Tu ne choisis pas toujours la façon dont les ressources sont allouées. Sur une machine de type BlueGene, tu es obligé de réserver un noeud complet, ce qui se monte à quelque chose comme 32 ou 64 coeurs minimum.
Il est difficile de quantifier la « valeur horaire » d'un enseignant. Comme son rôle est éminemment social, qu'il doit aussi bien souvent s'occuper de gamins après les cours (faire du suivi, voir les parents, parfois les convoquer, etc.), je ne vois pas trop comment tu peux quantifier la valeur de leur travail au niveau horaire. Exactement comme je trouve difficile de quantifier la valeur du boulot apporté par un ingénieur qui est payé au forfait (métier de l'esprit, tout ça).
Un prof doit enseigner X heures / semaine (ça dépend s'il a le CAPES ou l'agrégation). Mais en terme de pénibilité, même s'il ne donne cours que 18h (CAPES) our 15h (agreg) par semaine, c'est une toute autre paire de manche que la plupart des métiers de type ingénieur/consultant.
Ensuite, je viens de regarder les salaires, et ça donne ceci :
- Prof CAPES → début : 1600€ nets / mois; fin : entre 2500 et 3000€/mois.
- Prof agreg → début : 2000€ nets / mois; fin : entre 3000 et 3600€/mois.
À noter que d'après education.gouv.fr, un prof certifié (CAPES) ne touche 2000€/mois qu'après 10 ans de service, et un agrégé touche ~2300€/mois pour la même période. À comparer aux 2-5 ans nécessaires à un ingé pour toucher 2500-2800€ (de ce que je vois autour de moi)³.
Si je compare (même source) avec ce qu'on me raconte pour des salaires d'administrateurs en info/réseaux/télécoms :
Admin réseaux (ingénieur/IUP/Master) → début : >= 2300€; fin : ~ 4100€
Architecte SI (Master/ingé) → début : ~ 2300€; fin : pas indiqué (mais je connais des archi SI qui touchent dans les 5000-6000€/mois, donc je dirais facilement 4500€ en fin de carrière).
Webmaster → début : 1500-2300€ (BAC+2-BAC+5); fin : ils ne disent pas (juste qu'un responsable de gros site peut toucher dans les 3000€)
munci propose une comparaison entre plusieurs évaluations. Bien entendu, suivant le type de poste (DSI c'est quand même plus rare que help-desk...) il est normal de voir de très gros ou très bas salaires, mais en moyenne, il me semble qu'un prof de collège ou lycée a un salaire qui évolue dans les mêmes eaux que pour un technicien (STS/IUT).
Concernant la préparation des cours, si le prof est sérieux à ce sujet (i.e. le prof n'est pas un chercheur aigri qui n'a jamais réussi à trouver un poste de maître de conf, par ex...), il y a facilement 10 autres heures passées par semaine à corriger/améliorer ceux-ci (en incluant la correction de copies). Il faut ajouter à cela les diverses réunions, qui se passent le plus souvent après les heures de cours, et qui commencent donc entre 17h et 18h30 (et peuvent finir bien tard).
Enfin, j'attire ton attention sur les possibilités d'évolution d'un ingé comparé à celles d'un prof de collège/lycée. En gros : un ingé peut devenir chef de projet, directeur technique, etc., et de manière générale, peut « changer de métier dans le métier ». Même si tout le monde ne peut pas faire grand chef à la place du grand chef (DSI), il existe tout un tas de possibilités d'évolutions « accessibles et raisonnables ». Pour un enseignant du secondaire, ben, ... Ah ben non. Les seules possibilités d'évolution sont sans doute de devenir principal de collège ou proviseur au lycée (et évidemment, les places sont rares).
Encore une fois, je ne cherche pas à opposer les deux métiers, mais simplement montrer que faire une comparaison simplement sur le salaire ou les heures travaillées est un peu trop facile...
Un personnage peut porter sur lui environ 20 objets magiques, et chacun de ces objets peut affecter 10 caractéristiques différentes.
