À mon avis, les premiers modèles en circulation seront des systèmes de taxi pour relier la gare/aéroport à la ville pour les voyageurs.
Mais non, car ces voitures n'auront jamais la licence de taxis !
Perso je vois plus ça comme un service de transport en commun plus individualisé. À la place des Autolib tu aurais ça, ce qui les rend plus flexibles que les Autolib et les transports en commun traditionnels. Donc pas d'histoire de liaisons mais plutôt une solution simple pour faire le trajet du travail plutôt que de changer 5 fois de lignes ou moyen de transport pour relier les destinations.
Quand les voitures automatiques seront autorisées, normalement la chaîne de responsabilité sera définie par la loi. Ça paraît assez logique.
Après en cas d'accident entre pilote automatique et manuel, ce sera comme tout accident classique où on cherche à savoir quel humain a merdé sauf que là c'est un humain et un robot en face à face. Et les voitures automatiques auront sans doute des boîtes noires contenant les données de navigation (caméras, télémétries) pour permettre un diagnostique plus facile de l'accident qu'un simple témoignage.
Construire des programmes si, c'est pour ça qu'il est conçu. Installer des programmes non, des gens s'en servent pour peut être mais non il n'est pas fait pour installer des programmes il le fait uniquement parce qu'il est turing complet.
Rien à voir avec Turing Complet.
Turing Complet est plus une propriété mathématique qui confère à tout langage possédant certaines instructions de pouvoir exécuter n'importe quel algorithme.
Cependant, Turing Complet n'étant qu'une propriété formelle, elle ne traite les histoires d'ordinateurs, d'entrées/sorties, dialogues entre programmes et son environnement, etc.
Typiquement Brainfuck et Whitespace sont des langages Turing Complet mais il te sera difficile de concevoir un pilote de périphérique avec (pas d'Assembleur inline, pas forcément de dialogue poussée avec l'OS, gestion des fichiers et autres entrées/sortie).
Donc make peut le faire, mais pas uniquement grâce à ça.
mais cela génère des faux positifs systématiques à chaque renouvellement de certificat, ceux-ci ayant une durée de vie limitée par une date d'expiration ; cette mesure est donc à éviter, pour lui préférer l'utilisation de DNSSEC et DANE.
On pourrait couper l'avertissement si la date de l'ancien certificat a été dépassé.
Cela laisse effectivement la possibilité de tromper l'utilisateur mais sur une fenêtre de temps d'action normalement courte.
Je répondais à ta question qui mettait en doute l'intérêt d'avoir des buts différents entre les distributions.
Après en effet, cela ne justifie pas ces différences.
En quoi le but des distributions devrait importer aux utilisateurs ?
Une distribution qui vise l'usage exclusive de licences libres dans ses programmes va favoriser un certain public, celui qui va viser les débutants va avoir un jeu d'outils adaptés, une distribution avec des technologies modernes attirera certains types d'utilisateurs, etc.
Donc si, leurs buts sont importants car cela aide à l'utilisateur à choisir une distribution qui sera conforme à ses attentes.
Comment expliques-tu alors que des programmes propriétaires compilés statiquement permettent de s'installer sur la plupart des distributions (moyennant une version de Linux compatible, si le programme en dépend) ?
En soit, rien, peut être que ce sera moins bien intégré mais c'est pareil pour les applications externes de Mac OS X ou Windows.
C'est sûr que tu ne profites pas de la puissance du gestionnaire de paquet, mais ça a le mérite de fonctionner comme pour la concurrence. Personnellement je ne vois pas en quoi le fait que ce soit RPM ou DEB soit un frein vu qu'une alternative universelle existe.
Mais je suis d'accord sur le fait que la diversité peut être un gaspillage d'énergie en donnant des ressources à des projets sans grands intérêts. Mais le libre ne peut empêcher cette diversité donc comment l'éviter étant donné qu'on ne peut forcer les gens à agir ainsi ?
Le format de paquet n'est pas la source principale de difficulté pour les empaqueteurs d'applications. Après tout, que ce soit RPM ou DEB il y a des outils performants qui simplifient a tâche.
La difficulté est de réaliser une intégration, c'est à dire fournir une liste d'applications cohérentes qui dans une version fixe pour chacun d'eux l'ensemble du système fonctionne efficacement. Ce qui nécessite souvent des correctifs de toutes parts (car les applications font références à des versions différentes de bibliothèques mais dont on ne veut qu'une version de disponible à la fois), mais aussi à des tests approfondis, etc.
Si tu veux fournir une application sous Linux très simplement, tu compiles tout en statique pour une architecture donnée et tu distribues ça comme une application Windows et c'est réglé. Comme tout est compilé statiquement tu n'as pas le soucis d'intégration avec l'environnement actuel et cela fonctionne partout. De nombreux programmes propriétaires font ça.
Bref, a multitude des formats de paquet est souvent l'épouvantail d'un problème qui est en réalité tout autre.
Vu de ma lorgnette, je préfèrerais avoir un format moins bon que .deb ou .rpm mais faisant consensus !
Techniquement le LSB a tranché pour RPM, mais de nombreuses personnes n'aimant pas la LSB ça n'aide pas. De plus dans un écosystème libre, qui signifie que globalement tout le monde peut faire ce qu'il veut, il est difficile d'imposer une norme à tout le monde. Si demain Gajim veut incorporer des extensions spécifiques à XMPP, il peut et personne ne pourra l'en empêcher.
Le syndrome du NIH a de beaux jours devant lui.
Si tout le monde se se prend à inventer son POSIX à lui
POSIX est vieux, n'a pas tranché sur de nombreux aspects et de nombreux projets lui font cordialement un doigt d'honneur comme les utilitaires GNU qui ajoutent de nombreuses extensions aux programmes de bases.
Je ne vais pas créer ma distib linux en collant le répertoire utilisateur dans /etc les logs dans /dev et les binaires dans /var/log sous prétexte que la diversité c'est bien.
Pourtant, fondamentalement, qu'est-ce qui t'en empêche ? C'est l'avantage du code libre, tout le monde peut le modifier pour en faire n'importe quoi. Et parfois ce n'importe quoi arrive à générer des trucs sympas avec d'autres trucs moins biens ce qui fait qu'il est adopté.
Allez bisous, lâchez vous… attention quand même, si vous êtes trop méchants, j'invoque Zenitram en renfort ! bah, et puis faite comme vous voudrez, il viendra probablement de toute façon.
Je suis sûr que son avis sur la question sera plus réfléchi et pertinent que la prose de nombre d'entre nous.
