Si l'application n'est pas populaire, c'est par définition que personne ne l'utilise. Si elle est populaire, alors elle sera dans les distributions.
Le fait qu'une application ne soit pas populaire ne signifie pas qu'elle n'intéressera personne. Mais moins il y a d'utilisateurs, moins il y aura de chance de trouver dans le lot des bénévoles pour s'occuper des packages Debian, Fedora, Arch, Slackware et autres distributions mère. En jetant un rapide coup d'oeil sur Flathub, on trouve des applications d'entraînement à la dactylographie (Keypunch, 28 374 installations), pour apprendre l'assembleur 6502 (Learn 6502 Assembly, 593 installations), mesurer des objets à l'écran (Longueur, 2260 installations), démosaïquer du porno japonais (Lada, 3924 installations), vérifier sa réception GPS (Satellite, 12 404 installations), obtenir la valeur d'une résistance par rapport à ses codes couleur (Color Code, 6088 installations)…
C'est clairement le genre d'applications de niche qui ne sont pas empaquetées par les distributions et qu'il fallait autrefois compiler soi-même à partir du code récupéré sur GitHub. Je suis bien content que ce soit désormais facilement installable par tout un chacun, avec le suivi des mises à jour qui va bien.
Il est bien connu que les développeurs sont les meilleurs empaqueteurs (non).
Sur Flathub, les manifestes de construction sont publics. S'il y a le moindre souci, la communauté peut faire des rapports de bugs ou soumettre des correctifs.
Toutes les distributions (même Debian) ont des moyens de distribuer des versions récentes des logiciels les plus utilisés ou ceux qui nécessitent d'être à jour.
Hormis quelques rares logiciels (comme les navigateurs), en dehors des distributions en développement continu comme Arch, chez les autres ça attendra toujours la version suivante de leur distribution. Tandis qu'avec Flatpak, c'est bien l'ensemble de la logithèque utilisateur qui est mise à jour.
D'ailleurs, je ne l'ai pas soulevé dans les avantages, mais toutes les distributions n'ont clairement pas les ressources humaines de Debian. Budgie, Linux Mint ou elementary OS, pour ne citer qu'elles, sont bien contentes de bénéficier de toute la logithèque de Flathub.
Ça, c'est la promesse. Java aussi disait «write once, run anywhere».
J'ai 72 applications en Flatpak et n'ai encore jamais rencontré le moindre problème. Donc en ce qui me concerne, ça vaut ce que ça vaut, mais la promesse est pour le moment bien tenue.
C'est déjà le cas.
Utilisateur satisfait de GNOME et de tout son écosystème d'applications Adwaita, la seule application Qt que j'utilise, c'est qBittorrent. Ça a peut être changé depuis (je trouverai tout de même ça étonnant), mais autrefois, avec le paquet Fedora RPM, ça utilisait le sélecteur de fichiers de KDE. C'est depuis que j'utilise tout en Flatpak qu'il utilise désormais celui de GNOME.
Par contre, j'ai récemment lu que la dernière version de GTK utiliserait le portail pour le sélecteur de fichiers, que les applications soient sandboxées ou non. C'est peut-être déjà le cas chez KDE / Qt ? (sans oublier tous les autres toolkits…)
Je trouve d'ailleurs que le principe des portails, créés initialement pour les applications sandboxées, devrait grandement aider le développement d'applications, et que ces dernières soient bien mieux intégrées à chaque environnement de bureau.
Parce qu'autrefois, il y avait bien les spécifications Freedesktop, mais les différents environnements de bureau et les développeurs d'application n'étaient pas obligés de les suivre et d'implémenter rapidement les dernières versions. Désormais, avec Flatpak, qui doit fonctionner de la même manière chez tout le monde, j'ai l'impression qu'il y a bien plus d'obligation à tout bien respecter et que tout soit bien carré 🤔
C'est déjà le cas (ou alors il faut changer de distribution).
Ça n'a jamais été le cas. Quand je parlais du cache, je ne parlais pas des paquets en cache. Avec apt remove --purge ça va te nettoyer ce qu'il connaissait au moment de l'installation. Si l'application créée ou télécharge tout plein de fichiers après coup, ça ne va rien te nettoyer.
Ça fait de nombreuses années que je n'ai plus utilisé Debian en tant que poste de travail et ça a peut être changé depuis, mais dans mes souvenirs, ça se contentait de dire que le répertoire en question n'était pas vide et n'avait donc pas pu être supprimé. À l'utilisateur de faire lui-même la suppression manuellement. Ce que ne feront jamais la majorité des utilisateurs, qui se retrouvent donc avec un système de plus en plus pourri au fil du temps.
