lasher a écrit 2732 commentaires

  • [^] # Re: chat

    Posté par  . En réponse au journal Humble Indie Bundle 3. Évalué à 2.

    Le deuxième m'a déçu: impossible de lancer Braid sous Linux, l'un des autres jeux avait une sauvegarde buggé, un autre était une béta et aucun, il me semble, n'a été libéré.

    C'est étrange : j'ai aussi acheté le HIB2, et Braid a fonctionné directement sur ma machine (Ubuntu 10.04 et 10.10, 64bits). Un autre jeu ne fonctionnait pas, lui. C'était apparemment un bug connu (quand j'ai envoyé un mail j'ai reçu une réponse très rapidement), et le fait de télécharger le binaire 32 bits a « réglé » le problème (je n'ai pas vérifié si le binaire 64 bits a été corrigé depuis).

    Par contre je suis d'accord avec toi concernant la libération des jeux. Cependant, je pense qu'il faut d'abord créer un environnement où ce genre de jeux est « commun », c'est-à-dire où il est « normal » de trouver des jeux de bonne qualité sous Linux¹. Ainsi, qu'il s'agisse d'une plate-forme Windows, MacOS, ou Linux, il existe des logiciels pour tout le monde (bureautique, développement, multimédia, web, jeux, etc.). Évidemment, ça ne doit pas empêcher les utilisateurs de logiciels libres de faire du lobbying auprès des éditeurs/créateurs (et en particulier les indépendants qui seront sans doute plus réceptifs) pour les pousser à libérer le code².

    [1] Je sais bien qu'il existe de bons jeux sous Linux, tels Wesnoth par exemple. Mais la plupart du temps, soit il s'agit de « petits » jeux de réflexion bien fichus, soit le concept est bon, mais la réalisation pas terrible.
    [2] Si les sons et graphiques sont libérés aussi, tant mieux. Mais j'avoue que je fais partie des gens qui estiment que les quatre libertés du logiciel libre devraient se limiter… au logiciel. Tout simplement parce qu'un logiciel est, dans 90% des cas, un outil qui réalise une fonction. Les jeux vidéos sont bien entendu à la limite de ce que je viens de décrire, étant donné qu'à l'instar de l'art, un jeu (quel qu'il soit) n'a d'autre but premier que de divertir (il peut aussi avoir d'autres buts secondaires bien entendu — tout comme l'art).

  • [^] # Re: plaidoyer anti-hadopi!

    Posté par  . En réponse au journal Humble Indie Bundle 3. Évalué à 2.

    Hadopi aujourd'hui se contourne très facilement (direct download, streaming, disque de 2,5 To dans les cours de récré ou entre collègue... )

    Bon j'aimerais bien qu'on m'explique : le droit à la copie privée (exception au droit d'auteur, blah...) est-il toujours en vigueur ? Si oui, que je sache, la copie mano a mano n'est pas illégale, si ?

  • [^] # Re: Prestashop, Magento et l'autre ?

    Posté par  . En réponse au journal Prestashop communique beaucoup à la maison. Évalué à 2.

    En revanche, les gens qui vendent des extensions payantes se foutent du monde : parfois 200 EUR pour un module de paiement qui m'a pris genre trois heures à coder. L'esprit du libre est parti en vacances, visiblement…

    Ben regarde un peu combien tu coûtes en tant que presta par jour : 3h de boulot, c'est environ une demi-journée de travail (en supposant que tu factures à la demi-journée et pas à l'heure). Donc ça nous fait 50€ de l'heure, ce qui en pratique n'est pas cher payé. Même en supposant que tu factures à l'heure : 200 / 3 ~ 67€ / heure. Ça reste raisonnable.

  • [^] # Re: Merci Godard

    Posté par  . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 5.

    Sommaire

    Ben 15€ de bouffe, c'est beaucoup. Pour chaque tranche de 15€ de bouffe, je pourrais ne dépenser que 10€, et pour chaque groupe de trois tranches obtenir 2 CD de « vieille » musique, ou un CD de nouvelle (ou bien un DVD « budget » toutes les deux tranches, et un DVD « nouveau film qui vient de sortir » toutes les quatre tranches). :-P Évidemment, il est possible que je veuille savoir à quoi ressemble la musique de l'artiste avant d'acheter quoi que ce soit.

    En fait, je vais passer mon temps à faire des réponses-fleuves pour ce journal je pense. :)

    De la distorsion du regard des gens vis à vis de la copie

    Du droit à la copie privée

    Plus sérieusement, le problème à mon sens, c'est que les gens oublient qu'il fut un temps où copier de la musique ou de la vidéo n'était pas considéré comme le mal absolu. En fait c'est ça qui est rigolo : si je copie des CD/DVD en passant par le medium physique (disons en passant par un copain), alors que ça a été légal pendant des décennies, désormais on (« on » = le grand public) me considère comme un « pirate » alors que j'ai le droit. Ce qui a fait que les majors ont recommencé à gueuler, et que les gens oublient, ce n'est pas Napster. Napster, ça a été la goutte d'eau. Non, les majors avaient gueulé très fort dès que Phillips ou HP (je ne me souviens plus) avait commencé à faire de la pub pour faire « vos propres compils » (avec un bon gros chiffre de ventes qui s'en est suivi¹).

