ragoutoutou a écrit 1515 commentaires

  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    J'espère sincèrement... mais là j'ai un doute..
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Quelques questions en vrac...

    Pragmatiquement, comment estimer la valeur d'une ½uvre avant qu'elle soit vendue?

    Payer à l'heure? Ok, mais comment rémunérer la qualité artistique? Au mauvais peintre qui pond une croute en 6 mois doit il vraiment être payé beaucoup plus qu'un peintre de génie et de talent qui fait un chef d'½uvre en 6 semaines.

    Et qui paye les artistes? Qui décide qui a le droit d'être payé pour son ½uvre ou non?

    Une impro de Jazz, par exemple, ça dure 10 minutes, on paye les 10 minutes point barre? ou on paye aussi les mois de répétitions qui sont derrière?

    Et sans système de droits d'auteur, qu'est-ce qui empêche qu'une maison d'édition qui a payé les deux ans de travail d'un auteur (en admettant que c'est un système où les auteurs sont rémunérés par des entreprises) et vende le livre à 12 euros ne se retrouve concurrencé par un éditeur qui lui n'a rien investi mais qui vend le même bouquin à 8 euros?

    Et si je fais un CD que je produises et vende moi-même (cas où personne ne paye les heures et où l'artiste n'a qu'à se démerder), en l'absence de droit d'auteur, qu'est-ce qui empêche un réseau de copie chinois de vendre des copies de mon cd pour un prix inférieur au mien?
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Ah zut, moi qui pensais que les anglosaxons étaient un public plus sensible au business, et qui s'en foutent beaucoup de la liberté.


    Et voilà bon stéréotype bien gras... Prochain coup on dira aussi que Stallman, était Français...
  • # Hmmm... Vie privée

    Posté par  . En réponse au journal [HS]Wii. Évalué à 2.

    Cher fan Nintendo,

    Nintendo respecte le droit à la vie privée des internautes et reconnaît l'importance de protéger leurs données personnelles. Pour permettre à Nintendo d'ajouter des options supplémentaires sur son site, pour améliorer ses produits et pour les adapter aux besoins et aux préférences des utilisateurs, Nintendo a besoin de votre accord pour collecter les informations relatives à vos activités en ligne sur le site web de Nintendo ainsi qu'aux produits Nintendo.

    Veuillez prendre connaissance de notre nouvelle Politique de Vie Privée en cliquant sur ce lien http://www.nintendo-europe.com/NOE/fr/FR/home/index.do et en vous identifiant. Une fois que vous avez lu ces informations, veuillez utiliser le bouton approprié pour au choix ACCEPTER ou REFUSER cette nouvelle Politique de Vie Privée.

    Nous attirons votre attention sur le fait que, à défaut de réponse de votre part d'ici au 15er juillet 2007 ou bien si vous choisissez de REFUSER notre nouvelle Politique de Vie Privée, vous ne serez, à partir de cette date, plus en mesure d'utiliser vos Etoiles dans le Catalogue d'Etoiles, puisque nous serons dans l'obligation de désactiver votre compte Nintendo. Quelle que soit votre décision, vous pourrez toujours utiliser vos Etoiles et bénéficier de tous les autres avantages offerts par votre compte Nintendo jusqu'au 15er juillet 2007.

    Nous vous signalons également que si vous maintenez votre compte Nintendo, dorénavant les Etoiles expireront automatiquement 24 mois après leur ajout à votre profil. Les Etoiles gagnées avant l'entrée en vigueur des nouveaux Termes et Conditions expireront 12 mois après l'entrée en vigueur de ces nouveaux Termes et Conditions, ce qui ne pourra avoir lieu avant le 1er juin 2008.


    Toutefois, vous pourrez bientôt échanger vos Etoiles contre des Wii Points dans le Catalogue d'Etoiles si toutefois vous avez relié votre Wii à votre compte Nintendo.

    Nous espérons vous revoir bientôt sur le site Nintendo et espérons que vous apprécierez la nouvelle génération des jeux vidéo en notre compagnie !
    L'équipe Nintendo


    Au moins ils savent ce qu'ils veulent... et les conditions de la nouvelle politique de respect de vie privée sont croustillantes...
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Et pour le "paquet de polémiques", j'aimerais bien avoir des liens si tu en as ?


