Renault a écrit 7186 commentaires

  • [^] # Re: Domaine public

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 5.

    Dans aucun musée que j'ai visité les expositions avaient une lumière directe du soleil dessus.
    Si le musée fait entrer de la lumière extérieur, souvent les œuvres n'ont qu'une réflection de cette lumière et tu te doutes que la réflexion diminue grandement l'impact par rapport à une source directe…

    Alors que l'effet du flash sur les pigments a été bien vérifié et les œuvres préhistoriques sont un exemple frappant.

  • [^] # Re: Domaine public

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 4.

    Pour ceux qui ont roupillé en cours de chimie, mécanique quantique et biologie, on y apprend que la photosynthèse et d'autres réactions liées à la lumière dépendent aussi de la longueur d'onde.
    Donc une lumière plus intense, avant le seuil, a un impact plus fort mais si la longueur d'onde diffère alors tu ne peux pas tirer directement de conclusion.

  • [^] # Re: Problème de modèle économique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 4.

    Je n'arrive plus à retrouver la source, c'était dans un livre portant sur la 2e GM.
    Après je ne me souviens pas des détails, mais de ce que j'ai pu retrouver c'est que globalement le premier recensement français date de 1801, mis en place par Napoléon, et qu'à l'époque (jusqu'à une certaine date mais laquelle ?) où l'origine ethnique était mentionnée.

    Du coup c'est peut être le recensement en général qui est utilisé et que le lien avec Napoléon est uniquement le fait qu'il l'ait instauré (et éventuellement Vichy a utilisé les papiers de l'époque pour retrouver des descendances).

    Un recensement est à priori anodin et montre qu'entre de mauvaise main tout fichier peut être très mal exploité. Tu noteras qu'aujourd'hui l'État ne questionne plus la religion ou l'ethnie de ses habitants, que c'est illégal et je pense que la 2e GM n'y est pas étranger.

  • [^] # Re: Domaine public

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 4.

    Ce n'est pas ce que j'ai pu voir hier en trainant sur les sites de conservation d'œuvres d'art. En gros, il semble que 10 ans d'exposition à 500 lux revient à peu près à 100 ans d'exposition à 50 lux. Les pigments (biologiques au moins) absorbent les photons de manière proportionnelle à l'intensité de la lumière, je ne vois pas pourquoi les mécanismes de dégradation ne fonctionneraient pas de cette manière.

    Le problème c'est que tu regardes uniquement le facteur intensité lumineuse.
    Un Flash émet à une longueur d'onde différente de celle de la lumière ambiante ce qui est sans doute bien plus agressif que la simple intensité lumineuse.

    De plus dans ce genre de phénomènes (absorption énergétique au niveau de l'atome) tu as des effets de seuil ce qui fait qu'une lumière plus intense peut être nécessaire pour dégrader fortement.

  • [^] # Re: onglets bien ronds

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 28. Évalué à 6.

    Si tu ne l'as pas remarqué, Mozilla (tout comme le Projet Fedora d'ailleurs) ne font des publications que le mardi.
    Le mardi est souvent une journée de choix pour mettre à jour un programme (pour un sys admin) : le week-end c'est mort car les gens ont souvent une autre activité, le lundi est souvent là pour rattraper les activités du week-end, après le mercredi ça commence à être tendu pour tester et faire un retour en arrière en cas de soucis avant le week-end suivant…

  • [^] # Re: Copyfraud ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 3.

    Mais la situation reste la même : quelqu'un a engagé des ressources pour obtenir une copie de l'œuvre. C'est juste pas le même quelqu'un.

    Et alors ?
    J'ai engagé des ressources pour télécharger la Fedora 20 (environ 40 minutes de CPU et de bande passante), est-ce que à ce titre j'oblige tout le monde à me donner des royalties en cas de redistribution de ce que j'ai téléchargé ? Est-ce que ça a un sens ? Personnellement non, rien n'a été produit en ce sens.

    Qu'est ce qui t’empêcherai de vendre des copies de DVD d'OpenSuse ?

    Rien, mais je ne peux obliger personne à ne pas récupérer ma copie via bittorrent et obliger de me rémunérer s'ils redistribuent ces copies. Tout simplement parce que je n'ai aucun droit sur cette production, elle ne m'appartient donc pas. Je peux faire ce que je veux mais je ne peux rien imposer aux autres. C'est pareil avec le cas de la photo, et je trouve ça sain.

