Dans l'entreprise ou je travaille, c'est uniquement pour les employés en mission chez un client (pour les autres c'est ticket restaurant), et dans le cas ou les conditions indiquées sont remplies: je mange sur mon lieu de travail et il m'est difficile de rentrer chez moi pendant la pause (pas loin d'une heure de vélo, aller simple).
Donc oui, c'est utilisé, mais pas de façon systématique pour tout les employés.
Ce qui est indiqué en bas de la carte, c'est que chaque département est rempli avec un mélange de pixels correspondant aux proportions des votes. La position de chaque pixel n'est donc pas pertinente.
Microsoft Word a une fonctionnalité de comparaison de documents, qui est utilisée par exemple par Tortoise SVN pour afficher les diffs entre deux versions.
C'est pas parfait (svn ou git vont avoir tendance à faire des gros dépots car le diff d'une version à l'autre en binaire n'est pas compact), mais on peut comparer les versions sans aucun problème.
J'utilise un clavier espagnol et je ne sais pas si ça compte comme une "variante du Qwerty US". À partir de combien de touches déplacées on a droit à une entrée séparée dans le sondage?
On ne peut pas juste dire "la liste" pour traduire "the roster", le sens du mot est plus précis et spécifique. Éventuellement, "la liste de contacts" ou "carnet d'adresses", mais ce ne sont pas des traductions directes.
Je trouve ça bien d'utiliser la richesse de la langue, qu'elle soit anglaise ou française. D'après le wiktionnaire, un roster est une liste de noms (https://en.wiktionary.org/wiki/roster). C'est exactement le cas du roster XMPP, alors pourquoi l'appeler autrement en anglais?
Pour un signal analogique sur 24 bits, il faut de l'électronique propre pour ne pas avoir d'interférences sur le signal. Composants de qualité, une carte conçue pour pas avoir d'interférences, en particulier des signaux USB qui sont juste à côté, etc.
Effectivement, en numérique on peut utiliser un analyseur logique (pas un oscilloscope), et là on peut monter en fréquence sans trop de problèmes.
Pour transporter du git via bittorrent et la blockchain bitcoin. Mais ça n'a pas encore l'air complètement décentralisé pour le moment (on peut récupérer un commit si on connaît son hash en p2p, mais on a besoin d'un serveur git central pour savoir le hash correspondant au head d'un dépot, si j'ai bien suivi).
Une autre question, que penses-tu de la 3ème clause de la license BSD:
"3. Neither the name of the copyright holder nor the names of its contributors may be used to endorse or promote products derived from this software without specific prior written permission."
Est-ce que ce n'est pas un peu la même chose que de protéger une marque?
en ce qui concerne le dépot d'une marque, elle permet de se protéger de gens qui n'utilisent même pas le code source. Imaginons que Microsoft publie un système qui s'appelle "GNU/Windows". Et qui ne contient pas un octet de code du projet GNU. Avec juste une license, on ne peut rien faire. Avec une marque déposée, on peut faire quelque chose.
il existe par exemple la "AGNULA Trademark License": https://fsfe.org/campaigns/agnula/license.en.html
De la même façon que la GPL (ou n'importe quelle license) repose sur le copyright pour contrôler quels droits on donne sur le code, cette license repose sur le droit des marques. Elle autorise l'utilisation de la marque sous certaines conditions.
Ce qui est important là dedans, ce sont les conditions qui sont posées. Le fait de déposer la marque permet de poser des conditions, c'est tout. Et oui, c'est la même chose avec les brevets: on peut poser un brevet puis mettre une license dessus qui autorise tout le monde à l'utiliser. Est-ce que ce n'est pas mieux que d'attendre que quelqu'un d'autre pose le brevet et empêche tout le monde d'utiliser l'invention?
Le libre n'autorise pas "par défaut". Par exemple, la license MIT (et toute la famille des licenses BSD) commence comme ça:
Permission is hereby granted, free of charge, to any person obtaining a copy of this software and associated documentation files (the “Software”), to deal in the Software without restriction, including without limitation the rights to use, copy, modify, merge, publish, distribute, sublicense, and/or sell copies of the Software, and to permit persons to whom the Software is furnished to do so, subject to the following conditions:
Surprise, il faut d'abord respecter les conditions. Et ensuite, tu as le droit de faire tout ça. Alors, est-ce que le libre est pourri par le droit du copyright? Est-ce que ça serait mieux s'il n'y avait que du code en domaine public, partout, et que le copyright n'existait pas du tout? Peut-être. Mais ce n'est pas le cas, et donc on a trouvé des moyens d'utiliser le copyright pour faire quand même du libre. Est-ce qu'on ne peut pas faire pareil avec le droit des marques et avec les brevets?
