• # Le Monde et Médiapart

    Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 29 mars 2023 à 13:37.

    Je n'ai pas le lien vers Le Monde.
    Voici celui vers Médiapart

  • # Mensonges préfectoraux (évidemment)

    Posté par  . Évalué à 10.

    La préfète dit que les conditions de sécurité ne permettaient pas d'accueillir les secours (en gros).

    C'est une véritable hérésie. Ça criait "médic" dans tous les sens, les secours identifiés SMUR auraient été accueillis à bras ouvert par les manifestants.

    A moins que la préfète ait eu peur que les secours se prennent une des quelques milliers de grenades qui ont été balancée par les "forces de l'ordre".

    Autres articles sur le sujet :

    et encore plein d'autres dans la presse indépendante.

    • [^] # Re: Mensonges préfectoraux (évidemment)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -10. Dernière modification le 29 mars 2023 à 17:11.

      Mensonges préfectoraux (évidemment)

      Forcément, quand on a décidé que les autres sont les méchants, c'est plus simple.

      les secours identifiés SMUR auraient été accueillis à bras ouvert par les manifestants.

      Source les personnes qui voudraient s'afficher gentil, on les aime bien eux donc :
      Vérité manifestants (évidement).

      Autres articles sur le sujet

      De sites réputés pour leur très grande objectivité (ha ha ha). Ça en dit plus sur celui qui fournit les liens qu'autre chose.


      Un SMUR en zone de danger c'est une grande chance de perdre un SMUR (et ça ne serait pas une première, même si généralement c'est plus simple de démarrer un feu pour attaquer ensuite les pompiers), on n'improvise pas. Alors il va falloir plus que les enregistrements actuellement fournis pour convaincre ceux qui cherchent à comprendre plutôt que ceux qui savent déjà qui est gentil et qui est méchant, car pour le moment la seule "preuve" est une information que le SMUR n'est pas encore autorisé à intervenir faute de sécurisation, donc une procédure des plus normales en cas de non maîtrise de la situation (et à la vue de certaines vidéos on peut se permettre de s'imaginer que c'était bien le cas).

      Ha oui, en démocratie il faut apporter des preuves pour la culpabilité, pas des interprétations personnelles (ça, ça marche sur ses amis de luttes mais pas plus loin).
      Et surtout, la vraie vie n'est pas si binaire que ça, surtout quand les "gentils" ont envie d'en découdre quelque soit l'excuse.
      La sérieux, à la vue de comment ça "tire", c'est suicidaire de la part des "antis", à croire que l'idée est de convaincre le peuple que ce sont juste des excuses pour haïr et que donc il ne faut surtout pas suivre ces gens, mais laisser faire le gouvernement même avec des bavures.

      Le peuple ne pensera sans doute pas comme vous imaginez qu'il fera (comme souvent).

    • [^] # Re: Mensonges préfectoraux (évidemment)

      Posté par  . Évalué à 6.

      Article de Politis spécifiquement axé sur les mensonges gouvernementaux : https://www.politis.fr/articles/2023/03/repression-a-sainte-soline-les-trois-mensonges-de-letat/

      Sélection plus large d'articles de la presse indé : https://portail.basta.media/apres-sainte-soline

  • # C'est un poil plus compliqué que ça...

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 29 mars 2023 à 15:52.

    Depuis le rachat de Musk, je me mets à Twitter (vieux compte jamais utilisé).

    Bon bin c'est pas joli joli tout ça. Je savais que Twitter engendrait de la merde, mais sur cette affaire c'est vraiment éclatant.

    Voici ce que j'ai vu : cette annonce, relayée par des médias et des "gens importants" (mettez-y qui vous voulez dont vous connaissez déjà le nom). Perso ça me choque, je me dis qu'on va arriver à une affaire d'état sur un truc comme ça, et peut-être même la fin de la crise.

    Et je vois passer un Tweet du SAMU79. En gros "mêlez-vous de votre cul, personne ne nous a empêché de venir". Au passage, le message est presque rédigé comme ça, il est sans plus d'explication. Tellement que les commentaires se demandent si l'auteur est réellement le SAMU 79. Et au milieu des commentaires, des secouristes de métiers qui vont dans ce sens… tiens… curieux non ? Et à travers les commentaires on comprend :

    • le SAMU n'intervient pas n'importe comment n'importe où. tout le monde qui a fait son PSC1 sait que la première chose à faire en matière de secours c'est de pas se mettre en danger soi-même
    • il y a des "zones" de niveau de danger, et dans la pire, appelée "zone d'exclusion", le SAMU n'intervient pas. là par exemple, débouler avec des bobonnes d'oxygène sous le feu des BRAV-M et les cocktail des manifestants c'est pas une grande idée par exemple
    • t'as beau avoir des explications (même sommaires) dans les commentaires, personne ne les lit, et balance la première chose à laquelle il pense en ayant lu le titre du tweet (et j'ai vu écrit exactement ce que j'avais pensé avant de lire les commentaires)
    • et sur un truc comme ça, ça s'injurie non stop, t'es soit facho, soit ultra-gaucho, mais dans les deux cas t'es un con qui n'y connaît rien et qui raconte n'importe quoi
    • l'interface de Twitter est merdique, les commentaires ne sont pas par ordre chronologique, c'est un vague random… c'est vraiment dur de suivre

    Donc voilà, même en ayant entendu l'enregistrement j’interprète la situation plutôt comme "on ne nous autorise pas encore" que "on nous a interdit". C'est tout de même différent.

