Okki a écrit 709 commentaires

  • [^] # Re: Les extensions

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 0.

    Et t'as tenté de changer de police, ou la taille de cette dernière, avec GNOME Tweak Tool ? Pour les interfaces, ça semble être du Cantarell de taille 11.

  • [^] # Re: Les extensions

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 1.

    C'est Xfce et Openbox qui pleurent depuis plus d'un an, sans rien faire pour autant. Les client-side decorations sont arrivées avec GNOME 3.10. Vous n'avez rien fait durant son développement, tout comme vous n'avez rien fait pour Gtk+ 3.12 et 3.14. Du moins, à vous entendre, vous ne semblez pas encore avoir suffisamment contribué à Gtk+ pour qu'il réponde à vos besoins.

    Sous GNOME, nous n'avons absolument aucun problème avec les applis Gtk+, Qt, Motif ou ce que tu veux.

    Maintenant, j'ai l'impression que certains ne voient GNOME que comme un gros gestionnaire de fenêtres, sans accorder la moindre importance au reste de la stack. C'est sûr que si les fonctionnalités du shell (fournisseur de contenu et recherche) ne vous intéressent pas, de même que son système de notifications, sa gestion de la vie privée, du matos (comme les écrans HiDPI), ses options de partage et j'en passe, c'était effectivement sans doute mieux d'utiliser autre chose.

    Si je privilégie les applications GNOME, ce n'est pas uniquement parce qu'elles sont plus jolies, mais surtout parce que ce sont les seules à utiliser toutes les possibilités qui sont offertes, et qui m'intéressent.

    Par exemple, quand j'installe GNOME chez la famille ou des amis, quand je vois les screenshots de Sylpheed, je trouve ça fouillis et rebutant. Ce n'est vraiment pas celui-là que je leur installerai. En comparaison, je trouve Geary incroyablement plus sexy, mais surtout, d'une simplicité enfantine. S'ils sont chez un fournisseur IMAP connu, il n'y a qu'à le sélectionner dans la liste, saisir les identifiants, et c'est aussitôt utilisable. Ensuite, les discussions sont rassemblées, et on peut tout lire à la suite, directement. Tout comme on peut répondre directement aux messages, sans avoir besoin d'ouvrir une nouvelle fenêtre. La prise en main est réellement instantanée.

    Alors bien sûr, c'est un projet encore jeune, qui ne répondra sans doute pas à tous les besoins pro pour le moment. Mais c'était surtout histoire de dire que tu as le droit ne pas aimer, ça ne rend pas les concepts foireux pour autant. D'autant plus qu'il n'y a strictement aucune obligation, et que Thunderbird et Evolution n'ont pas le moindre problème sous GNOME.

  • [^] # Re: Je préfère XFCE!

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 1.

    Bien sûr que non. Tout le monde est libre de faire ce qu'il veut. Tout comme GNOME est libre de s'appuyer sur systemd, d'avoir ses propres principes d'ergonomie, son propre écosystème… sans avoir à se préoccuper des autres.

    Certains trouveront ça triste, que c'était mieux d'avoir un joyeux foutoir. Mais qu'on ne se méprenne pas. Je trouve ça très bien que tout ou partie de GNOME puisse tourner sous FreeBSD, sous Windows, ou sous KDE. Mais je ne vois pas pourquoi ça serait aux développeurs de GNOME de faire le nécessaire pour être compatible avec tout le monde. Du moins, tant que les standards sont respectés, et que les éventuels problèmes de compatibilité ne sont pas volontaires.

    Maintenant, si les windowsiens et autres utilisateurs de tel ou tel environnement sont intéressés, alors qu'ils contribuent à Gtk+, ainsi qu'à la stack de GNOME. Tout comme OpenBSD a pu le faire, pour pouvoir utiliser les programmes qui faisaient appel à systemd.

    En tant que simple utilisateur, ce qui m'importe, c'est d'avoir un système et un environnement de bureau cohérent et homogène.

  • [^] # Re: Les extensions

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à -2.

    Et pourtant, je préfère largement ta version, beaucoup plus aérée, donc plus plaisante à utiliser. Sur la version de gpe, tout est tassé, trop compact, ça me donne l'impression de quelque chose d'indigeste.

    Et le fait que tous les onglets ne soient pas accessibles directement, ne me dérange finalement pas plus que ça. On voit facilement qu'il s'agit d'onglets, et qu'il en existe plus à droite. Et ce, même si ça nécessite un clique supplémentaire.

    Ça me fait surtout penser qu'il existe cinq onglets dans cette application, mais que s'il y en avait eu quinze ou vingt, ça aurait été la même chose. On aurait tenté de tout caser dans la même fenêtre, la rendant encore plus indigeste qu'elle ne l'est déjà. Alors bien sûr, ce n'est qu'un ressenti personnel, et chaque personne verra sans doute les choses différemment.