  • [^] # Re: Copyfraud ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 5.

    by car le gars il a du talent pour faire une copie d'une œuvre, et que cette clause lui permet d'associer son nom à cette copie, pour qu'éventuellement un jour on fasse appel à lui pour un boulot.

    Normalement le by est lié sur la qualité d'être auteur et non diffuseur. Dans ce cas, il ne peut être associé à by.

    nc car ayant engagé des ressources pour réaliser cette copie, il peut ne pas souhaiter que d'autres personnes puissent se faire de l'argent à partir du fruit de son travail (la copie).

    J'engage des ressources des tas de choses dans la vie sans que je cherche une quelconque rémunération "obligatoire" de celle-ci.

    Il a bossé, il souhaite se faire payer, mais il a obligation de diffuser gracieusement le fruit de son travail (car copie fidèle d'une œuvre du domaine publique). Comment fait-il pour remplir son frigo à la fin du mois ?

    Le gars a été, si j'ai bien compris, été contacté pour faire une copie. Il a sans doute été payé pour se déplacer et faire cette action par la personne qui l'a demandé. C'est cette personne qui doit lui payer un "forfait" pour ce travail. Il n'y a aucune obligation d'être rentier car il a fait une copie d'une oeuvre dont il n'a aucun droit dessus. Si je copie un DVD de OpenSUse je peux être rentier à vie dessus ? Ca n'a pas de sens…

    Si le gars a dépensé des sous pour faire cette copie pour son plaisir ou dans le but de se faire des sous, qu'il accepte le droit d'auteur en question qui lui interdit toute rente exclusive dessus. Sinon qu'il change de métier s'il veut se nourrir.

  • [^] # Re: Domaine public

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 4.

    Avec la lumière souvent basse des musées (qui est ainsi pour protéger ce qui est exposé) cela n'offre pas un grand résultat. Puis s'ils doivent être derrière chaque visiteur pour s'assurer l'absence de flash, je crois qu'ils ne sont pas sortis de l'auberge.

  • [^] # Re: Copyfraud ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 4.

    Ils le font, mais comme le montre la page que tu cites, ils se réfèrent pour cela à une loi portant sur les documents administratifs.
    Donc oui, selon cette loi ils sont dans la légalité mais il faudrait prouver que les productions de Gallica sont dans le cadre des documents administratifs. Comme cela a été dit plus haut, c'est douteux et je doute fortement que ça soit réellement le cas.

  • [^] # Re: Domaine public

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Halles, un tableau naturaliste. Évalué à 3.

    ni les conservateurs de musées (qui interdisent souvent les prises de vue autres que celles des photographes officiels)

    Pour le coup, je pense qu'ils ont raison.
    Un musée, pour peu qu'il soit un minimum fréquenté, si les photos étaient autorisés tu aurais un taux de flash assez élevé. Le flash des appareils photos, qui est une lumière puissante, abîme les couleurs de l'œuvre que ce soit une peinture, une photo ou tout autre support où la couleur est importante. Il est dans la mission des conservateurs (d'où leur nom) de mettre en œuvre des dispositifs pour protéger sur le long terme ce qui est sous leur responsabilité. Car les restaurations ne sont pas sans pertes.

    Tu noteras que dans un musée de nombreuses pièces sont sous verre et autres dispositifs pour empêcher sa dégradation au cours du temps (enfin la limiter).

    Donc certes ce qui est exposé peut être dans le domaine public, mais cela n'autorise pas le public à abîmer involontairement ce qui est présenté. C'est le rôle des musées que de les protéger et donc de limiter les reproductions et autres photographies à des professionnels.

    Après on pourrait les obliger à mettre à disposition les prises de vues en haute définition sur un site librement accessible, pour le moment ils peuvent en faire ce qu'ils veulent ce qui est légal mais douteux dans le cadre des missions publiques.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 4.