Je maintiens: c'est aussi comme ça que fonctionnent n'importe quelle license libre. Elles disent:
1) Vous n'avez le droit de rien faire (puisqu'elles reposent sur le copyright)
2) Pour obtenir des droits supplémentaires bien précis, vous devez respecter les conditions données (diffuser les modifications, etc).
Même si on prend une license avec aucune contrainte, comme la WTFPL ou la license CC0, ça marche comme ça. On dit "C'est moi l'auteur, donc c'est moi qui choisit ce qu'on peut faire avec mon code. Et je choisis que tout le monde puisse faire ce qu'il veut."
ça marche pareil quand on dépose une marque:
1) Vous n'avez pas le droit d'utiliser la marque (puisqu'elle est déposée)
2) Sous les conditions suivantes, vous pouvez quand même l'utiliser
Encore une fois, elles me semblent tout à fait raisonables, et elles sont indépendantes de l'utilisation du code source.
Le fonctionnement des licenses libres est le même. Tu donnes l'exemple de l'auteur qui meurt, de la fondation qui change d'avis: la même chose peut se produire avec la license du code, et avec les mêmes conséquences. L'auteur peut décider de ne plus diffuser son code sous license GPL, mais sous une license propriétaire. C'est pour éviter ce genre de problèmes que la FSF demande à avoir le copyright sur tous les changements dans les projets GNU.
Si ça ne te satisfait pas, la seule alternative, ça serait de mettre les choses dans le domaine public (aussi bien pour les noms/logos/marques que pour le code). Mais selon ton point de vue, une license comme la GPL ou la MIT est beaucoup trop restrictive et complètement inacceptable?
Je contribue depuis quelques années au projet Haiku (www.haiku-os.org). C'est un projet qui a fait le choix d'une license (très) libre (la license MIT), mais aussi de déposer la marque "Haiku".
Le but n'est pas d'empêcher les gens de modifier le logiciel, bien au contraire. On fournit tous les outils pour compiler le système avec ou sans la marque (toutes les apparitions du nom et du logo de Haiku peuvent être enlevées avec une simple option du script de configuration).
ça permet à tout le monde de faire ce qu'il veut avec le code du projet: distribuée des versions plus ou moins modifiées, récupérer des morceaux du code pour en faire complètement autre chose, etc. Par contre, le nom "Haiku" nous appartient, et c'est normal que les projets qui font des modifications aient des noms différents, simplement pour que tout le monde s'y retrouve. Je ne pense pas que ça soit une très grosse contrainte. Et dans tous les cas, n'importe qui peut demander la permission d'utiliser le nom, qui en général ne pose pas de problèmes. C'est par exemple le cas de la distribution "discover Haiku" (http://www.discoverhaiku.com/), vendue par une entreprise indépendante du projet Haiku. Tous les bénéfices de la vente de "Discover Haiku" (sous la forme d'une clé USB) n'iront pas forcément au projet Haiku. ça ne pose pas de problèmes du moment qu'ils ont demandé la permission, mais si quelqu'un le faisait sans demander et dans le but de ramasser des sous en se faisant passer pour le projet Haiku, ça serait quand même pas terrible.
Donc, on a une protection en déposant la marque, et ensuite, on a des exceptions qui donnent à des gens le droit de l'utiliser. C'est exactement le même principe de fonctionnement que la license GPL, qui utilise le droit du copyright pour d'abord dire ce qu'on n'a pas le droit de faire, et ensuite donner des droits bien précis aux gens qui sont prêts à respecter les règles. Moi ça me semble tout à fait raisonable?
Il y a eu plein d'autres projet rejetés pour le GSoC cette année, y compris certains plus petits et qui participaient aussi depuis longtemps. Une des raisons est qu'il y a beaucoup de bonnes candidatures et pas de place pour tout le monde. Du coup, certains projets ne sont acceptés qu'un an sur deux, par exemple.
Je ne pense pas qu'il y aie derrière une volonté stratégique de la part de Google.
