Médéric RIBREUX a écrit 425 commentaires

  • [^] # Re: Quelle(s) licence(s) ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal data.gouv.fr. Évalué à 4.

    Hello,

    à priori ce seront des licences libres, proches des CC-BY. Le nom (car il faut forcément marquer le coup de com avec un nouveau nom de licence) sera: la licence ouverte ! Concrètement, la licence re-précise ce qui est déjà dans la loi (la loi CADA): le droit de réutiliser librement les données et des obligations très réduites pour l'utilisateur final (ne pas dénaturer la donnée et citer les sources).

    Dans la pratique, il y aura un changement majeur pour les services de l’État: ils auront enfin un endroit dédié où poser leurs données. C'est plutôt une bonne nouvelle car, jusqu'à aujourd'hui, chacun dispose d'une politique propre qui va de la distribution au compte-goutte à la demande jusqu'à la plate-forme de diffusion d'information du type de géoBretagne.

    Maintenant, reste à voir comment tout ça va s'orchestrer...

  • [^] # Re: Besoin d'audimat ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Steve Jobs décortiqué dans le New Yorker. Évalué à 5.

    Houlà, les moules sortent de la tribune... ça va chier !

  • [^] # Re: Reinstall

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vente liée : comment se tirer soi-même une balle dans le pied. Évalué à 4.

    Hello,

    Je ne sais pas si ça marche, mais il est vrai qu'il ne coûte rien de télécharger l'ISO de la version 64 bits correspondante (disponible légalement en HTTP apparemment) et de > se servir de la clef inscrite au dos de la machine pour l'activer.

    Mais cette manipulation implique de réinstaller l'OS (enfin, je pense). Tant qu'à faire de se taper ce travail, autant installer un système d'exploitation libre...

  • [^] # Re: GéoBretagne

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2011. Évalué à 7.

    Hello,

    GeoBretagne répond à un besoin différent d'OpenstreetMap: l'échange de couches géographiques unitaires. Pour faire un résumé rapide, OpenStreetMap est une grosse base de donnée spatiale où on met tout dedans: résultat, il n'y a pas vraiment de notions de couches géographiques distinctes: il faut faire une extraction suivant le type d'objet (son tag par exemple).

    A l'inverse, GéoBretagne sert surtout à échanger des couches indépendantes, fabriquées dans les SIG de "la sphère publique" (services de l’État et collectivités). Par exemple, on imagine que l'antenne locale de l'Agence Régionale de Santé (l'ARS), en charge des périmètres de protection de captage va créer la couche géographique dans son SIG et procéder aux contrôles et à la validité de l'emprise géographique. Ensuite, une fois l'arrêté publié (avec la carte issue du même SIG), l'ARS publie la couche sur GéoBretagne et la met à disposition des autres services de l'Etat et des collectivités: ces derniers ont besoin des emprises géographiques précises des périmètres pour tout un tas de règlements à appliquer (genre pour impacter un document d'urbanisme) ou à des fins de connaissance du territoire. Bien entendu, si la couche est une donnée publique, les citoyens y ont accès et peuvent l'utiliser directement: par exemple, un agriculteur peut vérifier si une de ses parcelles est directement concernée (bon, en règle générale, il le sait avant la publication de l'arrêté).

    On peut bien entendu faire pareil avec OSM mais c'est plus complexe techniquement: il faut réaliser un export sur un secteur donné (en règle générale, un département), c'est volumineux (chargement de la DB dans PostGIS) puis faire une requête avec le Tag qui va bien. Enfin, ce qui importe, c'est de récupérer la donnée "officielle": certaines personnes ont un grand intérêt à modifier un périmètre de protection suivant l'impact de ce dernier... pour l'instant, je ne suis pas sûr qu'OSM bénéficie de la même vigueur de correction que Wikipédia par exemple. Et, pour tout vous dire, je pense que les producteurs de données publiques ont suffisamment de taff comme ça pour éviter de vérifier la validité de tout leur patrimoine de données publiques dans OSM: ils passent déjà pas mal de temps à les déposer sur la plateforme "officielle".

