Larry Cow a écrit 5011 commentaires

  • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience d'une petite administration sous linux depuis 8 ans qui fait marche arrière. Évalué à 10.

    Bon, il a fallu du temps pour se débarrasser de la ligne "explique-moi de quoi t'as besoin et je te dirai comment t'en passer" qui a déjà fait bien du mal au Libre

    Ça va digresser pas mal, mais je suis un peu pas d'accord du tout. D'une, ça n'est pas propre au Libre, mais à l'ensemble de l'informatique moderne. Pour faire simple : soit tu as un budget illimité et/ou une équipe de devs qui se tournent les pouces (ce qui peut revenir au même), soit tu ne vas pouvoir satisfaire rapidement qu'une toute petite quantité de demandes utilisateur.

    Derrière, tu as plusieurs options :

    • dire "non". L'avantage de cette approche, en cas d'abus, c'est que tu changes rapidement de budget ET d'équipe de devs. Et d'employeur, en fait.
    • dire "oui mais plus tard" (ou "à telle condition"). Ce qui marche bien, mais uniquement si tu es vraiment capable de t'en occuper plus tard. Et à condition que ça ne soit pas urgent.
    • proposer un palliatif. Ca n'est pas "sale", ni dédaigneux, ni non-professionnel : on te soumets un problème, tu propose une solution.

    Le souci étant que, bien souvent, les utilisateurs considèrent nos services comme des sortes de "distributeurs à hardware/software/licence_key". Ils viennent soumettre non pas un problème, mais une solution pré-concue (par eux) dont ils s'imaginent que nous sommes le seul obstacle - artificiel, en plus, dans leur esprit - qui les en sépare.

    Mais nos métiers consistent aussi, souvent, à comprendre la "vraie" demande. Faute de quoi on n'est effectivement plus que des opérateurs de carte bancaire. Et proposer un palliatif, c'est proposer une "vraie" solution - rapide - au "vrai" problème.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 2.

    Bah non, juste "on a un horaire on s'y tient". Cette mode, paraît-il bien française, d'attendre les retards de correspondance nous a effectivement une monstrueuse amplification de nos problèmes de ponctualité.

    Alors on peut pointer du doigt la course au chiffre, mais n'empêche qu'il n'y a rien de rationnel à bloquer plusieurs trains (et leurs usagers, hein, je suis jamais tout seul dedans) pour un seul.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    • quand j'étais plus jeune, lorsque le TGV ou le corail arrivait en retard à une gare, les trains régionaux attendaient son arrivée : maintenant ils partent vides et à l'heure uniquement pour que l'indicateur des retards n'atteigne pas le seuil des pénalités défini avec la région

    Ça n'est pas uniquement pour ça : en tant qu'usager quotidien d'un TER, je t'assure que ça me ferait royalement chier de prendre du retard sur mon train "juste" parce qu'une correspondance dont je n'ai que faire a eu du retard.

  • [^] # Re: Bitcoin le ponzi scheme des geeks

    Posté par  . En réponse au journal L'arnaque bitcoin. Évalué à 8.

    Faut se méfier : le doigt mouillé, ça fait pas bon ménage avec les mesures électriques.

  • [^] # Re: automatisation de la session utilisateur

    Posté par  . En réponse au journal Intégration d'un poste GNU/Linux dans un domaine Windows. Évalué à 2.

    Dans les systèmes que j’administre, n’importe quel utilisateur peut utiliser n’importe quel poste.

    C'est le cas dans ce qu'il te propose. L'option "user" n'est pas à remplacer par le login de l'utilisateur, mais indique juste qu'un utilisateur (par opposition à "root") peut se charger du montage.

  • [^] # Re: automatisation de la session utilisateur

    Posté par  . En réponse au journal Intégration d'un poste GNU/Linux dans un domaine Windows. Évalué à 5.

    C’est pas mal, mais pour que ce soit vraiment utilisable il faudrait que le montage des disques réseaux se fasse tout seul à l’ouverture de session, sans aucune intervention

    Pour ça, tu peux t'en sortir avec smbnetfs, qui monte le "voisinage réseau" complet (par opposition à un montage ponctuel d'un partage).

    Déjà rien que pour commencer il faudrait que l’utilisateur n’ait pas à saisir le domaine quand il s’identifie… Ça commence là.

    Sur un précédent taf, je m'étais sorti de ce point précis avec un thème LightDM (ou était-ce SDDM? je ne sais plus… c'était du html+js en tous cas) maison : ça m'avait permis de "brander" un peu le login, et de modifier à la volée le login transmis s'il ne contenait pas d'arobase.

