psychoslave__ a écrit 5873 commentaires

  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Ce n'est pas parceque ça n'a pas de sens dans l'absolue qu'on s'interdit de donner du sens de manières relatives.

    Ce que je critique ici c'est la tentative d'imposer un point de vue relatif forgé par l'usage courant comme un point de vue absolue.

    Il est certainement plus ou moins commode pour l'usage qu'on en fait, mais ça ne veut pas dire qu'il a plus d'autorité qu'un autre, ni même qu'il soit le plus commode utilisable pour l'usage qu'on en fait.
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Non car cela lui laisse la possibilité de restreindre ma liberté là où le copyleft garantie que nos libertés restent et s'épanouisse à travers la publication de nouvelles oeuvres.

    Je ne veux pas me poser en dictateur, mais je n'ai pas non plus la volonté de me poser en esclave.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Et en quoi un éditeur de dictionnaire à plus d'autorité qu'une communauté pour donner une signification précise à terme ? On a pas attendu les dictionnaires et les académies pour rattacher des sens communs à des mots.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    C'est juste que "licence libre" à une définition particulière. Quand on parle de "libre arbitre", ou de "libre expression", on a aussi des définition assez clair (encore que peut être pas aussi précises).

    Je vais pas commencer à dire, la libre expression, c'est quand tu as le droit de dire ce que tu veux, sauf ce qui m'arrange pas.

    Après c'est sûr que c'est Stallman qui à initialement mis en forme l'énoncé de licence libre, mais comme on est pas une communauté de bœufs sans cerveau, on ne dit pas oui et amen à tout ce qu'il dit.

    La GFDL n'est pas libre quand il y a section invariante, c'est par exemple la conclusion de communautés du libre comme celle du projet comme debian.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Bah je t'invite à lire la liste de diffusion copyleft at april, où discute les allumés de licence art libre. Tu y trouveras entre autre des réflexions sur l'art.

    Puis si je voulais chipoter je dirais que la médecine est une science pas un art, hein.

    Je vois pas qu'est ce que les gros éditeur auraient comme avantage sur le long terme à diffuser du libre, puisque leur modèle économique repose sur le monopole de diffusion.
  • [^] # Re: La vision Stallmanienne du ND et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Alors qu'il refuse des libertés des licences libres.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Bah si, c'est une œuvre dérivé, c'est même je dirais l'œuvre elle même, inchangé, mais stocké de manière peu ordinaire. D'ailleurs je peux très bien imprimer un binaire et le donner à un ami, qui en le ressaisissant sur son ordinateur obtiendra le même binaire. C'est juste plus long que d'envoyer un email.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 4.

    Pourquoi donc ?
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Pas forcément besoin du contexte en entier pour comprendre une poésie, un roman ou un film ... comprendre dans pleins de sens d'ailleurs, comprendre l'histoire, comprendre le message qu'a voulu faire passer l'auteur le cas échant ...

    Non mais si tu ignores le contexte historique (je ne pense pas que la forme du bureau est une influence énorme) tu peux passer à coté de ce que l'auteur à voulu dire. C'est aussi pour ça que lire une biographie peut avoir un intérêt, il s'agit pas d'assouvir un désir de violer la vie privé de l'auteur, mais de comprendre la trame historique pour mieux saisir le sens de ses œuvres. Enfin c'est comme ça que le perçois.

    Quel rapport avec le droit d'auteur et la gestion de la diffusion et de la réalisation, ou même du sens de l'oeuvre ?

    Le rapport c'est la possibilité de faire usages d'œuvres par rapport à ce qu'elle t'inspire, indépendamment de son contexte initiale.

    J'aimerai bien savoir ce que vient faire le libre arbitre dans cette histoire.

