Médéric RIBREUX a écrit 425 commentaires

  • [^] # Re: Et pour aller plus loin...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OpenDocument dans les ministères. Évalué à 9.

    Hello,

    effectivement, c'est un vrai travail que d'harmoniser les données produites par de nombreuses entités parfois indépendantes. Toutefois, ça avance dans le bon sens. Au niveau de l'information géographique, il existe une commission d'élaboration de standards (COVADIS). Son travail est justement d'élaborer des documents qui précisent le contenu et la structure des données géographiques produites par les services de l’État. Vous pouvez trouver ces publications sur le site du CNIG.

    Pour nuancer ta remarque sur KML, il faut bien savoir qu'au niveau de l'information géographique, on est loin de l'adoption universelle d'un standard géographique ouvert. Même au niveau des implémentations logicielles de référence (GDAL/OGR, on traite encore de nombreux formats différents (et souvent propriétaires) et les producteurs de données ne vont certainement pas passer leur temps à faire des opérations de conversion. En règle générale, on utilise le format "standard de fait": le SHP (Esri Shapefile). OpenDocument a mis des années à émerger… je pense que ce sera encore plus long pour les données spatialisées.

  • # Ça fait déjà longtemps...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OpenDocument dans les ministères. Évalué à 10.

    Hello,

    en fait, ça fait déjà quelques années qu'une grande partie des ministères français utilisent OpenOffice (ou LibreOffice). De ce que j'en sais (pour le vivre de l'intérieur), je peux lister (de mémoire) quelques entités qui l'utilisent officiellement pour tous leurs agents:

    En services déconcentrés (dans les départements et les régions):
    - Toutes les directions départementales interministérielles (DDT/DDCS/DDPP)
    - Toutes les préfectures de département (et sous-pref)
    - La gendarmerie
    - Les DRAAF et les DREAL

    Pour les services centraux (je passe les sigles, ça change trop souvent):
    - Le ministère en charge de l'agriculture (depuis au moins 2007)
    - Le ministère en charge du développement durable/logement/transport/etc. (depuis au moins 2006)
    - Le ministère de la justice

    Je dois forcément en oublier beaucoup… Je sais aussi qu'il existe un projet interministériel d'empaquetage de LibreOffice (le terme empaquetage est un vrai raccourci pour le travail de ce groupe).

    Globalement, ça commence à faire du monde et une masse critique et c'est plutôt positif de mon point de vue… y compris pour les finances publiques !

  • [^] # Re: En fonction de la consomation et la fiablité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Comment choisissez-vous votre matériel ?. Évalué à 5.

    Hello,

    effectivement, c'est une option qui manque: en fonction de la consommation.

    Pour ma part, ça fait quelques années que, pour mes besoins personnels, l'aspect consommation électrique est un des premiers facteurs, au même titre que l'aspect libre des choses (firmwares libres, matériel bien supporté,etc.). C'est lié, d'une part au prix total d'utilisation de la machine sur de nombreuses années mais également à l'impact global sur l'environnement.

    Quand on voit comment les constructeurs ont réellement avancé sur ce point avec l'arrivée de CPU moins gourmands (Atom et autres ARM), de machines complètes qui consomment parfois moins de 5W(Plugcomputers, Raspberry Pi) et également l'avènement des Netbooks et Nettop, je pense qu'il faut continuer à les faire travailler dans cette direction en privilégiant ces gammes de machines. Bien entendu, il faut que ça reste adapté aux besoins: un hardcore gamer ne pourra guère se satisfaire de la gamme Atom de même qu'en centre serveur, l'aspect performances pures sera privilégié… Sur ce dernier point, ça pourrait également changer !

  • # OpenCola ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ubuntu, un mot pour désigner.... Évalué à 2.

    Hello,

    ça va nous permettre de reboucler ici: https://linuxfr.org/news/des-boissons-et-des-recettes-libres avec l'OpenCola (r)!

