llaxe a écrit 574 commentaires

  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 2.

    Désolé pour les adverbes mal placés:
    -le premier point est la première phrase.
    -le deuxième point va de Ensuite avec 1 d'une part 2 d'autre part, suivi d'un rappel puis d'un exemple, jusqu'à légal
    -le troisième est l'avant dernier §
    -le quatrième est le dernier §
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 1.

    D'une part, tu oublies que lorsqu'il y a un paramètre par défaut, peu le change. Les gens ont plutôt tendance à présumer que c'est sans doute déjà bon comme ça.

    Ensuite, d'une part, contacter les auteurs, concrètement parlant, ça n'est pas toujours facile, voir impossible parfois. Il suffit de... c'est vite dit.

    D'autre part les pratiques en milieu universitaire sont pour l'instant assez ambivalentes. Certains sont toujours très contents quand on leur demande si on peut rediffuser ou réutiliser leur travail. D'autres ont l'impression qu'on cherche à leur extorquer quelque chose. Ils ont surtout peur qu'on leur fasse dire n'importe quoi je pense.

    Et ce que je disais à propos de la légalisation du piratage, c'est que de toute manière, les pratiques actuelles pour ma fac ou youtube ont tendance à rendre le piratage normal, et que les auteurs ont tendance à ne pas sanctionner ce piratage.

    Dans ma fac, nombreux sont les textes réutilisés à droite ou à gauche, illégalement la plupart du temps, avec l'encouragement des profs, exactement comme les logiciels crackés plus haut. Des licences plus souples par défaut rendrait tout ça plus légal.

    Et puis sinon, je ne pense pas que magiquement la situation va s'améliorer. Mais je dis que les usages d'Internet ont tendance à favoriser le partage. C'est vrai à l'intérieur des milieux universitaires comme avec les millions de vidéos sur Youtube. Et je pense qu'il serait mieux que le droit encourage ce partage, en le rendant légal par défaut, que le contraire.

    Dans ta perspective, j'imagine que tu considères, à juste titre, que j'essaye de spolier les auteurs de leurs droits naturels sur leurs œuvres. Puisque les auteurs n'auraient pas plus par défaut tous leurs droits sur leurs œuvres. Mais d'une part, avec les exceptions pour copie privée qui ont pu être pratiquées, c'était déjà partiellement le cas. Ensuite je n'interdis à personne d'être plus restrictif que ce qui est promu.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 2.

    1) La situation est déséquilibrée car elle incite les éditeurs à réclamer de manière indue le contrôle des ordinateurs de leurs clients.

    Si tu veux contrôler la reproduction et la modification des œuvres numérisées, il faut nécessairement verrouiller les ordinateurs des clients pour qu'ils soient au moins en partie dépossédés de la gestion de ce qui leur appartient.

    2) La situation est aussi déséquilibrée car elle ne permet pas au tout venant de diffuser facilement et rapidement des idées par Internet.

    Par exemple en milieu universitaire, où on n'arrive pas à joindre les masterisants d'il y a 10 ans et où de fait la plupart des auteurs ne licencient pas leurs travaux, mais sont très contents quand on les diffuse ou réutilise à des fins de recherche et pas de commercialisation, ça pourrait être pratique.

    La solution est ce que dit neCua6nahS juste au dessus pour les milieux universitaires, mais cette solution me paraît a priori valable pour d'autres milieux aussi.
    ------
    Voilà deux points pour lesquels il me semble qu'on peut trouver la situation déséquilibrée: elle encourage le verrouillage par défaut des ordinateurs, et freine la diffusion et réutilisation des idées, partant les inventions et innovations.

    Sinon, pour le fait que les auteurs doivent bouffer, j'ai pas dit le contraire, et je n'interdis à personne de vivre de ses textes dans ce que je dis, malgré la déclaration un peu pompeuse de "légaliser le piratage". La réponse est la même qu'à cykl.

    Mais pour au moins une partie des auteurs de ce pays, qui trouvent l'essentiel de leurs ressources ailleurs que dans la diffusion numérique de leurs œuvres, je ne pense pas que ça poserait beaucoup de soucis.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 1.