  • [^] # Re: Bitcoin le ponzi scheme des geeks

    Posté par  . En réponse au journal L'arnaque bitcoin. Évalué à 1.

    ce n'est pas une arnaque au sens propre de Ponzi

    Merci de l'admettre :)

  • [^] # Re: Bitcoin le ponzi scheme des geeks

    Posté par  . En réponse au journal L'arnaque bitcoin. Évalué à 6.

    Le bitcoin comme investissement ressemble à du Ponzi, oui. Le bitcoin comme moyen de paiement, en revanche, il faut que tu m'explique…

  • [^] # Re: Serait-ce le même ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Seconde mise en demeure pour l'association LinuxFr. Évalué à 3.

    Ah, oui, mes (nos?) confuses. Je plaide le "legalese overflow", mais c'est néanmoins impardonnable.

  • [^] # Re: Serait-ce le même ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Seconde mise en demeure pour l'association LinuxFr. Évalué à 3.

    J'allais justement coller ce lien, mais oui c'est le même. Et je me souviens qu'à l'époque, son nom me disait déjà quelque-chose, mais du diable si je me souviens pourquoi.

  • [^] # Re: Anthropisation

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 2.

    Encore faut-il que ces ouvrages comportent bien des entrées-sorties supplémentaires prévues dés leur construction sinon il y aura quand même la nécessité d'interrompre le trafic pour aménager le rond-point lors de la jonction.

    Justement pas spécialement : l'interruption de trafic est un détail. Ce qui coûte cher, c'est de faire venir les engins (et les gars qui les conduisent) pour niveler, stabiliser, goudronner, etc. Alors quitte à les avoir pour le premier axe, si tu prévois qu'il y en aura d'autres - et même si tu ne sais pas exactement encore où ils aboutiront - ça peut être intéressant financièrement de "réserver" le rond-point.

  • [^] # Re: Anthropisation

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 4.

    Je suis bien d'accord mais quand on en met plusieurs sans embranchement sur une portion de quelques kilomètres c'est de l'argent bien mal dépensé.

    Ou alors ça s'appelle "prévoir un embranchement à (peut-être) venir", et ça coûte éventuellement moins cher que de tout recasser dix ans plus tard.

  • [^] # Re: une généralité malheureusement

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 2.

    bien moins cher avec un système de car sharing

    Ce qui est hyper-cool. Mais réservé à des environnements assez urbanisés. Dans ma cambrousse constellée de bleds de moins de 500 habitants, c'est pas demain la veille.

  • [^] # Re: une généralité malheureusement

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 6.

    Mon grand-oncle n'a pas d'arthrite, mais je connais bien aussi les bouchons de la banlieue parisienne : je les ai pratiqués quotidiennement pendant des années (trajet très grande banlieue à proche banlieue mais pas dans l'axe : deux bonnes heures minimum en transports en commun) et les pratique encore parfois sur ma configuration actuelle (chaque fois que je compte quitter Paris après 22h, en fait). Mon analyse sociologique diverge légèrement de la tienne :

    • jusqu'au périphérique (ou, disons, à l'A86), on voit surtout des caisses de merde (y compris la mienne), immatriculées en grande couronne quand c'est pas en province, avec assez peu de costards-cravate.
    • dans Paris, effectivement, c'est plus "grosses cylindrées costume gomina", mais une grosse partie à l'air d'être du VTC (i.e. souvent des gens assis à l'arrière). Impression renforcée par le fait que je vois pas mal d'équipages similaires poireauter autour de la Gare du Nord.

    On est tous des cas particuliers. Et une bagnole, ça coûte cher à l'achat et à l'entretien : quand tu peux t'en passer, tu le fais. Sans trop hésiter. Sauf que - expérience perso à l'appui - quand tu dois choisir entre voiture et transports en commun, tu es souvent face au choix suivant :

    a) une durée moyenne D en transports en commun, avec plein de contraintes (horaires, promiscuité, fiabilité), et une durée max déraisonnable (trains parfois annulés purement et simplement) ; et
    b) une durée moyenne D+10% en voiture, avec les horaires que tu veux (et la possibilité d'influer sur ton temps de parcours avec tes horaires), avec un siège garanti, ta musique, tes odeurs, ton bordel, tu peux fumer dedans si tu veux … et une durée max qui excède rarement le quadruple de ton temps moyen (le pire que j'ai pu faire, perso, même en comptant un retour en dépanneuse).

