j-c_32 a écrit 1437 commentaires

  • [^] # Re: À quand le Alan Turing day?

    Posté par  . En réponse au journal Ada Lovelace day 2013, le bilan. Évalué à 4.

    Je suis totalement d'accord avec ça.

    Je veux juste rajouter une remarque:
    Je travaille dans la recherche en physique. C'est principalement masculin (~16% de femmes dans mon institut, on remarque aussi qu'il y en a de moins en moins quand on monte les échelons administratifs). Pourtant, il y a très peu d'individus faisant preuve de remarques "lourdes" envers le peu de filles avec qui on bosse (j'en ai vu, mais en 10 ans, je pense pas que ça soit pire que n'importe où).
    J'ai quand même l'impression que le milieu informatique est un peu différent (en d'autres termes: que la culture dans ce milieu tolère plus les blagues lourdes).

    Pourtant, il y a quand même moins de femmes dans mon secteur.
    Je pense que d'autres facteurs jouent (aussi bien en informatique qu'en physique):
    - c'est un métier technique et technologique, culturellement orienté masculin.
    - c'est un domaine "méritocratique": si on veut continuer, il faut quand même défendre son point de vue. Je pense que le sexisme ambiant (inconscient) fait que les femmes ont tendance à abandonner plus vite lors de ces situations (ou en d'autres termes: elles doivent plus prouver leur capacité, donc, à capacité égale, c'est plus lourd pour les femmes).

    Là, on peut dire que ces deux facteurs sont "le choix des femmes", mais ça reste le résultat d'une société sexiste (c-à-d dans laquelle le groupe social des femmes est arbitrairement dévalué pour certaines tâches "nobles": prendre des décisions, être inventif, faire des choses abstraites).

  • [^] # Re: Une N-ième distrib ..

    Posté par  . En réponse au journal Une distribution argentine : Huayra. Évalué à 0. Dernière modification le 18 octobre 2013 à 14:37.

    Ce ne sont pas des forks, mais des personnalisations d'install par défaut, au sens où toute modif faite pour Xubuntu se retrouve dans les paquets ubuntu (et donc lubuntu, ubuntu, kubuntu, etc.).

    Pourtant, toute la documentation sur ces distributions parlent bien de distributions, basées sur Ubuntu.
    C'est-à-dire exactement le même vocabulaire qui est reprit pour Huayra.

    Donc, le jour de la sortie de Lubuntu (par exemple), tu aurais dit exactement la même chose de Lubuntu que ce que tu dis aujourd'hui pour Huayra (qui, si ça tombe, va fonctionner sur Debian de la même façon que Lubuntu fonctionne sur Ubuntu).

    En modifiant les fichiers po sans les remonter upstream (soit par impatience, soit par méconnaissance, soit par illusion de difficulté)

    C'est comme si tu étais assez bête pour dire: "il ne faut pas créer lubuntu, parce que les gens qui vont faire lubuntu, lorsqu'ils vont corriger un bug sur gimp, vont créer le paquet gimp-lubuntu plutôt que de corriger le paquet gimp utilisé dans universe par ubuntu (soit par impatience, soit par méconnaissance, soit par illusion de difficulté)".
    Bref, de nouveau, ton argument n'est en rien spécifique à la création d'une nouvelle distribution, il est juste formulé pour correspondre à ce cas.

    Donc, je reste sur ce que j'ai dit:
    créer une nouvelle distribution n'a pas plus d'inconvénient qu'autre chose, sauf à vouloir forcément supposer qu'ils vont faire des erreurs spécifiques à cette solution tout en oubliant qu'il y a des erreurs équivalentes pour les autres solutions (donc, de nouveau, si tu supposes qu'ils vont faire l'erreur A avec la solution 2, tu devrais supposer qu'ils feront l'erreur A' avec la solution 4, et au final, la solution 4 n'est pas plus la meilleure qu'avant).

  • [^] # Re: Une N-ième distrib ..

    Posté par  . En réponse au journal Une distribution argentine : Huayra. Évalué à 1.

    Ce que tu proposes, c'est exactement l'option 2.

    En effet, c'est exactement ce qui se passe pour Lubuntu ou Xubuntu ou Ubuntu Satanic Edition, …
    Et bien ces "trucs" sont appelés des "distributions", forks de Ubuntu (regarde le schema de jean-michel.bertrou.eu, ils y sont repris).

