> n'importe qui peut aller ecrire un soft sous Windows qui utilise les dll de Windows sans avoir a refiler les sources de son soft, avec la GPL c'est pas le cas.
Avec cette restriction remarquable : tu n'as pas le droit de redistribuer les dll en question. J'ai eu le problème en développant un jeu qui utilise DirectX, tu as le droit d'utiliser DirectX, mais tu ne peux pas redistribuer ton jeu + DirectX (à moins de signer un accord bidule truc machin, évidemment, si tu es prêt à signer des NDA et sortir ton chéquier, avec le logiciel proprio tu es "libre" de faire certaines choses, forcément...).
La situation est-elle meilleure qu'avec une licence LGPL? Non. Effectivement se pose la question des bibliothèques en GPL "pure", mais comme c'est dit ailleurs dans ce thread, ça n'est pas le cas le plus courant. Il suffit de voir le nombre de softs proprios distribués légalement sous Linux pour constater que la GPL n'est pas si virale que ça. Pas plus qu'un NDA signé avec un éditeur de logiciels propriétaires.
> Pouvoir avoir les sources de mon soft ce n'est pas un droit mais un privilege.
Effectivement le point de désaccord est exactement là. Dans le cadre de mon boulot quand un prestataire libre une appli, ce n'est pas un privilège c'est un pré-requis, on a tous les sources, point barre. Simplement la loi protège assez peu le particulier, c'est un fait. Mais il suffirait d'un simple changement de la loi pour que donner le source d'une appli soit de manière générale obligatoire. Après tout on oblige bien les industriels de l'agro-alimentaire à dévoiler les ingrédients principaux de leurs produits. Les lois évoluent. Cette perpétuelle évolution indispensable. Se réfugier derrière un "mais la loi dit ça alors c'est forcément juste" est une vrai mauvaise fausse bonne excuse, rappelons-nous qu'à une époque pas si lointaine que ça, dans le merveilleux pays de la liberté, les noirs n'avaient pas le droit de s'asseoir à l'avant du bus, et c'était la "loi" qui le disait.
Et rappelons que dans le cadre du logiciel proprio, l'utilisation même du logiciel est très souvent soumise à restriction (pas dans un cadre professionnel, pas sur plus de 1 machine, pas pendant plus de X années, etc.). Limitation qui n'apparaît nulle part dans la GPL, aussi virale soit-elle, elle te concède un droit *d'utilisation* illimité et sans restrictions aucune du logiciel.
> Quand aux valeurs en hexadecimal, ce sont des entrees qui dans 99% ne sont pas sensees etre touchees par un etre humain
Excellent!!!
Donc il y a des zones qu'un "être humain" ne doit pas modifier. Toute la différence entre GNU/Linux et Windows et une bonne partie de ce qui fait que Windows ne m'intéresse plus : "un ingénieur chez Microsoft a pensé pour vous qu'il était meilleur que vous ne puissiez pas modifier cette entrée, ainsi elle est opaque, afin que vous ne soyiez pas tenté de modifier quelque chose". Le système que j'utilise en ce moment a une autre approche:
----8<-----------------------------------------------------
### This file is automatically generated by update-modules"
#
# Please do not edit this file directly. If you want to change or add
# anything please take a look at the files in /etc/modutils and read
# the manpage for update-modules.
#
### update-modules: start processing /etc/modutils/0keep
# DO NOT MODIFY THIS FILE!
# This file is not marked as conffile to make sure if you upgrade modutils
# it will be restored in case some modifications have been made.
#
----8<-----------------------------------------------------
On te dit ouvertement que le fichier ne doit pas être modifié à la main, on te dit comment faire pour le modifier par la procédure normale, et si jamais tu veux le modifier quand même, ça marche aussi mais c'est à tes risques et périls. N'empêche que ça me parait bien plus clair qu'une entrée de base de registre. Enfin ce que j'en dis...
On peut également être rentier en ayant des propriétés immobilières et en les louant...
Heu, vu la flambée des prix dans l'immobilier et le nombre croissant de mal logés, je ne crois pas qu'on puisse avoir bonne conscience non plus en vivant de rentes immobilières. Car dans ce dernier cas on ne fait que profiter d'une situation déséquilibrée, et de prix élevés maintenus par une demande forte elle-même entretenue par la pénurie de logement. Quelque part les SDF sont un prérequis pour que le secteur immobilier soit florissant, si tu n'as pas la "peur au cul" de te retrouver à la rue tu ne vas pas t'emmerder à débourser une fortune pour un studio tout petit tout pourri. La misère est la meilleure garantie d'une demande forte, que ce soit en terme d'emploi ou de logement.
Etre rentier c'est toujours un peu, quelque part, être un profiteur, on ne sort pas de là...
100% d'accord. Et c'est d'autant plus important que si on excluait les bibliothèques du débat sur la portabilité, le C standard (grâce à GCC) garantirait (en ce qui concerne les projets libres et/ou opensource) une bien meilleure portabilité que Java. Or ce n'est pas le cas, car évidemment quand tu es sous Windows ou UNIX le "tronc commun" de bibliothèques est très réduit. A tel point que pour un problème trivial et récurrent comme la communication réseau via TCP/IP, les APIs ne sont pas les mêmes -> Winsock 2 != Sockets POSIX.
Donc fondamentalement le nerf de la guerre c'est que les bibliothèques soient les mêmes, et là effectivement il y a un boulot monstre mais fondamental dont classpath est le digne représentant.
Mmm, je dois être un peu réac mais je comprend mal l'intérêt d'ANT... A l'extrême limite si le but avait été de faire un truc hyper simple et limité pour éviter d'avoir à apprendre les arcanes de make pour les projets simples (et encore les Makefile simples ça existe...), mais pour ce qui est de la flexibilité et de la puissance, hum bof, avant de rattraper make faut quand même réinventer pas mal de fois la roue.
A l'extrême limite peut-être les fichiers ANT sont plus "descriptifs", lisibles et moins "orientés commande" que les Makefile. M'enfin moi je trouve que le texte brut "à la Makefile" est tout aussi lisible que du XML avec du bruit de fond en forme de balises.
Mais ça reste un avis personnel.
Noter que je me suis cassé les dents pas mal de fois sur make (le célèbre coup du tab remplacé par 8 espaces qui fout tout par terre...) mais à la réflexion c'est peut-être la solution la moins pire.
Ah oui et sinon pour cadrer avec le débat général: en ce qui me concerne pour de la production les JVMs c'est malheureusement Sun ou IBM, les JVMs libres ne permettant pas de lancer les derniers programmes Java qui sont malheureusement ceux qu'on aurait besoin de lancer. Donc si j'ai moyen de contourner et d'utiliser autre chose que Java, j'achète.
Tu néglige le fait qu'IBM a essayé de "propriétariser" le PC en créant le PS/2 (avec le bus MCA...). Ils se sont cassé la gueule sur ce projet et finalement c'est le PC "banalisé" et clonable qui a eu du succès et pas le truc propriétaire. Mais ça aurait pu être l'inverse. Personne ne pouvait le dire avant de voir la suite des événements je pense.
Disons qu'IBM a joué sur les 2 tableaux. Ils essayent toutes les combinaisons et attendent de voir celle qui marche le mieux 8-)
> N'importe quoi. Une société pense avant tou à se faire de l'argent parcque c'est sa raison d'être, on ne peut pas le lui reprocher.
Si on peut le lui reprocher. Il est très largement ancré dans la pensée unique actuellement dominante et déversée à torrent par les médias que "le but d'une entreprise est de gagner de l'argent" mais il peut exister bien d'autres mobiles pour créer une entreprise.