    Quelques pistes pour utiliser google...
    Regardes les commentaires sur draft 2 de la licence GPL3: à la base les termes de l'AGPL devaient être dans la GPL3, mais ceux-ci ont été éjectés car trop de monde les jugeait liberticides.

    Sur les mailing lists Debian, tu as aussi des discussions intenses sur le sujet...

    LinuxFR est éventuellement un lieu de débat pour francophones, mais les Anglosaxons ne nous ont pas attendus pour se poser des questions (surtout que c'est un public plus sensible en ce qui concerne le respect des libertés)
  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Et bien, moi, j'ose : permettre à n'importe qui d'utiliser une application, ça revient exactement au même que de la distribuer.


    C'est une vision des choses, partagée par de nombreuses personnes, et réfutée par pas mal de personnes aussi...

    La vérité au niveau purement technique est que ce n'est pas de la distribution mais une interaction (le terme interaction est celui utilisé par l'AGPL, donc l'AGPL ne nie pas cette réalité). A aucun moment ni le code source ni le code binaire ne sont transférés.

    Au niveau philosophique, le problème est que c'est une situation pouvant créer une dépendance entre la personne ou le logiciel interagissant avec le service et le service lui-même. Un travail de fond sur la problématique des dépendances serait nécessaire afin de créer une licence mieux construite, remettant les obligations de manière raisonnable et respectueuse des libertés, car en mettant des restrictions sur les libertés fondamentales pour gonfler les devoirs, on fini par faire du non-libre. On ne peut pas lutter contre la tivoisation d'un côté et applaudir une licence qui crée une forme de tivoisation de l'autre.
  • [^] # Re: Google avait le choix...

    Posté par  . En réponse au journal google militant linux?. Évalué à 5.

  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Intéressant comme post, j'avais oublié de répondre ... donc me voici... désolé pour le retard.

    Tous les inconvénients cités de l'AGPL proviennent de la GPL, comment pouvez-vous dire qu'elle vous pose alors un problème?


    Les devoirs viennent de la GPL, mais ils deviennent inconvénients dans l'AGPL car ils sont redistribués de telle sorte que les libertés sont atteintes.

    Liberté 0: La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages
    Liberté 1: La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à vos besoins (liberté 1)

    Dans le cas de la licence GPL, tu as le droit d'adapter le logiciel comme bon te semble, y compris en le liant avec du proprio si tu le désires tout en gardant le droit de l'exécuter comme bon te semble (y compris sur internet)

    Dans l'AGPL, tu ne peux pas modifier l'application comme bon te semble si tu veux garder le droit de l'exécuter comme bon te semble: tu ne peux plus mettre du proprio dans ton soft si tu le fais tourner sur internet.

    Et non, mettre une application sur internet, ce n'est pas la distribuer, même la licence AGPL n'ose pas prétendre ça. Elle s'arrange juste pour "faire comme si" en forçant la distribution des sources via le point 13 plutôt que le point 6 qui aurait été l'endroit naturel pour cette restriction si cette licence n'était pas qu'un hack de la GPL.
  • # Google avait le choix...

    Posté par  . En réponse au journal google militant linux?. Évalué à 6.

    ... entre militer pour les droits de l'homme et militer pour linux... Pour une raison étrange, ils ont décidé de se concentrer sur le second...
  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à -1.

    Pour la GPL, parmi tes devoirs figure celui, si tu publies ou distribues le logiciel modifié, de soumettre ton travail à la même licence.

    Pour l'AGPL figure celui, si tu publies "à distance à travers un réseau" le logiciel modifié, de soumettre ton travail à la même licence.


    Oui, bien, mais à part ça tu as du neuf?

    C'est donc approprié à certains logiciels qui par destination seront le plus souvent le support de services web et que l'on souhaite voir demeurer libres pour leur utilisateurs


    C'est approprié effectivement, pour ceux qui trouvent cela approprié... Mais ce n'est pas libre pour autant vu que cette licence peut amener les utilisateurs à devoir choisir entre la liberté 0 et la liberté 1: soit ils font tourner l'application sans restrictions mais sans modifications, soit ils adaptent l'application à leurs besoins et ils peuvent se retrouver avec l'interdiction de faire tourner l'application comme bon leur semble (sur internet).

