GeneralZod a écrit 2316 commentaires

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  . En réponse au journal Sun fait de la pub. Évalué à 4.

    Je ne sais pas si c'est propre à urpmi, mais si tu veux afficher du texte lors de l'installation d'un paquet RPM, c'est très simple, un echo dans la section %post ou %pre et le tour est joué.

    Perso, je trouverais débile que les distributions utilisent ce genre de mécanismes pour faire de la publicité.
    Sur un lien de téléchargement, ça me dérange moins (selon le degré de nuisance et le contenu), je trouve très bien que Sun fasse la promotion d'OOo. Java étant plus répandu qu'OOo, ça permet de couvrir un public plus large.
  • [^] # Re: Départages nuisibles!

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 2.

    Je ne pense pas qu'Ubuntu ait réellement perdu 2 millions d'utilisateurs. Ils sont plutôt dans une phase de stabilisation ou de progression ralentie, ce qui est normal après une croissance très rapide.

    La démarche de Max Spevack et la mienne dans ce journal n'est pas d'attaquer Ubuntu ou Mark Shuttleworth. Mais d'encourager Ubuntu à rejoindre l'initiative Smolt et/ou publier des statistiques digne de confiance.
    Ce n'est pas un concours pour savoir qui a la plus "grosse" (communauté) mais plutôt de faire comprendre aux constructeurs que GNU/Linux et le libre en général est un marché en pleine croissance avec une base d'utilisateurs solide et conséquente.

    Quant à FedoraProject, nos chiffres sont librement disponibles. On estime environ à 2.2 millions le nombre d'installations de FC6 et à 1.7 millions celle de F7.
    Fedora 6 a été une excellente release et beaucoup de gens ont hésité à passer le pas vers F7 (personnellement, une de mes machines est encore sous FC6). Le fait que l'écart entre F7 et F8 ne sera que de 5 mois a aussi joué dans ce phénomène.
    Tout le monde attend les chiffres de Fedora 8 pour pouvoir réajuster notre analyse, pour savoir si le "creux" connu avec F7 était un accident ou le signe d'un désintérêt envers Fedora Linux ou pire FedoraProject.
    Après tout, le projet statistiques n'a démarré qu'avec FC6, on n'a pas forcément assez de recul.

    Mon impression personnelle en tant qu'ambassadeur du projet est que FedoraProject connait une amélioration notable de son image auprès de la communauté du logiciel libre depuis près d'un an. L'évolution du projet n'y est pas étrangère. Beaucoup de personnes (re)donnent une chance à Fedora Linux mais ça ne veut pas forcément dire qu'ils restent.
    On a perdu pas mal monde entre la FC2 et la FC4, ça s'est stabiliser mais la tendance semble s'inverser doucement.
  • [^] # Re: Attente

    Posté par  . En réponse à la dépêche Attaque pour violation de brevet à l'encontre de Red Hat et Novell. Évalué à 3.

    Ouais, en même temps, le but n'était probablement pas tant d'échapper aux brevets logiciels qu'à la fiscalité britannique pourtant relativement raisonnables pour les entreprises. (les bureaux étant à Londres).
  • [^] # Re: Ubuntu leader linux

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 3.

    > Je trouve fort dommage qu'on critique souvent sudo
    sudo en soi n'est pas criticable mais son utilisation à torts et à travers l'est.
    sudo a été conçu pour permettre l'accès de *certaines* commandes systèmes à un nombre limité d'utilisateur pas pour remplacer le super-utilisateur.

    Le modèle de sécurité Unix classique est fondamentalement "defective by design" dans le cadre d'un bureau moderne. Unix a été conçu à une époque ou les interfaces graphiques n'existaient pas encore, et où les utilisateurs étaient encore des professionnels.
    Que ce soit sudo ou pam_console, aucun ne propose une solution satisfaisante au problème actuel. Les mécanismes d'acquisition de droits privilégiés donnent trop de droits à des utilisateurs inexpérimentés ou à du code non audité.