    De l'habitude d'accumulation et de collection

    Napster est venu ensuite et bien entendu ça a fait chier les majors de nouveau, parce que le niveau de copie a atteint des sommets « industriels ». Ils oublient un truc dans l'affaire :

    1. Quand je télécharge 600MiB de MP3 remplis de musique que je ne connais pas (ou juste « de loin ») en une nuit, il n'est pas garanti du tout que j'écoute le tout.
    2. En fait il est même quasiment certain que la majorité de la musique ainsi téléchargée ne soit pas écoutée au final.
    3. Les gens qui téléchargent comme des gorets le font parce qu'ils le peuvent. Ils téléchargent en gros, mais ça ressemble plus à de la collectionnite aiguë qu'autre chose². 90% de ce qu'ils téléchargent ne sera jamais réellement écouté.

    Concernant les films, c'est quasiment la même chose : on télécharge 284319048 films, en se disant « je le télécharge maintenant, et je regarderai plus tard ». Plus tard arrive parfois, et parfois l'espace disque qui se réduit contraint l'utilisateur à effacer des DivX. Et je trouve ça de bonne guerre.

    Du besoin de contrôle des médias

    Je ne suis plus en France pour le moment, mais quand j'avais Free sans télé, j'ai moyennement apprécié que TF1 et M6 suppriment leur chaîne de « free TV »³. J'ai aussi moyennement apprécié qu'ils autorisent la diffusion de leurs programmes sur le boitier TV, mais que l'enregistrement soit uniquement accessible via un machin qui chiffre sur le HDD de la freebox. Parce qu'avant, avec mon magnétoscope, je pouvais enregistrer légalement les programmes. Sous prétexte que je pourrais « diffuser le contenu sur Internet », ils m'empêchent de faire ce que j'avais le droit de faire avant.

    Et le pire dans tout ça : il existe des alternatives viables

    Donc oui, payer 15€ pour un DVD ça me fait mal au cul. Je le fais régulièrement hein (mais plus trop fréquemment, parce que je peux mater pas mal de choses grâce à Hulu et Netflix ici, pour un coût ridiculement bas: gratuit pour Hulu (1 minute de pub toutes les 15-20 minutes de programme, c'est correct comparé à la télé, même française), 7$ pour Hulu+ (et sans pub) ~8$ pour Netflix (auquel je n'ai pas souscrit, mais beaucoup le font). Le tout par mois, bien entendu. Et tant que je souscris, je peux mater 1000 fois le même truc si j'ai envie. Du coup, les séries/films que je veux vraiment garder « pour moi », je les achète en DVD, parce qu'il s'agit d'un bien plus petit ensemble. Bref tout le monde est gagnant.

    L'autre avantage des solutions à la hulu(+)/netflix est que c'est un système qui ne s'attache pas au matériel. Je ne pense pas qu'on puisse se logger depuis deux endroits distincts (ce qui est de bonne guerre), mais au moins mon compte me suit partout. Donc même si un pote ne souscrit pas au service, je peux le lui apporter avec moi, et me connecter via son ordinateur. Et ça, c'est une vraie valeur ajoutée qui en fait quelque chose de « mieux » que simplement télécharger les films : pas besoin de trimballer un quelconque HDD portable ou un ordinateur.

    Donc, pour bien enfoncer le clou, oui, payer 15€ un DVD quand je sais qu'il existe de bien meilleures alternatives, ça me gonfle.

    [1] Oui je sais, il existe le verbe « s'ensuivre », mais il n'est pas obligatoire de l'utiliser. Na.
    [2] En fait j'ai connu ça avec certaines personnes qui « collectionnaient » les logiciels piratés de grands noms, genre 3D Studio, Autocad, etc., principalement parce que le fait de pouvoir se dire « j'ai l'équivalent de 30'000 brouzoufs de logiciels en disquettes 3"½ » leur faisait chaud au cœur. Et peu importait que leur 486 avec 4MiB de RAM soit insuffisant pour faire tourner lesdits softs.
    [3] J'aime NCIS. Je sais, c'est mal, c'est une série caca. So sue me. :P

  • [^] # Re: Merci Godard

    Posté par  . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 3.

    Yep. :) Je me souviens du procès Metallica/Napster. Je me souviens avoir aussi vu des américains métalleux pas contents du tout, et qui expliquaient avoir cassé tous leurs CD de Metallica et de jurer de ne plus acheter leur musique ni aller à leurs concerts à l'avenir. :)

  • [^] # Re: A lire aussi

    Posté par  . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 2.

    Cela dit, quand on l'interroge sur Le parrain III, il répond qu'il faut bien manger de temps en temps ...

  • [^] # Re: Merci Godard

    Posté par  . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 2.

    C'est pas pour dire, mais si t'en as tellement besoin, tu peux peut-être trouver 15€ non?

    Non.

  • [^] # Re: Merci Godard

    Posté par  . En réponse au journal La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. Évalué à 9.

    Sommaire

    Globalement tout le monde est gagnant.

    Ce qui est bizarre, c'est que c'est l'avis de tout les pirates mais d'assez peu de gens piratés. Mais tu vas faire toujours exprès de pas comprendre.