    Et bien, ça me parait évident, non ? Que ferions nous de libertés sans libre arbitre ?
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Maintenant le fait qu'une oeuvre puisse être perçue différement selon les sensibilité ça ne justifie pas que l'auteur n'ait pas de droits particuliers dessus

    Ça ne justifie pas le contraire non plus…

    ni qu'une oeuvre artistique ou un logiciel (en général) c'est pas pareil,

    Erreur, c'est l'usage courant qui en est fait qui diffère. Rien ne m'interdit de prendre un code source, de l'imprimer pour construire une toile géante dans le but de démontrer artistiquement l'absurde de la tentative de catégoriser un objet en fonction de son usage courant.

    ou au fait que l'auteur puisse raisonnablement décider librement de la licence de son oeuvre, si il souhaite diffuser ?

    Pour le temps où on lui accorde un monopole sur les usages des œuvres qu'il publie. Ces monopoles sont une invention récente (XVIIIe), et bien qu'ils n'aient cessé d'être prolongé, ils restent temporaires. C'est juste une mauvaise solution à la rémunération des auteurs.

    Dans tous les cas c'est une bien mauvaise idée de faire rimer auteur et dictateur.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 1.

    Mon navigateur web est clairement utilitaire, certains de mes textes sont clairement expressifs.

    Qu'entends-tu par clairement ? Généralement ? Pourquoi l'usage le plus courant serait le plus «vrai» ? On peu user un objet d'une certaine manière autant de fois que l'on veux, cette utilisation ne deviendra pas pour autant une caractéristique intrinsèque de l'objet.

    Je peux très bien faire un
    cat /usr/bin/firefox | lp

    Et tapisser ma chambre avec ce que crache mon imprimante. Mon usage ne serait pas moins réel que l'usage courant en tant que navigateur web.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Dans ce contexte là tu ne peux retirer le sens de l'oeuvre. Sinon ce n'est plus une oeuvre, c'est une simple chose, un bête objet abstrait ou concrêt, et on retire la dimension sémantique, et là, notre débat n'a plus aucun sens.

    Il ne s'agit pas de de retirer le sens dans ce contexte. Je dis juste que rien ne force à garder une œuvre dans son contexte initiale de conception. Je dirais même qu'il est difficile de capter tout le contexte de conception d'une œuvre, et donc de capturer tout le sens d'une œuvre.

    On a chacun notre propre vécu, et donc chacun notre propre vécu, en plus d'être tous physiologiquement différent, nous vivons donc tous les œuvres dans un contexte différent.

    Qui plus est, si on crois au libre arbitre, alors on doit s'admettre la possibilité d'utiliser une œuvre dans le contexte – et donc avec la signification – que l'on veux.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Oui, la frontière, bien que virtuelle, existe dans l'esprit de l'auteur, parceque c'est ainsi qu'il le décide. Cela ne veux pas dire que pour les personnes qui l'auront entre les mains, l'objet ainsi conçu se voie attribué la même frontière. Je dirais que la probabilité que ce soit le cas est proportionnelle à la culture commune entre le émetteurs et récepteurs.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 1.

    Les mots n'ont pas de sens, c'est toi qui leur donne le sens que tu veux ? Un texte n'a pas de sens, c'est toi qui lui donne le sens que tu veux ? Une poésie n'a pas de sens, c'est toi qui lui donne le sens que tu veux ?

    Dans l'absolue, oui. Ce n'est qu'interprété par un esprit et relativement à un contexte que ces choses prennent un sens, mais en elles-mêmes elles sont effectivement vide de sens.

    Donc oui, je peux leur donner le sens que je veux.

    Cela étant, deux personnes peuvent attacher à peut prêt le même sens à un même objet, c'est même ce qu'on recherche généralement dans une communication.


    ... Le poète joue avec les sens, mais les mots qu'il écrit ont un sens. Sinon son oeuvre ne serait pas une poésie.


    Si tu l'interprètes comme tel, ce sera une poésie. Mais si je te montre un poème en mandarin, tu n'y verras (sauf si tu sais le lire évidemment) sans doute rien d'autre qu'une succession de symboles qui pour toi n'ont aucun sens.

