Pierre Jarillon a écrit 5758 commentaires

Les missiles balistiques sont à propergol solide alors que les lanceurs de satellites sont à propergols liquides dont la mise en oeuvre est longue.
Les militaires on besoin de missiles qui passent de l'état de repos au tir en une minute (souvenez vous : minuteman). Seuls les propergols solides le permettent. Leur poussée spécifique est plus faible, mais ce n'est pas un gros inconvénient pour les militaires.

Il y a des technologies communes entre les deux, essentiellement l'electronique, bien que le fonctionnement soit très différent :
- militaire : la poussée dure 2 minutes. Le reste de la trajectoire (15 minutes) est purement balistique et sans possibilité de correction.
- civil : les moteurs poussent pendant 15 minutes permettant le pilotage jusqu'à la mise en orbite.

Il existe aussi des satellites militaires mais le lanceur est le même que pour un satellite civil.

Le besoin de super-calculateur n'est pas forcément lié à la construction de lanceurs (j'ai travaillé 33 ans dans ce secteur), à mon avis, ce n'est pas très utile. Il y a des secteurs où c'est beaucoup plus utile : Météorologie, fusion atomique virtuelle, cryptographie...

Merci Oracle pour la pub. Mais je continuerai à préférer posgresql. J'ai pourtant utilisé Oracle pendant 12 ans !

Quant à MySQL, dès qu'il aura intégré avec innodb les quelques fonctionnalités qui lui font encore défaut, il viendra les concurrencer et nous aurons deux grands SGBD.

Oracle a été conçu pour gérer lui-même les disques durs. Cette conception était obligatoire il y a 25 ans mais elle est devenue archaïque. On a par exemple un système de réservation de place sur le disque qui procure un travail non négligeable à l'administrateur de la base de données.
Oracle refait le travail du système de fichier (File System). On peut ainsi voir que deux couches de logiciel font le même travail.

Il faut s'attendre à un changement important sous peu. Le nouveau FS de Hans Reiser devrait prendre en charge une partie de la problématique des bases de données. Je pense que MyQSL sera le premier à l'utiliser.
En effet aux RMLL2000 (oui, les premières !) Hans Reiser et David Axmark (MySQL) ne s'étaient pas quittés. En effet, gérer une transaction ou une journalisation relèvent des mêmes techniques. Ils m'avaient déclaré s'être beaucoup apporté mutuellement.

La première pub c'est celle où tous les serveurs qui avaient disparu... et était remplacés par un seul serveur sous Linux au fond de la salle.

Tu penses à ça : http://pjarillon.free.fr/recycl/index.html(...) ? ;-)

...grands groupes industriels que aucun contre pouvoir ne limite (normalement ce sont les Etats qui sont censés faire cela...

Je crois que c'est le fond du problème. Le seul système de régulation prévu par les USA est la loi anti-trust. Elle a été neutralisée par les grands groupes industriels.
Les moyens de pression sont assez simples : Un député m'a avoué il y a peu qu'ils n'avaient aucun pouvoir devant des grands groupes : «si vous ne vous pliez pas à nos exigences, nous délocalisons 3000 emplois de votre circonscription...». Avec des arguments pareils, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à la corruption !

Nous avons maintenant un système en boucle ouverte, sans contre-réaction. C'était le cas de l'ancien régime en France, c'est aussi celui de tous les régimes communistes, de toutes les dictatures. En général, ça finit assez mal.
Mesdames et messieurs les députés, s'il vous plait, reprenez le pouvoir !

Je n'ai encore jamais vu un goto utile et je ne vois pas en quoi cela va changer le nombre d'indentation...

Souvent, la meilleure façon d'éviter des indentations trop profondes est de créer des fonctions et le code devient beaucoup plus clair. Mais il y a des cas où ce n'est pas vrai.

Sur 15000 lignes de mon cru en code en C, un programme comporte 2 goto. Un autre programme très bien écrit et commenté de 673 lignes en comporte 25 mais ils ne correspondent qu'à deux adresses :
- goto Question; /* Point central du programme */
- goto Fin;
Quand je relis ce programme fait en 1990 et modifié en 1995, je n'ai aucune difficulté à le relire, bien au contraire. Si je devais le refaire maintenant, je referais très certainement le même tellement le résultat est lisible et simple à comprendre.

Tout dépend de problème à traiter. C'est pareil pour les variables globales. Certaines sont vraiment pleinement justifiées et il vaut mieux les utiliser plutôt que de les trainer dans les valeurs transmises à chaque fonction. Ici encore, il faut éviter tout excès.

J'aime beaucoup le système de gestion des variables globales des langages Pascal et Ada. Il est bien supérieur à ce que l'on fait en C ou en Fortran.

Ces goto n'ont rien à voir avec le programme en Fortran que j'avais fait en 1970 à l'époque des cartes perforées : il y a tellement de goto (il n'y avait rien d'autre à l'époque) que j'ai les plus grandes difficultés à le relire.

Arrêtons l'intégrisme ! Je m'insurge aussi bien contre ceux qui abusent de goto que contre ceux qui le bannissent. Tout dépend de sa raison d'être.
Lorsqu'un goto permet d'éviter 10 indentations, il rend le code beaucoup plus lisible.
Le goto est un exception au même titre qu'un break. Il doit toujours aller vers un point singulier du programme tel que réinitialisation, sortie sur erreur...
Certains programmes n'ont absolument pas besoin de goto, d'autres sont bien plus compréhensibles avec quelques uns. Tout dépend du contexte.

