Yth a écrit 2604 commentaires

  • [^] # Re: Dommage

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Comparaison critique de systèmes d'invite de commande. Évalué à 2.

    Ton commentaire avait l'air tellement intéressant !
    Mais je me suis arrêté à chaosphere.

    Dommage…

    • Yth.
  • [^] # Re: Le moi d'il y a 10 ans aurait adoré

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Comparaison critique de systèmes d'invite de commande. Évalué à 6.

    Mon prompt est assez basique, il fait : user@machine:dir$

    Mais le nom d'utilisateur est en rouge quand c'est root et en vert sinon.
    Et le nom de la machine est d'une couleur différente selon la machine.
    Et le répertoire est toujours complet, je déteste les répertoires réduits, juste le dernier chemin, ou des pointillés.
    Parfois c'est moche et ça fait un prompt de 12 kilomètres.
    Parfois.

    Et ben ça me fait gagner un temps fou de juste voir le rouge, là, à l'endroit où j'écris ma commande, mais sans être trop intrusif non plus. D'avoir toujours conscience de si l'utilisateur du shell à l'écran peut faire des conneries ou pas.
    C'est aussi utile pour se dépatouiller des SSH, le nom de la machine n'est pas toujours évident sans avoir besoin d'être lu, alors qu'une couleur différente, ça va sauter aux yeux qu'on est en SSH sur une autre machine.
    En fait t'as besoin de deux couleurs : une pour la machine locale, une pour les machines accessibles uniquement à distance, après je lis le nom de la machine pour bien vérifier où je suis.
    Et s'il n'y a aucune couleur, je sais que je suis sur une autre machine, que je ne gère pas, et donc que j'y suis pour une raison précise, et ça saute encore plus aux yeux !

    Bah voilà, ça va pas très loin, c'est de la conf statique (la couleur est paramétrée dans le .bashrc), et pif je gagne du temps, et je perds des chances de faire des boulettes.
    Pour un effort somme toute assez minimal de paramétrage.

    C'est bon, j'ai relevé ton défi, j'ai gagné quoi ?

    • Yth.
  • [^] # Re: Peut-être…

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2.

    Et donc la façon naturelle de régler les choses c'est de laisser l'environnement se dégrader jusqu'à perte brutale de la population humaine, sans obligatoirement une extinction.

    On est sur la bonne voie :)

    • Yth.
  • [^] # Re: Peut-être…

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2.

    Alors contrairement à ce que cette phrase laisse entendre, un cancer ce n'est pas une croissance dérégulée, mais une absence de décroissance.

    En fait nos cellules ont déjà un rythme de reproduction effréné, mais elles sont recyclées à peu près au même rythme.
    Dans un cancer il y a défaut de recyclage, les cellules restent, la tumeur grossit, mais pas plus vite que la croissance classique des cellules.

    De fait j'ai un peu de mal à faire une analogie avec notre société… Je suppose qu'on a en effet un grave déficit de recyclage, et qu'on aurait bien besoin de ne pas simplement jeter, mais de reconstruire.

    C'est le principe de l'économie circulaire : tu produits de la valeur en fabricant un bidule.
    Puis tu le récupère et en extrait la matière utile, produisant à nouveau de la valeur.
    Cette matière utile sert à reconstruire un autre bidule, en créant donc de la valeur.
    On arrive à une création de valeur à chaque étape, sans extraction de matière première après le lancement du cycle.
    Toute la subtilité est dans l'énergie employée à chaque étape. Et la quantité de pertes aussi.

    • Yth.
  • [^] # Re: Peut-être…

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 10.

    La France : 2% des émissions pour 0,8% de la population.
    Et ce très mauvais résultat est atteint avec une électricité presque entièrement décarbonée (j'ai pas dis non-polluante).

    Ça fout un peu la honte cet argument de dernier de la classe…

    • Yth.
  • [^] # Re: avis partial

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 3.

    Est-ce que tu dis « D point bidule » à l'oral ?
    Non, tu dis Docteur bidule.
    C'est pas oralisable, c'est un défaut de cette façon de faire.
    Ça ne la rend pas du tout inadaptée pour la plaque en bas de l'immeuble.
    Et en plus c'est assez aisé à dérouler : ça remplace un mot unique, donc ça se ré-oralise facilement, ce qui n'est pas le cas de la notation avec le point médian.

