psychoslave__ a écrit 5873 commentaires

  • [^] # Re: Asus crache dans la soupe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal it's better with windows. Évalué à 5.

    La différence c'est que le système d'exploitation ne se consomme pas comme de la lessive, l'huile ou la mousse à raser. Même dans le cas où ils sont livrés avec la machine qui utilisent ces consommables, une fois vidé, le consommateur est obligé de faire un choix.
  • [^] # Re: Le PC rentable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quand on veut, on peut.. Évalué à 1.

    Ah bon, un jeux pour PS3 fonctionnera sur une bonne vieille nes ? ;)
  • [^] # Re: Les jeux sur PC/Linux... PLus que ceux GPL.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quand on veut, on peut.. Évalué à 1.

    Oui, je me souviens que c'était comme ça avec les premières consoles que j'ai eu (nes, snes, megadrive…) parcequ'elles fonctionnait avec des «cassettes». Maintenant il me semble que toutes les consoles utilisent des CD non ? Je me souviens qu'avec la playstation (première du nom), les temps de chargement était assez long.

    Bon depuis j'ai abandonné la console, mais je vois mal comment redonner cette vitesse en conservant un support optique.
  • [^] # Re: IT

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Commission Européenne - Rendre les développeurs juridiquement responsables de leurs développements ?. Évalué à 3.

    J'ai du mal à voir en quoi la mise en place d'un ordre améliorerait le taux de malhonnêteté.
  • [^] # Re: Et surtout, le libre.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 2.

    libre selon quelle définition ? on a laisser le soins aux informaticien de définir "libre" dans le cadre des logiciel. Laissons les autres faire de même dans leur domaine.

    http://artlibre.org/ :
    "Copyleft Attitude" a pour objectif de faire connaitre et promouvoir la notion de copyleft dans le domaine de l'art et au delà. Prendre modèle sur les pratiques liées aux logiciels libres pour s'en inspirer et les adapter à la création hors logiciel. C'est la raison pour laquelle nous avons mis au point la Licence Art Libre.

    «nous» étant un collectif comprenant un nombre croissant d'artistes.
  • [^] # Re: Et surtout, le libre.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 2.

    Par exemple, je trouve une image magnifique d'un paysage, je la mets sur un CD avec d'autres images et des musiques folkloriques sous CC-BY-SA-NC-ND que j'envoie à Tatie Josette pour son anniversaire. En quoi est-ce un crime de lèse majesté ?

    En rien, mais même sous droit d'auteur stricte ce serait la même chose, puisque ça rendre dans le cadre d'une exception pour utilisation dans un cadre familial.

    Bref, ici le licence avec NC n'apporte rien.
  • [^] # Re: Et surtout, le libre.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 3.

    En même temps, tu as un exemple d'une communauté aussi vaste qui rassemble pas tout et n'importe quoi ?
  • # Une réponse en point par point

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 2.

    Pour moi, quand j'utilise la Créative Commons c'est principalement dans le but de dire : je me résous à le diffuser librement (je parle donc uniquement de la diffusion), en quelque sorte je m'enlève mes droits sur la diffusion de l'objet produit.

    Pour ma part, je dirais qu'en utilisant la licence art libre (qui est du même genre que la by-sa) je me débarrasse de certains privilèges temporaires avant leur expiration légal maximal. Je pense que ce qui me motive, c'est le sentiment qu'un privilège ne peu construire qu'un société injuste, et construire mon plaisir sur le désarroi de mon prochain, ça ne me satisfait pas plus que la situation inverse.


    J'étais un peu géné au début pour tout vous avouer, car c'est moi qui ait fait la proposition à mon "boss", et que sur le moment les titres de jamendo était d'une qualité artistique assez .. moyenne. Mais bon les gouts , les couleurs, je m'étalerai pas. on tombe sur un album bon, on aime, on imagine comment utiliser les samples c'est parfait. Je regarde la licence : NC. Je ne peux donc pas l'utiliser pour ma commande (commerciale - même si elle sera jamais diffusée en public). Il faut s'acquitter de droits particulier, nous ne pouvons pas, mais nous respectons le choix. En naviguant un peu plus, on trouve d'autres titres sans NC


    Bien, voila un cas concret dans lequel j'aimerais que tu me dises une chose : auriez-vous utilisé une œuvre sous licence art libre/CC-by-sa, sachant que le résultat devrait être sous la même licence ?