    Maintenant, en relisant le post de gpe, ce qui me dérange, c'est le fait que dans son environnement de travail, il tente de mélanger des applications à l'ergonomie radicalement différentes, tout en trouvant que ça ne colle pas. synaptic et sylpheed devant être, à mon avis, à des années lumière de ce que préconise les GNOME Human Interface Guidelines. Et quand on regarde les captures d'écran de GNOME Software ou de Geary, on voit qu'il n'y a pas quinze onglets, cinquante icônes, et autres menus en pagaille.

    Quand on choisi GNOME (ou tout autre environnement), je pense que le mieux à faire, c'est de tenter de garder la même philosophie, les même principes d'ergonomie.

  • [^] # Re: Je préfère XFCE!

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 4.

    Et c'est ton droit. Faut juste, et je parle de façon générale, que les gens arrêtent de dire que GNOME est merdique, qu'il est dans l'erreur, que ce n'est pas comme ça qu'on doit faire les choses… Alors qu'il propose juste une façon différente de travailler. Certaines personnes trouveront ça beaucoup mieux, tandis que d'autres préfèreront un bon vieil environnement WIMP.

    Tant qu'il y a du choix pour que chacun puisse trouver l'environnement qui lui convient le mieux, c'est bien là le principal.

    Malheureusement, à la lecture d'un certain nombre de commentaires, j'ai l'impression que les gens veulent tout, et reprochent ensuite à GNOME de ne pouvoir y arriver. Par exemple, « je n'aime pas GNOME, mais j'aimerai pouvoir utiliser toutes les applis et technologies de GNOME, tout en étant sous Xfce ou whatever ». Ben non. Pour moi, c'est la même chose que de vouloir faire tourner des applications Windows sous Linux. Faut pas s'étonner si ça s'intègre mal.

    Et à vrai dire, ça ne me viendrai pas non plus à l'idée de faire tourner des applications KDE sous GNOME. Même si c'est faisable, ça implique de charger tout plein de bibliothèques qui font doublon avec ce que j'utilise déjà. Sans parler de l'ergonomie, qui n'a rien à voir. Pour moi, ce sont vraiment des environnements distincts, comme peuvent l'être des systèmes d'exploitation différents.

    À partir de là, si l'on souhaite quelque chose de propre et efficace, on se limite à GNOME, à KDE, ou à des environnements purs Qt ou Gtk+, sans chercher à mélanger tout et n'importe quoi. Ou alors, on ne se plaint pas qu'une application GNOME s'intègre mal à un environnement non GNOME.

  • [^] # Re: Budget ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Libre office, ça suçe des ours en Alaska.. Évalué à 10.

    Je serais tenté de dire que durant ces 14 ans, il y en a eu dix sous la gouvernance de Sun, qui semblait refuser de faire un grand nettoyage de code, de lancer de gros chantiers… Les choses bougent réellement, et semblent avancer plutôt vite, uniquement depuis l'apparition de LibreOffice et la mise en place de la Document Foundation, il y a seulement quatre ans.

  • [^] # Re: Toujours inutilisable sans mode graphique « simple »

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 6.

    Ou alors, t'as un souci. Pour utiliser GNOME 3.12 sur ma machine principale, qui n'a pas de carte graphique dédiée mais uniquement l'IGP de mon i7, avec les drivers libres, c'est incroyablement fluide et réactif. Pour l'utiliser également dans une VM VirtualBox, ça l'est tout autant. Pas rencontré de problèmes de ce côté là.

    D'ailleurs, pour avoir récemment testé l'alpha de Fedora 21 avec GNOME 3.14, ainsi que le live CD de GNOME, tous deux dans une VM VirtualBox, j'ai remarqué que ces fameuses nouvelles animations n'étaient pas actives, et qu'on gardait le comportement précédent. À voir si ce n'est pas justement GNOME qui s'adapte en fonction du type de machine qui le fait tourner.

  • [^] # Re: Contributions de SUSE au libre

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal La Lufthansa a déployé 1 000 000 de systèmes SAP sous Linux ???. Évalué à 3.

    Sur Linux Kernel Patch Statistic on ne trouve nulle trace de SUSE. J'imagine que ça correspond donc à Novell ? Me semblait pourtant que depuis 2011, c'était de nouveau deux entreprises indépendantes.

  • [^] # Re: Fenêtres sans barres de titre

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 0.

    Question comme ça, d'un utilisateur de GNOME satisfait, quel intérêt d'utiliser ces dernières en dehors de GNOME ? En tant qu'applications de base, elles s'intègrent parfaitement au reste de l'environnement, sont prévues pour fonctionner ensemble, et suivent la philosophie du projet (simplicité et efficacité).

    Mais pour des utilisateurs d'OpenBox, Xfce ou whatever, je me pose sincèrement la question de l'intérêt.