    PolicyKit et ConsoleKit propose une solution plus souple et particulièrement bien pensé au problème de la sécurité dans les bureaux modernes. Les deux sont complémentaires.
    ConsoleKit est un framework pour tracer les utilisateurs connectés et les sessions en cours sur le système. C'est un peu l'équivalent d'utmp.
    Quant à PolicyKit, il s'occupe plus particulièrement de la gestion des droits. Le modèle de sécurité de PK suppose que le programme soit séparé en deux parties:
    - le mécanisme (non UI) qui tourne avec des droits privilégiés.
    - l'agent (l'UI graphique ou non) qui tourne avec des droits utilisateurs.
    Les deux communiquent via IPC et le mécanisme vérifie systèmatiquement les données et les requêtes qui lui sont transmises selon certaines règles.
    C'est totalement transparent pour l'utilisateur. PK permet une gestion plus fine des droits avec gestion de l'authentification, l'utilisateur n'a plus à acquérir des droits privilégiés avec le risque de compromettre son système.
    Dans la documentation de PolicyKit (via DevHelp), le mainteneur des 2 projets, David Zeuthen pose très bien le problème et la solution que tente d'apporter PK. Le travail de David Zeuthen mériterait d'être plus connu, il a travaillé sur HAL, D-Bus notamment.



    Son approche et plus généralement celle de l'équipe desktop de RedHat & FedoraProject est particulièrement cohérente. Les fondements en sont HAL/udev, D-Bus, deux projet que RedHat a soit initié soit fortement contribués.
    NetworkManager (initié et maintenu par RH) est dans la continuité de cette vision du bureau moderne. ConsoleKit et PolicyKit deviendront surement d'autres piliers du bureau moderne libre.
    Les gens ont souvent l'impression que RedHat ou FedoraProject se fiche totalement du desktop mais c'est faux. Ils préférent ce concentrer sur des parties qui ne sont pas forcément visibles comme le travail d'Ingo Molnar sur Linux ( les scheduler O(1) et CFS, kernel-rt), le travail de John Linville sur le sous-système WiFi, Havoc Pennington qui s'attaque à l'online desktop (après avoir posé les fondations de GNOME2 il y a quelques années), sur l'économie d'énergie (Zeuthen et R. Hugues), PackageKit etc.
    C'est un peu hors sujet, mais la question du bureau moderne libre a souvent été posé lors des JDLL ou je me trouvais encore hier. Quelque soit le public (libristes convaincus, novices etc.), ils étaient intéressés sur la position de FedoraProject sur le desktop, on a bien évidemment adapté le discours selon le public.
    Nos amis d'ubuntu-fr ont également présenté leur vision du desktop et j'ai été très intéressé par leur sens de la finition et du détail dans Gutsy Gibbon comme l'intégration de popcon dans le gestionnaires de paquets par exemple, ou de la configuration des bureaux composites dans l'utilitaire d'apparence de GNOME.
  • [^] # Re: Ubuntu leader linux

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 3.

    A posteriori, on peut même considérer que la période 2003/2004 qui correspond à l'arrivée de Linux 2.6 a été charnière dans l'évolution du microcosme GNU/Linux.
    Le noyau Linux a atteint une certaine maturité, des outils comme HAL, udev, D-Bus sont apparus, la transition GNOME 1->2 consommé etc ... Tout les éléments étaient là pour faire un desktop libre réussi.
    Ubuntu est arrivé au bon moment et ont proposé un produit bien léché qui correspondait à une demande existante. Les distributions de l'époque n'ont pas su abordé ce virage par frilosité (l'adoption d'udev et D-Bus s'est fait aux forceps) et/ou elles avaient pour la plupart un passé assez riche, voire étaient en période de transition.

    Ubuntu n'est clairement pas une distribution révolutionnaire, techniquement parlant, elle est même assez conservatrice dans ces choix mais elle incarne ce virage de GNU/Linux.
    Mais le génie de Mark Shuttleworth c'est d'avoir flairer ce petit changement dans l'air et d'avoir fait des choix pertinents pour créer son entreprise au bon moment.
    C'est une qualité rare et qui peut faire la différence.
  • [^] # Re: Jono Bacon ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 7.10 : lâchez le singe !. Évalué à 4.