Paf. Tu viens de décrire le problème du sac à dos. Le problème étant NP-complet, tu ne peux sans doute qu'espérer obtenir une bonne heuristique, pas très éloignée de la solution optimale. L'article de Wikipedia donne quelques pistes (utilisation d'algorithmes gloutons avec tri décroissant en fonction des poids des objets à mettre dans le sac, etc.).
Ah et concernant le temps libre, c'est fort possible (là encore, je ne parle que pour les vacances d'été). En contrepartie, un cadre typique va gagner plus de sous (rapport aux dix mois de salaire étalés sur douze).
Je connais pas mal d'employés, dans pas mal de structures (genre le CEA), qui ont au final quelque chose comme 10 semaines de congés au total (et la plupart ne peuvent physiquement pas prendre l'intégralité...).
beaucoup de temps libre : les congés scolaires, les semaines ne sont pas trop chargées (à part peut-être les premières années où il faut préparer ses cours) ;
Ha ha ha. Elle est bien bonne.
J'ai enseigné dans le supérieur. Pas beaucoup hein, à peu près entre 30 et 60 heures par semestre, en fonction des années. J'ai eu aussi à préparer les examens, ainsi que corriger les copies (là encore, pas énormément, entre 30 et 50 copies pour un ou deux groupes, une à deux fois par semestre). Contrairement au collège/lycée, où les contrôles sont relativement fréquents, en fac/école d'ingé on donne relativement peu d'examens (généralement 1 série en milieu de semestre, et une autre en fin). Il faut rajouter un éventuel projet aussi. Et puis ... c'est tout. Au collège, j'avais une dictée/interro de grammaire toutes les semaines ou deux semaines.
Pourquoi je repars en enfance ? Tout simplement parce que j'ai eu des copies à corriger, en 4 ans de thèse. Des tas. Même en connaissant les réponses sur le bout des doigts, ça prend un temps fou. Je compte facilement une demi-journée pour 30 copies. Un prof n'a pas qu'une seule classe, comme c'était le cas pour moi.
Concernant la préparation des cours : certes, le programme change peu. Certes, même lors de « réformes », il suffit la plupart du temps d'échanger des chapitres d'une classe de troisième à une classe de seconde. Ou pas. Certains acquis ne sont pas forcément là, et il faut adapter la pédagogie à une nouvelle situation — rien de catastrophique hein, c'est le boulot du prof de collège/lycée d'ajuster son cours aux changements. C'est juste que ce n'est pas si anodin non plus.
Le « temps libre » d'un prof est aussi passé en réunion avec les autres profs pour discuter du cas des différents élèves. Je sais, ça n'a l'air de rien comme ça, et surtout, les profs n'en font pas la publicité (en même temps, si on dit à un élève qu'on discute de son cas avec les autres profs, il risque de virer parano très vite ...).
Ce qui est vrai, c'est que les profs ne sont pas tenus de rester dans l'établissement une fois leurs enseignements terminés pour la journée (en tout cas en France).
Pour ce qui est des congés scolaires, je connais beaucoup de profs du secondaire qui bossent vraiment pas mal pendant les « petites » vacances. Après, pour ce qui est des vacances d'été, il est vrai qu'il y a moins à faire. Mais bon, un prof de collège/lycée est payé 10 mois, et cette paie est étalée sur 12.
on peut enseigner l'informatique (et sans doute math aussi), être sysadmin et installer Linux/*BSD/… sur les ordis de l'école, former plein de jeunes au Libre, etc.
Ha ha ha (bis ;) )
Je pense que la composante réellement importante quand on veut être enseignant dans le secondaire, c'est ... vouloir enseigner. Peu importe la matière. Le boulot c'est vraiment la transmission du savoir, pas ton expertise dans la matière en question (même si évidemment, il vaut mieux en savoir 100 fois plus sur un sujet qu'on enseigne, histoire de pouvoir répondre aux questions des élèves). C'est important car, contrairement à la fac ou encore mieux, à la fin de licence/au master, on ne peut vraiment pas reprocher à un élève d'avoir à assumer ses choix en termes d'enseignement : il faut faire des maths/du Français/etc., et c'est tout.