    Cartes => OpenStreetMap dans votre navigateur
    Disques => GParted
    Geary => Thunderbird
    Gedit => Geany
    Musique => Audacious
    Photos => Geequie
    Polari => HexChat
    Terminal => Terminator ou Terminology
    Vidéos => mpv ou VLC
    Web => Firefox

    Et je doute que ce soit le fait de ne pas pouvoir utiliser convenablement l'appli météo ou la calculatrice de GNOME qui vous fassent rager. Non, sérieusement, je vais me répéter, mais autant utiliser les applications GNOME en étant sous GNOME, ça a du sens, mais en dehors, j'ai du mal à comprendre.

  • # Contributions de SUSE au libre

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal La Lufthansa a déployé 1 000 000 de systèmes SAP sous Linux ???. Évalué à 3.

    À la vue des nombreux journaux de Samuel Pajilewski sur le sujet, il semblerai que SUSE remporte de nombreux gros contrats. Ils sont donc censés avoir de belles rentrées d'argent. Et pourtant, on entend jamais parler d'eux.

    Il y a bien une page qui liste les contributions à 2-3 projets, mais elle est plutôt succincte en comparaison de celle de Red Hat / Fedora. D'autant plus que parmi les projets listés, en ce qui concerne GNOME, sur Planet GNOME nous n'entendons toujours parler que de Red Hat, et je n'ai pas souvenir d'avoir récemment lu un seul billet de blog qui aurait cité SUSE. Enfin bon, vous me direz, ils semblent plus portés sur KDE que GNOME ;)

    Il n'en demeure pas moins qu'à l'inverse d'un Red Hat, je n'entend quasiment jamais parler d'eux. Quelqu'un pourrait donc lister quels sont leurs apports significatifs au libre, les projets sur lesquels ils contribuent réellement ?

  • [^] # Re: Let's make things Frugal

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Archlinux, quoi de plus que Frugalware?. Évalué à 1.

    T'as trois versions officielles, Xfce, OpenBox et KDE. Ensuite t'as des versions communautaires plus ou moins bien, ainsi que des dérivés de dérivés.

    Dans le cas de GNOME, plutôt que l'édition communautaire que j'avais trouvé désastreuse, je conseillerai plutôt Solar GNOME. À la base, ça se destine plutôt aux personnes atteintes de déficiences visuelles, mais il suffit de désactiver le lecteur d'écran pour obtenir une version de GNOME qui me semble être la plus proche possible de ce que proposerai lui-même le projet GNOME.

    Et pour KDE, en plus de la version développée par Manjaro, il existe également la version Netrunner, développée par l'entreprise Blue Systems.

  • [^] # Re: Public cible

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Archlinux, quoi de plus que Frugalware?. Évalué à 2.

    Au pire, ce qu'il faudrait se serait développer un script d'installation avec une gui, pourquoi pas. Se serait intéressant, mais comment s'y prendre ? Y a des outils pour créer cela ?!

    Autant installer Manjaro, dans ce cas.

  • [^] # Re: Merci pour ce témoignage

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Installation GNU/Linux avec un SSD en plus.... Évalué à 10.

    Malheureusement, encore aujourd'hui, des distributions qui assurent un support de plusieurs années, il n'y en a pas trente six. T'as Red Hat pour les pros et Ubuntu LTS (et dérivés) pour les Michu. Je déteste cette distro, mais quand je dois installer Linux chez des gens, sachant que je ne pourrais pas forcément intervenir régulièrement dessus, je ne me vois pas leur mettre une distro de type rolling release, ou une Fedora, dont le support sera rapidement abandonné après la sortie de la version suivante.

    Ensuite, en dehors de cette question de durée de support, pour un simple utilisateur, toutes les distros, ça sera du pareil au même. Ce qui change vraiment, c'est l'environnement de bureau. Et là, pour le coup, d'après le journal, il semble être resté sur une interface de type WIMP (KDE, MATE, Cinnamon…). Et s'ils sont réellement débutants, je trouve que c'est une erreur. Pour moi, GNOME est infiniment plus adapté à ces derniers.

    On ne peut pas "perdre" ses fenêtres, en les minimisant accidentellement, par exemple. On ne peut pas modifier l'interface (à moins d'installer des extensions ou de bidouiller du côté de GNOME Tweak Tool). La top bar, le dock, les applets… rien ne peut être supprimé ou déplacé accidentellement. Puis avec le shell, c'est plutôt simple de trouver rapidement tout ce dont on a besoin, même si l'on ne sait pas le nommer précisément.

    T'installes une distro avec GNOME, et à moins que la personne ai volontairement cherché à adapter son environnement à ses besoins, ce dernier sera toujours pareil plusieurs années plus tard. Pour les personnes réfractaires à l'outil informatique, qui n'aiment pas bidouiller et qui n'aiment pas que les choses changent par l'opération du Saint Esprit (y compris quand il s'agit de manipulations accidentelles de leur part), c'est tout de même fort appréciable.

    Puis certains utilisateurs confirmés ont beau critiquer le manque de personnalisation / options avancées de cet environnement, il n'en reste pas moins particulièrement simple et rapide d'accès, tout en répondant parfaitement aux besoins de tous les éternels débutants à qui je l'ai proposé.

