ufoot a écrit 738 commentaires

  • [^] # Re: Prem's ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Nom de domaine. Évalué à 1.

    Oui c'est vrai pour quoi faire? C'est débile!

    http://www.superdebile.com(...)

    Désolé j'ai pas pu résister...
  • [^] # Re: Parallèles et solutions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce lien que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    > Ce sont des jeux ! Il y a confusion entre les mots sport, jeu et compétition.
    Tout à fait d'accord.

    Ceci dit AMHA la vraie raison pour laquelle les épreuves d'ultrafond ne sont pas acceptées c'est que c'est très difficilement médiatisable. Les JO sont remarquables du point de vue show-biz, par contre du point de vue sportif, leur intérêt est discutable. Tout est fait pour qu'il y ait du spectacle. Une fois qu'on a admis ça tout devient plus clair.

    Ceci dit si jamais ils mettent le 421 aux JO, avec l'entraînement et le "fluide" que j'ai y'a des chances que je ramène 2 médailles d'or sur une seule épreuve 8-)
  • [^] # Re: Parallèles et solutions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce lien que je ne saurais voir. Évalué à 5.

    > Les jeux Olympiques sont ils des jeux privées?
    En tous cas c'est clairement une usine à pognon, il est bien loin le temps où les participants étaient amateurs. Du point de vue des investisseurs qui ont récupéré ce qui partait certes en cacahuète à coup de "je viendra pas parce que les jeux ont lieu dans un pays du bloc de l'Ouest" et réciproquement (guerre froide oblige), le fait d'en faire une machine à thune a "sauvé" les jeux.

    De mon point de vue ça a surtout tué tout ce qui pouvait éventuellement subsister de sympa dans l'affaire.

    Tiens d'ailleurs j'en profite pour signaler qu'en marge du marathon olympique version minus avec une distance pathétiquement ridicule de 42,195km se tiendra une course pour les athlètes les vrais - 2nd degré hein 8-) - le Spartathlon: http://spartathlon.webvista.net/new/TheRace.html(...) qui donc se base sur le légendaire trajet de Pheidippides, qui est bien parti de Marathon mais est allé à Spartes et non pas à Athènes comme le prétend ce menteur de Courbertin. Ça fait 246km ce qui est nettement plus trapu, et explique mieux le fait qu'il ait été^W crevé (Pheidippides) à la fin.

    En attendant toujours pas de 100km à pied aux JO et par contre la fédé internationale de bridge est reconnue par le CIO. N'importe quoi ces jeux, n'importe quoi...
  • [^] # Re: la faute : l'abus de p2p

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Râleurs pessimistes ou visionnaires d'un avenir sombre ?. Évalué à 6.

    > Je pense pas que la recherche uniquement du profit puisse faire progresser grand chose.
    Sauf que les entreprises côtées en bourse sont pilotées par les actionnaires, qui donc ne recherchent que le profit et rien d'autre. Comme ce sont eux qui prennent les décisions et donc ni les employés de l'entreprise ni les consommateurs, la voie est toute tracée.

    Le grand problème est que si tu donnes du pouvoir aux actionnaires, aux financiers, alors très logiquement le but de l'entreprise devient de rapporter des sous, point barre. C'est cynique au possible et écoeurant mais c'est malheureusement le fondement de ce si formidable système capitaliste dont on nous vante réguilèrement les mérites.
  • [^] # Re: fuite un jour, fuite toujours

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version majeure de bash. Évalué à 4.

    Voici un petit programme qui réserve et libère de la mémoire, pour vérifier donc 8-)

    Dans tous les cas l'appel à la commande free renvoie "quasiment rien de libre" sur toute machine Linux ayant tourné plus d'1/2 journée. La politique de Linux est d'utiliser un max de ram pour le cache, pour "si jamais l'appli redemandait de la mémoire" etc. Rien de très surprenant à ce que Bash continue à faire semblant d'avoir besoin de 100 megs, je soupçonne que mon petit programme fasse pareil.

    A sauver dans "mem.c", lancer avec "gcc mem.c -o mem && ./mem"

    Je pense que ce vrai-faux problème de memory leak n'en est pas un, et que c'est tout bêtement lié à la façon dont le noyau gère la mémoire.