Avec Flatpak au moins, tout est carré. Un dossier pour l'application elle-même, un autre pour tout ce qui touche aux paramètres, cache et compagnie. Lors de la désinstallation, ça te laisse le choix de garder ou non les paramètres et données ou de tout supprimer définitivement.
Bien avant que GNOME ne se mette à faire les mises à jour lors du redémarrage ou de l'extinction de la machine, j'avais déjà eu à plusieurs reprises des problèmes avec les mises à jour de Firefox faites pendant qu'il tournait et sans le relancer.
Les mises à jour en elles-mêmes se déroulaient sans problème, mais ensuite, dans le navigateur, on constatait tout un tas de petits problèmes (pages mal rendues, problèmes de menus…) tant qu'il n'était pas relancé.
Donc, plutôt que de dire aux gens qu'il faut bien penser à relancer tel ou tel service et les applications qui auraient été mises à jour, je préfère de loin la situation actuelle qui fait les mises à jour système au redémarrage ou à l'extinction. Et pour les Flatpak, il n'y a même plus besoin de s'en préoccuper. Tout se fait de façon transparente tout en étant super fiable et robuste.
X.Org / Wayland feront parti du système, de même que l'environnement de bureau de base (GNOME Shell, KDE Plasma) et certaines applications cruciales, qui peuvent varier d'un bureau à l'autre. Par exemple, GNOME ne propose pas de Flatpak de Nautilus, tandis que Dolphin semble y avoir droit chez KDE.
Pour les applications bas niveau que t'as cité, le Freedesktop SDK en fourni un certain nombre (btrfs-progs, cryptsetup, cups, rsync, libmicrohttpd, lvm2, v4l-utils…) (voir la liste complète).
Si ça ne fait parti d'aucun runtime (GNOME, KDE et elementary ont également les leurs), une application peut inclure les dépendances dont elle a besoin dans son propre Flatpak. Par exemple, l'outil de sauvegarde Déja Dup va inclure duplicity, fasteners, rclone et restic.
Mais dans l'ensemble, Flatpak est très orienté applications graphiques. Ceux qui adorent tout faire en ligne de commande resteront sans doute sur des distributions traditionnelles.
Bien meilleure sécurité (l'utilisateur peut gérer finement les autorisations qu'il accorde à l'application)
Le développeur peut toucher rapidement un très grand nombre d'utilisateurs (si l'application est trop récente, elle n'est pas disponible dans les différentes distributions et si elle ne devient pas suffisamment populaire, rien ne garantit que les distributions la packageront…)
Paquet officiel par le développeur, qui peut proposer son application telle qu'il l'entend (pour respecter les brevets logiciels ou une certaine philosophie, certaines distributions peuvent désactiver certaines fonctionnalités…)
On bénéficie des dernières versions dès leur disponibilité, sans avoir besoin d'attendre six mois, voir deux ans sur certaines distributions
Possibilité d'installer des Flatpak en tant que simple utilisateur
Possibilité de configurer de nouveaux dossiers pour les installations (par exemple, les programmes courant sur le disque système et les jeux sur un disque séparé…)
Possibilité d'installer plusieurs versions en parallèle (utile par exemple pour pouvoir tester une version beta)
Les Flatpak fonctionnent à l'identique sur toutes les distributions (si ça fonctionne chez le développeur, ça fonctionnera chez l'utilisateur). Les bugs sont par la même plus faciles à reproduire et donc à corriger
On peut mettre à jour sans risque une application en cours d'utilisation. Tant que l'application n'a pas été relancée, l'utilisateur reste sur l'ancienne version, évitant ainsi de possibles comportements erratiques et autres instabilités
Les Flatpak utilisant les Portails de l'environnement de bureau de l'utilisateur, les applications disposent d'une meilleure intégration (par exemple, une application KDE utilisée dans un environnement GNOME utilisera le sélecteur de fichiers de GNOME pour ouvrir / sauvegarder plutôt que celui de KDE…)
Désinstallation parfaitement propre si on le souhaite (ne laisse pas traîner des fichiers de configuration ou de cache)
Je réponds également à Psychofox. Depuis les logithèques des différents environnements de bureau (du moins, c'est le cas pour GNOME Logiciels) on peut configurer si l'on souhaite n'afficher que les logiciels libres (il y a donc bien séparation entre le libre et le proprio) tout comme on peut demander à n'afficher que les développeurs vérifiés (c'est ce que fait Linux Mint par défaut), histoire de ne pas installer un Flatpak préparé par on ne sait qui.