    Je pense que c'est ça l'astuce : aucune entreprise ou organisation ne pourrait traiter autant de données, mais la NSA a des pouvoirs spéciaux : elle peut croiser les données traitées individuellement par les FAI, par Google, par les opérateurs télécom, etc. Ce n'est pas les données brutes qu'elle récupère, mais des données déja analysées—et ça, ça me parait tout à fait possible. Si tu sniffes internet au hasard, tu vas te taper des flux de streaming, des bouts de fichiers excel attachés à des emails dont tu n'as pas la fin… Le vrai défi, c'est l'analyse des données. Le fait de disposer de pétabytes de données brutes non contextualisées me semble finalement peu inquiétant, sauf pour l'analyse a posteriori.

    Ce qui intéresse Google, la NSA est autre ne sont pas les données brutes mais les métadonnées. C'est assez simple de virer "le bruit" pour garder l'essentiel.
    Par exemple on sait très bien que le volume des métadonnées par utilisateur varie peu au cours du temps contrairement aux données brutes qui explosent car le multimédia pèse de plus en plus lourd à cause de la qualité des données. Google ne s'intéresse pas aux bits de données concernant la vidéo HD de Ypoutube que tu regardes, mais à son titre, sa date de demande, sa fréquence de visite, etc. Et ça c'est rien en volume et à traiter par rapport aux images, sons et vidéos qui pèsent lourds mais n'intéressent personnes.

    Donc si ils peuvent largement collecter assez d'informations, en évitant d'analyser les données pour se concentrer sur les métadonnées. Et pour faire ça à l'échelle planétaire ils ont largement les moyens.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 7.

    La seule différence, c'est que tu n'est pas un vrai client de Google. Mais sur le fond, ça fait des décennies que des entreprises ont des données sur ta vie privée, et qu'il faut juste espérer qu'elles respectent la loi, qu'elles stockent bien ces données de manière à ce qu'un tiers ne puisse pas y accéder, etc.

    Cette différence est selon moi non seulement vitale, mais tu en oublis une autre. Mon FAI et ma banque sont normalement liés au droit français, droit français qui est décidé notamment en partie par moi.
    Google dépend du droit américain sur lequel je n'ai aucune véritable influence car n'étant pas citoyen américain je n'ai aucun moyen de faire entendre ma voix là bas réellement (je ne peux pas me présenter dans leur processus législatif alors qu'en France je peux le faire). Et quand tu vois que l'État américain est un des États avec des dispositifs puissants pour collecter et analyser les données librement, oui c'est important.

    Je sais que l'État français n'a pas autant de pouvoir ce qui rend ce type d'actions non légitimes. Sans compter que théoriquement je peux influer l'État français sur la question.

    Et que mon FAI et ma banque aient des données, c'est normal, je suis client et j'utilise leur service. Si demain je ne suis pas content je vais voir ailleurs et ma vie privée sera associée à une autre entreprise (ou personne, si je vais dans un FAI associatif et que je me passe de la banque…). Alors que Google étant présent partout, même sans être client chez eux je suis pisté. la seule solution étant soit de filtrer les pages avec Google (d'où les extensions), soit éviter ces sites (ce qui est je pense une solution anormale). Disons que dans un cas je choisis de donner mes données, dans l'autre pas. Et personnellement je fais plus confiance à ma banque concernant mes données personnelles où légalement il ne peut pas en faire grand chose et qui gagne son argent autrement que Google qui a besoin de ces données et de les vendre pour vivre.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 7.

    Au pire du pire, la seule info qu'ils ont est la requête de téléchargement de leur logo associée à l'adresse IP et aux infos transmises par le navigateur. C'est pas grand chose quand même, et en particulier, je ne vois pas comment ils peuvent connaitre mon nom si je ne suis pas inscrit chez eux.

    Ils n'auront pas ton nom. Mais ils seront que l'adresse IP X.Y.W.Z est allé voir des articles sur Le Figaro portant exclusivement sur des mouvements syndicalistes, qu'il est allé régulièrement sur un forum de syndicalistes, qu'il va en même temps voir des vidéos pornographiques sur Youporn portant souvent les tags homosexuels, etc.
    Bref, ils n'auront pas forcément ton nom, mais ils pourront en gros tout savoir des visites du Web d'une adresse IP. Cette information étant potentiellement revendue à des FAI, gouvernements et autres qui eux pourront recouper avec ton nom.

    Bref, là tu as une vision un peu naïve je pense. Si ces entreprises ne basaient pas leur business model sur le profilage d'utilisateur je partagerais sans doute ton point de vue.

