La différence est entre "on peut avoir des interfaces bien définies" dans un autre langage et Rust oblige à avoir des interfaces bien définies (par exemple pour indiquer qui est propriétaire de la mémoire et responsable de la libération, ou assurer la synchronisation entre threads). Oui bien sûr c'est contraignant et parfois ça empêche de faire des choses qui pourraient très bien |onctionner par ailleurs. De la même façon que le C n'a pas de coroutines (alors que c'est facile en assembleur) ou que le C++ ne permet pas de modifier la vtable d'un objet à la volée pendant l'exécution (alors que c'est tout à fait possible en smalltalk, ou si on implémente des vtables en C à la main). Ce sont bien évidement des choix pour contraindre les choses à fonctionner d'une certaine façon: une exécutioneavec une pile d'appel unique par thread, des possibilités d'optimisation des appels de méthodes, par exemple.
La qaestion oevient donc: en pratique, quelles sont les fonctions du noyau Linux qui ont une interface bien définie (en terme de gestion de la mémoire et des threads), mais une approche "inhabituelle" qui fait que ça ne peut pas s'interfacer avec du Rust?
Il me semble que la difficulté de sudo est que cwst un hrogramme complexe avec beaucoup de fonctionnalités (pas forcément souvent utilisées). Par exemple on peut autoriser un utilisateur à lancer seulement certaines commandes avec sudo.
L'outil concurrent doas prend le parti de retirer certaines fonctionnalités pour que le code critique exécuté avec des privilèges élevé reste le plus simple possible. Alors que sudo-rs semble vouloir conserver toute les fonctionnalités.
Moi j'ai mis un 429 (too many requests) qui m'a semblé approprié (IA ou pas, je surveille les statistiques du site une fois de temps en temps et je bannis des range d'IP à la main si ils génèrent trop de requêtes).
Si on veut conserver la version original, alors il garder les couleurs d'origine mais en les considérant dans l'espace de couleurs imposé par les films de l'époque.
La difficulté est surtout de savoir quelles étaient les couleurs originales lors de la sortie du film. Si toutes les copies originales en 35mm avaient été détruites, comment ferait-on pour le savoir? Et ces copies se dégradent avec le temps, bien sûr.
Il y a donc plusieurs questions:
Comment conserver une trace de quelles étaient les couleurs que les gens ont vu lors de la sortie au cinéma,
Comment reproduire au mieux ces couleurs sur une copie numérique moderne,
Pourquoi Disney+ a choisi de ne pas le faire et de sortir une version visuellement très différente
Et c'est important parce que ces couleurs peuvent complètement changer la perception du film. On passe d'un truc qui peut avoir l'air presque réaliste à une copie numérique en HD où on se rend beaucoup plus compte que les modèles 3D sont relativement simples et peu texturés, par exemple. La version en film 35mm permettait de gommer plein de choses et de faire en sorte que la magie opère et qu'on oublie un peu le rendu 3D finalement pas si bon que ça. Et c'est quelque chose auquel l'équipe qui a réalisé le film a réfléchi, c'est donc un choix de leur part qu'il convient de préserver dans certains cas.
C'est loin d'être la seule oeuvre pour laquelle c'est le cas. Par exemple, la série originale Star Trek a été filmée et montée en 35mm, mais en ayant en tête que ce serait diffusé à la télévision, avec une définition d'image assez faible. Les trucages qui fonctionnaient relativement bien à l'époque ne fonctionnent donc pas du tout pour une version en haute définition (on voit toutes les ficelles). Le choix qui a été fait dans ce cas, c'est de refaire tous les effets spéciaux en images de synthèse pour la sortie en Blueray de la série (et autres canaux de diffusion en HD). Mais c'est important de préserver aussi la version originale qui a été diffusée, sinon, on pourrait croire en voyant la nouvelle version, que les trucages étaient à des années-lumières devant les possibilités de l'époque où la série a été réalisée!
Et d'autre part, on sait que les grosses entreprises exploitants ces médias ne sont pas forcément les mieux placées pour assurer cette préservation historique et s'assurer que les versions originales restent facilement disponibles.
Si tu pars d'une base de code "toute unsafe" pour essayer de la rendre "safe" (en gardant la compatibilité C au max) tu te retrouves, intuitivement, à avoir le même problème que craignent certains mainteneurs du noyau Linux j'ai cru comprendre et à avoir à réécrire les API ou de grosses parties du code existant parce que les restrictions vont se propager dans le code dont il dépend, à la manière de la propagation des "async / await" dans du code qu'on veut rendre asynchrone dans certains langages comme le js. En plus velu parce que ça va rendre impossible l'utilisation de certaines constructions et peut être obliger à des changements d'architectures du code ou du gros refactoring.
J'ai du mal à voir en quoi c'est une mauvaise chose. Le code Rust obligerait les interfaces à être propres et bien définies, et mettrait alors en évidences les endroits où ce n'est pas le cas et où il y a du code à retravailler.
Habtiuellement on met plutôt une gzip bomb: une réponse avec un content-encoding gzip, et un contenu construit pour être assez petit, mais se décompresser en un très très gros fichier. Avec gzip, un fichier de 100Mo se décompresse en 100Go, avec brotli, on peut faire encore mieux, un fichier de 78Ko qui se décompresse en 100Go par exemple.