    NC pour moi veut dire, je veux pas que mon objet soit utilisé dans une unité de production qui m'est totalement étranger sans mon accord, voir rémunération.

    Voilà, c'est exactement le comportement dictateur dans lequel je ne veux personnellement pas me placer et qui ne me semble pas cadrer dans la démarche du libre ou l'on tend vers une égalité entre tous les acteurs.

    Je veux bien qu'on diffuse sans me payer, mais je ne veux pas qu'on exploite ce travail pour obtenir de l'argent. Je veux être maitre de la vente de mon objet, parce que j'ai travaillé dessus, et je veux pas forcement voir ma musique ou mes films illustré une commande (que souvent les auteurs trouverai pathétiques).

    (le gras est de moi)

    Je pense que ça confirme mon propos ci-dessus. Bien sûr c'est un peu extra-polé que dire que ton raisonnement est celui de tous les utilisateurs de ces licences (NC/ND) sont dans une logique de domination du prochain à travers les œuvres, quand à travers les licences libres on tends vers une situation d'égalité entre les acteurs.

    Ce qui ne veux pas dire que c'est la motivation de tous ceux qui utilise une licence libre soit cette égalité, ce serait également une extrapolation.

    NC est un choix qui ne relève pas de la paranoïa, c'est le début de l'envie de vivre de son travail, et d'être rémunéré pour l'utilisation qui suit.


    Être rémunéré pour un travail qu'on fait est une chose, encaisser une rente parcequ'on détiens un monopole (que ce soit sur l'exploitation d'une œuvre ou autre) en est une autre.

    Pour ND, c'est souvent plus délicat de l'expliquer, on m'a parfois traité de fasciste pour l'avoir défendu (si si !!). C'est pourtant simple, je fais un film, si je le met en pas en ND, en théorie, quelqu'un peut reprendre mon film et le refaire (refaire a partir de la version xvid ?). Pareille pour la musique, on peut refaire ma musique.

    Oui, c'est le principe du libre, et à dire vrai, c'est ce qui arrive à terme pour tout œuvre, bien que le prolongement ininterrompue du droit d'auteur peu donner l'impression qu'il est perpétuelle, il reste temporaire. Donc tes œuvres entreront dans le domaine public, et chacun les remixera comme il les souhaite si l'envie lui prends.

    Alors deux cas de figure : un auteur veut ré-utiliser mes images (ça doit être plus courant en documentaire qu'en fiction d'aillieurs)pour une œuvre tierce. Il faut donc déjà que je me sois acquitté des droit d'image de ceux que j'ai filmé (ou même les lieux) pour pouvoir déjà donner cette autorisation (c'est souvent un bordel administratif quand on est pas organisé).

    Si tes acteurs acceptent la licence libre avant le tournage, à priori je dirais qu'il n'y a pas de soucie : ils souscrivent un contrat qui autorise tout à chacun à modifier ces images et de les utiliser avec pour seuls limites celles incluent dans la licence. Si ça ne leur plait pas, ils ne font pas le film, personne les forces à signer le contrat.

    Pour ce qui des lieux, tu peux avoir des problèmes avec les architectes, c'est vrai, faut faire attention aux bâtiment qu'on film. Même les rénovations ou l'installation de nouvelles lumières peuvent posé problème (alors que les mecs ont quand même déjà été payé pour leur taf…). Mais bon, à partir du moment ou tu demandes l'autorisation, je ne vois pas ce qui t'empêche de la demander pour une diffusion sous licence libre, et si ça va pas, tu films ailleurs.

    Tout cela démontre juste combien ces droits sont en fait un frein à la création artistique.

    Ensuite, qui me dit que le film dérivé ne vas pas être utilisé pour faire un anti-message de ce que j'ai fait (volontairement ou involontairement) ?

    Bah personne, mais c'est ça de laisser à son prochain sa liberté d'expression. Forcément quand c'est la notre qu'on opprime c'est dégueulasse mais quand c'est l'autre qui dit des choses qui nous plaise pas, là on trouve pas ça si mal finalement…

    par exemple, j'ai fait un film qui s'appelle Hey kid disponible sur mon site. Dès gens m'ont écris pour me dire qu'on pourrait faire une campagne anti alcool et anti drogue avec.. alors que ce n'est pas du tout mon but , et je détesterai qu'on fasse ça !
    c'est pas du tout le message que j'essaye de transmettre dans ce court métrage, loin de là - et ça m'associerai à un travail où je serai contre,