    Et c'est ce que je reprocherai à l'auteur du journal. C'est bien de leur proposer un outil qu'on connaît bien. C'est effectivement plus simple si l'on doit intervenir dessus par la suite. Mais c'est tout de même mieux quand l'outil en question est plus adapté à leurs besoins plutôt qu'aux notre, et plus encore, quand ils sont capables de l'utiliser sans problème, sans qu'on ai besoin d'intervenir par la suite. Même chose pour Firefox. Le fait de ne pas aimer la nouvelle interface, ne devrait pas avoir pour conséquence d'imposer un retour en arrière à ces derniers.

    On peut également parler des logiciels pré-installés. Que les grands classiques le soient, c'est un peu normal. Maintenant, pour le reste, il vaut mieux leur parler de la logithèque, leur expliquer son fonctionnement, leur rappeler que c'est libre, qu'ils peuvent facilement installer tout plein de nouveaux logiciels gratuitement.

    Et là encore, de bonnes logithèques, il n'y en a pas des masses. Celles d'Ubuntu est lourdingue, et met en avant de nombreux logiciels propriétaires et commerciaux. Celle de Mint et de tout un tas d'autres distros, soit ne permettent pas des recherches en français, soit proposent tous les packages de la distro, y compris des programmes en ligne de commande, ou des bibliothèques de développement, de debug… là où, sous GNOME Software, seuls les programmes utilisateur (graphiques, qui s'insèrent dans le menu) sont proposés. Sont également mis en avant ceux qui sont traduits dans la langue de l'utilisateur, ou autres critères qui améliorent son expérience. De même, quand des versions Qt et Gtk d'un même programme sont proposées, c'est celle de l'environnement qui est mis en avant. La gestion des mises à jour est également simplifiée.

    Quitte à proposer Linux, autant qu'ils en aient la meilleure expérience possible, et qu'ils aient l'impression de bien contrôler leur environnement, en étant capables d'effectuer par eux-même toutes les tâches dont ils ont besoin.

  • [^] # Re: GNOME 3

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux, c'est déjà demain - écran tactile. Évalué à 7.

    Ça arrive dans les prochaines versions de GNOME 3.14 et Gtk+ 3.14, qui doivent sortir le 26 septembre. Dans le changelog, on peut lire :

    gnome-shell

    • Add gestures for various system actions [Carlos G.]
    • Handle touch events [Carlos G.; #733633]
    • Add gesture to summon message tray [Carlos G.; #735625]

    gtk+

    • Gesture support has landed. New classes include GtkGestureLongPress, GtkGestureMultiPress, GtkGestureSwipe, GtkGesturePan, GtkGestureRotate, GtkGestureZoom. Many GTK+ widgets already use gestures internally. Gestures also show up in GtkInspector. The gesture-related APIs are still subject to change.
    • Convert most widgets to use gestures internally
  • # En ce qui concerne tes interrogations métaphysiques...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Sur systemd, btrfs & co. Évalué à 10.

    Pour la partie sur le journal, t'en fais tout roman, pour conclure qu'en lisant la doc, tu t'es rendu compte qu'on pouvait fixer la taille du journal, plutôt que de laisser le pourcentage par défaut. Je ne vois donc pas trop où est le problème. Avant systemd, par défaut, les logs pouvaient saturer la partition. Désormais, ça se limite à un pourcentage, et on peut configurer simplement un autre comportement si l'on préfère.

    En ce qui concerne la possible démocratisation de Linux, tu auras de toute façon toujours d'un côté des forums à la Ubuntu, avec le public qui va avec, et d'autres plus techniques, comme ce que l'on peut trouver du côté d'Arch ou Gentoo. Tout comme aujourd'hui, il suffira donc de chercher au bon endroit, ou d'ajouter le nom de la distro qui va bien lors de tes recherches Google, pour obtenir des résultats de bien meilleure qualité.

    Et pour conclure sur la partie politique, Lennart n'est pas seul. Si tout se met en place, c'est que derrière, Red Hat semble partager la même vision. Et que ce soit ou non la bonne direction à prendre, la communauté et la plupart des autres distributions semblent d'accord pour les y rejoindre.

    Comme je le lisais récemment sur les billets de blog relatifs à Fedora Next, pendant longtemps, le libre n'était qu'une boîte de Lego, dont les distributions récupéraient les pièces dont elles avaient besoin pour tenter d'assembler quelque chose de cohérent et fonctionnel. Le problème, c'est qu'il n'y avait pas vraiment de vision d'ensemble, et encore moins d'avenir. On prenait ce qu'il y avait de disponible à un instant T, et on faisait avec. Maintenant, ils semblent plus se dire « on a envie d'aller là, de pouvoir faire ça et ça, qu'est-ce qu'il nous manque pour y arriver ».