    -------------8<----------------------------------------------------------------------
    #include <stdlib.h>
    #include <stdio.h>

    #define N 10
    #define S 10000000

    void *my_malloc(int n)
    {
    void *ptr;

    printf("Allocating %d bytes\n",S);
    ptr=malloc(n);
    if (ptr)
    {
    ((char *) ptr)[0]=' ';
    ((char *) ptr)[n-1]=' ';
    sleep(3);
    }
    else
    {
    printf("Failed...\n");
    }

    return ptr;
    }

    void my_free(void *ptr)
    {
    if (ptr)
    {
    printf("Freeing memory\n");
    free(ptr);
    }
    }

    int main(int argc, char *argv[])
    {
    void *ptr[N];
    int i;

    for (i=0; i<N;++i)
    {
    ptr[i]=my_malloc(S);
    }
    for (i=0;i<N;++i)
    {
    my_free(ptr[i]);
    }
    sleep(30);

    return(0);
    }
    -------------8<----------------------------------------------------------------------
  • [^] # Re: Invevitable...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle forme d'arnaque : l'usurpation d'identité de site web via XUL. Évalué à 2.

    > La solution XHTML/CSS en banissant les tags et assimiles
    Il fallait lire:
    La solution XHTML/CSS en banissant les tags <script> et assimiles
    filtrés par templeet donc 8-)
  • # Invevitable...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle forme d'arnaque : l'usurpation d'identité de site web via XUL. Évalué à 10.

    C'est normal qu'on ait ce type de soucis.

    N'importe quelle interface programmatique implantee sur un client web presente ce type de risque, et bien d'autres. A partir du moment ou le document que l'on visualise comporte plus qu'un simple document reduit a des donnees mais des donnees + du code alors on peut lancer des programmes sur le client et c'est la merde.

    Oh bien sur il y a un modele de securite pour eviter les problemes. Les applets Java ont ca, les ActiveX Microsoft ont ca, JavaScript a ca aussi dans une certaine mesure. Le probleme c'est qu'il y a toujours quelque chose qu'on oublie ou qu'on ne peut pas blinder.

    Quelque part implanter une machine de turing au sein d'un navigateur c'est tendre le baton pour se faire battre.

    La solution XHTML/CSS en banissant les tags et assimiles est certes moins performante et souple que tous les trucs tournant autour de XUL mais au moins c'est blinde.

    L'eternel dilemne de la securite: ce qui est pratique n'est pas securise, et ce qui est securise n'est pas pratique.
  • [^] # Re: interopéraquoi????

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Déclaration d'indépendance des développeurs. Évalué à 2.

    > l'humain n'est pas "interoperable"
    Si si le métissage des populations est une pratique vieille comme le monde, ça interopère très bien 8-)
  • [^] # Re: l'o po compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pour H4r7.org, le copyleft est victime de la charte anti-piraterie. Évalué à 10.

    > En fait, faire des logiciels P2P des "serveurs/requetteurs html", en encodant les fichiers partagés dans des pages XML.
    Très clairement c'est faisable, tu as entièrement raison. En fait il est même possible de faire du TCP/IP par dessus HTTP.

    Concrêtement 2 machines vont dialoguer avec des requêtes HTTP banales mais en fait au-dessus de tout ça une liaison TCP/IP est mise en place, un peu comme un VPN, et donc tu peux faire passer n'importe quoi. L'inconvénient c'est que c'est lent, pas très tolérant aux pannes et pénible à configurer.

    M'enfin c'est une solution "bourrine" tu peux aussi coder effectivement ton appli en faisant des requêtes HTTP tranquilles. Et même un petit coup de XML-RPC et ça passe tout seul. Les consultants en cravatte parlent de web-services mais fondamentalement ça revient à un concept vieux comme tout: encapsuler des applis dans un protocole web.

    Et ça reporte le problème du filtrage au niveau du dessus, le niveau applicatif. Du coup les pare-feus sont obligés d'essayer (mais c'est dur...) de filtrer le contenu et pas les ports et autres aspects "réseau".

    Du coup c'est la merde pour les partisants du tout sécuritaire. Car à tout vouloir bloquer maintenant beaucoup de choses passent par les ports 80 et 443, et c'est dur à filtrer. Ironiquement, un des arguments mis en avant pour vanter les avantages des "ouaibes seurvaillecisses" c'est que "ça passe les firewall". Eh dites les copains si y'avait des firewalls c'était peut-être pour que ça serve non?