Pour le moment, l'algorithmique est enseigné par des profs de maths (ce qui fait sens). Et c'est déjà un gros pas en avant que de donner des cours d'algo en Seconde. Ensuite, pour ce qui est de l'informatique « bas niveau », j'ai eu des cours d'électronique numérique en option TSA (Techniques des Systèmes Automatisés) et section TI (aujourd'hui appelé SI — Sciences de l'Ingénieur). À l'époque, j'avais eu à programmer un petit automate en utilisant les opcodes directement en hexa, à faire du GRAFCET, écrire en assembleur pour un processeur 6809, ... Je dirais que niveau info bas niveau, ça fait un bail que le lycée propose quelque chose (c'est juste que tous les lycées ne proposent pas l'option).
En résumé : le vrai temps libre se trouve pendant les vacances scolaires. Le reste, ben... Y'a du boulot, tout plein de boulot à faire. Certes, c'est sans doute déjà plus que beaucoup de monde, mais honnêtement, l'une des raisons pour lesquelles j'ai su très vite que je ne serais jamais prof dans le secondaire est que je ne pourrais pas assurer tous les jours devant un parterre de zozos¹ qui viennent juste d'avoir EPS et à qui on impose 2h de math/info juste après. 30 élèves dans une classe, quand ils sont déjà moyennement concernés, c'est pas évident. 30 élèves, parmi lesquels BEAUCOUP sont dissipés, c'est tout un art de les garder concentrés, calmes, etc. Et ça use beaucoup l'enseignant.
[1] J'utilise le terme affectueusement hein, et j'inclus mon « moi de y'a 15 ans » dedans.
Ben justement, ça peut être un réel problème. Par exemple au Japon il y a (eu?) le problème inverse : les japonais achètent japonais, et il a fallu faire des campagnes auprès de la population pour leur rappeler que les autres produits aussi pouvaient être bien, parce que les autres pays menaçaient fortement de boycotter les produits japs (ou de les taxer plus que de raison), vu qu'il n'y avait pas « d'importation réciproque »...
Quoi ? Ca arrive qu'un ordinateur valant plusieurs millions d'euros ne fasse rien ?
Ben euh, en fait, oui. Parce que souvent les jobs soumis à l'ordonnanceur réclament une certaine puissance de calcul (i.e. un nombre minimum de nœuds, une certaine occupation mémoire, etc.), et donc au final, tu as facilement 25% de la machine qui en général n'est pas utilisée.
Les vieux code du CEA tournent sur Tera-100 en pleine puissance ?
Je serais incapable de te dire. Par contre, dans les 5 dernières années, j'ai croisé un certain nombre de simulations codées en F77, un peu moins en F90, et aucune en F95/F2003... Et je ne parle pas que du CEA, mais aussi de Dassault, de certaines boites allemandes avec qui j'avais bossé, etc.
Ces codes étaient récents pour la plupart (i.e. moins de 10 ans). Bien entendu, certains réutilisaient des codes plus anciens, écrits au début-milieu des années 1990.
Tout le monde code normalement en Fortran 95 minimum de nos jours
Non.
Plein de monde continue à coder en Fortran 77, ou Fortran 90. Plein. C'est comme de dire "Le C a plus de 35 ans ! Tout le monde code en C99 de nos jours". Et je ne te parle même pas des codes utilisés dans les centres de type CEA ou autres, qui ont une durée de vie d'environ 30-40 ans.
Ben si tout le monde le fait, pourquoi est-ce que ce n'est pas le comportement par défaut (avec possibilité de demander le masquage pour un seuil donné) ?
Les tests dont je vais parler datent un peu (2006-2007), mais en règle générale, si tu prends (par exemple) icc Vs. gcc, icc ne se démarquait vraiment de gcc que sur les opérations vectorisables (i.e. les codes réguliers, i.e. les opérations effectuées sur des codes de type algèbre linéaire). Il est en fait parfaitement logique que PathScale montre ses résultats sur des codes qui montrent le même genre de caractéristiques.