Encore un bastion de Microsoft qui va tomber !
Après l'alternative à Windows (Linux+GNU+Xfree+KDE|Gnome), à MSIE (Konqueror|Mozilla), à MS-Office (OpenOffice.org) c'est au tour du groupware...
Il ne reste encore les applications métiers, mais elles arrivent aussi à leur tour. Les raisons de rester sous Microsoft vont devenir bien ténues.

J'en avais parlé à David Faure, l'un des principaux contributeurs de Koffice. On attend seulement desvolontaires pour écrire les filtres !
Par ailleurs, il n'est pas du tout certain que chaque élément d'une suite trouve son équivalent dans l'autre.
Une avancée importante est la possibilité de faire du XML docbook avec OpenOffice et Lyx.

Cette nouvelle devrait être classée dans la rubrique humour.
A moins qu'il ne faille créer une rubrique arnaque ?

Je présente toutes mes ecxcuses aux lecteurs de Linuxfr pour m'être mal relu.

On peut appeler ça du terrorisme juridique.

C'est toujours la même chanson : on commence par interdire. Puis, comme la loi est largement bafouée, on e'ssaie de règlementer et limiter. Enfin, comme la loi n'est toujours pas plus applicable que réaliste, on finit par autoriser.
Cela fut vrai pour la CB, les radios FM privées, les télés locales... On ne pourrait pas commencer par autoriser ? Ce serait tellement plus simple.

J'aimerais savoir si ces décisions sont prises par ignorance ou pour défendre des monopoles désuets

Moi aussi et je vais l'essayer.
Je pense que Audacity doit son succès à son IHM. Une interface simple et intuitive est une qualité importante. Certains très bon programmes mériteraient d'être relookés et revus par des ergonomes. Je pense par exemple à snd.

Dans l'annonce : on écrit "spatial" comme dans aerospatiale.

Cette nouvelle devrait lassée dans la rubrique humour. A moins qu'il ne faille créer une rubrique arnaque ?

Exact, maintenant c'est bon pour konqueror aussi !
Ouf ! L'interopérabilité est sauve, mais on a eu chaud, tu nous a fait un frayeur... ;-)

Mozilla affiche correctement le texte, mais Konqueror ne sait pas le faire. Il n'affiche que le code source.
Je crois que l'interopérabilité est un peu en avance sur son temps ;-)

Un commentaire peut être noté : D'accord / Pas d'accord / Sans intérêt / informatif.
Il faut donc 4 possibilités au lieu de 2 actuellement, avec un seul vote pour chacun (comme maintenant).
Ensuite une symbolique permettrait de montrer par la couleur (rouge/gris/vert) le degré d'accord et par la taille ou la forme (étoiles ?) le niveau informatif.
L'indication du score deviendrait : 2/5/#15 soit informatif/accord/nb votes.

Je suis passé aussi chez free.fr. Les raisons de mon départ de chez wanadoo sont toujours visibles : http://perso.wanadoo.fr/jarillon/(...)

Regarde sur mon site perso "Les quatre sens des mots" : http://pjarillon.free.fr/redac/4-sens.html(...)
Les mots doivent avoir des sens précis, stables et non ambigus. Autrement, la communication n'est pas possible.

D'accord pour les langues. Si on veut apprendre une langue très originale et classée "non indo-européenne" par les linguistes, ce n'est pas la peine d'aller bien loin, il suffit d'apprendre le basque. C'est vraiment très déroutant. Il n'y a que l'alphabet qui ne le soit pas.

Pour le splashscreen, il est utile lorsque l'application met un certain temps à apparaitre. Il montre que l'application est bien lancée.
Avec les anciennes versions de Linux, j'ai vu des personnes cliquer comme des furieux sur une icône car rien ne se passait. Résultat : ils avaient lancé 10 fois la même grosse application et mis le swap à contribution.
Il faut savoir qu'attendre 20s sans que rien ne bouge parait très long et est à la limite du supportable. Si pendant ce temps là, on fait apparaitre des choses, le temps parait beaucoup plus court. Et si ce sont des choses qui remuent, le temps parait encore plus court.

Ce n'est pas sûr. Les indiens utilisent l'anglais. C'est leur deuxième langue et souvent la seule qui leur permet de communiquer entre eux.
Quant aux chinois, je les vois mal coder avec des idéogrammes. Les caractères latins me semblent plus adaptés. Mais on peut se tromper, il ne faut pas oublier qu'ils ont déjà inventé la poudre !

Bizarre est etrange, pas etranger... C'est un mot qui provient du basque bizarra qui signifie la barbe. Il a été ramené par les armées romaines dont les soldats avaient l'obligation d'être glabres. Ces hommes barbus leurs paraissaient étranges... la suite est évidente.

Ces langues exotiques nous paraissent bizarres, c'est ainsi qu'il aurait fallu le formuler. Il faut éviter tout jugement absolu.

Exotique, (du grec exôtikos, étranger) signifie : Qui provient d'ailleurs. Ce terme n'a rien de péjoratif.

Quand j'étais en Guyane, j'ai vu des personnes rafoler de fruits exotiques : c'étaient des pommes. Pour eux, les mangues n'en étaient pas.

T'as pas essayé Saint-Emilion ? Il faut que tu reviennes !
Préviens-moi, nous ferons la visite ensemble ;-)

Le but de toute entreprise, c'est de faire du bénéfice. C'est aussi vrai pour les entreprises pharmaceutiques.
Les considérations éthiques viennent ensuite à condition de ne pas être contradictoires avec les premières.