Prae a écrit 2839 commentaires

  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    >> Brefle, ce qui coûte bonbon, c'est le dernier mètre, le flux chiffrer
    >> entre le serveur de lecture et le projecteur
    > C'est donc peut-être là-dessus que la norme pourrait être modifiée

    Ceci dit, j'y réfléchissais depuis le début de notre débat, il faudrait que je relise le passage "projecteur" du DCI, mais je crois *souvenirs lointains* qu'ils ne spécifient pas forcément de "puissance", on peut donc imaginer un petit projecteur qui respecteraient les normes DCI (et donc à moindre coût)
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    > Ce qu'il faudrait, c'est que Benjamin se motive à faire un patch
    > vlc/mplayer/whatever qu'on
    > puisse lire les DCP (non) chiffré sur son laptop, qu'on y branche
    > un vidéo projecteur digne de ce nom et on aura un ensemble à
    > 5k€, voir 10k€ ou 20k€ plutôt que 80 k€ :-)

    Heuuu t'étais pas obligé de balancer mon projet top-secret sur belengFR quand même ;-)
    (ceci dit, comme je disais à atmaniak, j'ai tellement pas de temps que je n'ai pas continué ce développement... les sources dans le svn n'ont pas bougé depuis :)
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    >>Je vois évoquer un 80K€ dans l'un des commentaires (celui de YLD)
    >> Est-ce le prix que la plupart des installateurs vous propose ?
    > Oui

    Comme disant Stéphane, c'est un prix qui date un peu.
    Vous pouvez trouver des devis à environ 50K€ maintenant

    >> Cela semble normal, les distributeurs (principalement français) ne souhaitent pas payer
    >> le VPF et donc contribuer. Vous n'avez toujours pas compris que les distributeurs jouent contre votre camps ? :-)
    > Ils jouent pour leur camp, et c'est normal, beaucoup d'exploitants leur demandent déjà de payer de plus en
    > plus de choses, l'affichage, les bande-annonces, etc. (pratiques que l'on se refuse à adopter pour notre part)
    > Ce passage au numérique advient dans un contexte déjà passablement miné…

    Pourquoi miné ?
    Les distributeurs ne sont certes pas dans une forme olympique (malgré la croissance du nombre d'entrée) mais ils gagnent encore très bien leurs vies.
    La dernière discussion que j'ai eu à ce sujet avec certains distributeurs étaient qu'au début des années 2000, ils vivaient bien "voire limite cela en était indescent" (je cite); mais que même maintenant ils vivent encore bien.

    Si les distributeurs jouent pour leur camp, cela me choquerait pas, c'est de bonne "guerre".
    Mais là, ils jouent sur les deux tableaux: moins de frais de copie + aucune contribution au passage au numérique

    > Là c'est simplement lamentable et à courte vue mais je crois que tous n'ont pas cette position heureusement. Les plus petits des distributeurs en sont surtout à survivre…

    Ah non, certains distributeurs jouent le jeu : "avec le numérique, mes coûts de tirage sont en baisse, c'est normal que je participe à l'effort"
    D'autres (et cela va du plus petit au plus gros) jouent sur les sensibilités du "j'ai pas beaucoup d'argent" et du "je paye déjà beaucoup de chose vous savez !"

    >> J'ai pu constater que les exploitants attendant perdent en moyenne entre 10 à 20% de spectateur pour aller
    >> au cinéma d'en face qui possède du matériel numérique (+ kit 3D)
    > On se maintient à peu près.
    >> Certes, vous faites peut-être exception car vous projetez en général des films "Art et Essai" ou affiliés.
    > Tout juste

    Bizarrement, j'aime assez bien ce genre de paradoxe :)

    > Autre cran, on y passe le plus tard possible, on garde au moins un proj 35 par établissement, car il y aura pendant quelques temps encore des copies 35 en circulation, et pour les distrib qui feront encore ce choix.

    Effectivement, nous constatons aussi des passages au numérique par palier; Exemple, on ajoute un proj num dans la grande salle et la plus petite (pour les rotations numériques)

    >> en bref, Il existe une multitude de coût direct ou indirect
    > ça fera gonfler sérieusement la facture et il faudra plutôt 100K€ par écran (on a même encore des salles en mono, c'est dire :)

    C'est pour cela que le passage doit se faire le plus rapidement possible, afin d'éviter de tirer trop sur la corde "facture en fin de période de transition".
    Et cela serait plus que dramatique: vous payez votre matos 50K€, et vous vous retrouvez avec le double en fin de transition: impensable ! (et limite suicidaire)

    > On est pas dogmatiques à ce point et on a demandé à des tiers pour information, mais on était pas assez intéressants pour les VPF

    Etrange, mais c'est peut-être vrai.
    Vous avez été voir qui si cela n'est pas indiscret ? (de toute façon, ils ne sont pas 10.000 en France ;-)

    > Là j'ai pas compris le rapport avec la TSA, à part peut-être de suggérer qu'il y a indépendant et indépendant ?

    Cinéma "Art et Essai", désolé, j'ai tendance a englober "cinéma indépendant" et cinéma possédant l'accréditation CNC "Art et Essai"

    > Ben c'est marqué dans l'article, cette norme n'a pris assez en compte le coût du déploiement, ou plutôt il était admis lors
    > de sa conception même que c'est l'argent public qui pourvoirait aux financement des petites salles européenne, ce que
    > je trouve particulièrement dégueulasse (excuse my french). La question de la norme n'étant pas close, pourquoi ne
    > pas essayer de faire bouger les lignes ?

    Sujet complexe, j'ai déjà intégré cette partie dans ma (future) réponse à votre article (sinon je serais obligé de faire un énorme copier/coller ici :)

    > Faut croire que non, pour qu'il faille une enveloppe de 100 millions d'euros du CNC plus les enveloppes des régions…

    Ne pas confondre adaptation et exception :-)
    Les premiers systèmes de VPF étaient clairement basé sur des systèmes purement commerciaux et sur des gros réseaux (calqués sur les réseaux US)
    Les nouveaux modèles (apparu y'a 3,4 ans environ) sont basés sur des principes selon lesquelles les cinémas FR voire européens n'ont pas le même style de modèle économique, de distribution, de diffusion ni même de "consommation" de l'oeuvre cinématographique.
    Allez dire à une major que vous signer avec une monosalle qui ouvre une fois par mois :-)
    (je vous rassure, depuis, les studios US ont vite intégré qu'en Europe, ca allait être complètement différent)
    Anecdote: je me souviens de cinéma européen (allemand je crois ? ou dans les pays nordiques, je ne sais plus) qui avait des inter-séances.
    La norme DCI n'avait jamais prévu ce genre de cas de figure :-)
    (ps: cela permet aussi de lier avec votre questionnement sur une norme qui n'est pas fixée: car elle essaye de poser des bases communes mais peut très bien s'adapter aux réalités terrain)

    > M'en fous, elle est intemporelle sa phrase, elle ne lui appartient plus tellement elle a été citée de nombreuses fois hors contexte :-)

    Oui, mais faut au moins avoir l’honnêteté de donner le contexte et la date, sinon les gens pensent que Sieur Godard parle du cinéma numérique ;-)

    > Et inversement… mais oui on évite autant que possible d'avoir une vision Disney du petit monde du cinéma

