit qui est probablement packagé dans ta distrib
[^] # Re: Analyse statique
Posté par gaaaaaAab . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 3.
là, on arrive aux limites de l'exercice sans aller voir le code (et je ne l'ai pas fait). Je trouve juste que 850k lignes de SQL, c'est délirant, et j'imagine une hypothèse plausible qui pourrait expliquer ce chiffre.
C'est p-e juste une typo et il y a que 8500 lignes de SQL pour autant que je sache.
[^] # Re: Ils y sont toujours (du mauvais côté)
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal Compétition : faites exploser les compteurs du trolomètres. Évalué à 5.
certes, mais ce n'est pas sur ce point que je réagis :)
En lisant le fil, un lecteur non averti pourrait croire qu'Apple base son OS sur Linux maintenant. Ce n'est pas le cas. Je ne dis pas autre chose.
[^] # Re: Ils y sont toujours (du mauvais côté)
Posté par gaaaaaAab . En réponse au journal Compétition : faites exploser les compteurs du trolomètres. Évalué à 3.
En lisant le fil des commentaires précédents, j'ai l'impression que tu dis qu'Apple est passé sous Linux. Au cas où je t'aurais bien compris, alors non. Apple a basé ses derniers OS sur Darwin, qui fait partie de la famille des BSD.
[^] # Re: Analyse statique
Posté par gaaaaaAab . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 2. Dernière modification le 20 mai 2020 à 13:31.
d'après cet article, il y a eu ~750000 candidats au bac en 2019. Comme d'autres commentaires le soulignent, il est possible que les données de chaque candidats soient insérées à coup d'insert. Ce qui réduit le code SQL significatif à ~100k lignes. C'est toujours beaucoup, mais c'est beaucoup moins impressionnant.
Edit: Évidemment, si c'est bien le cas, ce "code" contenant les données des bacheliers ne pourrait pas être ouvert.
[^] # Re: Quel est le besoin ?
Posté par gaaaaaAab . En réponse au message NFS symétrique. Évalué à 2.
Rien. Juste que si tu as un serveur de fichier qui n'est pas un noeud de calcul (comme je pense que c'est le cas dans la vision de l'auteur de la doc), tu dois monter un FS remote sur tous les noeuds de calcul. Si ton serveur de fichier fait partie du cluster, ce n'est pas nécessaire.