    Après reste des questions comme "Qui définit ces zones" (je suppose que c'est la Préfecture mais c'est une supposition, on devrait le savoir très vite), et donc "Est-ce que la préfecture aurait pu ouvrir la zone avant ?" Au dire des témoignages sûrement…

    En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Depuis le rachat de Musk, je me mets à Twitter (vieux compte jamais utilisé).

      Ah ah ah, ça, ça m'a fait bien rire.

      Et, cette expérience ne vous donne-t-elle pas envie d'en repartir ?

      • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        Et, cette expérience ne vous donne-t-elle pas envie d'en repartir ?

        Pour l'instant ça va encore mais ça va pas tarder à ce que je reparte oui, c'est affligeant. D'ailleurs je pense écrire un journal sur ce sujet.

        En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

      Posté par  . Évalué à 5.

      Après reste des questions comme "Qui définit ces zones" (je suppose que c'est la Préfecture mais c'est une supposition, on devrait le savoir très vite)

      D'après l'enregistrement, c'est le commandement sur place qui prend la décision…

    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

      Posté par  . Évalué à 10.

      Donc voilà, même en ayant entendu l'enregistrement j’interprète la situation plutôt comme "on ne nous autorise pas encore" que "on nous a interdit". C'est tout de même différent.

      Quand il s'agit d'urgence vitale, ça revient un peu au même, non ? En tout cas le raccourci n'est pas outrancier.

      Après reste des questions comme "Qui définit ces zones" (je suppose que c'est la Préfecture mais c'est une supposition, on devrait le savoir très vite), et donc "Est-ce que la préfecture aurait pu ouvrir la zone avant ?" Au dire des témoignages sûrement…

      Voilà. Malgré l'urgence vitale et le fait que les blessés étaient à l'écart dans un endroit où les secours pouvaient venir, la pref à dit non. C'est bien ce qui lui est reproché (entre autres).

      Comme je l'écris plus haut, il y avait pas de raison de penser que le véhicule des secours serait en danger. C'est pas les véhicules de police en train de brûler plus loin qui le menaçaient. C'est pas les manifestants non plus. Et en théorie, ce n'aurait pas du être les grenades non plus puisque les policiers n'étaient pas censé canarder par là (mais bon…).

      Tout est dans l'appréciation du risque lié à la position des blessés (qui étaient à l'écart à l'ouest accessibles par une route qui ne traversait pas la zone d'affrontement) vs. urgence vitale.

      Ce que disent les manifestants, les élus, la LDH, etc. c'est que l'intervention était possible et que la pref a bloqué inutilement.

      • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

        Comme je l'écris plus haut, il y avait pas de raison de penser que le véhicule des secours serait en danger. C'est pas les véhicules de police en train de brûler plus loin qui le menaçaient. C'est pas les manifestants non plus.

        si, un point important du message auquel tu réponds :

        • il y a des "zones" de niveau de danger, et dans la pire, appelée "zone d'exclusion", le SAMU n'intervient pas. là par exemple, débouler avec des bobonnes d'oxygène sous le feu des BRAV-M et les cocktail des manifestants c'est pas une grande idée par exemple

        et comme tu l'écris toi-même

        Et en théorie, ce n'aurait pas du être les grenades non plus puisque les policiers n'étaient pas censé canarder par là (mais bon…).

        …l'appréciation préfectorale était bien qu'on voulait continuer à massacrer, pardon, mâter du manifestant

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

      • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

        Posté par  . Évalué à 2.

        En cours de secourisme, on t'apprends une chose primordiale:

        La zone doit être sécurisée avant quelque interventions, pour notamment éviter le surincident , même si urgence vitale
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_(premiers_secours)

        • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

          Posté par  . Évalué à 10.

          ça peut dépendre du matériel à disposition. Citation d'un article qui n'est pas en accès libre

          Un ancien officier de gendarmerie qui a servi pendant dix ans dans un peloton d’intervention de la gendarmerie mobile a expliqué à Mediapart que les militaires sont formés pour « porter secours en situation dégradée, voire sous le feu d’armes de guerre », et que les « unités engagées à Sainte-Soline ont obligatoirement été formées à ces techniques, qui prévoient notamment d’utiliser un VBRG [véhicule blindé à roue de la gendarmerie, dont plusieurs sont visibles sur les images tournées par la presse – ndlr] dans lequel est embarquée une équipe de soignants et, le cas échéant, une équipe de protection, pour prendre en charge le ou les blessés ».
          Cet officier en retraite, qui a requis l’anonymat, ajoute que « le VBRG permet de s’approcher au plus près en milieu hostile, sans mettre en danger les personnels embarqués ».
          « Je suis blessé quand je vois ce qui s’est passé et quand j’entends toutes ces contre-vérités », confie-t-il. « À partir du moment où il y a risque de mort, la question ne se pose plus, on doit intervenir. Aujourd’hui, on considère les gens qui manifestent comme des ennemis, comme si on était au combat sur un terrain de guerre extérieure, on perd complètement de vue les principes du maintien de l’ordre », déplore-t-il.

          • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

            Posté par  . Évalué à 0.

            Au final il reste la même constante : on ne peut pas trancher. Parce qu'il y a des professionnels des deux côtés qui se contredisent. Idem sur le sujet des méga-bassines, bien ou pas bien ? Nucléaire, glyphosate, … On en viendrait presque à regrette l'ORTF et la vérité d'état. Je sors du sujet du journal mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui il faut, plus souvent qu'avant, suspendre son jugement. Flot d'informations, flot de contradictions, militants de part et d'autre, la vérité quelque part au milieu (peut-être) ?

            • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

              Posté par  . Évalué à 3.

              Il me semble que le problème s'est pas mal décanté, néanmoins.
              Il n'y a personne aujourd'hui qui ne conteste que la non-intervention rapide du SAMU est due à une interdiction d'y aller au moment au moment nécessaire.
              La question porte maintenant sur le motif de cette interdiction : était-elle justifiée ou non, et dans ce dernier cas (le plus probable au vu des observateurs1), était-ce une erreur ou une faute.

              À titre personnel, je penche pour l'erreur, vu que la situation était très complexe, après on verra peut-être un peu mieux ce qu'il en est suite à la plainte déposée par la famille de la victime.

              Ce qui est dommage, c'est que l'attitude "droit dans ses bottes" des autorités donne l'impression que cette opération a été une réussite pour eux, et ne nécessite pas de remise en cause. Sérieusement ?
              Lorsque 10 000 personnes s'affrontent avec une telle violence pour juste un trou dans le sol, le plus important c'est la victoire ?
              Au moins, les associations ont commencé à réaliser la stupidité du truc, d'après Le Monde.


              1. on peut rappeler quand même que le président de la ligue des droits de l'homme n'a pas eu d'indulgence pour le camp des manifestants : "les forces de l'ordre ont été elles-mêmes victimes d'actes très violents inadmissibles" (France Info

              • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je trouve cette vidéo éclairante sur la manière dont se sont déroulés les faits : il semble qu’à chaque fois (« bombardement » initial et intervention des quads) l’initiation de la violence revient aux force de l’ordre.

                « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

                • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Les Cocktail Molotov étaient là pour aller les barbecues ?

                • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                  Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 02 avril 2023 à 00:32.

                  Je pense que la question de qui a commencé est un faux problème. Que ce soit les uns ou les autres, ça aurait dégénéré de toute façon : dans ce genre d'affrontement, les deux camps ont leur part de responsabilité : l'un comme l'autre auraient pu dû faire autrement.
                  Ceci dit, ce qui me désole, c'est que le gouvernement ne se questionne pas sur sa part dans ce désastre :

                  • Cela suggère quand même pas mal qu'il y consentait, au contraire des assos qui ont commencé à se remettre en cause (cf le lien du monde de mon commentaire précédent).
                  • et cela n'est pas de bonne augure non plus pour l'avenir.
                  • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                    Posté par  . Évalué à 7.

                    Pendant et après la manif, j'ai répété qu'on aurait gagné la même victoire symbolique à bien moindres frais en encerclant la bassine plutôt qu'en essayent d'y entrer par la force. On était assez nombreux.

                    On m'a rétorqué à juste titre que dès notre approche on s'est fait gazer avant même de pouvoir s'étaler autour. C'est d'ailleurs pour ça qu'on s'est rassemblés au sud ouest pour pas être sous le vent.

                    C'est pas tout à fait neutre, le fait que les flics à tiré en premier.


                    En réalité, l'objectif d'entrer dedans était aussi de potentiellement retarder un tout petit peu le chantier, mais c'est mineur (je cite vaguement un organisateur). Et les victoires concrètes (par opposition à la victoire symbolique de la démonstration du nombre) peuvent être obtenues facilement par des sabotages le jour de la manif et même le reste du temps. Les tuyaux sont impossibles à surveiller donc sur le long terme ça sera pas tenable, ça pourra être saboté tout le temps.


                    Inquiet pour l'avenir moi aussi. Le gvt essaye de toute faire passer par la violence (retraites, grands projets inutiles imposés, etc.). Je ne vois pas de porte de sortie.

                    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      C'est terrible la limite de temps d'édition des commentaires. Daisolay pour les photes qui piques au-dessus.

                    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      on aurait gagné la même victoire symbolique à bien moindres frais en encerclant la bassine plutôt qu'en essayent d'y entrer par la force. On était assez nombreux.

                      Exactement : je sais que c'est facile pour moi de parler après coup, mais quand je dis que les manifestants aussi auraient dû faire autrement c'est surtout prévoir ce genre de plan B face à la violence disproportionnée des forces de l'ordre, qui était sinon prévisible, à tout le moins possible.