    Alors forcément, c'est difficile de préférer les transports dans ces conditions. À l'heure actuelle, j'évite la bagnole parce que je travaille intra-muros, que j'ai une très bonne ligne de train, et que j'arrive à éviter le métro une fois dans Paris. Si demain je travaille en proche banlieue, il y a toutes les chances que je retourne à la voiture.

    Avec des transports beaucoup plus efficaces sur un trajet donné, tu parviens à compenser les avantages individuels de la bagnole (ou en tous cas du véhicule perso, ça peut valoir aussi pour le vélo si tu es sur une distance qui s'y prête). Mais gagner 20 minutes de trajet, ça vaut pas les désagréments des transports en commun.

  • [^] # Re: une généralité malheureusement

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 3.

    Comme disait quelqu'un d'autre, plus haut, à propos d'autre chose : "il n'y a que quelques privilégiés qui peuvent assumer ce surcoût". :)

  • [^] # Re: D'ou l'intéret de supprimer la taxe d'habitation

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 1.

    Seuls quelques privilégiés dans le monde peuvent ne pas avoir à assumer ce surcoût. Nous autres salariés français en faisons (encore) partie.

    Pour les autres, vaut mieux un boulot loin avec surcoût que pas de boulot.

  • [^] # Re: T'aimes pas le maire

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 3.

    les villes avec un transport en commun efficaces

    Ce qui n'est pas le cas général du tout. Puisqu'on parlait des "délires" clientélistes des élus locaux, on peut parler de la mode actuelle du tramway partout : l'impact environnemental de la mise en œuvre est délirant, pour un bénéfice modéré en termes d'efficacité (ça remplace le plus souvent des réseaux bus existants).

    bilan environnemental bien supérieur par habitant qu'à un campagnard lambda

    Bof. Faut regarde la vue d'ensemble aussi. Le campagnard lambda, il va moins souvent au théâtre/cinéma/concert (parce qu'il n'y en a pas trop près de chez lui), c'est donc autant d'occasions où sa voiture reste au garage. Il prend généralement moins facilement l'avion (pour des raisons similaires), n’achète pas forcément autant de gadgets électroniques (quoique depuis Amazon…), passe ses week-ends à entretenir sa maison plutôt qu'à aller loin de chez lui, etc…

    Tu oublies que les immeubles sont intéressants pour le chauffage pour deux autres raisons (dont bénéficie le gars au RDC) : moins de surface de contact avec l'extérieur (car pas de toit sauf pour le dernier étage, rarement 4 façades direct pour chaque appartement), donc moins de perdition, mais aussi volume à chauffer plus faible par habitant donc moins coûteux à chauffer.

    Ouép, mais en échange on chauffe tout le monde au minimum acceptable par le plus frileux (enfin le plus frileux avec poids au réunions de copro, mais dans la vraie vie c'est quand même les retraités qui commandent dans ce genre d'instance). C'est souvent beaucoup plus que ce que l'habitat individuel moyen s'offre comme luxe. Et ça n'est pas une vue de l'esprit : je crève de chaud dans la plupart des appartements où je vais. Et les occupants parfois aussi, quand je vois comment certains ouvrent grand en hiver.

    Vu ce qu'un bus, tram ou rame plein permet d'économiser en une fois, il peut faire quelques passages à vide que cela reste positif environnementalement parlant. Le bilan citadin sur cet aspect est indéniable (d'autant qu'en général en heure creuse, il y a moins de véhicules qui tournent à vide que de véhicules pleins en heure de pointe).

    En tissu très urbain, oui. Sur du un peu moins dense (i.e. banlieue et grande banlieue), c'est beaucoup moins net : tes heures creuses sont beaucoup plus creuses, sans pour autant te permettre d'interrompre complètement le service. Et tes distances aggravent l'usure de ton matériel et ton rythme de renouvellement. Et alourdissent d'autant ton bilan : tes bus partent au rebus avec beaucoup moins de km/personne que les lignes parisiennes intra-muros (pour prendre un exemple concret).

    C'est pas pour rien que beaucoup (trop?) d'agglomérations moyennes ont essayé de mettre en œuvre du transport à la demande - pour se rendre compte après, parfois, que beaucoup trop d'usagers confondaient avec "taxi municipal".

  • [^] # Re: T'aimes pas le maire

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 7.

    En ville, les infrastructure sont faites pour être utilisée, en plus de remplir certaines poche. Le mal est moindre.