    Pour résumer, GéoBretagne est un peu le data.gov dédié aux jeux de données géographiques (et à la région Bretagne ce qui limite la portée): on y trouve des données à télécharger et à utiliser comme bon nous semble... y compris pour le remettre dans OSM !

  • # Des icônes ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De bien belles icones comme on aimerait en voir plus souvent.... Évalué à 5.

    Hello,

    en lisant ce nal du jour, je me rends compte que depuis que j'utilise un tiled window manager, je n'ai plus besoin d'icônes !

    Les TWM c'est lumineux !

  • [^] # Re: Lever le pied pendant 2 minutes...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la "sécurité" routière et de la démocratie (par un motard courageux). Évalué à 3.

    Hello,

    2) qu'il fasse preuve d'une vigilance absolu sur son trajet, afin de faire attention à toutes les limitations (ce qui n'est pas forcément évident).

    Fausse excuse... d'hypocrite.

    Malheureusement, les êtres humains ne sont pas aussi précis que les machines et il est, dans la pratique, souvent difficile de savoir à quelle vitesse on doit rouler exactement. Il existe certes, des standards comme le 130/110 sur autoroute, le 90 hors-agglomération et le 50 en ville. Mais comme tous les standards, ils souffrent de beaucoup d'exceptions. Ainsi, lors de travaux, la vitesse sur autoroute peut subitement être limitée à 110 ou 90 et, en règle générale, ces annonces de vitesses particulières ne sont pas nécessairement bien visibles car elles ont un caractère temporaire et ne bénéficient pas du même traitement que les panneaux définitifs. Ensuite, certaines portions de périphériques sont limitées à 90km/h alors que physiquement, ces routes ressemblent à des autoroutes. Bien entendu, en ville, il y a des rues ou des zones limitées à moins de 50 (30).

    On peut ajouter également que l'indication de limite de vitesse (le panneau) est un évènement ponctuel dans le temps et la distance: si vous avez eu le malheur de relâcher votre attention à ce moment précis, c'est foutu: vous ne pouvez vous reposer que sur les standards énoncés plus haut ce qui, dans des conditions de forte pression de sécurité routière ayant pour objectif principal de limiter la vitesse, n'est pas suffisant !

    De même, un conducteur est facilement distrait par tout un tas de choses qui se produisent dans sa voiture (radio, passagers, température, envie de pisser, de boire) mais aussi sur la route: où dois-je aller, quelle est la distance entre le véhicule de devant et moi, est-ce-que je suis sur la bonne route, quelle doit être ma vitesse, quelle est ma vitesse, est-ce-que j'y vois assez pour doubler ,etc... Beaucoup de choses que son cerveau doit analyser, même si une partie des éléments liés à la conduite sont canalisés automatiquement (pas besoin d'activer un raisonnement pour changer une vitesse, bouger son pied et l'appuyer sur une pédale de frein, etc...).

    Enfin, la route a un caractère assez anesthésiant pour le cerveau: il est difficile pour ce dernier de rester concentré pendant deux heures sur un objet qui bouge à un rythme irrégulier (la route et ce qu'il y a dessus) mais qui ne nécessite pas une réflexion intense tout en ne souffrant d'aucun répit (c'est là que se produit l'accident). Tout ça se faisant, bien entendu, sans la contrainte supplémentaire de produits qui renforcent cet effet déstabilisant (alcool, fatigue, tabac, etc...)

    Tout ça pour dire que, dans la pratique, en tenant compte de tous ces paramètres, il est assez facile de se tromper sur la vitesse officielle à laquelle il faut rouler et ce, même si on désire ardemment respecter le code de la route, en toute bonne foi. Ces erreurs surviennent donc de manière involontaire et sont d'autant plus nombreuses que la distance à parcourir est importante !