    Évidemment il y a des choses pour lesquelles on rattache un sens commun de manière inné. C'est par exemple le cas de son stridents qu'on trouvera désagréable (mais tout le monde ne le supporte pas de la même manière cela dit).
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 1.

    La frontière est là où tu as envie de la placer à chaque instant, du moins quand tu as envie d'en placer une. C'est une délimitation virtuelle arbitraire, un objet, une œuvre n'a pas de sens, c'est toi qui lui donne le sens que tu veux.
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Moi je vois mal comment un éditeur peu monopoliser des fortunes en vendant une œuvre dont tout le monde peut diffuser légalement des copies.

    Si c'était le cas, tous les éditeurs ne diffuseraient que des œuvres du domaine public.

    Notons d'ailleurs que toutes les œuvres sont voués au domaine public et qu'en conséquence je peux faire toutes les modifications que je veux sur des copies d'œuvres de Rousseau ou La Martine.

    Bon bref, je me répète.
  • # Bah c'est simple

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mozilla veut révolutionner la navigation par onglet.. Évalué à 7.

    Puisque leur but c'est de ré-implémenter le boulot normalement dévolue au gestionnaire de fenêtre, suffit de regarder ce que font déjà les gestionnaires de fenêtre que ne fait pas firefox et de le proposer !

    Alors, au démarrage de votre firefox vous aurez donc un «bureau» avec un fond d'écran personnalisé, quelques icones vers vos pages et applications web favorites, qui s'ouvriront dans des sous fenêtres et…
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.


    Les Licences CC, toutes, sont très bien, elles permettent d'unifier les licences, qu'elles soient claires. C'est d'ailleurs un peu trop le bordel dans les licences libres pour le logiciel, il y en a trop, alors que CC a su unifier le tout en permettant à chacun de choisir ses limites (-NC et -ND compris)
    Mais qu'on ai des licences claires ne signifient pas qu'elles sont libres dans l'esprit. L'esprit du libre est clairement absent avec -NC (ségrégation "politique" à l'opposé de l'esprit du libre) et -ND ("touche pas à mon oeuvre" à l'opposé de l'esprit du libre).


    Alors globalement sur le reste je suis d'accord avec toi, mais les licences CC sont tout sauf clair (je t'invites à lire les textes juridiques) et offrent un gros bordel d'incompatibilité.

    Entre les diverses saveurs (by-sa, by-sa-nc, by-sa-nd, by-sa-nc-nd), les versions (2, 2.5, 3.0), et les localisations (-fr -us -unported…) toutes plus ou moins incompatibles entre elles, et encore c'est quand par miracle l'auteur n'a pas juste écrit «Sous Creative Commons» sans plus de précisions.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    L'oeuvre artistique comme une photo traduit un sentiment, une opinion, une idée, une expression. Le logiciel est là pour "servir à".

    Les deux peuvent être utilisés dans les deux contextes.

    Je peux mettre une clef à molette dans un musé, parceque cela exprimera une pensé. C'est l'interaction entre le contexte et l'objet qui fait le sens d'un objet, l'objet lui même n'a pas de sens.

    De même je peux utiliser une photo de manière on ne peu plus utilitaire pour me torcher les fesses, ce sera peut être pas génial point de vu sensation, mais si c'est tout ce que j'ai sous la main…

    Qu'on modifie mon outil, qu'on l'adapte, ça me parait tout à fait souhaitable. Qu'on adapte ou qu'on modifie mon propre sentiment, ma propre expression, là c'est un choix.

    D'abord il ne s'agit pas d'autoriser la modification de tes propre sentiments : personne va venir de triturer le cerveau. La question ici est relative à la modification d'une copie de l'œuvre que tu as conçu et publié.

