llaxe a écrit 574 commentaires

  • [^] # Re: Les dérives de quoi?

    Posté par  . En réponse au journal Let's make money - Documentaire. Évalué à 1.

    Dans les milieux universitaires, sectes d'extrême gauche, ça fut un pléonasme, je confirme. Il y eu une époque où on ne comptait plus les mouvances aux noms bizarres, du style anarcho-trotsktystes écologistes, stalino-libertaro-lavillieristes, etc... Mais cette époque là où les étudiants se prenaient au sérieux quand ils parlaient politique est bel et bien révolue. Maintenant ce sont surtout des clowns qui font la fête sous des prétextes humanitaires ou écolos douteux.

    À présent, ce ne sont plus les débats idéologiques qui remportent la mise, mais les fêtes où on balance des chansons du type Wash My World (Laurent Wolf). Du coup, si personne ne sait pas vraiment où sont les libertés politiques, la liberté d'exprimer ses instincts les plus basiques, ça les étudiants de gauche connaissent.
  • [^] # Re: Les dérives de quoi?

    Posté par  . En réponse au journal Let's make money - Documentaire. Évalué à 2.

    Désolé pour le caca nerveux sur le terme... Une explication si tu veux: dans ma fac je croise pas mal de sectes d'extrême-gauche pour qui la signification du terme a une connotation essentielle dans l'argumentation. Du coup j'ai tilté ici aussi, drôle de réflexe mais bon, tant pis.
  • [^] # Re: Les dérives de quoi?

    Posté par  . En réponse au journal Let's make money - Documentaire. Évalué à 2.

    Ta critique est juste en un sens. Ce qui peut m'amener à retirer ma critique, en arguant qu'ici c'était évidemment des dérives du libéralisme implémentée de manière concrète qu'on parlait, et que celles-ci ne sont pas sans rapport avec les défauts de base inhérents aux doctrines libérales économiques et philosophiques, de même que les défauts du communisme réel ne sont pas sans rapport avec les défauts du vrai communisme intellectuel (TM).

    Mais je peux aussi m'arc-bouter sur ma position, et déclarer que vu que le mot libéralisme, dans les discours politiques et partisans, est très connoté idéologiquement, et se réfère souvent à des doctrines éco-socio-philosophiques, lorsqu'on critique le libéralisme, on ne sait pas forcément sur quel pied danser vu la diversité intellectuelle (TM) de significations intellectuelles (TM) que peut avoir le terme, intellectuellement (TM) parlant bien sûr. Parce que les faits, on peut souvent leur faire dire n'importe quoi pour critiquer ou défendre n'importe quoi, même en science, et ce d'autant plus facilement qu'on a du mal à intellectuellement (TM) voir ce de quoi on parle. Mais je suis d'accord que je chicane et qu'en un sens je m'égare, il y avait un sens évident aux termes utilisés et qu'on se demande bien pourquoi aller chercher plus loin (encore un intello à la con).
  • [^] # Re: Les dérives de quoi?

    Posté par  . En réponse au journal Let's make money - Documentaire. Évalué à 1.

    Merci, j'ai l'air agressif, désolé, mais pour moi c'est vrai que ce mot est tellement mis à toutes les sauces pour dénoncer tout et n'importe quoi que parfois ça en devient fatigant.
  • [^] # Re: Les dérives de quoi?

    Posté par  . En réponse au journal Let's make money - Documentaire. Évalué à 5.

    Je persiste et signe ;)

    Vous pointez sans doute les dérives du libéralisme économique néoclassique dixit wikipédia toujours:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme_%C3%A9conomiqu(...)

    Mais quand même, d'une part, sans entrer dans les détails, intellectuellement, il reste difficilement isolable comme une position libérale qui n'a rien à voir avec les positions libérales. Tout le monde parle de liberté là-dedans, sans pour autant que tout le monde parle de la même chose, et les positions sont rarement à ce point antagonistes dans la défense de la liberté que l'on sache les isoler clairement, intellectuellement.