    En ce moment la mode semble être de filtrer les requêtes HTTP qui ressemblent à quelque chose de connu qui pourrait être différent d"un "butinage autorisé". Jusqu'à ce qu'on mette une parade en place...

    Enfin bref, il reste souvent toujours *possible* de faire quand même les choses et de contourner, reste que les mesures sécuritaires stupident embêtent en général plus souvent le quidam moyen de bonne foi que le vilain méchant qui de toutes façons a le moyen de contourner le truc. Les exemples sont nombreux, par exemple le fait que je n'ai plus le droit d'envoyer des mails sans passer par le smtp de mon FAI, je n'ai pas vu que ça ait diminué le SPAM chez moi, par contre ça m'a forcé à changer ma config et maintenant je suis tributaire du bon fonctionnement du serveur smtp de Wanadoo pour envoyer des courriers...
  • [^] # Re: l'o po compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pour H4r7.org, le copyleft est victime de la charte anti-piraterie. Évalué à 10.

    Réponse dans l'article sur H4r7

    > Les techniques de filtrage proposées n'étant pas basées sur le contenu mais sur les protocoles, le filtrage deviendrait impossible, sauf à interdire complètement l'usage du Web.

    Concrêtement si ton FAI bloque techniquement les protocoles de peer2peer, alors tu ne peux plus utiliser ces protocoles, même pour quelque chose de complètement légitime. Et ça ça semble gêner H4r7 qui pense manifestement que ces protocoles seraient utiles à leur dessein, et je pense comme eux sur ce coup-là en fait.
  • [^] # Re: Bravo l'innovation!!!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mono 1.0 sous le feu des projecteurs. Évalué à 4.

    > .NET a un modèle de sécurité très évolué, dans le même esprit de celui de Java, qui permet de sandboxed une application de façon très fine
    Oui, mais c'est bien ce que je pensais, ce type de protection ne permet que de se dédouaner de problèmes d'accès aux ressources système de la machine locale sur lequel s'exécute le programme. Et la sécurité c'est bien plus que çà. On peut faire du gruyère sandboxé, sans problèmes. C'est pour ça que je dis que c'est du "bullshit marketting". Ca permet de colmater des brèches et ça facilite le travail du développeur pour border son appli.

    Maintenant je pense qu'on est d'accord les diverses techniques d'isolation des process sont toujours plutôt meilleures que "rien du tout je risque de laisser /etc/shadow en lecture et en plus je risque le buffer overflow", m'enfin ça ne suffit pas à faire une appli sécurisée, et l'article prête à confusion.

    Ceci étant dit:
    perl + sandbox sur Google (3ème lien):
    http://secu.zzu.edu.cn/book/Perl/Perl%20Bookshelf%20%5B3rd%20Ed%5D/(...)

    Je dis pas que ça fait tout ce que fait .NET, mais il faut toujours se méfier des phrases du type "Perl ne sait pas faire", j'en ai déjà fait les frais 8-)
  • # Bravo l'innovation!!!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mono 1.0 sous le feu des projecteurs. Évalué à 10.

    Bon désolé mais là c'est trop gros, voici 2 programmes:


    Le leur:
    ----------8<--------------------------------------------------------------------------
    using System;
    using System.IO;
    using System.Text;
    using System.Text.RegularExpressions;

    namespace Volume_27
    {
    ///
    /// Linux.Ars Volume 27 Example 1
    ///
    class Example1
    {
    static void Main(string[] args)
    {
    if( args.Length == 0 )
    {
    Usage();
    Console.ReadLine();
    return;
    }

    String input = "";
    for(int i = 0; i < args.Length; i++)
    input = input + ((i==0)?"":" ") + args[i];

    Console.Write
    ("Enter a regular expression to test the string \"{0}\": ", input);
    String regex = Console.ReadLine();

    bool matches = Regex.IsMatch( input, regex );