    Par ailleurs, j'ai du mal à comprendre ton premier tiret. Es-tu en train de dire que chaque distribution corrige elle-même les bugs de chacun des logiciels et écrit elle-même les traductions de chacun de ses logiciels, sans les remonter au logiciel en question ? Ça veut dire que si je veux traduire ou patcher un logiciel, je vais devoir contacter chaque distribution et refaire la même démarche ? Je pensais qu'il me suffisait de patcher ou d'envoyer ma traduction chez le logiciel, qui lui-même proposera ces modifications dans ses sources, qui seront ensuite packagé par chacune des distributions lors de la mise à jour du logiciel.
    Bref, j'ai du mal à imaginer comment qlq'un chez Huyara peut traduire quelque chose sans que la traduction soit propagée partout ailleurs.

    Je suis aussi d'accord avec hercule_savinien quand il dit:

    Je vais même t'avouer un truc qui risque de te choquer : Toutes les entreprises de taille non négligeable dont le nombre de serveur à gérer dépasse quelques dizaines créent leur propre distribution. Il n'y en a pas des centaines, comme tu semble le croire, mais des millions. Quelle perte !
    En réalité, dans la majorité des cas, comme à BigEvilBank, là où je bosse actuellement, il s'agit juste d'un miroir avec un channel/repo perso pour les outils propres à la boite.

    Donc non, l'option 2 est totalement compatible avec l'argument: "le projet peut se concentrer ce qui fait la valeur ajoutée, et bénéficie de la maintenance de tous les autres paquet de la distrib qui ne sont pas au coeur du projet."

  • [^] # Re: Une N-ième distrib ..

    Posté par  . En réponse au journal Une distribution argentine : Huayra. Évalué à 1.

    Je comprends toujours pas ce que tu recommandes.

    Soit:
    1) on conseille une distribution sur laquelle on a un contrôle très très restreint
    2) on forke la distribution et on y inclut les modifications qu'on souhaite
    3) on conseille une distribution et un patch à appliquer sur celle-ci pour obtenir les modifications qu'on souhaite

    Comme je l'ai dit, la solution 1 n'est pas une bonne idée pour une distribution nationale.
    Et la solution 3 demande au moins autant d'effort que la solution 2, a autant de probabilité de non pérennité et apporte d'autres inconvénients (plus compliqué pour l'utilisateur, confusion entre version, manque de visibilité, …)

  • [^] # Re: Une N-ième distrib ..

    Posté par  . En réponse au journal Une distribution argentine : Huayra. Évalué à 2.

    'faudrait savoir: tu disais que c'était dommage de voir des efforts dispersés, et maintenant, tu dis que les efforts sont triviaux ?

    Mon commentaire était bcp plus cohérent:

    On a le "nouveau projet": une distribution proposée par un acteur A, et un "ancien projet" une distribution déjà établie par un acteur B.

    Je répondais d'abord sur ta proposition: A propose la distribution de B déjà existante, en lui demandant d'intégrer ses modifications. Mais dans ce cas, B reste indépendant: il fait ce qu'il veut, il peut refuser les modifications de A, pour des raisons valides (par exemple, la raison "je veux un DE moderne" de B est tout aussi valide que la raison "je ne veux pas que les utilisateurs soient confrontés à qlq chose de nouveau" de A).
    Mais le choix du DE par défaut c'est juste un exemple parmi des milliers d'autres.

    Donc, ce serait bien plus malin de la part de A de proposer de gérer lui-même les modifications. Là, deux possibilités:
    - soit il fait une nouvelle distribution
    - soit il fait un gros patch (dont le DE par défaut n'est qu'un des éléments)
    La deuxième solution reprend tout les inconvénients de la première, et apporte d'autres inconvénients en plus sans apporter aucun avantage.

  • [^] # Re: Une N-ième distrib ..

    Posté par  . En réponse au journal Une distribution argentine : Huayra. Évalué à 1. Dernière modification le 17 octobre 2013 à 00:06.

    D'un autre côté, si ils choisissent une distributions et que celle-ci décide d'une décision non conforme à la mission (par exemple, la distribution veut changer de DE par défaut, alors que ici, le DE doit être "traditionnel" car ils veulent favoriser la transition), je doute qu'ils puissent dire "excusez nous, grande distribution, pouvez vous ne pas faire ça" et que la grande distribution va le faire.

    Ensuite, on peut dire: ils n'ont qu'à faire un gros patch à appliquer sur la distribution principale.
    Mais ça a tout les inconvénients que tu cites (je ne vois pas pourquoi les contributions faites directement au dessus d'une distribution vont être plus pérennes que celles faites sur le fork), avec l'inconvénient d'être en plus plus compliqué pour l'utilisateur (installer + patcher), plus confus (un patch différent qui dépend de la version de la distribution que tu utilises), moins identifiable, …
    Du coup, transformer un patch en vrai distribution, ça coute sans doute que dalle et c'est plus pratique à maintenir.