    D'ailleurs la recette s'approche assez de l'atelier du petit chimiste…

    La question qui se pose: est-ce-qu'Ubuntu est même allé jusqu'à forker l'OpenCola ;-) ?

  • # A propos des méthodes de financement du logiciel libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des projets libres, des financements, de l'espoir !. Évalué à 6.

    Hello,

    en passant rapidement sur LWN, j'ai remarqué un article (en anglais) daté du 15 aout 2012 (en anglais) et qui résume l'intervention d'Adam Dingle du groupe Yorba (qui publie, entre autres, le gestionnaire de photos Shotwell) sur les modes de financement des logiciels libres et opensource. Il y parle notamment du succès de Kickstarter et de son (relatif) manque de projets logiciels. Il tente d'exposer quelques solutions qui pourraient changer la donne…

    Bonne lecture !

  • [^] # Re: clôner des produits du commerce

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des boissons et des recettes libres. Évalué à 3.

    Hello,

    effectivement, j'ai essayé quelques recettes et c'était une expérience intéressante:

    • D'abord, c'est loin d'être compliqué ! Le néophyte culinaire que je suis est parvenu, du premier coup, à obtenir des biscuits très bons et très savoureux.
    • Ensuite, ça prend (relativement) peu de temps: en 1h sans forcer, on a des biscuits en train de cuire dans le four.
    • C'est également un bon moyen de s'y mettre: il y a peu de risques et les recettes utilisent des produits vraiment courants et le processus permet d'apprendre.
    • Enfin, je suis sûr que le processus peut être optimisé: les recettes à base de biscuits sont souvent très proches dans leur composition. Si on ajoute des machines dédiées, on pourrait très bien produire des biscuits à moindre effort dans la même veine que les machines à pain ou les imprimantes 3D au chocolat.

    Pour autant, les recettes proposées par la super supérette me semblent assez éloignées du produit industriel: les briques de base sont souvent différentes. Il manque en effet quelques composants pas très courants en cuisine classique de Mr tout-le-monde: les conservateurs, les émulsifiants, le lait en poudre, les arômes, les huiles essentielles, etc. Il n'en reste pas moins que la démarche du site démystifie un peu la production des biscuits industriels en montrant qu'avec peu de moyens on arrive à des résultats proches.

    Ainsi, même si le contenu du site est "tous droits réservés", je trouve que la démarche est pertinente !

  • [^] # Re: Utilisation du multi-écrans ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage La disposition multi-écrans idéale. Évalué à 3.

    Hello,

    en ce qui concerne le cas netbook+grand écran, je pense que ça me poserait un souci au niveau du cou. En effet, je prends toujours soin de positionner le haut de mon écran au niveau de mon regard, histoire d'avoir la tête à peu près droite (légèrement penchée vers le bas) plutôt que de devoir la lever ce qui est plutôt mauvais sur du long terme (en tout cas beaucoup plus fatiguant).

    Même si je ne suis pas en porcelaine et que je suis plutôt sportif, j'ai quand même remarqué que le fait de travailler "tordu" est franchement désagréable. Ça m'est arrivé plus d'une fois de travailler avec un ordinateur portable situé à 45° de mon poste de travail et au bout de quelques minutes d'aller et retour (avec un siège qui se tourne), j'ai remarqué que j'étais beaucoup plus gêné qu'en temps normal. Du coup, je me dis qu'avec un écran en plus sur le côté il y a peut-être le même inconvénient…

    Le plus simple, pour mon cas, est sans doute d'essayer par moi-même !

  • # Utilisation du multi-écrans ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage La disposition multi-écrans idéale. Évalué à 5.

    Hello,

    je n'ai jamais testé le travail devant plusieurs écrans: j'ai juste besoin de me concentrer face à une seule dalle. Du coup, je me demande bien dans quelles situations (concrètes) c'est utile (supervision, regarder un petit coup de temps en temps sur un truc qui tourne, etc.) ? Quels sont vos retours d'expérience sur le sujet, comment faîtes-vous pour gérer physiquement plusieurs écrans (déplacements de l'écran, déplacements du siège, position de la tête, disposition dans une salle/bureau) ?