Pour les menus traditionnels, ça semble être désormais GtkPopoverMenuBar.
Quant à la dépréciation de GtkTreeView, on ne peut pas obtenir le même résultat avec les nouveaux GtkListView et GtkColumnView ? Quand on lit les différents articles de blog sur le sujet, ils semblaient rechercher la parité fonctionnelle…
En France, il y a déjà le dépôt légal qui oblige les éditeurs, entreprises, créateurs… dans un certain nombre de domaines (livre, périodique, gravure, photographie, film, télévision, disques audio et vidéo, bases de données, logiciel, production radiodiffusée et télédiffusée, site web…) à fournir une copie à la BNF.
Mais ça ne concerne que ce qui est diffusé en France. La BNF ne pourra rien faire face à la disparition du web chinois. Et pour le coup, j'imagine qu'un grand nombre de pays n'ont pas d'équivalent à la BNF ou l'INA et n'ont pas non plus de notion de dépôt légal, voir les moyens financiers et les compétences humaines pour le mettre en œuvre. Archiver tout ce contenu au fil des siècles, c'est une entreprise pharaonique qui ne s'arrête jamais.
À mon avis, ça ne redirige que vers des applications graphiques. Donc, plutôt que de passer par yt-dlp en ligne de commande, il vaudrait mieux utiliser Parabole 🤔
Même chose pour le focus. Je viens de tester avec GNOME Web, les boîtes d'ouverture ou de sauvegarde ont bien le focus.
Il faudrait vraiment qu'un développeur qui connaît bien Flatpak résolve tous ces petits problèmes, pourtant facilement corrigeables.
On peut également citer les droits par défaut. L'accès aux périphériques (webcam, microphones, contrôleurs de jeu…) ne devraient pas être accordés par défaut, puisque il existe un portail pour demander l'autorisation de l'utilisateur.
Pour la mémorisation du dernier chemin d'ouverture ou de sauvegarde, c'est Firefox / Thunderbird qui font mal les choses, puisque le dernier chemin utilisé est bien mémorisé dans d'autres applications Flatpak (typiquement celles de GNOME). Georges Basil Stavracas Neto, développeur sur différents portails, leur a pourtant signalé il y a plus d'un an.
Ce que je trouve dommage, alors que ça aurait pourtant permis d'éviter nombre de critiques ces dernières années, c'est qu'il n'y ait jamais eu d'employé à plein temps pour bosser sur l'expérience GNOME Classic. Red Hat a vaguement financé le développement de 2-3 extensions (une barre des tâches, un menu d'applications…) pour proposer une expérience plus classique aux clients qui le désiraient, mais ça reste hyper basique.
Alors qu'avec un dock bien fichu et les 2-3 trucs qui manquent à certains (comme la barre d'état) pour proposer un workflow plus standard pour tous ceux qui gueulent sur celui de GNOME, tout le monde aurait pu choisir l'expérience qu'il préfère et il n'y aurait sans doute pas eu autant de division et de forks de GNOME.
D'autant plus que je ne pense pas que ça aurait nécessité de gros développements supplémentaires. Tout comme on le voit déjà avec GNOME Classic, il y a surtout des choix par défaut différents (comme la présence des boutons pour minimiser / maximiser les fenêtres). Ça manque surtout de volonté politique 😕
Au final, le projet GNOME aura bêtement perdu nombre d'utilisateurs et de contributeurs, alors qu'il aurait été si simple de satisfaire bien plus de monde ☹️
Si tu n'as aucune confiance dans les distributions commerciales majeures comme Red Hat ou SUSE, vu le nombre de leurs contributions et la gouvernance qu'ils ont sur certains projets, ce n'est plus la peine d'utiliser Linux. Autant passer direct sous BSD.
Et encore une fois, personne n'a critiqué les bénévoles. C'était juste la constatation qu'une personne qui ne peut accorder qu'une heure par-ci par-là à son projet, aura sans doute plus tendance à accorder sa confiance au premier bénévole venu qui semble vouloir s'investir dans le projet, trop content qu'on vienne enfin l'épauler.
La solution, ça serait déjà de commencer par embaucher ces mainteneurs puis de leur dédier des ressources (développeurs supplémentaires, financement d'audits de sécurité, développement de contrôles et de tests automatisés afin de prévenir les vulnérabilités (le truc pas particulièrement fun qui n'attire pas vraiment les bénévoles)…)
et de son insistance pour inclure les dernières versions de xz dans les distributions
Hier encore, il tentait de convaincre Ubuntu de récupérer la version vérolée, ce qui l'aurait bien arrangé, vu que la prochaine LTS doit sortir le mois prochain.