                      C'est pas tout à fait neutre, le fait que les flics à tiré en premier.

                      On est d'accord, mais il y aurait quand même eu offensive des black blocs sinon, puis réplique des forces de l'ordre non ?

                      Le point saillant ici me semble être surtout le côté disproportionné des violences policières1 (dont participe le fait de tirer les premiers).
                      C'est possible/envisagé de porter le sujet en justice (CEDH, par exemple) ? En particulier, les forces de l'ordre n'ont-elles pas un (des ?) enregistrement(s) brut et intégral de la journée ?


                      1. On peut aussi déplorer que la notion de "violence disproportionnée" soit dévoyée : l'adjectif disproportionné devrait se suffire à lui-même (il implique par définition des violences de l'autre côté) et pourtant le président de la LDH comme le rapporteur de l'ONU se sentent obligés de préciser qu'il y avait des violences côté manifestants, pour ne pas être accusés de complaisance en utilisant ce terme. Et aussi, si cet adjectif porte évidemment sur l'intensité des violences, il porte aussi sur le ciblage de la violence, et c'est surtout là, que ressort la disproportion. 

                  • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Ceci dit, ce qui me désole, c'est que le gouvernement ne se questionne pas sur sa part dans ce désastre :

                    • Cela suggère quand même pas mal qu'il y consentait, au contraire des assos qui ont commencé à se remettre en cause (cf le lien du monde de mon commentaire précédent).
                    • et cela n'est pas de bonne augure non plus pour l'avenir.

                    Ce qui suis n'est que mon avis humble et subjectif, il est le reflet d'une impression plus qu'autre chose.

                    J'avais le sentiment que l'ENA formatait ses étudiants qui ne pensaient plus hors du cadre qu'on leur apprenait et même qu'une partie tellement peu politiquement convaincu choisissaient leur parti à la fin de leurs études par opportunité (je sais que tous les étudiants ne finissaient pas dans la politique, mais c'est de cette débouché là que je parle). Il me semble découvrir avec Macron que ça avait l'avantage d'expliquer que l'exercice du pouvoir ne consiste pas en une élection d'un tout puissant tous les 5 ans, d'expliquer ce qu'amène une gouvernance autoritaire et verticale, le fait de mettre de l'ego dans sa politique et qu'il y a de la démocratie et de la légitimité ailleurs que dans les institutions. Peut être même que ça expliquait ce que c'est que de se corrompre avec des partis xénophobes.

                    Je parle de lui mais tout ceux qui s'impliquent dans cette manière de gouverner son tout aussi fautif et je parle bien de manière de gouverner pas d'idées politiques

                    https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

          • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

            Posté par  . Évalué à 2.

            Oui, on pourrait presque avoir cette saynète :

            Le gendarme : Je vise le torse de ce manifestant qui me semble bien agité avec mon LBD, comme appris en formation. Par ma barbe, ainsi effarouché, le drôle prendra la fuite sans coup férir.
            Guignol : Aïe, ma mâffoire !
            L’œil de Guignol : Enfin libre !
            Le gendarme : Oups, la boulette ! Allons, faisons amende honorable et portons secours à cette personne, foi de gendarme !

            Ouais…

    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

      Posté par  . Évalué à -5. Dernière modification le 30 mars 2023 à 13:44.

      Juste à propos du ton employé, j'évoquerai un problème qui n'a rien à voir : la location d'un petit appart, à petit loyer, largement sous les plafonds.
      Pourtant, pendant des années, le fisc nous a réclamé un n° de SIREN.
      Pourquoi ? Jamais aucune réponse.
      À nos questions et nos arguments démontrant qu'on avait pas à créer un société pour si peu, aucune réponse.
      Juste une relance de six mois en six mois environ. Y compris par note manuscrite sur les courriers parfois. Pas trop officiel tout ça.
      Jusqu'à ce qu'on menace de faire appel au conciliateur de la république, si leur réponse suivante n'était pas solidement étayée de preuves.
      Et là, changement de ton, pour le pire; je cite texto, copier-coller :

      votre parfaite connaissance de la fiscalité vous a permis d' échapper à la cotisation foncière des entreprises depuis le début de votre activité de " loueur en meublés non professionnels"  !!!!!

      NdM : nom et coordonnées supprimées car on ne livre pas des noms en pâture comme cela.

      Je pense que cette personne mérite de devenir célèbre.
      Au temps/autant pour le respect.
      De nombreux forums ont remonté des tentatives de racket de cette administration dans des cas similaires.

      Alors, sur le fond et la forme, méfiance, pour le fisc comme pour le SAMU, c'est comme les chasseurs j'ai l'impression

    • [^] # Re: C'est un poil plus compliqué que ça...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      débouler avec des bobonnes d'oxygène sous le feu des BRAV-M

      Fichtre, des médicoterroristes !

      Adhérer à l'April, ça vous tente ?

  • # Oui mais c'est quoi le problème avec ces Méga-Bassines :

    Posté par  . Évalué à 8.

    https://www.youtube.com/watch?v=LMJK2YZEa4M

    Bon, je sais que c'est youtube, mais ça m'a quand même appris qq trucs.