    Par exemple, Google affirme que les cookies de Google Analytics sont site-spécifique, qu'ils sont randomisés, et que les données sont donc impossibles à croiser entre les sites visités.

    Faut-il les croire quand derrière le PDG dit que la vie privée est un concept inexistant et que sa recommandation est "si vous n'avez rien à vous le reprochez, ne le chercher pas sur le Web ?".
    Le but de Google est de rassurer ses utilisateurs mais on ignore exactement les mécanismes mises en place et on a aucun moyen de le vérifier. D'autant qu'ils répondent à des demandes de gouvernements sur lesquels nous n'avons aucun contrôle.

    Ça nécessiterait quand même de violer beaucoup de lois dans beaucoup de pays

    Je ne sais pas si tu as vu, mais Google se fait poursuivre en justice dans de nombreux États pour violation de vie privée, conservation de données, etc. Bref, cela tend à montrer que Google ne respecte pas la loi à ce sujet et qu'ils continuent sans doute encore à le faire.

    et de mentir effrontément dans leurs conditions générales.

    Pas forcément, les option pour ne pas être tracer dans Google, ou en tout cas pas trop, existent conformément aux conditions générales. Mais c'est planqué dans des recoins bien perdus et tu dois souvent le faire plusieurs fois suivant les services utilisés.

    Ça ferait des péta-octets de données à traiter par jour (disons, 1 Mo / personne et 1 milliard d'internautes? quelque chose comme 3% du traffic internet total rien que pour les données personnelles à rapatrier chez Google). Il faut ensuite traiter ça, croiser, stocker.

    Avec beaucoup moins de budgets et de personnels, la NSA arrive à analyser près de 1% du trafic mondial. En tout cas des méta-données. D'autant qu'ils ne peuvent le faire que pour les requêtes s'adressant à des serveurs américains. Google est bien plus étendu que ça a et a les ressources pour le faire. Il n'y a pas de raisons qu'ils ne puissent pas.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 10. Dernière modification le 18 mars 2014 à 15:22.

    Tu négliges un truc énorme. Certains acteurs peuvent voir ce que tu fais sur pratiquement tous les sites web.
    Un nombre important d'entre eux ont Google Analytics, Google+, Facebook ou Twitter comme informations sur leur page. Donc ces 3 acteurs peuvent, même sans t'y inscrire sur leur service, savoir ce que tu fais, lis, tape, cherche, etc. sur à peu près tout le web. Ils ont une capacité de recoupement de taré. Et pour peu que tu sois inscrit sur un des services cité plus haut, ils peuvent associer le tag pédophile, syndicaliste, juif, nazi de gauche à ton nom. C'est beau le progrès hein ? ;)

    Si les sites n'avaient que les informations qu'ils collectent sur leur propre sites, en soit le problème de la vie privée serait assez limité. Le soucis est que certains acteurs sont suffisamment partout pour te suivre partout. Même si tu n'utilises pas leur service habituellement !

    D'ailleurs tu noteras que les extensions présentées ici luttent souvent pour la collecte de données externes (c'est à dire empêcher que Google s'incruste dans ma visite d'un site quelconque), pas que le site quelconque que je visite collecte des données.

  • [^] # Re: Problème de modèle économique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 8.

    La diminution du ciblage (car pour la suppression totale, on peut rêver) n'arrivera que quand on aura trouvé un moyen de rémunérer correctement les producteurs de contenu sur le Net. Ça passe aussi bien par un modèle économique viable qu'une méthode de paiement adaptée à des faibles montants, anonymes et virtuels. Et ça n'est pas une mince affaire.

    Pour moi c'est surtout que les gens veulent tout avoir : le beurre et l'argent du beurre. Le producteur de contenu anonyme veut passer du temps à écrire son contenu mais uniquement s'il a de quoi le rémunérer. Ce n'est pourtant ni une obligation (des tas de gens ont des passent temps et y perdent de l'argent et pourtant ils produisent des écrits, de la musique et autres le tout avec une qualité loin d'être ridicule).
    Si le producteur de contenu est persuadé que ses productions sont assez bien pour être rémunérés, il peut faire payer la consultation. La publicité n'est pas obligatoire et ne l'a jamais été. Ni le fait d'être rémunéré par ailleurs.
    Ça ressemble à un faux chantage dit comme ça, et personnellement je n'y suis pas favorable. La publicité a un coût mais invisible, car tu paies avec quelque chose de non papable qui est ta vie privée. Et ce coût peut être dans certains cas assez terrible.