    Sinon, j'aimerais bien un jour voir un schéma similaire à celui montré par jean-michel.bertrou.eu mais appliqué aux marques de lessives ou aux marques et modèles de voitures (ou plutôt, de véhicule, vu que le schéma ci-dessus reprend aussi bien les distributions grand public que les distributions serveurs, orientées sécurités, orientées bidouilles, …)

    edit: au final, d'accord sur le fait que dissiper les efforts n'est pas une bonne idée, mais dans ce cas-ci, ils ont plus de circonstances atténuantes que dans le cas de elementaryOS ou truc du genre

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 0.

    Ah bon ?
    J'ai juste dit: "arrêtez de dire que trouver cette blague pourrie signifie qu'on veut pendre Desproges".
    La phrase que tu soulignes dit juste: "Desproges n'aurait pas fait cette blague car elle ne satisfait ses critères", cela ne veut pas dire que seuls les critères de Desproges doivent être appliqués.
    Si tu fais des blagues pourries, pas de problème, tu peux les faire (tout comme on peut faire des commentaires sur la qualité de la blague et sur ce que ça implique sur le niveau qui en résulte).

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 1.

    QUI classe cette blague ?
    C'est Barret Michel qui a dit "cette blague, c'est de l'humour noir, donc, interdiction de penser qu'elle est pourrie, sans quoi c'est qu'on est un réfractaire qui aurait demandé à ce que Desproges soit pendu".
    Mais évidemment, puisque Barret Michel est d'accord avec toi, c'est forcément moi le méchant.

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 1.

    J'ai déjà répondu à ça.
    Dire "Desproges faisait de l'humour noir, donc, je peux faire n'importe quoi et puis dire que c'est de l'humour noir" est stupide. Si tu ne vois pas la différence entre l'attitude de Desproges et un commentaire sur linuxfr dont LA FORME est drôle, mais dont plein d'idiots peuvent dire "ahahah, mais c'est vrai que c'est juste une idiote qui se la joue rebelle".
    Désolé, mais à cause de ça, cette blague est mal faite et relève de la catégorie "blague de beauf", surement pas de la catégorie "humour noir".

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 1.

    Il y a d'autres réquisitoires où Desproges apparait encore plus sérieux, encore plus "pince-sans-rire".

    Desproges, lorsqu'il rit pendant son réquisitoire, c'est surtout pour se moquer de Le Pen

    C'est EXACTEMENT ce que je dis (et tu dis donc bien qu'effectivement, il rit).
    Desproges ne dit pas qu'il ne peut pas rire en présence d'un fasciste (puisqu'il le fait en se moquant de lui), il dit qu'il ne peut pas rire en sachant que des gens qui ont des idées fascistes vont trouver que la blague entérine d'une certaine façon leurs idées fascistes ("c'est rigolo, mais dans le fond, il a raison").
    Desproges fait attention à ce que ça ne soit pas le cas.
    Le premier commentaire ne prend aucune précaution en ce sens.

  • [^] # Re: Choix de société.

    Posté par  . En réponse au journal Travail dominical. Évalué à 5.

    pourquoi absolument vouloir une journée commune fixe permanente par semaine?

    Parce que c'est déjà le cas et que ça fonctionne très bien.
    Inversement, autoriser le travail dominical va juste niveler par le bas les conditions de travail des gens qui travaillent déjà le dimanche et qui pouvaient revendiquer un status particulier pour ce jour de la semaine.
    Et pour la société, ça n'apporte absolument aucun avantage.

    J'ai l'impression que ceux qui défendent ça ne le font que de manière idéologique, par pur combat de principe.

  • [^] # Re: Les commentaires islamophobes (ou juste de la bêtise crasse)

    Posté par  . En réponse au sondage Ce que je souhaiterais voir disparaître de LinuxFr.org.... Évalué à 7.

    En réponse à xaccrocheur et coïn:
    Le sondage dit: "ce que je souhaiterais voir disparaitre" et pas "voir interdire".
    Moi aussi j'aimerais voir moins souvent ces preuves qu'ici aussi, on a des crétins. Je trouverais la lecture des commentaires plus agréables.
    Et c'est pas mal de rappeler de temps en temps qu'il existe des gens "normaux" qui ne trouvent pas ça agréable de voir les gens tomber dans les lieux communs et s'en défendre en se déclarant "libre-penseur".

  • [^] # Re: Choix de société.

    Posté par  . En réponse au journal Travail dominical. Évalué à 5.

    J'ai relu le commentaire que tu cites.
    Il n'est pas question de prétendre que le travail du dimanche est une catastrophe.
    Il dit juste: l'argument de dire que c'est un choix personnel est critiquable, car ce n'est pas un choix personnel, c'est le choix entre une société qui dit "le dimanche, c'est un jour qu'on va au maximum essayer de préserver comme jour de congé commun" et une société qui dit "il n'y a pas de jour de congé commun, chacun fait comme il veut".