    >Je ne pense pas que numériquement ils soient majoritaires. Donc à long terme, je ne suis pas sûr qu'ils gagnent

    Remarque les modalisateurs, du style "je ne pense pas" et "je ne suis pas sûr". Il y a une différence entre ma phrase et :

    Numériquement ils sont inférieurs. Donc ils perdront.

    Vu que dans ta définition l'important est le côté extrême, et que je ne décrivais pas la situation comme "extrême", je ne vois toujours pas où est la dictature. Ou alors tous les rapports de force sont extrêmes par définition ?

    Sinon:
    >Autrement dis moi, ca te dirait de démissionner demain pour devenir écrivain en mettant toutes tes œuvres dans le domaine public ? Histoire de montrer l'exemple un peu.

    Je te remercie toujours pour ton amabilité. Ton ton est un peu lourd tu sais. Merci de ne pas m'attaquer directement.

    Et concrètement, avec ce que je dis, rien n'empêche qui que ce soit de continuer à fonctionner comme aujourd'hui. Que les licences par défaut soient souples n'empêche pas pour autant de mettre des licences plus rigides.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 3.

    >C'est quoi cette idée de dictature des consommateurs sur les producteurs ?

    Il n'y a de dictature nulle part. Tout de suite les grands mots. Des rapports de force je veux bien. Et je peux aussi trouver ceux actuellement en place déséquilibrés, et penser que la loi n'y est pas étrangère dans la manière dont elle régule la propriété intellectuelle.

    >gâteau [...] il a le droit d'en prendre unilatéralement

    Un gâteau ne peut pas être reproduit pour peanuts sur une clé usb. Un texte ou un morceau de musique oui. Ça fait une grande différence quand à la rivalité de la propriété. On peut trouver que réguler comme des biens rivaux ce qui n'en est à peu près pas est une mauvaise idée.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 2.

    C'est vrai, j'y avais pas pensé.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 3.

    >Vous voulez dire légaliser le non respect des contrats ?

    Au départ non, même si c'est ce que plusieurs ont compris. Je voulais au départ dire que l'on pourrait appliquer par défaut des licences permissives à toutes les nouvelles créations.

    Ainsi, toute œuvre qui est publiée est par défaut rediffusable et remodifiable légalement, et il faudrait spécifier explicitement que l'on souhaite interdire la rediffusion ou des modifications.

    Pour l'instant la loi, par défaut, ne permet pas de rediffuser à ma guise ou de modifier comme il me plaît pour la republier une œuvre quelconque, à moins que je ne me trompe.

    Je n'entends pas nier la possibilité d'édicter des licences contraignantes, mais rendre la licence par défaut plus souple.

    La formule "légaliser le piratage" est un peu pompeuse, trompeuse. Elle veut dire: rendre ce qui est appelé piratage aujourd'hui légal par défaut, illégal sur spécification expresse. J'entends que c'est le contraire aujourd'hui.

    Ce serait les majors qui devraient créer leur "copyleft" et non plus les libristes, de ce point de vue.

    Et je pense de fait qu'une telle situation désavantagerait en priorité ces mêmes majors.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 4.

    > Sans le droit d'auteur cela revient à tout publier dans une licence équivalente au domaine public et n'importe qui pourra se servir dans le code qui existe pour un programme sans redistribuer les sources.

    Et ça n'est pas idéal comme situation ? Du point de vue de la liberté de circulation ou de modification des œuvres, il me semble que oui.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 2.

    >J'aimerai bien pouvoir appliquer ton comportement sur ton travail et sur ta vie.

    En tout cas je n'aimerai pas être aussi aimable que toi dans la vie courante :p

    >T'es qui pour décider des intérêts et des souhaits d'autrui ?
    Monsieur tout le monde. C'est déjà assez pour se permettre d'avoir des opinions sur ce qui se passe autour de moi.

    À part ça je ne comprends pas vraiment ta réponse. Mais tu es bien sûr libre de l'expliquer. J'ai été court, mais je ne pense pas nier la liberté de choix des autres plus que la mienne.
  • [^] # Re: !!

    Posté par  . En réponse au journal VLC sur l'AppStore, bouhhhhh. Évalué à 4.

    >Je trouve désolant qu'un dev de VLC encourage la communauté à perdre du temps à dévelloper le support de bittorrent pour la plateforme iOS alors que tout le monde sait qu'Apple refuse toute appli intégrant bittorent.