Si je prends ce lien: http://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=OTU1MQ il y a certes du Ray Tracing (qui s'optimise et se parallélise très bien, limite "tout seul"), mais aussi une IA pour les échecs (dommage, on ne sait pas si c'est du minimax ou du alpha-beta, ou autre chose). Et pour ce genres d'applis, les optimisations ET la parallélisation impliquent un tout autre type de travail sur le compilo.
Pour le moment, cela ressemble à un gros coup de pub sans beaucoup d'information. Wait and see<.
Ce n'est pas un gros coup de pub. Le compilateur de PathScale est vraiment bon (un de mes collègues a bossé pour la boite en question). Une partie de la chaîne de compilation est disponible sous licence libre depuis un moment si j'ai bien compris ce qu'on m'a raconté. En interne, PathScale avait déjà placé son compilo sous licence libre, il semblerait.
Au moins historiquement, la premiere génération de « langage » est celle qui est faite à base d'opcodes (en gros on code en hexadécimal). La deuxième est celle des langages d'assemblage. La troisième celle des langages compilés. La quatrième est celle des langages interprétés. Je ne vois pas ce qui pourrait passer en cinquième génération pour le moment.
Soit dit en passant, les registres glissants (c'est cool cette terminologie, je ne connaissais que l'expression anglaise, « rotating registers ») permettent aussi de faire du pipeline logiciel¹. Plus exactement, ils le rendent 'achement plus facile à produire.
¹ Le software pipelining est une technique pour organiser les instructions d'une boucle de façon à utiliser le plus d'unités fonctionnelles, notamment en permettant à plusieurs itérations de se recouvrir partiellement (modulo les dépendances inter-itérations). L'utilisation de registres glissants permet de se passer du renommage « explicite » des registres pour faire cohabiter plusieurs itérations.
Alors d'une part, la monarchie n'exclut pas forcement la démocratie (cf. les monarchies constitutionnelles : Royaume Uni, la Suède, la Belgique, etc.). Ensuite parlons de types de monarchies qui excluent de fait la démocratie : les monarchies absolutistes.
Bon ben, voilà : on parle de monarchie absolue Vs. démocratie. On ne parle pas de démocratie-avec-juste-le-roi-qui-décide Vs démocratie-avec-le-peuple-qui-décide. Parce que ça n'a pas de sens.
Idem avec le Libre. Une définition du logiciel libre a été donnée. Pas une opinion. Une définition. Avant, il n'y avait rien. Si tu veux explorer des alternatives, libre à toi, mais n'appelle pas ça des licences libres (au sens logiciel libre).
[^] # Re: À quoi servent tous ces flops ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie du Top 500 de juin 2011. Évalué à 2.
Tu ne choisis pas toujours la façon dont les ressources sont allouées. Sur une machine de type BlueGene, tu es obligé de réserver un noeud complet, ce qui se monte à quelque chose comme 32 ou 64 coeurs minimum.
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 8.
Il est difficile de quantifier la « valeur horaire » d'un enseignant. Comme son rôle est éminemment social, qu'il doit aussi bien souvent s'occuper de gamins après les cours (faire du suivi, voir les parents, parfois les convoquer, etc.), je ne vois pas trop comment tu peux quantifier la valeur de leur travail au niveau horaire. Exactement comme je trouve difficile de quantifier la valeur du boulot apporté par un ingénieur qui est payé au forfait (métier de l'esprit, tout ça).
Un prof doit enseigner X heures / semaine (ça dépend s'il a le CAPES ou l'agrégation). Mais en terme de pénibilité, même s'il ne donne cours que 18h (CAPES) our 15h (agreg) par semaine, c'est une toute autre paire de manche que la plupart des métiers de type ingénieur/consultant.