    Cette constatation ça me fait un peu penser à tous ces gens qui critiquent le journalisme aujourd'hui : tous les journaux sont « pourris », l'information est complètement orientée, etc. Mais qui paye encore son information quotidienne aujourd'hui ? Bah forcément, quand on ne la finance plus, il ne nous parvient que de la merde.

    Pourtant l'information est payée aujourd'hui encore. Publicité, ventes de numéros, abonnements, subventions étatiques, etc.
    Le problème est que la publicité entraîne une non neutralité du contenu : est-ce qu'un journaliste va faire un article peu élogieuse contre son principal sponsor même s'il le mérite ? Peu probable sinon il risque son poste, son salaire, …
    Tu noteras que les journaux français sans publicités ont une meilleur image de qualité que les autres : Mediapart et le Canard Enchaîné et sont sans doute plus proche du véritable journalisme que les autres (bah oui, le journalisme d'investigation véritable est assez absent dans la concurrence où les dépêches AFP sont la base de leur travail).

    Pour moi il y a un problème oui, et le problème vient directement du choix de rémunération et la publicité n'est pas garante de qualité…

  • [^] # Re: Problème de modèle économique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 10.

    Selon moi il vaudrait mieux chercher et combattre les utilisations illégales plutôt que de crier au loup dès qu'un site met un cookie sur votre ordinateur. A force de crier au "viol" à chaque fois, il va arriver que la plupart des gens ne feront plus la différence. Au même titre que bittorrent est associé à l'illégalité dans la tête de la plupart des gens.

    Sauf que, une BDD obtenue à des fins "licites" peut tomber dans les mains pour un usage illicite et sans avoir la possibilité de l'éviter. Le patriot act des USA permet à la NSA de collecter des données licites à des fins douteuses.

    Des exemples moins complotistes existent. Napoléon a fait un recensement ethnique de la population française. 150 ans plus tard environ, Vichy et l'Allemagne utilisèrent ces données avec une autre finalité d'exploitation.

    C'est tout le problème de ces données, une fois collectée il est difficile de les supprimer totalement et d'éviter un mauvais usage de celles-ci.

  • [^] # Re: Ca ne m'étonne pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message ionice et nice. Évalué à 3.

    C'est normal, si tu fais un transfert assez coûteux en IO, la quantité d'interruptions sera élevé et le processeur les traitera assez prioritairement au détriment du reste du système.
    Sans compter que les bus de transferts peuvent être sur les bus d'autres périphériques où le système réside comme le disque dur ce qui affecte la réactivité du reste du système.

  • [^] # Re: D'autres voies

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Messagerie sécurisée, attention à votre carnet de contact !. Évalué à 9.

    Le spam va tuer ce concept en noyant le flot d'informations utiles.

  • [^] # Re: euh ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un autre son de cloche sur le droit d'auteur par un avocat non libriste. Évalué à 3.

    C'est le problème pour tous les LL où le code n'est pas reversé à une entité en fait comme le noyau Linux ce qui rend le changement de licence global très difficile (contacter tous les auteurs et pour les refus ou abonnés absents réécrire leurs portions de code).

  • [^] # Re: Revenez aux fondamentaux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Porte dérobée sur Samsung Galaxy - Projet Replicant. Évalué à 4.

    Pour moi c'est au constructeur de prouvé que parce que tu as changé l'OS (en entier ou partiellement) qui a causé cette défaillance que la garantie doit être annulé.

    Là des constructeurs sous prétextes que l'appareil est rooté ou avec un autre système n'utilise pas la garantie sur un problème purement matériel et dont le lien de cause à effet n'est clairement pas établi.

    La charge de la preuve doit être du côté du constructeur, pas du côté du client qui devrait prouver sa bonne foi.

  • [^] # Re: Re : euh ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un autre son de cloche sur le droit d'auteur par un avocat non libriste. Évalué à 7.

    C'est un peu délicat d'attendre que ça rentre dans la langue française parce que le passage dans la langue risque d'attendre que ça soit rentré dans les mœurs.