Le site du fork en question: http://kolibrios.org/fr/
Il me semble que la communauté de KolibriOS est un peu plus impliquée dans le libre, avec une participation régulière au Google Summer of Code et au moins quelques uns des développeurs assez présents sur les canaux IRC de Freenode. Je n'y ai jamais vu de développeur de MenuetOS.
Je n'ai pas tous les détails, alors, je vous laisse vous faire un avis.
Dans d'autres pays d'Europe il y a moins de SSII mais beaucoup de dévelopeurs en freelance. La raison c'est, je pense, que c'est quand même un peu plus compliqué/plus cher/moins confortable en France de monter sa boîte tout seul.
Et puis c'est pas forcément mal, une SSII: c'est pour le client un moyen d'avoir une solution sur mesure, plutôt qu'un logiciel générique. Est-ce que le problème ne serait pas ailleurs?
La plupart de ces appareils électroniques chinois n'ont pas passé les tests pour les normes CE, FCC, et autres. C'est encore un coût en moins pour les entreprises qui conçoivent et fabriquent ces appareils.
ça ne les empêche pas forcément de fonctionner, on trouve du bon, mais aussi du très mauvais (composants électroniques factices, par exemple, ou chargeurs de téléphones portables avec une conception électronique dangereuse).
Le BASIC du Thomson TO8 a des instructions "turtle" pour utiliser une tortue comme en Logo. Je ne sais pas si c'est le cas d'autres versions du BASIC Microsoft, mais en tout cas, la tortue en BASIC, ça existe!
Le site passera en mode "lecture seule", puis dans un deuxième temps en mode "archive", proposant de télécharger une archive de chaque projet pour en extraire les données et les remettre en ligne ailleurs.
Ils ont également fourni des outils pour faciliter la migration sur d'autres plateformes (sans avoir besoin d'être administrateur du projet du côté google code).
De plus, avec un hébergement décentralisé (git ou mercurial par exemple), on peut de toutes façons retrouver tout l'historique du repo à partir d'un checkout des sources, donc il y a peu de chance d'avoir des choses définitivement perdues.
Conclusion: ça se passe beaucoup mieux que lors de la fermeture de berlios ou d'opensvn.
Ils ne sont pas partis d'un cadavre, ils ont développé tout ça y'a 10 ans quand Sourceforge, c'était cool, et que gitlab, ça n'existait pas. Et maintenant ça tourne, alors pourquoi migrer?
# Je prends!
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Dons de vieilleries. Évalué à 1.
Je n'ai pas trouvé de bouton "contacter par message", mais ce matériel m'intéresse.
Dans quel coin de Toulouse il faut venir le chercher?
[^] # Re: J'en pense que...
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 1.
Dans l'entreprise ou je travaille, c'est uniquement pour les employés en mission chez un client (pour les autres c'est ticket restaurant), et dans le cas ou les conditions indiquées sont remplies: je mange sur mon lieu de travail et il m'est difficile de rentrer chez moi pendant la pause (pas loin d'une heure de vélo, aller simple).
Donc oui, c'est utilisé, mais pas de façon systématique pour tout les employés.
[^] # Re: J'en pense que...
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 2.
ça existe:
http://www.journaldunet.com/management/pratique/primes-et-avantages/15326/prime-de-panier-une-indemnite-pour-le-repas.html
[^] # Re: moins geek mais fonctionne correctement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal le dessous des cartes. Évalué à 3.
Ce qui est indiqué en bas de la carte, c'est que chaque département est rempli avec un mélange de pixels correspondant aux proportions des votes. La position de chaque pixel n'est donc pas pertinente.
[^] # Re: Subversion ou CVS
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Collaborer sur vos documents à l'aide du libre. Évalué à 1.
Microsoft Word a une fonctionnalité de comparaison de documents, qui est utilisée par exemple par Tortoise SVN pour afficher les diffs entre deux versions.
C'est pas parfait (svn ou git vont avoir tendance à faire des gros dépots car le diff d'une version à l'autre en binaire n'est pas compact), mais on peut comparer les versions sans aucun problème.
[^] # Re: Plus d’options pour la prochaine fois ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au sondage Ma disposition de clavier préférée. Évalué à 1.
J'utilise un clavier espagnol et je ne sais pas si ça compte comme une "variante du Qwerty US". À partir de combien de touches déplacées on a droit à une entrée séparée dans le sondage?