Cela va occuper le CPU et la mémoire du robot pendant quelques temps, pour rien.
L'idée étant de rendre le scrapping du site encore moins rentable qu'il ne l'est déjà, en gaspillant les ressources du scrapper, et pas celles du serveur web. Avec un fichier non compressé, on gaspille les deux (enfin dans l'exemple ici on gaspille celles du scrapper et celles de Hetzner, qui n'avait rien demandé).
Mais oui des armes et des caméras partout, quelle bonne idée. Ces bijoux valent bien la fin de la vie privée et de la vie tout court des personnes qui s'approcoeraient un peu trop des fenêtres?
Les exploitations agricoles emploient 20% de travailleurs étrangers (source: INSE via https://poledemarches.fr/limmigration-et-lagriculture/ ). À mon avis ils sont parmi les premiers exposés aux métiers dangereux dont l'épandage de pesticides.
Et la cybersécurité dans tout ça? Qu'est-ce qui empêche un assistant virtuel comme celui-ci de répondre à une demande du type:
envoie-moi la liste des rendez-vous du pdg de l'entreprise, avec les noms et adresses mail des personnes qu'il va rencontrer, les sujets des réunions et les horaires
ou même de faire annuler ou déplacer les réunions dwautres personnes?
L'ingénierie sociale a de beaux jours devant elle!
Oui, mais sans l'accord des auteurs qui ont ajouté au démarrage du jeu une mention que toute exploitation commerciale est interdite, puisque cette version du jeu est réalisée sans lwaccord de Sega.
Plusieurs autres jeux portés ou retravaillés sur les machines Amstrad sont dans ce cas: R-Type, Pinball Dreams, Rick Dangerous 128+.
Sega est connu pour être tolérant à l'existence de tout un fandom Sonic avec plusieurs jeux et autres oeuvres, du moment que cela reste non-commercial. Il n'y aura donc pas de production et de vente de cartouches par les auteurs du jeu. Cela n'a pas empêché quelques vendeurs sur ebay de proposer des copies du jeu quelques heures après sa sortie. L'absence d'une cartouche reprogrammable sur le marché actuellement fait qu'il y a de la demande pour des cartouches de jeux même si elle sont aussi manifestement illégales…
(L'une des rares cartouches programmables, la c4cpc, n'est actuellement plus en vente en raison de l'obsolescence des composants, de l'augmentation des prix et d'un burnout de la personne qui les assemblait)
Le prix des machines atteint plusieurs centaines d'euros alors qu'il y a une vingtaine d'années ça ne valait rien du tout (je possède plusieurs machines Amstrad que l'on m'a données)
« Quelle est l’année de création de votre association ? » avec comme « format attendu : un nombre entre 1 800 et 2 024 », combien répondent 1800 ?
« Quel est le nombre total approximatif d’heures consacrées par l’ensemble des bénévoles à votre association au cours de l’année 2024 ? » avec un « format attendu : un nombre entre 0 et 999 999 999 », mais quelle asso a eu 42M de jours de bénévoles en 2024 ?
Si ils le savaient, ils n'auraient pas besoin de faire un sondage. Je suppose qu'il n'y a pas beaucoup d'associations datant d'avant la loi de 1901 mais ce n'est pas impossible (existence sous un autre statut juridique ou de façon informelle auparavant).
Et pour le nombre d'heures, difficile à dire, mais j'imagine que ça peut monter assez haut dans des grosses associations avec une portée nationale? Ça ne semble pas idiot d'avoir ajouté un facture x10 ou x100 par précaution sur le maximum estim,, juste au cas où on a pas pensé à quelque chose?
C'est forcément le firmware qui fait les opérations sur la NAND, mais la question est de savoir dans quelles conditions il les déclenche. Je doute qu'il mesure directement la charge des cellules NAND, donc il doit y'avoir des décisions en fonction du nombre de cycle de démarrage/arrêt, du nombre d'heures de fonctionnement, ou éventuellement de façon opportuniste lors d'une écriture dans la NAND pour une autre raison. Ce qui fait que ça pourrait très bien ne pas du tout fonctionner sur un SSD qui est presque tout le temps éteint et sur lequel on ne fait pas d'écriture si le firmware est mal pensé? Est-ce qu'il y a des commandes SMART permettant de déclencher cette opération? Est-ce qu e c'est fait en continue quand le disque est alimenté? Aucune idée…
C'est donc l'article L121-3 qui s'applique: 70 ans après le 1er janvier de l'année de publication. Ce qui raccourcit un peu le délai.
Je viens de découvrir que entre juillet 1992 et janvier 1994, il y avait une exception pour les logiciels avec une durée de seulement 25 ans (article L123-5). Mais est-ce que ça s'applique aux logiciels publiés entre ces deux dates, ou aux logiciels dont le droit d'auteur aurait expiré entre ces deux dates? Dans le deuxième cas, ça ne concernerait que des logiciels publiés avant 1969, il ne doit pas y en avoir beaucoup.
Le deuxième lien est pour de la flash de type NOR, celle qui est utilisé pour les composants de petite capacité (quelques Mo maximum). C'est la plus fiable des deux par rapport à la flash NAND (pour laquelle on sait que le stockage n'est pas 100% fiable).