    Entre ce qui est perçu (« Hé mais c'est ma musique que t'écoutes ! T'as payé pour ça au moins ?! ») et la réalité, y'a un monde. La « gratuité » qu'offre le p2p et autres moyens de téléchargement sur le net fait qu'effectivement plus de monde va sans doute écouter/télécharger une œuvre sans payer. Plein de monde va aussi acheter l'œuvre en question parce qu'ils ont découvert gratuitement l'œuvre. Ce qui dérange les artistes, j'ai l'impression, c'est que le nombre de gens qui écoutent sans payer et le nombre de gens qui finissent par acheter ne grandissent pas proportionnellement. Mais ce qu'ils oublient, c'est qu'au final, le nombre d'achat est TOUJOURS plus important que sans diffusion du tout via Internet (source : moi. Voir plus loin).

    Je vais me répéter, mais bon allons-y, donnons quelques exemples.

    Au bon vieux temps, on faisait comment déjà ?

    Iron Maiden, ou « J'ai pas de sous pour payer 100FF un album de Maiden, je fais comment ?

    Première copie de deux albums de Maiden quand j'ai 12 ans. Je ne sais pas ce qu'est le net à l'époque, et du coup je ... je ... ? Ah ben oui, j'exerce mon droit à copier une cassette audio vers une cassette vierge. Enfin, deux.

    Metallica

    Idem pour Metallica. Les deux groupes, je les connaissais parce qu'un pote m'avait un jour rapporté les cassettes en question en me disant que je devais écouter ça.

    Bon, mais finalement à copier comme des gorets comme ça, on achète les CD oui ou merde ?

    Lors d'un voyage chez les grands bretons, j'utilise un peu d'argent donné par mes parents pour acheter un album de Maiden, et un autre de Metallica. Les albums ne sont pas les mêmes que ceux que j'ai (légalement !) copiés. Mais j'ai bien payé des sous aux deux groupes.

    À noter qu'acheter des cassettes audio n'est pas non plus totalement gratuit (~20-30FF pour 2 cassettes de 90 minutes si je me souviens bien).

    Internet et Peer to Peer : ou comment satisfaire sa boulimie de musique

    Tool un ch'tit groupe qu'il est bien (juste au niveau musical)

    Fast forward. J'ai ~17 ans. J'ai Internet via le câble. Et on me parle de beaucoup de groupes que je ne connaissais pas : Nine Inch Nails, Tool, etc.

    1. J'ai appris l'existence du groupe Tool il y a plus de 10 ans. On m'avait filé un CD de MP3 à l'époque.
    2. J'ai commencé à écouter le bootleg qui se trouvait sur le CD deux ou trois ans après l'avoir acquis. J'étais encore un étudiant/lycéen sans le sou à l'époque.
    3. Lorsque j'étais en stage, pas loin de cinq ans après avoir récupéré le CD de MP3 « original », j'ai acheté mon premier CD de Tool.
    4. Deux ans plus tard, je réitérais (ça coïncide toujours avec des périodes où je suis rémunéré, de quelque façon que ce soit, c'est bizarre, hein?)

    Nine Inch Nails, le groupe qui m'a fait dire « I wanna fuck you like an animal »

    Pour Nine Inch Nails, c'est plus ou moins le même topo. À noter que Tool (et en particulier Meynard Keenan) sont des control freaks, à fond contre le « piratage », la copie, etc. Il faut vraiment que j'aime leur musique pour que j'achète leurs CD, même maintenant.

    Au contraire, NiN (et donc Trent Reznor) s'est dégagé des majors dès qu'il a pu — i.e. dès que Reznor a eu suffisamment de sous et que la technologie a été suffisamment avancée pour qu'il puisse le faire. Au final, il propose ses albums sur le net (enfin ceux qui n'ont pas été produits avec son ancienne maison de disque) à des prix ridicules : gratuits, ou possiblement de l'ordre de 5$. Il a réitéré il y a peu avec la B.O. de The Social Network. Contre 5$, on obtient un enregistrement lossless de haute qualité. J'ai tout acheté. Au final, pas de CD, pas de packaging (sauf si on est prêt à payer ~20$), et trois albums payés 5$ pièce.

    Et pourquoi pas ne pas écouter la musique à la radio ?

    Je n'aime pas la musique que la plupart des radios françaises diffusent. Je n'aime pas la pub non plus. Même ici, aux USA, je n'écoute pas la radio car la pub est vraiment infernale (par contre il y a des stations qui diffusent de la musique que j'aime).

    En fait, ma « radio » à moi, c'est Internet. Pas Deezer ou last.fm, non. Je télécharge les morceaux sur le net, en fonction de ce que j'ai entendu quelque part (chez un ami, à la télé, ou la radio¹ etc.), ou qui m'ont été recommandés. Parfois, c'est simplement que je copie des fichiers depuis le disque dur externe d'un ami². J'ai toujours fait ainsi : enregistrer un morceau depuis la radio sur une cassette, ou bien copier un CD ou une cassette sur une autre cassette, ou même plus tard copier d'un CD vers un autre CD.

    Tous des pirates !