    Oui, clairement, ils sont chiants ces pouilleux à vouloir des routes potables pour faire rouler leurs gros cube polluants. Pourraient prendre des vélibs comme tout le monde.

    Et puis bon, un petit rond point pour rendre un carrefour moins accidentogène, c'est du gaspillage. C'est quoi, un gamin qui se tue tous les cinq ans, avec leur natalité de lapins sous viagra?

    Note que par contre, je vomis la mafia de l'art routier, et clairement il y a copinage éhonté en ce domaine.

    pourquoi ne pas vivre en ville si c'est pour être tant dépendant que ça du goudron??

    Parce que c'est un cercle vicieux, et que la ville s'étend? Que tous les urbains qui vont vivre à la campagne "parce que c'est moins cher" ne réalisent pas forcément (avant trop tard) que la différence de prix implique aussi une différence de service ("quoi?! y'a pas de crèche dans le village?!")?

    Que l'absence de boulot proche oblige les gens (non-retraités) à aller travailler loin, et qu'à moins de multiplier les gares par 10 il y a besoin de voitures. De plus de voitures. Et que plus de traffic demande des infrastructures routières plus complexes pour les gérer.

    Bref, les raisons manquent pas, et si tu te mets cinq minutes à la place des gens qui vivent à la campagne, tu verras que ce n'est pas juste le fruit d'un clientélisme stérile.

    La ville, la vrai, ça pollue moins par habitant.

    Ce serait vrai si la ville gérait ses déchets en interne. Au vu des immenses tas de m*rde (pardon, de "déchets ultimes") qu'on vient enterrer chez nous, le bilan est nettement moins positif.

    Idem sur le chauffage. L'habitat vertical permet de réduire la facture par personne, mais si vous acceptiez tous (y compris le mec du RDC, qui profite pas du chauffage des mecs d'en dessous) de vous chauffer aussi peu que le mec qui compte son bois/fioul, ça serait probablement encore plus efficace.

    Vos transports en commun sont hyper-vertueux quand ils sont pleins, par rapport à une voiture individuelle. Mais quid des rames qui circulent à vide "parce qu'en dehors des heures de pointe", mais que vous n'êtes quand même pas prêts à attendre une heure entre chaque métro?

    Mais promis, quand vous y serez, vous aurez le droit de venir nous donner des leçons d'écologie. Bisou.

  • [^] # Re: D'ou l'intéret de supprimer la taxe d'habitation

    Posté par  . En réponse au journal Taxe béton Nicolas Hulot. Évalué à 8.

    les collectivités ne font aucun effort

    Ce n'est pas tout à fait vrai : les CT font des efforts, mais souvent trop tard, trop mal pensés et donc contreproductifs.

    Elles ont notamment réalisé il y a quelques années que leur masse salariale allait poser problème. Donc, devant la baisse des dotations de l'État, elles ont pris le taureau par les cornes : on ne renouvelle plus les emplois inutiles. Sauf que c'est "inutile" tel que la direction ou les élus le voient, et que bien souvent c'est synonyme de "incompris". J'ai vu des collectivités très fières d'annoncer de courageuses mesures d'économie, et quand tu grattais un peu tu te rendais compte que les économies se faisaient en se passant de postes clés : directeurs techniques - ben oui, suivre des chantiers c'est quand même pas sorcier, directeurs informatiques - ben oui, une fois le gros accord-cadre mis en place avec un prestataire pour 4 ans, il n'y a plus qu'à commander et payer, et j'en passe).

    Sauf que ce genre d'économie a conduit à sous-traiter beaucoup de choses au privé, qui comme chacun sait prélève allégrement sa "taxe" FP : environ 30% du montant, histoire de compenser la pénibilité des marchés publics. Avec en face, personne qui ait les épaules pour les remettre en place. Depuis que le "responsable de la coordination des équipes techniques", ça n'est plus un vieil ingé civil avec 30 ans d'expérience, mais un jeune fraîchement sorti d'un master "protection des milieux aquatiques" ou "gestion des déchets", embauché en contractuel précaire, voire en catégorie C parce que "comme ça tu auras pas à passer les concours" et payé au lance-pierre.

    Donc oui, ça marche mal, mais ça n'est pas lié au manque d'efforts (qui sont de toutes façons inévitables).

  • [^] # Re: On en est arrivé là comment ?!

    Posté par  . En réponse à la dépêche devops REX - publication du programme du 2 octobre 2017. Évalué à 3.

    Et oui! Parce que le ratio homme/femme sur linuxfr, ou n’importe quel département informatique, est à 50/50, évidemment, tout le monde le sait!