Ensuite, je viens de regarder les salaires, et ça donne ceci :
- Prof CAPES → début : 1600€ nets / mois; fin : entre 2500 et 3000€/mois.
- Prof agreg → début : 2000€ nets / mois; fin : entre 3000 et 3600€/mois.
À noter que d'après education.gouv.fr, un prof certifié (CAPES) ne touche 2000€/mois qu'après 10 ans de service, et un agrégé touche ~2300€/mois pour la même période. À comparer aux 2-5 ans nécessaires à un ingé pour toucher 2500-2800€ (de ce que je vois autour de moi)³.
Si je compare (même source) avec ce qu'on me raconte pour des salaires d'administrateurs en info/réseaux/télécoms :
munci propose une comparaison entre plusieurs évaluations. Bien entendu, suivant le type de poste (DSI c'est quand même plus rare que help-desk...) il est normal de voir de très gros ou très bas salaires, mais en moyenne, il me semble qu'un prof de collège ou lycée a un salaire qui évolue dans les mêmes eaux que pour un technicien (STS/IUT).
Concernant la préparation des cours, si le prof est sérieux à ce sujet (i.e. le prof n'est pas un chercheur aigri qui n'a jamais réussi à trouver un poste de maître de conf, par ex...), il y a facilement 10 autres heures passées par semaine à corriger/améliorer ceux-ci (en incluant la correction de copies). Il faut ajouter à cela les diverses réunions, qui se passent le plus souvent après les heures de cours, et qui commencent donc entre 17h et 18h30 (et peuvent finir bien tard).
Enfin, j'attire ton attention sur les possibilités d'évolution d'un ingé comparé à celles d'un prof de collège/lycée. En gros : un ingé peut devenir chef de projet, directeur technique, etc., et de manière générale, peut « changer de métier dans le métier ». Même si tout le monde ne peut pas faire grand chef à la place du grand chef (DSI), il existe tout un tas de possibilités d'évolutions « accessibles et raisonnables ». Pour un enseignant du secondaire, ben, ... Ah ben non. Les seules possibilités d'évolution sont sans doute de devenir principal de collège ou proviseur au lycée (et évidemment, les places sont rares).
Encore une fois, je ne cherche pas à opposer les deux métiers, mais simplement montrer que faire une comparaison simplement sur le salaire ou les heures travaillées est un peu trop facile...
[1] Source : http://www.phosphore.com/metier/134/nom/Professeur-agrege
[2] Source : http://www.phosphore.com/metier/125/nom/professeur-en-college-ou-en-lycee
[3] Attention, je ne dis pas que les ingés en question ne méritent pas leur salaire hein. Juste qu'ils touchent effectivement un salaire significativement plus élevé.
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 2.
Si seulement :/
[^] # Re: Perso j'en aurais bien besoin...pour optimiser mon perso dans un jeu ;p
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie du Top 500 de juin 2011. Évalué à 6.
Paf. Tu viens de décrire le problème du sac à dos. Le problème étant NP-complet, tu ne peux sans doute qu'espérer obtenir une bonne heuristique, pas très éloignée de la solution optimale. L'article de Wikipedia donne quelques pistes (utilisation d'algorithmes gloutons avec tri décroissant en fonction des poids des objets à mettre dans le sac, etc.).
[^] # Re: complexité algorithmique
Posté par lasher . En réponse au journal Une autre excuse pour ne pas bosser…. Évalué à 2.
Mon introduction à l'algorithmique me dit « arbre rouge-noir ».
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 2.
Ah et concernant le temps libre, c'est fort possible (là encore, je ne parle que pour les vacances d'été). En contrepartie, un cadre typique va gagner plus de sous (rapport aux dix mois de salaire étalés sur douze).
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 4.
Tout est dans le « un peu trop » ... :)
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 3.
Je confirme. J'ai donné des séances de cours/TD de 3h. Ça m'a vidé à chaque fois.
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 2.
Je connais pas mal d'employés, dans pas mal de structures (genre le CEA), qui ont au final quelque chose comme 10 semaines de congés au total (et la plupart ne peuvent physiquement pas prendre l'intégralité...).