    Et ensuite, si je lis la position économique libérale la plus décriée, la néoclassique, je vois que les lois pour atteindre l'optimum sont loin d'être respectées, et que les économistes les plus libéraux dans ce sens sont rarement contre l'intervention de l'État (c'est The economist qui est contre l'intervention de l'État, pas les économistes en question), pour justement que les lois d'une concurrence économique saine selon leur définition puissent être respectées.

    Du coup, ce que moi je pense, c'est que vous mettez sous le terme libéralisme ce que moi je pourrais mettre sous le terme «corruption des institutions économiques et politiques et des systèmes d'assistance sociale par l'oligarchie économique à son profit», ce qui est loin, par définition, de favoriser la liberté, non? À mon sens, l'oligarchie qui se sert dans le plat sans souci grâce au pouvoir qu'elle a est loin d'être libérale, et c'est plutôt contre la corruption que contre le libéralisme en soi qu'il faut crier.

    Mes deux cents.
  • # Les dérives de quoi?

    Posté par  . En réponse au journal Let's make money - Documentaire. Évalué à 1.

    Le libéralisme blabla... Les humains blabla... Les humains sont méchants blabla... Enfin pas tous quand même blabla... Ma maman et ma voisine blabla...

    Bon, sans méchanceté, ça peut vouloir dire un peu tout et n'importe quoi le libéralisme. J'en prends à témoin la page wikipédia libéralisme Donc avant de crier au loup, demandons-nous de quel loup on parle. (Loup aussi, ça a plusieurs sens d'ailleurs, moi c'est de la bête féroce qui sème la terreur dans nos pays que je parle).
  • [^] # Re: Encore un bon journal qui dénonce l'agro-industrie

    Posté par  . En réponse au journal Les premières monstro-plantes. Évalué à 2.

    Je met un lien cliquable sur la situation de monopole de Monsanto. C'est grâce à Chrome qui enlève le protocole que je me suis planté. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62654.htm
  • [^] # Re: Encore un bon journal qui dénonce l'agro-industrie

    Posté par  . En réponse au journal Les premières monstro-plantes. Évalué à 2.

    Monsanto est déjà en situation de monopole dans les semences OGM non?

    J'ai été regarder ici: www.bulletins-electroniques.com/actualites/62654.htm
  • # Ils avaient prévu plus d'abstention

    Posté par  . En réponse au journal Déni de vote au Royaume Uni ?. Évalué à 2.

    C'est l'impression que ça me donne. Ils ont parfois à peine 40 % de votants. L'organisation des bureaux de vote s'y est sans doute adaptée. Les tenants des bureaux de vote se demandent bien pourquoi tant de gens veulent voter.
  • [^] # Re: Pour ou contre

    Posté par  . En réponse au journal Steam Sous linux. Évalué à 4.

    D'autant plus que des libristes barbus qui continueront comme stallman à ne vouloir utiliser que gnewsense, ça continuera à exister je pense.

    Peut-être même que la massification de linux, si elle arrive un jour, entraînera toute une nouvelle bande d'ayatollahs extrémistes du libre encore plus virulents que les précédents (les convertis sont les plus dangereux, n'est-ce pas?).

    Et surtout, comme l'agrandissement du marché des jeux sous linux ne peut qu'apporter des améliorations au niveau du support matériel des cartes graphiques et autres périphériques exotiques, c'est tout bénéf' pour l'ensemble des utilisateurs à mon avis.
  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

    Posté par  . En réponse au journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables.". Évalué à 2.

    À mon avis le problème du français avec l'anglais est un problème politique. Si ça ne gêne personne de repomper des mots grecs ou latins, c'est parce que politiquement, l'antiquité latine ou grecque, on n'est pas vraiment en concurrence avec. Alors que les anglais, ben c'est quand même l'autre grand empire qui nous a subtilisé l'Amérique, les États-Unis, c'est une puissance politique et économique énorme.

    Historiquement, l'État français, qui par le biais de l'Académie française régule la (seule et unique) langue de la (seule et unique) nation française a eu quelques contentieux avec l'Angleterre.