L'auteur du journal a juste rappelé que de nombreux projets libres dont dépendent un grand nombre d'autres projets étaient sous-financés, voir pas du tout financés. Avec des employés à temps plein fournis par les différentes distributions commerciales ou la Fondation Linux, les mainteneurs accorderaient sans doute moins facilement les droits en écriture et auraient sans doute plus de temps pour lire et valider les contributions.
Il n'a jamais été question de privatisation des communs.
Le souci ne viendrait pas plutôt du fait qu'en ligne de commande, tu ne cherches pas à utiliser la même chose que le Flatpak ? Puisque effectivement, ça va s'exécuter dans un environnement séparé du reste du système, il faut faire de même en ligne de commande.
Faudrait voir plus précisément ce que t'as installé puis utilisé avec les paquets traditionnels puis en Flatpak, mais on peut déjà dire que ce n'est pas le Flatpak qui va alterner entre l'un et l'autre selon que tu l'utilises graphiquement ou en ligne de commande…
En ligne de commande, comme c'est chiant de devoir taper flatpak run com.jetbrains.PyCharm-Community tu peux créer des alias :
Alors que j'étais sous Arch, c'est ce qui m'a fait passer à Fedora quand Logiciels est apparu, qu'il y avait des backends RPM et DEB mais rien pour Pacman. Par la suite, vu que ça ne semblait absolument pas intéresser Arch, Richard Hughes avait fini par s'en occuper lui-même, mais ça m'avait fait prendre conscience que GNOME ne serait jamais aussi bien qu'avec Fedora. Tout y est parfaitement pris en charge, bien intégré, cohérent.
On va dire que c'est arrivé à un âge où je n'avais plus envie de me prendre la tête, de devoir sans cesse bidouiller ou taper des lignes de commande pour tout et n'importe quoi. GNOME et Fedora, ça juste marche, et c'est reposant 🙂
Le souci, et on le voit avec Firefox qui risque de passer sous la barre des 2% d'utilisation, c'est que certains États ne demanderont plus à ce qu'il soit pris en compte lors de la conception des sites gouvernementaux. Ce qui sera malheureusement suivi par nombre d'autres développeurs. Ce qui risque d'apporter plus d'incompatibilités, moins de rapports de bugs, de contributeurs… avec des utilisateurs qui partiront toujours plus nombreux vers d'autres alternatives moins sujettes à problèmes, mais peut être aussi moins libres et moins respectueuses de l'utilisateur.
Et on peut prendre l'exemple inverse avec le jeu vidéo, dont on doit beaucoup à Valve, qui a beaucoup misé sur Linux en finançant des améliorations à divers logiciels libres, a sorti une console sous Linux et fait en sorte que de plus en plus de jeux puissent tourner aussi bien, sinon mieux, que sous Windows.
En augmentant ainsi le nombre de gamers sous Linux, non seulement ça conforte Valve de continuer à investir sur notre plateforme, mais j'imagine qu'il doit également y avoir plus de constructeurs de périphériques qui développent des pilotes libres (ou qui aident à leur développement) et qui proposent leurs firmwares sur le Linux Vendor Firmware Service.
Ce qui fait effet boule de neige. Il y a de plus en plus de matos fonctionnel, Steam s'installe en deux clics, le dernier jeu à la mode se lance tout aussi simplement… Les gamers qui étaient autrefois réfractaires à Linux n'hésitent désormais plus à tenter l'aventure.
Peu importe le domaine, plus il y a d'utilisateurs, plus il y a de chance pour qu'il y ait de nouveaux contributeurs, de nouveaux logiciels libres et plein d'améliorations un peu partout.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 6 (+4/-0).
Le fait qu'une application ne soit pas populaire ne signifie pas qu'elle n'intéressera personne. Mais moins il y a d'utilisateurs, moins il y aura de chance de trouver dans le lot des bénévoles pour s'occuper des packages Debian, Fedora, Arch, Slackware et autres distributions mère. En jetant un rapide coup d'oeil sur Flathub, on trouve des applications d'entraînement à la dactylographie (Keypunch, 28 374 installations), pour apprendre l'assembleur 6502 (Learn 6502 Assembly, 593 installations), mesurer des objets à l'écran (Longueur, 2260 installations), démosaïquer du porno japonais (Lada, 3924 installations), vérifier sa réception GPS (Satellite, 12 404 installations), obtenir la valeur d'une résistance par rapport à ses codes couleur (Color Code, 6088 installations)…
C'est clairement le genre d'applications de niche qui ne sont pas empaquetées par les distributions et qu'il fallait autrefois compiler soi-même à partir du code récupéré sur GitHub. Je suis bien content que ce soit désormais facilement installable par tout un chacun, avec le suivi des mises à jour qui va bien.