    Je pense qu'il est bon de rappeler qu'on criait déjà au piratage, à l'assassinat, etc., du temps où la cassette audio a commencé à être commercialisée, et où les maisons d'édition/producteurs n'avaient plus le même contrôle absolu sur la marchandise qu'ils vendaient. Les industries du disque s'en sont pourtant relevées. L'avènement du CD a été une aubaine pour eux, puisque les graveurs étaient extrêmement chers à l'époque³. De même, la possibilité d'aller dans une vidéothèque et de louer une cassette vidéo, puis de copier celle-ci était parfaitement légale. Évidemment, les maisons d'édition n'étaient pas contentes. Mais je connais plein d'autres industries qui ne sont pas contentes parce qu'on ne les laisse pas vendre les produits comme elles l'entendent. Je suis sûr que Oracle serait très intéressé par forcer les gens à souscrire à un service de support pour toute installation de Java sur un OS ou un téléphone. Un opérateur téléphonique serait content de me forcer à souscrire à une assurance en cas de vol de mon portable à 1€ (assurance qui coûte 7€/mois, bien entendu)⁴.

    J'ai tout entendu à propos du « piratage ». On m'a expliqué que « oui mais la différence entre le CD et la cassette, c'est que la cassette a un son dégradé par rapport au CD, donc la cassette c'est pas grave, mais le CD, si. Il ne faut pas autoriser la vente de graveurs. » Mais bien sûr. Je renvoie donc à ce que l'industrie disait à l'époque dans les années 50-60 à propos de la cassette (« voleurs », « pirates », etc.). Le CD était juste un nouvel outil pour contrôler la distribution des œuvres : la qualité de l'enregistrement n'a rien à voir avec tout ceci. Ensuite, lorsque Napster est arrivé, on a essayé de m'expliquer que « oui mais tu comprends, avant avec la cassette et le CD, c'était juste mano a mano, alors que là, c'est de la copie de masse ». Admettons. Mais à l'époque, vue la qualité des connexions Internet, on passait d'un format « parfait » (le CD) à un format avec pertes (MP3 128kbps), et donc exit l'excuse précédente du « Oui mais tu comprends le CD que tu copies tralala ».

    Tous des vaches à lait, aussi.

    Entre temps, la taxe sur les cassettes et CD a été généralisée à l'intégralité des supports de stockage. Je paie donc un droit à exercer mon droit à l'exception sur la copie privée (ou quelque soit le nom exact), qui me permet de copier des œuvres à titre privé.

    Concernant le téléchargement sur Internet, le(s) juge(s) a tranché : télécharger une œuvre depuis Internet n'est pas condamnable. Mais télécharger vers Internet est de la contrefaçon. Ce qui signifie que globalement, des protocoles p2p tels que BitTorrent sont de facto des protocoles « illégaux » du point de vue de la loi française pour ce qui est de la copie d'œuvres via Internet. D'un point de vue purement technique (technique au sens du respect de la loi), je ne trouve rien à redire. D'un point de vue logique, je trouve ça débile. Le partage d'œuvres de l'esprit (pas forcément une œuvre d'art) est ce qui permet qu'elle se diffuse, et qu'elle soit visible. Et au final d'avoir plus de gens qui paient.

    Et soit dit en passant, le bootleg qui m'a permis de connaître Tool et de finir par acheter leurs albums n'est pas (plus ?) commercialisé de nos jours. Idem pour les Nonnes Troppos, les VRP, et tout un tas d'autres groupes plus ou moins confidentiels qui ne ciblent pas le grand public directement.

    [1] Je n'écoute pas la radio ou la télé, mais parfois elle mise en marche dans les coffee shops, dans la voiture d'amis, etc.
    [2] Ce qui, selon moi, s'apparente à une exception à la loi sur le droit d'auteur en terme de copie privée. Mais IANAL, tout ça, tout ça.
    [3] En 1994/1995, j'ai souvenir d'avoir vu des prix de l'ordre de 10'000FF — environ 1500€ — pour un graveur simple vitesse.
    [4] Je sais, ces exemples ne sont pas les meilleurs qui soient, mais justement je trouve que montrer des exemples qui semblent absurdes permet de mettre en lumière que ce qui semble aller de soi pour certains est parfaitement incongru pour d'autres. Par exemple : si j'ai un appareil dont l'objectif est de pouvoir enregistrer et stocker des données (disons un magnétoscope), et qu'il est légalement autoriser de l'acheter, pourquoi est-ce que je n'aurais pas le droit de copier un film que j'ai loué ? Réponse : j'ai bien le droit.

  • [^] # Re: Séléné

    Posté par  . En réponse au journal Nom de geek pour une chatte ?. Évalué à 3.

    Dans la BD X-Men, Sélène est une maychante vampire sexy.

  • [^] # Re: quelques réflexions

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 2.

    Tu as des références sur les prix des éditeurs ? Ce qui m’intéresse ce n’est pas de savoir « que c’est trop cher », mais « comment sait-on qu’ils se font beaucoup de pognon avec la littérature scientifique ».

    Si je me souviens bien, Bernard Maris en parle dans le tome 2 de son Antimanuel d'économie. Je vais chercher un peu pour trouver d'autres sources.

    Avec l'avènement d'Internet, faire payer aussi cher les articles me dépasse

    Je vois pas le rapport. D’ailleurs du côté des publications scientifiques on peut prendre des abonnements uniquement Internet.