    Je pense que tu n'as pas remarqué le :p.

    >Je trouve encore plus désolant de [snip] sans avoir besoin d'en consulter pour savoir si ce que l'on fait est légal ou non !

    Je vois pas en quoi devoir consulter un avocat est un problème en soi. Même à l'intérieur du libre, pour savoir la compatibilité entre licences, ça peut être utile.

    Et si des devs ont envie de pousser un produit sur l'Iphone, grand bien leur fasse. Ils utilisent leur énergie à ce qu'ils veulent.

    En plus, c'est même pas sûr que ça soit contreproductif: Peut-être que si des applications de poids, très connue (et VLC en est une) obligent la licence de l'App Store à être assouplie pour être distribuée, Apple préfèrera faire plaisir à ses clients que en assouplissant ses conditions d'utilisation que le contraire.
  • [^] # Re: !!

    Posté par  . En réponse au journal VLC sur l'AppStore, bouhhhhh. Évalué à 1.

    > qui non rien à faire dans le débat.

    Heu, je remplacerais plutôt ça par: qui n'ont pas de rapport immédiat avec le débat.

    Le débat étant de savoir si les conditions d'utilisation de l'App Store sont compatibles ou non avec la GPL. Débat du domaine juridique.

    Mais à un niveau plus large, que les licences protègent ou restreignent les droits des consommateurs comporte quand même des enjeux d'ordre politique, comme d'autres l'ont fait remarqué.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 1.

    D'où la phrase qui suit: Sauf si notre cher gouvernement réussit à inverser la tendance avec ses lois.

    Et si j'en doute, c'est parce que si les dangers de l'alcool au volant concernent tout le monde, les dangers du piratage ne concernent qu'une minorité d'éditeurs.

    Les profs en fac, par exemple, ont généralement plutôt intérêt à voir leurs bouquins diffusés et à pouvoir réutiliser ceux des autres. Et ils ont déjà des revenus hors édition, ne sont pas financièrement pieds et mains liés à leurs éditeurs.

    Pour la musique comme les bouquins, les consommateurs ont intérêt à pouvoir écouter/lire ce qu'ils veulent au prix le moins cher, et les producteurs (qui sont généralement de gros consommateurs à la base) ont intérêt en plus à réutiliser ce qu'ils veulent le plus librement possible.

    Seuls ceux qui ont un intérêt direct à monopoliser le marché ont intérêt à verrouiller et la diffusion et la réutilisation des œuvres. Je ne pense pas que numériquement ils soient majoritaires. Donc à long terme, je ne suis pas sûr qu'ils gagnent.
  • [^] # Re: Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 4.

    J'ai plusieurs fois eu, dans mes logs, des visites venant du bot de bing sur des urls postées uniquement dans des mails. D'où l'inférence que microsoft scanne les url dans les messages des boîtes hotmail.
  • [^] # Re: !!

    Posté par  . En réponse au journal VLC sur l'AppStore, bouhhhhh. Évalué à 2.

    Mettons qu'il ait une femme alors :)
  • # Attendre la légalisation du piratage ?

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 1.

    Pour ma branche, les profs ont aussi une grosse tendance à proposer sur leur site perso en téléchargement libre sans protection des articles voir des morceaux de livres dont ils ne possèdent pas les droits de reproduction.

    Certains ont même la naïveté de nous demander de ne pas signaler dans notre entourage que tel article est dispo là-bas, alors qu'ils savent qu'il ne devrait pas l'être. Je parle de naïveté parce que les moteurs de recherche ramassent tout dès qu'un lien apparaît sur la toile ou même dans une boîte mail.

    Alors, à mon avis, si les profs dans les écoles et facs apprennent à pirater, et que ma génération a plus que l'habitude de pirater (=enfreindre les restrictions de diffusion imposées par l'auteur/l'éditeur), le piratage sera bientôt normal, s'il ne l'est déjà.

    Et je ne vois pas pourquoi quelque chose que tout le monde considère comme normal resterait longtemps illégal. Sauf si notre cher gouvernement réussit à inverser la tendance avec ses lois, ce dont je doute.

    Ce qu'il reste à faire: se battre pour empêcher que cette légalisation soit retardée/n'arrive pas.
  • [^] # Re: Utilisation illégale de logiciels proprios encouragée...