    Console.WriteLine
    ("\"{0}\" DOES {1} Match \"{2}\"", input, (matches)?"":"NOT", regex);
    }

    public static void Usage()
    {
    String ExecPath = Environment.GetCommandLineArgs()[0];
    String Executable =
    ExecPath.Substring(ExecPath.LastIndexOf(Path.DirectorySeparatorChar) + 1);
    Console.WriteLine("-------------------------------------------------");
    Console.WriteLine("{0} usage:", Executable );
    Console.WriteLine();
    Console.WriteLine("\t{0} [Input String]", Executable);
    Console.WriteLine();
    Console.WriteLine
    ("\t[Input String]: An input string that should be tested against");
    Console.WriteLine("\t the prompted regular expression");
    Console.WriteLine();
    Console.WriteLine("-------------------------------------------------");
    }
    }
    }
    ----------8<--------------------------------------------------------------------------


    Et le mien:
    ----------8<--------------------------------------------------------------------------
    #!/usr/bin/perl

    sub usage {

    printf <<EOF
    -------------------------------------------------
    $0 usage:

    $0 [Input String]


    [Input String]: An input string that should be tested against
    the prompted regular expression
    -------------------------------------------------
    EOF
    }

    $input = shift;
    if (not $input) {
    usage();
    <>;
    exit(0);
    }

    printf ("Enter a regular expression to test the string \"$input\":");
    $regex = <>;
    chomp $regex;
    $matches = $input =~ $regex;
    printf("\"$input\" does%s match \"$regex\"\n",($matches ? "": " NOT"));
    ----------8<--------------------------------------------------------------------------


    Et maintenant je passe en revue leurs arguments:

    1) L'article:
    A user of a platform that supports Mono will hopefully see better-quality applications, applications that can just be installed (no compiling, not even for packaging), and applications that are secure.

    Ce que j'en dis:
    Bullshit marketting. La problématique d'installation dépasse largement le cadre de la compilation. Il n'y a qu'à voir le cas de Java où bien que le bytecode soit parfaitement portable et que la compilation soit souvent faite de manière transparente par les divers environnements de prod (serveurs d'appli par exemple), le packaging est une science en soi. Quand à l'argument sur la sécurité, ça me laisse rêveur.

    2) L'article:
    Mono also has the concept of garbage collection. Gone are the days of using malloc() and free()

    Ce que j'en dis:
    Eh oh les copains réveillez-vous ça fait plus de 10 ans que ça existe...

    3) L'article:
    And now to execute the same exact binary on Linux

    Ce que j'en dis:
    Certes Perl génère le bytecode à la volée donc la notion de binaire est ici faussée, ceci dit en terme de compatibilité entre les différentes plate-formes .NET a du retard à rattraper, et pas que par rapport à Perl, grosso-modo à part Visual Basic tout le monde est en avance... Mon p'tit programme Perl il marche sur bien plus de machines que celui en Mono.

    4) L'article:
    The great power of Mono and .NET lies in the ONE line of code:
    "bool matches = Regex.IsMatch( input, regex );"

    Ce que j'en dis:
    The great power of Perl lies in the ONE line of code:
    "$matches = $input =~ $regex;"

    5) L'article:
    Things like Input validation, network communication, file reading and writing, text encoding, regular expressions, formatting, XML Parsing, LDAP Access, remoting, and GUI development are reduced to just a few lines of code compared to possibly hundreds.

    Ce que j'en dis:
    http://www.cpan.org(...)

    6) L'article:
    forgue@ahab:~$ ./v27e1.exe Linux.Ars is cool
    Enter a regular expression to test the string "Linux.Ars is cool": ^L.*\.C*
    "Linux.Ars is cool" DOES Match "^L.*\.C*"

    Ce que j'en dis:
    Ils utilisent quoi comme shell? Parce que moi bash il m'explose le Linux.Arts is cool en 3 paramètres "Linux.Arts" "is" "cool". Et ce traitement est fait par le shell avant d'envoyer les paramètres au programme donc pour parler "en C" argv[1]="Linux.Arts" et argv[3]="cool". Donc concrêtement sur une machine Linux de base (c'est souvent bash qui est installé mais je soupçonne les autres shells de faire pareil...) leur exemple ne fonctionne pas il faut taper:
    forgue@ahab:~$ ./v27e1.exe "Linux.Ars is cool"
    avec les guillemets donc.
    Ils l'ont vraiment testé leur programme sous un UNIX ou bien ils ont pris l'exemple Windows et remplacé l'invite shell après coup??? J'ai des doutes...