Par exemple on peut considérer qu'une entreprise est un moyen de structurer la société, d'organiser les hommes afin qu'ils puissent réaliser, ensemble, de grands projets. Ainsi tu peux justifier le fait que plusieurs milliers de personnes se mettent ensemble pour construire des avions, des fusées. Tout seul ça n'a pas de sens. Dans ce contexte toute la mécanique interne de salaires, d'intéressements divers, de capital, est mis au service d'un but ultime qui est de fabriquer quelque chose, de fournir un service, bref, de faire avancer le schmilblik en particulier et l'humanité en général.
Il y a donc plein d'autres moyens de percevoir l'entreprise que la vision étriquée et peu flateuse d'une gigantesque mascarade destinée à générer du pognon.
Si l'intérêt c'est juste de faire des sous le plus simple est souvent d'imprimer des billets...
On sent donc qu'il faut qu'il y ait quelque chose derrière les aspects financiers. Il faut que tout l'argent dégagé d'une activité corresponde à un moment ou a un autre à quelque chose de concret, de réel. Certains l'oublient un peu vite. Le raisonnement de tambour qui consiste à placer l'argent comme ultime but de l'entreprise aboutit à des solutions financièrement géniales et souvent socialement et humainement catastrophiques. Genre tu peux facilement maximiser les résultats d'une entreprise en virant tout le monde et en plaçant l'argent ainsi dégagé en bourse. A court terme c'est génial mais si tout le monde fait pareil tout le monde est super riche et personne ne produit rien. Heureusement qu'on tient 3/4 de la planète par les couilles et qu'ils bossent pour nous pour une bouchée de pain...
L'économie devrait servir de lien structurant à l'humanité, la faire avancer, et pas l'inverse, à savoir qu'il n'y a pas de raison que les hommes se plient à tous les caprices d'un modèle idéologique et pseudo-mathématique.
> N'importe quoi. Une société pense avant tou à se faire de l'argent parcque c'est sa raison d'être, on ne peut pas le lui reprocher.
Peut-être qu'aujourd'hui on a assez dérivé pour penser que "oui le seul et unique but d'une entreprise est de gagner des sous par tous les moyens", maintenant je revendique le droit de reprocher à ceux qui ne voient que l'argent de négliger tout le reste.
Cf les taux de dépressions et de suicides divers dans nos belles sociétés modernes, qui attestent qu'elles ont encore "quelques gros défauts".
> Non ? Je me tant que ça le doigt dans l'oeil ?
Non, mais tout dépend du rapport simplicité d'utilisation/puissance de XSLT, et de sa souplesse.
Personnellement je préfère 1000 fois les interfaces programmatiques type SAX à des transformations plutôt "descriptives" faites avec XSLT. C'est peut-être une déformation de programmeur, mais bon... J'ai quand même l'impression qu'un bon petit script Python qui utilise SAX pour parser le source XML c'est souvent aussi simple à faire et parfois même plus clair qu'une feuille XSLT qui atteint vite ses limites lorsqu'on essaye de faire générer des formats très variés genre du LaTeX ou des pages man mangeables par groff...
Le 1er est limité à 100ko ou 200ko par fichier, pas trop saisi mais bon c'est limité, classique vu le fournisseur du soft. Ca marche mais bon je suis pas sûr que ça soit assez souple et libre concernant mes exigences en matière de logiciel 8-) Enfin c'est une excellente "proof of concept", visuelle.
Le 2nd, ben ça produit des jolis fichiers, mais je ne sais pas les exploiter
Le 3ème, ben j'ai eu la flemme de le tester, mais l'a l'air pas mal du tout.
Reste que la puissance de ce type d'outil (diff, patch) est souvent leur fort taux d'intégration dans d'autres outils. En d'autres termes diff et patch c'est pratique parce que CVS le gère, etc. Quid de ces outils XML? Faudrait voir à l'usage...
En fait c'est réellement un jeu "open source" dans le sens où le *code source* est ouvert et où ils s'inscrivent complètement dans la logique Open Source qui est une logique très pragmatique liée à l'efficacité, au concept de mutualisation efficace de l'effort avec pour objectif d'avoir un produit le meilleur possible.
Par contre c'est clairement pas un jeu libre, car un moteur de jeu (et spécialement ce type de jeu) sans les données et divers contenus artistiques ça ne sert à rien de concret, c'est inutilisable.
> Il ne reste guerre plus que les compilos qui soient encore en GPL dans une install OpenBSD ou FreeBSD récente (pour NetBSD je ne connais pas, donc je ne dis rien).
En même temps c'est justement ce qui me refroidit d'utiliser ce type de système. Concrètement j'ai fait un tour du côté de FreeBSD mais au bout d'un moment je finis avec un système patché de A à Z avec bash et tous les outils GNU donc. Du coup l'intérêt d'avoir un tel système est (pour moi) assez léger, vu que je ne peux pas l'utiliser "clé en main" dans la config par défaut. C'est peut-être parce que je suis trop habitué aux outils GNU mais bon j'ai un peu pas le courage de reprendre de nouvelles habitudes "juste comme ça pour voir".
> car l'intérêt réside essentiellement dans l'histoire et la 3D n'est qu'un support comme un autre
Oui, mais on peut se demander si le succès aurait été le même sans l'appât technologique. En d'autres termes, si Toy Story avait été fait en dessin animé classique, son succès aurait-il été le même? Ou bien serait-il resté un de ces inombrables films excellents aux yeux des quelques-un qui l'ont vu, mais méconnus de la majorité? Là est toute la question. Et le problème c'est que certains jeux dont le gameplay est peut-être excellent sont négligés par des "gamers" modernes qui s'y amuseraient peut-être mais jettent le bébé avec l'eau du bain parce que vraiment quoi, quand-même, c'est trop moche, ça fait trop vieux...
> et au concept vraiment innovant, j'ai nommé LiquidWar.
Et je rappelle que l'idée c'est même pas moi qui l'ai eue 8-)
Tiens au fait, tant que j'y pense, n'oublions pas que même le plublic le plus jeune et le plus hype ne crache pas sur un jeu tout con tout moche, y'a qu'à voir ce qui tourne sur les téléphones portables, c'est rarement de la 3D en 1600x1200, hé hé hé 8-)
et qui méritent clairement leur prix, ne serait ce que pour l'exploit technologique que l'on trouve dans chacun d'eux
Padak, l'exploit technologique il est dans la carte graphique, son driver et éventuellement le moteur 3D utilisé, qui est en général générique, et partagé entre moult jeux, donc ne fait en rien l'originalité ni la particularité d'un jeu. Le reste c'est surtout du graphisme, du travail d'artiste. Je ne dénigre pas ce boulot, qui est énorme, et ajoute une dimension incontestable aux jeux, simplement c'est pas de la technologie, et c'est vraiment ça qui justifie le prix, et non pas les effets techniques qui dans 2 ans seront devenus des effets à 2 balles qui n'intéressent personne.
mais de là à croire que la jeunesse d'aujourd'hui peut être intéressée par nos jeux de vieux nostalgiques d'une époque révolue...
Disons qu'on est encore dans une période où les beaux graphismes impressionnent. Un peu comme au cinéma il y a 10 ans on était scotchés par les effets spéciaux. Maintenant il y a les films "3D" de Pixar et Dreamworks mais ça aussi ça va se démoder. Ca vieillit très mal ce qui est construit sur une avancée technologique récente et vouée à la ringardise passée une période de gloire de 6 mois. Regarde des films des années 80, ceux qui utilisaient des effets spéciaux ben aujourd'hui ils sont souvent ridicules. On ne peut pas forcément dire la même chose des films qui étaient de simples "films" et pas des étalages de technologie récente.
la grande majorité des jeux libres disponibles ne sont qu'une repompe de jeux propriétaires déjà existants et qui ont plus de 10 ou 15 ans d'âge, sans pour autant leur arriver à la cheville... Donc côté innovation, on repassera !