    Voilà, je pointe un défaut, qui freine son adoption, parce que l'objectif ici c'est d'inclure plus de gens dans les discours, à la fois à l'oral et à l'écrit.
    On a une solution qui passe mal de l'un à l'autre.

    Jamais je n'ai dis qu'il fallait la jeter, j'ai simplement pointé un défaut.

    C'est possible de discuter des qualités et défauts d'un truc quelconque sans que le fait de pointer un défaut ne fasse de nous un fanatique anti-truc-quelconque ?
    Je sais que la mode est est au tout noir/tout blanc, si t'es pas avec moi t'es contre moi, blabla, mais je dois être un vieux con, parce que c'est pas ma façon de faire, merci.

    • Yth.
  • [^] # Re: Ce qu'en pensent des linguistes atterrés

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 4.

    donc on invisibilise les non-binaires \o/

    Oui.
    Ils le sont parce que le français n'a que deux genres, il est binaire de ce côté là.
    On s'intéresse aux femmes aussi parce qu'elles représentent la moitié de la population, et souffrent de manière générale de cette invisibilisation.
    Les non-binaires n'en souffrent probablement pas de la même manière, et il s'agit d'autres discriminations, nettement moins liées à l'usage de la langue, et probablement souvent plus violentes.
    Je n'ai aucune idée quant-à savoir si la langue leur cause du tort, il est probable qu'une partie du tort causé - une partie seulement - puisse être levé avec ce qu'on pourrait appeler « la fin de la discrimination des femmes par le langage ».

    pour moi le genre n'a strictement aucune importance sur le métier.

    Ton message est intéressant, et je m'y retrouve aussi, à titre personnel j'ai toujours conscience de la possibilité qu'il y ait des hommes et des femmes, et des non-binaires, dans chaque corps de métier, et j'ai en pratique assez peu de biais de ce côté là.
    Ça vient de ma propre éducation, et de mon intérêt pour la question.

    Malheureusement, j'ai aussi conscience de ne pas représenter la majorité des gens, je représente environ 0,0000015+-10-6 % de la population française.
    C'est suffisamment peu pour ne pas être généralisable…

    • Yth.
  • [^] # Re: Ce qu'en pensent des linguistes atterrés

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 4.

    Ce n'est pas ségrégationniste.
    Le masculin et le féminin sont une base de notre langue, à tel point que les noms communs ont un genre, et que ce genre n'a aucune valeur sémantique, et qu'on s'en fout globalement pas mal, mais tous les noms communs ont un genre (les exceptions non-binaires confirmeront la règle, selon l'adage en vigueur).

    Si pour les personnes réelles, pour qui le genre a une valeur réelle, on n'utilise que le masculin, alors on invisibilise le féminin.
    C'est prouvé neurologiquement hein, c'est pas juste une phrase en l'air.
    Mettre le féminin en avant quand c'est pertinent (ergo quand il s'agit d'une femme, ou d'un groupe majoritairement ou entièrement féminin), ça permet de montrer que la vie n'est pas masculine.
    Même si « tout le monde sait bien que les femmes existent », ça a des effets neurologiques réels.

    Là on a deux solutions : éliminer le genre quand ce n'est pas nécessaire - oui, au final on s'en fout pas mal que la présidente du syndic soit une femme, c'est la fonction qui compte - ou le montrer tout le temps.
    Pour éliminer le genre il n'y a grosso-modo que l'écriture épicène, des mots ou des tournures de phrases réellement neutres, et sans préjugés : « les personnes omettant de tirer la chasse après la chiasse sont priées de changer d'habitude ».
    Mais cette écriture ne peut pas toujours s'appliquer, pas facilement, pas toujours sans lourdeur, ou pas toujours de façon non artificielle. C'est un très bon outil, il est pratique, mais tous les problèmes rencontrés ne sont pas les clous de ce marteau-ci.