    Et oui, moi j'aimerais pas qu'on reprenne ma chanson sur Albanel et qu'on en fasse un morceau ou on la dépeint comme la plus merveilleuse chose qui soit arrivé à la culture française depuis que la France existe. Mais si quelqu'un veux le faire, je ne le musèlerais pas. Et puisque la licence art libre exige qu'on puisse voir les différences entre l'originale et les dérivées, bien que mon nom figure, tout à chacun aurait l'occasion de vérifier que je ne suis en rien fautif d'une telle éloge.

    l'horreur suprême pour un artistique ou quelqu'un qu'y rapproche ( le droit auteur dans sa partie inaliénable soutiens ce concept d'ailleurs, un exemple de jurisprudence donne l'histoire d'un chanteur qui s'est retrouvé dans une compilation de musique où il y avait "Maréchal nous voila" et qui a eu gain de cause, je vous laisse le droit de juger si c'est juste ou non).

    Bah non, c'est par l'horreur suprême pour tous les artistes, et rien d'en le droit d'auteur n'a jamais fait l'unanimité en aucun temps.

    Pour moi, l'horreur suprême c'est de museler la liberté d'expression du seul fait que ça ne conviens pas à quelques individus.

    Si le message n'est pas un anti-message, (qui peut a part moi le dire finalement ? les gens absorbent les messages artistiques de manière complètement différentes d'un à l'autre. Je n'écris pas ici que j'ai la science infuse du travail que j'ai réalisé, mais je sais au moins ce que je n'ai pas voulu dire.

    Pourquoi vouloir à tout pris imposer ta vision de l'œuvre que tu as conçu ? Ton nom ne sera pas sali si un autre y vois autre chose, ce sera sa vision, pas la tienne.

    Et puis, si quelqu'un veut faire un travail dérivé, pourquoi me le demanderai t'il pas ? c'est artistiquement plus poli, je (comme beaucoup) met toujours des crédits dans mes fichier vidéos pour me contacter, comme un musicien peut mettre des crédit dans les TAG d'un fichier audio, ou dans les informations d'un fichier image.
    Je serai déjà plus enclin à autorisé l'utilisation d'images que j'ai réalisée (et surtout à donner les masters de qualité, indifusable sur internet du fait de leurs poids). On peut discuter sur le fait que sur une oeuvre vieille, on aura toujours du mal à trouver l'auteur. J'en suis vraiment pas sur, il suffit de taper mon nom sur google, on trouve vite une adresse pour me contacter. Et pour avoir chercher pour mon travail des ayants-droits (c'est le travail d'un documentaliste), c'est bien plus simple que certains ici essaye de le faire croire.. j'assimile ces discours à un FUD.


    Et bien détrompe toi, moi je fait beaucoup de démarche de contact pour le wiki de l'association culture libre, et je peux te dire que le cas où tu trouves un contact en face c'est plus l'exception que la règle.

    Second cas, l'auteur veut "améliorer" ma création. Je n'ai jamais compris cette façon de penser.

    Parceque tu l'abordes mal déjà. Il ne s'agit pas d'améliorer (si ce n'est peut être dans l'esprit de celui qui modifie) mais de modifier pour coller plus à ce qu'on a envie d'exprimer soi même.

    On améliore un logiciel, on améliore pas une œuvre.

    C'est pareil pour un logiciel, tu le fais plus coller à ce que tu attends du logiciel, mais ça peut très bien s'éloigner de ce que son concepteur initial voulait faire, sans parler des nouveaux bogues que tu introduis.


    En audiovisuel ça signifie quoi ? re faire des scènes ? infaisable, évidement, il faut les mêmes acteurs, le même physique, la même camera (puisque chaque camera à une image différente)... le montage ? ma vision est très clairement exprimé dans le montage, je l'ai monté comme ceci, je n'ai pas envie que quelqu'un vienne me voir et me dire "ouais non ton montage ça marche pas du tout"... si c'est comme ça que je voulais le faire. En Allemagne les court métrage sont plus bordéliques au niveau montage, alors qu'en france ils ont plus tendance a être contemplatif. L'un peut se permettre de faire des reflections à l'autre ? Pareil en musique, peut on critiquer le choix d'un rythme ? ou des instrus utilisé sous prétexte de "l'améliorer. Et l'image ? changement de filtre sur photoshop ? (parce que bon personne n'empêche de refaire soit même une prise de vue!) mais si c'est pas ce que l'auteur a voulu ? certain adore la HDR, d'autre le deteste. Certain supporte pas rajouter des effets, préfèrent la photos brut, d'autre non. En quoi on peut blâmer un choix artistique et vouloir dire "non c'est mieux comme ça ?" quand un message, une volonté artistique et un travail en amont à été réalisé ?