[^] # Re: comme quoi Linux n'est pas prêt
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal parlons XMPP - épisode 2 - le cœur et les extensions. Évalué à 1.
On ne peut pas juste dire "la liste" pour traduire "the roster", le sens du mot est plus précis et spécifique. Éventuellement, "la liste de contacts" ou "carnet d'adresses", mais ce ne sont pas des traductions directes.
[^] # Re: comme quoi Linux n'est pas prêt
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal parlons XMPP - épisode 2 - le cœur et les extensions. Évalué à 1.
Quel est le problème avec "roster"? Le fait qu'il n'y a pas de traduction directe en français?
Ce mot est utilisé de façon similaire en informatique à d'autres endroits, par exemple dans BeOS et Haiku: https://api.haiku-os.org/classBRoster.html
Je trouve ça bien d'utiliser la richesse de la langue, qu'elle soit anglaise ou française. D'après le wiktionnaire, un roster est une liste de noms (https://en.wiktionary.org/wiki/roster). C'est exactement le cas du roster XMPP, alors pourquoi l'appeler autrement en anglais?
[^] # Re: Plein d'autres alternatives
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal PICOSCOPE : Oscilloscopes numériques sous Linux. Évalué à 4.
… mais on est en numérique.
Pour un signal analogique sur 24 bits, il faut de l'électronique propre pour ne pas avoir d'interférences sur le signal. Composants de qualité, une carte conçue pour pas avoir d'interférences, en particulier des signaux USB qui sont juste à côté, etc.
Effectivement, en numérique on peut utiliser un analyseur logique (pas un oscilloscope), et là on peut monter en fréquence sans trop de problèmes.
[^] # Re: Centrale à inertie
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Sécurité et accéléromètres de téléphones. Évalué à 1.
Avec juste l'accéléromètre, oui. Mais en utilisant d'autres capteurs présents dans le téléphone, c'est possible:
https://www.google.com/atap/project-tango/
[^] # Re: vrai problème...
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal All Codehaus services have now been terminated.. Évalué à 3.
https://github.com/cjb/GitTorrent
Pour transporter du git via bittorrent et la blockchain bitcoin. Mais ça n'a pas encore l'air complètement décentralisé pour le moment (on peut récupérer un commit si on connaît son hash en p2p, mais on a besoin d'un serveur git central pour savoir le hash correspondant au head d'un dépot, si j'ai bien suivi).
[^] # Re: Façon de parler
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [Les Échos] "Guerre de religions" entre OOxml et l'ODF. Évalué à 8.
Je trouve que c'est plus "querelle de clochers" que "guerre de religion", toutes proportions gardées?
[^] # Re: Un autre exemple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 5.
Une autre question, que penses-tu de la 3ème clause de la license BSD:
"3. Neither the name of the copyright holder nor the names of its contributors may be used to endorse or promote products derived from this software without specific prior written permission."
Est-ce que ce n'est pas un peu la même chose que de protéger une marque?
en ce qui concerne le dépot d'une marque, elle permet de se protéger de gens qui n'utilisent même pas le code source. Imaginons que Microsoft publie un système qui s'appelle "GNU/Windows". Et qui ne contient pas un octet de code du projet GNU. Avec juste une license, on ne peut rien faire. Avec une marque déposée, on peut faire quelque chose.
il existe par exemple la "AGNULA Trademark License": https://fsfe.org/campaigns/agnula/license.en.html
De la même façon que la GPL (ou n'importe quelle license) repose sur le copyright pour contrôler quels droits on donne sur le code, cette license repose sur le droit des marques. Elle autorise l'utilisation de la marque sous certaines conditions.
Ce qui est important là dedans, ce sont les conditions qui sont posées. Le fait de déposer la marque permet de poser des conditions, c'est tout. Et oui, c'est la même chose avec les brevets: on peut poser un brevet puis mettre une license dessus qui autorise tout le monde à l'utiliser. Est-ce que ce n'est pas mieux que d'attendre que quelqu'un d'autre pose le brevet et empêche tout le monde d'utiliser l'invention?