Justement, je pense que ça a du sens. Prenons la définition de l'Etat (tiré ici du Larousse) :
En droit constitutionnel, l'État est une personne morale territoriale de droit public personnifiant juridiquement la nation, titulaire de la souveraineté interne et internationale et du monopole de la contrainte organisée
L'Etat personnifie la nation, si la structure de l'Etat change (passer d'une monarchie à une république par exemple), c'est que la nation a changé profondément ses valeurs et sa structure pour permettre la vie commune. Le fait que l'Etat dans sa forme longue représente le status actuel ne me paraît pas aberrant. Cela permet également de faire référence facilement aux différentes organisations de l'Etat dans le temps comme l'Empire français ou le Royaume de France.
Après il n'y a pas de règle, des pays comme le Canada ont une forme longue identique au nom du pays, mais comme le pays et l'Etat ne sont pas des concepts strictement identiques, le fait que le nom diffère n'est pas gênant. Et pour faire la distinction, quoi de mieux que de préciser l'organisation étatique actuelle ?
La France était déjà la France sous la Monarchie, le Directoire, la Terreur, l'Empire et tout ce que vous voulez, et il serait plus sain de désigner ce pays sous un nom qui n'évoque que la Nation.
Justement, la République française est le nom officiel de l'Etat français, pas du pays qui est en effet la France.
Au contraire, vouloir mentionner à tout prix le régime politique est généralement mauvais signe, cela donne l'impression d'une volonté de fortifier artificiellement quelque chose qui ne serait pas assez acquis.
La République française est une dénomination qui remonte à une époque où la stabilité politique en France était loin d'être acquise. L'Empire et la monarchie étant très proches de revenir à chaque instant. Le mettre ainsi de manière officielle partout permet cette distinction mais aussi d'affirmer justement ce nouveau status comme celui qui est valide.
La « république » signifie « la chose publique », qui est un concept fourre-tout qu’il faut définir avant de l’employer. Je cite wikipédia :
Signifiais, cette signification n'est qu'historique.
Personnellement je ne parle pas de l'origine du mot, mais de son sens actuel et le début de l'article de Wikipédia et le Larousse disent bien la même chose (je cite Larousse) :
Forme d'organisation politique dans laquelle les détenteurs du pouvoir l'exercent en vertu d'un mandat conféré par le corps social. (En ce sens « république » s'oppose à « monarchie », mais ne se confond pas avec « démocratie », dans l'hypothèse, par exemple, d'une restriction du suffrage.)
Bref, ce n'est pas fourre tout, ça correspond exactement à ce que je disais. Après l'origine du mot était en effet différent, mais je parle en français moderne et donc avec les définitions actuelles des mots.
En ce sens, la France est bien une République de manière indiscutable.
Alors en effet, après tu précises bien que le sens a évolué, mais on sait très bien que tout mot évolue et je ne vois pas l'intérêt de s'offusquer de l'évolution de ce mot en particulier.
La république Française se définissant comme une démocratie représentative ressemble surtout à une oligarchie : le pouvoir est réservé à un petit groupe de personnes qui forment une classe dominante. Dans ce cas la politique se résume à un jeu d’influences qui n’a pas vraiment d’autre pouvoir ni d’objet que de définir l’attribution des rôles à l’intérieur même de cette oligarchie. Le politicien n’est plus celui qui organise la cité, mais celui qui évolue dans les courants de cette oligarchie.
En soit, le seul moyen d'avoir une démocratie pleine et entière serait le référendum pour chaque décision ce qu'aucun Etat a su faire. Bah oui, dès qu'il y a des représentants, de facto le pouvoir appartient au sens strict du terme à une poignée de personnes car le peuple leur a conféré ces pouvoirs.
Personnellement, du coup je ne suis pas fan du mot oligarchie qui est trop vague pour lui conférer un sens utile (quelle est la différence sinon entre une démocratie représentative et une oligarchie, où se situe la nuance ?).
Peut-on dire de même des pays qui insistent à mentionner « république » dans leur nom, comme la République Française et ses armoiries fascistes ? ^
Le rapport ?
La définition d'une république est que le chef de l'État est issu d'une élection. Donc que ce soit fasciste ou pas…
Ce terme est simple, sans ambiguïté, n'a rien à voir avec la notion de démocratie ou tout le reste et reste neutre. Le terme de République est plutôt à rapprocher à celui de monarchie, qui est également un terme neutre n'ayant aucun notion de valeurs ou d'idées.
Et la France est bien une République par définition, tout comme le Royaume-Uni est une monarchie. C'est factuel, je ne vois rien dans la définition laissant un doute.
Cela ne contredit pas ce que je dis, apparemment les fichiers avec le compteurs de lien à 2 ou plus, il compare les inodes et si c'est le même il remplace l'un des deux chemins par une taille d'un block car ils sont identiques.
Mais comme tu le vois, selon l'ordre de l'appel, ce n'est pas le même dossier qui est accrédité comme "celui qui possède véritablement le fichier", ce qui rend bien indiscernable le chemin de fichier d'origine et le nouveau.
Mais c'est vrai qu'en comparer les inodes, il est possible de faire quelque chose comme ça, je n'y avais pas pensé. Cela ne change pas la réalité sous jacente pour le système de fichier.
Un lien physique entre deux fichiers est fondamentalement différent d'un lien symbolique et ses caractéristiques rend ton opération impossible.
En effet, un lien physique partage le même inode dans le système de fichier que sur le fichier qu'il point. Ce fichier référencera bien le fait qu'il y a 2 pointeurs (de chemins différents) vers cet inode. Mais comme c'est le même inode, à partir du moment où le lien physique est crée, le lien physique est strictement identique que celui à l'origine, car comme ils ont le même inode, ils partagent tous les points en commun. Sauf le nom d'accès au fichier, car le nom n'est pas stocké dans l'inode.
D'ailleurs pour t'en convaincre, tu fais un lien physique avec un autre fichier dans le même dossier, avec un ls -l tu verras bien que les 2 noms pour ce fichier ont tous les 2 le compteurs à 2 (voire plus) de références d'accès, et aucun des d'eux n'aura une mention spéciale de type s (contrairement au lien symbolique qui est un fichier plus spécial).
Bref, ta requête est fondamentalement impossible à satisfaire à cause du lien physique. La meilleure solution pour toi serait presque de faire un système différentiel avec rsync ce qui n'utilise pas de liens physiques, permet de visualiser ce que tu veux, ne prends pas plus d'espace sur le disque, etc.
Bien entendu que ce n'est pas mal, c'est même sain que des gens cherchent les faiblesses pour dire au monde entier que finalement la méthode reconnue comme sûre ne l'est plus.