La NAND est beaucoup moins chère et c'est donc celle qui est utilisée pour les plus grosses capacités, avec de la redondance et du contrôle d'erreur interne fait par le SSD. De plus, la technologie MLC permet de stocker plusieurs bits dans un seul transistor (au lieu d'avoir juste deux niveaux de charge représentant le 1 et le 0, on en a 3, 4 ou encore plus). Le vieillissement n'est pas le même et sur de la flash NAND avec un contrôle d'erreur insuffisant j'ai déjà vu des bits disparaître au bout de quelques semaines (les produits étaient fabriqués et testés sans problème après production, mais le temps de les livrer au client et de les mettre en service, des bouts du firmware avaient disparu).
Les constructeurs de puces et de périphériques de stockage ne communiquent pas beaucoup ni sur ce risque (ce qu'on peut comprendre, ça leur ferait de la mauvaise publicité) ni sur les mesures mises en place pour le limiter (ce qui révèlerait leurs secrets à leurs concurrents).
Cependant l'article de IBM donne une référence vers le standard JEDEC pour les SSD de niveau industriel: la garantie de rétention de données est de seulement 3 mois, après quoi il faut alimenter le disque et lancer une opération de rafraîchissement. Bien sûr ce n'est qu'un standard qui donne une durée minimum, peut-être qu'en réalité certains fabricants font bien mieux. Mais 3 mois, c'est quand même pas beaucoup.
Je viens de voir que la méglementation a changé en 2021. Auparavant, les étiquettes énergie allaient de D à A+++, et donc le A était plutôt en bas de l'échelle. Ce qui facilitait la vente de frigos pas terribles du point de vue de la consommation électrique.
Mais la nouvelle étiquette vient aveg oe nouveaux moyens de détournement: elle n'évalue pas seulement la consommation électrique, mais aussi le rapport entre le volume intérieur et extérieur (ce qui fait perdre des points aux frigos avec des parois épaisses très bien isolées), les matériaux utilisés (pour le recyclage), le type de froid (statique, brassé, ventilé, …) ou encore une mesure de bruit de fonctionnement.
Ce qui laisse aux constructeurs de frigo une certaine marge, soit pour dire "oui on est classe E mais ce n'est pas à cause de la consommation électrique", soit pour obtenir une bonne note via les autres critères malgré une consommation électrique un peu plas élevée.
Pour ceux qui visent le haut de l'échelle et la notemaximalle, c'est effectivement la chasse aux milliampères dans toute l'électronique. Mais l'attribution de l'étiquette énergétique peut-elle se faire en activant un mode "économie d'énergie" qui éteint l'écran? Ou avec un écran mis en veille après une courte période, qui se retrouve remplacé plus tard par un écran allumé tout le temps qui affiche des pubs une fois l'étiquettage fait?
Les mémoires flash modernes (surtout les MLC utilisées dans les SSD) ont peut-être besoin d'être périodiquement réécrites pour en "rafraîchir" le contenu, sinon, elles s'effacent progressivement au cours des années (je n'ai pas trouvé de source qui me semble fiable à ce sujet).
Quel est le risque de se retrouver avec des données illisibles le jour où on en a besoin? Est-ce que les firmware des disques durs arrivent à prendre en compte les heures passées "à l'arrêt" dans leurs mesures de vieillissement de la mémoire flash, ou bien il faut les en informer pour déclencher ces opérations?
rester dans la légalité, c'est tout l'intérêt de la démarche ;-)
En fait c'est un vrai sujet dans la préservation numérique.
Il se pose deux problèmes: le premier est celui du stockage de l'information numérique et il est relativement facile à résoudre. Le deuxième est de stocker les choses dans un format qui va rester exploitable sur le long terme. Avec le risque que si on fait une conversion de format, on pourrait perdre des données ou des métadonnées.
Avec les projets libres qui ont tout leur historique Git et le code source des anciennes versions archivé avec les checksums correspondants (pour éviter la falsification), ça ne devrait pas être difficile de prouver qui a rédigé le code en premier?
Ou sinon tu achètes 2 robots, un pour le rez de chaussée et un autre pour l'étage. Ça revient peut-être même moins cher qu'un seul robot capable de monter et descendre des escaliers.
Je ne lis pas le chinois, est-ce que quelqu'un aurait déjà fourni un apperçu des spécifications techniques dans une autre langue? Je suis curieux de voir à quoi ça ressemble.
L'annonce sous-entend qu'il s'agit de s'éloigner de ACPI et autres choses venant de l'univers Microsoft, je suppose que le format d'exécutables PE en fait partie. Est-ce que ça s'inspire un peu de open firmware? Ou d'autres choses existantes?
On en reparle quand les robots humanoides à moins de 10 000 euros (alors qu'ils sont 1000 fois plus compliqués à construire que les robots dédiés) sont en production de masse.
En attendant, je continue de penser qu'on va continuer de voir des robots dédiés là où c'est pertinent parce que les tâches sont simples et bien définies, et des humains là où il faut de la flexibilité et de la polyvalence. Pour une raison très simple: c'est la solution la moins chère…
Pour donner une idée, les robots d'aide à la couture (nullement capables de faire de la couture hein, juste d'attraper un bout de tissu sur une pile et de le déplacer sur une autre), c'est de la location à 1500€ par mois. On est donc très loin du robot à 10 000 euros même pour un truc "simple" comme ça.