    Pour ma part, je me vois mal tordre le cou, ne serait-ce que de quelques degrés pour travailler plus de 5 minutes: ça ne me semble pas très bon pour mon corps mais peut-être que ce n'est pas avéré…

  • [^] # Re: Au secours c'est payant.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La beta de Softmaker 2012 pour Linux disponible. Évalué à 2.

    Hello,

    LibreOffice ça peut être aussi payant mais tu restes libre de l'utiliser gratuitement…

  • [^] # Re: Mmmh yabon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 3.

    Hello,

    rien ne t'empêche de faire une windowfarm bio ! Des bouteilles en terre-cuite, du terreau ou de la terre avec du compost et de l'eau avec des concentrés azotés/phosphatés/potassés naturels (purain d'orties, de consoude, etc.). C'est un peu tiré par les cheveux (pour la terre-cuite) mais rien ne nous empêche d'expérimenter… surtout que l'installation peut très bien se monter dans (pratiquement) n'importe quel type de logement.

  • [^] # Re: Fédérer les codeurs ne fera sans doute pas avancer grand chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Regrouper les efforts pour les jeux vidéos libres. Évalué à 1.

    Hello,

    c'est peut-être un cas à part, mais il me semble que Jason Rohrer n'utilise pas de plate-forme de vente et que ça marche pas trop mal pour lui ! De même, je ne sais pas si Minecraft utilise une plate-forme de vente…

  • [^] # Re: I beg your pardon?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de PostGIS 2.0. Évalué à 9.

    Hello,

    en fait, ça sert à amener de la géométrie dans une base de données relationnelle. Traditionnellement, les SGBDR utilisent des objets de type alphanumérique. Du coup on retrouve classiquement des requêtes SQL du type "Sélectionne moi les personnes dont le revenu est supérieur à 5000€/mois, qui sont célibataires, qui n'ont pas d'enfants". Dans ce cas, on ne travaille qu'en croisant des valeurs et les opérateurs utilisés sont assez classiques (= ou différent de ou supérieur à ou opérateur logique).

    Dans le monde du spatial, on a d'autres besoins: "Sélectionne moi les maisons dont la surface fait moins de 150m2 et qui sont situées à moins de 300m d'un cours d'eau et en dehors d'un périmètre de plan de prévention des risques naturels inondation". Du coup, on utilise des opérateurs un peu différents genre: intersecte, est disjoint, touche, est contenu dans, etc. Tout cela implique d'utiliser des outils géométriques un peu différents des outils classiques. Mais la philosophie (le paradigme) reste le même: on souhaite interroger des données structurées et stockées dans une base de données. Rien de bien nouveau.

    Donc, pour globaliser à l’extrême, un cartouche spatial ne fait qu'ajouter les fonctionnalités de type géométrie à un SGBDR. Tout le reste fonctionne comme avant et c'est une force: il n'y a pas besoin de dispositif supplémentaire (donc pas d'autre langage de requête par exemple) et on peut travailler à la fois avec la géométrie mais aussi avec l'alphanumérique. On a donc des requêtes du type: Sélectionne moi les personnes dont le revenu est supérieur à 5000€/mois, qui sont célibataires, qui n'ont pas d'enfants et qui habitent une maison de moins de 150m2 située à moins de 300m d'un cours d'eau et en dehors d'un PPRI…

  • # Tout mettre au même endroit...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de PostGIS 2.0. Évalué à 7.

    Hello,

    l'élément important de cette version 2.0 est (selon moi), la gestion des rasters (bitmap) directement dans la DB. C'est une excellente fonctionnalité qui permettra de tout stocker au même endroit: vecteurs, rasters et données attributaires. Jusqu'à présent, il était obligatoire de gérer les rasters à part, c'est à dire dans un autre format. L'intérêt de tout mettre au même endroit est de faciliter la gestion et l'administration des patrimoines de données qui peuvent parfois être très variés et très riches. De plus, un seul dépôt permet de faciliter l'accès aux données des utilisateurs qui n'ont qu'un seul endroit à interroger pour récupérer leurs données. Enfin, c'est plus facile de croiser deux tables si elles sont dans la même DB.