Le même argument est valable pour les jeux proprios: 99% des jeux actuellement vendus ne sont que des n-ièmes repompes des jeux précédents. Rarement vu un concept nouveau ces 10 dernières années. Rien que de l'amélioration, de l'optimisation, de l'enrichissement graphique, mais pas d'innovation réelle.
Fondamentalement, je suis d'accord que les jeux libres ont 10 ans de retard sur les jeux proprios, du point de vue de l'utilisateur final. Mais ça c'est uniquement lié au contenu artistique. Question code et moyens "techniques", le monde libre a largement de quoi lutter. Par contre pour faire un scénario, pondre des graphismes et des modèles 3D pour peupler un univers complet, ajouter de la musique, ben on est ridiculement grotesques.
Ce retard est en fait lié au fait que le jeu (proprio et moderne) est aujourd'hui plus à ranger dans la catégorie film que dans la catégorie programme informatique. Et donc oui dans ce contexte c'est logique que des jeux récents soient des bouses qui vous lassent au bout de 5 minutes, de même qu'on fait des films nuls à chier avec des effets spéciaux sensationnels alors que des chefs d'oeuvres cinématographiques ont été tournés en noir et blanc. Et je poursuis le parallèle, car on constate aussi que le "jeune moyen" va préférer regarder une bonne vieille superproduction "moderne" plutôt que de s'intéresser au cinéma d'art et d'essai d'il y a 20 ans.
C'est un fait, c'est comme ça.
Après savoir si il y en a un qui est meilleur que l'autre, c'est comme de savoir lequel est le plus fort, l'hippopotame ou l'éléphant (c'est l'hippopotame au fait).
J'ai longtemps pensé que la clé pour le développement des jeux libres c'était d'arriver à avoir du contenu graphique et sonore. J'en reviens et pense maintenant que ce serait un peu comme si le cinéma d'art et d'essai essayait de rivaliser avec Hollywood en utilisant un max d'effets spéciaux. Il en faut un minimum mais la solution est ailleurs.
Je pense qu'il y a une grosse carte à jouer du côté du libre en cherchant des concepts innovants, chose que ne font absolument pas les éditeurs proprios qui sont pilotés par des financiers trouillards qui préfèrent 1000 fois le rendement certain de l'adaptation en 3D du dernier film en vue, plutôt que l'investissement risqué dans un jeu loufoque et original qui risque même de ternir leur image.
Avec tout le respect que je dois à ClanLib (je l'ai utilisé et continue à l'utiliser bien que je n'adhère pas trop à la philosophie de la 0.7) on peut le dire: l'installation est le tendon d'Achille de cette bibliothèque. Elle est fonctionnellement géniale, mais pour l'installer c'est un peu l'enfer, malgré les efforts énormes de l'équipe de dev. Ils payent le prix d'une modularité extrême, et je ne pense pas qu'il y ait de solution idéale au problème, sinon croyez-moi ça ferait un bail que je l'aurais dit à Magnus Norddahl.
Ceci dit ça s'installe sans trop de soucis pour peu qu'on lise le fameux putain de manuel et les divers README. C'est documenté et c'est très faisable. Simplement pour le pur joueur "utilisateur final" installer ClanLib soi-même sans binaire (ou framework ad hoc type gentoo) c'est de la science-fiction.
> Exemple: on te vole ta bagnole, tu portes plainte, on retrouve le voleur, tu retires
ta plainte: le voleur ne rentre pas tranquillement chez lui...
Ah bon? Qui le poursuit alors? La justice a autre chose à foutre que chercher des voleurs dont personne ne se plaint non?
> La realite c'est que si tu ne fais rien, tu n'as rien. Se plaindre et rester plante a ne rien faire n'a jamais rien change et ne changera jamais rien.
La réalité c'est que BeOS n'a pas "rien fait", ils ont sorti un OS (ce qui n'est pas "rien"), mais ils n'ont pas pu le vendre car le double-boot était commercialement impraticable. Et le double-boot est in-dis-pen-sa-ble si tu veux que les gens adoptent ton OS. Comme toute migration il faut qu'elle soit progressive, vous devez savoir ça à MS non? Il y a bien des consultants quelque part? Et la progressivité passe par le double boot.
> Toutes les boites ont des accords d'exclusivite faisant que le revendeur paie moins si le produit est mis en avant plus que les concurrents, etc...
Non, je ne suis pas sûr que Red Hat coûte plus cher si tu le vends en double-boot que si tu le vends tout seul. Et dans le genre je balance des banalités sans preuves "Toutes les boites ont des accords d'exclusivite [...]" ça pisse pas beaucoup plus loin que "MS est anticompétitif". C'est pas beaucoup plus argumenté... Et ça n'excuse rien. Beaucoup de boîtes sont prêtes à exploiter des gamins de 12 ans, à piller des ressources naturelles, à corrompre des gouvernements, cela rend-il pour autant la pratique excusable?
> Se plaindre et rester plante a ne rien faire n'a jamais rien change et ne changera jamais rien.
Parles-en à SCO 8-)
Tu sais dans le genre abus de position dominante, MS se place très bien pour ce qui est par exemple de ne pas autoriser que plusieurs OS soient proposés *lors du boot* de la machine. On a le droit de vendre une machine avec Windows + [un_autre_os], mais on n'a pas le droit de proposer le choix de démarrer [un_autre_os] au démarrage, pas avec l'accord OEM par défaut, intéressant question prix donc. Ainsi pour vendre un ordi avec un double boot Windows/Linux ben faut payer plus cher à MS. Le fait que l'accord OEM de base ne le permette pas ne signifie pas que tu ne puisse pas du tout le faire, mais tu vas devoir négocier un autre accord et du coup c'est plus cher, va expliquer après que Debian ça coûte rien quand Windows + Debian coûte effectivement plus cher vu que tu ne peux pas profiter de l'accord OEM de base sur Windows. Ou alors tu installe Debian mais sans Lilo ni Grub et tu mets un HOWTO dans la boîte pour expliquer comment faire. Super pour le grand public!!!
Et donc là où je voulais en venir c'est: > Soit vous vous bougez pour faire un proces
car en ce qui concerne le fait de se bouger le cul et de faire un procès je pense que Jean-Louis Gassée a bien eu l'occasion de tester, malheureusement c'est arrivé trop tard. L'art de la manoeuvre commerciale efficace, ce n'est pas d'être légale ou pas, c'est d'arriver à ses fins avant que l'issue du procès soit finie. A ce moment là que tu aies raison ou pas, si la partie civile a déposé le bilan (ex: BeOS) ou a été évincée du marché (ex: Netscape) tu as gagné, que tu aies à payer des indemnités ou pas.
> Tu veux dire que si un artiste s'auto-produit, met sa musique sous une licence libre, n'est affilié ni à la Sacem ni à la Sabam ou à n'importe quelle autre société de gestion de droit d'auteur, tu es légalement obligé de payer un droit à la sacem/sabam si tu passes cette musique dans un concert ????
C'est plus compliqué. Si tu fais par exemple une animation en public, avec de la musique, n'importe laquelle, la SACEM va réclamer son obole. Parce qu'est elle habilité à *collecter* les sous.
C'est là toute l'astuce.