    7) L'article:
    Console.WriteLine("-------------------------------------------------");
    Console.WriteLine("{0} usage:", Executable );
    Console.WriteLine();
    Console.WriteLine("\t{0} [Input String]", Executable);
    Console.WriteLine();
    Console.WriteLine
    ("\t[Input String]: An input string that should be tested against");
    Console.WriteLine("\t the prompted regular expression");
    Console.WriteLine();
    Console.WriteLine("-------------------------------------------------");

    Ce que j'en dis:
    Et après on va dire que Perl n'est pas clair, honnêtement je trouve la construction avec <<EOF bien plus élégante mais bon.


    Bon, pour conclure, je ne critique pas .NET ni Mono je connais pas trop le détail mais je suis pas ébourriffé par la présentation 8-)


    PS: Je tiens à préciser que je ne suis vraiment pas expert en Perl ni défenseur de Perl, mais franchement n'importe quel langage de script (Python, Ruby, Perl...) permet de coder leur truc en 2 coups de cuillère à pot. Le problème c'est que leur exemple est mal choisi: un langage compilé est assez inadapté à ce type de code/réalisation. Et ça reflète un problème récurrent de l'industrie logicielle: on utilise souvent les mauvais outils...
  • [^] # Re: Trop tard...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun devrait ouvrir le code de Solaris (bis). Évalué à 3.

    > faignantise, ca marche donc on veut pas changer
    Souvent ce n'est meme pas de la faignantise, c'est du bon sens! Garder un truc qui marche, c'est *le* bon choix.
  • [^] # Re: Trop tard...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun devrait ouvrir le code de Solaris (bis). Évalué à 3.

    > par exemple donc recompiler Linux pour Sparc avec le compilateur de Sun
    'tain ch'suis con la libération du code ne changera rien de ce point de vue. A force de considérer les logiciels proprios comme inacceptables, j'en viens à les considérer comme inutilisables 8-)
  • [^] # Re: Trop tard...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun devrait ouvrir le code de Solaris (bis). Évalué à 4.

    > Ba justement si vu ce que j'ai dit plus haut. Une base de stations de travail aussi importantes que celle occupées par Solaris ne se perd pas en 3 ans. Regarde le Cobol, et autre vieillerie qui reste le langage de programmation le plus utilisé encore aujourd'hui.
    Pas d'accord. Le fait que les stations existent permet au mieux d'assurer leur renouvellement. Une fois que ta station Sun/Solaris tu l'as vendue ben tu touches plus grand chose dessus quand tu t'appelles Monsieur Sun. Sun, en tant que bonne grosse boîte classique, a besoin de *vendre* des machines et des Solaris pour vivre. Avoir une bonne base installée c'est super chouette, encore faut-il que le parc se renouvelle.

    Et ce qu'on constate aujourd'hui c'est que le renouvellement des parcs d'UNIX proprios aujourd'hui, ben c'est rarement dans le sens favorable pour l'UNIX proprio. Ma femme fait du calcul sur station et en ce moment la discussion c'est plutôt dans le genre "est-ce qu'on remplace tous les Solaris/AIX/HP-UX par du Windows, ou bien est-ce qu'on étudie la solution Linux?". Il n'y a pas l'ombre de la trace d'un quelconque projet de faire basculer les stations NT sous Solaris. Et les stations de calculs ils les comptent plus par milliers que par centaines.

    Ce que je veux dire c'est qu'aujourd'hui à part des cas mineurs, personne n'envisage de bouger en masse du [remplace par ton système préféré] vers du Solaris. Ca ne tient pas la route. Soit tu as déjà un Solaris et tu le gardes et tu as bien raison de le faire si ton système marche bien. Soit tu prends autre chose.

    Avec ça je vois pas trop comment Solaris peut avoir un avenir. Il continuera d'exister, comme il y a encore du VMS qui tourne, mais bon ça fera plus beaucoup couler d'encre.