    Vous inquiétez pas, je pars du principe que personne n'est blanc ou noir dans la grande famille du cinéma ;-)


    PS: faut vraiment que je pense a terminer ma réponse et à la compléter par rapport à notre fil de discussion
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    Le fait de proposer plus de cinéma d'auteur ou indépendant est aussi tributaire des distributeurs.
    Quand tu dois tirer 100 copies 35mm * 1500 euros, tu vois bien que cela a un coût non négligeable pour le distributeur.
    Si tu as ton propre système de copie (on trouve des logiciels de génération de DCP à moins de 1000 euros), le coût sera moindre avec le numérique.
    Après, il faut le vouloir de faire 100 copies. Les 100 exploitants qui souhaitent montrer du Tarkoski, cela ne courre pas les rues.
  • [^] # Re: sauf que, si tu lis bien les communiqués

    Posté par  . En réponse au journal "Moi je ne fais qu'un seul geste, je retourne ma veste" .... Évalué à 6.

    numérique digital ou numérique génital ?
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    Je vais être plutôt direct sur ce point: La plupart des gens se foutent complètement de la qualité de la projection et de son type.
    C'est une constat que j'ai malheureusement pu observer.
    Et effectivement, sur les 10-20%, ce sont généralement (4/5) pour la 3D. Le reste étant sur l'effet d'annonce « cinéma numérique » et « choix d'une projection cinéma numérique en lieu et place d'une projection 35 ».
    Quand à la « distinction », si c'était le cas, le cinéma indépendant ou d'auteur marcherait mieux. On va pas se leurrer, c'est le cinéma pop-corn qui marche le mieux.
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    Faut pas déconner non plus ;-)
    Au pire, nous, on tue avec des fraises tagada ;-)
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    >> D'un autre côté c'est assez dur d'expliquer le mécanisme des VPF tout
    >> en précisant que quoiqu'il arrive, ce même mécanisme ne manipulera
    >> pas la programmation, et ceci dans un formulaire de site web :)
    > Oui, une belle usine à gaz quoi, vive le numérique !

    Houla, non, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

    > (ça ne contredit en rien le fait de ne pas vouloir de ce numérique-là)

    Vous voulez lequel alors ? :-)
    Le e-cinema ?

    > Pour l'instant les quelques devis qu'on a pu faire restent très élevés, donc
    > «bas prix», je demande à voir…

    Je vois évoquer un 80K€ dans l'un des commentaires (celui de YLD)
    Est-ce le prix que la plupart des installateurs vous propose ?


    > Pour le e-cinema, ça m'amuse beaucoup
    > vu que l'on commence à voir des distributeurs qui commencent à envoyer
    > des blue-ray en France, et que dans les pays où les exploitants n'auront
    > pas accès aux aides qu'on peut avoir ici

    Cela semble normal, les distributeurs (principalement français) ne souhaitent pas payer le VPF et donc contribuer.
    Vous n'avez toujours pas compris que les distributeurs jouent contre votre camps ? :-)
    Ils utilisent la fibre anti-VPF de certains exploitants pour les manipuler et ainsi faire reculer ce fond.
    Leur but: que ce soit le CNC qui finance le tout, pas eux.
    Envoyer un bluray leur coûte moins que de payer un VPF et donc contribuer au pot commun à votre numérisation.

    >> Tout d'abord, lorsque vous dites que cela ne coûte pas plus cher, vous vous contredisait juste après en évoquant
    >> "le répit" pour les labos. Si cela ne coûte pas plus cher alors pourquoi laisser du répit à la filière ? :-)
    > ça ne NOUS coûte pas plus cher, nous exploitants, d'attendre.

    Je vais essayer de le faire par "cran":

    * Vous attendez, vous ne passez pas au numérique:
    J'ai pu constater que les exploitants attendant perdent en moyenne entre 10 à 20% de spectateur pour aller au cinéma d'en face qui possède du matériel numérique (+ kit 3D)
    Certes, vous faites peut-être exception car vous projetez en général des films "Art et Essai" ou affiliés.

    * Vous n'attendez pas, vous passez au numérique mais en gardant le matériel 35mm

    Le double matériel, cela veut dire gérer deux maintenances en même temps (même si c'est le même installateur)
    Le système de ventilation ou de refroidissement secondaire ou plus développer pour accepter une deuxième source chaleur (sauf si vous prévu d'avoir une sorte de programmation on/off des projecteurs suivant le type de projection, mais même là, l'installation d'une sortie chaleur)
    Plus le gap au passage au tout numérique est long, plus cela coûte rétrospectivement au cinéma.
    Le passage au tout numérique rapidement vous permettrait de revendre vos projecteurs 35mm sur le marché de l'occasion et ainsi tirer encore un prix sur ce matériel (un peu comme une voiture: plus vous attendez, plus sa côte baisse)
    Si vous ne le vendez pas mais le stockez, le stockage a un coût caché (sauf si vous le mettez dehors, ou bien comme trophée à l'entrée du cinéma :-)
    en bref, Il existe une multitude de coût direct ou indirect

    * Vous passez au tout numérique directement

    Bon, alors pas de bol, tous les distributeurs ne sont pas au numérique et certains continue encore en 35mm, donc vous serez obligé de refuser certains films.
    L'achat du matériel a un coût, on le sait l'un comme l'autre. (ceci dit, un projecteur 35 neuf a un coût aussi)
    Le tout est de trouver le financement à cette transition.
    Ceci dit, vous ne m'avez pas répondu concernant votre étude de cas auprès d'un tiers, peut-être que votre dossier serait éligible à un VPF (sauf si vous voulez absolument ne pas avoir affaire à un tiers, auquel cas, on ne peut rien faire :-)

    > Oulah, la TSA est reversée quand on fait des travaux, mais le montant de cette TSA est celui généré
    > par les entrées que l'on fait, donc encore une fois on ne vit pas grâce aux dernières daubes en 3D, heureusement :-)

    J'ai peut-être trop l'habitude de discuter avec des exploitants indépendants alors :-)
    La plupart finissent par conclure: « Sans subventions [cnc+local], je serais obligé de fermer » (malheureusement)

    > La seule question qu'on se pose, c'est comment ce numérique-là peut se mettre en place avec force argent publique et VPF

    C'est là que je vous suis pas (ou je dois manquer d'une information précise sur votre cas):
    On est d'accord l'un comme l'autre que ce n'est pas à l'argent public d'être utiliser pour le passage au numérique.
    Mais vous semblez être contre les VPF (donc financer par les distributeurs)
    Je pense que c'est le point essentiel de notre discussion.
    Ou alors être vous contre le matériel DCI ? (voire la norme, ce qui semblerait être en accord avec le lien de l'étude de Nicolas)

    > On a plutôt tendance à mettre tout le monde dans le même panier, mais on est peut-être pas des modèles de finesse :-)

    Le système des VPF des tiers français ont été adapté au "marché" français :-)
    Les premiers systèmes de VPF étaient axés sur du leasing.

    >, et comme dirait Godard : « le numérique c'est n'importe quoi, il faudrait tout reprendre à zéro ».