Donc c'est la SACEM qui a les sous et les collecte. Après si tu n'adhère pas à la SACEM et que ton morceau que tu as composé est joué dans un bal (voire même dans tous les bals, discothèques, clubs, genre tu fais plus fort que la Lambada), ben brosse-toi pour récupérer l'argent. L'organisateur va payer la SACEM car il ne passe pas *que* ton morceau. Donc il a payé. Bon, maintenant toi t'arrives et du dis "hé ho mais moi je suis pas à la SACEM j'ai pas touché mes droits il me faut des sous!!!". L'organisateur du bal popu, bien qu'étant très sympa, t'explique gentiment que la musique il l'a déjà payé, d'ailleurs il a la facture de la SACEM. Du coup toi tu peux oublier toute vélléité de percevoir quoi que ce soit... Comme en plus de venir réclamer des sous après le passage de la SACEM, tu ne dispose pas du même service juridique, tu es 100% sûr de te faire débouter si tu râles. L'organisateur peut (et c'est normal) se justifier devant un tribunal en disant qu'il a déjà payé la musique et qu'il ne peut raisonnablement pas chercher à savoir qui adhère ou pas à la SACEM au moindre passage d'un CD. Il paye un forfait, et déjà bien cher, alors faut pas non plus le prendre pour un gogo.
Voilà comment grosso-modo la SACEM verrouille toutes les rentrées d'argent qui ne sont pas directement liées à un concert où une vente concrête. Et encore je ne mentione pas la collecte des droits à l'étranger, ça devient dantesque.
On pourrait se dire: "bon c'est pas grave les artistes peuvent faire une croix sur ces retombées, et se contenter de leurs concerts et de leurs ventes de CD (ou de mp3? d'ogg?)".
Mais ça ne résoud pas le problème de notre organisateur de bal populaire. Car s'il passe ne serait-ce qu'un seul morceau qui n'est pas un morceau "non SACEM" la SACEM va lui demander des comptes. Comprenons-nous bien, il est extrêmement dur, en dehors du concert fait par des artistes qui jouent du 100% "non SACEM", de faire une animation musicale digne de ce nom. A part faire table rase de tout l'existant musical de ces 70 dernières années, c'est très dur. Au passage cette situation ressemble étrangement au développement de logiciels GPL où il faut se garder d'utiliser toute brique proprio... Donc pour revenir dans le débat, tout organisateur d'un quelconque événement festif ou culturel à caractère sonore devra payer à la SACEM quelque chose, à part le cas improbable où il arrive à *prouver* que dans tout le flux sonore qui est arrivé aux oreilles des participants il n'y a pas eu la moindre minute correspondant à un enregistrement recensé par la SACEM. Et les taxes SACEM, c'est général au forfait. Tant pour un coiffeur, tel pourcentage du chiffre d'affaire pour une soirée (pas du bénéfice, ce serait trop beau, sinon les assoces 1901 qui organisent des fêtes à perte avec des bénévoles ne paieraient pas...), et donc que tu aies 50% de musique "libre" et 50% de musique "normale" ne te donnera pas droit à une réduc.
Ajoute à cela que la SACEM a un service juridique en béton pour appuyer la collecte des sous (ça donne confiance aux artistes, c'est normal), que le fait de ne pas enregistrer tes oeuvres à la SACEM t'expose au plagiat, qu'on te fait miroiter le succès financier de quelques compositeurs (facile de faire quelques millionnaires quand on ne donne que des clopinettes aux masses des petits compositeurs) et tu as la recette qui fait que la SACEM est in-con-tour-na-ble.
C'est une bande de gros enculés mais c'est comme ça ils sont en place.
En attendant j'agis depuis 9 ans dans la plus stricte illégalité en jouant en public des morceaux plus ou moins connus, tous enregistrés à la SACEM. On écrit les arrangements nous même, mais concrêtement pour être dans la légalité il faudrait qu'on paye pour avoir le droit de jouer. Dans les faits en général on est dégagés par la maréchaussé sans que la SACEM ait eu connaissance de notre cas. Et puis, note positive, il nous est arrivé de croiser dans le public l'auteur de l'original d'un de nos arrangements, et ça se termine toujours avec un sourire et une remarque sympa. Comme quoi les gros cons ce sont bien les bureaucrates de la SACEM et pas les artistes qui savent, eux, que la reprise est le B.A.BA de la musique, et que rares sont ceux qui n'ont pas commencé comme ça...
> où il y a essentiellement du classique (libre a vous d'ajouter autre chose)
Je crois qu'on n'est pas si libre que ça (pas à cause de Mutopia, à cause des lois sur la "propriété intellectuelle") car le contenu doit être libre (nuance à préciser, voir leur site).
Donc:
soit tu mets du classique (ou du > 70 ans)
soit tu mets des trucs à toi
soit tu mets des trucs avec l'accord de l'auteur 8-)
mais t'es pas vraiment libre d'y mettre ce que tu veux.
> Java n'a jamais promis la portabilité sur toutes les plateformes du monde, java a juste dit write once, run anywhere 8-)
Tu as 100% raison quand tu précise "vous allez ensuite pouvoir déployer sur n'importe quelle plateforme qui a une machine virtuelle...". Le problème est que l'argument "WORA" a été martelé assez longuement et sans trop d'explications sur les vrais détails techniques de la chose. Et là SUN - ou plutôt son service marketting - en sont totalement responsables. Ce sont eux qui ont mis en avant la portabilité à 100%. Evidemment que c'est le marketting qui a poussé ce message et qu'il est faux, car il y a ce petit "oui mais" en forme de "vous avez besoin d'une JVM ad hoc". Maintenant il y en a qui sont déçus parce qu'on leur a promis la lune et ils l'ont pas eue. C'est un juste retour de bâton dans les dents du marketting de SUN, fallait pas raconter n'importe quoi (et entre autres faire croire à coup de cravattes et costumes que le concept de VM était révolutionnaire alors que ça existait depuis des décennies...).
Ceci dit tu as raison il y a plein de JVMs pour de nombreuses plateformes, mais avec cette nouvelle version 1.5, toutes celles qui ne disposent que du 1.4 vont à nouveau être à la bourre, et on repart pour un cycle où seules celles officiellement supportées par SUN ou IBM seront à la page.
C'est dommage.
Ceci dit je ne désespère pas de me remettre à Java un jour, faut pas dramatiser 8-)
Ceci dit c'est un fait, la portabilité de Java reste depuis des années tout à fait théorique, car les implémentations de JVMs ne suivent pas. Pas assez vite pour certaines plate-formes, pas du tout pour d'autres. Java serait 100% portable "si" il y avait une JVM dans la version qui va bien pour chaque plate-forme. Le problème c'est que ce n'est pas le cas... Compare le nombre de plate-formes qui supportent actuellement, aujourd'hui, maintenant, Perl 5.8 ou Java 1.4, y'a pas photo, mais alors vraiment pas.
Ceci dit il y a de belles initiatives. GCJ par exemple est carrément la piste à suivre je pense. Mais le moteur du langage a beau être propre et carré et tout ce que tu veux, tout ça est bien joli mais il faut aussi que les bibliothèques suivent, et GNU ClassPath c'est pas du petit projet qui va être terminé demain. L'enjeu de la portabilité ce n'est pas tant le moteur du langage que ses bibliothèques. Dans ce domaine encore un Perl ou un Python font un carton comparé à Java en terme de nombre de plate-formes supportées.
Alors certes "il sufffit d'attendre". Moi ça fait 7 ans qu'on me raconte que "bientôt une fois que les JVMs seront dispos sur toutes les plates-formes ça sera super ton programme Java il tournera sur n'importe quoi!". Ca commence à sentir le réchauffé et j'y crois plus...
> Et sur une vraie bonne platine vinyle [...] compter 10 000F [...] Tout ceci fait que le vinyle est supérieur au CD...