    Même si on peut imaginer que, dans un premier temps, le support des rasters sera plus ou moins buggué et balbutiant en terme de fonctionnalités, c'est un très bon point. A noter que ce support était déjà implémenté dans les versions Beta depuis quelques temps ce qui laisse imaginer un niveau de stabilité correct. Enfin, il reste à diffuser ce support aux logiciels de SIG. GDAL semble utiliser les fonctionnalités raster de PostGIS depuis quelques années déjà. On peut penser que ça devrait permettre à des logiciels comme QGis de pouvoir déjà accéder à ce genre de données.

    Encore bravo aux équipes de développement de PostGIS pour simplifier la vie des géomaticiens (et de ceux qui bossent avec eux)…

  • # Extraction de la tribune...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal A moto, pour l'égalité il est encore trop tôt. Évalué à 3.

    Motards are Dying !

  • # et l'UMP est elle de droite ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le PS est-il socialiste ?. Évalué à 7.

    Hello,

    avec ces journaux qui balancent sévère, on voit que c'est l'heure de la campagne électorale. OK, allons-y, il reste 2 mois...

    Pour ma part, je pense que le PS essaye de ratisser large pour essayer, tout simplement, de gagner les élections présidentielles et législatives. Ce ratissage amène malheureusement à des discours qui sont souvent contradictoires, le plus souvent sous forme de promesses floues. Il faut bien comprendre que de nombreux citoyens, déçus profondément par l'actuel parti au pouvoir, hésitent encore beaucoup à mettre un bulletin de vote pour un candidat de gauche, essentiellement pour des questions de préjugés et de manque d'analyse des propositions politiques...
    Pour les décider, je ne vois pas d'autres solutions que de dévoyer un peu le discours. Le PS essaye donc de sortir de son champ traditionnel pour aller chercher ces électeurs et détruire cette "image" de grand méchant avec un couteau entre les dents, ce qu'il n'est plus depuis au moins 40 ans (les préjugés ont la vie dure).

    L'auteur du journal fustige cette approche et lui reproche, avec justesse, son manque de propositions de gauche. Malheureusement, le nombre de citoyens qui se sont déplacés pour les primaires ne suffira pas à gagner les élections de 2012... Il faut donc faire avec les autres citoyens !

    Parce qu'il ne faut pas oublier qu'en face, c'est la même chose ! Si on regarde du côté de l'UMP, on voit que la technique qui consiste à ratisser large a bien fonctionné en 2007. En utilisant des discours démagogiques de séduction des électeurs du FN, la majorité actuelle a remporté les scrutins d'il y a 5 ans. J'ai l'impression qu'ils nous la rejouent pour 2012 et en plus fort.

    N'oublions pas que ce qui est important, c'est le résultat de l'élection ! On sait maintenant qu'avec le système électoral qu'on a, nos 5 années à venir se jouent dans les deux mois qui viennent et ce, sans possibilité de retour arrière, quelque-soit les résultats des élections intermédiaires. 5 ans, c'est parfois très long à supporter !

    Pour reboucler sur le logiciel libre, on sait que le discours et la posture de RMS est forte: il ne tentera jamais de ratisser large. Pourtant, je sais au vu des critiques qu'il subit, que de nombreux utilisateurs attendent un discours plus modéré des acteurs du logiciel libre. Les libristes convaincus hurlent au scandale et au piétinement des fondamentaux... La démarche du PS me semble similaire.

    Enfin, n'oublions pas que les promesses n'engagent que ceux qui les croient, qu'il est fort probable que le parti qui sera au pouvoir dans les 5 ans doive gérer des situations non prévues et que parfois, il est également bon que certaines promesses d'hommes politiques ne soient pas tenues...