    Concernant ta remarque sur le COBOL, COBOL est exactement le genre de langage dont je considère qu'il est mort. Avec l'argument qui dit "c'est le langage le plus utilisé" on oublie souvent de préciser que ce sont les programmes déjà écrits en COBOL qui sont majoritaires, et non pas les programmes en train d'être écrits. Après une fois le programme écrit il continue à tourner 10 ou 20 ans, mais un jour ça s'arrête. Et je pense qu'à ce jeux là Solaris va s'arrêter bien avant d'autres.

    Et pour le coup de la base installée qui ne disparaît pas en 3 ans, certes, mais par contre en 3 mois tu peux faire passer ton chiffre d'affaire de plein de dollars à zéro dollars. Les stations déjà vendues tournent mais tu n'en vends plus.

    Enfin c'est mon avis hein...
  • [^] # Re: Trop tard...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun devrait ouvrir le code de Solaris (bis). Évalué à 2.

    Petite remarque supplémentaire: ça sera intéressant d'ailleurs de voir la portée de ce qui sera libéré et ce qu'on pourra en faire de ce Solaris.

    Par exemple si seulement le noyau est libéré on peut faire une distrib Debian GNU/kSolaris comme il est mentionné dans un post ci-dessous.

    On pourrait aussi porter Solaris sur d'autres plate-formes que Sparc et x86, faire tourner Solaris sur un PDA etc.

    Mais si *tout* (l'OS et pas que le noyau) est libéré on peut imaginer avoir des alternatives à plein de composants GNU (compilateur, linker, etc...) et par exemple donc recompiler Linux pour Sparc avec le compilateur de Sun et plein d'autres choses encore, miam 8-)
  • [^] # Re: Trop tard...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun devrait ouvrir le code de Solaris (bis). Évalué à 10.

    > Non il n'est pas trop tard car d'une part Solaris est encore tres utilisé
    Si il est trop tard car ce genre de décision n'intervient que lorsqu'on arrive plus à vendre le produit sous forme propriétaire. Dans le cas d'OpenOffice c'était MS Office en face qui bouffait tout. Dans le cas de Solaris c'est Linux qui en face est en train de bouffer les UNIX proprios. Le temps que l'information arrive, remonte à la hiérarchie, repasse par le service com, fasse un détour à la technique, au service juridique, etc. et bien il est trop tard ton produit est fini, mort, le passer en OpenSource ne changera rien à l'affaire...

    > le noyau de solaris est plus robuste plus performant que celui de Linux
    Ce qui est robuste surtout c'est le hard de Sun, qui est bien plus fiable que le x86 assemblé trouvé rue Montgallet, par contre les perfs de Slowlaris par rapport à Linux, je n'ai jamais compris en quoi elles étaient bien meilleures.

    > et contient des fonctionnalités exigées par les gros systemes non disponibles sous Linux
    C'est peut-être bien là que se trouve la clé du problème. C'est le seul avantage (hormis le packaging commercial béton avec cravatte) vraiment déterminant qui reste aux UNIX proprios. AMHA ça ne va pas tarder à disparaître.

    Bâtir une stratégie commerciale sur le thème "on a une bonne réputation notre produit est reconnu et utilisé depuis 20 ans" c'est une option qui ne tient pas le long terme, pas quand tout le monde se démène à côté de toi pour essayer de faire un truc mieux. Les avantages de Solaris sur Linux il faut regarder en arrière pour les trouver. Ca fait des années que Solaris intègre ci ou ça mais fondamentalement si tu regardes la dynamique et l'évolution tu vois vite que Linux bouge et que Solaris est encroûté. Sa cible c'est le type qui ne veut rien changer, pas évoluer, garder son vieux truc qui marche sans rien faire. C'est très louable comme attitude mais ce n'est pas ça qui stimulera l'utilisation de Solaris. Tu pars d'une base d'utilisateurs existants et comme tu n'en a jamais de nouveaux ça ne peut que régresser. Qu'on le veuille ou non Solaris est à ce début XXIème siècle ce que VMS était aux années 90. C'est bien, ça marche, c'est robuste, ça a prouvé son efficacité, mais ça n'a pas d'avenir.
  • # Trop tard...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sun devrait ouvrir le code de Solaris (bis). Évalué à 4.

    ...même s'ils le libéraient aujourd'hui ce serait trop tard, Linux continuerait à garder l'ascendant ne serait-ce que parce que la communauté autour est déjà constituée. Alors s'ils attendent 9 mois, n'en parlons pas, c'est grotesque.