    C'est un compromis qui défend éventuellement les utilisateurs derrière leur navigateur (c'est contournable), mais qui entame de manière sérieuse les libertés au point de ne plus remplir la définition de logiciel libre.

    En plus, l'AGPL a des implications pour des domaines comme les transactions informatiques entre entreprises, les procédures de gestion, les accès distants, ...

    C'est pas pour rien que ces clauses ont été virées de la GPL3 après le draft 2 et que de nombreux développeurs Debian lèvent les boucliers contre cette licence.
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Ah ok, effectivement j'amalgamais publication des données et publication de l'application


    C'est le sens de l'AGPL, l'amalgame entre distribution de données et distribution de logiciel. C'est le principe fondateur de cette licence mais ce n'est pas clairement formulé dans la licence elle-même: On a droit à une obligation complémentaire lié à l'interaction via réseau dans le point 13 de la licence alors que cet élément devrait être inclus via reformulation partielle du point 6: Conveying Non-Source Forms. Dans la forme actuel c'est donc un hack mal intégré dans une copie du texte de la gpl.

    M'enfin ça reste quand même un problème cette histoire de logiciels web.


    Je ne dis pas le contraire, même si je ne suis pas d'accord avec les solutions apportées actuellement, je ne peux pas nier qu'il y a des cas de dépendance d'activité (utilisateurs utilisant outils web, petites entreprises faisant gérer leurs données via webservice chez un prestataire de service). Il y a un problème de ce côté, mais ce problème doit être réglé correctement et sans perdre de vue la préservation de la liberté 1 même pour les utilisateurs-serveur.
    Une solution équitable à ce problème et respectueuse des principes fondamentaux du libre pourrait même avoir sa place dans la version officielle de la GPL, plutôt que d'avoir une licence jumelle qui soulève pour le moment son paquet de polémique.
  • # Infrastructure...

    Posté par  . En réponse au message Video sur IP distribué (multicast ou uicast) LAN/WAN. Évalué à 3.

    Dans quelles conditions la distribution de la vidéo va t'elle se faire? Quelles bandes passantes?
    Quel est le cahier des charges exacte?
    Y a t'il du matos déjà décidé?

    A priori, pour les clients wan, il te faudra un support de stockage local pour descendre les vidéos avant de les jouer, la lecture directe sur le réseau me semble à exclure vu les prix à payer pour une connexion dédiée avec bande passante garantie.

    Au boulot, j'ai participé à l'élaboration d'une solution d'écrans basée sur vlc et utilisant soit le rtsp/rtp pour lire à distance depuis un serveur Darwin Streaming Server, soit depuis un stockage local.
  • [^] # Re: En bref, c'est un bô joujou, mais ça ne remplacera pas ma Debian ;)

    Posté par  . En réponse au journal [HS]Wii. Évalué à 3.

    absolument...

    mais ce n'est pas la seule différence: taille, poids, fonctionnalités, qualité d'image, service en ligne, ludothèque, mouvement de lancer de la manette dans l'écran, ... (et ni la PS3 ni la wii ne font carton plein)
  • # En bref, c'est un bô joujou, mais ça ne remplacera pas ma Debian ;)

    Posté par  . En réponse au journal [HS]Wii. Évalué à 2.

    Moi j'ai une debian sur ma ps3 nananère ;)
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    La liberté si elle ne confirme pas la liberté de ton prochain, ce n'est pas la liberté. Après toi tu préfères donner plus de liberté aux développeurs quitte à laisser les utilisateurs finaux en rade. Moi je pense la liberté de l'utilisateur final plus importante.


    Arrète de spéculer sur ce que je penses et lis mes remarques précédentes ici et ailleurs...

    Ma réaction était par rapport à ton interdiction des secrets, du cryptage et de l'obfuscation que tu brandissait comme solution contre ma spéculation concernant la survie du logiciel proprio, via ces moyens, dans un monde sans droit d'auteur où finalement tout code publié serait du coup aussi mal protégé qu'avec la BSD.