    Que tu conçoives une œuvre comme artistique ou utilitaire n'a pas grande importance. Du moment que tu dis qu'elle est libre, libre à chacun d'en faire usage dans le contexte qu'il veut, indépendamment de la raison pour laquelle tu l'as conçu initiallement.

    Je n'ai pas l'impression de priver la liberté de quelqu'un si je lui interdit

    Et pourtant c'est le cas, que tu en es l'impression ou pas.

    Mais ta phrase n'est pas tant une contradiction du fait que tu t'emmêles les pinceaux, c'est plus une conséquence de ce qu'est «La» liberté.

    Il n'y a pas de liberté totale, jouir d'une liberté s'est se priver d'autres libertés. Il s'agit donc de voir quelles libertés on veut s'accorder au dépend de quelles autres.

    Évidemment, il n'y a pas de réponse «idéal», personnellement je trouve préférable de bâtir une société où l'ensemble des libertés accordés soit le même pour tous (aucun privilège donc, ce dont est loin aujourd'hui) et le plus vaste qu'il soit possible dans le respect de cette contrainte.

    Mais dis que "ce n'est pas libre" en faisant référence à autre chose que du logiciel, là forcément tu outrepasse franchement le factuel pour entrer dans l'opinion. Ne t'étonnes pas qu'il y ait des opinions divergentes.

    Ce n'est pas libre dans le sens où ce n'est pas une licence libre, c'est tout. Le terme de licence libre à une définition précise en quatre point, et les clauses NC et ND ne colle pas à cette définition. Tu peux penser que c'est bien, mais ce n'est pas une licence libre.
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Le voir détourner c'est quelque chose qu'en tant qu'auteur je ne souhaite pas.

    Moi je part du principe que ma liberté débute là où elle confirme celle de mon prochain, et inversement.

    Me poser en dictateur de mon prochain sur ce qu'il peut faire ou non d'une œuvre que je publie ne me convient donc pas.

    Le cas de l'enrichissement est en effet important, mais en fait seul l'auteur peut réellement juger s'il s'agit d'un enrichissement qui traduit sa pensée initiale ou d'un détournement.

    Mais là tu te fais juge et partie. Qui suis-je pour dire que l'œuvre dérivé sera moins bonne que celle que j'ai fait initialement pour la société ? La société elle s'en trouverais assurément enrichie : deux textes plutôt qu'un.

    De mon point de vu, ce n'est rien autre qu'une forme de censure.

    Si quelqu'un veut user de mes textes pour démontrer son contraire, qu'il le fasse, et si le résultat ne me conviens pas, je n'ai qu'à mon tour reprendre ma plume.

    Il y a une analogie que j'aime bien, c'est celle entre enfant et œuvre, avec une majorité atteinte une fois publiée. L'œuvre alors est libre de faire sa vie avec qui elle le veut. Certes l'auteur l'à «élevé», mais elle ne lui appartiens pas.
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Pour ce qui est de ta réflexion sur le partage des conditions à l'identique, ça me semble évident, ça t'apporte une richesse réel dont tu peux faire usage.

    Je fait un texte, tu le modifies, j'aime bien ce que tu as fait, et cela m'inspire de nouvelles pensés que j'ajoute à ce que tu as ainsi publié, etc. Si tu ne partages pas avec les mêmes conditions, je ne peux pas repartir de ton texte.
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Par exemple pour du texte d'opinion, le ND n'est pas totalement dénué de sens. Modifier ce texte peut être fait en en dénaturant son sens. Quelqu'un a déjà de toutes façons le droit de refaire un texte similaire, avec les mêmes arguments, mais ce texte là a un sens précis, que je ne souhaite pas voir détourner;

    Non, c'est faux, et ce n'est pas un problème de droit d'auteur mais de diffamation. Du moment que tu ne cherches pas à faire croire que tes propos modifié sont ceux de l'auteur originale, moi je ne vois pas le soucis.