  • [^] # Re: FN ou catho de droite ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le PS est-il socialiste ?. Évalué à 5.

    Hello,

    mais qu'est-ce-qu'on fait pour ses copains qui eux dirigent ?

  • # Quid du Géoportail ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Google Maps condamné en France pour abus de position dominante. Évalué à 6.

    Hello,

    si on considère le cas général évoqué dans le jugement et qu'on s'interroge sur son application sur OpenStreetMap, on peut facilement faire un parallèle avec une situation similaire pour Wikipedia (OSM étant le wikipedia de la cartographie). Le projet Wikipedia peut-il être condamné par une entité commerciale qui évolue dans la même branche (Universalis/Britannica pour ne pas les nommer) sous prétexte d'abus de position dominante ? Finalement, si on s'arrête uniquement au fait que Google soit une entité commerciale, heureusement pour eux qu'ils ont arrêté Knol: les éditeurs d'encyclopédie auraient pu être inspirés par le jugement évoqué plus haut !!!

    Néanmoins, il n'y a pas que GoogleMaps et OpenStreetMap en matière de contenu cartographique accessible au grand public. Il existe en effet le Géoportail de l'IGN qui, même s'il s'agit d'un EPIC, a néanmoins un côté commercial (vous pouvez acheter des fichiers type SCAN25 ou BDTopo pour votre SIG).

    Pour résumer, il est urgent de voir quelle sera la jurisprudence dans ce domaine. A moins que, dans les détails, le jugement porte sur un élément qui n'affecte ni l'IGN, ni OSM...

  • [^] # Re: Charybde et Scylla

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal You wouldn't download a car !?. Évalué à 2.

    Hello me,

    pour aller plus loin sur mon idée de recyclage du plastique utilisé pour l'impression 3D, je vous invite à prendre quelques minutes pour regarder un Ted talk sur le sujet. La technique qui est (trop rapidement) présentée ressemble assez aux expérimentations sur le recyclage dans le projet RepRap. Mike Biddle (l'intervenant du Ted Talk) y montre quelques images de son produit final: du plastique extrudé ayant les mêmes propriétés que celui qui est produit par le pétrole...

    La technologie existe déjà... yapuka !

  • [^] # Re: Fort étonnant en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux Magazine 146 - suicide ou rachat par google ? . Évalué à 7.

    Hello,

    cette histoire de GLMF et de configuration/administration de serveur SMTP me rappelle une histoire de le serpent qui se mange la queue...

    En effet, il y a un peu plus d'un an, j'ai décidé de mettre en place un serveur de courrier électronique auto-hébergé et d'y consacrer du temps pour bien comprendre le contexte et les risques des techniques utilisées. Je ne suis pas plus administrateur système mais j'ai quand même pris un bon moment pour travailler sur le sujet. Pour gagner du temps en lecture de docs, j'ai utilisé ça: http://www.ed-diamond.com/feuille_lmhs36/index.html !

    Depuis, le temps passé à administrer le bébé, comparé au temps d'apprentissage, est proche de zéro. Ce n'est pas du çajustemarche mais on n'en est pas loin. En plus, je peux ajouter une compétence à mon arc (toute relative certes mais belle et bien concrète). Effectivement, si j'avais une interface bien faîte pour tout configurer en 4 clics, j'aurais peut-être été tenté. Mais, dans ce cas, on s'éloigne fortement de l'esprit hacker qu'on retrouve finalement assez souvent dans GNU/Linux Magazine France...

  • [^] # Re: Charybde et Scylla

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal You wouldn't download a car !?. Évalué à 10.

    Hello,

    sur le plan des contraintes écologiques, on peut penser que ce point sera pris en compte par les hackers de l'impression 3D. Si on observe les différents matériaux qui sont utilisés pour l'impression 3D, on constate que c'est le PLA (Poly-Lactic Acid ou acide polylactique) qui est souvent utilisé, notamment pour ses qualités physiques (température de fusion). C'est un matériau biodégradable et qui peut être produit à partir d'amidon. Sachant qu'il coûte aujourd'hui dans les 25€ le Kg sous forme extrudable (fil de 3mm de diamètre), on peut envisager que les hackers aillent plus loin et mettent au point des techniques et des procédés permettant de produire soit-même ce matériau à moindre frais.