Par contre, ce qui est mal car cela risque d'arriver, c'est si un groupe trouve un résultat intéressant et ne le publie pas pour exploiter cela à l'insu du reste du monde. Jusque là on sait que la NSA travaille dessus énormément, et étant donné leurs buts et leur passif il est fort probable qu'une découverte chez eux ne serait pas dévoilée (du moins, au départ).
Là on a la preuve que des chercheurs étrangers planchent dessus et publient les résultats. Et c'est une bonne chose.
Sauf que là ça semble plus profond, et la conclusion de cette équipe est que le logarithme discret n'est plus une méthode considérée comme fiable pour de la cryptographie.
Ce n'est pas une petite équipe de hackers qui publie un cas très particulier où ça ne fonctionne pas (ou mal), là ce sont des chercheurs (qui, je suppose, sont experts du domaine) qui ont montré qu'un algorithme X mettait à mal tout un pan du procédé (et peut être d'autres à l'avenir).
Je ne suis pas expert du domaine, mais je fais confiance au CNRS qui n'est pas réputé pour sa légèreté dans les publications.
Traitez-moi de parano, mais je suis très suspicieux vis-à-vis des courbes elliptiques. Les inquiétudes de Bruce Schneier à leur sujet (voir ses commentaires par exemple ici ou là) n’améliorent rien, et voir un projet de Google promouvoir leur usage non plus.
Le CNRS a publié récemment un algorithme pour résoudre le problème du logarithme discret (dans certains cas) ce qui rend l'usage de ces techniques non sûres aujourd'hui.
Comme quoi, la NSA n'est pas seule à plancher dessus (et nos équipes publient leurs résultats).
Le problème est que, je crois, la cryptographie à base de courbe elliptique repose en partie sur le logarithme discret et je ne sais pas si l'article précédant marque un coup d'arrêt à cette technique ou si c'est juste pour dans un temps plus très long…
C'était juste pour ajouter de l'huile sur ta paranoïa. ;)
Note que tu veux que des partis ou associations qui veulent la promotion d'un Internet libre et neutre fassent des procès de diffamation envers une société que personne n'écoute, qui a un impact mineur médiatiquement ?
Je veux bien que l'Internet libre et neutre ne signifie pas faire tout et n'importe quoi, mais la liberté d'expression c'est aussi assumer le fait que d'autres l'utilisent à mauvais escient, et pour contrer ça il suffit…. d'utiliser la liberté d'expression.
Car si la SACD cherche la guerre, je suis sûr qu'il y a matière à dire sur leurs méthodes et de faire un contre-argumentaire plus efficace en terme d'image qu'un procès coûteux.
Puis surtout le SACD, vu son objectif, ferait tout et n'importe quoi pour défendre son point de vue qui est opposé au PP par essence.
Il suffit de lire le commentaire de l'auteur à son propre article qui explique la comparaison, et en effet cela reste factuel mais avec pour dessein la discrétisation (faire un amalgamme avec le FN permet d'ajouter des aspects négatifs au PP).
Je parle de contrôle au sens fonctionnel, le code est disponible pour que tu puisses convertir tes données dans un autre format, pour utiliser un autre logiciel équivalent, améliorer le logiciel existant, etc. Cela est en soit plus facile, tu ne dépends pas forcément d'une entreprise unique pour réaliser tout ça.
Du coup le rapport avec une failles logicielles, où est le rapport ? Tout logiciel peut avoir un bogue ou une faille, mais le code ouvert te permet de le corriger toi même, surtout si c'est pour faire des choses non prévues à la base par le concepteur du programme.
Cela reste théorique, mais c'est aussi en pratique bien plus accessible que de bidouiller du matériel comme un avion.
Ce que tu appel le matériel génère un bon gros paquet de données potentiellement plus critique encore que tes documents.
Ces données sont des données que tu ne manipules pas, car en soit elles ne t'appartiennent pas mais sont liées à toi.
Et du 100% logiciel suffit à faire ça, avec ta navigation sur le web, l'usage de ton téléphone portable, etc.
On parle ici de service rendu, autour de données ou de fonctions, j'estime que la publicité et la collecte de données n'est pas un service rendu à la personne, ou du moins n'achète pas un appareil électronique ou un logiciel dans ce but (sauf des masos).
Du coup ton discours est assez HS, selon moi.
Maintenant si je ne me trompe pas tu as la Deutsh-Bahn qui a un train qui vient en France, peut être aussi un espagnol
Qui font très peu de trajets, essentiellement au niveau de leur frontières. Pour le gros du réseau c'est 100% SNCF et ça va difficile d'en changer (en théorie il n'y a pas monopole mais dans les faits il y en a un, tout comme en théorie Windows/Office a des concurrents mais en pratique il a le monopole quasi-absolu).
tu as aussi différentes compagnies de train française (Lyria, Thalys, Eurostar,…)
Filiales de SNCF, en général partagés avec leur équivalents anglais, suisses, belges… Cela reste de la SNCF.
Si tu ne veux pas de Lafuma ou Nike tu peux changer de marque mais les autres sont potentiellement plus cher, moins disponible, plus lent, plus éloigné,…
Oui enfin, un moyen de transport c'est moins flexible qu'un produit de consommation. Une chaussure Nike ou Addidas c'est une chaussure, un avion ou un train c'est bien plus différent fondamentalement, suffisamment pour ne pas être selon moi exactement sur le même marché et donc en concurrence directe. Le concurrent de Air France c'est plus British Airways que la SNCF ou Peugeot…
Tu penses que cela coute combien de patcher les logiciels qui s'occupent de la navigation, des moteurs, etc… dans les avions ?
On s'intéresse au cloud, j'ai dit qu'on ne parlait pas du matériel particulier (qui coût potentiellement plus cher que le logiciel lui même). Un cloud tu peux l'avoir chez toi si ça t'amuse en soit, même si ça ne servirait en l’occurrence à rien.
Tu penses que cela coute combien de tester un patch sur disons la stack reseau d'un OS utilise par 500 millions de personnes, histoire qu'il ne merde pas dans 1% des cas et mette un million de machines a la rue ?
Là on parle de code ouvert pour corriger un code chez soit, tu n'as pas toute les précautions à prendre comme dans l'informatique industrielle.
Et en admettant qu'on tienne cela en compte, je pense que tu n'as pas idée du fonctionnement du monde de l'aéronautique. Tu as des mois/années rien que pour la certification des autorités compétentes. Le moindre doute sur la sécurité de ton appareil peut se chiffrer en semaines à des années avion cloué au sol (on l'a vu avec le Boeing et ses fissures i y a peu…) alors que pourtant l'appareil a subi des tests réels et des simulations de partout avec de a redondance de composants de partout pour éviter la moindre connerie. Cela a un coût exorbitant car tu te doutes bien que la moindre erreur est fatale.