    Oui et non, Mark Shuttleworth joue sur les deux plans, il est à la fois le chef d'entreprise et celui de la communauté, la distinction entre les deux rôles est très floue voire inexistante.
    Quant il parle en tant que chef d'entreprise, la communication est très habile, mais quant il parle en tant que leader de la communauté, c'est un désastre et plus particulièrement quand il mélange les deux rôles.
    Heureusement qu'il y a des gens comme Jono ou Corey Burger pour rattraper le coup !
    Ubuntu gagnerait beaucoup si Canonical et Mark Shuttleworth lachaient plus de lest à la communauté.
  • [^] # Re: Jono Bacon ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 7.10 : lâchez le singe !. Évalué à 4.

    Jono Bacon, il est pas britannique plutôt ? C'est J. Waugh qui est Australien.
    Enfin, peu importe la connotation péjorative du terme banlieue, personne ne s'offusque quand on dit que Neuilly est la banlieue de Paris.
  • [^] # Re: Jono Bacon ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 7.10 : lâchez le singe !. Évalué à 4.

    Prendre la succession de Jeff Waugh n'était pas une partie gagnée d'avance et Jono s'en est très bien tiré dans l'ensemble.
    Justement son boulot en tant que Community Manager c'est d'essayer de répartir les tâches au mieux des besoins et de faire passer la pilule.
    Être Community Manager n'est pas une tâche aisé et il a une marge de manoeuvre très limité.
    Jono a également ouvert le dialogue avec les autres distributions autres que Debian, un domaine où Mark Shuttleworth est un piètre communiquant.
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 7.10 : lâchez le singe !. Évalué à 3.

    Justement Jono Bacon ne s'est pas trompé, Cambridge jouxte Boston (et qui fait partie du grand Boston)
    La conférence aura bien lieu à Boston mais pas forcément dans Boston intra-muros.
  • # Jono Bacon ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 7.10 : lâchez le singe !. Évalué à 8.

    En quoi Jono Bacon n'est-il pas un bon "Community Manager" ?
    Il joue très bien son rôle de meneur d'hommes et d'intermédiaire entre la société développant Ubuntu Canonical et la communauté Ubuntu et celle du libre plus généralement. Il a su se faire respecter de tous et s'imposer après le départ de Jeff Waugh ce qui n'est pas une tâche facile.

    D'ailleurs l'histoire Boston/Cambridge, je vous invite à vérifier sur le wiki d'ubuntu.
    Jono parlait effectivement de Cambdrige/Massachussets, qui est une ville dans la banlieue de Boston ! Seule la rivière "Charles River" sépare les deux villes !
    Le choix de Cambridge se justifie par la présence de deux campus: Harvard et MIT où se dérouleront probablement l' UDS.
    http://en.wikipedia.org/wiki/Cambridge,_Massachusetts
  • [^] # Re: Mark Shuttleworth

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 3.

    Smolt est un logiciel libre, libre à toi de l'examiner si tu as des doutes, quant au serveur, il est administré par la communauté.
    FedoraProject invite les autres distributions à rejoindre Smolt, si on atteint une masse critique et que l'on demande que smolt soit hebergé par un serveur indépendant, ça ne posera pas de problèmes. On a rien à cacher.

    > je m'attends à ce qu'Ubuntu ai une base d'utilisateurs 3 à 5 fois plus grande (donc bien dans les 6 à 8 millions d'utilisateurs), minimum
    C'est une estimation large, la différence entre Fedora et Ubuntu n'est pas si large. En terme de bruits, Ubuntu est peut-être 5 fois plus "bruyante" mais la communauté autour de Fedora est assez fidèle et plus "calme". Si tu as lu la page statistiques sur FedoraProject, Fedora est très bien installé en entreprise, contrairement à Ubuntu et ça joue également.
    De plus, on a un tassement, beaucoup d'ubuntistes se tournent vers d'autres distributions comme Debian, ArchLinux etc sans vraiment casser le lien avec la communauté.
    Pour les chiffres, je me suis basé sur les chiffres disponibles sur popcon.ubuntu.com et j'ai compté large. Entre 2 et 4 millions d'utilisateurs ça ne me semble pas irréaliste.
    Dans la réalité, la différence doit être entre x1.5 et x2

    Après si tu (toi ou mieux Mark Shuttleworth) peux me démonter qu'il y a véritablement 6 à 8 millions d'utilisateurs d'Ubuntu, tant mieux, GNU/Linux aura encore plus de poids.
    Mais le but est je le rappelle de savoir qui a la plus grosse (communauté) mais d'avoir des chiffres dignes de confiance et qui ne sortent pas d'un chapeau.
  • # Upstart ?