Le libre n'autorise pas "par défaut". Par exemple, la license MIT (et toute la famille des licenses BSD) commence comme ça:
Permission is hereby granted, free of charge, to any person obtaining a copy of this software and associated documentation files (the “Software”), to deal in the Software without restriction, including without limitation the rights to use, copy, modify, merge, publish, distribute, sublicense, and/or sell copies of the Software, and to permit persons to whom the Software is furnished to do so, subject to the following conditions:
Surprise, il faut d'abord respecter les conditions. Et ensuite, tu as le droit de faire tout ça. Alors, est-ce que le libre est pourri par le droit du copyright? Est-ce que ça serait mieux s'il n'y avait que du code en domaine public, partout, et que le copyright n'existait pas du tout? Peut-être. Mais ce n'est pas le cas, et donc on a trouvé des moyens d'utiliser le copyright pour faire quand même du libre. Est-ce qu'on ne peut pas faire pareil avec le droit des marques et avec les brevets?
[^] # Re: Un autre exemple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 4.
Je maintiens: c'est aussi comme ça que fonctionnent n'importe quelle license libre. Elles disent:
1) Vous n'avez le droit de rien faire (puisqu'elles reposent sur le copyright)
2) Pour obtenir des droits supplémentaires bien précis, vous devez respecter les conditions données (diffuser les modifications, etc).
Même si on prend une license avec aucune contrainte, comme la WTFPL ou la license CC0, ça marche comme ça. On dit "C'est moi l'auteur, donc c'est moi qui choisit ce qu'on peut faire avec mon code. Et je choisis que tout le monde puisse faire ce qu'il veut."
ça marche pareil quand on dépose une marque:
1) Vous n'avez pas le droit d'utiliser la marque (puisqu'elle est déposée)
2) Sous les conditions suivantes, vous pouvez quand même l'utiliser
Je garde l'exemple du projet Haiku, les restrictions sont définies ici:
http://haiku-inc.org/trademark-usage-requirements.html
http://haiku-inc.org/trademark-allowed-usage.html
Encore une fois, elles me semblent tout à fait raisonables, et elles sont indépendantes de l'utilisation du code source.
Le fonctionnement des licenses libres est le même. Tu donnes l'exemple de l'auteur qui meurt, de la fondation qui change d'avis: la même chose peut se produire avec la license du code, et avec les mêmes conséquences. L'auteur peut décider de ne plus diffuser son code sous license GPL, mais sous une license propriétaire. C'est pour éviter ce genre de problèmes que la FSF demande à avoir le copyright sur tous les changements dans les projets GNU.
Si ça ne te satisfait pas, la seule alternative, ça serait de mettre les choses dans le domaine public (aussi bien pour les noms/logos/marques que pour le code). Mais selon ton point de vue, une license comme la GPL ou la MIT est beaucoup trop restrictive et complètement inacceptable?
# Un autre exemple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Quand le libre est un faux nez pour de la vraie propriété intellectuelle. Évalué à 8.
Bonjour,
Je contribue depuis quelques années au projet Haiku (www.haiku-os.org). C'est un projet qui a fait le choix d'une license (très) libre (la license MIT), mais aussi de déposer la marque "Haiku".
Le but n'est pas d'empêcher les gens de modifier le logiciel, bien au contraire. On fournit tous les outils pour compiler le système avec ou sans la marque (toutes les apparitions du nom et du logo de Haiku peuvent être enlevées avec une simple option du script de configuration).
ça permet à tout le monde de faire ce qu'il veut avec le code du projet: distribuée des versions plus ou moins modifiées, récupérer des morceaux du code pour en faire complètement autre chose, etc. Par contre, le nom "Haiku" nous appartient, et c'est normal que les projets qui font des modifications aient des noms différents, simplement pour que tout le monde s'y retrouve. Je ne pense pas que ça soit une très grosse contrainte. Et dans tous les cas, n'importe qui peut demander la permission d'utiliser le nom, qui en général ne pose pas de problèmes. C'est par exemple le cas de la distribution "discover Haiku" (http://www.discoverhaiku.com/), vendue par une entreprise indépendante du projet Haiku. Tous les bénéfices de la vente de "Discover Haiku" (sous la forme d'une clé USB) n'iront pas forcément au projet Haiku. ça ne pose pas de problèmes du moment qu'ils ont demandé la permission, mais si quelqu'un le faisait sans demander et dans le but de ramasser des sous en se faisant passer pour le projet Haiku, ça serait quand même pas terrible.