L'avion est par conséquent le moyen de transport, au niveau mondial, le plus sûr au monde que ce soit par rapport au kilométrage que par passager. Mais cela a un coût.
Microsoft, car tu sous entends parler d'eux, ne risquent pas leur peau en cas de faille révélée (si Boeing et Airbus devaient annoncer autant de problèmes que Microsoft, je doute qu'autant de personnes iraient dans un avion), Microsoft est capable de produire en correctif en moins de 30 jours (ce qui est un délai impossible à tenir dans l'aéronautique).
Bien sûr que l'industrie du logiciel n'est pas sans coût, bien sûr que certains produits sont difficilement réalisables par une personne seule, mais à n'était pas le sujet, on parle d'un gars lambda qui voudrait patcher son logiciel ou son avion favoris et bizarrement dans l'univers logiciel c'est accessible par plus de monde qu'en aéronautique, dingue non ?
Ce qui rend cette thèse absurde est bien évidemment la comparaison matérielle et immatérielle qui fait perdre ainsi tout le sens de l'intérêt du combat de RMS qui s'attarde sur l'aspect immatériel de la chose uniquement.
Oui l'informatique doit rendre des services, c'est une évidence. Mais comparer cela avec un avion est absurde car :
Entre patcher un logiciel et un avion, il y a des mois de travail, de modélisation, et un coût colossal qui sépare les deux. Puis en informatique le patch s'applique immédiatement avec retour en arrière immédiat si besoin, un avion nécessite une immobilisation se chiffrant en semaines.
En soit ce qui coûte cher en informatique, sauf pour des logiciels dédiés à du matériel compliqué type mainframes, c'est le personnel. Un avion aura une grande partie du coût qui sera dans la matière première, l'usine d'assemblage et autres. Ainsi construire un avion personnel est de 'ordre de l'impossible pour le quidam moyen, alors que le même quidam moyen a les finances pour coder à peut près tout ce qu'il veut avec pour seule limite le temps.
Et en cas de monopole du moyen de transport (le train en France), si tu n'es pas content du service tu fais quoi ? Bah rien, tu dois changer de moyen de transport (potentiellement plus cher, moins disponible, plus lent, plus éloigné) car tu n'as pas de concurrent pour offrir un service équivalent. Un monopole en informatique offre les mêmes problèmes.
En informatique, ce qui prime plus que le code ce sont les données manipulées. C'est cela qui a de la valeur pour les usagers. En soit tout le monde s'en fout de Linux, Firefox et autres, ce que les gens veulent (et même les libristes) c'est d'exploiter des données que l'on crée nous même ou qu'on enregistre type photo, musique, page web, etc. Et la problématique de la confidentialité des données et de leur redondance semble montrer que les données ont bien plus de valeurs que le code qui les manipule.
Or, si le code n'est pas libre, le format des données est potentiellement inconnu, non documenté, non réutilisable ce qui fait que tu confies tes données à une entreprise et que si tu n'es pas content du service rendu il te sera difficile de quitter son logiciel pour un autre car tu devras dire au revoir à tes données (ou les avoir sous forme castrée).
Et si tu veux pouvoir manipuler tes données autrement, grâce au code libre il te sera possible d'améliorer cette manipulation pour améliorer le service pour toi (et potentiellement d'autres personnes). C'est là aussi l'intérêt. Tout ceci permet une concurrence bien plus forte et profitable aux gens en évitant de les enfermer artificiellement dans des solutions qui ne leur conviennent plus.
Les applications sur le cloud, c'est confier les clés de tes données et de leurs manipulations sans assurance de pouvoir les récupérer un jour, avec la difficulté de changer de solutions en cas de problèmes, si l'entreprise coule personne ne saura prédire ce dont on pourrait récupérer, dans quel état et le coût de la migration… Ce n'est pas une situation idéale, l'utilisateur se retrouve enfermé artificiellement pour un gain qui n'est pas toujours visible.
En soit le cloud n'a rien de mal, si tu maitrises le processus en utilisant du code maison ou libre sur des serveurs en ta possession. Cela peut avoir du sens à l'échelle d'un État ou d'une grosse entreprise qui ferait un cloud pour l'ensemble de ses services. Mais un particulier ou un professionnel qui dépend d'une infrastructure extérieure, bof bof.
En plus, quelle est la politique de confidentialité des données au sein d'un cloud extérieur, surtout à l'ère de Snowden ? Est-ce raisonnable de balancer des secrets professionnels, industriels ou étatiques dans une infrastructure non maitrisée par soi uniquement ? Est-ce raisonnable de balancer des informations ultra-personnelles dans des infrastructures non maitrisées ? (type RIB, papiers d'identité, CB, etc.). Tu n'as aucune garantie, car ces professions ne sont pas règlementées apr un quelconque secret professionnel, mais aussi parce qu'elles peuvent obéir à des ordres étatiques qui vont dans la collection de ce type de données.
Je pense au contraire de RMS a encore plus raison aujourd'hui qu'hier. D'autant que lui a vécu une époque où les postes clients étaient cons avec l'intelligence au centre et je pense justement qu'il a bien plus conscience des problématiques du cloud car cela renvoie à une époque de l'informatique que peu de monde a pu connaître et qui ressemblait à cela (à une échelle moindre).
Citoyen du monde toussa… oui la loi mondiale est bonne si tu veux.
Partir du principe qu'une loi mondiale est forcément mauvaise n'est pas une base saine pour réfléchir. Une loi peut être bonne ou mauvaise que ce soit nationale ou pas mais apparemment pour toi tout ce qui n'est pas national c'est mauvais. C'est un peu exagéré.
De plus, je ne vois pas le rapport avec citoyen du monde. Il y a des choses sur Terre qui n'ont pas de frontières et Internet en fait parti ce qui rend es lois nationales incompétentes pour gérer ces domaines là. Quand un pays comme les USA font un Patrioct Act et veulent piquer toutes les infos qui passent dans leur pays et que tu n'as parfois pas le moyen de l'éviter, comment tu fais ? Comment le français moyen fait pour se défendre dans un cas pareil alors que légalement seuls les américains ont leur mot à dire ? Ici chacun fait sa merde dans son coin, sans forcément se concerter et ils espèrent des résultats positifs, ça n'a aucun sens quand il est hyper facile de faire la chose illégale depuis un serveur étranger et éviter ainsi les soucis juridiques de son pays de rattachement.
Moi j'ai juste à manger des pop corns et donner à mes enfants des moyens d'être libres.
Il dit qu'il ne voit pas le rapport.