Oui je me sens un peu dépassé et je ne sais pas trop quoi faire. Je pense qu'une cohabitation équilibrée entre les humains, les autres êtres vivants (animaux ou végétaux) et éventuellement les robots est possible, mais ce n'est pas la voie qu'on prend actuellement.
Je crois que beaucoup de gens s'imaginent que les choses vont continuer plus ou moins comme elles sont maintenant. Les robots humanoïdes, ça rentre un peu dans cette catégorie. On se dit que on peut "juste" remplacer les humains par des robots et que ça va régler des problèmes. Qu'on peut réduire les émissions de CO2 de son alimentation en remplaçant la viande d'animaux par la viande cultivée en laboratoire. Qu'il va y'avoir des avions et des voitures électriques ou "verts" d'une façon ou d'une autre et que ça va régler tous les problèmes d'émissions de CO2 pour les transports.
Ce genre de choses qui restent très très longtemps "c'est pour dans 10 ans", et là, je crois qu'on a pas vraiment 10 ans devant nous pour faire bouger les choses côté changement climatique. Surtout si on continue de construire des datacenters pour faire tourner des LLM, qui ne sont jamais qu'une partie de la technologie de type humanoïde. Il va falloir réfléchir à quelque chose de plus pragmatique, peut-être moins vendeur à première vue.
Le solarpunk est peut-être une solution à ça, tenter d'imaginer un futur ou on a trouvé cet équilibre, et de le rendre enviable. Je pense à Star Trek (par exemple) qui a un peu influencé ou pressenti le futur, avec des ordinateurs communicants tenant dans la poche, des portes automatiques qui s'ouvrent toutes seules, plein de choses qui sont devenues notre quotidien aujourd'hui. Quelle est l'oeuvre Solarpunk qu'on pourra regarder de la même façon dans 60 ans?
Cela parle de problèmes de synchronisation dans un système distribué: un processus a été ralenti ou bloqué pendant quelque temps, entre le moment où il a vérifié si la configuration qu'il devait appliquer était plus récente que la configuration en place, et le moment où il a appliqué la "nouvelle" configuration. Entretemps, cette "nouvelle" configuration avait déjà été supprimée.
Résultat: suppression d'une entrée DNS essentielle au bon fonctionnement d'un service critique. Derrière ce premier problème, écroulement du château de cartes bâti par-dessus: il devient impossible de lancer de nouvelles instances EC2, les demandes de lancement d'instances s'empilent, certains autres services d'Amazon essaient eux-même de lancer des instances EC2 et se plantent, bref, c'est tout cassé.
L'histoire ne dit pas si le bout de code incriminé avait été écrit, conçu, ou relu par une IA ou par des humains.
Une association d'intérêt général est, en droit fiscal français, un organisme qui peut, au vu des critères de l'administration fiscale, émettre des reçus fiscaux au bénéfice de ses donateurs.
Les associations concernées par ce statut présentent un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, la défense de l’environnement naturel.
Les conditions requises pour cette reconnaissance sont :
une activité non lucrative
une gestion désintéressée
un cercle étendu de bénéficiaires
Ces conditions sont fixées par le code général des impôts (CGI) et commentées par le Bulletin officiel des finances publiques-Impôts (Bofip-Impôts) :
Pour les dons faits par les particuliers, consulter l'article 200 du CGI et l'instruction BOI-IR-RICI-250-10-10
Pour les dons effectués par les entreprises, consulter l'article 238 bis du CGI et l'instruction BOI-BIC-RICI-20-30-10-10
Le rescrit fiscal permet simplement de demander à l'administration de vérifier si une association remplit bien ces critères. Mais on peut aussi le vérifier soi-même.
Le risque est si on se trompe (volontairement ou non): les dons à une association qui n'est pas d'intérêt général ne sont pas déductibles d'impôts, et les donateurs devraient donc corriger leur déclaration d'impôt et supprimer la déduction si ils en ont fait une.
Il s'agit donc surtout de rassurer les donateurs à ce sujet.
A première vue pour LinuxFr, les 3 dernières conditions semblent remplies, reste à voir pour le premier. Est-ce une association culturelle? Scientifique? ou éducative?
[^] # Re: Petite question à ceux qui "baignent" encore dans le C
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vulnérabilités multiples dans sudo-rs. Évalué à 4 (+1/-0).
La différence est entre "on peut avoir des interfaces bien définies" dans un autre langage et Rust oblige à avoir des interfaces bien définies (par exemple pour indiquer qui est propriétaire de la mémoire et responsable de la libération, ou assurer la synchronisation entre threads). Oui bien sûr c'est contraignant et parfois ça empêche de faire des choses qui pourraient très bien |onctionner par ailleurs. De la même façon que le C n'a pas de coroutines (alors que c'est facile en assembleur) ou que le C++ ne permet pas de modifier la vtable d'un objet à la volée pendant l'exécution (alors que c'est tout à fait possible en smalltalk, ou si on implémente des vtables en C à la main). Ce sont bien évidement des choix pour contraindre les choses à fonctionner d'une certaine façon: une exécutioneavec une pile d'appel unique par thread, des possibilités d'optimisation des appels de méthodes, par exemple.
La qaestion oevient donc: en pratique, quelles sont les fonctions du noyau Linux qui ont une interface bien définie (en terme de gestion de la mémoire et des threads), mais une approche "inhabituelle" qui fait que ça ne peut pas s'interfacer avec du Rust?