Donc, on a une protection en déposant la marque, et ensuite, on a des exceptions qui donnent à des gens le droit de l'utiliser. C'est exactement le même principe de fonctionnement que la license GPL, qui utilise le droit du copyright pour d'abord dire ce qu'on n'a pas le droit de faire, et ensuite donner des droits bien précis aux gens qui sont prêts à respecter les règles. Moi ça me semble tout à fait raisonable?
[^] # Re: Merci !
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Retour sur les décisions, les projets et les polémiques de Mozilla des dernières années. Évalué à 3.
Il y a eu plein d'autres projet rejetés pour le GSoC cette année, y compris certains plus petits et qui participaient aussi depuis longtemps. Une des raisons est qu'il y a beaucoup de bonnes candidatures et pas de place pour tout le monde. Du coup, certains projets ne sont acceptés qu'un an sur deux, par exemple.
Je ne pense pas qu'il y aie derrière une volonté stratégique de la part de Google.
[^] # Re: ambiance sur le projet...
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal MenuetOS : 1.0. Évalué à 4.
Le site du fork en question: http://kolibrios.org/fr/
Il me semble que la communauté de KolibriOS est un peu plus impliquée dans le libre, avec une participation régulière au Google Summer of Code et au moins quelques uns des développeurs assez présents sur les canaux IRC de Freenode. Je n'y ai jamais vu de développeur de MenuetOS.
Je n'ai pas tous les détails, alors, je vous laisse vous faire un avis.
[^] # Re: Et à coté de ça
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'Armée Française et ses logiciels, bis repetita.... Évalué à 1.
Haiku, inc: entre 25000 et 35000 dollars par an.
[^] # Re: Alternatives à roundcube
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Debian 8 : Jessie l’écuyère est en selle !. Évalué à -3.
J'utilise maintenant Rainloop, qui est simple et efficace: http://www.rainloop.net/
[^] # Re: On dit pas SSII, mais ESN
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 4.
Il y a un outil (libre) pour t'aider à faire le tri: http://joblint.org/
[^] # Re: Mauvais clients
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal techos bradés. Évalué à 2.
Dans d'autres pays d'Europe il y a moins de SSII mais beaucoup de dévelopeurs en freelance. La raison c'est, je pense, que c'est quand même un peu plus compliqué/plus cher/moins confortable en France de monter sa boîte tout seul.
Et puis c'est pas forcément mal, une SSII: c'est pour le client un moyen d'avoir une solution sur mesure, plutôt qu'un logiciel générique. Est-ce que le problème ne serait pas ailleurs?
# Certifications
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Arduino et AliExpress. Évalué à 2.
La plupart de ces appareils électroniques chinois n'ont pas passé les tests pour les normes CE, FCC, et autres. C'est encore un coût en moins pour les entreprises qui conçoivent et fabriquent ces appareils.
ça ne les empêche pas forcément de fonctionner, on trouve du bon, mais aussi du très mauvais (composants électroniques factices, par exemple, ou chargeurs de téléphones portables avec une conception électronique dangereuse).
[^] # Re: Objectif, en pratique?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Ming Tea. Évalué à 1.
Le BASIC du Thomson TO8 a des instructions "turtle" pour utiliser une tortue comme en Logo. Je ne sais pas si c'est le cas d'autres versions du BASIC Microsoft, mais en tout cas, la tortue en BASIC, ça existe!
[^] # Re: quelques pépites perdues à jamais
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Fermeture progressive de Google Code. Évalué à 2.
Le site passera en mode "lecture seule", puis dans un deuxième temps en mode "archive", proposant de télécharger une archive de chaque projet pour en extraire les données et les remettre en ligne ailleurs.
Ils ont également fourni des outils pour faciliter la migration sur d'autres plateformes (sans avoir besoin d'être administrateur du projet du côté google code).
De plus, avec un hébergement décentralisé (git ou mercurial par exemple), on peut de toutes façons retrouver tout l'historique du repo à partir d'un checkout des sources, donc il y a peu de chance d'avoir des choses définitivement perdues.
Conclusion: ça se passe beaucoup mieux que lors de la fermeture de berlios ou d'opensvn.
[^] # Re: Et SourceSup
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Fermeture progressive de Google Code. Évalué à 2.
Ils ne sont pas partis d'un cadavre, ils ont développé tout ça y'a 10 ans quand Sourceforge, c'était cool, et que gitlab, ça n'existait pas. Et maintenant ça tourne, alors pourquoi migrer?