[^] # Re: Le bon plan : l'enseignement ?
Posté par lasher . En réponse au journal Programmez vous chez vous?. Évalué à 10.
Ha ha ha. Elle est bien bonne.
J'ai enseigné dans le supérieur. Pas beaucoup hein, à peu près entre 30 et 60 heures par semestre, en fonction des années. J'ai eu aussi à préparer les examens, ainsi que corriger les copies (là encore, pas énormément, entre 30 et 50 copies pour un ou deux groupes, une à deux fois par semestre). Contrairement au collège/lycée, où les contrôles sont relativement fréquents, en fac/école d'ingé on donne relativement peu d'examens (généralement 1 série en milieu de semestre, et une autre en fin). Il faut rajouter un éventuel projet aussi. Et puis ... c'est tout. Au collège, j'avais une dictée/interro de grammaire toutes les semaines ou deux semaines.
Pourquoi je repars en enfance ? Tout simplement parce que j'ai eu des copies à corriger, en 4 ans de thèse. Des tas. Même en connaissant les réponses sur le bout des doigts, ça prend un temps fou. Je compte facilement une demi-journée pour 30 copies. Un prof n'a pas qu'une seule classe, comme c'était le cas pour moi.
Concernant la préparation des cours : certes, le programme change peu. Certes, même lors de « réformes », il suffit la plupart du temps d'échanger des chapitres d'une classe de troisième à une classe de seconde. Ou pas. Certains acquis ne sont pas forcément là, et il faut adapter la pédagogie à une nouvelle situation — rien de catastrophique hein, c'est le boulot du prof de collège/lycée d'ajuster son cours aux changements. C'est juste que ce n'est pas si anodin non plus.
Le « temps libre » d'un prof est aussi passé en réunion avec les autres profs pour discuter du cas des différents élèves. Je sais, ça n'a l'air de rien comme ça, et surtout, les profs n'en font pas la publicité (en même temps, si on dit à un élève qu'on discute de son cas avec les autres profs, il risque de virer parano très vite ...).
Ce qui est vrai, c'est que les profs ne sont pas tenus de rester dans l'établissement une fois leurs enseignements terminés pour la journée (en tout cas en France).
Pour ce qui est des congés scolaires, je connais beaucoup de profs du secondaire qui bossent vraiment pas mal pendant les « petites » vacances. Après, pour ce qui est des vacances d'été, il est vrai qu'il y a moins à faire. Mais bon, un prof de collège/lycée est payé 10 mois, et cette paie est étalée sur 12.
Ha ha ha (bis ;) )
Je pense que la composante réellement importante quand on veut être enseignant dans le secondaire, c'est ... vouloir enseigner. Peu importe la matière. Le boulot c'est vraiment la transmission du savoir, pas ton expertise dans la matière en question (même si évidemment, il vaut mieux en savoir 100 fois plus sur un sujet qu'on enseigne, histoire de pouvoir répondre aux questions des élèves). C'est important car, contrairement à la fac ou encore mieux, à la fin de licence/au master, on ne peut vraiment pas reprocher à un élève d'avoir à assumer ses choix en termes d'enseignement : il faut faire des maths/du Français/etc., et c'est tout.
Pour le moment, l'algorithmique est enseigné par des profs de maths (ce qui fait sens). Et c'est déjà un gros pas en avant que de donner des cours d'algo en Seconde. Ensuite, pour ce qui est de l'informatique « bas niveau », j'ai eu des cours d'électronique numérique en option TSA (Techniques des Systèmes Automatisés) et section TI (aujourd'hui appelé SI — Sciences de l'Ingénieur). À l'époque, j'avais eu à programmer un petit automate en utilisant les opcodes directement en hexa, à faire du GRAFCET, écrire en assembleur pour un processeur 6809, ... Je dirais que niveau info bas niveau, ça fait un bail que le lycée propose quelque chose (c'est juste que tous les lycées ne proposent pas l'option).