    Pour le montrer tout le temps, et bien on indique qu'il s'agit d'une conductrice, d'une autrice, d'une ministre, ou bien des travailleurs et des travailleuses, ce qui peut se faire à l'écrit en utilisant le point médian, mais pas à l'oral.
    Cette façon de faire à l'intérêt de montrer qu'il y a des femmes aussi à ces fonctions, et quand on entendra aussi aisément parler d'écrivaine que d'écrivain, et que personne ne se posera plus la question de dire ou non écrivain pour une femme, alors on aura acquis qu'il est naturel pour les femmes aussi d'écrire et être publié.
    Là on pourra se poser la question de la pertinence de savoir où se situe le centre de gravité de la personne en question.

    Mais je pense que ce jour là, on n'en aura rien à faire, on verra aussi aisément les noms masculins que féminins, et ça nous choquera aussi peu que de savoir qu'une voiture est un mot féminin, alors qu'un autobus est masculin.

    • Yth.
  • [^] # Re: avis partial

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 2.

    Mais il est là le problème, à dire "les étudiants et étudiantes", tu sépare les mâles des femelles sous entendu ils ne doivent pas être traités, par ailleurs, pareil.

    Et donc tu fais comment à l'oral ?

    si je dis "les informaticiens et les agriculteurs " je les considère comme des cas différents

    Ben non, justement, tu les regroupes dans un ensemble que tu traiteras dans le reste de ta phrase indifféremment.
    Tu mets de côté les boulangers, les docteurs, les pompiers, les infirmières, les crémières, les…
    Bref.

    • Yth.
  • [^] # Re: Expérience personnelle

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 3.

    on a pas la même notion de confort; si pour un trajet connu je met pas le GPS, sur un trajet peu habituel, c'est un grand confort de savoir qu'on reste sur la route pendant encore 30 km, et que le machin indique bien en avance quand il faut tourner.

    On ne parle pas de la navigation GPS là, mais de l'info trafic en temps réel dans l'application !
    Et donc de l'intérêt ou non d'avoir un truc qui te pourri ta vie privée et va enrichir les gugusse de chez Alphabet, en utilisant Google Maps, ou alors d'avoir un truc mieux à plein de point de vue, type Organic Maps, mais qui ne fait pas d'info trafic.

    Mon propos est très spécifique : l'info trafic en temps réel, ranapéter.
    Mais pas du tout de jeter le GPS, ouhlà, pas du tout…

    • Yth.
  • [^] # Re: Le point le plus important selon moi (et qui n'est hélas présent dans aucune solution libre)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 3.

    J'ai eu une situation similaire dans l'agglomération Grenobloise pendant une très longue année.
    Et ta situation n'existe pas là-bas : si ça coince, ça coince partout, les itinéraires alternatifs sont tous bouchés et il n'y a rien à gagner.
    Sauf dans le cas précis où tu t'arrêtes quelque part sur un de ces itinéraire alternatif, et que tu aurais pu gagner du temps en sortant une sortie plus loin sur la voie rapide.

    Je ne sais pas ce que je ferais à ta place.
    Peut-être que j'éviterais simplement la voie rapide, tout le temps.
    Je fais déjà ça naturellement sur des trajets pas trop longs, ou elle ne fait gagner qu'une dizaine de minutes pour environ une heure de route.
    Je m'y retrouve dans la tranquillité du trajet, la consommation d'essence moindre, très souvent le kilométrage moindre, et pas de péage, je trouve ça rentable de snober l'autoroute.

    Et je t'avoue que pas une demi-seconde il me viendrait à l'esprit d'utiliser une appli pour optimiser mon trajet en temps réel.

    • Yth.
  • [^] # Re: avis partial

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 2.

    Oui, mais à l'oral tu n'as pas le point médian, tu as « les étudiants et étudiantes », pour lesquels tu as naturellement mis le masculin en premier d'ailleurs.
    Le point médian a disparu.
    Comment tu fais adopter la forme alors ?

    Incomparable avec Mme untel, il s'agit d'une abréviation extrêmement commune, utilisée souvent dans les endroits où la place est limitée, genre plaque, carte de visite etc. Et on peut tout aussi aisément écrire madame, docteur, etc.