    La critique est toujours possible, ou alors t'es dans un état totalitaire ou tu dis ce qu'on veux t'entendre dire.

    Avec le libre tu as des possibilités de faire plus que de simplement critiquer, tu peux (re-)mettre en œuvre ton avis. Est-ce que le résultat est meilleur ? Ça dépends des gouts, de ce que tu attends de l'œuvre et avec le libre chacun peut plus aisément exprimer les siens.

    Enfin, il y a le cas de l'amélioration technique : enregistrement sonore de meilleure qualité ( et encore, la qualité n'est elle pas un choix artistique quelque fois : les samples kitch du club des loosers, ou alors les instruments basiques de metronomy ?), meilleurs finition d'un montage ? Oui, mais alors autant contacter l'auteur directement non ? il fournirait les masters de montage ou de composition pour pouvoir travailler directement sur la matière de départ et pas sur l'édition web... donc ne pas mettre ND a du sens, faire la démarche artistique de le proposer à l'auteur... auteur qui n'est jamais bien compliqué a atteindre.

    Là c'est pareil, contacter l'auteur, ça marche au petit bonheur la chance, et je peux te dire que, tout au moins dans mon expérience, qu'ils gardent généralement pas les wav… :(

    J'ai déjà pas mal de conversation houleuse avec pas mal de rédacteur de linuxfr.org. Le problème je pense est que beaucoup font l'amalgame entre choix d'auteur et possibilité technique.

    Les possibilités techniques ça se contourne si on estime que le jeu en vaut la chandelle. Le choix de l'auteur impacte les possibilités juridiques. Tu peux y couper dans une certaine mesure si tu veux te lancer dans l'activité clandestine, mais bon…



    Lutter contre la technologie est complètement absurde, c'est sur, mais tout part du respect d'un créateur sur un autre.


    Tout à fait d'accord, et c'est parceque je respect la liberté de ce prochain au-delà de mes propres opinions que j'exprime par mes œuvres, que je leur laisse la liberté de les modifier et de les utiliser même pour exprimer leur totale contraire.

    Parce qu'une œuvre s'exprime dans sa finalité, dans le moment ou l'auteur décidé (avec bcp de difficulté je peux vous l'assurer) : stop je ne touche plus a rien, la voila.

    Ça c'est une œuvre morte, que plus personne n'observe. Une œuvre vivante bouge sans cesse et trouve de nouveau sens à travers chaque cerveau qui l'interprète. Le libre permet juste l'expression de ces nouveaux sens.

    Contrairement en logiciel ou un programmeur peut commencer en donnant seulement un embryon de projet qu'il fini par co-developper avec plusieurs programmateur. Et d'autant plus que toucher des droits sur la diffusions constitue souvent une majorité de la rente d'une oeuvre, c'est d'autant plus un don. On ne peut pas jouer sur le "service qui va avec" pour les logiciels, ou les bonus ne sont jamais vraiment un argument pour payer.

    Cela démontre juste l'incapacité du système économique à rémunérer des auteurs, et plus globalement à répartir les richesses de manière équilibré.


    Voila, je pense que j'aurai encore beaucoup de chose à dire. Encore une fois, j'espère que vous noterez éventuellement la sincérité de mon propos et l'envie de vous expliquer pourquoi certain soutienne ces clauses, et non pas l'envie terroriste de rendre propriaire tout ce qui est crée.


    J'espère que tu liras également la sincérité dans mes propos, et que tu ne prendras pas mal et pour toi l'emploi de mots parfois peut être un peu dur (domination, dictateur…), car ces mots je les pense avant tout pour moi (égoïste que je suis) pour cerner les chemins que je ne veux pas suivre.
  • [^] # Re: Mode avocat du Diable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Télé-travailler en arrêt maladie ou maternité: la proposition de Frédéric Lefebvre. Évalué à 8.

    Actuellement c'est simplement interdit de travailler quand on est en arrêt maladie et là on ouvrirait un droit nouveau pour le salarié et non pour l'employeur.