    Le prix élevé des publications scientifiques est le plus souvent justifié par le petit tirage des ouvrages en question. Comme les actes de conférences font facilement dans le 400-800 pages (suivant les confs), et que seuls les intéressés (ie les chercheurs) vont les acheter la plupart du temps, il n'est pas choquant que le prix du livre soit élevé (coûts de productions, etc.). Par contre, quand l'article est dispo sur le net, le coût de fabrication est ridiculement bas (i.e. quasi-nul). Donc oui, un article qui coûte 25$ l'unité à télécharger, je trouve ça très cher. ça fait ~2$ la page.

    Le lien suivant propose une analyse qui me semble intéressante (j'ai partiellement lu les arguments, donc après que j'ai lu l'intégralité en prenant mon temps, je vais peut-être changer d'avis).

    Une autre source peut se trouver ici. Les deux affirment que l'édition de publications scientifiques est partie d'une industrie peut profitable (limite à perte) et est maintenant concentrée dans les mains de quelques uns, qui en profitent pour faire augmenter le prix des abonnements et publications de façon drastique depuis quelques années (sans que de réels coûts viennent justifier de telles augmentations). D'après le second lien,

    Elsevier, numéro un du secteur, annonce un bénéfice sur chiffre d'affaires entre 35 et 40 % selon les années. C'est un secteur bâtit sur un marché pour l'essentiel inélastique (la demande pour un article précis ne peut pas être remplacée par un autre) qui favorise donc la concentration (trois grands éditeurs scientifiques, Elsevier, Springer et Blackwell se partagent l'essentiel du marché commercial) et une augmentation des prix très largement supérieure à l'inflation.

    Et surtout ce qui m'intéresse plus particulièrement :

    Ce système s'étend maintenant des publications imprimées vers la diffusion (payante) en ligne des articles.

  • [^] # Re: quelques réflexions

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 2.

    Bon là par contre faut arrêter. Le prix fixe, il « profite » à tout le monde, gros et petit, puisque dans tous les cas ils vendent la même chose au même prix. L'État touche ses 5,5% de TVA, et c'est tout. Il ne subventionne rien du tout.

  • [^] # Re: quelques réflexions

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 7.

    Quelques précisions :

    À propos de Optimizing Compilers for Modern Architectures et ses copains

    Optimizing Compilers for Modern Architectures est un bouquin écrit par Allen et Kennedy, deux monstres sacrés de la compilation. Il ne s'agit pas d'une revue, mais bien d'un livre, qui recense les techniques connues à l'époque (~2000) pour optimiser le code de programmes à la compilation (le sous-titre est d'ailleurs « A dependence-based approach »).

    Les bouquins d'informatique plus ou moins théorique sont de façon générale onéreux. Le « Dragon Book » (de son vrai nom Principles of Compiler Design, par Aho et Ullman) coûte lui aussi dans les 100$.

    Du prix des publications scientifiques

    Je bosse dans une fac, donc si je veux récupérer des articles de recherche, je passe par une IP de la fac, qui a un accès quasi-illimité à IEEE, ACM, et Springer.

    Le prix prohibitif pratiqué par les éditeurs scientifiques est totalement abusé. Lorsqu'un de mes articles est accepté pour une conférence, je dois accepter:
    - de céder mon copyright à l'éditeur, qui peut alors vendre l'article en question au prix qu'il le souhaite (en l'occurrence, pour le PDF d'un de mes articles, je vois que Springer le vend à près de 25$), sans me reverser quoi que ce soit (mais en échange j'ai une ristourne de 33% sur les bouquins Springer, youhou ! Sauf qu'Amazon est capable de faire pareil pour pas mal d'entre eux ...).
    - de payer pour assister à la conférence (et un papier accepté se doit d'avoir l'un des co-auteurs pour le présenter) — mais bon, ça c'est la fac qui paie. Enfin, qui rembourse. Après quelques mois. Mais bon, elle finit par payer hein. Un jour.
    - Avec l'avènement d'Internet, faire payer aussi cher les articles me dépasse (bon ce qui est vrai, c'est que les auteurs reçoivent une copie papier en plus d'une éventuelle clef USB ou CDROM, mais même, je m'en passerais volontiers). Il existe toute une littérature autour de cet abus des éditeurs qui prennent en otage en grande partie les chercheurs.

    Être autodidacte, mission impossible ?

    Concernant le fait d'être autodidacte : je suis d'accord avec toi sur le fait qu'être autodidacte concernant un domaine totalement différent de son domaine habituel de compétences est difficile (mais pas impossible !). Cependant, quand on a une formation en informatique (de gestion par exemple), si on y met du sien, on peut parfaitement lire le Dragon Book (qui est un livre qui cible des étudiants de début de master et au-delà je dirais, en fonction des chapitres) et fabriquer son propre petit compilateur. Une fois ce dernier livre compris, passer au bouquin d'Allen & Kennedy n'est pas si compliqué (à condition de se souvenir de ses cours d'algèbre linéaire). Par contre bien entendu, lire ces deux bouquins sérieusement équivaut à assister à deux semestres dans une fac, et prendra à peu près le même temps. Il s'agit donc d'une entreprise à temps plein pendant quelques semaines.

    En ce qui me concerne, je ne me considère pas comme étant un mec faisant de la compilation (même si le projet sur lequel je bosse est lié à ça, ce n'est pas moi qui m'en occupe directement). Par contre j'aime les différents sujets qui s'y rapportent : théorie des graphes pour la représentation d'un programme, Lambda calcul pour la sûreté des types, etc. Mais ce n'est pas (directement) mon domaine d'expertise.