    Et aujourd'hui, c'est face aux États-Unis. À mon avis, quand des gens (comme moi) réclament pour éviter qu'on utilise trop d'anglais sans réfléchir en français, c'est par volonté d'éviter que la puissance états-unienne soit trop puissante, en essayant d'inventer des mots qu'elle n'utilise pas, en voulant montrer son originalité, en refusant d'utiliser son vocabulaire à tout bout de champ, même si en fait je le connais assez.
  • [^] # Selon une autre théorie,

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 3.

    la chose se serait en fait déjà produite.

    - C’est vraiment la fin du monde alors ?
    - Oui.
    - On devrait s’étendre et se mettre un sac en papier sur la tête, ça aidera un peu ?
    - Non pas du tout.
  • # D'après une théorie,

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 3.

    le jour où quelqu'un découvrira exactement à quoi sert l'Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur-le-champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus inexplicable et bizarre.
  • [^] # Re: Allez après celui-ci...

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 2.

    Ne vous précipitez pas non plus pour en poster 4 d'un coup maintenant qu'on n'est plus qu'à 2 pas après celui-ci ! (pas facile tout ça)
  • [^] # Re: Et les 42 commentaires?

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 2.

    Prenez un chewing gum Émile. Sisi, prenez un chewing gum Émile.

    Sinon, il paraît que un peu de whisky avec du sucre dans du lait, c'est bon.
  • [^] # Re: Et les 42 commentaires?

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 3.

    Je laisse volontiers tomber les 42000 caractères, mais si tu te sens la foi pour écrire un roman, n'hésite pas!
  • [^] # Re: Et les 42 commentaires?

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 2.

    Bof, si pas grand monde ne s'y met, je préfère laisser tomber en même temps. Parce que ça va prendre du temps et ça a moins d'intérêt du coup.
  • [^] # Re: Et les 42 commentaires?

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 4.

    Oui, mais il faut croire que les linuxfriens n'ont pas la foi aujourd'hui. Ils ne veulent pas trouver la question. Il n'y a plus de repères de nos jours.
  • [^] # Re: Pas que les logiciels.

    Posté par  . En réponse au journal Pêle-mêle: ACTA, droits d'auteur, jeunes et internet. Évalué à 1.

    Ah ok.. Je n'avais pas compris le sens élargi que tu donnais à drogue. En même temps c'est clair maintenant. Bon ben j'ai plus grand chose à rajouter non plus du coup, sinon confirmer que j'avais pas capté...
  • # Et les 42 commentaires?

    Posté par  . En réponse au journal Un vendredi universel.. Évalué à 7.

    Commentaire inutile pour arriver à 42 commentaires, parce qu'il y a des trucs importants dans la vie. Puisque les linuxfriens ont pas l'air très pressés, j'aide.

    (et tant pis pour la moyenne de 4,2 aux commentaires, on peut toujours ajuster ça après)
  • [^] # Re: Pas que les logiciels.

    Posté par  . En réponse au journal Pêle-mêle: ACTA, droits d'auteur, jeunes et internet. Évalué à 3.

    Au lieu de moinsser direct, tu pourrais être plus sensible au fait que je te faisais remarquer que ce n'est pas parce que les gens utilisent le mot bonheur dans tous les sens qu'on ne peut pas dégager plusieurs sens, ce qui est problématique à partir du moment où ces sens se contredisent alors qu'on a parfois envie de les valoriser les uns et les autres. Exemple: être heureux c'est se faire plaisir. Et en même temps, être heureux, c'est vivre en bonne entente avec les autres. C'est évident que les deux ne vont pas ensemble, pourtant qu'on voudrait bien se faire plaisir en bonne entente avec les autres (ce qui n'existe que chez les bisounours à ma connaissance).

    En un mot, je voulais juste te faire remarquer que le mot bonheur est immédiatement problématique, et que les mots que tu utilises ne sont pas aussi limpides que ce que tu as l'air de supposer, en décrétant des définitions, même quand celles-ci semblent d'office se contredire: Dire le bonheur c'est le rock'n'roll, c'est déjà une norme (avoir comme norme l'absence de norme est une norme possible, même si apparemment paradoxale). Et alors dans tes propres termes: le bonheur est une norme.