    Soyons honnêtes, si la langue choisit d'utiliser une différence masculin/féminin, il faut bien que l'un des deux "l'emportent". Pourquoi ? On ressort toujours le cas du 99 femmes vs 1 homme est injuste car blablabla. Oui, mais il y a de nombreux cas où le nombre est flou, trop grand ou difficilement quantifiable pour qu'on puisse décider quel est le genre "dominant". Et dans le cas du 50/50, on fait comment ?

    Bref, je trouve que le fait qu'un genre domine l'autre dans ce cadre là est bien car il simplifie la langue et la construction des phrases.

    Les artifices que montrent ton article sont particulièrement lourdes et non souhaitables. Sérieusement, dès que je vois des mots comme employéE ou employé(e) ou employé-e- je souffre intérieurement. La syntaxe est lourde, pénible, casse la lecture pour rien, n'ajoute pas d'information véritablement utile. Dans certains documents tous les deux ou trois mots tu devrais avoir ce type d'artifice : trop pénible.

    La féminisation des métiers ou de certains termes est je trouve la seule solution pertinente proposée dans l'article. Ou alors on supprime le concept de féminin/masculin de notre langue mais ce changement justifie à lui seul le changement du nom de la langue. En soit je ne suis pas contre, ça me semble plus cohérent et joli que ces artifices barbares.

  • [^] # Re: stack overflow

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal suite du journal "code spaghetti : Toyota" et prise en compte des remarque des lecteurs. Évalué à 3.

    le problème est que quand la voiture est bloquée en accélération, il n'y a aucun moyen de l'arrêter : les freins sont insuffisants,

    Pourtant les constructeurs disent qu'il est obligatoire que les freins puissent dissiper plus d'énergie que le moteur ne peut en dégager pour qu'un freinage puissante puisse en toute circonstance arrêter la voiture.
    Donc à moins que les freins ne soient usés, une voiture bloquée en accélération n'empêche pas son arrêt total.

  • [^] # Re: et les 4 libertés? oubliées?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [journal marque page] quelques nouvelles intéressantes pour le jeu linux. Évalué à 6.

    produit que je qualifie au passage d'excellent

    Le problème du jeu non libre se voit d'ailleurs dans ce type de jeu. AoE est un très bon jeu pour son époque et reste jouable aujourd'hui tellement il est bien. Mais ce jeu étant non libre il ne bénéficie pas de mises à jour pour éviter son vieillissement : résolution pourrie, pas d'évolutions dans les unités ou l'IA ou encore des graphismes. Certes il y a une nouvelle version Steam relancée et pas à jour mais uniquement pour la version II sans son extension…
    Sans compter le mode jeu en ligne ne fonctionne plus je crois, ou encore l'apparition de bogues notamment sur les couleurs quand explorer.exe est lancé sous Windows 7 ou 8 (oui il faut tuer explorer.exe avant de lancer le jeu pour éviter d'avoir une herbe violette texturée bizarrement).

    Du coup AoE est parfait pour une LAN et peut fonctionner sans soucis sur nos machines surpuissantes mais sa disparition sera inéluctable et son manque d'évolution à cause de son caractère non libre empêche son évolution.

  • [^] # Re: Encore la théorie du genre...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes dans l'informatique. Évalué à 5. Dernière modification le 12 mars 2014 à 08:55.

    Fondamentalement l'homme préhistorique est comme l'homme d'aujourd'hui, la seule différence entre les deux est la quantité de connaissances qu'ils ont à disposition mais physiquement, génétiquement et mentalement ils étaient semblables ou avec les mêmes capacités. Cela signifie que l'homme préhistorique pouvait apprendre à écrire, compter, comprendre la physique quantique ou l'informatique mais tout cela n'existait pas encore…

    Le pire, c'est que peut être qu'ils étaient tout aussi heureux de leur situation que nous de la nôtre.

    EDIT : donc si l'homme préhistorique était un animal, nous aussi. L'homme est juste un animal politique avec une structure sociétale plus complexe mais de nombreux animaux ont une organisation de société.

  • [^] # Re: Dommage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Premiers Linux Magazine à donner sur Toulouse. Évalué à 2.

    Si tu veux je peux t'acheter le numéro 1 (uniquement lui) et réceptionner par voie postale.
    Si c'est possible bien entendu.