    Oui, et les employeurs qui mettent la pression à leurs employés pour qu'ils utilisent pleinement leur droits, ça n'existe pas. :)

    Sinon en argument contre, il y a tout simplement le manque de coupure physique travail/domicile. On peu plus ou moins dire adieu à la rémunération horaire aussi, comment ton patron peu savoir combien de temps tu bosses ? Ah on t'installe caméra peu être ? Ça me semble bon pour le harcèlement morale ça, sans parler du respect de la vie privée (on film le domicile).

    Bref, c'est pas tout blanc, pas tout noir.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Je sélectionne les autorités qui sont les plus naturelles

    Non, ou alors il faut que tu me précise ta définition de «naturel».

    Pour ce qui est de la communauté du libre dans les arts, tu peux par exemple regarder du coté de http://artlibre.org/ :

    "Copyleft Attitude" a pour objectif de faire connaitre et promouvoir la notion de copyleft dans le domaine de l'art et au delà. Prendre modèle sur les pratiques liées aux logiciels libres pour s'en inspirer et les adapter à la création hors logiciel. C'est la raison pour laquelle nous avons mis au point la Licence Art Libre.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Plus bas tu as la définition de l'académie. Ce n'est pas "un dictionnaire" mais justement "l'autorité". S'il y en a une qui peut donner le sens des termes, c'est bien elle (et ni toi ni moi).

    La preuve que si puisque c'est que nous faisons tous. À moins que pour chaque mot que tu sors tu es capable de me donner la définition approuvé par cette académie, c'est bien que tu définies toi même le sens des termes que tu emplois de manière empirique.
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Ce n'est pas parceque tu conçois une œuvre dans un but donnée que cette objectif deviens une caractéristique intrinsèque de cette œuvre.

    N'importe quoi peu être considéré comme œuvre d'art à partir de moment où une seule personne en décide ainsi.

    Sinon:
    aptitude install bb

    :)
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    C'est pour ça que pour ma part, je parle de modifier l'œuvre. Dire qu'on l'améliore, c'est subjectif. Je ne vois pas en quoi œuvre est nécessairement plus fade aux yeux de tous après modification.

    Et si dans mon logiciel je place volontairement des défauts, c'est la même chose. Tu n'améliores pas un logiciel de manière absolue, tu le rends plus adaptée à la tâche que tu attends de lui.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Si je répond non à une ou plusieurs de ces questions est-ce qu'on respecte encore ma libre expression ? Comment ce fait-ce que des pays dont on affirme tous qu'ils respectent la libre expression ne répondent pas la même chose à ces différentes questions ?

    Je dirais que la réponse à la première question est non, et à la seconde qu'il ne suffit pas d'appeler un chien un chat pour qu'il en soit un réellement et pas que dans l'esprit de personnes qu'on a convaincu de cela, fussent-ils nombreux.

    Après est-ce qu'une totale liberté d'expression peu entraîner des désagréments à certains, oui, sans doute. Cela étant, mis à part le fait d'empêcher des gens de dormir la nuit, je n'ai pas vu dans tes exemples de problèmes qu'une communication inverse avec arguments à l'appui ne saurait contre carrer.

    Je pense que la liberté d'expression devient vraiment problématique en elle même à partir du moment ou elle agresse physiquement une autre personne (comme ton exemple d'une propagation sonore qui empêche le repos). En dehors de cela, il s'agit plus d'un manque de liberté (ou peut être de capacité) d'expression qu'a l'autre partie.

    Pour le libre adapté au logiciel, à l'art ou à quoi que ce soit, c'est bien la même chose. Avoir le droit de poser des conditions de redistribution (SA) tout en "restant libre" ne tombe pas sous le sens comme ça, c'est un vrai choix de départ qui n'est pas automatique.

    Je dirais que c'est exactement le contraire : le libre est bien plus proche de l'état de fait lorsqu'on ne fait pas le choix de limiter la diffusion d'une œuvre une fois qu'on l'a publié.

    Les bases existent, mais ce que je nie c'est que les gens doivent prendre *tes* bases et *tes* axiomes.

    Moi je ne sais pas si les bases existent, car après réflexion sur la notion de vérité[1] j'en suis arrivé à la conclusion que l'esprit n'a pas la capacité de juger de manière absolue de la véracité d'axiomes, pas même de sa propre existence (sauf à se lancer dans une tautologie).

    La seule base que j'imagine que nous avons tous en commun, c'est la réalité, c'est à dire l'univers tel qu'il existe en dehors de notre esprit, pour peu qu'il existe.