    N'oubliez pas de dire que Godard avait prononcer cette phrase en 2000.
    Donc 2 ans avant la création de la joint-venture DCI, et 5 ans avant la sortie de la norme.
    Godard disait donc "Tous les discours sur le numérique, c’est n’importe quoi ! Il faudrait tout reprendre point par point", c'est ce que le DCI a fait par rapport au e-cinema :-)

    >> Les tiers sont souvent dépeint comme les méchants, c'est surtout parce qu'ils ont foutu un bordel dans le milieu
    > On a peut-être des points communs finalement :-)

    Peut-être bien :-)

    Partez du principe que les tiers ne sont pas forcément des méchants, que les distributeurs ne sont pas forcément des gentil et des êtres bienveillants à votre encontre et que le CNC n'est pas forcément le cheval blanc qu'il dépeint (et que le numérique, ca roxe... pardon :-P )
  • [^] # Re: Milieu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    C'est pas nouveau Nicolas.
    Tu viens enfin de comprendre pourquoi les gens ont un rictus de côté quand ils disent "la grande famille du cinéma".
    Maintenant, tu penseras à cela quand tu verras un acteur le dire.
    T'inquiètes, j'ai eu le même sentiment en rentrant dans le "milieu".
    Allez, tu peux baiser ma baguouze :-D
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    >> choisir un VPF plus faible pour des blockbusters ou plus fort pour des films d'auteurs [ou inversement])
    > ça reviendra la plupart du temps à faire payer le "film d'auteur"
    > pour l'avoir à l'affiche, alors que ça devrait être l'inverse, qu'on
    > peut bien sur croire naïvement possible.

    Vous n'avez pas compris ce que je voulais dire.
    D'un autre côté c'est assez dur d'expliquer le mécanisme des VPF tout en précisant que quoiqu'il arrive, ce même mécanisme ne manipulera pas la programmation, et ceci dans un formulaire de site web :)


    >> sans VPF, vous payez votre matériel à 100%
    > Sans VPF il n'y aurait pas eu ce numérique, en tout cas à ce prix-là.
    > Les salles devraient être en mesure de s'équiper sur leurs fonds
    > propres comme ça a toujours été le cas, le VPF cache une
    > inadéquation du matos à l'économie des salles.

    "Sans VPF il n'y aurait pas eu ce numérique", merci de le préciser :)
    Cependant, vous oubliez le CNC :-)
    Le but de la symbiose entre tiers privé et CNC aurait été de couvrir justement 100% du parc cinématographique.
    Mais quand une des parties ne souhaitent pas discuter, vous ne pouvez rien faire.
    Dans l'histoire, les plus lésés, ce sont les salles les faibles.

    Concernant le "VPF cache une inadéquation du matériel à l'économie des salles", le VPF ne dicte pas le matériel que doit avoir l'exploitant. Le VPF précise seulement que le matériel doit être DCI (pour éviter les abus e-cinema).
    Rien ne vous empêche d'avoir un projecteur et un player à bas prix.

    Ceci dit, les tiers "si méchant" ont été aussi de très bon conseil pour beaucoup de petits exploitants. Déjà par les achats groupés de matériel (donc réduction du matériel) mais aussi de vérifier - à la demande de l'exploitant - les prix des projecteurs et des players (et éviter de se faire enfler)
    Comme quoi, les tiers sont pas si méchants que cela :-)


    > Sauf que déjà que c'est difficile de conserver des films exigeants tout en restant économiquement viables,
    > on sera en plus pénalisés par rapport aux gougnafier, vu que l'écran occupé ne permettra pas de récupérer du VPF

    C'est moi où vous êtes entrain de valoriser de l'effet "rotation" ? ;-)


    > On serait assez peu couverts par le VPF, et la plupart des établissements n'auront pas
    > accès aux fonds d'aide publics, on sera pénalisés doublement

    "On serait", cela me semble un peu trop conditionnel pour être sûr.
    Avez-vous vu un tiers pour faire vérifier votre position ?
    J'ai bien vu des mono-salles se faire "tiersé"


    >> Il évoluera sur autre chose, mais pas sur ce que vous pensez.
    > Mais encore ?

    Je garde le mystère dans ma prochaine réponse :-)


    > Un organisme d'État est censé servir l'intérêt général, pour un tiers c'est moins sûr, mais on va déborder du sujet là…

    Pas forcément. Le CNC a jouer un rôle majeur (négativement parlant) dans le dossier du cinéma numérique.
    Nous sommes pile-poil dans le sujet.
    Le CNC n'est absolument pas neutre sur ce sujet, preuve en est qu'il est toujours fâché avec les tiers-investisseurs encore aujourd'hui.


    >> Pourquoi se presser ? parce que plus la transition sera effective, moins cela coûtera pour l'ensemble de la filière.
    > Non, ça nous coûte pas plus cher pour l'instant, et ça donne du répit aux labos photochimique (pas toute la filière donc)

    Houla, une affirmation un peu abrupte :-)
    Je suppose que vous faites référence aux déclarations depuis pratiquement 1 an de la filière photochimie.
    Pour poser le contexte, les deux tiers-investisseurs leaders en France ont été fondés par des anciens d'Eclair.
    Donc par liaison, vous comprendrez que je suis aussi un ancien de ce laboratoire photochimie.
    Il sera donc dur de ne pas avoir connaître le dessous des cartes de cette filière.

    Tout d'abord, lorsque vous dites que cela ne coûte pas plus cher, vous vous contredisait juste après en évoquant "le répit" pour les labos. Si cela ne coûte pas plus cher alors pourquoi laisser du répit à la filière ? :-)

    De plus, je pense que beaucoup se font avoir sur les plaintes de celle-ci.
    C'est bien simple, si la filière en est où elle en est, c'est à cause d'elle uniquement.
    Elle a pensé à tort que le passage se ferait moins rapidement.
    Chez Eclair, par exemple, la filiale Cinéma Numérique a été fermé pour des raisons politico-économiques. (Q....)
    Il suffit aussi de voir comment est géré (enfin était géré à l'époque), le pôle "encoding DCP" pour constater que cela n'était pas la priorité. (peut-être plus maintenant)

    Monter un "laboratoire" de "packaging de film numérique" (DCP) est beaucoup moins cher que son pendant photochimie.
    Il aurait fallu trois fois rien pour que l'ensemble des laboratoires photochimie est une division "numérique".
    La filière photochimie avait largement de quoi passer au numérique. Ils ne l'ont pas fait pensant avoir du temps.
    Mais c'est au pied du mur qu'ils se sont aperçus que c'était trop tard...


    >> (notez que les dernières daubes 3D vous permettent de survivre :)
    > On n'en passe pas («faut vraiment que vous vous informiez sur la question» :-)

    Je vais affirmer un truc, vous me contredirez si je me trompe: Mais Utopia ne reçoit pas des aides du CNC ? :-)
    Si c'est le cas, vous savez que ce fond est financé par la TSA, elle même prélevé sur les billets de chaque spectateur en France, et donc aussi des dernières daubes 3D :-)


    >> Si c'est le cas, depuis les débuts les principaux acteurs avaient tendu la main au CNC pour être en symbiose.
    > Je ne connais pas bien ces débuts, et n'y ayant pas pris part je me garderai d'émettre un jugement.