    On arrivera peut-être à une situation paradoxale où Solaris servira de bête de foire qu'on montre dans les écoles "regardez comment ils ont fait, comment marche le scheduler, etc." alors que dans le même temps Linux sera utilisé en production.

    Autant la libération d'OpenOffice était vraiment maline car faite à temps (entendons par là: il n'y avait pas de suite bureautique libre complète et opérationnelle à l'époque) autant cette libération de code là, même si elle est plutôt une bonne nouvelle, garde quand même un bon vieux goût de "trop tard"...
  • [^] # Re: semi-liberté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sorties de Scilab 3.0 et de python-numarray 1.0. Évalué à 3.

    > je ne sais pas ce que tu entends par "cette licence INRIA"
    Je pense que c'est clair, c'est la licence de Scilab, pondue par l'INRIA, non?

    C'est vraiment dommage dommage ce truc, je suis certain que c'est un type qui frustré d'avoir un jour vu une boîte privée utiliser un truc domaine public ou BSD (sans copyleft quoi) pour le "propriétariser" et faire des gros sous avec, s'est dit qu'au moins "ça" n'arriverait pas à d'autres projets, d'où la clause qui pue dans Scilab. Dommage, ça plombe le projet...
  • [^] # Re: Décision objective ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le ministère de l'équipement choisit Mandrakesoft. Évalué à 2.

    > et offir un support commercial (donc exit debian, c'était explicite dans l'appel d'offre).
    Dire que Debian n'a pas de support commercial, c'est aussi vrai que dire que Linux n'a pas de support commercial.

    Passer par une distrib est *un des moyens* d'obtenir un support, mais concrêtement quand tu as acheté ta Mandrake ou ta SuSe à quelques dizaines d'euros tu n'as pas un support très impressionnant. Le vrai support vient des consultants que tu vas payer derrière pour s'occuper de tes petits problèmes, et là Mandrake ou Debian ou Slackware c'est à peu près pareil, si ton consultant est autre chose qu'une bonne plaquette publicitaire en chair, en os et en costume, il saura te démerder avec n'importe quelle distrib.

    C'est ce qui me permet d'administrer à l'occasion des systèmes Mandrake tout en ne me formant que sur des systèmes Debian. Faut pas exagérer au bout d'un moment un UNIX ça reste un UNIX, les compétences utiles se réutilisent dans quasiment n'importe quel contexte.

    Ceci dit je ne conteste pas le choix de Mandrake, ne serait-ce que pour le fait que le support du français y est plutôt meilleur qu'ailleurs, ce qui, pour l'administration, est toujours un plus, sachant qu'entre la migration des serveurs et celle des clients il n'y a qu'un pas, certes grand, mais un pas quand même, si on est optimiste 8-)

    http://www.debian.org/consultants/#France(...)
  • [^] # Re: Décision objective ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le ministère de l'équipement choisit Mandrakesoft. Évalué à 4.

    La suze ( http://www.suze.com(...) ) est inimitable.
  • [^] # Re: Rabais et intimidation sont les deux mamelles de la stratégie actuel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft au rabais contre GNU/Linux. Évalué à 1.

    > Faut pas oublier qu'on parle d'administration, un investissement pareil passe par un appel d'offre public à la concurence, et selon les lois en vigueur, ils doivent choisir le moins cher, peu importe les choix techniques, sauf vente à perte ou ne répondant pas au cahier des charges.
    ?????????

    Non, on prend pas le moins cher, on prend celui qui convient le mieux, le prix etant un critere parmi d'autres. Si tu reponds a un appel d'offre et que tu proposes un truc pas cher mais qui convient pas tu decroches pas le contrat, point barre. La notion "ne repondant pas au cahier des charges" est eminement subjective, et certainement pas binaire. Il y a des reponses qui conviennent parfaitement, d'autres qui conviennent tout juste. Si un prestataire propose un truc super nickel a 3ME, et un autre un truc a peine potable a 2ME, ben c'est celui a 3ME qui risque fort d'etre choisi. Payer pas cher pour une merde c'est toujours gaspiller de l'argent.