  • [^] # Re: capsicum

    Posté par  . En réponse au journal FreeBSD 9 pointe le bout du nez. Évalué à 2.

    ... et je me retrouve à désactiver SELinux parce que je ne sais pas le configurer et que si j'utilise la MKL d'Intel, ben le soft plante au moment de l'exécuter. C'est ballot.

  • [^] # Re: question

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 2.

    Ben justement, même pour les 35h, il a fallu négocier tout un tas de choses. Les gens ont acceptés d'être moins payés bien sûr. Mais en même temps, pas au point de perdre tellement en pouvoir d'achat que le gain en temps a un impact (trop) significatif sur l'argent. Si je me souviens bien, on parlait à l'époque de 35h payées 37 (par rapport au régime des 39h).

    Ensuite, l'idée derrière le partage du (temps de) travail, c'est aussi que, si nous sommes plus nombreux à travailler, même si individuellement nous travaillons moins, collectivement, nous sommes plus productifs. Donc être moins payé, oui, mais le résultat attendu en retour est que le prix des biens et services produits est lui aussi moins élevé).

  • [^] # Re: quelques réflexions

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 3.

    Comme je le disais ailleurs, le prix semble relativement fixe pour la littérature « de masse ». Quand ils s'agit de publications scientifiques, de toute manière, le prix est monstrueusement prohibitif (je pense aux 100$ que m'a coûté mon merveilleux Optimizing Compilers for Modern Architectures, et je pleure…).

  • [^] # Re: question

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 3.

    Ben instaurer la semaine de X (X < 35) heures, c'est facile. C'est lorsqu'on aborde le sujet de la rémunération que ça va coincer. :)

  • [^] # Re: J'aimais bien les bouquinistes

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 2.

    Oui, je sais, tu vas me dire que tu peux flâner sur amazon, aller sur google et voir une pub et te retrouver sur amazon...

    Un peu oui...

    Bon ben pour le coup, je trouve que ça n'a juste rien à voir. Lorsque je vais dans une bibliothèque ou dans une librairie, la plupart des bouquins sont « visibles » grâce à leur tranche dans les étagères. Mon regard peut embrasser tout un tas de bouquins d'un coup. Même les bouquins mis en avant par le libraire, je les vois en taille réelle, etc.

    Je sais que tu te « bats » contre l'idée (l'idéologie ?) qui dit que les libraires sont les gardiens de la culture littéraire, etc. Et bien entendu, la culture, littéraire, musicale, ou autre, se fout pas mal de qui la vend/la distribue. Pire : même s'il est parfaitement possible que les grandes maychantes enseignes éradiquent les gentils livres pas mainstream pour un sou, en pratique il est fort possible que la capacité de vendre à gros volume permette aux dites grandes enseignes de vendre aussi des livres à tirages plus confidentiel (car cela permet de gagner quelques % supplémentaires pour le CA à la fin de la journée/semaine/mois).

    Maintenant, oui, l'aspect « artisan » est quelque chose qui manque à la plupart des grandes enseignes et multi-spécialistes (pas que pour les bouquins). Si dans un hyper-marché je peux avoir de vrais bouchers, je n'ai pas encore trouvé de vrais libraires.

    Pour finir, j'utilise beaucoup Amazon pour acheter des livres, mais c'est généralement dans le cas où je recherche quelque chose de précis : soit je connais déjà le titre, soit je cherche un thème précis. Ça se marie très bien avec l'achat de livres techniques (par exemple, la prog C++), mais beaucoup moins (je trouve) avec ce que l'on appelle communément la littérature (qu'elle soit de genre ou pas importe peu). Amazon se plante 9 fois sur 10 sur les suggestions affichées sur mon compte. Pas forcément parce que ce n'est pas quelque chose qui n'aurait pas pu me plaire, mais plutôt parce que c'est quelque chose que j'avais déjà envisagé, puis évacué (c'est le problème quand on commence à bien connaître un domaine : on finit par en savoir plus que le robot qui fait notre profilage).

    Quand je vais à la FNAC ou chez un libraire (ou chez mon marchand de comics habituel), j'y vais pour flâner et trouver quelque chose à laquelle je n'ai pas nécessairement pensé (et oui, comme le disait quelqu'un d'autre à propos des films au cinéma, j'aime aussi être surpris — dans une certaine mesure — du coup je prends un « risque »). Par contre à la FNAC je ne vais pas demander conseil la plupart du temps, alors qu'en librairie si. Parfois le libraire essaie juste d'être commerçant et ne répond pas à mes attentes, mais très souvent, ils sont serviables, et suffisamment bien renseignés.

    Un exemple très bête : « La griffe noire » à St Maur des Fossés affiche (affichait ?) bien fort et haut leurs préférences, allant jusqu'à dire qu'il ne fallait pas lire tel livre (best seller parce qu'écrit par Rica Zaraï¹), mais plutôt tel autre, moins connu, mais traitant du même thème. Sur Amazon, je me fie aux commentaires quand il s'agit de livres techniques, mais quand il s'agit de romans, je suis très sceptique quant à la capacité des gens à pouvoir prédire ce qui va me faire aimer ou détester une histoire... Mon marchand de comics habituel fait aussi des commentaires sur ce que j'achète, et il lui arrive de me dire « T'es sûr que tu veux acheter ça ? Je sais que l'auteur est connu, mais bon, c'est pas génial ». On pourrait croire que c'est pas bon pour le commerce, mais en pratique, quand le client (moi) dépense entre 150 et 200 dollars / mois en comics, il fait bien de m'éviter de gaspiller mes sous (car il sait que je vais revenir, je suis accro).