    Et cela ne vous choque pas ?
    Que les tiers, dès le début, aient voulu que le CNC soit partie prenante du passage au numérique, qu'ils aient demandé au CNC d'être en symbiose afin de préserver l'ensemble du parc et que finalement, celui-ci - le garant de la diversité cinématographique - est snober tous les acteurs ?
    A ce niveau là, en tant qu'exploitant, vous devriez vous poser des questions dessus: « Comment se fait-il que le CNC ait refusé de participer ? »


    >> Cependant, vous noterez que l'externalisation de la maintenance (du matériel) est déjà l'affaire des principaux installateurs,
    >> et cela bien avant l'arrivé du numérique (ADDE, Decipro, Cineservices, etc...)
    > Oui, mais ça dépend des exploitants. Nous par exemple on s'efforce que nos opérateurs soient plus autonomes que ça,
    > et ce sera plus délicat avec le numérique, ou en tout cas il y a un besoin de formations adaptées.

    Vous serez donc d'accord avec moi que vous faites probablement partie des exceptions;
    La plupart des exploitants, même petit, font appel à des installateurs externes.


    >> C'était connu bien avant la décision d'UGC d'enfin mettre en concurrence les tiers pour son passage au tout numérique.
    > Ouais… la coincidence est trop parfaite, désolé, j'ai du mal à vous croire sur parole, et surtout à croire que le passage
    > au numérique n'a joué aucun rôle dans cette décision.

    Du mal à me croire, certes, mais je vous sens quand même un peu respectif à ce que je dis :-)
    Le passage au numérique de ce groupe s'est effectué rapidement après la sortie d'un film 3D qui a très bien marché (je crois que c'était Avatar)
    Vous pensez bien que les plans de restructurations d'une société comme celle-ci sont prises longtemps en avance (rien que pour reclasser le personnel ou bien carrément les virer, le DRH doit pas se louper...)
    Notez bien que virer les projectionnistes, cela ne fait pas plaisir à personne, et surtout chez les tiers, dont certains étaient d'anciens projectionnistes aussi ...
    (ouais, on était partout, c'est la grande famille du cinéma :-)

    Les tiers sont souvent dépeint comme les méchants, c'est surtout parce qu'ils ont foutu un bordel dans le milieu:
    - les photochimies les détestaient parce qu'ils leur piquaient du taff (enfin, c'était surtout parce que les cinémas passaient au numérique)
    - les installateurs les détestaient car ils conseillaient les exploitants (bah oui, un câble RJ45 de 2m ca coûte pas 100€ monsieur ... ou alors c'est du plaqué-or [ps: ils ne sont pas tous comme cela hein ;-) ] )
    - le CNC parce qu'ils secouaient cet institut un peu pousserieux* (quoique, la dernière fois que j'y suis passé, le marbre était bien nettoyé ...) (*pousserieux ne veut pas dire inutile hein :)
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    > En gros tu proposes de faire plus les distributeurs les plus faibles.

    Ah non, je n'ai pas dit cela; Je dis juste que c'est affaire de curseur (choisir un VPF plus faible pour des blockbusters ou plus fort pour des films d'auteurs [ou inversement]) ou garder un film qui marche bien en salle.
    C'est un choix que seul l'exploitant peut faire.
    Je ne sais pas si je suis clair.

    > c'est bien pourquoi le fait de faire reposer cette transition sur les VPF à ses limites.

    sans VPF, vous payez votre matériel à 100%
    Soit par vos propres fonds, soit par le biais du CNC
    Je vois pas trop le problème en fait.

    > Le fond du problème est bien du côté du coût du matos qui n'est pas adapté à tous les types d'exploitations

    C'est à dire ?

    > Et les exploitants indépendants qui font leur boulot gardent aussi les films qui marchent pas pour
    > leur donner une chance, tout simplement parce que ce sont des bons films. Ces histoires de VPF
    > compliquent une équation qui était déjà suffisamment compliquée…

    Rien n'empêche l'exploitant indépendant de conserver son film.
    Cela n'engage que lui (et son distributeur)
    Je suppose fortement que le distributeur serait fortement ravi de voir son film continuer en semaine suivante.
    Les histoires de VPF ne compliquent en rien la donne.
    J'aimerais vous poser une question, est-ce que vous êtes couvert par le VPF ? je veux dire, est-ce que vous touchez un VPF ? ou bien est-ce que Utopia utilise ses fonds propres, ou encore Utopia utilise des fonds d'aides publics ?

    > Pour l'instant, mais tu ne peux pas dire pour autant que passé la transition numérique ce positionnement n'évoluera pas.

    Il évoluera sur autre chose, mais pas sur ce que vous pensez.
    Ne croyez pas que les tiers-investisseurs n'aient pas déjà prévu leurs après-10-ans dès maintenant.
    Ils l'ont déjà prévu, mais pas en "big brother contrôlant le cinéma".
    C'est un mythe que j'entend depuis pratiquement les débuts des tiers.
    Après 10 ans, rien ne vous empêchera de rompre votre contrat avec un tiers.

    > Forcer une programmation en échange d'une aide du CNC, oui ça peut être bien vu,
    > tout dépend de la programmation en question.

    Donc forcer une programmation en échange d'une aide d'un tiers, c'est bien vu ?
    Même si c'est un film d'auteur ?

    > Parce que le problème principal, c'est les 80 000 euros par écran, et que les aides et les VPF
    > ne font que pousser à la roue pour adopter un matériel dont les coûts ne sont pas encore adaptés
    > à la majorité du parc de salles européennes, pourquoi se presser ? Uniquement pour passer
    > les dernières daubes en 3D ? Pitié, laissons-les aux multiplexes…

    Pourquoi se presser ? parce que plus la transition sera effective, moins cela coûtera pour l'ensemble de la filière.
    Avoir deux systèmes de projection actifs, cela a un coût, vous le savez bien mieux que moi.
    (notez que les dernières daubes 3D vous permettent de survivre :)

    > L'instauration d'une taxe pour alimenter un fond qui corrige les effets du marché aurait été bien plus souhaitable.

    Quels sont les effets du marché ? Le fait que les tiers ne prennent pas en charge les plus petites exploitations ?
    Si c'est le cas, depuis les débuts les principaux acteurs avaient tendu la main au CNC pour être en symbiose. Le CNC gardant son rôle de régulateur et de préservateur de la diversité des salles de cinéma. Ce dernier n'a jamais donné suite. Son but était d'assurer un VPF à lui tout seul.

    > En effet, je parlais du maintien d'emploi qualifiés dans la profession, et de les faire évoluer vers de nouvelles
    > compétences, donc pas d'externaliser la maintenance.

    Je suis d'accord avec vous sur le maintien des projectionnistes et de leurs évolutions. Il existe beaucoup de nouvelles activités liés au cinéma numérique pour le projectionniste.
    Cependant, vous noterez que l'externalisation de la maintenance (du matériel) est déjà l'affaire des principaux installateurs, et cela bien avant l'arrivé du numérique (ADDE, Decipro, Cineservices, etc...)

    >> (ps: le fait de virer les 90 projectionnistes étaient programmés avant la décision du passage au tout-numérique)
    > Source ?

    Interne.
    C'était connu bien avant la décision d'UGC d'enfin mettre en concurrence les tiers pour son passage au tout numérique.
    Cela va dans la suite logique de sa politique qui a commencé par la suppression des guichetiers et l'installation des bornes interactives.
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    Bonjour Rodolphe, je suppose l'auteur de l'article en question.