    Il y a une réelle différence idéologique derrière ces deux choix, le deuxième étant sans doute le résultat de l'idéologie à la mode actuellement.
    Bon, c'est juste un choix idéologique, donc, il n'y a pas de "mauvaise" solution.
    Ce qui est plus inquiétant, c'est que les partisans de la seconde solution ne se rendent pas compte que leur choix est totalement idéologique, et qu'ils imposent tout autant leur vision du monde aux autres.

    Pas de problème qu'on discute du travail dominical, tant qu'on arrête d'être assez bête pour ne pas voir à quel point l'idéologie pro-travail-dominical est une idéologie tout aussi contraignante et irrespectueuse que les autres.

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 1.

    Bon, j'ai expliqué 30x, je ne vois pas ce que je peux faire de plus.

    La référence à Desproges est tout à fait anecdotique.

    Disons le en d'autres termes alors:

    Tu dis: "c'est de l'humour noir, on en a plus l'habitude depuis que les grands comiques qui l'utilisaient sont morts (Desproges si tu nous écoute), mais ça n'en est pas moins une manière efficace (et originale) de transmettre une idée (bien sûr il faut avoir des gens qui en face sont un peu ouvert et ne se choquent pas avant de comprendre ce qu'ils lisent)."

    Je réponds: "ce n'est pas de l'humour noir (ou si ça voulait en être, c'est raté), c'est de l'humour de beauf. Les gens qui réagissent à ça ne le font pas parce qu'ils sont peu ouverts et qu'ils sont choqués, mais parce que le commentaire n'est pas drôle"

    C'est un peu comme si je disais:
    - finalement, Linux, c'est nul: son seul avantage est d'être gratuit mais ça compense pas les problèmes qu'il a.
    que tu répondais:
    - c'est triste de voir qu'après tout ce temps, des gens ont une vision si limitée du libre.
    et que je répondais:
    - c'est de la pensée philosophique, on n'a plus l'habitude, mais ça n'en reste pas moins une bonne façon de transmettre une idée (bien sûr il faut avoir des gens qui en face sont un peu ouvert et ne se choquent pas avant de comprendre ce qu'ils lisent).

    C'est le cas avec tout. Si l'humour noir est réserver à une élite (une certaine classe spécifique qu'on, sans savoir qui est ce « on », défini comme suffisamment fiable) alors nous n'avons définitivement pas le même avis.

    Hein ? Ce n'est PAS du tout ce que je dis.
    Si l'auteur avait fait du vrai humour noir, et pas de l'humour de beauf, on s'en foutrait de la possibilité qu'il soit ou non d'accord avec le fond.

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 0.

    La totalité de la suite de ton commentaire montre l'exact inverse. Desproges était quelqu'un de connu et reconnu et pouvait donc se permettre car « on savait ».

    J'avais cru que tu disais: vu qu'il a un nom, on a pas osé critiquer.
    Moi, ce que je dis, c'est: vu qu'il a un nom, lorsqu'il fait de l'humour noir, il faut rajouter le contexte lié au personnage.
    Si LePen fait une blague raciste ou si Desproges fait la même blague raciste, tu peux être sur que la réaction de la personne qui écoute la blague ne sera pas la même.

    Tu semblais dire: avant, Desproges faisait ce genre d'humour et personne ne critiquait, et ici, maintenant, on trouve ça triste.
    J'ai juste répondu: la démarche de Desproges est totalement différente. S'il y avait un nouveau Desproges, je serais content. Ça ne m'empêche pas de trouver le premier commentaire pas malin et beauf.

    Desproges (et tant d'autres) prenaient le parti de rire sauf s'ils savaient que les conditions n'étaient pas réunis, alors qu'ici tu fais l'inverse, tu ne préfère pas rire de peur que les conditions ne soient pas là.

    De nouveau, je ne comprends pas: QUAND est-ce que Desproges n'a pas ri ? Il a ri et s'est amusé en présence de LePen (pourtant le cas "notoire"). Donc, ton hypothèse ne tient pas: tu prétends que Desproges ne rit pas avec LePen, alors qu'il l'a fait.
    Il l'a fait parce que le problème n'est pas de rire en présence de qlq'un mais de rire avec qlq'un en sachant que celui-ci prend le fond d'une blague raciste comme étant sérieuse.

    Du coup, si ceci ne tient pas la route, cette histoire de "conditions" ne me convainc pas non plus.
    Pour moi, ce n'est pas une histoire d'avoir "peur que les conditions ne soient pas là", c'est une histoire de faire de l'humour noir (qui me fait rire) et pas de l'humour de bistrot (qui ne me fait pas rire). La différence étant que le premier est suffisamment malin pour qu'il ne soit pas possible que qlq'un se dise "ahah, c'est rigolo, mais au fond, c'est vrai que c'est un peu ça" (et peu importe que ce qlq'un existe ou pas).