    Enfin je me demande quand même ce que tu donnes comme définition au mot publier, parce que la manie de de prétendre que si c'est visible du public, c'est publié ça m'a l'air d'être un truc qu'on trouve jusque dans les dictionnaires!



    Ma définition de publier? Quand tu met une application web, tu publies des données générées par cette application, quand tu distribues l'application sous forme binaire ou source, tu publies l'application.
    Pour la publication des données, l'important c'est l'interopérabilité et les formats ouverts,
    Pour la publication de l'application elle-même, l'important c'est qu'elle soit libre.
    Je suis contre le fait de confondre publication de données et publication d'application.

    Maintenant, une approche orientée "dépendance" serait peut-être à prendre en compte pour créer de nouvelles notions pour le libre, mais à mes yeux, ce n'est pas en hackant grossièrement le système actuel en appelant un chat un chien qu'on va avoir une réelle amélioration.
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Avec la GPL aussi, tu es aussi obligé de publier ton travail.


    Absolument vrai (dans le cas où tu distribue ton application uniquement), mais hors contexte ici... on parlait d'un monde hypothétique sans droit d'auteur comme proposé plus haut.


    Et non, je ne suis pas BSDiste, mais 100% pro GPL... Mais bon, je peux comprendre que ça te dépasse puisque je ne suis pas d'accord avec l'AGPL et que pour toit GPL et AGPL c'est tout pareil...
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Au temps pour moi, j'ai oublié le «à partir du moment où on le publie», qui est bien entendu d'une importance capitale et qui change tout.

    Donc ton logiciel tu en fais ce que tu veux chez toi, ça rentre dans le cadre de la vie privé en quelque sorte. Par contre à partir du moment où tu le publie, il devient public.


    Ok, donc dans ton monde sans droits d'auteur, on aurait donc pas le droit à la propriété de son travail, mais en plus on aurait pas le droit de publier ce qu'on veux... C'est bien ce que je disais, je parles de liberté et toi tu parles d'interdir...

    Tu es obligé de reditribuer le code si tu publies le logiciel modifié oui


    C'est bien là le gag, cette manie de prétendre que si c'est visible du public, c'est publié...

    Pour ma part, je maintiens que si on tombe dans cette situation stupide, ça doit alors être valable dans les deux sens et que toute personne interagissant avec mon application doit être dans l'obligation de me relicencier son client en AGPL, et ceux qui ne peuvent le faire perdent le droit d'accéder à l'application.

    Tu m'as l'air de bien maîtrisé le FUD dis moi. :)


    Dans la série libericide déguisé qui se voile la face, t'es très fort aussi :)
  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 1.

    Tu ne peux pas t'approprier le logiciel, l'améliorer et en faire la base de ton business.


    C'est bien une licence anti-utilisation donc...

    Si tu souhaite en faire un commerce, il faudrait apporter ta valeur ajoutée ailleurs.


    Bon argument pour le proprio, Microsoft devrait venir t'enregistrer et repasser l'extrait à ses clients...

    Pour le reste, je te recommandes ces lectures suivantes:

    http://www.gnu.org/licenses/gpl.txt

    http://gplv3.fsf.org/gpl-draft-2007-05-31.html

    elles t'aideront à améliorer ta compréhension des libertés et devoirs offerts par la licence gpl et te permettront d'éviter à l'avenir de faire des généralisations à l'emporte pièce.
  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    mais ça ne te dérange pas qu'on fasse d'un soft web libre un soft proprio (ce qui arrive avec la GPL si c'est un soft web).


    D'un côté ça me dérange, mais d'un autre côté on ne peut pas tout avoir non-plus, la contrainte de licence sur la distribution est suffisante dans la grande majorité des cas. Commencer à mettre des contraintes sur l'utilisation en échangeant les casquettes par magie ne me semble pas acceptable non-plus.

    Sans libertés, il n'y a pas de logiciel libre. Les licences GPL offrent un équilibre relativement sain, entre droits et devoirs pour les utilisateurs, les contributeurs, ...

    L'AGPL modifie cet équilibre et retire leurs droits à certains types d'utilisateurs via un hack, et ça c'est inquiètant.