    A titre personnel, je roule systématiquement à 110km/h sur autoroute histoire d'avoir plus confiance et de conduire plus sereinement sans devoir mobiliser sans cesse mon cerveau pour le faire résoudre le problème de la différence entre ma vitesse et la vitesse officielle. Néanmoins, malgré cette pratique, je suis parfois surpris à me rendre compte qu'à certains endroits, je peux quand même être pris en défaut: la vitesse est limitée à 90km/h ! Pourtant j'essaye d'être vigilant et je ne désire pas transgresser la loi. Ma conclusion c'est que sans assistance, un conducteur vigilant et qui roule de manière calme et mesurée a tout de même une grande probabilité d'enfreindre le code de la route !

    Une solution que j'entrevois repose sur l'assistance à la conduite, de la même manière qu'on automatise certains processus pour en diminuer les erreurs. L'enjeu ici, n'est pas le déplacement d'un point A à un point B en sécurité dans sa globalité mais bien le respect inconditionnel de la limite de vitesse. Et pour y parvenir, il serait intéressant d'avoir un dispositif électronique qui permette simplement à tout moment, de savoir quelle est la limite de vitesse officielle, de manière à ne pas pouvoir être pris en défaut et lutter contre le phénomène de "ponctualité" de l'indication du panneau. Je ne sais pas quelle forme technique peut prendre ce dispositif d'assistance mais cela permettrait de régler un problème important (celui de la connaissance exacte de la vitesse limite) tout en réduisant la forme punitive qui s'exprime aujourd'hui par les radars automatiques. Bien entendu, tout cela n'est valable que si l'objectif est vraiment de limiter la vitesse, indépendamment des rentrées fiscales...

  • [^] # Re: Obsolescence programmée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Commentaires pratiques sur Hercules eCafé EX HD. Évalué à 3.

    Hello,

    mon EeePc 701 a effectivement un peu plus de 3 ans. Ce n'est pas un grand âge pour une machine. Mais elle était, à son époque, assez limitée, notamment au niveau du processeur (CeleronM à 600Mhz). La batterie avec l'âge perd de la capacité (je suis passé d'environ 3h à un peu plus de 2h) et c'est vraiment un problème.

    Néanmoins, c'est encore une machine que j'utilise très fréquemment, surtout en déplacement et en "outdoor", c'est lié à sa petite taille. Effectivement, un gestionnaire de bureau minimaliste avec des outils en ligne de commande et on peut encore s'en servir de manière décente. On peut même regarder des films dessus.

    Pour résumer, je compte finalement le garder le plus longtemps possible car il me rend de nombreux services. Il va falloir que je me penche sur le problème de batterie.

  • [^] # Re: bonne fausse mauvaise idée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Doit-on hacker les voitures ?. Évalué à 6.

    Hello,

    Ah bon ? Quand c'est l'hiver, en voiture j'ai chaud, à vélo j'ai froid.

    C'est que tu ne pédales pas assez ;-) En hiver, en vélo, j'ai froid au début mais à la fin, j'ai trop chaud...

    Dans tous les cas, c'est vraiment une perte de confort mais qui en vaut largement la peine: j'ai moins de problème d'embouteillages, ça ne me coûte pas cher, ça participe à maintenir mon niveau sportif, etc...

  • [^] # Re: Open source

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Doit-on hacker les voitures ?. Évalué à 6.

    Hello,

    Ca te coute quelques sous car il faut que tu fasses un certain nombre de tests (passaage aux bancs, etc...) en plus du passage aux mines (DRIRE),

    les DRIRE n'existent plus depuis 2010 (2009 pour certaines) !!! Ce sont maintenant les DREAL qui s'occupent de ce travail... Leur organisation est un peu différente des DRIRE. Je sais, c'est encore des sigles qui changent mais parfois, j'entends encore parler des "Ponts-et-chaussées" alors que la DDE, ça n'existe même plus...