    [1] Par exemple hein. :)

  • [^] # Re: question

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 2.

    Soyons bien d'accord, je ne suis pas « pour » les 40 heures (ou les 32, ou ...). Je dis juste que lorsqu'on me sort « en Allemagne ils bossent 32 heures », c'est juste faux. Ensuite oui, je suis d'accord avec toi, réduire le temps de travail des employés plutôt que virer des gens en période creuse, c'est pas con. Perso je suis pour la semaine de 24 heures, sachant que de toute manière, certains bosseront toujours plus que d'autres (parce qu'ils ont ça dans le sang/que c'est dans leur culture/qu'ils adorent ce qu'ils font).

    C'est comme pour les gens qui se plaignent des 35 heures en France : je n'ai jamais réellement fait 35h depuis que j'ai commencé à faire des stages puis que j'ai bossé. Y'a juste certains boulots qui ne s'y prêtent pas. D'autres beaucoup plus.

  • [^] # Re: J'aimais bien les bouquinistes

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 4.

    Ah je n'essayais pas de répondre directement à la question, juste de donner une description de ce qui existe dans un pays où le prix unique n'existe pas. Donc au final :

    • Je ne vois presque pas de libraire indépendant (et quand il y en a, ils sont obligés de faire plusieurs trucs en même temps, comme marchand de journaux).
    • Le seul endroit où obtenir un vrai grand choix de bouquins est Barnes & Nobles (et pour encore quelques jours Borders). À noter que contrairement à la FNAC ou Virgin, qui sont multispécialistes, B&N fait vraiment presqu'uniquement dans le livre (et aussi un peu dans le CD et les DVD).
    • Le prix du livre, qu'on considère élevé en France (moi le premier) n'est pas tellement moins élevé en comparaison aux USA.

    Après, je laisse tout un chacun en tirer les conclusions qu'il souhaite. :)

  • [^] # Re: question

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 4.

    L'Allemagne est plus forte que nous économiquement, ils bossent moins (32h je crois d'ailleurs) mais eux, ils relocalisent plutôt que de délocaliser.

    C'est faux. L'Allemagne bosse pas loin de 40h/semaine. Et si on parle de « temps de travail en pratique », on en arrive à ce genre de zouli graphe : http://www.touteleurope.eu/fr/actions/social/emploi-protection-sociale/presentation/comparatif-le-temps-de-travail-dans-l-ue.html

    D'après le même site, le nombre d'heures officielles est de 37h/semaine. En France nous avons bien entendu 35h/semaine officiellement. Ce qui est rigolo, c'est que le nombre d'heures travaillées en moyenne est plus ou moins le même entre les deux pays : 41h.

  • [^] # Re: J'aimais bien les bouquinistes

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 4.

    [À propos du prix unique du livre en France] Je voudrais bien avoir une explication scientifique à la chose, car personnellement, je ne vois pas du tout le rapport de cause à effet.

    Ben je peux te parler de ce que je vois ici, dans une ville relativement petite aux USA (et de ce que j'ai vu à New-York et dans d'autres villes, c'est plus ou moins la même chose). Il y a une boutique qui vend des livres, mais qui fait aussi marchand de journaux. Le choix de bouquins est ridicule, et se contente des best-sellers. Si je veux du choix, c'est bien simple, il faut que j'aille prendre la voiture (enfin, que je demande à un ami de me conduire...), et que nous allions au Borders ou Barnes & Nobles le plus proche. Dans ce cas, il s'agit de chaînes de grands magasins pour le livre (et qui font aussi un peu dans le CD et le DVD/bluray). Sauf que ça y est, Borders est en faillite, du coup il ne reste pour le moment plus qu'un choix possible si on veut physiquement se déplacer pour toucher du livre et avoir une offre étendue.

    Sinon à part ça, dans les supermarchés et autres très grandes surfaces, il n'y a effectivement que les best-sellers, et rien d'autre. Que l'on parle de Barnes & Nobles ou de Walmart, dans tous les cas il ne faut pas compter sur du conseil (je me trompe peut-être, mais il me semble que pour le coup à la FNAC les vendeurs sont un chouïa mieux renseignés en ce qui concerne les bouquins & CD).

    Pour résumer : aux USA, de ce que j'en vois, il y a principalement des « FNAC » si on veut avoir du choix et pouvoir toucher les livres du doigt, et sinon, point de salut. Ah et au final, le prix en lui-même des bouquins n'est pas si bas que cela aux É-U : si je prends un bouquin au pif (Witches Incorporated de K.E. Mills), il coût 7,99$ sur amazon.com, et 9,09€ sur amazon.fr. Si on oublie 2s le site français, ~8$ pour un bouquin, c'est raisonnable, mais pas tellement différent du genre de prix que je paierais en France. Pour prendre un autre exemple (avec un auteur traduit en Français) : Neuromancien coûte 5,7€ sur amazon.fr (disons 6€ sans la « remise » sur la TVA), et 8,5$ aux USA... Soit environ 5,7€.