    Les seuls que je reconnais comme relativement communs sont soit ceux du dico (qui est là pour ça), soit ceux des philosophes (pour peu qu'il y ait un consensus, ce qui n'arrive jamais), soit ceux de la loi (pour peu que tout le monde la trouve bien faite, ce qui est rare, et toujours localisé à une culture précise). Pour le logiciel (et uniquement celui-ci), j'admet même la définition de la FSF vu son acceptation dans le milieu.

    Bah oui, comme tout le monde, tu sélectionnes arbitrairement les autorités qui t'arrange le plus au départ, en espérant qu'elle te conviennent sur le long terme. La réalité et la rationalité n'échappent pas à ce trie arbitraire, on y crois parce qu'on pense qu'on est gagnant à y croire au départ. Après quand la réalité viens, selon toute probabilité, nier le fait que l'être humain est le but ultime de l'Univers et que les bons vivront un bonheur éternel, un certain nombre n'hésite pas à s'écarter de l'hypothèse de la réalité et de la rationalité.

    [1] http://www.culture-libre.org/wiki/Sur_la_v%C3%A9rit%C3%A9_et(...)
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Moi je pense que non, il faut savoir faire un pas en avant qui n'est pas favorable dans le contexte de départ pour ce dépêtrer de ce contexte.

    Et toute manière on a de plus en plus d'oeuvres sous licence libre et pas plus de temps pour toutes les apprécier, alors bon à un moment l'illogisme de la situation de payer des auteurs par copies d'oeuvres distribué sera trop flagrant.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Seulement le modèle des LLs n'est pas transposable unilatéralement à l'art en l'absence modèle économique viable pour l'art libre.

    Il faut voir aussi que l'économie de marché est juste une pratique culturelle.

    Une autre pratique culturelle mais bien plus ancienne, c'est l'art. A mon humble avis donc, l'art n'a pas besoin d'économie de marché pour exister, et les gens feront de l'art encore longtemps après que l'économie de marché ne soit plus présente que dans les livres d'Histoire.

    Que le libre ne puisse pas fonctionner dans le système économique actuelle ne me paraît pas un problème fondamentale étant donné l'incapacité de ce système à perdurer.

    On y viendra pas forcément parceque c'est plus éthique, mais parceque faire autrement n'est pas soutenable dans la réalité. Ou alors on continue à foncer tête baisser dans le mur. Tiens ça me fait penser, cadeau : http://download.tuxfamily.org/cls/La_Verue_-_Droit_Dans_le_M(...)
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Je ne réfute pas l'argument quand il est utilisé par les NC, je dis qu'a mon humble avis la clause NC favorise la mise en oeuvre des monopoles. Avec le NC ou ND, l'auteur veux garder un contrôle monopolistique de l'oeuvre sur certains aspects.

    C'est fondamentalement différent de ce qu'on fait avec une licence libre ou au contraire on met tout en oeuvre pour former un omnipole : tous les hommes sont égaux devant l'oeuvre.
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Premièrement je ne vois pas le rapport de causalité entre ta dernière phrase et celles qui précède.

    Deuxièmement, je ne vois pas sur quoi tu te base pour te dire qu'une chose est moins subjectif qu'une autre. Un marteau que je pose sur deux clous sur un mur, je peux dire que c'est une oeuvre d'art ou une méthode de rangement.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Bah si par le bon sens tu entends notre perception à priori de la réalité, alors oui je te la défie allègrement, les à priori sont juste des hypothèses de départ, ce qui à mon sens est pertinent c'est ce qu'on conclue à fortiori.

    Y a qu'à voir ce que nous révèle les théories de la relativité sur ce qu'est l'espace temps, on est loin de notre perception à priori de tous les jours. Ca n'enlève rien au fait que notre perception limité de la réalité est assez efficace pour la vie de tout les jours.

    Après que dans chaque domaine on pose une définition précise sur un concept, c'est très bien, au moins on sais de quoi on parle dans ce cadre là. Ca n'assure en rien que le cadre qu'on a posé est pertinent, mais ça a au moins le mérite de donner un référentiel.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 1.

    Chaque pays, chaque culture, a sa propre interprétation de ce qu'est la libre expression. Et toi tu crois arriver avec la définition objective ?

    Objective, je sais pas, une définition clair qui permet de cataloguer ce qui y rentre ou pas, oui.