    Et quand t'as les moyens, tout est plus facile quand tu peux embaucher des personnes compétentes pour y bosser à temps plein, plutôt que de compter sur la seule bonne volonté de quelques bénévoles. Plutôt que politique, je pense qu'on assiste finalement au résultat d'une professionnalisation plus importante de Linux.

  • # Quelle est la plus-value ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal OpenMandriva Lx 2014, sortie presque inaperçu… . Évalué à 4.

    À lire ce journal ou le blog de Gaël, on constate que la distribution s'installe bien, que les noyaux récents supportent de plus en plus de périphériques, qu'on a KDE comme bureau par défaut… ok, c'est cool. Mais je ne vois absolument pas ce que ça apporte de plus par rapport à nombre d'autres distributions (openSUSE, Manjaro KDE, Kubuntu…)

    Le thème et les icônes ne sont pas particulièrement folichons, et à lire Gaël, il semble y avoir un certain nombre de bugs d'intégration. Puis quand on lit la page des nouveautés, on se croirait revenu dix ans en arrière, quand il n'y avait rien d'autre à annoncer que le fait que Kmail serait désormais le lecteur de courrier par défaut, et VLC celui pour les vidéos.

    Je ne dis pas que ce n'est pas une bonne distro, ou qu'elle ne peut pas convenir pour un usage courant. Je me demande juste quel est l'intérêt de la choisir elle, plutôt qu'une autre. Surtout quand, dans le même temps, Fedora reconnaît que les distributions Linux sont devenues ennuyeuses, et qu'elles proposent toutes la même chose, à 2-3 détails près. De leur côté, ils tentent de se remettre en question, et s'essaient à de nouvelles approches. Maintenant, je suis bien sous Arch et n'ai pas l'intention de changer, mais j'ai plus d'excitation à suivre Fedora Next, plutôt qu'OpenMandriva ou SuSE, dont on entend plus non plus parler.

  • [^] # Re: Un commentaire de réflexion sur l'échec de l'informatique sur le bureau

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un billet de réflexion sur l'échec de Linux sur le Desktop. Évalué à 7.

    En ce qui concerne la killer feature, même si nous en avions une, elle serait forcément sous licence libre, et pourrait donc être portée sous Windows ou OSX.

    Je trouve ça bien que les applications soient multi-plateformes. Déjà parce que je suis pour la liberté de tout un chacun d'utiliser le système qui lui convient le mieux, mais également parce qu'à force d'utiliser des logiciels libres sur un système propriétaire, ça peut finir par pousser à migrer. Sans oublier que ça augmente le nombre de développeurs potentiels, et donc la qualité du logiciel.

    Le revers de la médaille, c'est qu'à pouvoir utiliser les logiciels populaires que sont Firefox, VLC, LibreOffice, Blender… aussi bien sous Windows que sous OSX, n'incite pas forcément les gens à migrer, puisque ils ont déjà tout ce qu'ils veulent à disposition, et plus encore. Il y a malheureusement toujours un ou deux logiciels propriétaires qui auront su se rendre indispensables dans le lot.

    Ou alors, il faudrait vraiment que ce soit bas niveau. Mais là encore, puisque nous ne sommes pas du genre à déposer des brevets sur chaque nouvelle idée, il y a fort à parier qu'elle serait reprise par la concurrence, avant même que nous ayons pu la rendre populaire.

  • [^] # Re: c'est pas mieux comme ça ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un billet de réflexion sur l'échec de Linux sur le Desktop. Évalué à 6.

    Je pense que tu aurais raison, uniquement s'il n'y avait qu'une seule distribution, avec un seul environnement de bureau. Alors qu'à l'arrivée, il existe une foultitude de choix possibles. Et on le voit bien avec Ubuntu, le fait qu'une distribution commerciale propose tout plein de logiciels propriétaires dans son store, et cumule les choix techniques discutables, ne t'empêche pas, dans le même temps, de pouvoir utiliser une distribution communautaire, avec des principes opposés.

  • [^] # Re: Evidence...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un billet de réflexion sur l'échec de Linux sur le Desktop. Évalué à 10.

    Il faudrait peut être envisager de changer de distribution, ou d'arrêter d'utiliser une version en cours de développement XD

  • # So '90s

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un billet de réflexion sur l'échec de Linux sur le Desktop. Évalué à 10.

    Je ne vois pas trop l'intérêt de remonter aux origines de Linux, il y a plus de vingt ans de ça. Même s'il est vrai qu'au départ, c'était majoritairement développé par des passionnés bénévoles, pour répondre à leurs propres besoins, ça fait longtemps que ce n'est plus le cas et qu'il s'est professionnalisé.

    Aujourd'hui, avec des technos comme systemd, NetworkManager, PulseAudio… que ce soit en bien ou en mal, c'est désormais aussi simple que chez les concurrents. Ça fonctionne tout seul, il n'y a plus besoin d'éditer d'obscurs fichiers de configuration. Puis si tel ou tel périphérique n'est toujours pas supporté, on ne peut décemment pas accuser Linux (même si je sais très bien que l'utilisateur n'a que faire de savoir à qui incombe réellement la faute).