    Franchement? Là où je bosse, on n'en est pas si loin. Et quand bien même, ça reste une question d'image : tant qu'on présentera le milieu comme un truc de barbus, ça restera un truc de barbus.

    oui, ya surtout des mecs dans les conférences

    C'est fort probable, mais ça n'est pas forcément une fatalité. En revanche, ce genre d'initiative - qui part de toutes façons du postulat que c'est le cas - contribue à rendre cette idée incontournable auprès du grand public. Comment j'explique à mes nièces que l'informatique c'est pas spécialement un truc de mecs, après ça?

    ce que tu appelle préjugé est en fait la réalité?

    La réalité, ça se change. De plein de manières différentes. Tu veux que les install parties soient moins des concentrations de barbus? Vas-y avec ta femme et tes gosses, et dis à tes potes de faire pareil. Des gens se comportent n'importe comment dans des conférences professionnelles? Édicte une charte qui interdit aux gens de mal se comporter envers les autres gens. Et tant pis si, dans les faits, c'est seulement une partie des gens qui se comporte mal envers une autre. Au moins, on évite de mettre tous les mecs dans le même sac.

  • [^] # Re: Free & les dongles

    Posté par  . En réponse au journal Dongle 4G sous environnement libre. Évalué à 5.

    La bonne nouvelle, c'est que depuis longtemps c'est contournable avec des proxies, des VPN, en falsifiant l'identité des navigateurs sur le système. J'me souviens avoir déjà contourné ces merdes en 2009 en étant chez SFR. Et quand on échouait, on tombait sur le service surfacturé.

    J'ai un souvenir moins funky. Il y a 5-6 ans, j'étais dans un bled sans ADSL du tout (et pourtant en Île-de-France), ni solution alternative. Je me débrouillais avec une clé 3G et un pseudo-routeur maison. Et j'ai du changer trois fois d'opérateur (après l'ADSL est arrivé) : un coup Laposte, un coup Sosh, un coup SFR, pour réussir à conserver un service fonctionnel. L'un laissait passer les VPNs, puis finalement non. L'autre te bloquait les versions non-mobiles des pages sur une base aléatoire. Le troisième, je crois, avait bien marché. Et ça n'était jamais de la résiliation de contrat pure et simple, non : à chaque fois, c'est juste ton service qui devient de moins en moins fiable, jusqu'à ne plus savoir se connecter du tout.

  • [^] # Re: On en est arrivé là comment ?!

    Posté par  . En réponse à la dépêche devops REX - publication du programme du 2 octobre 2017. Évalué à -2.

    Les incidents de harcèlement envers les femmes sont malheureusement courants dans les conférences d'informatique

    Super. Les mecs (préjugé #1) qui font de l'informatique sont des gros lourds (préjugé #2) qui ne savent pas se comporter en présence des femmes. Alors on va leur écrire noir sur blanc qu'il ne faut pas le faire, et comme ce sont des gros lourds dociles et obéissants (préjugé #3) ça devrait faire la blague.

  • [^] # Re: Toujours aussi bluffé

    Posté par  . En réponse à la dépêche Blender 2.79 vient de sortir. Évalué à 3.

    En fait Natron est vraiment similaire à Nuke

    À tel point que ça hurle un peu au plagiat, dans le milieu des professionnels du compositing.

  • [^] # Re: cool les date de greve

    Posté par  . En réponse au journal Journal social agenda. Évalué à 8.

    c'est que vous semblez tous d'accord pour penser que les grévistes ferait exprès la grève pour embêter les autres.

    Bah en fait, oui, c'est fait pour ça. La grève "sans embêter les autres", ça existe, certains de nos voisins pratiquent pas mal (genre "je travaille normalement avec un pin's qui dit que je suis en grève"). Dans le monde hospitalier aussi. Et d'aucuns s'accordent à dire qu'on n'obtient rien avec ce genre de grève.

    Donc oui, si on fait des grèves bloquantes en France, c'est pour qu'elles bloquent les gens. Je ne sais pas si ça marche, mais c'est voulu et assumé.

  • [^] # Re: Exceptionnel ou systémique ?

    Posté par  . En réponse au journal Le jour d’après, c’est aujourd’hui. Évalué à 3.

    Quand l'eau est en contact avec l'air, une partie se dissous dans l'air.

    Mes cours de physique/chimie sont loin derrière, mais tu es certain qu'on a le droit de parler de dissolution dans un gaz (ou un mélange gazeux, dans le cas qui nous concerne)?