    Posté par  . En réponse au journal sortie de la Ubuntu 7.10, The Gutsy Gibbon. Évalué à 4.

    Je ne vois pas de ligne à propos d'upstart, y a-t-il du nouveau à ce sujet ?
    Bravo pour la page de présentation qui est agréable visuellement et bien écrite.
    Je souhaite un bon téléchargement à nos amis Ubuntistes.


    PS: Je remarque avec plaisir que Gutsy Gibbon, deux nouveautés provenant de FedoraProject:
    * un véritable système de plug-and-play est présent pour les imprimantes
    C'est system-config-printer, l'utilitaire d'impression de Fedora qui a refondu pour Fedora 6.
    * Il est possible de basculer rapidement d'un environnement utilsateur à l'autre
    L'applet fast-user-switch existait déjà, la nouveauté c'est tout le travail d'intégration qui a été fait derrière notamment avec ConsoleKit.
    http://fedoraproject.org/wiki/Desktop/FastUserSwitching
  • [^] # Re: Mark Shuttleworth

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 1.

    Tu fais bien de le rappeller.
    Max entretient de *très* bons rapports avec la communauté Ubuntu et notamment Jono Bacon. Le but c'est d'amener Ubuntu à utiliser Smolt et/ou à se doter d'outils statistiques fiables et ne pas sortir des chiffres du chapeau. Les incohérences de Mark Shuttleworth ne sont qu'une introduction comme tu le soulignes guère plus que "taquine".
    Quant au nombre d'utilisateurs d'Ubuntu, on peut l'estimer raisonnable entre 2 et 4 millions loin des 6 à 8 millions de Canonicalce. ça reste énorme et bien au-delà de Fedora Linux ou les autres distributions.
    Le but n'est pas de faire une course de "bites" (comme dirait un ami à moi), mais d'avoir des chiffres crédible qui comme tu le rappelles fait avancer les choses.

    J'espère que mon prochain journal parlera de PackageKit, une autre idée issue de la communauté FedoraProject et qui a pris de l'ampleur avec des contributeurs venant d'autres distributions.
  • [^] # Re: mouais

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 2.

    Le sous-projet statistiques de FedoraProject ne repose pas sur le seul Smolt.
    Smolt est un outil parmi d'autres.
    Le but n'est pas d'avoir des chiffres exacts mais d'obtenir une base matérielle la plus compréhensive possible et une base de travail pour nos statistiques à la fois fiable et transparente. Les données de Smolt sont croisés avec d'autres sources puis pondérés.
    Ainsi, on peut avancer des chiffres qui ne sortent pas du chapeau.

    De plus, il est contraire à l'éthique du Fedoraproject d'envoyer des données à l'insu de l'utilisateur. Tout au plus, on leur recommande vivement de le faire.
    Smolt est encore en développement, il lui manque encore pas mal de fonctionnalités.

    Popcorn est un outil intéressant qui pourrait permettre de se faire une idée du nombre d'utilisateurs. Il faudrait peut-être le mettre plus en avant.
    Ça serait même sympa d'avoir un outil similaire sur Fedora et de l'intégrer à Smolt.
    À première vue, on voit mal comment Ubuntu pourrait prétendre à 6 voire 8 millions d'utilisateurs. Le vrai chiffre tournerait plutôt entre 2 et 4 millions, ce qui reste énorme.
  • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 5.

    Ça fonctionnerait peut-être dans un monde idéal, un lobbying efficace doit être réaliste.
    Être réaliste, ça signifie comprendre qu'envoyer une lettre ou un email même type c'est déjà trop en demander de l'utilisateur de base, alors que cocher/décocher une case après une installation ça ne lui demande quasiment aucun effort.
    De plus, il est plus efficace d'avoir un unique interlocuteur (FSF, April, FedoraProject, Ubuntu, etc..) que d'en avoir plusieurs millions.
    Après, si tu t'en fous de l'efficacité, ça se comprends, mais ce n'est pas comme ça que tu feras bouger les choses.