Donc tout ceci m'amène à la conclusion que pour que l'on puisse dire que le Vinyl a une qualité meilleure que le CD, il faut:
- avoir un budget qui explose de loin le budget que le quidam moyen consacre à son équipement audio. Des lecteurs (que ce soit de cassettes, de vinyles, de CDs, de DVDs, ou de n'importe quoi...) à plus de 10000 francs il s'en trouve, mais c'est loin d'être le gros des ventes.
- prendre super soin de ses disques et de son équipement. Donc de fait interdire la manipulation du bidule aux enfants de moins de 5 ans, ce qui est AMHA vraiment franchement dommage.
Donc le vinyl est peut-être supérieur au CD en qualité, mais pour une minorité de professionnels et audiophiles acharnés. Pour le grand public le CD est largement préférable au vinyl, et sa qualité est bien meilleure car le grand public n'achètera jamais une platine à 10000 balles (environ un mois de "salaire moyen"), et le grand public ne stocke pas ses vinyls à l'abri des agressions extérieures mais dans son salon à portée des gamins, et c'est très bien comme ça.
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun "libère" 1600 brevets pour les projets sous CDDL. Évalué à 3.
Avec cette restriction remarquable : tu n'as pas le droit de redistribuer les dll en question. J'ai eu le problème en développant un jeu qui utilise DirectX, tu as le droit d'utiliser DirectX, mais tu ne peux pas redistribuer ton jeu + DirectX (à moins de signer un accord bidule truc machin, évidemment, si tu es prêt à signer des NDA et sortir ton chéquier, avec le logiciel proprio tu es "libre" de faire certaines choses, forcément...).
La situation est-elle meilleure qu'avec une licence LGPL? Non. Effectivement se pose la question des bibliothèques en GPL "pure", mais comme c'est dit ailleurs dans ce thread, ça n'est pas le cas le plus courant. Il suffit de voir le nombre de softs proprios distribués légalement sous Linux pour constater que la GPL n'est pas si virale que ça. Pas plus qu'un NDA signé avec un éditeur de logiciels propriétaires.
> Pouvoir avoir les sources de mon soft ce n'est pas un droit mais un privilege.
Effectivement le point de désaccord est exactement là. Dans le cadre de mon boulot quand un prestataire libre une appli, ce n'est pas un privilège c'est un pré-requis, on a tous les sources, point barre. Simplement la loi protège assez peu le particulier, c'est un fait. Mais il suffirait d'un simple changement de la loi pour que donner le source d'une appli soit de manière générale obligatoire. Après tout on oblige bien les industriels de l'agro-alimentaire à dévoiler les ingrédients principaux de leurs produits. Les lois évoluent. Cette perpétuelle évolution indispensable. Se réfugier derrière un "mais la loi dit ça alors c'est forcément juste" est une vrai mauvaise fausse bonne excuse, rappelons-nous qu'à une époque pas si lointaine que ça, dans le merveilleux pays de la liberté, les noirs n'avaient pas le droit de s'asseoir à l'avant du bus, et c'était la "loi" qui le disait.
Et rappelons que dans le cadre du logiciel proprio, l'utilisation même du logiciel est très souvent soumise à restriction (pas dans un cadre professionnel, pas sur plus de 1 machine, pas pendant plus de X années, etc.). Limitation qui n'apparaît nulle part dans la GPL, aussi virale soit-elle, elle te concède un droit *d'utilisation* illimité et sans restrictions aucune du logiciel.
[^] # Re: Comparaison à fonctionnalités similaires, certes...
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche La poste tchèque choisit Linux. Évalué à 5.
Excellent!!!
Donc il y a des zones qu'un "être humain" ne doit pas modifier. Toute la différence entre GNU/Linux et Windows et une bonne partie de ce qui fait que Windows ne m'intéresse plus : "un ingénieur chez Microsoft a pensé pour vous qu'il était meilleur que vous ne puissiez pas modifier cette entrée, ainsi elle est opaque, afin que vous ne soyiez pas tenté de modifier quelque chose". Le système que j'utilise en ce moment a une autre approche:
----8<-----------------------------------------------------
### This file is automatically generated by update-modules"
#
# Please do not edit this file directly. If you want to change or add
# anything please take a look at the files in /etc/modutils and read
# the manpage for update-modules.
#
### update-modules: start processing /etc/modutils/0keep
# DO NOT MODIFY THIS FILE!
# This file is not marked as conffile to make sure if you upgrade modutils
# it will be restored in case some modifications have been made.
#
----8<-----------------------------------------------------
On te dit ouvertement que le fichier ne doit pas être modifié à la main, on te dit comment faire pour le modifier par la procédure normale, et si jamais tu veux le modifier quand même, ça marche aussi mais c'est à tes risques et périls. N'empêche que ça me parait bien plus clair qu'une entrée de base de registre. Enfin ce que j'en dis...
[^] # Re: Je me tâte.
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse au sondage Le « travail » de mes rêves. Évalué à 6.
Heu, vu la flambée des prix dans l'immobilier et le nombre croissant de mal logés, je ne crois pas qu'on puisse avoir bonne conscience non plus en vivant de rentes immobilières. Car dans ce dernier cas on ne fait que profiter d'une situation déséquilibrée, et de prix élevés maintenus par une demande forte elle-même entretenue par la pénurie de logement. Quelque part les SDF sont un prérequis pour que le secteur immobilier soit florissant, si tu n'as pas la "peur au cul" de te retrouver à la rue tu ne vas pas t'emmerder à débourser une fortune pour un studio tout petit tout pourri. La misère est la meilleure garantie d'une demande forte, que ce soit en terme d'emploi ou de logement.
Etre rentier c'est toujours un peu, quelque part, être un profiteur, on ne sort pas de là...
[^] # Re: Classes manquantes
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche [Débat] Implémentations libres de java : sont elles utilisées dans la pratique ?. Évalué à 7.
Donc fondamentalement le nerf de la guerre c'est que les bibliothèques soient les mêmes, et là effectivement il y a un boulot monstre mais fondamental dont classpath est le digne représentant.
[^] # Re: Pour ce qui est de gcj.....
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche [Débat] Implémentations libres de java : sont elles utilisées dans la pratique ?. Évalué à 2.
A l'extrême limite peut-être les fichiers ANT sont plus "descriptifs", lisibles et moins "orientés commande" que les Makefile. M'enfin moi je trouve que le texte brut "à la Makefile" est tout aussi lisible que du XML avec du bruit de fond en forme de balises.
Mais ça reste un avis personnel.
Noter que je me suis cassé les dents pas mal de fois sur make (le célèbre coup du tab remplacé par 8 espaces qui fout tout par terre...) mais à la réflexion c'est peut-être la solution la moins pire.
Ah oui et sinon pour cadrer avec le débat général: en ce qui me concerne pour de la production les JVMs c'est malheureusement Sun ou IBM, les JVMs libres ne permettant pas de lancer les derniers programmes Java qui sont malheureusement ceux qu'on aurait besoin de lancer. Donc si j'ai moyen de contourner et d'utiliser autre chose que Java, j'achète.
[^] # Re: Plus ça vient, plus j'aime IBM !
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche IBM autorise les logiciels Open Source à utiliser 500 de ses brevets. Évalué à 6.
Disons qu'IBM a joué sur les 2 tableaux. Ils essayent toutes les combinaisons et attendent de voir celle qui marche le mieux 8-)
[^] # Re: Plus ça vient, plus j'aime IBM !
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche IBM autorise les logiciels Open Source à utiliser 500 de ses brevets. Évalué à 8.