    C'est un procès d'intention.

    Non, ce n'est pas un procès d'intention, c'est une démonstration par l'absurde.
    Tu dis: "c'est de l'humour noir, comme le faisait Desproges"
    Je réponds: "avec l'humour noir de Desproges, on était sur à 100% que l'auteur trouvait le fond ridicule, alors que c'est pas le cas ici"
    Et je démontre en disant: "Prenons l'hypothèse de pensée où l'auteur est d'accord avec le fond. Il aurait pu être la même chose. Donc, c'est bel et bien vrai qu'on n'est pas à 100% que l'auteur trouve le fond ridicule".

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 2.

    En effet quand on a un nom, personne ne vient faire de commentaire.

    Non. Je veux dire: lorsque Desproges fait de l'humour noir:
    1) c'était par des supports clairement identifiés "humoristiques".
    2) où Desproges faisait clairement fait savoir ses opinions, ce qui modifie l'interprétation de son humour noir (tout le monde sait que si qlq'un allait dire à Desproges "c'était rigolo, mais dans le fond, vous avez raison à propos des arabes", celui-ci aurait répondu: "hé bien dans ce cas, vous êtes un imbécile").
    Ce n'est pas le cas ici.

    Non. Ce que tu dis est faux. Parce que sinon il n'aurait jamais fait d'humour noir à la radio ou de spectacle par exemple parce qu'il ne s'assure pas que l'ensemble de son auditoire n'est pas facho, raciste ou autre.

    Non, il s'est toujours assuré que son auditoire sache que lui n'était pas facho, raciste ou autre.
    En d'autres termes, il a toujours fait en sorte que personne ne puisse se dire "c'est dit de manière rigolote, mais dans le fond, il a raison", puisqu'il prenait soin de faire savoir qu'il n'était pas d'accord avec le fond et qu'il considérait qu'être d'accord avec le fond était une preuve de stupidité.

    Ici, ce n'est pas le cas du commentaire dont on parle, et c'est exactement ce que je lui reproche.

    Il indique par cette phrase que la présence de ce genre de personne (et de M. LePen en particulier) lui est désagréable et que même lui qui rit de tous n'a plus envie de rire en sa présence.

    Pourquoi ton argument précédent ne s'applique-t-il plus ici dans ce cas ? Au contraire, il ne pouvait pas savoir les convictions de tout son public et pourtant, il riait (et faisait rire) en sa présence.
    Lors des réquisitoires avec LePen, il a fait rire le public, et LePen.

    Donc à mon humble avis il disait, « on peut faire de l'humour sur tout, mais en présence de vous M. LePen, ça ne me ferra pas rire ».

    Oui, c'est bel et bien ce que je dis: la blague n'est plus une blague quand on sait qu'elle fait rire quelqu'un qui prend le fond au sérieux.
    Ici, même si je ne sais rien des convictions de l'auteur, vu qu'aucune précaution n'est prise, je pense que ceux qui trouvent le fond "pas si faux que ça, en fait" ont ri.
    Et comme on ne peut pas rire avec tout le monde et que cette "blague" a surement ravi les gens avec qui je n'aime pas rire, je ne ris pas.

    Il faut noter tout de même que Desproges a dis cette phrase à la radio en présence d'un raciste et ne se gênait pas pour faire des blagues racistes (donc même s'il est possible que je me trompe quant à la portée de ces propos, je ne vois pas comment ton explication peut tenir la route).

    Mon explication est: "on peut faire des blagues racistes pour peu qu'on s'assure qu'il soit clair qu'on considère le fond comme stupide". C'était le cas de Desproges, y compris lorsqu'il faisait des blagues racistes ou lorsqu'il faisait un réquisitoire face à LePen.
    Mais ce n'est pas le cas du commentaire ici.

    Ça c'est de la mauvaise fois, la forme montre très bien que ça en est une.

    La forme permet de voir que c'est sur le ton humoristique, mais ne permet pas de savoir si l'auteur se dit: "c'est rigolo ce que j'ai dit, mais bon, dans le fond, c'est quand même un peu vrai".

  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal "Pussy Riot. Lettre du camp 14 de Mordovie". Évalué à 2.

    Sauf qu'avec Desproges, le contexte était clairement défini.
    Ici, des types qui disent exactement ça en le pensant réellement, c'est pas rare. Le fait que le commentaire ne prenne pas de distance avec ça est le problème.