    PS: Fedora a abandonné le Core depuis la verson 6.
  • [^] # Re: Archstats

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 2.

    ArchLinux mériterait en général d'être plus connu effectivement.
    J'aime bien l'apparence sobre, l'information est disponible, ça révèle pas mal de choses sur la communauté ArchLinux.

    Smolt supporte actuellement Fedora (et ses dérivés), Debian, Ubuntu, le support pour ArchLinux, frugalware est en cours. Enfin, normalement, c'est portable sur toute distribution qui supporte HAL.
  • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 10.

    En quoi est-ce un argument bidon ?
    Certes avoir des spécifications matérielles c'est l'idéal mais ce n'est pas le cas aujourd'hui.
    Si tu vas voir un constructeur pour te filer des specs ou des pilotes Linux, il te crache à la gueule: "Linux = marché de niche = je m'en fous".
    Quant tu prouves à un constructeurs qu'en privant GNU/Linux de pilotes pour son matériel, il se ferme un marché de plusieurs millions d'utilisateurs, il commencera à réfléchir.

    De plus, dans la citation de Spevack, il n'exclut pas la livraison des specs, avoir des pilotes Linux libres est un premier pas.
    Si un pilote libre et pas obsfuqué (comme le pilote 2D nv par exemple), ça permet déjà d'avoir une base de travail pour les autres OS libres.
    C'est un premier pas mais pas le dernier. ;-)
  • [^] # Re: Stats

    Posté par  . En réponse au journal De l'importance d'avoir des statisques fiables. Évalué à 10.

    Les deux, le premier est un prétexte pour le second.
    Avoir des statistiques pertinentes, ce n'est pas un luxe mais nécessaire.
    Quant tu fais lobbying pro-GNU/Linux, avoir des données fiables pour pouvoir convaincre l'assistance, c'est un plus. Que ton public soit des constructeurs, des "decideurs" ou bien ton copain qui croit encore que Linousque c'est utilisé uniquement par les über-geeks !
    Smolt n'est qu'un outil mais il comble un vide existant.
  • [^] # Re: Surtout pour éviter l'infâme bloat de mono

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de Xubuntu. Évalué à 3.

    Tu vas pas aimer Parrot toi.
    En tant que "libriste", tu dois également abbhorer le C et les autres langages compilés ...

    Hein, le but premier du bytecode n'est pas d'obsfuquer le code mais d'avoir de meilleures performances.
    De plus, Mono ou la JVM permettent d'avoir un comportement similaire. Par exemple, si je code en Boo (un Python-like adapté à la CLI), j'ai le choix entre:
    * compiler en bytecode avec booc (Boo Compiler).
    * interpreter mon .boo avec booi (Boo Interpreter).
  • [^] # Re: Pays developpes en phase avec pays en voie de developpement

    Posté par  . En réponse à la dépêche OLPC Give 1 Get 1 : Donnez-en 1, obtenez-en 1. Évalué à 2.

    OLPC est basé sur Fedora et se resynchronise dessus régulièrement mais c'est loin d'être une simple adaptation. D'ailleurs, les innovations notamment au niveau de la sonsommation des ressources sont reversés régulièrement aux projets sources.
    Au passage OLPC est un projet FedoraProject depuis quelques temps.
  • [^] # Re: MOUARFFF!!!

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft part en guerre contre RedHat (et meme Novell). Évalué à 5.