    Cas concret :
    J'écrit «Société libre»[1] et Minga le modifie pour en faire «L’art d’une société libre est un art libre»[2]. Alors il ne détourne pas mes propos en disant l'exacte contraire mais plutôt développe certains points avec sa propre perspective. Et ça ne me parait être la façon la plus probable d'usage des libertés ainsi conféré. Si quelqu'un veut développer une idée complètement contraire, il lui sera plus simple de partir de rien à défaut d'un texte qui poserait déjà des bases à une telle réflexion.

    [1] http://www.culture-libre.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_libre
    [2] http://www.revoltes.net/spip.php?article1456
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Non, c'est l'usage qu'on fait du logiciel qui est généralement un intermédiaire pour générer un ensemble donnée en un autre ensemble, quand la photo est généralement utilisé (oh ! serait-ce donc quand même un but utilitaire ? diantre !) comme intermédiaire direct pour transmettre une pensée d'un cerveaux à l'autre.

    Après rien ne m'empêche d'utiliser une photo pour meubler le décor d'une scène d'un film ou de faire d'un code source l'élément central d'une peinture.

    La photo n'est pas un but en soi : sans personne pour l'observer, l'interpréter, l'utiliser, la photo est vide de sens et d'objectif.
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 1.

    Un logiciel n'a pas de but en soi, pas plus qu'aucune œuvre, seul un individu doué d'une volonté peu se donner un but.

    Une œuvre peut être conçu dans un but, ça ne fait pas de cet objectif une caractéristique intrinsèque de l'œuvre résultante.

    Aussi on ne peux pas dire que «le code source d'une application n'a pas d'autre but que de fournir un outil pour accomplir une tâche». Une œuvre aura l'utilité (ou l'inutilité) que je voudrais bien lui accorder, si je veux utiliser un code source comme une trame de fond d'une toile, ce ne sera sans doute pas avec la vocation qu'il soit exécuté par un processeur mais sans pour exprimer une réflexion. Et peut être quelqu'un prendra cette toile pour faire un feux pour se réchauffer, pourquoi pas. L'utilité d'une œuvre est arbitraire.
  • [^] # Re: NC en photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 1.

    Je suis tout à fait d'accord sur le coté incommode de ne pas avoir les «sources».

    Cependant, tu n'as pas forcément d'équivalent : que sont les sources d'une peinture ?

    Personnellement, quand je «compose» je ne me met pas devant une feuille blanche comme je le ferait pour un écrit, je prends ma guitare et je cherche des sons qui me plaisent «à l'oreille». Du coups, j'ai rarement une partition, et je refait tous mes morceaux de tête. Ici la «source» demanderais donc un travail supplémentaire, contrairement à du code.

    Un autre exemple concret, j'avais demandé à lacrymosa si il pouvait me filer la partition/tablature de «a new day»[1], et bien il en a pas car c'est principalement de l'impro.

    De plus un logiciel fourni sous sa forme finale pose des problèmes de sécurité/confiance et de bogue ce qui est un aspect qu'on ne retrouve généralement pas dans d'autres types d'œuvres[2]. Il peut également être nettement moins malléable : le champs d'utilisation possible d'une image ou d'un son dans une nouvelle œuvre est très vaste, quand un logiciel sous forme binaire ne me permet de jouer que sur les quelques paramètres qu'il autorise.

    Avoir des «sources» élargie évidemment les possibilités de modification/réutilisation, c'est certains. Je vois donc ça comme un plus non négligeable quand elles sont fournies, mais je ne considère pas cela comme une condition obligatoire d'une œuvre placé sous licence libre.

    [1] http://www.culture-libre.org/wiki/Image:Lacrymosa_industry_-(...)
    [2] Notons qu'un certains nombre de choses peuvent être modifier sur une image ou un son, sans qu'on dispose de «source», par exemple enlever/mettre des yeux rouges, saturer/désaturer un son.