    > Tout dépend du nombre de sorties nationales et en général des
    > choix de programmation. Or, pour les prog les plus exigeantes,
    > la moisson des VPF sera plus que maigre.

    Phrase un peu ambigu, mais la moisson des VPF est plus profitable pour un exploitant pour un film hors blockbusters, le distributeur pouvant avoir mal négocier son VPF. Nous avons donc un choix entre un film d'auteur avec un gros VPF ou bien un film blockbuster avec un petit VPF ... ceci est en théorie. Dans les faits, un film qui marche bien n'est pas déprogrammé.


    >> Les tiers-investisseurs non jamais manipulés la programmation d'un cinéma.
    > (pour l'instant…) j'ai mis entre parenthèses, Mr Benjamin Grrrr, pas taper…

    Ah si si :-)
    C'est un positionnement que je n'ai jamais entendu durant toute carrière chez "les méchants".


    >> Au fait, tu savais que, en tant qu'exploitant, si tu signais un contrat VPF, tu serais soumis à
    >> une obligation de programmation dicté par le CNC ?
    > Au fait, tu savais que le CNC était aussi là pour corriger les effets du marché et favoriser la diversité ?

    Donc forcer une programmation auprès d'un exploitant, si c'est le CNC, c'est bien vu ? :-)


    >> Et trouve cela normal ? Que ce soit le contribuable qui paye pour le renouvellement
    >> du parc pour les seuls bénéfices des distributeurs ? Désolé, j'adhère pas.
    > J'adhère pas non plus, mince

    On est donc d'accord sur ce principe.
    Les distributeurs/studios doivent mettre au pot commun.
    Alors pourquoi on débat alors ? :-)


    >> Le CNC n'est pas la meilleure source d'informations impartiales.
    > "Tu sais que certaines personnes pourraient te poursuivre pour cela ?"

    Concernant le dossier des VPF, le CNC n'a été que dans un objectif de tuer les tiers-investisseurs sous couvert de protection des salles de cinéma.
    Le fait d'être retoqué par le conseil puis après de faire passer la loi en catimini et vite-fait devrait vous mettre la puce à l'oreille.
    Cela dit en passant, à l'époque, le CNC se targuait d'être le dépositaire du dossier auprès du conseil de la concurrence (je pourrais retrouver les press-releases là dessus); Manque de bol, tous les gens intéressés savaient qui avait véritablement déposé le dossier.


    >> je te répète encore, le lien entre suppression des projectionnistes et inéma numérique est fallacieuse,
    >> car tu oublies la donne économique. UGC a supprimé des 10ènes voire des 100ènes de jobs ...
    > Alors là c'est la meilleure :-)
    > 2 mois après l'annonce de la numérisation de ses salles, UGC annonçait un plan de suppression
    > de la moitié des postes de projectionnistes.

    Vous parlez des projectionnistes, moi je parle des guichetiers.
    Et à ce que je sache, les guichets chez UGC, Europalace et CGR, cela a commencé bien avant l'avènement du cinéma numérique, et bien des années avant. N'importe quel personne allant dans un de ces réseaux l'a constaté de ses propres yeux.
    (ps: le fait de virer les 90 projectionnistes étaient programmés avant la décision du passage au tout-numérique)
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.


    > Bon je ne vais pas polémiquer plus avant, entre FUD et lecture à contre-sens.

    Non, non, juste des gens qui bossent dans le milieu et qui t'apprennent des choses.
    C'est pas un FUD, c'est pas un contre-sens. Cela s'appelle « ouvrir les yeux »
    T'inquiètes pas, c'est normal, j'ai même eux des gens de lobbies cinématographiques qui m'ont sorti le même discours que tu me poses là.
    Et dès qu'ils ont appris le dessous des cartes, ils sont tombés de haut.
    La manip, c'est pas que les boites privés qui le font ....


    > Benjamin G, tu penses vraiment que le VPF se fait sans contrepartie, que les distributeurs partagent généreusement leur gains avec les diffuseurs (80000 € par écran)?

    De quel gain tu parles ?!
    Ce sont les distributeurs qui payent le VPF !
    Alors soit t'es pas clair dans tes propos, soit c'est du non-sens !

    > Enfin, je pense que vous oubliez surtout que le cinéma ce n'est pas que la centaine de bloc-busters américains de l'année dernière.
    > C'est avant tout un patrimoine et une histoire qui se compte en centaine de milliers de films qui n'ont plus guère de rentabilité économique.

    Et ... ?


    > Ceux là ne seront pas numérisés. Ni leur masters.

    Tu devrais te renseigner ... franchement ...


    > Donc, non, les masters numériques restent une rareté. Non cela n'a rien d'absurde, c'est une réalité.
    > Quant au stockage de copies numériques à 8To l'unité, certaines archives en conservent plusieurs dizaines de milliers (sous forme de bobines).
    > Garantir leur pérennité et les moyens pour les conserver (électricité, remplacement des support tous les 3 à 5 ans, etc), cela reste une gageure pour l'avenir.

    La réalité, c'est que tu parles d'un historique (en terme logistique) que tu voudrais backporter sur un système qui vient à peine d'arriver.
    100 ans de backport de vieux films, cela ne se fait pas sur un claquement de doigt.
    Sachant en plus qu'il faut les "dépétouiller" (terme à la con utilisé dans le milieu), les restaurer si tu préfères.
    La réalité est aussi celle-ci: tes masters, cela fait longtemps que les ayant-droits ne les utilisent plus ou parfois s'en contre-foutent.
    Je rappelle qu'un célèbre laboratoire avait décidé il y a quelques années de détruire l'ensemble de ses stocks 35mm si les ayant-droits ne venaient pas les récupérer.
    Résultat: des milliers d'archives perdus.


    > Quant aux projecteurs numériques sur grand écran, ne vous approchez pas trop de celui-ci quand il a une taille digne de ce nom (genre 24m de diagonale),

    Quoi ? tu vois les pixels ?
    Ne me sors pas l'argument du "numérique la qualité est moins bien que le 35mm" elle est dépassé.
    Hey, tu veux que je t'apprenne un truc, tu sais les bobines 35mm que tu reçois au cinéma, les labos les shoots en 2K ... c'est balo ...


    > c'est moche, et ne parlons pas du MPEG2 où la l'image pixellise carrément.

    *Et c'est à ce moment que nous voyons YLD perdre toute crédibilité*
    Le cinéma numérique n'utilise pas de MPEG. Ce format a été rejeté dès les premières phases de création de la norme DCI à cause de ses problèmes artefacts et du fait qu'il utilise le système de prédiction des frames.
    Ce dont tu nous parles là, c'est du E-Cinema, et cela n'a *aucun* rapport avec le cinéma numérique.


    > L'automate a contact sec, concrètement, il est activé par l'opérateur qui place son bout de scotch magique au bon endroit sur son film...

    L'automate a non-contact non-sec est concrètement toujours activé par l'opérateur qui défini ses GPIO sur son player DCI (c'est notamment pour cela que certains labos spécifient les offsets des crédits et consoeurs). Bref, tu remplaces une technique manuel avant par une technique "informatico-technique" maintenant.