    Pour revenir sur Desproges, on a retenu de lui: "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde". Il ne voulait pas dire "on peut faire une blague raciste à condition qu'il n'y ait pas de noirs dans la salle car ils vont être choqués", mais il voulait dire "on peut faire une blague raciste à condition qu'il n'y ait pas de racistes dans la salle pour en rigoler". Or, ici, cette "blague" (si elle en est bien une, je pense que si le ton est léger, il reste possible que la personne trouve le fond réellement judicieux) ne satisfait pas ça.

  • [^] # Re: chromebook

    Posté par  . En réponse au journal prise de note en cours. Évalué à 1.

    Mais du coup, tu dois te trouver un autre service (et apprendre à l'utiliser).
    N'est-ce pas plus simple de directement utiliser le deuxième service ?

    Par ailleurs, je pense qu'actuellement, les services en ligne s'en foutent des garanties, simplement parce que même s'ils foutent n'importe quelles conditions, l'utilisateur va quand même utiliser le service.
    Si on veut qu'un jour on ait des conditions d'utilisation de bonne qualité (ce qui inclut le fait que la fin du service n'implique pas de complications), il faut quand même faire un effort et favoriser les solutions qui sont p-e moins efficaces.

  • [^] # Re: Dynamisme de GIMP

    Posté par  . En réponse à la dépêche Financement participatif de dessin symétrique dans GIMP. Évalué à 3.

    Bon, déjà, tu ne réponds pas sur le "je ne vois pas où on te dit comment tu dois travailler ou que qlq'un détient la vérité".
    C'est bien beau de dire "tu me catégorise n'importe comment", mais si à côté de ça on s'en fout de faire des erreurs tout aussi graves, ça casse un peu la crédibilité du reproche.

    C'est le truc typique "t'es pas d'accord, c'est parce que tu comprends pas" que je reprochais au dessus. Je suis pas d'accord parce que mes intérêts sont différents de ceux d'autres utilisateurs, et de ceux des développeurs. Point. C'est tout. C'EST TOUT.

    Voilà le problème de langage qui me fait "mal te catégoriser".
    Si tu disais: "moi, je n'aime pas", pas de problème.
    Là, tu dis: "moi, je ne suis pas d'accord". En d'autres termes, cela veut dire que tu ne t'accordes pas sur le choix qui a été fait, c-à-d que tu considères que c'est un mauvais choix.

    C'est une vraie distinction: dire "je n'aime pas Ubuntu" ou "les choix d'Ubuntu ne me conviennent pas" et dire "je ne suis pas d'accord avec les choix d'Ubuntu", c'est totalement différent. Dans le dernier cas, ça sous-entend qu'on reproche qlq chose à Ubuntu.
    (autre exemple: "je ne suis pas d'accord avec tes choix de vie" vs "personnellement, j'ai choisi d'autres choix de vie")

    Tu parles aussi de "retour utilisateur". Un retour utilisateur a pour but d'informer le développeur des choses que l'utilisateur veut voir modifié (par exemple, quand tu trouves un nouveau logiciel génial et que tu décides de l'utiliser à la place de ton ancien logiciel, tu ne vas pas faire un retour utilisateur chez l'ancien logiciel pour les informer que tu ne l'utilises plus).
    Tu dis aussi "Gimp ne cible plus les utilisateurs dans ma catégorie", ce qui est une formulation qui sous-entend que c'est Gimp qui a fait quelque chose (volontairement) qui fait que tu es exclus de la cible.
    Tu as aussi proposé des "solutions" pour que la situation ne te dérange plus, ce qui semble dire que ce sont les développeurs qui ont fait l'erreur de ne pas penser à toi.

    Bref, ton discours était écrit tel qu'il sous-entendait que tu trouvais que le choix des développeurs est une erreur, que tu reprochais qlq chose aux développeurs.
    C'est sans doute une erreur d'interprétation de ma part, mais les choix de langage n'étaient pas pertinents si tu ne voulais pas dire ça.

    J'ai bien compris tout seul comme un grand l'intérêt du nouveau comportement

    Hum, lorsque je dis: "alors que le problème est du côté de l'utilisateur qui ne comprend pas qu'on ne peut pas faire 100% des choix qui correspondent exactement à ce que lui veut."
    Je ne dis pas qui ne comprend pas l'intérêt du choix, mais bien qu'on ne peut pas faire 100% des choix qui correspondent exactement à ce que lui veut.

    Je ne dis pas que tu n'as pas compris l'intérêt de la distinction. Je dis que tu n'as pas compris que c'est totalement normal que pour ton usage et tes goûts, l'utilisation d'un programme ne sera jamais efficace à 100%, et qu'on ne peut pas le reprocher aux développeurs (et que faire un retour là-dessus est juste frustrant pour les développeurs: quoi qu'ils fassent, ils auront des retours comme ceux-là).
    En lisant ton message maintenant, p-e que tu ne reproches rien aux développeurs. Mais pour les raisons expliquées ci-dessus, c'était pas clair (au pire, la prochaine fois, écris le explicitement).