  • # La LDH publie l'enregistrement audio

    Posté par  . Évalué à 8.

    J'ai trouvé le pouet de la LDH qui met l'enregistrement à disposition du public. Cela peut servir pour les moules qui ne sont pas abonnées à Mediapart ou Le Monde.

    Additionnellement, la ligue a publié une pétition en ligne en lien avec l'enregistrement.

  • # Remake

    Posté par  . Évalué à 10.

    charlie hebdo n°1 revu et corrigé

  • # Triste parallèle

    Posté par  . Évalué à 7.

    https://www.liberation.fr/societe/un-lyceen-decede-apres-un-malaise-cardiaque-durant-une-epreuve-du-bac-20230322_MR2AZUBOPVETFIIBBHXQEL6WZA/

    À première vue, rien à voir.

    Mais pour moi, c’est révélateur d’un changement profond dans l’attitude « des gens » : une peur profonde semble s’être inscrite dans la population.

    Encore un « signal faible » de l’état de notre régime « démocratique » qui n’est pas (encore parait-il) une dictature.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

    • [^] # Re: Triste parallèle

      Posté par  . Évalué à 10.

      Le témoignage est incroyable:

      «Il y avait huit adultes dans la salle, aucun ne bougeait, témoigne un adolescent présent auprès de nos confrères de la Voix du Nord. Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac. Un adulte continuait à passer dans les rangs pour faire signer la feuille de présence, alors que [la victime du malaise] était toujours par terre. Il ne parlait plus, commençait à devenir bleu.»

      «Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS [position latérale de sécurité, ndlr], reprend-il. Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ils nous ont laissé 20 minutes avec lui, sans le toucher, sans pouvoir l’aider.» Puis, «la CPE est arrivée en courant, elle a appelé les secours», complète-t-il.

      • [^] # Re: Triste parallèle

        Posté par  . Évalué à -4.

        pas tant que cela, c'est un examen national et c'est écris partout que si tu ne respecte pas le règlement tu risque une exclusion pour 3 ans et interdiction de faire des concours de la fonction publique, et ce n'est pas forcement tricher.

        et les conditions médical ne sont pas une excuse valable, pour arriver en retard ou t'absenter durant l'examen. c'est très stricte.

        cet étudiant, sortait d'une hospitalisation et avait un historique lourd de maladie cardiovasculaire.

        le cpe qui arrive 20 mn en retard par contre c'est très intéressant de savoir pourquoi elle a mis autant de temps.

        si les 200 personnes de la salle ne connaissait pas le massage cardiaque et n’était pas prêt a sacrifier 3 ans de leur vie ou carrément toute leur vie si elle ont des projets de fonctionnaire, je ne me vois pas leur jeter une quelconque pierre. La pression réglementaire n'est pas facile à casser, et ceux qui aurait pu le faire ne passe pas leur bac :)

        • [^] # Re: Triste parallèle

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

          Mais compte tenu de la façon avec laquelle cela est décrit. Il semble tout de même que les adultes dans la salle ont été complètement dépassés et que leur réaction n'a pas été à la hauteur. On a l'impression qu'ils se sont contentés "de crier pour dire aux élèves de se rasseoir" sans expliquer quoi que ce soit ni savoir comment réagir. Et appeler les secours ne semble pas inopportun même dans le cadre de ce type d'examen.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: Triste parallèle

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je me suis posé la question si une possibilité de cette sidération devant « l’ordre » n’avait pas un lien avec la fin du service militaire.

            Pour être l’un des derniers à l’avoir fait (décembre 97), j’en ai retenu au moins 2 choses, ce qui n’est possible qu’en l’ayant vécu de l’intérieur : « l’ordre » militaire n’a rien d’admirable. Vivre l’Armée de l’intérieur la démystifie totalement.

            Et surtout on nous a enseigné qu’il était à fait possible de ne pas obéir à un ordre que l’on considérait comme illégitime ou problématique. Pour l’anecdocte, pour un exercice en extérieur, l’un de nous s’était rendu compte que la zone prévue allait être parcourue par des chars : nous avons « osé » contredire notre supérieur qui a bien évidemment revue sa campagne.

            Est-il possible que nous ayons à faire à des générations « entièrement » soumises, faute de savoir à quoi s’en tenir ?

            « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

            • [^] # Re: Triste parallèle

              Posté par  . Évalué à 5.

              «Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS

              Est-il possible que nous ayons à faire à des générations « entièrement » soumises, faute de savoir à quoi s’en tenir ?

              Tu as déjà classé et jugé "des générations" sur un fait divers dans lequel on voit quelqu'un désobéir à un ordre et donc contredire ta thèse. Bizarre.

              • [^] # Re: Triste parallèle

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je parlais des encadrants, pas des candidats. Ce sont d’ailleurs les candidats qui ont réagi, ceux qui n’avaient pas de « chef ».

                « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

                • [^] # Re: Triste parallèle

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  "Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac."