    > Sinon, 80% de remboursé, reste 20% à la charge du diffuseur qui se paye sur le spectateur ou via des subventions du CNC
    > (financé via ses taxes sur les billets). Au final, c'est nous qui payons. CQFD. On peut appeler ça un "détournement" ou je ne
    > sais quoi, moi j'y vois plutôt de l'arythméthique de base alliée à un peu de logique élémentaire.

    Le diffuseur ? tu veux dire "l'exploitant"?
    Parce que bon, un distributeur peut-être aussi diffuseur.
    Je partirais du principe que "diffuseur == exploitant"

    L'exploitant ne se paye pas sur le spectateur, je ne sais pas où tu as vu cela : déjà demandé dans le premier post, tu m'as pas répondu.

    Que représentent les 20%, parce que bon, on dit 20% mais concrètement qu'est ce que cela représente.
    Partons du principe que le combi projecteur + player valent autour des 60.000 euros. A 20% de non-prise en charge, cela il reste 12000 euros dans la nature.
    Sachant que le remboursement est nivelé sur 10 ans, cela représente 1.200 euros par an, donc 100 euros par mois. donc 3€ environ par jour.
    Prenons le principe d'une mono-salle avec 50 sièges, qui serait comblé à hauteur de 50% une fois en soir (donc le pire cinéma selon les critères des "anti-tiers")
    Cela reviendrait à 0,12 centimes d'euros par spectateur.

    Tu te rends compte que là, je te donne le pire exemple possible et que finalement, ton "potentiel" surcoût équivaut à moins de 0,15 centimes d'euros par spectateur ?
    Imagines avec une salle de cinéma normal ...

    En bref, ton 20% est facilement comblé pour un cinéma lambda; pour une cinéma indépendant, le coût peut-être géré par les collectivités locales ou par le CNC.
    Ceci dit, on parle de 20%, mais sans système des VPF, ce coût serait de 100% pour la seule charge de l'exploitant ... ou du contribuables.

    Avec le système des VPF, ce sont les studios et distributeurs qui financent se renouvellement.
    C'est pas beau la vie ?


    >> Le CNC a été retoqué l'année dernière pour concurrence déloyale.
    > Ben voyons, vive l'Europe de l'ultra-libéralisme aveugle. Personnellement, je remercie le CNC de me permettre de voir
    > un film à petit public quand je suis de passage à Saint-Flour. Il offre à voir d'autres univers que les bouses souvent très
    > stéréotypées américaines à des gens qui sinon, n'y aurait jamais accès.

    Ah, ca y est, on sort l'argument de l'ultra libéralisme.
    Alors tout d'abord, ton CNC que tu défends tant, c'est celui qui a pratiqué le FUD pendant près de 2 ans auprès des exploitants.
    Ces derniers ont attendu le fond de soutien que le CNC leur faisait miroité en les laissant pourrir dans leurs coins sans leurs donner un espoir ni même une once de nouvelle.
    Pis, ce sont les mêmes qui ont évoqués - à mot couvert - une disparition des subventions si les exploitants signaient avec un tiers.
    Les tiers ont proposés au CNC de faire une sorte "joint-venture": les tiers s'occupant des exploitants n'ayant pas de problème pour passer à un système de VPF "privé" et les autres, les plus faibles, seront gérés par le CNC.
    La réponse du CNC: aucune.

    Ton petit cinéma où tu peux voir ton film à petit public à Saint-Flour, d'un, il a été tout seul comme un con dans son coin sans savoir quoi faire: passer à un tiers ou attendre le CNC ? finalement le petit cinéma est passé aux tiers après tout le monde, lui faisait perdre des clients (dans la plupart des histoires - car elles sont nombreuses - c'était de l'ordre de 10 à 20% et je pourrais t'en sortir des histoires d'exploitants qui ont attendu, ont perdu énormément d'argent, avant finalement d'aller vers un tiers en se rendant compte que le CNC s'était foutu de leur gueule jusqu'au bout). Le CNC lui chantait une jolie comptine où ils allaient subventionner 100% du matériel, avec des cotillons, de la coke et des prostiputes. De deux, les bouses stéréotypées américaines que tu détestes tant permettent aux plus petites exploitations de survivre grâce aux nombreuses entrées et donc à la récolte de la TSA. C'est pas ton petit film à petit public qui va subventionner le fond de soutien du CNC. Enfin, grâce au cinéma numérique, les petits producteurs pourront produire des DCP à moindre de coût, permettant ainsi de taper des petites exploitations et donc des personnes qui n'y aurait jamais accès.


    > C'est avec ce genre de raisonnement que l'Utopia de Montreuil a justement failli se faire abattre pour (cause de subvention municipale)
    > à l'instigation d'Euro-palace que tu sembles trouver tellement "impartial".

    Mais de quoi tu parles ?!
    Tu me poses un truc comme cela sans établir le contexte et en mélangeant tout.

    Utopia est un réseau de cinéma indépendant (traduire par "film a faible audience, donc cinéma sous perfusion de l'Etat chaque année", ce que tu sembles évoquer par "cause de subvention municipale").
    Europalaces est un réseau de cinéma grand public (traduire par "film à forte audience et stéréotypé", selon tes critères) et les coûts liés à la transition ont été financé en fond propre.
    Donc le rapport entre eux et sur une subvention municipale ?
    Et surtout qu'est ce que ca vient foutre dans un débat sur le cinéma numérique ?
    A moins que la subvention soit pour le passage au numérique, mais vu qu'Europalace - comme je l'évoquais - utilise ses propres fonds, je doute fortement que la subvention soit pour ce dossier.

    Alors soit tu poses le contexte de ton dossier "Utopia versus Europalaces", soit tu le mets de côté. (ceci dit, vu qu'apparemment Rodolphe Village passe ici, je pense qu'il pourra répondre sur ce dossier :-)
    Et je reprends ma conclusion: concernant les tiers, Europalaces est impartial car maqué avec aucun tiers-investisseur.


    > Je dois être trop con, c'est sûr.

    Non, tu es borné et tu ne connais pas assez ce dossier pour te permettre d'affirmer des choses comme tu le fais.
    Tu possèdes des connaissances dans le milieu mais pas assez pour véritablement faire le distinguo entre les différents niveaux de "gris" sur les différents protagonistes dans l'affaire.

    PS: désolé pour les fautes.
  • [^] # Re: Manquement d'objectivité.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    Mon camarade atmaniak a déjà répondu mais je vais en rajouter une couche (de toute façon, je suis sur la réponse de Rodolphe depuis ce matin, donc allons-y clairement)
    > C'est marrant ca. Dans la spec DCI chapitre 7.5.3.7 je vois
    > des exemples allant de 123 Gb (rate de 80 Mbits/sec)
    > jusqu'à 378 Gb (rate de 250 Mbits/sec) pour des films
    > de 3 heures. et cela pour du 24fps.

    Le tableau en 7.5.3.7 est un exemple théorique. Comme tout exemple théorique, dans les faits, il n'est pas forcément atteint.
    Tous les films distribués depuis près de 2 ou 3 ans tournent entre 60 et 120 Go.

    > Pourtant on donne bien dans la DRM une info disant que l'on
    > peut projeter le film uniquement sur une période donnée.(cf.
    > section 9.3.2 de la spec du DCI). C'est ce genre de contrainte
    > qui font que la notion de KDM et DRM sont proches.