[^] # Re: Go brrrrrrrr
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vulnérabilités multiples dans sudo-rs. Évalué à 6 (+3/-0).
Il me semble que la difficulté de sudo est que cwst un hrogramme complexe avec beaucoup de fonctionnalités (pas forcément souvent utilisées). Par exemple on peut autoriser un utilisateur à lancer seulement certaines commandes avec sudo.
L'outil concurrent doas prend le parti de retirer certaines fonctionnalités pour que le code critique exécuté avec des privilèges élevé reste le plus simple possible. Alors que sudo-rs semble vouloir conserver toute les fonctionnalités.
[^] # Re: code erreur HTTP
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tenter de limiter les nuisances liées aux robots d'IA. Évalué à 4 (+1/-0).
Moi j'ai mis un 429 (too many requests) qui m'a semblé approprié (IA ou pas, je surveille les statistiques du site une fois de temps en temps et je bannis des range d'IP à la main si ils génèrent trop de requêtes).
[^] # Re: Étalonnage des couleurs
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Le "Toy Story" de vos souvenirs. Évalué à 4 (+1/-0).
La difficulté est surtout de savoir quelles étaient les couleurs originales lors de la sortie du film. Si toutes les copies originales en 35mm avaient été détruites, comment ferait-on pour le savoir? Et ces copies se dégradent avec le temps, bien sûr.
Il y a donc plusieurs questions:
Et c'est important parce que ces couleurs peuvent complètement changer la perception du film. On passe d'un truc qui peut avoir l'air presque réaliste à une copie numérique en HD où on se rend beaucoup plus compte que les modèles 3D sont relativement simples et peu texturés, par exemple. La version en film 35mm permettait de gommer plein de choses et de faire en sorte que la magie opère et qu'on oublie un peu le rendu 3D finalement pas si bon que ça. Et c'est quelque chose auquel l'équipe qui a réalisé le film a réfléchi, c'est donc un choix de leur part qu'il convient de préserver dans certains cas.
C'est loin d'être la seule oeuvre pour laquelle c'est le cas. Par exemple, la série originale Star Trek a été filmée et montée en 35mm, mais en ayant en tête que ce serait diffusé à la télévision, avec une définition d'image assez faible. Les trucages qui fonctionnaient relativement bien à l'époque ne fonctionnent donc pas du tout pour une version en haute définition (on voit toutes les ficelles). Le choix qui a été fait dans ce cas, c'est de refaire tous les effets spéciaux en images de synthèse pour la sortie en Blueray de la série (et autres canaux de diffusion en HD). Mais c'est important de préserver aussi la version originale qui a été diffusée, sinon, on pourrait croire en voyant la nouvelle version, que les trucages étaient à des années-lumières devant les possibilités de l'époque où la série a été réalisée!
Et d'autre part, on sait que les grosses entreprises exploitants ces médias ne sont pas forcément les mieux placées pour assurer cette préservation historique et s'assurer que les versions originales restent facilement disponibles.
[^] # Re: Petite question à ceux qui "baignent" encore dans le C
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vulnérabilités multiples dans sudo-rs. Évalué à 4 (+1/-0).
J'ai du mal à voir en quoi c'est une mauvaise chose. Le code Rust obligerait les interfaces à être propres et bien définies, et mettrait alors en évidences les endroits où ce n'est pas le cas et où il y a du code à retravailler.
[^] # Re: Intéressant
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tenter de limiter les nuisances liées aux robots d'IA. Évalué à 6 (+3/-0).
Habtiuellement on met plutôt une gzip bomb: une réponse avec un content-encoding gzip, et un contenu construit pour être assez petit, mais se décompresser en un très très gros fichier. Avec gzip, un fichier de 100Mo se décompresse en 100Go, avec brotli, on peut faire encore mieux, un fichier de 78Ko qui se décompresse en 100Go par exemple.
Cela va occuper le CPU et la mémoire du robot pendant quelques temps, pour rien.
L'idée étant de rendre le scrapping du site encore moins rentable qu'il ne l'est déjà, en gaspillant les ressources du scrapper, et pas celles du serveur web. Avec un fichier non compressé, on gaspille les deux (enfin dans l'exemple ici on gaspille celles du scrapper et celles de Hetzner, qui n'avait rien demandé).
[^] # Re: Sécurité
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Le mot de passe du Louvre était « LOUVRE », oui, oui !. Évalué à 7 (+6/-2).
Mais oui des armes et des caméras partout, quelle bonne idée. Ces bijoux valent bien la fin de la vie privée et de la vie tout court des personnes qui s'approcoeraient un peu trop des fenêtres?
[^] # Re: Votes
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien La pétition contre la loi Duplomb (2,13 millions de signatures) arrive à l’Assemblée Nationale. Évalué à 10 (+10/-0).
Les exploitations agricoles emploient 20% de travailleurs étrangers (source: INSE via https://poledemarches.fr/limmigration-et-lagriculture/ ). À mon avis ils sont parmi les premiers exposés aux métiers dangereux dont l'épandage de pesticides.
Du coup ta blague n'est pas du tout drôle…
[^] # Re: 10 € par mois
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Quand éclatera la bulle IA…. Évalué à 7 (+4/-0).