                  Ils n'avaient peut-être pas de chef, mais ils avaient des ordres… Que quelqu'une a osé enfreindre. Mais surtout, on ne sait absolument rien des encadrants, comment tu peux en arriver à "des générations « entièrement » soumises" tout en rattachant ça au service militaire ? À ce moment je peux faire pareil et dire que "les encadrants étaient sûrement des boomers qui ont fait leur service militaire. Ils ont bêtement obéit aux ordres comme de bons petits soldats".

                  • [^] # Re: Triste parallèle

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Je ne fais que poser une question : « Est-il possible que … »

                    Et comme je l’ai écrit, étant un des derniers à avoir « subi » le service national (en 97), il y a peu de chance que les surveillants actuels l’ai fait.

                    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

          • [^] # Re: Triste parallèle

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 30 mars 2023 à 21:45.

            plus jeune un de mes frères est décédé à mon domicile, je dirais qu'a part être qqun de préparé et habitué a des situation hors norme, ce n'est pas facile.

            un pompier aurais réussi, un médecin, une infirmière, un militaire, un policier

            en mars j'ai passé un concours de la fonction public(capet), il y avait du personnel qui surveillais, des jeune et moins jeunes parmi eux.

            comme je suis curieux et bavard j'ai accosté bien une dizaine, parmi eux personne ne connaissais les matières présent dans l'amphi, (cpe, capet etc …), il se contentais de lire les zones. Aucune n'a voulu me dire ce qu'elle faisais dans la vie, vous êtes prof ? non vous travaillez ou ? silence.

            une partie de l'amphi n'avais pas eu les sujets, environ 15 personnes, il a fallu 10 minutes pour leur faire parvenir les sujets. c’était plus un brassage d'air qu'autre choses.

            sans les juger, je dirais que ce n’était pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir.

            En conclusion, si le plus gros problème auquel vous avez été confronté dans votre vie est l'annulation d'un train pour vos vacances, vous risquez fort d'être en état de choc ou d'incrédulité face aux autres défis qui se présenteront à vous. surtout l’expérience de la mort.

            • [^] # Re: Triste parallèle

              Posté par  . Évalué à 3.

              En conclusion, si le plus gros problème auquel vous avez été confronté dans votre vie est l'annulation d'un train pour vos vacances, vous risquez fort d'être en état de choc ou d'incrédulité face aux autres défis qui se présenteront à vous. surtout l’expérience de la mort.

              Ils n’ont pas fais « l’expérience de la mort », ils ont vu un camarade s’évanouir et beaucoup de gens font « l’expérience de l’évanouissement ». Est-ce qu'ils auraient pu le sauver ? On ne le saura jamais. Est-ce qu'on crée des règles pour que même si c'était le cas, on l'aurait interdit ? C'est ce qu'il semble.

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

            • [^] # Re: Triste parallèle

              Posté par  . Évalué à 2.

              En conclusion, si le plus gros problème auquel vous avez été confronté dans votre vie est l'annulation d'un train pour vos vacances, vous risquez fort d'être en état de choc ou d'incrédulité face aux autres défis qui se présenteront à vous. [Surtout] l’expérience de la mort.

              J'ai réchappé à la mort de peu suite à un accident de voiture (choc frontal, partie capot complètement en bouillie, pas de ceinture; mais j'étais passager arrière et j'avais eu le réflexe décisif de me servir d'un siège avant comme amortisseur pour m'en sortir juste sonné mais assez conscient pour pouvoir marcher hors du véhicule), et j'ai passé une partie de ma jeunesse dans un coin connu pour ses attentats réguliers et ses règlements de compte mafieux à une époque (pour vous donner une idée de l'ambiance, on s'amusait gosse dans un terrain vague où on pouvait traverser un passage avec des seringues de drogue usagés).

              Ça compte comme situation hors norme ?

        • [^] # Re: Triste parallèle

          Posté par  . Évalué à 10.

          La question n'est pas de savoir qui dans la salle a ou pas fauté, mais comment on arrive à créer un système qui rend possible qu'un gamin meurt1 devant quelques dizaines de personnes en menaçant quiconque bougerait de sanction.

          Et la solution consistant à ajouter de l'administratif pour définir qui dans l'établissement a ou non le droit d'intervenir et/ou ajouter un "responsable santé" dans chaque salle ou je ne sais quoi d'autres ne fais qu'empirer la situation.

          Si on veut qu'écrire "fraternité" sur les frontons de nos bâtiments publiques aient du sens, il faudrait que l'on arrête de sanctionner les gens qui portent secours à d'autres gens. Ça paraît peut être populiste, mais ça me paraît relativement simple et je ne crois pas que d'un coup tout le monde se mettra en danger pour autant (et si vraiment c'est le cas on peut se demande faire passer le PSC1 à tout le monde, ça me paraît plus utile encore que le BSR).


          1. on parle de mort mais même s'il s'en était sorti ça serait aussi problématique 

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

          • [^] # Re: Triste parallèle

            Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 30 mars 2023 à 15:58.

            Si on veut qu'écrire "fraternité" sur les frontons de nos bâtiments publiques aient du sens

            Bah, on écrit bien "Liberté" sur le fronton des prisons. Orwell n'a rien inventé avec la novlangue, il a simplement bien observé.