En résumé : le vrai temps libre se trouve pendant les vacances scolaires. Le reste, ben... Y'a du boulot, tout plein de boulot à faire. Certes, c'est sans doute déjà plus que beaucoup de monde, mais honnêtement, l'une des raisons pour lesquelles j'ai su très vite que je ne serais jamais prof dans le secondaire est que je ne pourrais pas assurer tous les jours devant un parterre de zozos¹ qui viennent juste d'avoir EPS et à qui on impose 2h de math/info juste après. 30 élèves dans une classe, quand ils sont déjà moyennement concernés, c'est pas évident. 30 élèves, parmi lesquels BEAUCOUP sont dissipés, c'est tout un art de les garder concentrés, calmes, etc. Et ça use beaucoup l'enseignant.
[1] J'utilise le terme affectueusement hein, et j'inclus mon « moi de y'a 15 ans » dedans.
[^] # Re: Mouai..
Posté par lasher . En réponse au journal 75 % des français sont favorables au protectionnisme Européen. Évalué à 4.
Ben justement, ça peut être un réel problème. Par exemple au Japon il y a (eu?) le problème inverse : les japonais achètent japonais, et il a fallu faire des campagnes auprès de la population pour leur rappeler que les autres produits aussi pouvaient être bien, parce que les autres pays menaçaient fortement de boycotter les produits japs (ou de les taxer plus que de raison), vu qu'il n'y avait pas « d'importation réciproque »...
[^] # Re: À quoi servent tous ces flops ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie du Top 500 de juin 2011. Évalué à 3.
Ben euh, en fait, oui. Parce que souvent les jobs soumis à l'ordonnanceur réclament une certaine puissance de calcul (i.e. un nombre minimum de nœuds, une certaine occupation mémoire, etc.), et donc au final, tu as facilement 25% de la machine qui en général n'est pas utilisée.
[^] # Re: C objet
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Petite actu des outils d’analyse numérique. Évalué à 2.
Je serais incapable de te dire. Par contre, dans les 5 dernières années, j'ai croisé un certain nombre de simulations codées en F77, un peu moins en F90, et aucune en F95/F2003... Et je ne parle pas que du CEA, mais aussi de Dassault, de certaines boites allemandes avec qui j'avais bossé, etc.
Ces codes étaient récents pour la plupart (i.e. moins de 10 ans). Bien entendu, certains réutilisaient des codes plus anciens, écrits au début-milieu des années 1990.
[^] # Re: C objet
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Petite actu des outils d’analyse numérique. Évalué à 2.
Non.
Plein de monde continue à coder en Fortran 77, ou Fortran 90. Plein. C'est comme de dire "Le C a plus de 35 ans ! Tout le monde code en C99 de nos jours". Et je ne te parle même pas des codes utilisés dans les centres de type CEA ou autres, qui ont une durée de vie d'environ 30-40 ans.
[^] # Re: Dissuasion
Posté par lasher . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 3.
Qu'est-ce que tu appelles "de première catégorie?" Parce que pour le coup, la CECILL est définitivement libre, et reconnue par la FSF.
[^] # Re: Oh sauvegarde ennemie
Posté par lasher . En réponse au journal Les SSD, ce n'est pas au point. Évalué à 2.
Ben. Windows 3.1 n'était pas un OS à l'époque. :P
[^] # Re: graphistes
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de Mageia 1. Évalué à 5.
Ben si tout le monde le fait, pourquoi est-ce que ce n'est pas le comportement par défaut (avec possibilité de demander le masquage pour un seuil donné) ?
[^] # Re: wow
Posté par lasher . En réponse au journal Les compilateurs PathScale C/C++ et Fortran vont être libéré. Évalué à 3.
Les tests dont je vais parler datent un peu (2006-2007), mais en règle générale, si tu prends (par exemple) icc Vs. gcc, icc ne se démarquait vraiment de gcc que sur les opérations vectorisables (i.e. les codes réguliers, i.e. les opérations effectuées sur des codes de type algèbre linéaire). Il est en fait parfaitement logique que PathScale montre ses résultats sur des codes qui montrent le même genre de caractéristiques.