    Un autre point qui me laisse penser qu'il faut garder confiance par rapport au respect de la Nature, c'est que les hackers ont la capacité de travailler sur des techniques de recyclage. C'est souvent le cas pour les ordinateurs (réutilisation d'une ancienne station de travail en serveur). Sur le plan de l'impression 3D, on peut remarquer certains projets qui vont dans ce sens: RepRap Recycling, Re-Extruder, Recyclebot. Certes, ce ne sont que des projets mais on peut s'attendre à des résultats positifs. Dans tous les cas, certains travaillent sur ce sujet qui est pris en compte.

    Enfin, on voit également que bon nombre des produits qui sont issus de l'impression 3D sont des pièces de rechange qui ne sont plus fabriquées ou bien qui sont vendues (exprès) plus chères que le produit final ou encore dont le montage nécessite beaucoup de main d’œuvre. Plutôt que de jeter pour racheter, autant refabriquer rapidement ce qui est défectueux et prolonger le cycle de vie des objets dont nous nous servons.

    Dans tous les cas, l'impression 3D libre me paraît être un domaine très intéressant pour améliorer notre liberté par rapport aux objets et aux entreprises qui les fabriquent (et nous les vendent).

  • [^] # Re: Dons et déductions fiscales ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pour Noël, faites un cadeau au projet OpenStreetMap !. Évalué à 2.

    Hello,

    la fondation OSM est enregistrée au Royaume-Uni. Ça m'étonnerait beaucoup qu'un citoyen français puisse faire un don déductible des impôts en France dans ce cas (mais je ne suis pas un spécialiste de la fiscalité dans l'Union Européenne). Il existe une association OpenStreeMap France (un peu comme Wikimedia France) mais j'ignore quels sont ses liens avec la fondation mère et s'ils permettent les dons déductibles...

    Une piste à creuser !

  • [^] # Re: Bof

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal "Quand on prend les gens pour des idiots, ils deviennent des idiots" *. Évalué à 4.

    Hello,

    De plus, dans les pays bien habitués au vélo (pays-bas, suède, danemark, etc.) il me semble que les feux tricolores sont bien mieux respectés qu'en France.

    Ça tombe bien, j'étais à Amsterdam il y a quelques semaines et étant cycliste, j'ai prêté attention au comportement des vélos dans la circulation... Et franchement, les néerlandais sont au même niveau que les français pour le respect du feu. En règle générale, ils n'attendent pas la fin du feu rouge pour avancer ce qui promet quelques sueurs froides lorsqu'un taxi pressé (les taxis néerlandais sont aussi pressés que les français, ça doit être universel d'ailleurs) grille le feu orange et que les vélos pilent comme des malades pour ne pas se faire rentrer dedans. De plus, ce comportement se remarque d'autant mieux que les vélos sont plus nombreux: ce n'est pas une ou deux bicyclettes mais tout un groupe en même temps.

    Pour le comportement avec les piétons, je vous recommande une petite séance de marche dans le VondelPark le dimanche matin: ça vaut son pesant de sonnettes de vélo qui vous pressent de marcher dans les surfaces enherbées plutôt que sur le chemin..

    En ce qui concerne les aménagements pour les cyclistes, effectivement, il y en a bien plus qu'en France mais ce n'est pas non plus ce qu'on peut imaginer: les transports en commun sont également très présents dans Amsterdam et il faut bien de la place pour les bus et les tramways. Difficile souvent de faire autre chose qu'une bande cyclable.

    Bon après, il ne faut pas généraliser: c'est une expérience parmi tant d'autres et Amsterdam est peut-être (sans doute) une ville à part dans les Pays-Bas (et je n'ai pas tout visité).

  • [^] # Re: localisation lat, long gps

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La plateforme française des données publiques est ouverte. Évalué à 5.