    En passant, le texte que tu cites correspond au paragraphe 3 de l'AGPL, pas au 13... le 13 de la GPL3 et de l'AGPL sont les points de réciprocité pour l'utilisation combinée GPL3 et AGPL. Dans le point 13 de l'AGPL a été aussi mis le point polémique, ce qui est d'ailleurs un drôle d'endroit pour mettre cet élément et montre bien la nature de hack de cette clause, mais ça ne remplace pas le paragraphe 3, ça défini un cas de redistribution obligatoir et ses modalités, mais pas la redistribution dans sa généralité.
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Ce qui voudrait dire interdiction de faire obfuscation, cryptage et DRM, de créer un protocole ou un format de fichier sans fournir la documentation sur demande et interdiction de s'approprié un code comme il est possible de le faire avec du BSD


    Ah ben oui, vive le totalitarisme... On prétend défendre les libertés, et puis directement on a plus que le mot interdiction à la bouche...

    Interdiction aussi pour les citoyens d'avoir des secrets, de cacher des choses, de mentir, ... les gens biens n'ont pas à avoir tout ça...

    Comme dit tant que tu diffuses pas ton code (par exemple utilisation sur internet) tu as de comptes à rendre à personne.


    Tu es OBLIGÉ de redistribuer ton code si c'est du AGPL si ton application est interopérable via internet. Tu n'as donc plus les droits de modification que tu avais avec la GPL2 ou 3 dès lors que des personnes interagissent avec ton application puisque ta version modifiée doit de-facto être conforme avec les règles de redistribution de l'application elle-même.

    En outre on se retrouve avec une situation où c'est la distribution de données issues d'un programme qui devient le déclencheur de la distribution du programme lui-même. Une politique de 'si tu distribues les données tu dois distribuer l'application elle-même' est extrêmement dangereuse et servira certainement à des entreprises comme Microsoft pour effrayer les clients potentiels des sociétés fournissant du logiciel libre.
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    On va se répéter : si tu utilises un soft AGPL en utilisation privée, tu n'as pas à diffuser les sources


    On va se répéter, mais l'AGPL détruit la notion d'utilisation privée.

    Appli non web, utilisateur = celui qui lance la commande en shell et reçoit le résultat
    Appli web, utilisateur est celui qui lance la commande en HTTP et reçoit le résultat.


    C'est là que se situe le problème et que l'AGPL, c'est un abus pour contrer un autre abus, au final on a pas une situation juste mais juste deux abus. On ne reconnait plus les droits de l'opérateur de l'application.
  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 1.

    Tu es donc BSDiste, alors forcement l'AGPL tout comme la GPL ne doivent pas de convenir...


    Non, je suis GPListe, pro GPL2 et pro GPL3 (en dehors de sa compatibilité AGPL)

    de ce que j'ai compris, l'AGPL impose de redistribuer le code à ses utilisateur


    Oui, en transformant l'utilisateur du soft (celui qui utilise le logiciel sur son serveur) en distributeur, de sorte que cette notion empiète systématiquement sur la liberté 1 que l'utilisateur a avec une licence plus libre. Tout utilisateur qui permet à un client d'interagir avec l'application sur son serveur se retrouve immédiatement sous le feu d'obligations normalement réservées à la véritable distribution de l'application, qui du coup l'empêchent de profiter pleinement de la liberté 1 puisque du coup il n'a plus la liberté de modifier l'application selon ses besoins mais bien et avant tout selon les règles de redistribution puisque celle-ci est imposée et non-plus une liberté comme avec GPL2 et GPL3.

    Permier paragraphe de l'article 13 de l'AGPL:
    Notwithstanding any other provision of this License, if you modify the Program, your modified version must give all users interacting with it remotely through a computer network (if your version supports such interaction) an opportunity to receive the Corresponding Source of your version by providing access to copy the Corresponding Source from a network server at no charge.


    Mais bon, c'est comme pour la lutte antiterroriste, à force de prêcher la protection des libertés, on fini par les confisquer.
  • [^] # Re: Mwais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 1.