Et la cybersécurité dans tout ça? Qu'est-ce qui empêche un assistant virtuel comme celui-ci de répondre à une demande du type:
ou même de faire annuler ou déplacer les réunions dwautres personnes?
L'ingénierie sociale a de beaux jours devant elle!
[^] # Re: cartouche?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Sonic le hérisson débarque enfin sur la console de jeux Amstrad GX4000. Évalué à 6 (+3/-0).
Oui, mais sans l'accord des auteurs qui ont ajouté au démarrage du jeu une mention que toute exploitation commerciale est interdite, puisque cette version du jeu est réalisée sans lwaccord de Sega.
Plusieurs autres jeux portés ou retravaillés sur les machines Amstrad sont dans ce cas: R-Type, Pinball Dreams, Rick Dangerous 128+.
Sega est connu pour être tolérant à l'existence de tout un fandom Sonic avec plusieurs jeux et autres oeuvres, du moment que cela reste non-commercial. Il n'y aura donc pas de production et de vente de cartouches par les auteurs du jeu. Cela n'a pas empêché quelques vendeurs sur ebay de proposer des copies du jeu quelques heures après sa sortie. L'absence d'une cartouche reprogrammable sur le marché actuellement fait qu'il y a de la demande pour des cartouches de jeux même si elle sont aussi manifestement illégales…
(L'une des rares cartouches programmables, la c4cpc, n'est actuellement plus en vente en raison de l'obsolescence des composants, de l'augmentation des prix et d'un burnout de la personne qui les assemblait)
Le prix des machines atteint plusieurs centaines d'euros alors qu'il y a une vingtaine d'années ça ne valait rien du tout (je possède plusieurs machines Amstrad que l'on m'a données)
[^] # Re: No std::future ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Les ordis du coeur : "donner une seconde vie aux ordinateurs, changer des vies". Évalué à 4 (+1/-0).
On attend toujours ton prochain journal sur le Da Nouille pour savoir comment avance le portage de Linux et l'upstreaming des patchs.
Pour les chromebooks basés sur un CPU Intel, le travail est déjà fait.
# Questions sans réponses
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal LinuxFr.org : première et seconde quinzaines d'octobre 2025. Évalué à 3 (+0/-0).
Si ils le savaient, ils n'auraient pas besoin de faire un sondage. Je suppose qu'il n'y a pas beaucoup d'associations datant d'avant la loi de 1901 mais ce n'est pas impossible (existence sous un autre statut juridique ou de façon informelle auparavant).
Et pour le nombre d'heures, difficile à dire, mais j'imagine que ça peut monter assez haut dans des grosses associations avec une portée nationale? Ça ne semble pas idiot d'avoir ajouté un facture x10 ou x100 par précaution sur le maximum estim,, juste au cas où on a pas pensé à quelque chose?
[^] # Re: Maintenance de la flash
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal wakeOnStorage : Service sobre, lowtech de stockage à froid (sauvegarde, archivage). Évalué à 5 (+2/-0).
C'est forcément le firmware qui fait les opérations sur la NAND, mais la question est de savoir dans quelles conditions il les déclenche. Je doute qu'il mesure directement la charge des cellules NAND, donc il doit y'avoir des décisions en fonction du nombre de cycle de démarrage/arrêt, du nombre d'heures de fonctionnement, ou éventuellement de façon opportuniste lors d'une écriture dans la NAND pour une autre raison. Ce qui fait que ça pourrait très bien ne pas du tout fonctionner sur un SSD qui est presque tout le temps éteint et sur lequel on ne fait pas d'écriture si le firmware est mal pensé? Est-ce qu'il y a des commandes SMART permettant de déclencher cette opération? Est-ce qu e c'est fait en continue quand le disque est alimenté? Aucune idée…
[^] # Re: C'est un travail pour Ruffle !
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Étude ArkéoLogique des tuxeries. Évalué à 5 (+2/-0).
Il me semble que ça ne fonctionne pas comme ça, en tout cas en France.
Les logiciels sont souvent des oeuvres collectives (article L113-2 alinea 3).
C'est donc l'article L121-3 qui s'applique: 70 ans après le 1er janvier de l'année de publication. Ce qui raccourcit un peu le délai.
Je viens de découvrir que entre juillet 1992 et janvier 1994, il y avait une exception pour les logiciels avec une durée de seulement 25 ans (article L123-5). Mais est-ce que ça s'applique aux logiciels publiés entre ces deux dates, ou aux logiciels dont le droit d'auteur aurait expiré entre ces deux dates? Dans le deuxième cas, ça ne concernerait que des logiciels publiés avant 1969, il ne doit pas y en avoir beaucoup.
[^] # Re: Maintenance de la flash
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal wakeOnStorage : Service sobre, lowtech de stockage à froid (sauvegarde, archivage). Évalué à 5 (+2/-0).
Le deuxième lien est pour de la flash de type NOR, celle qui est utilisé pour les composants de petite capacité (quelques Mo maximum). C'est la plus fiable des deux par rapport à la flash NAND (pour laquelle on sait que le stockage n'est pas 100% fiable).
