Archiver ses vidéos : retour d’expérience

Posté par  . Édité par Julien Jorge, orfenor, Ysabeau 🧶, Benoît Sibaud, gUI et Tequila_Yuen. Modéré par Arkem. Licence CC By‑SA.
54
18
jan.
2024
Audiovisuel

Préambule : ma vie (et peut-être aussi la vôtre)

Comme probablement beaucoup d’entre vous, j’ai des milliers de photos et vidéos accumulées au cours des 20 dernières années. C’est très pratique de pouvoir stocker cela sur un seul disque dur. Mais cela pose trois problèmes majeurs :

  1. la pérennité du support ;
  2. le classement des fichiers pour pouvoir en retrouver un en particulier dans… très longtemps.
  3. la possibilité de lire des fichiers dans plusieurs années (je pense à des fichiers Publisher 2.0 que je ne suis plus parvenu à lire par la suite – et non : les versions ultérieures à Publisher 2.0 ne lisent pas ces fichiers.

Ce texte s’adresse à toute personne qui se pose trois questions :

  1. Pourrai-je visionner mes fichiers vidéos dans 30 ans pour les montrer à mes petits-enfants ?
  2. Comment organiser/classer mes fichiers vidéos pour les retrouver rapidement ?
  3. Comment réencoder mes fichiers vidéos pour limiter la place occupée (ou, dit autrement : quel format utiliser) ?

Après avoir lu cette dépêche, je vous recommande très fortement de vous reporter aux commentaires qui suivent car vous y trouverez probablement des précisions, liens, corrections ou suggestions qui l’enrichissent.

  • Pour le point 1., aucun support n’étant inaltérable/incassable, la règle tient en une phrase : « sauvegarder sur plusieurs supports (pour parer une éventuelle défaillance), dans différents endroits (en cas d’incendie, de vol, d’inondation…) et si possible en chiffrant ses disques (pour protéger votre vie privée en cas de vol : c’est incroyablement simple sous linux)
  • Pour le point 2., j’avais rédigé un document il y a fort fort longtemps où j’expliquais que le seul classement pérenne était le classement chronologique (je vous laisse vous reporter au document pour comprendre pourquoi l’utilisation de logiciels propriétaires est à proscrire). Pour résumer, je crée un dossier par année (2023) dans lequel il y a douze sous-dossiers (2023_01, 2023_02 etc.) et dans chacun d’eux, je crée un dossier par jour avec la date et le lieu (par exemple, 2023_06_25_saint_denis_la_reunion indique immédiatement où et quand ont été prises les photos et les vidéos à l’intérieur de ce dossier). Les photos sont renommées (et retournées si nécessaire) automatiquement avec l’instruction jhead -autorot -nf%Y_%m_%d__%H_%M_%S_ *.jpg. Les vidéos sont renommées manuellement sous la forme 2023_06_25__video_02_christophe_et_philippe_en_velo.mov 1
  • Pour le point 3., le format JPG étant ouvert, la lisibilité des photos est garantie dans le temps. Pour les vidéos, c’est un peu plus compliqué puisqu’en général, trois formats interviennent :
    • le codec vidéo pour l’image (comme h264, h265, av1, mjpeg…) ;
    • le codec audio pour le son (comme mp3)
    • le format de conteneur (comme avi, mp4, mts…)

C’est là où on en revient à l’histoire de ma vie.


  1. note : je n’ai jamais trouvé comment récupérer les métadonnées des vidéos pour les utiliser dans le nom du fichier, comme je le fais avec jhead. 

La correction dématérialisée du baccalauréat

Posté par  . Édité par M5oul, BAud, Benoît Sibaud, Nÿco, Snark, palm123, Nils Ratusznik et Nicolas Boulay. Modéré par Nils Ratusznik. Licence CC By‑SA.
33
4
déc.
2014
Éducation

Depuis quelques années, la correction dématérialisée du baccalauréat a été mise en place dans certains établissements français à l'étranger (dépendants de l'AEFE) - mais aussi pour certains concours semble-t-il).
Cette dépêche propose — en seconde partie — de faire un point, non exhaustif, sur ce procédé et de voir les problèmes induits par cette technique.