    Je croyais que j'étais clair sur "l'utilisateur" (j'ai déjà précisé plus haut) : effectivement, tu va "enlever une liberté" à celui qui diffuse l'appli, pour mieux en donner aux "utilisateurs" de ton site.


    Ben oui, tu refuses de voir l'utilisateur côté serveur comme un utilisateur... En tant que développeur, ces personnes sont mes utilisateurs avant tout et je n'ai pas envie de restreindre leurs libertés pour les obliger à me reverser leurs modifs (ce qui semble bien être la motivation première derrière l'écriture de la licence affero si tu regardes bien l'historique du problème)

    ton exemple avec la libssl c'est du FUD, cette lib faisant partie du serveur web sur lequel ton appli tourne


    Tu fais preuve d'un manque d'imagination, réfléchis un peu avant de classer mon exemple dans la catégorie fud: il y a des applications qui "interagissent à distance via un réseau informatique" et qui ne tournent pas sous apache.

    Si par exemple je développes une application comportant un stack soap en c++ (donc incorporant la partie HTTP, xml, ... dans mon code) que je le publie en AGPL, personne ne pourra l'utiliser sur l'internet en le liant à openssl sans être en violation de la licence.
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.

    Le logiciel libre a été initié pour retourner le droit d'auteur contre lui même. S'il n'y avais pas de droit d'auteur, il n'y aurais pas besoin de licence de logiciel libre.


    Le logiciel libre utilise le droit d'auteur pour protéger les libertés, mais en l'absence du droit d'auteur, ces libertés seraient tout de même en danger.

    S'il n'y avait pas de droit d'auteur:
    - il y aurait quand-même des logiciels commerciaux dont le code source ne serait pas disponible.
    - les entreprises créant de la valeur avec leurs applications seraient certainement moins enclines à publier leurs codes,
    - obfuscation, cryptage et DRM seraient les armes n°1pour protéger les logiciels contre les regards externes, la copie, ... dans une mesure que nous ne conaissons pas actuellement.
    - l'interopérabilité via des standards ouverts serait vue systématiquement comme une menace.
    - les licences libres ne pourraient pas exister et donc tout code publié serait aussi mal protégé que du code sous BSD et pourrait être inclu dans du proprio à tout moment.

    Voila, moi je ne partage pas ta peur d'offrir trop de libertés à l'utilisateur final, donc je ne vois rien a redire sur le principe de l'AGPL
    Le problème n'est pas d'offrir des libertés à cette forme particulière d'utilisateur final, le problème est qu'on change le statut de l'utilisateur côté serveur et on porte atteinte à une liberté essentielle.

    J'ai déjà expliqué le problème quelques fois, et force est de constater qu'à part me reservir du "bouh, t'aimes pas tes utilisateurs", je n'ai pas eu des masses de réaction intéressante.

    A priori sur ce forum on est pas très attaché au droit de modification et d'adaptation, ce qui indiquerait qu'une majorité écrasante des gens ici sont des consommateurs privés et non des utilisateurs professionnels, contributeurs ou développeurs de produits libres.
    L'adoption du logiciel libre tant par les développeurs que par les utilisateurs passe par un bon équilibre entre droits et contraintes pour chacun. Malheureusement l'équilibre entre droits et contraintes dans l'AGPL est mauvais, et je ne suis pas le seul à le dire.

    De plus, comme pour les DRM, ce sont les personnes qui essayent de jouer honnêtement qui sont sanctionnées, les entreprises ne voulant pas jouer le jeu ont déjà des portes de sortie pour ne pas suivre les règles.
  • [^] # Re: Une autre vision

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 1.

    En fait tu trouves que le principe du gauche d'auteur est poussé trop loin dans l'AGPL si je comprends bien.


    Je suis pour le droit d'auteur, c'est ce qui tient le logiciel libre ensemble.

    L'AGPL attaque une liberté de base du logiciel libre et n'est donc pas une licence libre.

    Non seulement je ne veux pas utiliser de code AGPL, mais je ne veux pas non-plus que des projets sous AGPL puissent lier du code que j'aurais offert à la communauté, c'est pour cela que je vais rester sous GPL2 si le GPL3 offre au final une quelconque compatibilité avec une licence liberticide comme l'AGPL.