La NAND est beaucoup moins chère et c'est donc celle qui est utilisée pour les plus grosses capacités, avec de la redondance et du contrôle d'erreur interne fait par le SSD. De plus, la technologie MLC permet de stocker plusieurs bits dans un seul transistor (au lieu d'avoir juste deux niveaux de charge représentant le 1 et le 0, on en a 3, 4 ou encore plus). Le vieillissement n'est pas le même et sur de la flash NAND avec un contrôle d'erreur insuffisant j'ai déjà vu des bits disparaître au bout de quelques semaines (les produits étaient fabriqués et testés sans problème après production, mais le temps de les livrer au client et de les mettre en service, des bouts du firmware avaient disparu).
Les constructeurs de puces et de périphériques de stockage ne communiquent pas beaucoup ni sur ce risque (ce qu'on peut comprendre, ça leur ferait de la mauvaise publicité) ni sur les mesures mises en place pour le limiter (ce qui révèlerait leurs secrets à leurs concurrents).
Cependant l'article de IBM donne une référence vers le standard JEDEC pour les SSD de niveau industriel: la garantie de rétention de données est de seulement 3 mois, après quoi il faut alimenter le disque et lancer une opération de rafraîchissement. Bien sûr ce n'est qu'un standard qui donne une durée minimum, peut-être qu'en réalité certains fabricants font bien mieux. Mais 3 mois, c'est quand même pas beaucoup.
[^] # Re: débrancher l'écran?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Une prime pour démerdifier un réfrigérateur Samsung. Évalué à 4 (+1/-0).
Je viens de voir que la méglementation a changé en 2021. Auparavant, les étiquettes énergie allaient de D à A+++, et donc le A était plutôt en bas de l'échelle. Ce qui facilitait la vente de frigos pas terribles du point de vue de la consommation électrique.
Mais la nouvelle étiquette vient aveg oe nouveaux moyens de détournement: elle n'évalue pas seulement la consommation électrique, mais aussi le rapport entre le volume intérieur et extérieur (ce qui fait perdre des points aux frigos avec des parois épaisses très bien isolées), les matériaux utilisés (pour le recyclage), le type de froid (statique, brassé, ventilé, …) ou encore une mesure de bruit de fonctionnement.
Ce qui laisse aux constructeurs de frigo une certaine marge, soit pour dire "oui on est classe E mais ce n'est pas à cause de la consommation électrique", soit pour obtenir une bonne note via les autres critères malgré une consommation électrique un peu plas élevée.
Pour ceux qui visent le haut de l'échelle et la notemaximalle, c'est effectivement la chasse aux milliampères dans toute l'électronique. Mais l'attribution de l'étiquette énergétique peut-elle se faire en activant un mode "économie d'énergie" qui éteint l'écran? Ou avec un écran mis en veille après une courte période, qui se retrouve remplacé plus tard par un écran allumé tout le temps qui affiche des pubs une fois l'étiquettage fait?
# Maintenance de la flash
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal wakeOnStorage : Service sobre, lowtech de stockage à froid (sauvegarde, archivage). Évalué à 5 (+3/-1). Dernière modification le 28 octobre 2025 à 17:06.
Les mémoires flash modernes (surtout les MLC utilisées dans les SSD) ont peut-être besoin d'être périodiquement réécrites pour en "rafraîchir" le contenu, sinon, elles s'effacent progressivement au cours des années (je n'ai pas trouvé de source qui me semble fiable à ce sujet).
Quel est le risque de se retrouver avec des données illisibles le jour où on en a besoin? Est-ce que les firmware des disques durs arrivent à prendre en compte les heures passées "à l'arrêt" dans leurs mesures de vieillissement de la mémoire flash, ou bien il faut les en informer pour déclencher ces opérations?
[^] # Re: C'est un travail pour Ruffle !
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Étude ArkéoLogique des tuxeries. Évalué à 6 (+3/-0).
En fait c'est un vrai sujet dans la préservation numérique.
Il se pose deux problèmes: le premier est celui du stockage de l'information numérique et il est relativement facile à résoudre. Le deuxième est de stocker les choses dans un format qui va rester exploitable sur le long terme. Avec le risque que si on fait une conversion de format, on pourrait perdre des données ou des métadonnées.
La BNF a publié quelques documents sur ses pratiques. J'imagine que d'autres institutions et organisations auraient des choses à dire aussi.
Pour autant, peut-être que partager un lien vers du contenu manifestement illégal, ce n'est pas le mieux à faire.
[^] # Re: Risque inverse
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi l'open source pourrait ne pas survivre à l'essor de l'IA générative. Évalué à 10 (+7/-0).
Avec les projets libres qui ont tout leur historique Git et le code source des anciennes versions archivé avec les checksums correspondants (pour éviter la falsification), ça ne devrait pas être difficile de prouver qui a rédigé le code en premier?
[^] # Re: Pénurie ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des robots Terminator dans les usines chinoises.... Évalué à 3 (+0/-0).
Ou sinon tu achètes 2 robots, un pour le rez de chaussée et un autre pour l'étage. Ça revient peut-être même moins cher qu'un seul robot capable de monter et descendre des escaliers.
# Spécifications techniques
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien En Chine, on développe UBIOS pour s'affranchir de l'UEFI. Évalué à 7 (+4/-0).
Je ne lis pas le chinois, est-ce que quelqu'un aurait déjà fourni un apperçu des spécifications techniques dans une autre langue? Je suis curieux de voir à quoi ça ressemble.