    Du coup j'ai une question : en France, le prix unique est-il fixé par l'État ou les éditeurs ? Je penche pour la deuxième solution, car c'est ce qui expliquerait ce que j'expliquais ailleurs sur la différence de prix entre deux éditeurs pour la même œuvre.

  • [^] # Re: Langue traïne!

    Posté par  . En réponse au journal Les français aiment-ils leurs libraires ? . Évalué à 4.

    Ça dépend des bouquins, mais quand même il y a parfois de gros abus. Si pour un bouquin « pas de poche », je conçois que le prix soit relativement élevé (entre 15 et 30 €), pour un poche, si le prix dépasse 10 € effectivement je me pose des questions (ça m'est arrivé d'en acheter, mais c'était réellement quelque chose que je voulais lire à la base, et j'étais donc prêt à payer un prix plus élevé que la normale).

    De plus, certains éditeurs semblent se foutre ouvertement de ma gueule. Je pense très précisément aux classiques. Entre un Folio et un un GF Flammarion par exemple, la différence de prix est impressionnante. Si je prends « De l'esprit des lois » de Montesquieu, on obtient :

    1. Volume 1 : Folio → 11,50€; GF Flammarion → 6,80€ (soit ~40% plus cher pour Folio)
    2. Volume 2 : Folio → 12,50€; GF Flammarion → 8,30€ (soit ~50% plus cher pour Folio)

    Prix total: 24€ pour Folio; 15,10€ pour GF Flammarion. Je trouve ça quand même aberrant.

    À noter que GF Flammarion se paie en plus le luxe d'avoir une introduction d'une quarantaine de pages pour le volume 1.

    Alors, qu'est-ce qui justifie une telle tarification de la part de certains éditeurs ? L'impression pour la version GF Flammarion (que j'ai entre les mains) est très bonne, la reliure/colle ne risque pas de lâcher avant un moment, et la qualité du papier lui-même est bonne, elle aussi. Du coup j'aimerais qu'on m'explique.

    De plus, oui, j'ai un ressenti qui me fait dire que le prix des poches a augmenté de façon phénoménale dans les 10 dernières années. Je me sens un peu comme une vache à lait. La réponse à tout ceci est bien entendu claire et évidente : « t'as qu'à aller à la bibliothèque ! ». Oui, mais euh non. Je botte discrètement en touche pour rappeler que nous parlons d'achat de livres dans des librairies. :-P

  • [^] # Re: what else

    Posté par  . En réponse au journal [Anonymous] Opération Paypal. Évalué à 2.

    Ah OK... Je vois. On punit à la tête du client, le truc qui dérange pas trop (faut pas déconner hein), et on va trouver une excuse pour ne pas punir l'origine "du mal" parce que... Faut pas déconner, c'est pratique quand même.

    Faut arrêter 2s. Visa/MasterCard/Blah n'est pas juste « pratique ». C'est à la limite de l'indispensable, que ce soit pour un professionnel ou un particulier, car il ne s'agit pas seulement de payer sur le net, mais aussi ailleurs.

    PayPal, est juste « pratique » en comparaison.

  • [^] # Re: Vote par correspondance

    Posté par  . En réponse au journal Du vote par correspondance. Évalué à 2.

    Dans les cas de votes étalés, les USA s'en tirent bien mieux que nous en réussissant à condenser le vote sur une période courte, quant même. Quant en Europe chaque Etats organise quant bon lui semble. Ceci est très mauvais et entraîne un effet domino, tel pays a voté comme ceci, les autres le savent avant le leur.

    Deux remarques:
    1. Ça fait plusieurs fois que je te vois faire la fôôte et elle me pique les n'œils: « Quand en Europe » (et pas « quant », qui s'utilise dans « quant à toi » et autres « quant à <insérer personne ici> »). C'est facile, « quant à », c'est « quanta » qu'on aurait séparé en deux (et avec un accent en plus, certes). Tous les autres cas impliquent l'utilisation de « quand ».
    1. Aux USA, on vote pour tout en une fois, ce qui rend le vote incompréhensible pour le pékin moyen. Il vote pour son gouverneur, son procureur, son ... Bref. Le citoyen US se doit de comprendre les enjeux de la globalité de la politique de son pays/état/comté/blah tout en une fois, tout au même moment. À moins d'être encarté dans un parti (ce qui implique plus ou moins un « vote automatique »), j'ai l'impression que la décision doit bien souvent être pifométrique.

    Les pays votant par correspondance, ou ayant des votes a période étalée, auront tout a gagner à passer sur un mode de vote électronique, par la simplification de procédures (vote et dépouillement) apportée ainsi que par la réhabilitation de l'intérêt du 'tous en même temps'.

    Ça par contre je suis tout à fait d'accord.

  • [^] # Re: Je vote par procuration

    Posté par  . En réponse au journal Du vote par correspondance. Évalué à 2.

    Ensuite, le vote par correspondance ne m'inspire pas plus confiance que ca:
    * Comment se passe l'ouverture des enveloppes? peut on y assister?

    Le dépouillement des votes est toujours ouvert au public. Comment ça se passe en pratique par contre, je ne sais pas.

    • utilise-t-on la techniques des doubles enveloppes? Puis-je m'assurer que mon vote est en fait pris en compte? qu'il est anonyme?

    No sé.