    Là encore, que ce soit en bien ou en mal, je vois de plus en plus d'éditeurs de logiciels propriétaires s'intéresser à Linux. On a bien évidemment déjà abordé de nombreuses fois le cas de Steam, qui incitait de plus en plus d'éditeurs à porter de plus en plus de jeux sous Linux. Mais à côté de ça, je vois également plein de nouveaux éditeurs commencer à s'y intéresser, que ce soit Dropbox ou Viber (populaire application de messagerie instantanée et VoIP), qui ont récemment portés leurs clients sous Linux.

    Alors bien sûr, il y a toujours l'absence remarquée d'Adobe. Il me semble pourtant qu'ils se sont mis à utiliser un framemork multiplateforme, Qt, et que le fait d'être déjà disponible sur OSX, ne devrait pas rendre trop difficile un portage sous Linux.

    Mais il ne faut pas non plus oublier que de plus en plus d'applications s'utilisent désormais sur le web, et ne nécessitent qu'un navigateur pour être utilisables partout. Alors, au final, que le terminal de l'utilisateur soit sous Windows ou Linux, niveau applicatif, il risque de voir de moins en moins la différence.

  • [^] # Re: Réponse

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 2.

    Hey, ça veut dire qu'il y a 30 à 40% de choses que ce site ne peut plus t'apprendre, c'est pour ça que le niveau général parait moins élevé !

    Ce n'est valable que pour les disciplines figées, qui n'évoluent plus. Linux, et l'informatique en général, évoluant sans cesse, il y aura toujours de nouvelles choses à apprendre, un savoir obsolète à remplacer.

    Comme tu l'indiquais, je miserais donc plus pour une certaine lassitude envers certains sujets récurrents. Ou, pire encore, il est finalement devenu adulte, est rentré dans le moule, a fondé une famille, et a passé l'âge de troller, n'a plus le temps pour ces conneries. Il faut arriver directement à l'essentiel, à l'utile, pour être efficace dans son travail XD

  • [^] # Re: Linux Bureau ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 10.

    D'un côté, t'as des entités uniques : Apple, Microsoft, Google…

    De l'autre, si tu t'es intéressé un minimum à Linux, t'auras sans doute remarqué que ce n'était pas dirigé et développé par une entreprise en particulier. T'as effectivement des entreprises, nombreuses : Red Hat, Collabora, Intel… et même Google et Facebook. Mais également des communautés de bénévoles comme Debian. Voir tout bêtement, tout un tas de particuliers. Après, chacun lui donne le nom qu'il veut. Le Libre, la communauté, voir on, si la personne se considère comme faisant parti de ce tout.

    Enfin bon, peu importe. Apple est effectivement revenu de loin, et ils ont eu un succès qui a tout changé. Pas la peine de citer tous les autres, ce premier gros succès a tout changé. Quand tu te retrouves comme faisant soudainement parti des gros qui dominent, avec des dizaines et des dizaines de milliards en banque (enfin, dans des paradis fiscaux après exil fiscal), tu peux soudainement laisser libre court à ton imagination, lancer tout plein de nouveaux projets, prendre autant de risques que tu veux, essuyer des échecs (Google en a eu un certain nombre). Voir, être complètement insignifiant sur un marché (Bing pendant longtemps, même si ça va désormais un peu mieux aux US, le réseau social Google+…). Mais tu t'en fout, tu peux perdre de l'argent, tu sais qu'au final, même si ça prendra des années, il faut que tu y arrive.

    Maintenant, nous ne sommes plus en 2000. Je ne dis pas que des géants d'aujourd'hui ne pourront pas disparaître un jour, mais quand on voit les sommes totalement délirantes qu'ils ont amassées, il faudrait vraiment cumuler les échecs, encore et encore, pour ne jamais trouver le moyen de rebondir. Sans parler du fait qu'ils bouffent tout le monde, justement par peur de ne plus être capable de se renouveler, d'innover (du genre, Facebook qui bouffe WhatsApp pour 19 milliards de dollars…). Puis quand tu tentes de résister, vu leurs portefeuilles de brevets, ils feront tout pour t'écraser.

    Encore une fois, j'ai vraiment l'impression qu'on est arrivé à un niveau, comparable aux visions pessimistes qu'on pouvait lire dans les vieux romans cyberpunks, avec d'immenses conglomérats, des multinationales tentaculaires (Google fait dans les services en ligne, mais également opérateur téléphonique, opérateur de satellites, dans la robotique et l'armement, dans le médical…). Ils arrivent désormais à faire passer les lois qu'ils veulent, ou faire capoter celles qui ne servent pas leurs intérêts.