    Par contre ce qui est clair c'est que le logiciel libre, grace au fait qu'il est souvent gratuit, est tres facile a mettre en oeuvre dans l'administration, parce qu'on passe au travers de toutes ces procedures, et pour cause, ca ne coute rien au contribuable.

    C'est valable pour les logiciels libres "standards", si on veut un logiciel libre sur mesure la evidemment faut le payer, donc appel d'offre, c'est normal.

    Et ceux qui sont le plus desavantages ce sont ceux - notemment les boites americaines qui n'ont pas d'antenne commerciale en France - qui compte uniquement sur les achats en ligne par carte bleue. L'administration, aussi riche soit-elle, n'a pas de carte bleue, hi hi hi.
  • [^] # Re: Y a pas que Scilab dans la vie...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une nouvelle licence de logiciel libre : CeCILL. Évalué à 4.

    Oui et c'est ça qui fait que Scilab est dans les non-free de Debian. Et c'est aussi certainement ça qui fait que les projets Octave et Scilab avancent séparément. Ainsi l'INRIA se prive de la collaboration des gens d'Octave, s'exclue de la distribution Debian - la clause en question sur les dérivés commerciaux est *ingérable* pour Debian, c'est normal pour ce projet d'atterrir dans non-free - et d'une manière générale se retrouve bien plus seule à développer ce projet que si elle avait employé une license libre reconnue en tant que telle.

    Par contre c'est sûr qu'avec cette clause géniale si qq'1 venait à faire du business avec Scilab, ils seraient au courant. La belle affaire, ça leur sert à quoi?

    C'est bien plus intelligent de limiter les abus commerciaux en mettant un copyleft fort comme sur la GPL qu'en essayant de contrôler au cas par cas les utilisations commerciales, ce qui de toutes façons est *impossible*.

    C'est dommage, pendant ce temps dans les centres de calcul et les bureaux d'étude on achète des licences Matlab, alors que Scilab existe et fonctionne très bien...
  • [^] # Re: ou stocker ses photos

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Organiser ses photos numériques. Évalué à 2.

    > Un possibilite de stockage est aussi : chez un hebergeur ouaibe.
    En redondance du disque dur et des sauvegardes sur CDs.

    Exactement ce que je fais. J'ai une moulinette en python qui me convertit mes images en 6 ou 7 tailles différentes (de 640x480 à 2000x1500 grosso-modo), les met bien dans l'ordre, crée un index.html kinivabien et comme ça la consultation est instantanée. Pas besoin que le soft de visu calcule à la volée le redimensionnement de l'image à la taille de mon écran (quand on y a goûté on ne peut plus s'en passer...)

    En terme de place c'est pas gênant de stocker 7 fois la même image car les 6 "petites" images arrivent à peine, en les cumulant, à la taille de l'original. Et le gain en rapidité de visu est tel que ça vaut le coup AMHA de doubler l'espace disque nécessaire.

    Et pour le web je lance ma moulinette avec "seulement" la taille 640x480 en paramètre, et ça le fait une archive en ligne pas trop lourde, qui n'est pas parfaite mais mieux que rien car elle permet à toute ma famille et mes amis de visualiser mes photos, et si mon ordi perso et mon tiroir au boulot (là où y'a le CD de sauvegarde) brûlent, ça me fait au moins une trace 8-)
  • [^] # Re: "security through obscurity" quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le code source de Cisco IOS volé ?. Évalué à 2.

    > Ca fait des mois que le code de Windows est dans la nature, a part le bug d'IE qui avait d'ailleurs deja ete corrige, personne n'a rien trouve, pourtant le code de Windows, c'est le genre de truc qui s'est downloade a tours de bras.
    Bizarre moi on m'a rien montré... ...pourtant je travaille dans un service informatique, pour l'Etat français, on pourrait s'attendre à ce que je fasse partie des heureux élus qui ont le droit de le lire le code. Et d'ailleurs j'imagine qu'il y a des clauses à accepter avant de le lire le code, hein? Du genre a-t-on le droit de raconter tout ce qu'on a trouvé dedans? mmm? Et le dévoiler, quand on veut, sans prévenir MS? mmm? On a le droit de faire ça? Dire j'ai trouvé une faille le code est fait de telle et telle manière, et ce dans un lieu public, et sans être soumis à une quelconque validation de MS? On a le droit de faire ça?