Par exemple un français visitant les philippines peut être poursuivi pour pédophilie s'il se paye les service d'un(e) prostitué(e) mineur(e) alors qu'il ne le serait pas suivant la loi du pays.
Poursuivi par qui ? Par la France ? Ça m'étonnerait, c'est hors juridiction.
Par les Philippines ? Parce qu'il est français ou non philippin ? Bizarrement je pencherais dans le second cas, ce qui va dans mon sens. La loi française ne fonctionne pas à l'étranger, libre au pays par contre de faire des loi pour appliquer des sanctions à des étrangers que les locaux n'auraient pas.
re-ps : tu m'expliqueras le rôle concret du parlement européen dans l'assouplissement de hadopi en france.
Aucun, je n'ai jamais affirmé ça (c'est hors juridiction pour l'UE), j'ai juste affirmé que notre Parlement était capable de sortir de belles conneries législatives toute seule alors que le Parlement européen pouvait faire bien mieux à côté. Rien n'est banc et noir. Personnellement je n'affirmerais jamais que notre Parlement fait de belles choses par rapport à l'UE (ou alors tu ne suis pas beaucoup les débats européens qui sont je trouve d'une meilleure qualité que dans notre hémicycle).
[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 5.
Ou de la capacité à nager d'un sous-marin. ;)
[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.
Mais non, car ces voitures n'auront jamais la licence de taxis !
Perso je vois plus ça comme un service de transport en commun plus individualisé. À la place des Autolib tu aurais ça, ce qui les rend plus flexibles que les Autolib et les transports en commun traditionnels. Donc pas d'histoire de liaisons mais plutôt une solution simple pour faire le trajet du travail plutôt que de changer 5 fois de lignes ou moyen de transport pour relier les destinations.
[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 3.
Quand les voitures automatiques seront autorisées, normalement la chaîne de responsabilité sera définie par la loi. Ça paraît assez logique.
Après en cas d'accident entre pilote automatique et manuel, ce sera comme tout accident classique où on cherche à savoir quel humain a merdé sauf que là c'est un humain et un robot en face à face. Et les voitures automatiques auront sans doute des boîtes noires contenant les données de navigation (caméras, télémétries) pour permettre un diagnostique plus facile de l'accident qu'un simple témoignage.
[^] # Re: Un petit exemple
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La diversité ou la complexité inutile ?. Évalué à 3.
Rien à voir avec Turing Complet.
Turing Complet est plus une propriété mathématique qui confère à tout langage possédant certaines instructions de pouvoir exécuter n'importe quel algorithme.
Cependant, Turing Complet n'étant qu'une propriété formelle, elle ne traite les histoires d'ordinateurs, d'entrées/sorties, dialogues entre programmes et son environnement, etc.
Typiquement Brainfuck et Whitespace sont des langages Turing Complet mais il te sera difficile de concevoir un pilote de périphérique avec (pas d'Assembleur inline, pas forcément de dialogue poussée avec l'OS, gestion des fichiers et autres entrées/sortie).
Donc make peut le faire, mais pas uniquement grâce à ça.
[^] # Re: Super, mais
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Reset The Net. Évalué à 2.
On pourrait couper l'avertissement si la date de l'ancien certificat a été dépassé.
Cela laisse effectivement la possibilité de tromper l'utilisateur mais sur une fenêtre de temps d'action normalement courte.
[^] # Re: Un petit exemple
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La diversité ou la complexité inutile ?. Évalué à 2.
Je répondais à ta question qui mettait en doute l'intérêt d'avoir des buts différents entre les distributions.
Après en effet, cela ne justifie pas ces différences.
[^] # Re: Un petit exemple
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La diversité ou la complexité inutile ?. Évalué à 5.
Une distribution qui vise l'usage exclusive de licences libres dans ses programmes va favoriser un certain public, celui qui va viser les débutants va avoir un jeu d'outils adaptés, une distribution avec des technologies modernes attirera certains types d'utilisateurs, etc.
Donc si, leurs buts sont importants car cela aide à l'utilisateur à choisir une distribution qui sera conforme à ses attentes.
[^] # Re: J'essaye de me soigner
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La diversité ou la complexité inutile ?. Évalué à 5.
Comment expliques-tu alors que des programmes propriétaires compilés statiquement permettent de s'installer sur la plupart des distributions (moyennant une version de Linux compatible, si le programme en dépend) ?
En soit, rien, peut être que ce sera moins bien intégré mais c'est pareil pour les applications externes de Mac OS X ou Windows.
C'est sûr que tu ne profites pas de la puissance du gestionnaire de paquet, mais ça a le mérite de fonctionner comme pour la concurrence. Personnellement je ne vois pas en quoi le fait que ce soit RPM ou DEB soit un frein vu qu'une alternative universelle existe.
Mais je suis d'accord sur le fait que la diversité peut être un gaspillage d'énergie en donnant des ressources à des projets sans grands intérêts. Mais le libre ne peut empêcher cette diversité donc comment l'éviter étant donné qu'on ne peut forcer les gens à agir ainsi ?
# Le format des paquets n'est pas le problème
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La diversité ou la complexité inutile ?. Évalué à 10.
Le format de paquet n'est pas la source principale de difficulté pour les empaqueteurs d'applications. Après tout, que ce soit RPM ou DEB il y a des outils performants qui simplifient a tâche.
La difficulté est de réaliser une intégration, c'est à dire fournir une liste d'applications cohérentes qui dans une version fixe pour chacun d'eux l'ensemble du système fonctionne efficacement. Ce qui nécessite souvent des correctifs de toutes parts (car les applications font références à des versions différentes de bibliothèques mais dont on ne veut qu'une version de disponible à la fois), mais aussi à des tests approfondis, etc.
Si tu veux fournir une application sous Linux très simplement, tu compiles tout en statique pour une architecture donnée et tu distribues ça comme une application Windows et c'est réglé. Comme tout est compilé statiquement tu n'as pas le soucis d'intégration avec l'environnement actuel et cela fonctionne partout. De nombreux programmes propriétaires font ça.
Bref, a multitude des formats de paquet est souvent l'épouvantail d'un problème qui est en réalité tout autre.
Techniquement le LSB a tranché pour RPM, mais de nombreuses personnes n'aimant pas la LSB ça n'aide pas. De plus dans un écosystème libre, qui signifie que globalement tout le monde peut faire ce qu'il veut, il est difficile d'imposer une norme à tout le monde. Si demain Gajim veut incorporer des extensions spécifiques à XMPP, il peut et personne ne pourra l'en empêcher.
Le syndrome du NIH a de beaux jours devant lui.
POSIX est vieux, n'a pas tranché sur de nombreux aspects et de nombreux projets lui font cordialement un doigt d'honneur comme les utilitaires GNU qui ajoutent de nombreuses extensions aux programmes de bases.