    Il fait chaud. Faut que j'arrête d'y penser et que je me ressaisisse, sinon ça va me déprimer :) Enfin bon, si jamais un jour on réussissait, je pense (j'espère), que ça sera parce qu'on aura réussi à faire part de nos valeurs au plus grand nombre, et non parce qu'on serait devenu le produit hype du moment.

  • [^] # Re: Linux Bureau ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 9.

    Ca veut dire qu'on veut une integration cloud qui marche

    GNOME possède bien GNOME Online Accounts, qui propose des accès à Google, ownCloud, Facebook, Flickr, Windows Live, Pocket, Microsoft Exchange… S'il y a du cloud dans le lot, j'imagine que ça doit pouvoir fonctionner. Néanmoins, j'ai lu que DropBox proposait un client pour Linux. Vu à quel point certains semblent attendre des clients pour tel ou tel service, ça me fait douter de leur ouverture (j'avoue ne pas m'y être attardé plus que ça), et a tendance à me conforter dans le fait que ça ne dépende pas entièrement de nous.

    pouvoir brancher des ibidules et des androchoses, des winphones pour les plus tares

    Android semble relativement standard et bien supporté. Pour iOS, on a dû y aller par rétro ingénierie. Ça semble fonctionner, mais voilà, ça ne dépend donc pas entièrement de nous.

    on veut des sandbox

    Docker semble être le nouveau projet à la mode. Apparemment, d'ici peu, ça sera intégré à systemd et GNOME. Allan Day a d'ailleurs écrit deux articles à ce sujet, ici et .

    des softs a jour qui ne dependent pas de la volonté des mainteneurs

    J'imagine que ça arrivera dans la foulée du sandboxing suscité. Ça me rappel d'ailleurs une Geekscotte :)

    On veut pouvoir faire tourner n'importe quelle carte graphique sans devoir écumer le web pour savoir si ca marchera avec sa machine a soi.

    Ça ne dépend absolument pas de nous. Comme aujourd'hui, on continuera d'écrire nous-même des drivers à leur place, mais il n'y aura donc aucune garantie. Tant qu'on aura pas les bonnes parts de marché, il ne faudra pas en attendre beaucoup de leur part. Alors que finalement, s'ils avaient filé la doc et les spécifications aux développeurs qui en faisaient la demande, ça aurait déjà bien facilité les choses.

    Il faut juste espérer, si jamais ils s'y mettent (et Intel prouve que c'est possible), qu'ils soient un certain nombre à jouer le jeu du libre, sinon on y perdra beaucoup plus que ce que l'on y gagnera. Drivers non maintenus dans le temps, aucune possibilité de corriger d'éventuels bugs, devoir se coltiner toutes les vieilles casseroles pour assurer la rétro-compatibilité, plutôt que d'aller de l'avant…

    Profiter des accelerometres/capteur de luminosité

    Que les applications et l'environnement de bureau en prennent compte, on est d'accord. Malheureusement, ce qui risque de coincer, ce sont les drivers. Et là encore, même chose que précédemment, ça ne dépend pas de nous.

    jouer de la musique via wifi, brancher des écrans externes sans galerer avec xrandr.

    Que je sache, c'est déjà possible avec PulseAudio et GNOME semble bien s'en sortir avec le multi-écrans.

    Il faut donc bien faire la part des choses, entre les fonctionnalités proposées par le kernel et l'environnement de bureau, et tout ce qui concerne le matériel, les formats de fichiers et protocoles propriétaires… sur lesquels on a aucun contrôle. À moins que t'ai une solution miracle pour contraindre les fabricants et autres éditeurs tiers à plus d'ouverture ? :)

    Et le souci, c'est qu'à vouloir se retrouver dans la même situation que Windows (drivers sur lesquels on a aucun contrôle, applications peut être à jour, mais généralement récupérées n'importe où, avec tout ce que cela implique, nouvel environnement de bureau que l'on t'impose, logiciel abandonné par son éditeur du jour au lendemain (voir le récent cas d'Aperture)…), on se retrouvera finalement avec une pâle copie.

    Je préfère donc la vision de Matthew Garrett, qui a récemment donné une conférence à ce sujet lors du dernier GUADEC : « People don't need a better desktop, they need a different desktop ». À savoir, un environnement qui respecte l'utilisateur, sa vie privée, sa sécurité. Tout en étant ouvert. Ils y ont également parlé de sandboxing, de l'intégration du matériel (avec tous les nouveaux capteurs sur les portables).

    Avec tout ça, à moins d'un revirement de la population, qui ouvrirait enfin les yeux, on ne risque pas de s'imposer. Mais comme ça nous aurait sans doute poussé à violer nos propres principes, ce n'est donc peut être pas plus mal.

  • [^] # Re: Linux Bureau ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 10.

    Soit tu n'as rien compris, soit tu le fais exprès. Le bon produit, on l'a déjà. Il y a juste un gros souci, indépendant de notre volonté. Exemple tout con.