    L'écriture ancienne avec parenthèses, les étudiant(e)s, passe très bien à l'écrit aussi, le point médian fonctionne, mais ça reste une notation de tracts, ou de prospectus, d'endroit où l'espace est limité.

    Arlette disait très clairement « travailleurs, travailleuses, on vous blablate, etc. », les discours commencent souvent par « Mesdames et messieurs ».

    L'oral aura toujours la forme longue, parce que ni les parenthèses, ni le point médian, ne s'oralisent.

    Et je dis qu'une solution qui s'oraliserait, et qu'on pourrait entendre dans le métro, aurait plus de chance de changer des choses que ces notations.

    Et pour répondre à Ysabeau, je parlais spécifiquement de ces notations, et pas du tout de l'écriture inclusive en général, pour pointer ce qui me semble être leur défaut majeur.
    Et je précise que ça n'est pas une raison pour ne pas les utiliser, il n'y a pas de raison de ne pas avancer sur tous les fronts à la fois.
    Juste que ce n'est pas suffisant, et qu'il faut penser l'oralisation du texte aussi, pour que le message passe complètement.

    Dans ma tête, il m'est tout aussi simple de lire « les étudiant.es » comme « les étudiants », ou « les étudiantes », ou encore « les étudiantes et les étudiants ».
    Si je suis masculiniste, je vais transcrire l'écriture médiane en masculin dans ma tête, et elle n'aura pas servi à inclure qui que ce soit.
    Alors que si je vois écrit noir sur blanc « les étudiantes et les étudiants », impossible de passer à côté, impossible de se voiler la face.

    Mais c'est pareil avec l'écriture épicène : « le corps étudiant » par exemple, sans notion de genre, peut être interprété dans le cerveau du lecteur, comme étant un groupe de mecs.

    On a des outils, plein, et aucun n'est suffisant en lui-même. Je pense qu'il faut utiliser toute la panoplie, au cas par cas, selon le message qu'on veut faire passer, et ce qu'on veut mettre en avant, ou ne pas mettre de côté.

    • Yth.
  • [^] # Re: avis partial

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 4.

    Ce qui n'arrivera pas.

    C'est pas une obligation non plus.
    L'accord au masculin par défaut c'est très récent dans l'histoire de la langue, les habitudes peuvent changer, faut juste faire ça de manière à ce que la rue s'en empare.
    L'écriture inclusive aux parenthèses ou points médians a le défaut de ne pas être oralisable, ça fout un peut les efforts en l'air : on n'entendra jamais ça au café du commerce…

    • Yth.
  • [^] # Re: Expérience personnelle

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 3. Dernière modification le 08 novembre 2023 à 09:15.

    Un trajet de 8h, chez moi, ça se prépare.
    Lors d'un trajet aussi long, s'il y a blocage sur l'autoroute, tu es très souvent informé assez loin en amont via les panneaux d'affichages de l'autoroute lui-même, tu peux alors envisager de dire à ton GPS d'éviter la route actuelle, ou faire une pause technique de 5 minutes et en profiter pour regarder une carte.
    Le trajet de 8h qui t'en prend 12, sans que tu ne puisses rien faire, et alors qu'une appli aurait pu te sauver 2h, j'y crois pas une demi-seconde.
    Et si tu prévois 1h de marge pour un trajet qu'un Google Maps t'indique, avec tes pauses, que ça va prendre 9h, tu es optimiste. Et oui, tu vas regarder un bison futé avant, parce que tu as une contrainte de temps forte, et adapter en amont.
    L'info trafic en temps réel ne te sert à rien ici.

    Aller chercher mes enfants à l'heure, je sais à quoi m'attendre. Les transports parisiens, je les connais bien, aussi, et je sais ce qui peut se passer.
    Il peut se passer que si tu fais attention aux affichages dans les stations, tu vois les tronçons fermés, et tu peux adapter ton trajet.
    Sauf si tu tombes pile dans la perturbation, le blocage, et que tu es coincé, mais là aussi, aucune appli ne saurait prévoir les incidents.