L'annonce sous-entend qu'il s'agit de s'éloigner de ACPI et autres choses venant de l'univers Microsoft, je suppose que le format d'exécutables PE en fait partie. Est-ce que ça s'inspire un peu de open firmware? Ou d'autres choses existantes?
[^] # Re: Pénurie ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des robots Terminator dans les usines chinoises.... Évalué à 6 (+3/-0). Dernière modification le 28 octobre 2025 à 08:36.
On en reparle quand les robots humanoides à moins de 10 000 euros (alors qu'ils sont 1000 fois plus compliqués à construire que les robots dédiés) sont en production de masse.
En attendant, je continue de penser qu'on va continuer de voir des robots dédiés là où c'est pertinent parce que les tâches sont simples et bien définies, et des humains là où il faut de la flexibilité et de la polyvalence. Pour une raison très simple: c'est la solution la moins chère…
Pour donner une idée, les robots d'aide à la couture (nullement capables de faire de la couture hein, juste d'attraper un bout de tissu sur une pile et de le déplacer sur une autre), c'est de la location à 1500€ par mois. On est donc très loin du robot à 10 000 euros même pour un truc "simple" comme ça.
[^] # Re: Pénurie ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Des robots Terminator dans les usines chinoises.... Évalué à 6 (+3/-0).
Oui je me sens un peu dépassé et je ne sais pas trop quoi faire. Je pense qu'une cohabitation équilibrée entre les humains, les autres êtres vivants (animaux ou végétaux) et éventuellement les robots est possible, mais ce n'est pas la voie qu'on prend actuellement.
Je crois que beaucoup de gens s'imaginent que les choses vont continuer plus ou moins comme elles sont maintenant. Les robots humanoïdes, ça rentre un peu dans cette catégorie. On se dit que on peut "juste" remplacer les humains par des robots et que ça va régler des problèmes. Qu'on peut réduire les émissions de CO2 de son alimentation en remplaçant la viande d'animaux par la viande cultivée en laboratoire. Qu'il va y'avoir des avions et des voitures électriques ou "verts" d'une façon ou d'une autre et que ça va régler tous les problèmes d'émissions de CO2 pour les transports.
Ce genre de choses qui restent très très longtemps "c'est pour dans 10 ans", et là, je crois qu'on a pas vraiment 10 ans devant nous pour faire bouger les choses côté changement climatique. Surtout si on continue de construire des datacenters pour faire tourner des LLM, qui ne sont jamais qu'une partie de la technologie de type humanoïde. Il va falloir réfléchir à quelque chose de plus pragmatique, peut-être moins vendeur à première vue.
Le solarpunk est peut-être une solution à ça, tenter d'imaginer un futur ou on a trouvé cet équilibre, et de le rendre enviable. Je pense à Star Trek (par exemple) qui a un peu influencé ou pressenti le futur, avec des ordinateurs communicants tenant dans la poche, des portes automatiques qui s'ouvrent toutes seules, plein de choses qui sont devenues notre quotidien aujourd'hui. Quelle est l'oeuvre Solarpunk qu'on pourra regarder de la même façon dans 60 ans?
[^] # Re: Ratiociner peut coûter cher
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien AWS soupçonné d'avoir remplacé 40% de ses DevOps avec de l'IA quelques jours avant son propre crash. Évalué à 4 (+1/-0).
Amazon a publié un rapport d'incident:
https://aws.amazon.com/fr/message/101925/
Cela parle de problèmes de synchronisation dans un système distribué: un processus a été ralenti ou bloqué pendant quelque temps, entre le moment où il a vérifié si la configuration qu'il devait appliquer était plus récente que la configuration en place, et le moment où il a appliqué la "nouvelle" configuration. Entretemps, cette "nouvelle" configuration avait déjà été supprimée.
Résultat: suppression d'une entrée DNS essentielle au bon fonctionnement d'un service critique. Derrière ce premier problème, écroulement du château de cartes bâti par-dessus: il devient impossible de lancer de nouvelles instances EC2, les demandes de lancement d'instances s'empilent, certains autres services d'Amazon essaient eux-même de lancer des instances EC2 et se plantent, bref, c'est tout cassé.
L'histoire ne dit pas si le bout de code incriminé avait été écrit, conçu, ou relu par une IA ou par des humains.
[^] # Re: LinuxFr.org ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un registre national pour déclarer les organismes reconnus d’utilité publique. Évalué à 6 (+3/-0).
Si j'ai bien compris le principe, ce n'est pas obligatoire de faire le rescrit fiscal pour être d'intérêt général.
https://www.economie.gouv.fr/cedef/fiches-pratiques/association-reconnue-dinteret-general-et-recus-fiscaux
Le rescrit fiscal permet simplement de demander à l'administration de vérifier si une association remplit bien ces critères. Mais on peut aussi le vérifier soi-même.
Le risque est si on se trompe (volontairement ou non): les dons à une association qui n'est pas d'intérêt général ne sont pas déductibles d'impôts, et les donateurs devraient donc corriger leur déclaration d'impôt et supprimer la déduction si ils en ont fait une.
Il s'agit donc surtout de rassurer les donateurs à ce sujet.
A première vue pour LinuxFr, les 3 dernières conditions semblent remplies, reste à voir pour le premier. Est-ce une association culturelle? Scientifique? ou éducative?