Sur Flathub, les manifestes de construction sont publics. S'il y a le moindre souci, la communauté peut faire des rapports de bugs ou soumettre des correctifs.
Hormis quelques rares logiciels (comme les navigateurs), en dehors des distributions en développement continu comme Arch, chez les autres ça attendra toujours la version suivante de leur distribution. Tandis qu'avec Flatpak, c'est bien l'ensemble de la logithèque utilisateur qui est mise à jour.
D'ailleurs, je ne l'ai pas soulevé dans les avantages, mais toutes les distributions n'ont clairement pas les ressources humaines de Debian. Budgie, Linux Mint ou elementary OS, pour ne citer qu'elles, sont bien contentes de bénéficier de toute la logithèque de Flathub.
J'ai 72 applications en Flatpak et n'ai encore jamais rencontré le moindre problème. Donc en ce qui me concerne, ça vaut ce que ça vaut, mais la promesse est pour le moment bien tenue.
Utilisateur satisfait de GNOME et de tout son écosystème d'applications Adwaita, la seule application Qt que j'utilise, c'est qBittorrent. Ça a peut être changé depuis (je trouverai tout de même ça étonnant), mais autrefois, avec le paquet Fedora RPM, ça utilisait le sélecteur de fichiers de KDE. C'est depuis que j'utilise tout en Flatpak qu'il utilise désormais celui de GNOME.
Par contre, j'ai récemment lu que la dernière version de GTK utiliserait le portail pour le sélecteur de fichiers, que les applications soient sandboxées ou non. C'est peut-être déjà le cas chez KDE / Qt ? (sans oublier tous les autres toolkits…)
Je trouve d'ailleurs que le principe des portails, créés initialement pour les applications sandboxées, devrait grandement aider le développement d'applications, et que ces dernières soient bien mieux intégrées à chaque environnement de bureau.
Parce qu'autrefois, il y avait bien les spécifications Freedesktop, mais les différents environnements de bureau et les développeurs d'application n'étaient pas obligés de les suivre et d'implémenter rapidement les dernières versions. Désormais, avec Flatpak, qui doit fonctionner de la même manière chez tout le monde, j'ai l'impression qu'il y a bien plus d'obligation à tout bien respecter et que tout soit bien carré 🤔
Ça n'a jamais été le cas. Quand je parlais du cache, je ne parlais pas des paquets en cache. Avec apt remove --purge ça va te nettoyer ce qu'il connaissait au moment de l'installation. Si l'application créée ou télécharge tout plein de fichiers après coup, ça ne va rien te nettoyer.
Ça fait de nombreuses années que je n'ai plus utilisé Debian en tant que poste de travail et ça a peut être changé depuis, mais dans mes souvenirs, ça se contentait de dire que le répertoire en question n'était pas vide et n'avait donc pas pu être supprimé. À l'utilisateur de faire lui-même la suppression manuellement. Ce que ne feront jamais la majorité des utilisateurs, qui se retrouvent donc avec un système de plus en plus pourri au fil du temps.
Avec Flatpak au moins, tout est carré. Un dossier pour l'application elle-même, un autre pour tout ce qui touche aux paramètres, cache et compagnie. Lors de la désinstallation, ça te laisse le choix de garder ou non les paramètres et données ou de tout supprimer définitivement.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 4 (+2/-0).
Bien avant que GNOME ne se mette à faire les mises à jour lors du redémarrage ou de l'extinction de la machine, j'avais déjà eu à plusieurs reprises des problèmes avec les mises à jour de Firefox faites pendant qu'il tournait et sans le relancer.
Les mises à jour en elles-mêmes se déroulaient sans problème, mais ensuite, dans le navigateur, on constatait tout un tas de petits problèmes (pages mal rendues, problèmes de menus…) tant qu'il n'était pas relancé.
Donc, plutôt que de dire aux gens qu'il faut bien penser à relancer tel ou tel service et les applications qui auraient été mises à jour, je préfère de loin la situation actuelle qui fait les mises à jour système au redémarrage ou à l'extinction. Et pour les Flatpak, il n'y a même plus besoin de s'en préoccuper. Tout se fait de façon transparente tout en étant super fiable et robuste.
Le Fedora Magazine avait sorti un article sur le sujet, il y a quelques années : Restarting and Offline Updates.