    Tout ça pour dire que je trouve parfaitement justifiée la réponse ci-dessus: Oui, enfin, cet argument est fallacieux d'une façon générale à cette phrase dite avec enthousiasme: L'important dans la vie c'est le bonheur! qui sonne un peu comme un arrêt d'argumentation (probablement parce qu'une sorte de boutade est plus rapide et drôle qu'une argumentation, et qu'ici ce n'est pas vraiment le lieu pour faire des disserts là-dessus).
  • [^] # Re: Pas que les logiciels.

    Posté par  . En réponse au journal Pêle-mêle: ACTA, droits d'auteur, jeunes et internet. Évalué à 2.

    Oui, mais un bonheur fondé sur une mort dans des souffrances atroces (style un cancer), après plusieurs chimio, est-ce un bonheur qu'on peut souhaiter?

    Pari ailleurs, j'ai l'impression que tu fais un calcul des contributions au bonheur, en mettant en haut du panier, comme contribuant le plus, les gratifications affectives, et en bas du panier, les dépendances corporelles, comme le tabagisme. Mais du coup, en fonction de quoi tu fais ton échelle? Tu pourrais la refaire ton échelle en déclarant que les gratifications physiques immédiates maintiennent dans un état de béatitude permanent, donc te rendent heureux.

    Mes questions sont plutôt rhétoriques, car elles ont déjà été traitées cent fois dans les mêmes termes, mais c'est surtout pour relativiser un peu ta réponse, même si je peux y adhérer.
  • # Mouais, m'enfin

    Posté par  . En réponse au journal Internet mobile... mais pour quoi faire ?. Évalué à 3.

    Je comprends bien que t'as pas envie de passer ta vie connecté avec 35 000 machins technologiques qui te collent aux pattes, et que tu préfères éviter de trop dépendre de l'électronique. Il n'empêche, ça a quand même une utilité certaine. Si tu passes de soirée en soirée, que t'es la plupart du temps dehors de chez toi, genre dans la rue, le métro, la fac, chez d'autres, par exemple, et que la plupart des trucs sont annoncés par mail-sms-facebook, ça peut être utile. Si tu veux jouer au casse-couille dans une discussion grâce à wikipédia, ça peut encore être utile. Globalement, si ton emploi du temps professionnel ou social change d'heure en heure, c'est toujours pratique.

    Cela dit, je trouve que c'est trop courir que de dépendre de tous ces machins pour changer d'endroits sans cesse, et je n'ai pas cette manière de vivre. Mais pleins d'autres n'ont que des liens lâches, qui passent les trois quarts du temps par l'électronique, avec leurs congénères, et à eux, ça leur est tout à fait utile ce genre de truc. Parfois il vaut mieux avoir des liens lâches que pas de liens du tout hein ;)

    Enfin, de manière globale, dire que la richesse du web et d'internet est assez faible en soi pour qu'elle puisse être inutile, j'en doute. Mais dire que pour toi, tu peux très bien t'en passer parfois, et que tu vis aussi bien sinon mieux comme ça, ça me paraît tout à fait logique.
  • [^] # Re: Etude biaisée ?

    Posté par  . En réponse au journal Régulation d'internet et procéduralisation. Évalué à 1.

    Je réponds à tes deux commentaires en même temps.

    Les relations sont effectivement souvent biaisées, combien de femmes "trompées" dans la relation pour satisfaire le besoin de l'homme.
    Et d'hommes trompés par des femmes qu'ils appellent putes après. Je pense que là-dessus on est d'accord, les relations sont très souvent biaisées et difficiles à évaluer dans leur solidité, si ce n'est impossible à évaluer. D'où l'utilité des contrats de mariage par ailleurs.

    Ce n'est pas vrai, la capacité d'apprentissage du cerveau étant à son maximum à 14 ans et perd de ses capacités ensuite. La vision est à son maximum à 12 ans. Il y a peu de sportif au delà de la trentaine. La période d'âge de procréation idéale est l'adolescence, les enfants conçus vivent plus longtemps. Le contexte actuel le rend difficile voire illégal.
    et
    Tu confonds peut-être procréation et sexualité. La sexualité démarre avant la naissance. La capacité d'orgasme a été observée chez les fœtus.
    La relation pédophile, pédéraste, homosexuelle n'a rien à voir avec la procréation. Et même, est-ce que les relations hétérosexuelles ne se font que dans un but de procréation ?