    Arrête de te faire des films sur "on prend les dév pour des idiots", on les "harcèle", "les gens comprennent pas qu'il faut satisfaire tout le monde et que c'est impossible".

    Je ne suis pas sur que tu aies compris ce que je voulais dire.
    Ce que je voulais dire, c'est que ce n'est pas évident pour un utilisateur de se rendre compte que souligner les trucs qui le dérangent sans qu'il y ait de réels arguments pour montrer que la source de ces dérangements n'est pas justifiées, c'est au final faire en sorte que les développeurs n'aient que des retours négatifs.

  • [^] # Re: Dynamisme de GIMP

    Posté par  . En réponse à la dépêche Financement participatif de dessin symétrique dans GIMP. Évalué à 3.

    Ce que j'ai voulu dire c'est que quelqu'un qui me dit "c'est comme ça qu'il faut travailler" alors qu'il ne sait même pas quels sont mes besoins arrive en mode "je détiens la vérité". En l'occurence non.

    J'ai beau relire les commentaires
    http://linuxfr.org/nodes/99659/comments/1485677
    et
    http://linuxfr.org/nodes/99659/comments/1485685
    je ne vois pas où on te dit comment tu dois travailler ou que qlq'un détient la vérité.

    Ce qui est dit dans le premier commentaire, c'est:
    "Enregistrer en jpeg n'est pas la même chose qu'enregistrer le vrai projet. Pour certains, c'est une très mauvaise idée." (en quoi ça implique que dans ton cas, c'est une mauvaise idée ?)
    Dans le deuxième, c'est:
    "Voilà pourquoi c'est justifié. Sinon, je ne vois pas vraiment le soucis à utiliser 2 outils parallèles"

    J'ai de nouveau l'impression que dès que certains utilisateurs ne sont pas contents, ceux-ci ont tendance à considérer que c'est forcément la faute des développeurs, et interpréter n'importe comment les réponses de ceux-ci sous cet optique.
    Et conclure par "ahlala, il faut croire que les développeurs ne s'intéressent plus à moi, je vais donc voir ailleurs" alors que le problème est du côté de l'utilisateur qui ne comprend pas qu'on ne peut pas faire 100% des choix qui correspondent exactement à ce que lui veut.

    Ici, il suffit de changer le raccourci. C'est quand même court pour considérer que Gimp a abandonné les utilisateurs qui ont ton optique.

  • [^] # Re: Dynamisme de GIMP

    Posté par  . En réponse à la dépêche Financement participatif de dessin symétrique dans GIMP. Évalué à 1.

    C'est le genre de réponse qui colle avec l'idée que le marketing c'est le mal: nous on sait, toi tu utilises l'outil, mais en fait tu ne connais pas les enjeux.

    Pas sur d'avoir compris ce que tu voulais dire, mais j'interprète ça comme:
    si les développeurs ont pris cette décision, c'est parce qu'ils ne sont pas une vision suffisamment professionnelle de ce qu'ils devraient faire.

  • [^] # Re: Dynamisme de GIMP

    Posté par  . En réponse à la dépêche Financement participatif de dessin symétrique dans GIMP. Évalué à 7.

    Cet argument me paraît chouette parce qu'on me dit "oui mais si tu enregistres en jpeg direct, ton image devient merdique" sous entendu, je sais pas ce que je fais. Je sais ce que je fais, je sais que la qualité se dégrade mais ça ne m'impacte pas vraiment.

    Ce que je veux dire, c'est que cet argument peut être utilisé pour dire exactement le contraire.
    Si demain on remet le comportement par défaut, quelqu'un pourra dire: je sais exactement ce que je veux faire en tapant sur ctrl-s: enregistrer l'état de mon travail sur le jpeg dans un format qui conserve mon travail, et pas l'exporter. Pourquoi dois-je faire des manipulations en plus ? Oui, mon enregistrement ne sera pas utilisable directement dans un navigateur, mais ça ne m'impacte pas vraiment, arrêtez de sous-entendre que je ne sais pas ce que je fais.
    Cet individu aura tout autant d'arguments que toi.
    (Donc, oui, je confirme: tu es d'accord avec cet argument parce que dans ce cas-ci il va dans ton sens. Il serait utilisé dans le sens contraire, tu trouverais le MÊME argument stupide)

    Ici, la distinction est clairement judicieuse: il n'y a pas plus de raison de mélanger "sauver le projet de travail" et "sauver le snapshot" que "sauver" et "imprimer" (et "crtl-s" est un standard de fait pour enregistrer dans le format natif).
    Surtout quand il est juste question de changer de raccourci (ctrl-e au lieu de ctrl-s) (voire de changer l'attribution des raccourcis).