    À chaque fois tu échanges une façon de faire pour une autre.
    J'ai bien expliqué que je préférais la façon de faire qui consiste à assumer les situations et regarder le monde autour de moi, plutôt que celle où je me repose sur une appli pour guider mes actes à la seconde près.
    Peut-être que sur un trajet donné, tu vas y gagner un peu de temps, mais de mon point de vue, quel inconfort, quelle dépendance, quelle soumission aux technologies, et quelle inutilité d'optimiser ta vie à ce point là…

    • Yth.
  • [^] # Re: Expérience personnelle

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 2.

    Mes yeux me rendent globalement le même service : « Ça bouchonne, on va être en retard, je te préviens si ça dure vraiment longtemps ».

    Et si j'ai besoin de pas être en retard, genre pour récupérer ma progéniture, et bien je ne vais très certainement pas compter sur une appli pour me dire quand je dois partir pour arriver pile à l'heure : je vais partir avec suffisamment de marge, et un bouquin.
    C'est à la fois plus simple et moins stressant.

    • Yth.
  • [^] # Re: Le point le plus important selon moi (et qui n'est hélas présent dans aucune solution libre)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 2.

    Ouais, là faudrait accéder aux archives d'immatriculations allemandes, à une date indéterminée : il n'y a aucune metainfos dans l'image, et pas évident de savoir ni où ni quand ça a été pris.

    Par ailleurs, l'incident n'a pas été caché, et le propriétaire en a subit toutes les conséquences : malus (probable) à l'assurance, perte du véhicule, etc.

    N'empèche, j'ai flouté la plaque.

  • [^] # Re: Le point le plus important selon moi (et qui n'est hélas présent dans aucune solution libre)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 3.

    C'est pas faux.
    J'ai flouté l'image à la source.

    A noter que ça date de plus de 10 ans, la voiture a été démolie par le désencastrage à coups de pelleteuse, le muret aussi, mais il a été reconstruit après, lui.

    • Yth.
  • [^] # Re: Le point le plus important selon moi (et qui n'est hélas présent dans aucune solution libre)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 3. Dernière modification le 03 mars 2024 à 20:38.

  • [^] # Re: Le point le plus important selon moi (et qui n'est hélas présent dans aucune solution libre)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 2.

    J'approuve ton commentaire, c'était un peu mon propos en mieux expliqué, merci :)

    Après je n'ai de l'expérience pratique que dans trois agglomérations : Paris, Lyon et Grenoble.
    Dans chacun de ces cas, mieux vaut suivre l'itinéraire bouché, on arrive plus vite.
    Si c'est différent ailleurs, je n'en sais rien…

    • Yth.
  • [^] # Re: Le point le plus important selon moi (et qui n'est hélas présent dans aucune solution libre)

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 2.

    J'avoue, ce sont exactement des points qui représentent un monde dans lequel je ne veux pas vivre :)

    Juger un restaurant sur les avis me gène, je préfère découvrir, et parfois me tromper et être déçu, que d'entretenir un monde de notations, où les gîtes, restaurants, etc, font ce qu'ils peuvent pour avoir des avis à 5/5, et perdent lourd de rentabilité si une personne critique sévèrement une fois.
    C'est mon opinion.

    Concernant le trafic instantané, jamais vu l'intérêt, si ça coince, ça coince, et les itinéraires alternatifs coincent aussi.
    En général je sais que ça coince parce que j'insulte les voitures autour, et que j'avance pas, pas besoin d'une appli pour me dire que si j'étais passé par une autre route, j'aurais avancé aussi vite, en insultant tout autant les voitures autour…

    Ok, ça répond pas du tout à ta question, mais - malgré les insultes autour - ça me fait un monde plus apaisé de ne pas tout savoir en temps réel tout le temps.
    Le seul truc que j'ai besoin de savoir en temps réel c'est dans quelle foutue rue faut que je tourne pour rattraper ma route après avoir raté mon embranchement !
    Google est pas meilleur (ni pire) que les autres à ce sujet.

    • Yth.
  • [^] # Re: Parce que le réseau routier est trop compliqué ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 9.

    J'étais un peu surpris par le titre aussi, je ne pensais pas que Google Maps donnait autant l'impression d'avoir la cote.