Si on peut le lui reprocher. Il est très largement ancré dans la pensée unique actuellement dominante et déversée à torrent par les médias que "le but d'une entreprise est de gagner de l'argent" mais il peut exister bien d'autres mobiles pour créer une entreprise.
Par exemple on peut considérer qu'une entreprise est un moyen de structurer la société, d'organiser les hommes afin qu'ils puissent réaliser, ensemble, de grands projets. Ainsi tu peux justifier le fait que plusieurs milliers de personnes se mettent ensemble pour construire des avions, des fusées. Tout seul ça n'a pas de sens. Dans ce contexte toute la mécanique interne de salaires, d'intéressements divers, de capital, est mis au service d'un but ultime qui est de fabriquer quelque chose, de fournir un service, bref, de faire avancer le schmilblik en particulier et l'humanité en général.
Il y a donc plein d'autres moyens de percevoir l'entreprise que la vision étriquée et peu flateuse d'une gigantesque mascarade destinée à générer du pognon.
Si l'intérêt c'est juste de faire des sous le plus simple est souvent d'imprimer des billets...
On sent donc qu'il faut qu'il y ait quelque chose derrière les aspects financiers. Il faut que tout l'argent dégagé d'une activité corresponde à un moment ou a un autre à quelque chose de concret, de réel. Certains l'oublient un peu vite. Le raisonnement de tambour qui consiste à placer l'argent comme ultime but de l'entreprise aboutit à des solutions financièrement géniales et souvent socialement et humainement catastrophiques. Genre tu peux facilement maximiser les résultats d'une entreprise en virant tout le monde et en plaçant l'argent ainsi dégagé en bourse. A court terme c'est génial mais si tout le monde fait pareil tout le monde est super riche et personne ne produit rien. Heureusement qu'on tient 3/4 de la planète par les couilles et qu'ils bossent pour nous pour une bouchée de pain...
L'économie devrait servir de lien structurant à l'humanité, la faire avancer, et pas l'inverse, à savoir qu'il n'y a pas de raison que les hommes se plient à tous les caprices d'un modèle idéologique et pseudo-mathématique.
> N'importe quoi. Une société pense avant tou à se faire de l'argent parcque c'est sa raison d'être, on ne peut pas le lui reprocher.
Peut-être qu'aujourd'hui on a assez dérivé pour penser que "oui le seul et unique but d'une entreprise est de gagner des sous par tous les moyens", maintenant je revendique le droit de reprocher à ceux qui ne voient que l'argent de négliger tout le reste.
Cf les taux de dépressions et de suicides divers dans nos belles sociétés modernes, qui attestent qu'elles ont encore "quelques gros défauts".
[^] # Re: XSLT
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche ooo2dbk : Générer du DocBook à partir de documents OpenOffice.org. Évalué à 3.
Non, mais tout dépend du rapport simplicité d'utilisation/puissance de XSLT, et de sa souplesse.
Personnellement je préfère 1000 fois les interfaces programmatiques type SAX à des transformations plutôt "descriptives" faites avec XSLT. C'est peut-être une déformation de programmeur, mais bon... J'ai quand même l'impression qu'un bon petit script Python qui utilise SAX pour parser le source XML c'est souvent aussi simple à faire et parfois même plus clair qu'une feuille XSLT qui atteint vite ses limites lorsqu'on essaye de faire générer des formats très variés genre du LaTeX ou des pages man mangeables par groff...
[^] # Re: Bonne nouvelle... et l'inverse?
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche ooo2dbk : Générer du DocBook à partir de documents OpenOffice.org. Évalué à 3.
http://apps.gotdotnet.com/xmltools/xmldiff/(...)
http://www.logilab.org/projects/xmldiff/(...)
http://diffxml.sourceforge.net/(...)
Le 1er est limité à 100ko ou 200ko par fichier, pas trop saisi mais bon c'est limité, classique vu le fournisseur du soft. Ca marche mais bon je suis pas sûr que ça soit assez souple et libre concernant mes exigences en matière de logiciel 8-) Enfin c'est une excellente "proof of concept", visuelle.
Le 2nd, ben ça produit des jolis fichiers, mais je ne sais pas les exploiter
Le 3ème, ben j'ai eu la flemme de le tester, mais l'a l'air pas mal du tout.
Reste que la puissance de ce type d'outil (diff, patch) est souvent leur fort taux d'intégration dans d'autres outils. En d'autres termes diff et patch c'est pratique parce que CVS le gère, etc. Quid de ces outils XML? Faudrait voir à l'usage...
[^] # Re: Je n'appelle pas ça un jeu libre :-/
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un MMORPG libre. Évalué à 2.
Par contre c'est clairement pas un jeu libre, car un moteur de jeu (et spécialement ce type de jeu) sans les données et divers contenus artistiques ça ne sert à rien de concret, c'est inutilisable.
[^] # Re: GNU slash Linux
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Interview de Richard Stallman sur KernelTrap. Évalué à 2.
En même temps c'est justement ce qui me refroidit d'utiliser ce type de système. Concrètement j'ai fait un tour du côté de FreeBSD mais au bout d'un moment je finis avec un système patché de A à Z avec bash et tous les outils GNU donc. Du coup l'intérêt d'avoir un tel système est (pour moi) assez léger, vu que je ne peux pas l'utiliser "clé en main" dans la config par défaut. C'est peut-être parce que je suis trop habitué aux outils GNU mais bon j'ai un peu pas le courage de reprendre de nouvelles habitudes "juste comme ça pour voir".
[^] # Re: Sérieusement...
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des petits jeux pour les fêtes. Évalué à 1.
[^] # Re: Sérieusement...
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des petits jeux pour les fêtes. Évalué à -1.
Certain.
[^] # Re: Sérieusement...
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des petits jeux pour les fêtes. Évalué à 4.
Oui, mais on peut se demander si le succès aurait été le même sans l'appât technologique. En d'autres termes, si Toy Story avait été fait en dessin animé classique, son succès aurait-il été le même? Ou bien serait-il resté un de ces inombrables films excellents aux yeux des quelques-un qui l'ont vu, mais méconnus de la majorité? Là est toute la question. Et le problème c'est que certains jeux dont le gameplay est peut-être excellent sont négligés par des "gamers" modernes qui s'y amuseraient peut-être mais jettent le bébé avec l'eau du bain parce que vraiment quoi, quand-même, c'est trop moche, ça fait trop vieux...
> et au concept vraiment innovant, j'ai nommé LiquidWar.
Et je rappelle que l'idée c'est même pas moi qui l'ai eue 8-)
Tiens au fait, tant que j'y pense, n'oublions pas que même le plublic le plus jeune et le plus hype ne crache pas sur un jeu tout con tout moche, y'a qu'à voir ce qui tourne sur les téléphones portables, c'est rarement de la 3D en 1600x1200, hé hé hé 8-)
[^] # Re: Sérieusement...
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des petits jeux pour les fêtes. Évalué à 10.
Padak, l'exploit technologique il est dans la carte graphique, son driver et éventuellement le moteur 3D utilisé, qui est en général générique, et partagé entre moult jeux, donc ne fait en rien l'originalité ni la particularité d'un jeu. Le reste c'est surtout du graphisme, du travail d'artiste. Je ne dénigre pas ce boulot, qui est énorme, et ajoute une dimension incontestable aux jeux, simplement c'est pas de la technologie, et c'est vraiment ça qui justifie le prix, et non pas les effets techniques qui dans 2 ans seront devenus des effets à 2 balles qui n'intéressent personne.
mais de là à croire que la jeunesse d'aujourd'hui peut être intéressée par nos jeux de vieux nostalgiques d'une époque révolue...