    "Proche". Tu fais bien de le souligner :-)
    De plus, les distributeurs génèrent en général des clefs sur l'ensemble des salles de projection pour un exploitant donné.
    Tu noteras cependant que le film 35mm ou numérique n'est pas acheté, mais loué au distributeur.

    > la KDM
    Ah oui, j'avais oublié, on dit "le" KDM.

    > Ces clef publiques sont gérés par qui ?
    > Existe-t-il un organisme les gérants.
    > Comment un distributeur a accès a ces clef ?
    > Tout cela afin de permettre une génération de KDM,
    > une fois les accords commerciaux conclus, quelque
    > sois la salle.

    Dans un monde idéal, ce serait le CNC qui devrait gérer une base de certificats publics de l'ensemble des constructeurs
    Dans un monde réel, le CNC a rien fait pour le cinéma numérique et donc la base de certificats, c'est pas demain qu'il arrivera.
    Un distributeur a accès à ces clefs oui.


    >>> un modèle sans clef n'existe pas
    >> Heu, j'espère avoir très mal compris, mais si: il te suffit
    >> de générer un DCP non crypté.
    > Dans ce cas reste-t-on conforme à la spec du DCI ?
    > Je ne pense pas.

    Et pourtant, c'est le cas.
    Bon nombre de DCP sont générés sans cryptographie: les trailers, les publicités, certains films mêmes.
    Pour l'anecdote, nous avions fait les DCP pour la fondation Blender sans chiffrement à l'époque (ED et BBB)
  • [^] # Re: Manquement d'objectivité.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    Je n'avais pas vu que tu étais conférencier :)

    Note qu'il y a pas "quelques" erreurs lors de ton passage.
    J'en ai noté quelques unes:

    > normes imposées par le studio

    Tout comme le 35mm à l'heure actuelle.
    (dont le représentant d'Utopia évoque une norme ouverte non changée depuis sa création, par les frères lumières, manque de bol, c'est le système Edison qui a été choisi pour l'industrie, première bourde...)

    > 2 To / 4 To, première barrière pour les petits films

    Tu plaisantes j'espère ? :-)
    J'encode des DCP sur mon portable.
    La moindre petite société peut s'acheter un serveur avec quelques disques de stockage.

    Au pire, si cela n'est pas possible, rien n'empêche de le faire bobine par bobine.
    Tu prends des séquences de 10.000 frames (10.000 x 10 Mo (dpx/tiff en 2K) => 100.000 Mo ~ 100 Go de sources (environ 7 minutes de film à 24 FPS)
    Encodé, cela va donner environ entre 200Ko à 1M la frame (suivant son contenu), cela te fera la bobine entre 2 Go et 10 Go.
    C'est pas la mort...

    > 2K Movie ~ 235 Gb

    Tu fais des projections de films de plus de 6h ? :)
    Je n'ai jamais vu un DCP avoir cette taille, même en 3D.
    Le range serait entre 60 et 120 Go suivant le temps et si c'est du 24 ou 48 FPS

    > KDM = DRM for cinema

    Erroné.
    Ce n'est pas parce qu'on utilise un système de chiffrement par clef que cela est automatiquement un DRM.
    (dans la DCI, c'est indiqué "Digital Rights Management", mais c'est un terme générique)

    > qui gère les clefs ?

    Tu devrais le savoir si tu connais ton sujet :)

    > un modèle sans clef n'existe pas

    Heu, j'espère avoir très mal compris, mais si: il te suffit de générer un DCP non crypté.
    Ou alors tu parles de complètement autre chose.

    Je pensais passer l'année dernière au RMLL mais finalement je me suis abstenu, je le regrette maintenant car cette conférence m'aurait vraiment plu...
  • [^] # Re: Mais c'est déjà libre ma bonne dame !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    > on ne trouve pas de lecteur libre capable de lire ces fameux DCP

    Arrête de me tenter ... :)
    Tu sais très bien qu'en ce moment j'ai pas le temps :P
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    > - seuls les gros circuits bénéficient de co-financements (je ne me rappelle plus du terme exact) de la part des distributeurs, pas les petites salles qui sont pourtant très nombreuses.

    Faux.
    Même les cinémas indépendants l'utilisent.
    Et même les plus petites salles.
    Les seuls non-couvertes sont les salles "d'exception", c'est à dire ouvrant une fois dans l'année ou faisant moins de quelques entrées en salles de cinéma.

    > ces co-financement sont parfois accompagnés de contraintes
    > quant aux nombres de séances provenant de leurs catalogues,
    > voire de clauses permettant d'imposer tel ou tel film.

    Tu sais que certaines personnes pourraient te poursuivre pour cela ?
    Ayant travaillé pour un tiers et connaissant les autres tiers, ceci est un mythe !
    Même les exploitants l'avouent eux même: « Les tiers n'ont jamais touché à ma programmation »
    Les tiers-investisseurs non jamais manipulés la programmation d'un cinéma.
    Seul l'exploitant est maître de sa programmation (hors utilisation d'un programmateur externe)

    Au fait, tu savais que, en tant qu'exploitant, si tu signais un contrat VPF, tu serais soumis à une obligation de programmation dicté par le CNC ?

    > - parce qu'au final c'est le contribuable et/ou le spectateur qui paiera l'équipement des petites salles via les contributions du CNC

    Et trouve cela normal ?
    Que ce soit le contribuable qui paye pour le renouvellement du parc pour les seuls bénéfices des distributeurs ?
    Désolé, j'adhère pas.

    >> du CNC) auront bientôt toutes les peines du monde a s'équiper en numérique,
    > - Aides à la distribution du CNC: [http://www.cnc.fr/Site/Template/T11.aspx?SELECTID=2318&i(...)]
    > - Aide à la programmation du CNC: [http://www.cnc.fr/Site/Template/T11.aspx?SELECTID=388&id(...)]

    Le CNC n'est pas la meilleure source d'informations impartiales.
    Le CNC a été retoqué l'année dernière pour concurrence déloyale.
    Il est normal qu'ils essayent de secouer le chiffon rouge (même depuis le début).
    Depuis qu'ils sont sur le dossier du financement des cinémas, ils n'ont rien fait que ralentir le processus du passage au numérique.
    Dixit le PDG d'Europalaces: « Si les tiers n'avaient pas été là, la France serait en retard sur son passage au numérique »
    Lire entre les lignes: Si le CNC avait continué son bordel de FUD sur les tiers pendant encore une année, la France aurait été bonne dernière.
    Le CNC s'est décrédibiliser toute seul sur le dossier des VPF financés par elle-même. Elle n'a jamais pu fournir un fond de financement.

    > Il y en a plein d'autres. Le CNC offre toute une variété de subventions (que je n'ai pas toutes listées) financées grace à une taxe sur chaque billet

    la TSA oui, mais cela n'a aucun rapport avec le cinéma numérique
    (sauf si tu considères que le CNC pioche dans sa cagnotte TSA pour financer le cinéma numérique, auquel cas, cela risque d'intéresser très fortement les prods...)

    > Ce ne sera sans doute plus le cas si ils basculent toute leur distribution sur du numérique.

    Contractuellement, les boites de (post-)prod et labos doivent garder une copie.