[^] # Re: Questions
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 2 (+0/-0).
X.Org / Wayland feront parti du système, de même que l'environnement de bureau de base (GNOME Shell, KDE Plasma) et certaines applications cruciales, qui peuvent varier d'un bureau à l'autre. Par exemple, GNOME ne propose pas de Flatpak de Nautilus, tandis que Dolphin semble y avoir droit chez KDE.
Pour les applications bas niveau que t'as cité, le Freedesktop SDK en fourni un certain nombre (btrfs-progs, cryptsetup, cups, rsync, libmicrohttpd, lvm2, v4l-utils…) (voir la liste complète).
Si ça ne fait parti d'aucun runtime (GNOME, KDE et elementary ont également les leurs), une application peut inclure les dépendances dont elle a besoin dans son propre Flatpak. Par exemple, l'outil de sauvegarde Déja Dup va inclure duplicity, fasteners, rclone et restic.
Mais dans l'ensemble, Flatpak est très orienté applications graphiques. Ceux qui adorent tout faire en ligne de commande resteront sans doute sur des distributions traditionnelles.
[^] # Re: Je ne comprends pas l’engouement autour de flatpak ou snap
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME OS comme Linux idéal, partie 1 : la promesse de l'atomique. Évalué à 7 (+5/-0).
Les avantages que j'y vois :
[^] # Re: ça doit être moi le soucis....
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Sortie de CentOS Stream 10. Évalué à 2. Dernière modification le 19 décembre 2024 à 10:56.
Je réponds également à Psychofox. Depuis les logithèques des différents environnements de bureau (du moins, c'est le cas pour GNOME Logiciels) on peut configurer si l'on souhaite n'afficher que les logiciels libres (il y a donc bien séparation entre le libre et le proprio) tout comme on peut demander à n'afficher que les développeurs vérifiés (c'est ce que fait Linux Mint par défaut), histoire de ne pas installer un Flatpak préparé par on ne sait qui.
[^] # Re: GTK 4
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GIMP 3.0 RC1 est sorti. Évalué à 10.
Pour les menus traditionnels, ça semble être désormais GtkPopoverMenuBar.
Quant à la dépréciation de GtkTreeView, on ne peut pas obtenir le même résultat avec les nouveaux GtkListView et GtkColumnView ? Quand on lit les différents articles de blog sur le sujet, ils semblaient rechercher la parité fonctionnelle…
# Krita
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message Logiciel libre sous Linux permettant de faire des animations. Évalué à 2.
Krita permet également d'animer, mais aucune idée de ce que ça vaut par rapport à des logiciels plus spécialisés.
[^] # Re: Un problème?
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien 38% des pages web de 2013 n'étaient plus accessibles fin 2023. Évalué à 4.
En France, il y a déjà le dépôt légal qui oblige les éditeurs, entreprises, créateurs… dans un certain nombre de domaines (livre, périodique, gravure, photographie, film, télévision, disques audio et vidéo, bases de données, logiciel, production radiodiffusée et télédiffusée, site web…) à fournir une copie à la BNF.
Mais ça ne concerne que ce qui est diffusé en France. La BNF ne pourra rien faire face à la disparition du web chinois. Et pour le coup, j'imagine qu'un grand nombre de pays n'ont pas d'équivalent à la BNF ou l'INA et n'ont pas non plus de notion de dépôt légal, voir les moyens financiers et les compétences humaines pour le mettre en œuvre. Archiver tout ce contenu au fil des siècles, c'est une entreprise pharaonique qui ne s'arrête jamais.
# Applications
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message Texte to speech. Évalué à 3.
Dans le navigateur, aucune idée, mais il existe des applications dédiées telles que Speech Note ou VoiceGen.
[^] # Re: Ne faudrait-il pas corriger flatpak plutôt?
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Flatsweep, pour nettoyer les fichiers résiduels de vos anciennes applications flatpak. Évalué à 6. Dernière modification le 29 mai 2024 à 11:47.
GNOME Logiciels le fait déjà par défaut.
[^] # Re: "Open with..." Junction ?
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal antistress adventure in Flatpak land. Évalué à 2.
À mon avis, ça ne redirige que vers des applications graphiques. Donc, plutôt que de passer par yt-dlp en ligne de commande, il vaudrait mieux utiliser Parabole 🤔
[^] # Re: L'usage de fichiers locaux est problématique
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal antistress adventure in Flatpak land. Évalué à 4.
Même chose pour le focus. Je viens de tester avec GNOME Web, les boîtes d'ouverture ou de sauvegarde ont bien le focus.