    Faux, Apple a poursuivi Microsoft pour plagiat. Microsoft a tellement fait trainer l'affaire, qu'un Apple au plus mal financièrement abandonne les poursuites en 96/97 contre un rachat par MS de 6% d'actions Apple (150M$) et des garanties sur le support d'Office sur Mac. Apple n'a pas donné un cents à MS.
    MS n'a pas tué Apple par peur que le département d'etat US ne se décide à les démanteler. Apple sert d'argument à MS pour justifier son "non-monopole".
    Ce qui a sauvé Apple de la faillite, ce n'est pas MS mais l'arrivée de Gil Amelio à sa tête. Apple s'était lancé dans des projets farfelus qui n'aboutissaient pas, et faisait peu de bénéfices. Ils ont privilégiés des modèles d'entrées de gamme avec peu de marge au détriment du haut de gamme, ils ont acceptés des clones qui ont littéralement canibalisés leur part de marché au lieu de gratter dans celui des IBM PC.
    Gil Amelio est arrivé, il a donné un coup de pieds dans la fourmilière, viré 1/3 de l'effectif, stoppé les projets ineptes dont le successeur de Mac OS (plutôt le vaporware) Copland pour acheter un OS déjà fait. La suite tout le monde la connaît, Amelio achète NeXT après avoir hésiter à racheter BeInc et prends Jobs comme conseiller. Jobs réussit par un putsch à prendre la place d'Amelio et relance la machine à innovation/marketing d'Apple.
    Amelio a assaini Apple, Jobs, l'a fait renaitre, le seul rôle de MS a été de ne pas interféré.

    Après, pour l'attitude d'Apple avec OpenOffice, tu as effectivement raison. Apple a quant même prêté quelques machines au projet communautaire d'Eric bachard pour porter OOo sur Cocoa avant que Sun ne se décide à prendre les choses en mains
  • [^] # Re: Excuse-moi mais...

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu favorise le logiciel propriétaire ?. Évalué à 2.

    Misc a très bien résumé le pourquoi du comment, un peu plus haut ....
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  . En réponse à la dépêche Déjà la nouvelle année 2008 pour Mandriva Linux. Évalué à 2.

    Laisser pourrir un composant aussi important que le gestionnaire de paquets pendant 1 an, j'appelle ça de l'irresponsabilité. Les bogues, ce n'est pas ça qui manque dans RPM mais problème, il n'y avait personne pour les corriger.

    Techniquement, RedHat était le mainteneur de RPM et non pas jbj. Un mainteneur qui lache son composant du jour au lendemain sans essayer de trouver un repreneur, c'est pas du joli.

    définition de cafouillage: action confuse.

    La gestion du problème a été plus que confuse, RedHat n'a pas repris les choses en main et a laissé faire.
    RedHat n'a pas temporisé pour voir si la communauté allait reprendre en main les choses, jbj l'a fait mais RedHat ne voulait pas toucher à la branche de jbj.
    Ce flottement a duré 1 an, justement le temps qu'il a fallu aux nouveaux mainteneurs pour s'approprier RPM, 1 an de perdu.
    RedHat n'est pas le seul fautif, la communauté FedoraProject porte sa part de responsabilité, et je te l'accorde la gestion de Novell ou MandrivaSoft ça n'a pas été franchement mieux pour ne pas dire pire.
    RedHat et FedoraProject ont pris leurs responsabilités et c'est très bien mais un peu tard. On apprend toujours de ses erreurs quand on analyse à posteriori. RH/FP ont été suffisamment matures pour le faire, et c'est leur force, on ne s'obstine pas à foncer droit dans le mur.

    Quant à la langue de bois, je félicitait RH/FP de dire franchement les choses et pas l'inverse ! ;-)
  • [^] # Re: Qui propose gnash?

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu favorise le logiciel propriétaire ?. Évalué à 3.

    # yum install gnash
    Et nous on a un plugin Java libre par défaut depuis un moment. :-P
    Et Werewolf/Kvass incluera le plugin d'IcedTea (un gcjwebplugin custom) qui marche pas trop mal.
  • [^] # Re: Et l'avenir ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 2.6.23. Évalué à 8.

    Fedora : le dernier noyau disponible (sauf si la Kernel Team n'a pas validé celui-ci).
    Actuellement: Fedora 6 et 7 tournent avec un 2.6.22.x, Rawhide (F-8 en gestation) 2.6.23. F-7 connaitra également un 2.6.23 et probablement un 2.6.24.
    L'avantage est qu'on a toujours un noyau à jour, l'inconvénient est que les modules noyaux proprios ont parfois du mal à suivre les mises à jours, enfin nVidia & cie, ils n'ont qu'à faire des pilotes libres. :o)
    De plus, ça permet de tester plus largement le noyau donc le stabiliser très rapidement et ça profite à tout le monde.