    >> Relation fallacieuse.
    > Ben si. Jusqu'à présent il fallait un projectionniste pour monter les bobines

    je te répète encore, le lien entre suppression des projectionnistes et cinéma numérique est fallacieuse, car tu oublies la donne économique.
    UGC a supprimé des 10ènes voire des 100ènes de jobs ... alors qu'ils ont été les derniers des grands réseaux à passer au numérique (donc bien avant l'avènement du cinéma numérique)

    Quand au travail de projectionniste, il va évoluer, comme le précisait rdg.
    Le cinéma est en pleine mutation, le travail du projectionniste aussi.

    > Ce sera désormais à la société de prestation agréée de gérer les nouveaux problèmes.

    Comme c'est le cas actuellement.
    Je doute que CineServices, ADDE et les autres se tournent les pouces après les installations sur site.
    Ils sont là depuis des années pour la maintenance du 35mm
    En quoi cela change avec le cinéma numérique ?

    >>> Et les prix du cinéma vont encore grimper avec pour prétexte une répercussion des coûts d'investissement en matériel.
    >> Faux
    > Vrai
    > En France, le matériel n'est que partiellement remboursé (sauf peut être pour les plus gros circuits).

    Oui, environ à 80% voire plus, si je résume les différents contrats.
    Les 10-20% restant sont à la charge de l'exploitant (et encore, s'il ne se fait pas aider en plus par le CNC ...)
    Le mécanisme est géré par ce qu'on appelle des VPF qui tend à prendre une part sur le prix des "bobines numériques" pour rembourser le matériel/
    Argent prix donc sur le dos des distributeurs (dont studios US)
    Si l'exploitant utilise les billets pour payer son matos, c'est qu'il y a embrouille et que celui-ci abuse de sa position.
    Donc je répète et je valide: l'argent des billets ne servent pas à rembourser le matériel, c'est le mécanisme des VPF qui est utilisé pour.
    Et c'est pour cela qu'il a été créer !

    Je sais pas où tu as vu pratiquer ce genre de "détournement", mais si c'est le cas, balances direct les noms, cela risque d'être intéressant pour tout le monde, moi le premier. (perso, la seule fois où j'ai vu cela, c'était y'a 3 ans, un cinéma indépendant sur Paris qui avançait que le surplus, c'était pour le matériel numérique. Manque de bol, je connaissais son matériel, et quand je lui ai rétorqué que son matériel était du prêt-constructeurs pour des besoins test et donc par conséquence je ne voyais pas où était le coût pour lui, celui-ci s'est défilé. Mise à part ce jour, je n'ai jamais vu ni entendu hormis comme légende urbaine revitalisé de temps à autres par certaines personnes ... que je nommerais pas ...)

    > Quant à la 3D, il faut bien payer la location des lunettes et la main d'oeuvre pour les distribuer puis les récupérer.

    C'est notamment pour cela qu'il existe un "surplus 3D" entre 1 et 3 euros.
    (répartie entre les coûts de post-prod, la maintenance et la location du matériel 3D quand c'est le cas)


    Vu tes propos, je me dis que tu dois pas être étranger au milieu, mais je pense que tu n'as pas toutes les cartes en main pour présenter le cinéma numérique comme le grand méchant, le CNC comme le grand chevalier blanc et les tiers le Ganondorf des theaters. (ceci dit, c'est pas nouveau, j'entends ce genre de critique depuis des années sans que personne n'arrive a apporter de preuve, même la FNCF a finir par admettre que grâce aux tiers, cela a fait avancer les choses)
  • [^] # Re: Manquement d'objectivité.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    Je répondrais sur le texte de Rodolphe Village directement, dès que j'aurais terminé (en cours)
  • [^] # Re: Mais c'est déjà libre ma bonne dame !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    ( preneur dans le sens où at et moi étions collègues (et amant, mais chut, faut pas le dire) )
  • [^] # Re: Mais c'est déjà libre ma bonne dame !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    > Je serai aussi intéresse par tout avis/interview de personnes travaillant dans le domaine

    Ah, si tu recherches, je suis preneur aussi :)
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 1.

    Cinéma numérique :-)
    Pour la vidéo, je laisse Zénitram faire le boulot :p
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 3.

    > Tout ça pour crypter chaque image histoire d'éviter le piratage...

    Techniquement parlant, c'est pas chaque image, mais le MXF.
    (sauf si tu parles du dernier mètre, auquel cas, c'est plus une cryptographie de flux et non de frames

    > Peut être est-ce aussi l'occasion que de raconter comment les majors font un sorte de coup de force en promettant
    > (pour "très bientôt") une distribution des copies uniquement
    > en numérique et contraignent donc tous les diffuseurs à
    > s'équiper en outils ad-hoc si ils veulent proposer des films
    > récents?

    Oui et ?
    Ca te pose problème ?
    Je te rappelle qu'avant que le DCI ne mettent en place les normes du d-cinema, ils ont laissés les exploitants effectués leurs béta-tests avec du matos pas top pendant près de 10 ans. Jusqu'au jour où ils ont tapés du poing car c'était devenu le bordel.

    De plus, je te rappellerais que les majors financent le renouvellement du parc de cinéma.

    > Dans ce cas, les salles diffusant du "cinéma de répertoire"
    > (qui ne survivent le plus souvent que grâce aux subventions
    > du CNC) auront bientôt toutes les peines du monde à
    > s'équiper en numérique,

    Source ?

    > comme à trouver des copies en celluloïd dont une bonne
    > partie sera probablement détruite histoire de limiter les coûts
    > de stockage avant une hypothétique numérisation.

    C'était déjà le cas.
    Je balancerais pas qui, mais cela fait longtemps que certains labos ont détruit des copies datant de plusieurs décennies par manque de place.
    C'est pas avec l'avènement du cinéma numérique que cela a commencer.

    > le métier de projectionniste va disparaître,

    Relation fallacieuse.
    Le cinéma numérique n'est pas la cause de la destruction du métier de projectionniste, mais une politique économique établi par les groupes depuis quelques temps déjà.
    Le CN est juste un prétexte.

    > Et les prix du cinéma vont encore grimper avec pour prétexte une répercussion des coûts d'investissement en matériel.

    Faux.
    Le matériel est remboursé par un mécanisme qui ne prélève pas un centime sur la place de cinéma.

    Tu veux ma lampe ?
  • # Manquement d'objectivité.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à 2.

    Repéré depuis quelques temps déjà (je devais en faire une réponse ce weekend justement), le texte d'OWNI est bourré d'inexactitudes voire carrément d'erreurs.

    L'auteur pense connaitre les coulisses en ne voyant que la facade.

    je pensais à tort que ce texte ne serait lu par personne, finalement, je m'aperçois que je le retrouve ici

    Dommage.
  • [^] # Re: Mais encore?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pour un cinéma numérique durable et open source. Évalué à -2.

    S'il te plait, ne parle pas de chose que tu ne connais pas.
  • [^] # Re: Jugement Dernier: Dec. 2012

    Posté par  . En réponse au journal L'IPv6 Chez Orange. Évalué à 2.

    Exact.
    Pénurie IPv4 => Apocalypse chez les hosteurs => Coupure du Net => Les gens n'ont plus leurs doses quotidiennes => Ils deviennent tous dépressifs => Vagues de suicides => Fin de l'humanité.

    Les machines prennent le pouvoir.