Disons qu'on est encore dans une période où les beaux graphismes impressionnent. Un peu comme au cinéma il y a 10 ans on était scotchés par les effets spéciaux. Maintenant il y a les films "3D" de Pixar et Dreamworks mais ça aussi ça va se démoder. Ca vieillit très mal ce qui est construit sur une avancée technologique récente et vouée à la ringardise passée une période de gloire de 6 mois. Regarde des films des années 80, ceux qui utilisaient des effets spéciaux ben aujourd'hui ils sont souvent ridicules. On ne peut pas forcément dire la même chose des films qui étaient de simples "films" et pas des étalages de technologie récente.
la grande majorité des jeux libres disponibles ne sont qu'une repompe de jeux propriétaires déjà existants et qui ont plus de 10 ou 15 ans d'âge, sans pour autant leur arriver à la cheville... Donc côté innovation, on repassera !
Le même argument est valable pour les jeux proprios: 99% des jeux actuellement vendus ne sont que des n-ièmes repompes des jeux précédents. Rarement vu un concept nouveau ces 10 dernières années. Rien que de l'amélioration, de l'optimisation, de l'enrichissement graphique, mais pas d'innovation réelle.
Fondamentalement, je suis d'accord que les jeux libres ont 10 ans de retard sur les jeux proprios, du point de vue de l'utilisateur final. Mais ça c'est uniquement lié au contenu artistique. Question code et moyens "techniques", le monde libre a largement de quoi lutter. Par contre pour faire un scénario, pondre des graphismes et des modèles 3D pour peupler un univers complet, ajouter de la musique, ben on est ridiculement grotesques.
Ce retard est en fait lié au fait que le jeu (proprio et moderne) est aujourd'hui plus à ranger dans la catégorie film que dans la catégorie programme informatique. Et donc oui dans ce contexte c'est logique que des jeux récents soient des bouses qui vous lassent au bout de 5 minutes, de même qu'on fait des films nuls à chier avec des effets spéciaux sensationnels alors que des chefs d'oeuvres cinématographiques ont été tournés en noir et blanc. Et je poursuis le parallèle, car on constate aussi que le "jeune moyen" va préférer regarder une bonne vieille superproduction "moderne" plutôt que de s'intéresser au cinéma d'art et d'essai d'il y a 20 ans.
C'est un fait, c'est comme ça.
Après savoir si il y en a un qui est meilleur que l'autre, c'est comme de savoir lequel est le plus fort, l'hippopotame ou l'éléphant (c'est l'hippopotame au fait).
J'ai longtemps pensé que la clé pour le développement des jeux libres c'était d'arriver à avoir du contenu graphique et sonore. J'en reviens et pense maintenant que ce serait un peu comme si le cinéma d'art et d'essai essayait de rivaliser avec Hollywood en utilisant un max d'effets spéciaux. Il en faut un minimum mais la solution est ailleurs.
Je pense qu'il y a une grosse carte à jouer du côté du libre en cherchant des concepts innovants, chose que ne font absolument pas les éditeurs proprios qui sont pilotés par des financiers trouillards qui préfèrent 1000 fois le rendement certain de l'adaptation en 3D du dernier film en vue, plutôt que l'investissement risqué dans un jeu loufoque et original qui risque même de ternir leur image.
[^] # Re: Slackware
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'équipe de Wormux est fière de vous annoncer la version 0.5.0 !. Évalué à 0.
Ceci dit ça s'installe sans trop de soucis pour peu qu'on lise le fameux putain de manuel et les divers README. C'est documenté et c'est très faisable. Simplement pour le pur joueur "utilisateur final" installer ClanLib soi-même sans binaire (ou framework ad hoc type gentoo) c'est de la science-fiction.
[^] # Re: Pourquoi un logiciel spécifique à la lecture?
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Monde diplomatique sur cédérom pour Linux. Évalué à 1.
[^] # Re: Dictionnaire
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Et un retrait de plainte de plus pour Microsoft. Évalué à 0.
ta plainte: le voleur ne rentre pas tranquillement chez lui...
Ah bon? Qui le poursuit alors? La justice a autre chose à foutre que chercher des voleurs dont personne ne se plaint non?
[^] # Re: essai
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pas de Windows ? Alors pas d'ordinateur !. Évalué à 2.
La réalité c'est que BeOS n'a pas "rien fait", ils ont sorti un OS (ce qui n'est pas "rien"), mais ils n'ont pas pu le vendre car le double-boot était commercialement impraticable. Et le double-boot est in-dis-pen-sa-ble si tu veux que les gens adoptent ton OS. Comme toute migration il faut qu'elle soit progressive, vous devez savoir ça à MS non? Il y a bien des consultants quelque part? Et la progressivité passe par le double boot.
> Toutes les boites ont des accords d'exclusivite faisant que le revendeur paie moins si le produit est mis en avant plus que les concurrents, etc...
Non, je ne suis pas sûr que Red Hat coûte plus cher si tu le vends en double-boot que si tu le vends tout seul. Et dans le genre je balance des banalités sans preuves "Toutes les boites ont des accords d'exclusivite [...]" ça pisse pas beaucoup plus loin que "MS est anticompétitif". C'est pas beaucoup plus argumenté... Et ça n'excuse rien. Beaucoup de boîtes sont prêtes à exploiter des gamins de 12 ans, à piller des ressources naturelles, à corrompre des gouvernements, cela rend-il pour autant la pratique excusable?
> Se plaindre et rester plante a ne rien faire n'a jamais rien change et ne changera jamais rien.
Parles-en à SCO 8-)
[^] # Re: essai
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pas de Windows ? Alors pas d'ordinateur !. Évalué à 3.
Et donc là où je voulais en venir c'est:
> Soit vous vous bougez pour faire un proces
car en ce qui concerne le fait de se bouger le cul et de faire un procès je pense que Jean-Louis Gassée a bien eu l'occasion de tester, malheureusement c'est arrivé trop tard. L'art de la manoeuvre commerciale efficace, ce n'est pas d'être légale ou pas, c'est d'arriver à ses fins avant que l'issue du procès soit finie. A ce moment là que tu aies raison ou pas, si la partie civile a déposé le bilan (ex: BeOS) ou a été évincée du marché (ex: Netscape) tu as gagné, que tu aies à payer des indemnités ou pas.
http://www.birdhouse.org/beos/byte/30-bootloader/(...)
Le chantage au bootloader est honteux, et réel, point.
[^] # Re: Je ne partage pas totalement ton avis....
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Musique ouverte : la philosophie de Steve Coleman. Évalué à 7.
C'est plus compliqué. Si tu fais par exemple une animation en public, avec de la musique, n'importe laquelle, la SACEM va réclamer son obole. Parce qu'est elle habilité à *collecter* les sous.
C'est là toute l'astuce.
Donc c'est la SACEM qui a les sous et les collecte. Après si tu n'adhère pas à la SACEM et que ton morceau que tu as composé est joué dans un bal (voire même dans tous les bals, discothèques, clubs, genre tu fais plus fort que la Lambada), ben brosse-toi pour récupérer l'argent. L'organisateur va payer la SACEM car il ne passe pas *que* ton morceau. Donc il a payé. Bon, maintenant toi t'arrives et du dis "hé ho mais moi je suis pas à la SACEM j'ai pas touché mes droits il me faut des sous!!!". L'organisateur du bal popu, bien qu'étant très sympa, t'explique gentiment que la musique il l'a déjà payé, d'ailleurs il a la facture de la SACEM. Du coup toi tu peux oublier toute vélléité de percevoir quoi que ce soit... Comme en plus de venir réclamer des sous après le passage de la SACEM, tu ne dispose pas du même service juridique, tu es 100% sûr de te faire débouter si tu râles. L'organisateur peut (et c'est normal) se justifier devant un tribunal en disant qu'il a déjà payé la musique et qu'il ne peut raisonnablement pas chercher à savoir qui adhère ou pas à la SACEM au moindre passage d'un CD. Il paye un forfait, et déjà bien cher, alors faut pas non plus le prendre pour un gogo.