            • [^] # Re: Triste parallèle

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Pour le coup, en principe, c’est une bonne idée : liberté parce qu’elle s’arrête là où débute celle d’autrui ; fraternité parce que l’objectif de la prison c’est la réinsertion (on sais…) ; et égalité parce que tous les citoyens sont traités à égalité au regard de ces principes (on sais aussi…).

              « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

          • [^] # Re: Triste parallèle

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

            Si on veut qu'écrire "fraternité" sur les frontons de nos bâtiments publiques aient du sens

            Merci.

            En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

        • [^] # Re: Triste parallèle

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 30 mars 2023 à 12:35.

          pas tant que cela, c'est un examen national et c'est écris partout que si tu ne respecte pas le règlement tu risque une exclusion pour 3 ans et interdiction de faire des concours de la fonction publique, et ce n'est pas forcement tricher.

          Ça ne s'applique pas aux adultes et pions qui sont présent dans la salle.

          Du reste le risque pour non assistance à personne en danger est plus grand:

          Peine principale

          La personne coupable de non-assistance à personne peut être condamnée à une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

          Peines complémentaires

          La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut être aussi condamnée à une peine d'interdiction des droits civiques, civils et de famille en plus de la peine de prison ou d'amende.

          […]
          L'interdiction du droit de vote et du droit d'éligibilité entraînent une interdiction ou une incapacité d'exercer une fonction publique.

          https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34551

          • [^] # Re: Triste parallèle

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

            La personne coupable de non-assistance à personne peut être condamnée à une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

            Rappelons que le simple fait d'appeler les secours suffit à se protéger d'une telle accusation.

            En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

            • [^] # Re: Triste parallèle

              Posté par  . Évalué à 2.

              même ne rien faire si tu n'en n'a pas les capacités mental et physiques te protège.

              faire un massage cardiaque devant 200 personnes avec des adultes qui te crie dessus. raté un examen important-> tu ne pourra pas le refaire avant l'année prochaine.

              mmmh a part avoir un taux de testostérone très fort et une maitrise de soi hors norme

              Ce n'est pas possible mais vraiment pas. Surtout les jeunes de 18 ans que je croises au lycée de mes filles.

              Dernièrement une prof c'est fait poignardé a st jean de luz de dos en plein cours, l'eleve c'est levé avec le couteau à marché vers la prof : personne n'a crié ou bougé, ni même défendu ou jeté un objet pour arrêter l’agression.

              la realité ce n'est pas facile, même si l'envie que cela ce soit passé autrement est forte. surtout derrière son clavier :)

              • [^] # Re: Triste parallèle

                Posté par  . Évalué à 9.

                avec des adultes qui te crie dessus

                On crée des contextes où l'on rationalise que l’autorité te crie dessus parce que tu tente de secourir quelqu’un. Tu vois vraiment pas le problème ?

                Dernièrement une prof c'est fait poignardé a st jean de luz de dos en plein cours, l'eleve c'est levé avec le couteau à marché vers la prof : personne n'a crié ou bougé, ni même défendu ou jeté un objet pour arrêter l’agression.

                Pour le coup ça n’était pas le cas puisque certains ont commencer à vouloir l’aider. Ça a duré 20 minutes. Ce n'est pas la même échelle que les 45s qu'il faut pour se lever, donner un coup et sortir d'une salle. Encore une fois on crée des situations où même si quelqu'un réagis et sait quoi faire, on l'en interdit.

                Tu imagine ce que c’est pour les gens dans cette salle de passer 20 minutes à voir mourir quelqu’un pendant qu’on te dit que tu n'a ni le droit de l’aider ni le droit de sortir ? On est où sur l’échelle de la torture psychologique ?

                https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: Triste parallèle

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8. Dernière modification le 31 mars 2023 à 07:35.

                Dernièrement une prof c'est fait poignardé a st jean de luz de dos en plein cours, l'eleve c'est levé avec le couteau à marché vers la prof : personne n'a crié ou bougé, ni même défendu ou jeté un objet pour arrêter l’agression.

                Le cas d'une aggression est différente du cas d'une personne en détresse médicale. Personne n'a envie d'être la victime suivante et forcément il y a un réflexe de chercher la survie en premier. Un arrêt cardiaque ce n'est pas contagieux par contre.

                Je ne blâme pas non plus des jeunes de moins de 20 ans et qui manquent probablement d'expérience et sont soumis à une autorité.

                Ce qui me dérange c'est le comportement des adultes. Et aussi pourquoi en 2023 des gens qui sont assignés à surveiller des groupes n'ont toujours pas de formation au CPR et à l'usage du défibrillateur (parce que bon, ça ne s'utilise pas vraiment comme dans les séries télés) au préalable. Il y a des pays où c'est un prérequis avant le permis de conduire (mais dommage qu'on n'impose pas forcément des cours de rappel).

                Attendre l'arrivée des secours, c'est déjà game over dans la plupart des cas.