Il faudrait vraiment qu'un développeur qui connaît bien Flatpak résolve tous ces petits problèmes, pourtant facilement corrigeables.
On peut également citer les droits par défaut. L'accès aux périphériques (webcam, microphones, contrôleurs de jeu…) ne devraient pas être accordés par défaut, puisque il existe un portail pour demander l'autorisation de l'utilisateur.
[^] # Re: L'usage de fichiers locaux est problématique
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal antistress adventure in Flatpak land. Évalué à 5.
Pour la mémorisation du dernier chemin d'ouverture ou de sauvegarde, c'est Firefox / Thunderbird qui font mal les choses, puisque le dernier chemin utilisé est bien mémorisé dans d'autres applications Flatpak (typiquement celles de GNOME). Georges Basil Stavracas Neto, développeur sur différents portails, leur a pourtant signalé il y a plus d'un an.
# GNOME Classic
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Joshua Strobl propose à Fedora de remplacer GNOME par Plasma par défaut. Évalué à 4.
Ce que je trouve dommage, alors que ça aurait pourtant permis d'éviter nombre de critiques ces dernières années, c'est qu'il n'y ait jamais eu d'employé à plein temps pour bosser sur l'expérience GNOME Classic. Red Hat a vaguement financé le développement de 2-3 extensions (une barre des tâches, un menu d'applications…) pour proposer une expérience plus classique aux clients qui le désiraient, mais ça reste hyper basique.
Alors qu'avec un dock bien fichu et les 2-3 trucs qui manquent à certains (comme la barre d'état) pour proposer un workflow plus standard pour tous ceux qui gueulent sur celui de GNOME, tout le monde aurait pu choisir l'expérience qu'il préfère et il n'y aurait sans doute pas eu autant de division et de forks de GNOME.
D'autant plus que je ne pense pas que ça aurait nécessité de gros développements supplémentaires. Tout comme on le voit déjà avec GNOME Classic, il y a surtout des choix par défaut différents (comme la présence des boutons pour minimiser / maximiser les fenêtres). Ça manque surtout de volonté politique 😕
Au final, le projet GNOME aura bêtement perdu nombre d'utilisateurs et de contributeurs, alors qu'il aurait été si simple de satisfaire bien plus de monde ☹️
[^] # Re: Le HS de la conclusion
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Xz (liblzma) compromis. Évalué à 9.
Si tu n'as aucune confiance dans les distributions commerciales majeures comme Red Hat ou SUSE, vu le nombre de leurs contributions et la gouvernance qu'ils ont sur certains projets, ce n'est plus la peine d'utiliser Linux. Autant passer direct sous BSD.
Et encore une fois, personne n'a critiqué les bénévoles. C'était juste la constatation qu'une personne qui ne peut accorder qu'une heure par-ci par-là à son projet, aura sans doute plus tendance à accorder sa confiance au premier bénévole venu qui semble vouloir s'investir dans le projet, trop content qu'on vienne enfin l'épauler.
La solution, ça serait déjà de commencer par embaucher ces mainteneurs puis de leur dédier des ressources (développeurs supplémentaires, financement d'audits de sécurité, développement de contrôles et de tests automatisés afin de prévenir les vulnérabilités (le truc pas particulièrement fun qui n'attire pas vraiment les bénévoles)…)
# Ubuntu
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Xz (liblzma) compromis. Évalué à 10.
Hier encore, il tentait de convaincre Ubuntu de récupérer la version vérolée, ce qui l'aurait bien arrangé, vu que la prochaine LTS doit sortir le mois prochain.
[^] # Re: Le HS de la conclusion
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Xz (liblzma) compromis. Évalué à 10.
L'auteur du journal a juste rappelé que de nombreux projets libres dont dépendent un grand nombre d'autres projets étaient sous-financés, voir pas du tout financés. Avec des employés à temps plein fournis par les différentes distributions commerciales ou la Fondation Linux, les mainteneurs accorderaient sans doute moins facilement les droits en écriture et auraient sans doute plus de temps pour lire et valider les contributions.
Il n'a jamais été question de privatisation des communs.
[^] # Re: Annonce chez Red Hat
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Backdoor in upstream xz/liblzma leading to ssh server compromise. Évalué à 9.
[^] # Re: Une réponse argumentée
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Réfléchissez à deux fois avant d'abandonner Xorg. Wayland casse tout !. Évalué à 7. Dernière modification le 29 mars 2024 à 09:17.
Il y a également ces deux réponses :
[^] # Re: Je vais les tester bientôt j'imagine.