    Ok, le corps, d'un point de vue purement physiologique, vu comme une machine, tourne très bien dès le plus jeune âge. Encore heureux j'allais dire. Mais est-ce une raison pour ne considérer le corps que comme une machine qui tourne bien et l'utiliser comme une machine? Je te renvoie vers les films de Pasolini si tu ne vois pas de quoi je parle par exemple. Le corps humain est aussi modelé de part en part par la société, et la réflexion sur lui-même en fait partie, dès lors que tu cesses de le considérer comme un mécanisme perfectionné. D'où le fait que les formes de sexualité que tu donnes ne dépendent pas uniquement de ce qu'un corps peut physiquement faire. Et d'où le fait que pour parler de sexualité, tu dois aussi parler de ce que le corps pense, non pas de ce qu'il peut faire seulement. Tous les désirs physiologiques ne sont pas socialement bons. Te comporter comme une nympho peut nuire à tes relations sociales, que tu sois beau, moche, handicapé, infertile ou je ne sais quoi.

    En un mot, ça me paraît aberrant de fonder ce qu'un homme doit faire uniquement sur ce qu'il peut physiquement faire, ou de considérer que la réalisation des désirs physiologiques est une fin en soi.

    l'effet psychologique de l'interdiction de ce type de relation, avec tout ce qui se produit quand la relation est découverte : interrogatoire pour essayer de faire dire à l'enfant ce que les adultes veulent entendre.
    Et ce n'est pas forcément mauvais, parce que ça donne un apprentissage des règles sociales, règles qui permettent de vivre ensemble je rappelle, même si les corps comme machines ne sont pas toujours d'accord. Là, ce qui se passe, c'est qu'un enfant n'était pas au courant des règles, et en ce sens l'adulte qui a contrevenu aux règles avec lui l'a abusé, parce que le rôle de l'adulte n'est pas uniquement de satisfaire ses désirs ou ceux de l'enfant, mais aussi et surtout d'apprendre à l'enfant à vivre avec les autres. Et en détournant, bloquant cet apprentissage, le premier risque est d'empêcher cet enfant d'avoir des relations normales avec d'autres plus tard. Tu peux rejeter la normalité si tu veux au nom de ce que tu veux, certains sont heureux comme ça n'empêche. Et au fond si tu n'aimes pas les règles sociales, tu peux essayer de les changer, mais tu risques avant tout d'être condamné.

    La pédophilie peut avoir les mêmes conséquences qu'une drogue dure sur le développement d'un enfant par les conséquences sensorielles, physiques, la dépendance, l'accoutumance…
    N'importe que quoi. Tu parles de l'orgasme ? Sache que la masturbation est encouragée par l'UNESCO pour les enfants. (Rapport de Juin 2009)

    Oui enfin tu remarqueras quand même que physiologiquement parlant la sexualité est quelque chose de très fort. Que les gosses apprennent seuls à maîtriser un minimum leur corps, très bien, mais c'est différent d'apprendre aux gosses à tisser une relation saine avec d'autres. À mon avis, pour qu'ils ne deviennent pas des adultes qui ne pensent plus qu'à ça, il vaut mieux qu'ils apprennent doucement, et en commençant par des formes de sexualité douce comme les calins, et qu'ils apprennent aussi à gérer leur parole et leur rapport à l'autre de manière générale avant de s'engager de manière aussi forte que dans des relations sexuelles, qu'ils apprennent la tendresse et la dignité au lieu d'apprendre à baiser en un mot.