    Hello,

    effectivement, il manque les métadonnées ! Mais, je crois qu'il faut être indulgent: l'ouverture pour aujourd'hui c'est un peu pour dire que data.gouv.fr existe avant la fin de 2011. Dans la pratique, il reste de nombreux chantiers sur lesquels on a finalement assez peu de vision:
    - publier les métadonnées
    - harmoniser les lots de données
    - qui publie quoi et avec quel workflow (est-ce-que les services départementaux publient directement ou bien doit-on passer par une entité d'administration centrales ?)
    - le moissonnage d'autres plateformes d'opendata
    - etc.

    Je crois que pour être vraiment ouvert, il manque un moyen de faire remonter à data.gouv.fr ce qui serait améliorable et ce, directement par les citoyens. Bon en attendant, il y a toujours le contact@data.gouv.fr. C'est pas super mais c'est mieux que rien...

  • [^] # Re: Quelle(s) licence(s) ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal data.gouv.fr. Évalué à 2.

    Hello,

    en ce qui concerne les services de l'Etat, sachant que la licence émane des services du premier ministre, il y a de fortes chances que cette licence s'applique obligatoirement à tous les contenus produits par les services de l'Etat. Ce qui fait quand même un paquet de données...

    Après, il existe déjà d'autres licences ouvertes et peut-être que stratégiquement pour d'autres entités comme les collectivités, il serait plus intéressant d'utiliser du CC-BY-SA pour faire en sorte que tout travail dérivé soit également libre (je ne sais pas si c'est légal).

  • [^] # Re: semi-data

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal data.gouv.fr. Évalué à 9.

    Hello,

    l'administration des services de l’État n'est pas cachottière. Son activité de livraison de l'information est encadrée par des textes de loi. La loi CADA précise bien que toute demande de données brutes doit être honorée. La directive INSPIRE fait la même chose et va plus loin en obligeant la mise en ligne à coût nul des données liées à l'environnement sous peine de sanctions.

    Néanmoins, certains textes viennent limiter cette diffusion d'information et ce, pour notre plus grand intérêt: les données personnelles qui relèvent de la loi CNIL ne doivent pas être diffusée (les administrations en détiennent des tonnes). De même, les données d'enquêtes couvertes par le secret statistique ne sont pas accessibles et c'est tant mieux: si je souhaite ne pas devoir fausser mes réponses pour ne pas être inquiété ultérieurement, ce secret doit être garanti (surtout que la réponse aux enquêtes est parfois obligatoire). Rien n'empêche cependant d'anonymiser des lots de données et de les fournir (faut juste faire le job qui n'est pas si simple) et c'est ce qui est fait en général.

    Dans la pratique, le patrimoine des services de l’État est vraiment conséquent et il leur est même impossible d'exploiter tous les jeux de données disponibles. La mise en ligne de ces informations prendra donc du temps et/ou demandera des moyens humains dignes de ce nom. De plus, ce posera inévitablement la question de la cohérence et de la normalisation de l'information si on veut éviter d'avoir des jeux de données hétérogènes pour des mêmes objets. Par exemple, si un département (ou une région ou un ministère) publie des données sur les stations d'épuration où on dispose des coordonnées géographiques de la station ainsi que de la capacité d'épuration, il faudra que les autres entités suivent ce modèle à minima sinon, on ne pourra pas faire de travail à l'échelle nationale ou régionale.

    L'intérêt de l'initiative de data.gouv.fr est de renforcer la visibilité des données pour les citoyens en les centralisant et également pour les services de l’État de voir ce qui est disponible chez les voisins et de commencer le travail d'harmonisation et de mise en cohérence. C'est la deuxième étape et je pense que tout se fera progressivement.

    En revanche, le fait que data.gouv.fr existe n'empêche certainement pas les citoyens de continuer à demander les données dont ils ont besoin aux administrations concernées: ça ne peut que les stimuler à déposer leur données dans un "lieu" accessible par tous...