Pourtant, fondamentalement, qu'est-ce qui t'en empêche ? C'est l'avantage du code libre, tout le monde peut le modifier pour en faire n'importe quoi. Et parfois ce n'importe quoi arrive à générer des trucs sympas avec d'autres trucs moins biens ce qui fait qu'il est adopté.
Je suis sûr que son avis sur la question sera plus réfléchi et pertinent que la prose de nombre d'entre nous.
[^] # Re: Le vieux schéma politique usé de la gauche, la droite et les soit-disant extrêmes en épouvantail
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 3.
Justement, je pense que ça a du sens. Prenons la définition de l'Etat (tiré ici du Larousse) :
L'Etat personnifie la nation, si la structure de l'Etat change (passer d'une monarchie à une république par exemple), c'est que la nation a changé profondément ses valeurs et sa structure pour permettre la vie commune. Le fait que l'Etat dans sa forme longue représente le status actuel ne me paraît pas aberrant. Cela permet également de faire référence facilement aux différentes organisations de l'Etat dans le temps comme l'Empire français ou le Royaume de France.
Après il n'y a pas de règle, des pays comme le Canada ont une forme longue identique au nom du pays, mais comme le pays et l'Etat ne sont pas des concepts strictement identiques, le fait que le nom diffère n'est pas gênant. Et pour faire la distinction, quoi de mieux que de préciser l'organisation étatique actuelle ?
Justement, la République française est le nom officiel de l'Etat français, pas du pays qui est en effet la France.
La République française est une dénomination qui remonte à une époque où la stabilité politique en France était loin d'être acquise. L'Empire et la monarchie étant très proches de revenir à chaque instant. Le mettre ainsi de manière officielle partout permet cette distinction mais aussi d'affirmer justement ce nouveau status comme celui qui est valide.
[^] # Re: Le vieux schéma politique usé de la gauche, la droite et les soit-disant extrêmes en épouvantail
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 2.
Signifiais, cette signification n'est qu'historique.
Personnellement je ne parle pas de l'origine du mot, mais de son sens actuel et le début de l'article de Wikipédia et le Larousse disent bien la même chose (je cite Larousse) :
Bref, ce n'est pas fourre tout, ça correspond exactement à ce que je disais. Après l'origine du mot était en effet différent, mais je parle en français moderne et donc avec les définitions actuelles des mots.
En ce sens, la France est bien une République de manière indiscutable.
Alors en effet, après tu précises bien que le sens a évolué, mais on sait très bien que tout mot évolue et je ne vois pas l'intérêt de s'offusquer de l'évolution de ce mot en particulier.
En soit, le seul moyen d'avoir une démocratie pleine et entière serait le référendum pour chaque décision ce qu'aucun Etat a su faire. Bah oui, dès qu'il y a des représentants, de facto le pouvoir appartient au sens strict du terme à une poignée de personnes car le peuple leur a conféré ces pouvoirs.
Personnellement, du coup je ne suis pas fan du mot oligarchie qui est trop vague pour lui conférer un sens utile (quelle est la différence sinon entre une démocratie représentative et une oligarchie, où se situe la nuance ?).
[^] # Re: Le vieux schéma politique usé de la gauche, la droite et les soit-disant extrêmes en épouvantail
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 2.
Le rapport ?
La définition d'une république est que le chef de l'État est issu d'une élection. Donc que ce soit fasciste ou pas…
Ce terme est simple, sans ambiguïté, n'a rien à voir avec la notion de démocratie ou tout le reste et reste neutre. Le terme de République est plutôt à rapprocher à celui de monarchie, qui est également un terme neutre n'ayant aucun notion de valeurs ou d'idées.
Et la France est bien une République par définition, tout comme le Royaume-Uni est une monarchie. C'est factuel, je ne vois rien dans la définition laissant un doute.
[^] # Re: Il n'y a pas moyen de le savoir… quoique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Taille d'un dossier contenant des hardlink. Évalué à 2.
Cela ne contredit pas ce que je dis, apparemment les fichiers avec le compteurs de lien à 2 ou plus, il compare les inodes et si c'est le même il remplace l'un des deux chemins par une taille d'un block car ils sont identiques.
Mais comme tu le vois, selon l'ordre de l'appel, ce n'est pas le même dossier qui est accrédité comme "celui qui possède véritablement le fichier", ce qui rend bien indiscernable le chemin de fichier d'origine et le nouveau.
Mais c'est vrai qu'en comparer les inodes, il est possible de faire quelque chose comme ça, je n'y avais pas pensé. Cela ne change pas la réalité sous jacente pour le système de fichier.
# Il n'y a pas moyen de le savoir
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Taille d'un dossier contenant des hardlink. Évalué à 7.
Un lien physique entre deux fichiers est fondamentalement différent d'un lien symbolique et ses caractéristiques rend ton opération impossible.
En effet, un lien physique partage le même inode dans le système de fichier que sur le fichier qu'il point. Ce fichier référencera bien le fait qu'il y a 2 pointeurs (de chemins différents) vers cet inode. Mais comme c'est le même inode, à partir du moment où le lien physique est crée, le lien physique est strictement identique que celui à l'origine, car comme ils ont le même inode, ils partagent tous les points en commun. Sauf le nom d'accès au fichier, car le nom n'est pas stocké dans l'inode.
D'ailleurs pour t'en convaincre, tu fais un lien physique avec un autre fichier dans le même dossier, avec un ls -l tu verras bien que les 2 noms pour ce fichier ont tous les 2 le compteurs à 2 (voire plus) de références d'accès, et aucun des d'eux n'aura une mention spéciale de type s (contrairement au lien symbolique qui est un fichier plus spécial).
Bref, ta requête est fondamentalement impossible à satisfaire à cause du lien physique. La meilleure solution pour toi serait presque de faire un système différentiel avec rsync ce qui n'utilise pas de liens physiques, permet de visualiser ce que tu veux, ne prends pas plus d'espace sur le disque, etc.
[^] # Re: Bonne nouvelle peut-être, mais…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal End-to-End, l'extension PGP pour Chrome. Évalué à 4.
Bien entendu que ce n'est pas mal, c'est même sain que des gens cherchent les faiblesses pour dire au monde entier que finalement la méthode reconnue comme sûre ne l'est plus.
Par contre, ce qui est mal car cela risque d'arriver, c'est si un groupe trouve un résultat intéressant et ne le publie pas pour exploiter cela à l'insu du reste du monde. Jusque là on sait que la NSA travaille dessus énormément, et étant donné leurs buts et leur passif il est fort probable qu'une découverte chez eux ne serait pas dévoilée (du moins, au départ).