  • [^] # Re: Bal tragique à Cupertino : 1 mort

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Apple rate l'annonce de l'iphone 4S : tragiques conséquences…. Évalué à 7.

    Hello,

    rajoutons que l'utilisation des noms des personnages de Toy Story pour nommer les releases Debian vient du fait que Bruce Perens, le deuxième DPL (chronologiquement) du projet a travaillé près de 12 ans pour Pixar...

  • # Pourquoi pas un DreamPlug ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Carte-mère basse consommation pour serveur. Évalué à 3.

    Hello,

    il y a le Dreamplug (une des cibles matérielles du projet FreedomBox au passage) certes, ce n'est pas une carte mère mais question consommation et support du eSata, c'est intéressant (voir ici).
    Sur le même registre, il y a le Sheevaplug mais celui-ci ne gère que l'USB et le SD comme périphérique de masse. Néanmoins, la consommation est plus faible encore (5W). Dans ton cas, l'utilisation mail/http et vpn se satisferait sans doute bien de cette machine. Pour MPD, tout dépend de la taille de tan banque de sons...

  • [^] # Re: 512 Mo ftw \o/

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox Sept : consommation mémoire nettement améliorée. Évalué à 10.

    Hello,

    Je vais donc pouvoir réutiliser Firefox Iceweasel sur ma Debian qui tourne sur un laptop à 512 Mo ?

  • # Et Debian ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Journal bookmarks sur Ubuntu et son papa. Évalué à -4.

    Hello,

    en faisant une recherche textuelle du mot Debian dans la page de l'interview, je remarque qu'il n'apparaît que dans les commentaires des utilisateurs.

    Moi, je trouve que c'est dommage (et c'est triste mon avis) que Mr Shuttleworth parle de l'avenir d'Ubuntu, de l'évolution du système vers le marché des ordinateurs plats avec uniquement un écran (que certains appellent une tablette), de Meego, d'Androïd et qu'il ne prenne même pas 5 secondes pour remercier Debian et ses volontaires ou pour évoquer de quelle manière Canonical va faire des efforts et contribuer au fameux système d'exploitation universel...

    PS: plus d'infos sur la diapo 17 de ce document.

  • [^] # Re: usuriers?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et vous, vos collectivités territoriales ont-elles des emprunts toxiques ?. Évalué à 0.

    Hello,

    Par exemple va dire "sarkozy est un gros con", on a le droit et Sarkozy n'a jamais empeché la liberté de parole.

    Non, toute la fonction publique (hors action syndicale) n'a pas le droit de le dire: le fameux devoir de réserve... Même si on n'a pas remplacé un fonctionnaire sur deux depuis 2007, ça fait encore (de moins en moins) du monde. C'est très frustrant en terme de liberté d'expression quand ton patron, c'est le gouvernement !

  • [^] # Re: Politique du SI

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Stratégie Open-source à EDF R&D. Évalué à 9.

    Hello,

    EDF, c'est comme Internet avec Orange: il y a EDF et EDF R&D. Sur ce plan, je pense que la situation est très différente entre la politique SI de EDF en général et celle de EDF R&D. J'avais assisté à la présentation de Josselin Mouette (un développeur Debian) lors de la Mini DebConf Paris 2010. Lors de son intervention, nous avons pu nous rendre compte qu'EDF R&D maintenait, pour ses besoins internes, un quasi fork de Debian et que cette distribution était déployée sur la quasi-totalité du parc serveur ET workstations, soit une dizaine de clusters et environ 1000 stations (mais environ 1% du parc d'EDF) !!!

    Je vous invite à consulter sa présentation sur son blog pour vérifier par vous-même.

    Dans tous les cas, je ne suis pas surpris de voir EDF R&D s'investir dans le logiciel libre.

  • # Moi, quand je vois ça...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 3.

    Hello,

    Il est tard mais...

    La culture "libre" : une simple extension de la piraterie ?