    À l'heure actuelle, même si certaines entreprises et administrations commencent enfin à migrer, ce qui changera sans doute les choses au final, ce sont surtout des passionnés et des libristes qui installent Linux. Des utilisateurs généralement bien informés, qui savent qu'ils doivent faire attention au matériel qu'ils achètent, et que si on peut avoir du mal à gérer un périphérique Apple sous Linux, c'est du au fait que cette entreprise préfère ne pas utiliser des standards ouverts. Sans doute pour contraindre ses propre utilisateurs à passer par iTunes, et ainsi de pouvoir plus facilement leur vendre d'autres produits, et récolter au passage tout plein de données. Et si Apple a bien voulu porter iTunes sous Windows, c'est qu'un nombre conséquent de personnes utilisent encore ce système, et qu'ils ne pouvaient pas faire une croix dessus.

    Petite parenthèse, je ne possède ni Windows ni iBidules, mais d'après les quelques personnes que j'ai interrogé à ce sujet, il semble bien que sous Windows ou OS X, iTunes soit obligatoire. Donc, même si Apple portait iTunes sous Linux, non seulement ça serait un logiciel propriétaire, mais ça serait également contraire à nos habitues, de pouvoir utiliser les logiciels que l'on souhaite (pouvoir passer par le gestionnaire de contacts de GNOME, ou l'agenda de KDE, pour synchroniser son iPhone)

    Maintenant, admettons que je vende mes machines sous Linux, avec la libimobiledevice préinstallée, qui m'apporte ce support. Mes clients sont contents, tout fonctionne bien. Demain, Apple casse la compatibilité en modifiant iOS. Je leur dis quoi, à mes clients ? Bouh, c'est la faute du vilain Apple ? Apple nous répondra que Linux n'a jamais été une plateforme supportée. Est-ce que c'est de notre faute, si Apple refuse volontairement l'ouverture ?

    J'ai pris l'exemple d'Apple, mais comme je l'ai déjà indiqué dans mes autres réponses, c'est pas nouveau que le libre passe son temps à lutter contre les formats de fichiers, les protocoles réseau, les API, et autres services propriétaires… Énormément d'énergie gaspillée. Alors oui, bien sûr qu'on court derrière. Mais ce n'est pas normal, et encore moins de notre faute. Et pour jouer à armes égales contre eux, à mon avis, il faudrait finalement devenir comme eux. Ce dont personne n'a envie.

    Donc, finalement, en dehors de critiquer Linux et ses environnements de bureau (en se limitant à GNOME et KDE), qu'est-ce qu'il lui manque réellement, quelle partie faudrait-il améliorer ? Et surtout, que ça ne dépende réellement que de nous… En dehors d'une plus grande diversité logicielle, histoire de pouvoir répondre aux besoins métiers et autres marchés de niche, je ne vois pas trop.

  • [^] # Re: Linux Bureau ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 10.

    Ça donne tout de même l'impression que pour réussir, il faut faire au moins aussi bien que ces trois là, sinon mieux. Et donc, pour faire aussi bien, tu ne peux plus te contenter de proposer uniquement des PC sous Linux. Il faut désormais tout un écosystème, que tu vendes toi-même (Apple) ou par des constructeurs tiers (Google et Microsoft). À savoir, la machine (PC, Mac, Chromebook), le smartphone (Windows Phone, iPhone, Android), les tablettes (Surface, iPad, tout un tas de machins sous Android), le store (Windows Store, iTunes Store, Google Play), le cloud (OneDrive, iCloud, Google Drive), et ainsi de suite.

    Ils sont sur tous les fronts, et proposent une offre homogène qui s'intègre bien entre les différents produits de la marque. Alors bien sûr, il faudrait faire pareil. Mais ça prouve, une fois encore, que la mise de départ va être de plus en plus conséquente.

    Et peut être que t'as juste envie de vendre des machines sous Linux, et pour tout le reste, laisser tes utilisateurs utiliser d'autres produits pour compléter. Dans un monde idéal, tous les iBidules seraient facilement exploitables par des systèmes tiers, sans qu'il n'y ai besoin de galérer à coup de rétroingénierie. Mais ce n'est pas le cas. Les périphériques iOS sont utilisables sous Linux parce que des gens ont créé libimobiledevice, mais la compatibilité peu sauter à chaque nouvelle version d'iOS.

    Linux a toujours du lutter contre les formats de fichiers ou les protocoles propriétaires. Maintenant, on doit également pouvoir ajouter les API et les services en ligne. Ça ne suffit donc pas de donner le meilleur de nous même, il faut également faire avec tous les bâtons qu'on nous met dans les roues, puisque les pouvoirs en place n'ont jamais contraint la moindre entreprise à publier les spécifications du matériel, des protocoles, des formats de fichiers… ce qui aurait pourtant été bénéfique à tout le monde.

    Et qu'on ne me sorte pas que ça aiderai les concurrents (autre que pour l’interopérabilité), puisque ça n'empêche en rien la protection par le droit d'auteur, les brevets et compagnie.