Là on a la preuve que des chercheurs étrangers planchent dessus et publient les résultats. Et c'est une bonne chose.
[^] # Re: Bonne nouvelle peut-être, mais…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal End-to-End, l'extension PGP pour Chrome. Évalué à 3.
Sauf que là ça semble plus profond, et la conclusion de cette équipe est que le logarithme discret n'est plus une méthode considérée comme fiable pour de la cryptographie.
Ce n'est pas une petite équipe de hackers qui publie un cas très particulier où ça ne fonctionne pas (ou mal), là ce sont des chercheurs (qui, je suppose, sont experts du domaine) qui ont montré qu'un algorithme X mettait à mal tout un pan du procédé (et peut être d'autres à l'avenir).
Je ne suis pas expert du domaine, mais je fais confiance au CNRS qui n'est pas réputé pour sa légèreté dans les publications.
[^] # Re: Bonne nouvelle peut-être, mais…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal End-to-End, l'extension PGP pour Chrome. Évalué à 2.
Le CNRS a publié récemment un algorithme pour résoudre le problème du logarithme discret (dans certains cas) ce qui rend l'usage de ces techniques non sûres aujourd'hui.
Comme quoi, la NSA n'est pas seule à plancher dessus (et nos équipes publient leurs résultats).
http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/actu/d/mathematiques-bref-nouvel-algorithme-dejoue-systemes-cryptographie-53698/
Le problème est que, je crois, la cryptographie à base de courbe elliptique repose en partie sur le logarithme discret et je ne sais pas si l'article précédant marque un coup d'arrêt à cette technique ou si c'est juste pour dans un temps plus très long…
C'était juste pour ajouter de l'huile sur ta paranoïa. ;)
[^] # Re: A ce que j'ai lu, il n'y a pas que le parti pirate qui est ainsi sali.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 10.
Note que tu veux que des partis ou associations qui veulent la promotion d'un Internet libre et neutre fassent des procès de diffamation envers une société que personne n'écoute, qui a un impact mineur médiatiquement ?
Je veux bien que l'Internet libre et neutre ne signifie pas faire tout et n'importe quoi, mais la liberté d'expression c'est aussi assumer le fait que d'autres l'utilisent à mauvais escient, et pour contrer ça il suffit…. d'utiliser la liberté d'expression.
Car si la SACD cherche la guerre, je suis sûr qu'il y a matière à dire sur leurs méthodes et de faire un contre-argumentaire plus efficace en terme d'image qu'un procès coûteux.
[^] # Re: A ce que j'ai lu, il n'y a pas que le parti pirate qui est ainsi sali.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 3.
Puis surtout le SACD, vu son objectif, ferait tout et n'importe quoi pour défendre son point de vue qui est opposé au PP par essence.
Il suffit de lire le commentaire de l'auteur à son propre article qui explique la comparaison, et en effet cela reste factuel mais avec pour dessein la discrétisation (faire un amalgamme avec le FN permet d'ajouter des aspects négatifs au PP).
[^] # Re: La classique erreur ?? de comparer matériel et immatériel...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Est-ce que RMS raconte "des idioties basées sur des prémisses qui n'ont plus cours" ?. Évalué à 3.
Je parle de contrôle au sens fonctionnel, le code est disponible pour que tu puisses convertir tes données dans un autre format, pour utiliser un autre logiciel équivalent, améliorer le logiciel existant, etc. Cela est en soit plus facile, tu ne dépends pas forcément d'une entreprise unique pour réaliser tout ça.
Du coup le rapport avec une failles logicielles, où est le rapport ? Tout logiciel peut avoir un bogue ou une faille, mais le code ouvert te permet de le corriger toi même, surtout si c'est pour faire des choses non prévues à la base par le concepteur du programme.
Cela reste théorique, mais c'est aussi en pratique bien plus accessible que de bidouiller du matériel comme un avion.
[^] # Re: En soit --> En soi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Est-ce que RMS raconte "des idioties basées sur des prémisses qui n'ont plus cours" ?. Évalué à 2.
Merci pour la correction, ça va me servir. ;)
[^] # Re: La classique erreur de comparer matériel et immatériel...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Est-ce que RMS raconte "des idioties basées sur des prémisses qui n'ont plus cours" ?. Évalué à 3.
Ces données sont des données que tu ne manipules pas, car en soit elles ne t'appartiennent pas mais sont liées à toi.
Et du 100% logiciel suffit à faire ça, avec ta navigation sur le web, l'usage de ton téléphone portable, etc.
On parle ici de service rendu, autour de données ou de fonctions, j'estime que la publicité et la collecte de données n'est pas un service rendu à la personne, ou du moins n'achète pas un appareil électronique ou un logiciel dans ce but (sauf des masos).
Du coup ton discours est assez HS, selon moi.
Qui font très peu de trajets, essentiellement au niveau de leur frontières. Pour le gros du réseau c'est 100% SNCF et ça va difficile d'en changer (en théorie il n'y a pas monopole mais dans les faits il y en a un, tout comme en théorie Windows/Office a des concurrents mais en pratique il a le monopole quasi-absolu).
Filiales de SNCF, en général partagés avec leur équivalents anglais, suisses, belges… Cela reste de la SNCF.
Oui enfin, un moyen de transport c'est moins flexible qu'un produit de consommation. Une chaussure Nike ou Addidas c'est une chaussure, un avion ou un train c'est bien plus différent fondamentalement, suffisamment pour ne pas être selon moi exactement sur le même marché et donc en concurrence directe. Le concurrent de Air France c'est plus British Airways que la SNCF ou Peugeot…
[^] # Re: La classique erreur de comparer matériel et immatériel...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Est-ce que RMS raconte "des idioties basées sur des prémisses qui n'ont plus cours" ?. Évalué à 6.
On s'intéresse au cloud, j'ai dit qu'on ne parlait pas du matériel particulier (qui coût potentiellement plus cher que le logiciel lui même). Un cloud tu peux l'avoir chez toi si ça t'amuse en soit, même si ça ne servirait en l’occurrence à rien.
Là on parle de code ouvert pour corriger un code chez soit, tu n'as pas toute les précautions à prendre comme dans l'informatique industrielle.
Et en admettant qu'on tienne cela en compte, je pense que tu n'as pas idée du fonctionnement du monde de l'aéronautique. Tu as des mois/années rien que pour la certification des autorités compétentes. Le moindre doute sur la sécurité de ton appareil peut se chiffrer en semaines à des années avion cloué au sol (on l'a vu avec le Boeing et ses fissures i y a peu…) alors que pourtant l'appareil a subi des tests réels et des simulations de partout avec de a redondance de composants de partout pour éviter la moindre connerie. Cela a un coût exorbitant car tu te doutes bien que la moindre erreur est fatale.