    Mais j'ai aussi conscience d'avoir une vision biaisée : j'ai quitté windows en 1999, 3 années après avoir laissé tomber le MS-DOS, subi MacOS pendant deux longues semaines en 2006, avant de hacker la machine pour la passer sous Linux (c'était difficile à cette époque).
    J'ai quitté les google apps (progressivement au début, mais rapidement complètement) en 2015 je crois, avec CyanogenMod, les dernières versions avant LineageOS.
    J'ai quitté Samsung pour l'occasion, satisfait de mon Zuk, qui s'est avéré peu durable (composants qui flanchent en interne), la rançon du low cost.

    Ça n'a jamais été évident, mais jamais vraiment difficile (sauf de gicler le MacOS, que c'était chiant ça… Mais tellement satisfaisant à l'arrivée !).

    Je ne sais pas vraiment où est la généralisation, je crois qu'elle est chez tout le monde, je pense que croire que tout le monde est accro à Google est une généralisation aussi peu pertinente que de croire que « les libristes » sont dégagés de son emprise.

    En tout cas, on ne vit pas amputés, pas déconnecté, pas ludiste, en étant dé-googlisé, on vit même très bien, ou en tout cas très « normalement », et mon prochain téléphone sera un Fairphone en location via Commown.

    • Yth.
  • [^] # Re: J'allais rajouter un truc...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 10.

    800Mo pour mon Organic Maps, avec une bande qui traverse toute la France.
    Lors des mises à jour j'ai tendance à nettoyer les zones où je ne vais pas, ça retombe en dessous de 300Mo.
    Et puis après plus rien, je l'utilise partout, j'y trouve des sentier de randonnée, je mets des notes sur les lieux où je vais régulièrement, sur ceux où je vais aller pour les retrouver plus vite le jour J.
    Tout ça est très pratique, rapide et fiable.

    Alors oui, quand je fais un trajet qui traverse la France, j'aurais le résultat beaucoup plus vite si j'utilisais google maps, mais je ne fais ce genre de tracé que lors de la préparation d'une telle épopée, pour savoir globalement par où passer, et combien de temps ça va prendre - situation où les données de circulation sont inutiles.
    Après, le GPS, il ne sert qu'à l'arrivée, les derniers 100km voire moins, ou les trajets en ville quand tu ne sais pas reconnaître les rues aussi vite que la machine, les panneaux faisant très bien le boulot sur le gros du trajet.

    J'utilise aussi OsmAnd en complément quand je fais des voyages : il y a énormément de données diverses sur les lieux culturels, historiques, etc.
    C'est très sympa de parcourir l'Armorique avec le filtre « monuments historiques », pour sauter de Dolmens en Menhirs, et optimiser un trajet de 15km avec une douzaine de grosses pierres.
    Ou chercher les Arbres Remarquables de la forêt de Brocéliande.
    Tu n'auras jamais ça sur Google Maps…

    La seule vraie fonctionnalité de Google Maps que je ne retrouve pas, ce sont les itinéraires alternatifs présentés immédiatement, avec les différents temps de trajets.
    Mais basculer sur Google Maps depuis Organic Maps et OsmAnd ? J'y perdrais bien plus.

    • Yth.
  • [^] # Re: Signal

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal QRNote pour copier coller du texte de son ordinateur au téléphone. Évalué à 8.

    Y'a Jabber aussi, n'importe quel client/compte XMPP d'un côté et de l'autre, devrait te permettre de t'envoyer des messages à toi-même et de recevoir entre le téléphone et l'ordinateur.

    • Yth.
  • [^] # Re: D'autres alternatives

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal QRNote pour copier coller du texte de son ordinateur au téléphone. Évalué à 4.

    Electron ça embarque Chromium, t'as besoin d'un moteur HTML pour rendre l'interface.

    • Yth.
  • [^] # Re: Laïcité, tolérance…

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au lien La fondation Gnome engage une shaman comme directrice exécutive . Évalué à 2.

    C'est vrai, ma lecture est bien trop ancienne, et j'ai blasphémé.

    • Yth :)