Voilà comment grosso-modo la SACEM verrouille toutes les rentrées d'argent qui ne sont pas directement liées à un concert où une vente concrête. Et encore je ne mentione pas la collecte des droits à l'étranger, ça devient dantesque.
On pourrait se dire: "bon c'est pas grave les artistes peuvent faire une croix sur ces retombées, et se contenter de leurs concerts et de leurs ventes de CD (ou de mp3? d'ogg?)".
Mais ça ne résoud pas le problème de notre organisateur de bal populaire. Car s'il passe ne serait-ce qu'un seul morceau qui n'est pas un morceau "non SACEM" la SACEM va lui demander des comptes. Comprenons-nous bien, il est extrêmement dur, en dehors du concert fait par des artistes qui jouent du 100% "non SACEM", de faire une animation musicale digne de ce nom. A part faire table rase de tout l'existant musical de ces 70 dernières années, c'est très dur. Au passage cette situation ressemble étrangement au développement de logiciels GPL où il faut se garder d'utiliser toute brique proprio... Donc pour revenir dans le débat, tout organisateur d'un quelconque événement festif ou culturel à caractère sonore devra payer à la SACEM quelque chose, à part le cas improbable où il arrive à *prouver* que dans tout le flux sonore qui est arrivé aux oreilles des participants il n'y a pas eu la moindre minute correspondant à un enregistrement recensé par la SACEM. Et les taxes SACEM, c'est général au forfait. Tant pour un coiffeur, tel pourcentage du chiffre d'affaire pour une soirée (pas du bénéfice, ce serait trop beau, sinon les assoces 1901 qui organisent des fêtes à perte avec des bénévoles ne paieraient pas...), et donc que tu aies 50% de musique "libre" et 50% de musique "normale" ne te donnera pas droit à une réduc.
Ajoute à cela que la SACEM a un service juridique en béton pour appuyer la collecte des sous (ça donne confiance aux artistes, c'est normal), que le fait de ne pas enregistrer tes oeuvres à la SACEM t'expose au plagiat, qu'on te fait miroiter le succès financier de quelques compositeurs (facile de faire quelques millionnaires quand on ne donne que des clopinettes aux masses des petits compositeurs) et tu as la recette qui fait que la SACEM est in-con-tour-na-ble.
C'est une bande de gros enculés mais c'est comme ça ils sont en place.
En attendant j'agis depuis 9 ans dans la plus stricte illégalité en jouant en public des morceaux plus ou moins connus, tous enregistrés à la SACEM. On écrit les arrangements nous même, mais concrêtement pour être dans la légalité il faudrait qu'on paye pour avoir le droit de jouer. Dans les faits en général on est dégagés par la maréchaussé sans que la SACEM ait eu connaissance de notre cas. Et puis, note positive, il nous est arrivé de croiser dans le public l'auteur de l'original d'un de nos arrangements, et ça se termine toujours avec un sourire et une remarque sympa. Comme quoi les gros cons ce sont bien les bureaucrates de la SACEM et pas les artistes qui savent, eux, que la reprise est le B.A.BA de la musique, et que rares sont ceux qui n'ont pas commencé comme ça...
[^] # Re: Partitions Libre ?
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Musique ouverte : la philosophie de Steve Coleman. Évalué à 1.
Je crois qu'on n'est pas si libre que ça (pas à cause de Mutopia, à cause des lois sur la "propriété intellectuelle") car le contenu doit être libre (nuance à préciser, voir leur site).
Donc:
mais t'es pas vraiment libre d'y mettre ce que tu veux.
[^] # Re: révolutionnaire !
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Java 2 Standard Edition version 5.0. Évalué à 4.
write once, run anywhere 8-)
Tu as 100% raison quand tu précise "vous allez ensuite pouvoir déployer sur n'importe quelle plateforme qui a une machine virtuelle...". Le problème est que l'argument "WORA" a été martelé assez longuement et sans trop d'explications sur les vrais détails techniques de la chose. Et là SUN - ou plutôt son service marketting - en sont totalement responsables. Ce sont eux qui ont mis en avant la portabilité à 100%. Evidemment que c'est le marketting qui a poussé ce message et qu'il est faux, car il y a ce petit "oui mais" en forme de "vous avez besoin d'une JVM ad hoc". Maintenant il y en a qui sont déçus parce qu'on leur a promis la lune et ils l'ont pas eue. C'est un juste retour de bâton dans les dents du marketting de SUN, fallait pas raconter n'importe quoi (et entre autres faire croire à coup de cravattes et costumes que le concept de VM était révolutionnaire alors que ça existait depuis des décennies...).
Ceci dit tu as raison il y a plein de JVMs pour de nombreuses plateformes, mais avec cette nouvelle version 1.5, toutes celles qui ne disposent que du 1.4 vont à nouveau être à la bourre, et on repart pour un cycle où seules celles officiellement supportées par SUN ou IBM seront à la page.
C'est dommage.
Ceci dit je ne désespère pas de me remettre à Java un jour, faut pas dramatiser 8-)
[^] # Re: révolutionnaire !
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche Java 2 Standard Edition version 5.0. Évalué à 8.
Ceci dit il y a de belles initiatives. GCJ par exemple est carrément la piste à suivre je pense. Mais le moteur du langage a beau être propre et carré et tout ce que tu veux, tout ça est bien joli mais il faut aussi que les bibliothèques suivent, et GNU ClassPath c'est pas du petit projet qui va être terminé demain. L'enjeu de la portabilité ce n'est pas tant le moteur du langage que ses bibliothèques. Dans ce domaine encore un Perl ou un Python font un carton comparé à Java en terme de nombre de plate-formes supportées.
Alors certes "il sufffit d'attendre". Moi ça fait 7 ans qu'on me raconte que "bientôt une fois que les JVMs seront dispos sur toutes les plates-formes ça sera super ton programme Java il tournera sur n'importe quoi!". Ca commence à sentir le réchauffé et j'y crois plus...
[^] # Re: Et ca ne s'arrangera pas de sitot.
Posté par ufoot (site web personnel) . En réponse à la dépêche UFC-Que choisir déplore le manque d'interopérabilité dans la musique en ligne. Évalué à 3.
Donc tout ceci m'amène à la conclusion que pour que l'on puisse dire que le Vinyl a une qualité meilleure que le CD, il faut:
- avoir un budget qui explose de loin le budget que le quidam moyen consacre à son équipement audio. Des lecteurs (que ce soit de cassettes, de vinyles, de CDs, de DVDs, ou de n'importe quoi...) à plus de 10000 francs il s'en trouve, mais c'est loin d'être le gros des ventes.
- prendre super soin de ses disques et de son équipement. Donc de fait interdire la manipulation du bidule aux enfants de moins de 5 ans, ce qui est AMHA vraiment franchement dommage.
Donc le vinyl est peut-être supérieur au CD en qualité, mais pour une minorité de professionnels et audiophiles acharnés. Pour le grand public le CD est largement préférable au vinyl, et sa qualité est bien meilleure car le grand public n'achètera jamais une platine à 10000 balles (environ un mois de "salaire moyen"), et le grand public ne stocke pas ses vinyls à l'abri des agressions extérieures mais dans son salon à portée des gamins, et c'est très bien comme ça.