    Posté par  . En réponse au journal Computer graphics : journal d'un résistant. Évalué à 4.

    Ah, tu n'es pas au bout de tes surprises apparemment :)
  • [^] # Re: hum...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La gendarmerie nationale migre vers Ubuntu. Évalué à 3.

    À tout hasard j'espère que tu ne parles pas de Friot dans le tas. Bernard Friot est un sociologue du travail plus que reconnu.

    Il maîtrise à mon avis assez les outils statistiques et sa matière que pour que l'on puisse juger ce qu'il raconte digne d'intérêt.

    Après, c'est vrai qu'il apporte son soutien à des partis politiques d'extrême gauche et que tu peux penser que dès lors sa parole n'est pas crédible.

    Mais d'une part ce n'est pas que parce qu'il est très à gauche qu'il dit ce qu'il dit, d'autre part, il est possible de récupérer les arguments fondamentaux de son discours en arrondissant un peu les bords, pour ne pas paraître un extrémiste borné.

    Enfin ses raisonnements, bien qu'orientés, sont accessibles et forment des positions définies donc débattables, ce qui est déjà bien.
  • [^] # Re: Il faut virer le petit roquet

    Posté par  . En réponse au journal Lorsque la loi ne s'applique pas.... Évalué à 3.

    Rien ne vaut la chaleur humaine.
    ~~~~~~~>[ ]
  • [^] # Re: Il faut virer le petit roquet

    Posté par  . En réponse au journal Lorsque la loi ne s'applique pas.... Évalué à 4.

    >Le problème c'est qu'ils ne se cachent même plus.

    J'aurais plutôt tendance à dire que c'est une bonne nouvelle que nos politiques soient honnêtement malhonnêtes. La question qui suit après est de savoir si ça dérange leurs électeurs qu'ils magouillent dans leur coin. Je rappelle que tout le monde ne hurle pas systématiquement au scandale à chaque corruption dans ce pays.
  • # Au lieu de tous les procureurs, ça ne serait pas qu'un seul ?

    Posté par  . En réponse au journal Lorsque la loi ne s'applique pas.... Évalué à 3.

    Jean-Michel Aldebert, si vous cherchez sur google, est déjà celui qui a participé à faire condamner Kerviel, le trader. Il a peut-être des intérêts communs avec le pouvoir, lui particulièrement.
  • [^] # Re: Il faut virer le petit roquet

    Posté par  . En réponse au journal Lorsque la loi ne s'applique pas.... Évalué à 4.

    Donc il semble bien que ça sente fort la banane.
  • # Webmail php léger

    Posté par  . En réponse au message Cherche webmail pour debian. Évalué à 3.

    J'utilise squirrelmail. Sans base de données dans mysql ou autre en tout cas. Les mails sont récupérés par imap, du coup tu peux aussi l'installer sur un serveur différent du serveur mail.

    Par contre pas spécialement joli. Je l'ai installé pour quand je n'ai pas de client lourd à moi sous la main.
  • [^] # Re: Un peu avant, en 1987.

    Posté par  . En réponse au journal TF1 réclame (sans rien risquer) Google censure (sans vérifier). Évalué à 2.

    Bravo pour la citation :)
    Les belles déclarations n'engagent que ceux qui y croient en même temps.
  • [^] # Re: FUD

    Posté par  . En réponse au journal TF1 réclame (sans rien risquer) Google censure (sans vérifier). Évalué à 2.

    Je fais confiance à Google pour avoir prévu les retraits arbitraires dans sa charte d'utilisation.

    Après tout, ce n'est qu'un service privé. Il n'y a pas d'obligation de service public de leur part. Pas d'obligation de laisser tout le monde s'exprimer donc. À mon avis.

    Heureusement, la concurrence existe.
  • [^] # Re: hum...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La gendarmerie nationale migre vers Ubuntu. Évalué à 2.

    Je ne sais pas ce qu'ils appellent branch, mais si dans chaque poste de gendarmerie ils mettent un serveur de fichier en place (ce qui ne serait pas idiot), alors c'est peut-être pour être plus neuneuproof qu'ils mettent des interfaces graphiques sur les serveurs.

    Ils n'ont peut-être pas assez d'admins pour en déployer à côté de chaque serveur de fichier.