    La libre expression c'est la possibilité non restreinte à pouvoir exprimer publiquement ses pensés. Que selon les pays elle soit plus ou moins en place ne change pas cette définition. On peut débattre sur le bien fondé de la limitation de la libre expression, on ne s'accorde pas moins sur ce qu'elle est.

    Si tu poses pas des bases, débattre ne rime à rien, puisque chacun s'exprime en prenant des référentiel différent, qui chacun en eux même peuvent être plus ou moins cohérents dans leurs axiomes.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    C'est donc que tu conviens que la liberté est une notion toute relative puisque sa définitions n'est pas universellement acceptée.

    Bah je dirais même que je suis d'accord pour dire que tout, la liberté aussi donc, est relatif.

    Maintenant ça n'empêche pas de se mettre plus ou moins d'accord sur des axiomes de base. Personne n'est obligé d'admettre ces axiomes, et si on en trouve des plus adapté à une situation, pourquoi pas, faut juste se mettre d'accord sur les axiomes dans lesquelles on développe une réflexion donnée, sinon on peu pas avancer.

    Là on parle de licence libre, auxquelles on à donnée un sens précis, ce sont nos axiomes.

    Dans le cadre de cette axiome, BSD et GPL sont des licences libres, les licences NC/ND non, c'est tout.
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Ah le domaine public restreint les libertés alors que l'on renonce même à son droit d'auteur.

    Bien sur que non, ce sont les gens qui puisent dans le domaine public sans vouloir eux même y reverser leur travail qui posent cette restriction, le domaine public ne t'empêche pas de le faire.

    Si tout le monde était honnête avec son prochain et ne cherchais pas à construire son plaisir sans se soucier des conséquences pour son prochain, on aurait besoin d'aucune loi et le domaine public de fait serait tout à fait suffisant.

    Depuis l'aube des temps les philosophes s'y sont essayé, les libertaires ne sont même pas d'accord entre eux sur des notions comme la propriété intellectuelle mais eux savent et viennent donner des leçons sur l'orgueil du ND aux autres.

    La notion de "propriété intellectuelle" à même pas 200 ans, on est loin de "la nuit des temps".

    Et s'ils admettaient simplement que ce qui est appliquable au logiciel ne l'est pas forcément au reste.

    Faut donner des arguments sur ce qui fait que ça n'est pas possible dans ce cas. Je vais pas admettre quelque chose sur parce que c'est ton avis sans fondements.
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Non, c'est très clair, c'est typiquement un exemple de ce qui va à l'encontre de la première des libertés conféré par une licence libre : la possibilité d'utiliser l'œuvre, pour tous les usages.

    Personne ne force les auteurs d'oeuvres d'art, ni les auteurs d'oeuvres logiciels, à diffuser sous licence libre.

    Maintenant que ça fasse ressortir l'incapacité du système économique à rémunérer des auteurs, des personnes qui travaillent en mettant le fruit de ce travail à disposition de tous, c'est un problème bien plus large lié à l'aberrante répartition des richesses.

    Je ne vois pas la différence entre une personne qui diffuse un logiciel ou une chanson sous licence libre, dans les deux cas la personne à passer du temps à concevoir son oeuvre. Je vois pas ce que l'usage qu'auront les gens de cette oeuvre fera comme différence sur le fait que ça a couté du temps (et sans doute des moyens matérielles) à son auteur.

    Deux poids, deux mesures, comme on dit.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 4.

    Ce n'est pas une question d'admiration de la GPL, mais de constat que ses principes peuvent correspondre à une volonté plus large mise en commun du savoir de l'humanité.

    Notons que Stallman n'a pas inventé le principe de copyleft, il l'a ingénieusement repris pour défendre son idée du logiciel libre. Et il n'a pas rédigé la GPL tout seul non plus. Laissons lui, comme tout à chacun, ses mérites, et ne le lui attribuons pas ceux qui ne sont pas de son (seul) fait.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Mais tout à fait, les racines de art et technique désigne initialement les même concepts (celui de métier, savoir faire) respectivement en latin et grec.

    Tout cela me conforte dans mon idée qu'il n'y a pas de frontière entre ces domaines, on les distingue juste par commodité, aussi il n'y a pas de raison de faire une distinction entre oeuvre d'art et technique en dehors des commodités qu'elles peuvent apportés. Si une telle distinction devient incommode, alors je peux la jeter aux oubliettes le temps que cela m'arrange.