    Quand je vois ça, une seule réponse me vient: celle d'aller lire d'urgence "Free Culture" de Lawrence Lessig (notamment, le chapitre 5)...

  • # C'est plutôt du GPL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le CERN se lance dans l'Open Hardware. Évalué à 6.

    Hello,

    rapide analyse de la licence OHL:

    D'abord, elle s'applique sur le "code source" qui permet de fabriquer l'objet. Dans la licence, ce "code source" est nommé Documentation. Cette doc comprend l'ensemble des schémas, des explications, des croquis et des instructions qui permettent la fabrication de l'objet (peu importe le format de la doc). La licence ne s'applique pas au logiciel (au moins de tout, c'est clair).

    De plus, son champ d'application déborde du code source et s'applique également aux objets produits qu'ils soient finalisés ou non. Donc même une partie de l'objet (une pièce ou un assemblage particulier) doit répondre aux exigences de la licence sur les deux points spécifiques aux objets produits.

    L'utilisateur peut utiliser, copier et distribuer la Documentation tant que le texte de sa licence l'accompagne.

    L'utilisateur peut modifier la Documentation et la distribuer sous cette forme à condition:
    * d'inclure le texte de la licence.
    * d'indiquer de manière visible que la Documentation initiale a été modifiée.
    * que la Documentation modifiée soit elle-même sous licence OHL.
    * d'envoyer une copie de la Documentation modifiée à ceux qui ont participé à la modification et également aux auteurs de la Documentation initiale qui ont indiqué vouloir récupérer cette copie (si indiqué dans la Documentation initiale).

    En ce qui concerne les objets produits:
    * Il faut accompagner l'objet de la Documentation (modifiée ou non).
    * Le fabriquant est invité à remonter aux auteurs/créateurs le type, la quantité et les dates de production.

    A noter que la licence OHL implique que le créateur donne une licence sur les brevets qui lui appartiennent et qui sont nécessaires à l'élaboration de la documentation (je ne suis pas tout à fait sûr de la traduction).

    J'en déduis que c'est une licence de type viral et qui permet aux auteurs d'avoir un suivi de leur création tant sur le plan des travaux dérivés que de la fabrication, s'ils le désirent.

    Toutefois, il semble que le vrai problème au niveau du matériel libre se situe plutôt dans le champ des brevets...

  • [^] # Re: Ça dépend de ce que tu veux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Surf chiffré/anonyme ?. Évalué à 7.

    Hello,

    il existe les passerelles Tor qui évitent ce problème des noeuds publics. Globalement, une passerelle permet d'accéder au réseau TOR. C'est un intermédiaire de plus qui se contente de router le traffic vers le réseau Tor. C'est également appréciable quand le pays où tu résides filtre systématiquement l'accès aux noeuds Tor.

    La liste des passerelles n'est pas publique et il existe différents moyens de se procurer une adresse, notamment en envoyant un courrier électronique.

  • [^] # Re: moi je vote pour GNU/linux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux ou bien GNU/Linux ?. Évalué à 1.

    Hello,

    Moi aussi, je vote pour GNU/Linux...

    D'une manière générale, il ne faut pas oublier que GNU est un projet. Il a commencé dans les années 80 et se poursuit toujours. C'est un projet de création d'un système d'exploitation de "type" Unix (mais pas que). Au début des années 90, le projet avait bien évolué et ce qu'il manquait pour le finaliser était un noyau stabilisé. Si Hurd est le noyau officiel de GNU, il semble que, dans la pratique, le noyau Linux soit devenu celui qui est le plus souvent utilisé !

    N'empêche que le système d'exploitation, sur lequel s'appuie les autres logiciels (comme Gnome, KDE, les logiciels Mozilla, etc...) est issu en grande majorité du projet GNU.