    A force de cacher la sexualité aux enfants, on les garde immature et incapable de comprendre. Seulement aujourd'hui ils se renseignent d'eux-mêmes par internet et les copains. Ils comprennent de mieux en mieux la sexualité. Ce qu'on apprend, c'est la relation à l'autre et non la sexualité. Et pour apprendre, il faut essayer. Les expériences peuvent être négatives ou positives mais c'est ce qui permet de renforcer la capacité de décision par la suite.
    Ce qu'on apprend, c'est maîtriser sa sexualité, ce qui passe par apprendre à savoir mettre des limites avec les autres, à savoir tisser des liens avec d'autres, à savoir faire confiance ou non. Plus fondamentalement, on apprend aussi à avoir plutôt certains désirs que d'autres. Et tout ça ne passe pas par l'apprentissage de la sexualité en elle-même, au niveau physique, mais est en soi un apprentissage de la sexualité sans rapports sexuels. En un mot, apprendre à avoir des relations avec les autres est une condition nécessaire et préliminaire pour moi à l'apprentissage du sexe proprement dit. D'ailleurs généralement, pour faire un jeu de mot pourri, lorsque tu as une relation saine avec quelqu'un, ça passe tout seul. Donc au lieu de se précipiter pour apprendre le sexe à tous les gamin(e)s dans une société où ça va totalement contre les règles établies (et pas forcément dans la loi), je pense que tu devrais revenir en arrière sur les bonnes raisons que peut avoir cette société de mettre les interdits là où elle les met.

    Par ailleurs, le porno sur internet et ses conséquences, je ne m'aventurerais pas trop là-dessus. Mais dire que mater du porno à 16 ans, c'est connaître la sexualité, il y a juste un gros pas que tu as franchi que je ne ferais pas, ne fut-ce que d'expérience personnelle.

    Je suis contre la répression sexuelle des enfants, pour leur liberté d'être les seuls à décider ce qu'ils veulent faire de leur corps, à apprendre ce qui est bon ou mauvais pour eux par l'apprentissage.
    Je pour suis pour l'éducation des enfants, et donc pour la répression de ces cerveaux non terminés pour éviter qu'ils ne prennent de mauvaises habitudes, ou pour leur inculquer des manières de vivre que je juge meilleures que d'autres. Si, concernant les rapports aux autres (ce qui constitue, je pense que tu seras d'accord avec moi, l'essentiel d'une vie) les enfants pouvaient tout apprendre d'eux-mêmes par leurs propres erreurs, et n'avaient qu'à choisir eux-mêmes les normes dans lesquelles ils devaient vivre sans en référer aux adultes, très bien, mais ça n'est juste pas le cas.
    Au demeurant, si tu veux vraiment vivre pleinement un amour avec des enfants, trouve-toi une femme, va sur une île déserte, fait des gosses, crée ton état, et apprend à tes gosses ou ceux des gens qui t'auront suivi la sexualité comme tu l'entends.

    Vive l'amour libre :-)
    Tu peux deviner ce que j'en dit. Quand la liberté permet l'abus, désocialise les individus et désolidarise la société, à mon avis c'est mauvais, mais bon..
  • [^] # Re: Façon de copier

    Posté par  . En réponse à la dépêche Évolution culturelle : conquérir en copiant. Évalué à 2.

    C'est vrai qu'il y a une sorte d'ambiguïté sur ce que imiter veut dire par rapport à innover, parce qu'on peut dire qu'imiter c'est, à un niveau individuel déjà, faire sien ce qui a été créé ailleurs, mais ça ne veut pas dire que l'on n'est pas obligé de refaire pour soi le chemin en question.

    Ce que j'ai compris avec une image: dans une forêt, si le but est d'avancer vite, le plus simple et efficace n'est pas de laisser tout le monde marcher de front et créer son propre chemin dans les fourrés pour aller à destination, mais que quelque uns ouvrent la voie, et que les autres suivent. Ceux qui suivent imitent, puisqu'ils n'ont ouvert aucun chemin, mais ça ne veut pas dire qu'ils imitent sans rien faire: ils marchent comme tout le monde et peuvent aider à encore aplanir pour les suivants.

    Vu comme ça, c'est loin d'être nouveau comme comportement, et ce qui est intéressant n'est pas de remarquer que ça marche mais de le modéliser/mathématiser, de faire des expériences là-dessus.