L'avion est par conséquent le moyen de transport, au niveau mondial, le plus sûr au monde que ce soit par rapport au kilométrage que par passager. Mais cela a un coût.
Microsoft, car tu sous entends parler d'eux, ne risquent pas leur peau en cas de faille révélée (si Boeing et Airbus devaient annoncer autant de problèmes que Microsoft, je doute qu'autant de personnes iraient dans un avion), Microsoft est capable de produire en correctif en moins de 30 jours (ce qui est un délai impossible à tenir dans l'aéronautique).
Bien sûr que l'industrie du logiciel n'est pas sans coût, bien sûr que certains produits sont difficilement réalisables par une personne seule, mais à n'était pas le sujet, on parle d'un gars lambda qui voudrait patcher son logiciel ou son avion favoris et bizarrement dans l'univers logiciel c'est accessible par plus de monde qu'en aéronautique, dingue non ?
# La classique erreur de comparer matériel et immatériel...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Est-ce que RMS raconte "des idioties basées sur des prémisses qui n'ont plus cours" ?. Évalué à 10.
Ce qui rend cette thèse absurde est bien évidemment la comparaison matérielle et immatérielle qui fait perdre ainsi tout le sens de l'intérêt du combat de RMS qui s'attarde sur l'aspect immatériel de la chose uniquement.
Oui l'informatique doit rendre des services, c'est une évidence. Mais comparer cela avec un avion est absurde car :
En informatique, ce qui prime plus que le code ce sont les données manipulées. C'est cela qui a de la valeur pour les usagers. En soit tout le monde s'en fout de Linux, Firefox et autres, ce que les gens veulent (et même les libristes) c'est d'exploiter des données que l'on crée nous même ou qu'on enregistre type photo, musique, page web, etc. Et la problématique de la confidentialité des données et de leur redondance semble montrer que les données ont bien plus de valeurs que le code qui les manipule.
Or, si le code n'est pas libre, le format des données est potentiellement inconnu, non documenté, non réutilisable ce qui fait que tu confies tes données à une entreprise et que si tu n'es pas content du service rendu il te sera difficile de quitter son logiciel pour un autre car tu devras dire au revoir à tes données (ou les avoir sous forme castrée).
Et si tu veux pouvoir manipuler tes données autrement, grâce au code libre il te sera possible d'améliorer cette manipulation pour améliorer le service pour toi (et potentiellement d'autres personnes). C'est là aussi l'intérêt. Tout ceci permet une concurrence bien plus forte et profitable aux gens en évitant de les enfermer artificiellement dans des solutions qui ne leur conviennent plus.
Les applications sur le cloud, c'est confier les clés de tes données et de leurs manipulations sans assurance de pouvoir les récupérer un jour, avec la difficulté de changer de solutions en cas de problèmes, si l'entreprise coule personne ne saura prédire ce dont on pourrait récupérer, dans quel état et le coût de la migration… Ce n'est pas une situation idéale, l'utilisateur se retrouve enfermé artificiellement pour un gain qui n'est pas toujours visible.
En soit le cloud n'a rien de mal, si tu maitrises le processus en utilisant du code maison ou libre sur des serveurs en ta possession. Cela peut avoir du sens à l'échelle d'un État ou d'une grosse entreprise qui ferait un cloud pour l'ensemble de ses services. Mais un particulier ou un professionnel qui dépend d'une infrastructure extérieure, bof bof.
En plus, quelle est la politique de confidentialité des données au sein d'un cloud extérieur, surtout à l'ère de Snowden ? Est-ce raisonnable de balancer des secrets professionnels, industriels ou étatiques dans une infrastructure non maitrisée par soi uniquement ? Est-ce raisonnable de balancer des informations ultra-personnelles dans des infrastructures non maitrisées ? (type RIB, papiers d'identité, CB, etc.). Tu n'as aucune garantie, car ces professions ne sont pas règlementées apr un quelconque secret professionnel, mais aussi parce qu'elles peuvent obéir à des ordres étatiques qui vont dans la collection de ce type de données.
Je pense au contraire de RMS a encore plus raison aujourd'hui qu'hier. D'autant que lui a vécu une époque où les postes clients étaient cons avec l'intelligence au centre et je pense justement qu'il a bien plus conscience des problématiques du cloud car cela renvoie à une époque de l'informatique que peu de monde a pu connaître et qui ressemblait à cela (à une échelle moindre).
[^] # Re: Cela dépend de la loi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La justice et la technologie : incompréhension méprisable ou expérience à respecter ?. Évalué à 3.
Partir du principe qu'une loi mondiale est forcément mauvaise n'est pas une base saine pour réfléchir. Une loi peut être bonne ou mauvaise que ce soit nationale ou pas mais apparemment pour toi tout ce qui n'est pas national c'est mauvais. C'est un peu exagéré.
De plus, je ne vois pas le rapport avec citoyen du monde. Il y a des choses sur Terre qui n'ont pas de frontières et Internet en fait parti ce qui rend es lois nationales incompétentes pour gérer ces domaines là. Quand un pays comme les USA font un Patrioct Act et veulent piquer toutes les infos qui passent dans leur pays et que tu n'as parfois pas le moyen de l'éviter, comment tu fais ? Comment le français moyen fait pour se défendre dans un cas pareil alors que légalement seuls les américains ont leur mot à dire ? Ici chacun fait sa merde dans son coin, sans forcément se concerter et ils espèrent des résultats positifs, ça n'a aucun sens quand il est hyper facile de faire la chose illégale depuis un serveur étranger et éviter ainsi les soucis juridiques de son pays de rattachement.
Il dit qu'il ne voit pas le rapport.
Poursuivi par qui ? Par la France ? Ça m'étonnerait, c'est hors juridiction.
Par les Philippines ? Parce qu'il est français ou non philippin ? Bizarrement je pencherais dans le second cas, ce qui va dans mon sens. La loi française ne fonctionne pas à l'étranger, libre au pays par contre de faire des loi pour appliquer des sanctions à des étrangers que les locaux n'auraient pas.
Aucun, je n'ai jamais affirmé ça (c'est hors juridiction pour l'UE), j'ai juste affirmé que notre Parlement était capable de sortir de belles conneries législatives toute seule alors que le Parlement européen pouvait faire bien mieux à côté. Rien n'est banc et noir. Personnellement je n'affirmerais jamais que notre Parlement fait de belles choses par rapport à l'UE (ou alors tu ne suis pas beaucoup les débats européens qui sont je trouve d'une meilleure qualité que dans notre hémicycle).