    Donc rendons à César ce qui lui appartient... Si le projet GNU n'avait pas été lancé par Stallman et les autres dans les années 80, est-ce-que Linux et les autres logiciels libres auraient-vu le jour ? Je n'en suis pas si sûr et, dans tous les cas, pas à ce niveau de réalisation !

    Je me demande d'ailleurs ce qui se serait passé si Hurd était sorti plus tôt par rapport à Linux ?

    Ce qui fausse sans doute l'appellation du système d'exploitation, c'est, à mon avis, le système de gestion de bureau. Alors que pour MS-Windows et Mac OSX, toute la partie du système qui gère le "graphique" est indiscutablement liée et de même origine que le système d'exploitation, ce n'est pas du tout le cas pour le projet GNU: il n'y a pas de logiciel GNU de serveur X11 (même si Gnome est sans doute un projet officiel GNU).

    Toutefois, cette difficulté de nommage montre bien à quel point le logiciel libre est un écosystème qui offre une biodiversité très intéressante. Nous ne pouvons que nous en réjouir et continuer à troller sur les noms...

    Pour ma part, si je n'avais pas de paquets GNU installés sur mes machines, je serais bien à la peine. J'estime aussi que sans le projet GNU, le logiciel libre n'aurait pas eu le même destin. Voilà pourquoi je dis Debian GNU/Linux et pas autre chose.

  • # un MUA et feed2imap

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Applicatif Flux RSS. Évalué à 3.

    Hello,

    pour ma part j'utilise le courrier électronique pour lire des flux RSS/Atom. L'intérêt, c'est qu'on peut centraliser les flux et son courrier électronique dans un seul outil (mutt/thunderbird/webmail perso). Cette centralisation est particulièrement utile lorsqu'on souhaite se servir des flux RSS comme références pour plus tard.

    Pour la récupération des flux, j'utilise feed2imap qui injecte le contenu des flux dans un répertoire Maildir. En montant un serveur IMAP public ou un webmail public sur un serveur dont on a la maîtrise, on peut donc lire son courrier et les flux RSS depuis à peu près n'importe quelle machine connectée à Internet, même auto-hébergée... D'ailleurs ça tombe bien, je viens de mettre un exemple de configuration de feed2imap sous Debian en ligne, si ça peut servir !

    Effectivement, ce genre d'infrastructure peut sembler complexe pour une tâche à priori triviale mais elle a l'avantage de concentrer l'information dans un seul entrepôt, sans installer d'outil utilisateur supplémentaire. Une fois que tout est configuré, c'est assez stable.

  • [^] # Re: Dons

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal « perdre est amusant ! » Connaissez-vous Dwarf Fortress ?. Évalué à 3.

    Hello,

    je ne me fais pas trop de soucis pour Jason: son dernier jeu (enfin l'avant dernier) nommé sleep is death s'est vraiment bien vendu ! Si le prix était fixe au début, il est maintenant libre avec un plancher à moins de $2 (pour avoir un peu plus que les frais bancaires). Pour l'ensemble du jeu, Jason a touché $43000...

    A noter que Jason indique que Sleepisdeath est "opensource". Le code est disponible dans le téléchargement. Toutefois, je ne connais pas la licence du jeu et je n'ai pas eu l'occasion de voir le code source publié...

    Dans tous les cas, il est donc possible de vivre du développement de jeux sur GNU/Linux (et les autres OS aussi).

  • # Yourte et logiciel libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la liberté de loger dans un logement de son choix. Évalué à 5.

    Hello,

    en lisant ce passage sur les yourtes, ça me rappelle que Joey Hess (un développeur Debian de renom) en a construit une...

  • [^] # Re: Concernant le pragmatisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Linus Torvalds : l’interview anniversaire des 20 ans du noyau. Évalué à 10.

    Hello,

    Certes, néanmoins je pense que c'est justement le fait d'avoir ces deux visions qui porte.

    je suis assez d'accord avec cette affirmation. En fait, le logiciel libre ce n'est pas Torvalds vs Stallman (pour reprendre un titre un peu plus haut), c'est bien Torvalds ET Stallman.