    Et ensuite, tu proposes une solution à base d'alerte. En quoi ta solution est objectivement meilleure qu'un simple changement de raccourci ? Si ta solution était adoptée, il y aurait qlq'un pour râler dessus comme tu le fais toi (voir même p-e toi).

    C'est quand même triste de voir que les développeurs ne peuvent pas faire une modification intelligente sans se faire traiter d'ignorants (ici, c'est soit-disant au niveau "marketing") juste pour des questions de gout personnel. Pour toi, c'est juste une remarque en passant. Pour le développeur, c'est juste un harcèlement permanent: une remarque en passant multiplié par 10000 personnes, ça devient rapidement lourd, surtout quand le choix qui a été fait est justifié et intelligent et que la critique est juste superficielle.

  • [^] # Re: Dynamisme de GIMP

    Posté par  . En réponse à la dépêche Financement participatif de dessin symétrique dans GIMP. Évalué à 6.

    Sauf qu'elle s'adresse à moi avec des arguments qui ne m'intéressent pas. Ca ne prend en aucun compte ce que je fais de l'outil.
    C'est le genre de réponse qui colle avec l'idée que le marketing c'est le mal : nous on sait, toi tu utilises l'outil, mais en fait tu ne connais pas les enjeux.

    Cet argument te parait chouette parce qu'il va dans ton sens, mais il peut être utilisé POUR TOUT et DANS N'IMPORTE QUEL SENS.
    Pour quelqu'un d'autre, le découplage enregistrer/exporter correspond mieux à son usage (et pas que utilisateur de photoshop, les utilisateurs occasionnels qui veulent corriger une faute d'orthographe sur un texte en sur-impression, ça arrive tout le temps).
    Pourquoi quand toi tu prétends que le logiciel doit s'adapter à ton usage, c'est une bonne chose et quand l'autre utilisateur le dit, c'est de l'erreur de marketing ?

    Franchement, la distinction existerait depuis le début et elle aurait été supprimée pour merger les 2, je pense que tu aurais sans doute été le premier à râler (en utilisant LE MÊME argument): tes arguments se basent sur le fait que tu es habitué à un usage, pas que le nouvel usage est fondamentalement mauvais.
    Tandis que les arguments en faveur de la distinction sont judicieux et solvent réellement des problèmes sans apporter de réels inconvénients pour un nouvel utilisateur.

  • [^] # Re: PS

    Posté par  . En réponse au journal MS Office c'est vraiment de la merde. Évalué à 3. Dernière modification le 05 septembre 2013 à 15:00.

    Pas entièrement d'accord avec ça.

    Il y a les logiciels libres qui se démarquent parce qu'ils apportent une nouveautés.
    Et il y a les logiciels libres qui restent à jamais confidentiel parce qu'ils apportent une nouveautés alors que la majorité des gens veut une alternative similaire à ce qu'elle connait.

    À l'origine, KDE2 et gnome1 n'étaient pas particulièrement meilleurs que les autres (au contraire, le tiling est parfois vu comme plus ergonomique), mais s'ils ont eu autant de succès, c'est justement parce qu'ils ressemblaient à ce que l'utilisateur a appris sous windows.

    Pareil pour OpenOffice/LibreOffice: par exemple, kword apporte des nouveautés (dans l'interface (un panneau latéral) et dans la gestion du document (qu'ils appellent "frame-based")). Pourtant, personne n'en parle jamais.
    (je n'ai jamais vraiment utilisé kword, mais les retours que j'ai lu sur le web étaient toujours positifs)
    Si on parle de LibreOffice aujourd'hui, c'est bien parce que sa popularité est importante parce qu'il ressemble à MSWord et qu'il permet une certaine compatibilité.

  • [^] # Re: Tu peux développer?

    Posté par  . En réponse au journal Quitter la sécurité sociale. Évalué à 0.

    Ou pas. Regarde les autres autour : la france, les usa, le japon : ils ont une dette colossale, mais n'ont RIEN fait pour l'eponger avant la crise (et puis ca dure depuis un moment !)

    Juste au passage, vu que c'est trop gros.
    La dette est un problème en cas de grand déficit (et encore). 'Faut aussi distinguer la dette extérieur et intérieur, et à quoi elle se rapporte (une dette pour un investissement qui rapportera plus tard est bcp moins grave qu'une dette pour financer de quelque chose qui a déjà fourni sa part de croissance). Ta comparaison avec les autres pays n'a pas de sens, puisque ces situations sont différentes. Mieux vaut regarder les pays avec des situations plus similaire: Italie, Portugal. Et là, on voit que l'UE met la pression.