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Version 4.0 pour GCompris. Évalué à 3.
Même sur une vieille Debian, t'as accès au Flatpak de la dernière version de GCompris.
[^] # Re: Prior Link
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Le HDMI 2.1 n'est pas compatible avec l'open source. Évalué à 3.
Rha, flûte. Le pire, c'est que j'avais pourtant parcouru toute la page de liens avant de poster le miens 😥
Dommage que les admins ne puissent pas supprimer celui-là en l'ajoutant à l'autre, histoire d'avoir un lien en français pour les anglophobes 😕
Anyway, salut antistress 😺
[^] # Re: Je te rejoins un peu la dessus :)
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal snap : de pire en pire.. Évalué à 1.
Le souci ne viendrait pas plutôt du fait qu'en ligne de commande, tu ne cherches pas à utiliser la même chose que le Flatpak ? Puisque effectivement, ça va s'exécuter dans un environnement séparé du reste du système, il faut faire de même en ligne de commande.
Faudrait voir plus précisément ce que t'as installé puis utilisé avec les paquets traditionnels puis en Flatpak, mais on peut déjà dire que ce n'est pas le Flatpak qui va alterner entre l'un et l'autre selon que tu l'utilises graphiquement ou en ligne de commande…
En ligne de commande, comme c'est chiant de devoir taper flatpak run com.jetbrains.PyCharm-Community tu peux créer des alias :
[^] # Re: Tiens
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Fedora a 20 ans : coup d'oeil dans le rétro avec Renault. Évalué à 4.
Alors que j'étais sous Arch, c'est ce qui m'a fait passer à Fedora quand Logiciels est apparu, qu'il y avait des backends RPM et DEB mais rien pour Pacman. Par la suite, vu que ça ne semblait absolument pas intéresser Arch, Richard Hughes avait fini par s'en occuper lui-même, mais ça m'avait fait prendre conscience que GNOME ne serait jamais aussi bien qu'avec Fedora. Tout y est parfaitement pris en charge, bien intégré, cohérent.
On va dire que c'est arrivé à un âge où je n'avais plus envie de me prendre la tête, de devoir sans cesse bidouiller ou taper des lignes de commande pour tout et n'importe quoi. GNOME et Fedora, ça juste marche, et c'est reposant 🙂
[^] # Re: Ben tant pis !
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un journaliste (Loris Guémart) explique pourquoi les journalistes ne parlent pas du logiciel libre. Évalué à 6.
Le souci, et on le voit avec Firefox qui risque de passer sous la barre des 2% d'utilisation, c'est que certains États ne demanderont plus à ce qu'il soit pris en compte lors de la conception des sites gouvernementaux. Ce qui sera malheureusement suivi par nombre d'autres développeurs. Ce qui risque d'apporter plus d'incompatibilités, moins de rapports de bugs, de contributeurs… avec des utilisateurs qui partiront toujours plus nombreux vers d'autres alternatives moins sujettes à problèmes, mais peut être aussi moins libres et moins respectueuses de l'utilisateur.
Et on peut prendre l'exemple inverse avec le jeu vidéo, dont on doit beaucoup à Valve, qui a beaucoup misé sur Linux en finançant des améliorations à divers logiciels libres, a sorti une console sous Linux et fait en sorte que de plus en plus de jeux puissent tourner aussi bien, sinon mieux, que sous Windows.
En augmentant ainsi le nombre de gamers sous Linux, non seulement ça conforte Valve de continuer à investir sur notre plateforme, mais j'imagine qu'il doit également y avoir plus de constructeurs de périphériques qui développent des pilotes libres (ou qui aident à leur développement) et qui proposent leurs firmwares sur le Linux Vendor Firmware Service.
Ce qui fait effet boule de neige. Il y a de plus en plus de matos fonctionnel, Steam s'installe en deux clics, le dernier jeu à la mode se lance tout aussi simplement… Les gamers qui étaient autrefois réfractaires à Linux n'hésitent désormais plus à tenter l'aventure.
Peu importe le domaine, plus il y a d'utilisateurs, plus il y a de chance pour qu'il y ait de nouveaux contributeurs, de nouveaux logiciels libres et plein d'améliorations un peu partout.
L'entre-soi à ses limites.
[^] # Re: Show your desktop ?
Posté par Okki (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un PC gaming sous Linux ? C’est possible, la preuve avec ce laptop 100 % AMD. Évalué à 3.
Rien à voir, mais il existe des images VM de macOS prêtes à l'emploi dispos quelque part, ou faut galérer pour réussir à installer ça soit-même ? 🤔