Si je prends ce lien: http://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=OTU1MQ il y a certes du Ray Tracing (qui s'optimise et se parallélise très bien, limite "tout seul"), mais aussi une IA pour les échecs (dommage, on ne sait pas si c'est du minimax ou du alpha-beta, ou autre chose). Et pour ce genres d'applis, les optimisations ET la parallélisation impliquent un tout autre type de travail sur le compilo.
[^] # Re: wow
Posté par lasher . En réponse au journal Les compilateurs PathScale C/C++ et Fortran vont être libéré. Évalué à 2.
Ce n'est pas un gros coup de pub. Le compilateur de PathScale est vraiment bon (un de mes collègues a bossé pour la boite en question). Une partie de la chaîne de compilation est disponible sous licence libre depuis un moment si j'ai bien compris ce qu'on m'a raconté. En interne, PathScale avait déjà placé son compilo sous licence libre, il semblerait.
[^] # Re: Ça marche bien
Posté par lasher . En réponse au journal usability fail. Évalué à 2.
Du pécu audio ?
[^] # Re: C'est exact !
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Entretien avec des développeurs francophones d'OpenBSD - Partie 1. Évalué à 6.
Faudra l'expliquer à plein de gens alors. :)
Au moins historiquement, la premiere génération de « langage » est celle qui est faite à base d'opcodes (en gros on code en hexadécimal). La deuxième est celle des langages d'assemblage. La troisième celle des langages compilés. La quatrième est celle des langages interprétés. Je ne vois pas ce qui pourrait passer en cinquième génération pour le moment.
[^] # Re: C'est exact !
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Entretien avec des développeurs francophones d'OpenBSD - Partie 1. Évalué à 6.
Bah c'est nul, moi mon langage, je le met toujours au 11è niveau. C'est comme le dixième, mais un peu plus, tu vois?
[^] # Re: .
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Entretien avec des développeurs francophones d'OpenBSD - Partie 1. Évalué à 3.
Soit dit en passant, les registres glissants (c'est cool cette terminologie, je ne connaissais que l'expression anglaise, « rotating registers ») permettent aussi de faire du pipeline logiciel¹. Plus exactement, ils le rendent 'achement plus facile à produire.
¹ Le software pipelining est une technique pour organiser les instructions d'une boucle de façon à utiliser le plus d'unités fonctionnelles, notamment en permettant à plusieurs itérations de se recouvrir partiellement (modulo les dépendances inter-itérations). L'utilisation de registres glissants permet de se passer du renommage « explicite » des registres pour faire cohabiter plusieurs itérations.
[^] # Re: Fusée
Posté par lasher . En réponse au journal La première fusée open source a décollé !. Évalué à 3.
Alors d'une part, la monarchie n'exclut pas forcement la démocratie (cf. les monarchies constitutionnelles : Royaume Uni, la Suède, la Belgique, etc.). Ensuite parlons de types de monarchies qui excluent de fait la démocratie : les monarchies absolutistes.
Bon ben, voilà : on parle de monarchie absolue Vs. démocratie. On ne parle pas de démocratie-avec-juste-le-roi-qui-décide Vs démocratie-avec-le-peuple-qui-décide. Parce que ça n'a pas de sens.
Idem avec le Libre. Une définition du logiciel libre a été donnée. Pas une opinion. Une définition. Avant, il n'y avait rien. Si tu veux explorer des alternatives, libre à toi, mais n'appelle pas ça des licences libres (au sens logiciel libre).
[^] # Re: Fusée
Posté par lasher . En réponse au journal La première fusée open source a décollé !. Évalué à 2.
Ouuups, j'avais mal lu la preview. Donc, je recopie :
Si tu dis "Je veux bien que mon code serve a tout le monde, sauf a [insérer sujet d'interdiction ici, par exemple le nucléaire ou l'armement]", ...