                [1] en espérant qu'il y en a au moins un par institution

                • [^] # Re: Triste parallèle

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7. Dernière modification le 31 mars 2023 à 08:01.

                  formation […] l'usage du défibrillateur (parce que bon, ça ne s'utilise pas vraiment comme dans les séries télés)

                  Heu si. Pour avoir fait le PSC1 puis la formation SST, franchement, même si on en a jamais touché un on devrait vraiment s'en sortir.

                  En tous cas il ne fera pas de conneries (par exemple si le défibrillateur détecte un poul correct il refusera de fonctionner et l'annoncera clairement).

                  En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

                  • [^] # Re: Triste parallèle

                    Posté par  . Évalué à -1.

                    je pense que vous (toi et plus haut) sur estimez très fortement la capacité moyenne des français à intervenir sur une situation sanitaire concernant un inconnu. Personne ne va bouger.

                    c'est proche de 0 à 1%, dans cette exemple il y en a qu'un qui est intervenu 0.5% des personnes présentes, on est dans la fourchette.

                    • [^] # Re: Triste parallèle

                      Posté par  . Évalué à 4.

                      Il n'est pas question d'estimation, mais de fait rapporté. Quelqu'un a voulu porter secours et c'est fait réprimander pour ça.

                      https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

                      • [^] # Re: Triste parallèle

                        Posté par  . Évalué à -2.

                        mmmh, je dirais que si tu n'es pas prêt a ce genre de situation, ne le fait pas. soit tu aide une personne et tu est déterminée a l'aider, soit tu ne l'es pas.

                        oui mais il ma dit de ne pas le faire, il ont crié dessus etc … vous vous cherchez des excuses pour porter la faute sur autrui.

                        par ailleurs l’épreuve n'a pas été annulé et ne va pas être refaite, cela confirme que celui qui l'aurait aider et a perdu des point ou raté son épreuve aurait du attendre 1 an pour ses projet de toute une vie

                    • [^] # Re: Triste parallèle

                      Posté par  . Évalué à 4.

                      dans cette exemple il y en a qu'un qui est intervenu 0.5% des personnes présentes, on est dans la fourchette

                      "Il y avait huit adultes dans la salle. […] L’élève composait avec quelque 80 autres lycéens" ça fait déjà plus que 1%… Je ne sais pas où tu as vu "200 personnes".

                      sur une situation sanitaire concernant un inconnu. Personne ne va bouger.

                      "Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus." Donc ils sont plusieurs à avoir bougé. Au final il y a une élève qui l'a mis en PLS mais je suppose qu'il ne servait à rien de s'y mettre à 10 pour le faire… Bref, quoiqu'en dise l'Effet du Témoin, les élèves ont bougé.

                      • [^] # Re: Triste parallèle

                        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 01 avril 2023 à 01:40.

                        De la compréhension que j'avais, l'effet du témoin dit justement qu'il faut qu'il ait une personne qui se bouge pour briser le fait que chacun attende les autres puis s'imagine que c'est étrange mais pas forcément anormal. (encore plus avec les habitudes de prank de nos jours.)

                        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

                • [^] # Re: Triste parallèle

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7. Dernière modification le 31 mars 2023 à 10:01.

                  Encore faut-il que le défibrillateur soit à portée de main et qu'il ne faille pas vingt minutes pour le trouver.

                  « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # Dans Libération on en parle aussi

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 30 mars 2023 à 09:50.

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/secours-arretes-a-sainte-soline-les-incoherences-du-gouvernement-20230329_4ZADXTN64VBLBCHAZCFYAMMMYM/

    Libération apporte aujourd’hui sa pierre à la reconstruction du drame : nos journalistes sur place ont recueilli une vingtaine de témoignages et les ont recoupés avec des communications horodatées d’appel au secours, avec des photos géolocalisées de la scène prises par des drones et avec des messages envoyés en temps réel aux plus hautes autorités. Notre enquête détaillée et minutée démontre la grande confusion des services de secours, atteignant son apogée tragique dans la décision de ne pas permettre l’accès à des ambulances à la zone de la manifestation pendant près de deux heures, en dépit de diagnostics d’urgence absolue, alors que chaque minute compte en cas d’atteinte cérébrale de cette gravité. Nous y avons joint une chronologie des communiqués officiels, témoignant des incohérences, voire des mensonges, dans la communication du gouvernement. La justice est désormais saisie. On ose espérer que des leçons seront tirées de ce fiasco d’Etat.

  • # Imaginons la situation inverse

    Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 30 mars 2023 à 13:23.

    Une personne des forces de l'ordre se retrouve blessée et en danger de mort. Le responsable de l'opération aurait-il ne serait-ce que temporisé la venue de secours au motif que c'est dangereux pour les secours ?

    Edit: d'ailleurs c'est le cas :

    Le médecin : La LDH me dit qu’il y a des médecins militaires qui viennent d’arriver sur place. Est-ce que vous avez cette information vous aussi ou pas ?

    Le SAMU : Les médecins militaires, ils sont là pour les forces de l’ordre. C’est leur service de médecine pour les forces de l’ordre.

  • # Triste parallèle 2

    Posté par  . Évalué à 3.

    C’est (aussi) vraiment flippant : https://youtu.be/HHl3xZrUTrM

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

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