    On a d'un côté le technicien organisateur qui ne jure que par la technique (pragmatique), de l'autre, le défenseur des valeurs, le père fondateur, le politique. Les deux individus, se complètent très bien: chacun se concentre sur ce qu'il sait faire. Le code source relie les deux.

    Je ne pense pas que Linus Torvalds ait pu avoir autant de succès ni de réussite technique s'il était parti de rien: c'est à dire, sans les outils GNU mais également sans un exemple concret de développeurs qui essayent de construire un système d'exploitation en collaboration, à partir de rien.

    Pour aller plus loin, Linus Torvalds indique qu'il a déjà travaillé sur des licences commerciales et que ça ne l'a pas gêné. On peut donc imaginer que s'il avait trouvé des conditions adéquates à son intérêt personnel dans un développement "ouvert" (comme dans open source) mais propriétaire d'un noyau, Linux serait peut-être aujourd'hui un noyau certes techniquement bon (en regard des capacités de l'auteur du code) mais fermé et utilisé, au hasard, par une grosse boîte de téléphonie mobile. Je pense que, dans ces conditions, c'est le noyau HURD qui aurait rallié l'intérêt global et qu'on ne parlerait plus que du système d'exploitation GNU (ou qu'on en parlerait peut-être pas du tout).

    A l'inverse, c'est sans doute par ce côté pragmatique et décomplexé des valeurs que le développement du noyau Linux connaît autant de succès avec, notamment, la reconnaissance par le monde commercial qui aurait sans doute été moins facile à obtenir avec l'approche très éthique du projet GNU.

    Pour terminer, même s'ils ne s'apprécient sans doute pas trop l'un l'autre, nous avons tous besoin du travail de RMS et de LT...

  • [^] # Re: Loi naturelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Extension de la protection des œuvres musicales. Évalué à 3.

    Hello,

    Où ça? Ce serait sympa une URL cachée sous «regarder leur résultats annuels».

    Ça tombe bien, on en parlait il y a un an sur LinuxFr: https://linuxfr.org/users/edm/journaux/le-ciel-ne-tombe-pas-sur-le-t%C3%AAte-de-tout-le-monde

    Tu peux analyser le rapport de la commission de contrôle ou lire ma rapide analyse (https://linuxfr.org/nodes/55908/comments/1120978 )...

  • # Kindle et autre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Recherche un support de lecture. Évalué à 2.

    Hello,

    l'encre électronique est un support plutôt intéressant pour lire des documents numériques. Toutefois, il faut bien se dire qu'avec une diagonale de 6" (comme sur le Kindle), on ne peut guère que lire des livres électroniques au format poche. Dans ces résolutions, c'est très agréable pour la lecture et beaucoup moins agressif pour les yeux.

    Néanmoins, un PDF prévu pour du A4 sera difficilement lisible sur un Kindle: même en utilisant les options de redimensionnement, les caractères seront très petits, voir illisibles. Si on active la fonction de zoom, on se retrouve à devoir scroller ce qui est vraiment pénible sur de l'encre électronique, vu le temps de rafraîchissement d'une page.

    Vu ton budget et tes critères, tu peux prendre un Kindle (ou un autre ebook) car il ne coûte pas trop cher comparé à une tablette. Néanmoins, il va falloir que tu "investisses" dans la transformation de PDF vers Mobi (ou ePub dans le cas d'un autre ebook).

    Au point de vue autonomie, les lecteurs d'ebook sont très bons: compter entre 3 semaines et 1 mois !

    Pour résumer, si tu as un volume conséquent de documents PDF non adaptés (prévus pour la couleur, pour des grands formats), tu devras trouver de quoi les convertir (et ça risque d'être un peu galère). En revanche si tu peux mettre la main sur d'autres formats (ceux des ebooks), tout sera beaucoup plus simple et un lecteur d'ebook fera très bien l'affaire.