Chrome, le futur navigateur de Google

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2
sept.
2008
Internet
Le buzz du 1er septembre 2008 : le navigateur de Google, anciennement sous le nom de code supposé GBrowser, a été officiellement annoncé et baptisé Google Chrome.

Une BD de 38 pages par Scott MacCloud explique (presque) tout sur les raisons, les concepts. La BD met en scène les développeurs du navigateur en question qui nous présentent le navigateur en image. Cette BD, sous licence CC by-nc-nd a été envoyée par courriel à quelques élus pour répandre la nouvelle. Alors en quoi consiste précisément Google Chrome ?
  • sous licence libre — probablement la licence Apache 2 (pourra être intégré dans des projets propriétaires sans retour).
  • le moteur de rendu utilisé est WebKit (licence LGPL), lui-même basé sur KHTML. Le navigateur d'Android, la plateforme pour téléphones mobiles de Google, utilise déjà WebKit.
  • inclus aussi Google Gears, un greffon d'ores-et-déjà existant pour différents navigateurs (y compris Firefox-linux-32) qui permet d'utiliser des applications Web en mode déconnecté.
  • une nouvelle machine virtuelle JavaScript écrite entièrement par Google, prétendument la plus performante (?) et que Google espère voir utilisée par les autres navigateurs.
  • d'une IHM mise-à-jour.
D'un point de vue architectural, tous les onglets tourneront dans des processus différents dans des zones isolées (« sandbox ») et Google désire faire une spécification pour les créateurs de greffons, pour que ces derniers soient isolés aussi (« jail »).

NdM : « Il ne sera disponible dans un premier temps que sur le système d'exploitation de Microsoft, Windows, mais Google a indiqué "travailler dur pour concevoir des versions Mac et Linux également". » (source AFP). Voir aussi « À propos de Google Chrome et du reste sur le blog de Tristan Nitot de Mozilla Europe.

NdM 2 : Merci à smc pour son journal initial et très complet qui a permis cette dépêche.

NdM 3 : l'annonce, « A fresh take on the browser », sur le blog officiel de Google, et la BD officielle.

gNewSense 2.1

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13
2
sept.
2008
GNU
gNewSense, la distribution GNU/Linux soutenue par la FSF est sortie en version 2.1, seconde du nom DeltaH (« H » pour « Hardy Heron »).

Cette distribution est basée sur Ubuntu, et se veut entièrement libre, laissant de côté les quelques concessions faites par Canonical :
  • retrait des micrologiciels propriétaires du noyau Linux ;
  • retrait du dépôt « restricted » ;
  • installation par défaut des outils de développement ;
  • thème spécifique
gNewSense est un jeu de mot entre « Gnuisance » (nuisance, en référence à la clef GnuPG/OpenPGP de RMS) et New Sense (nouveau sens).

Cette version 2.1 apporte des mises à jour, des corrections et améliorations par rapport à la 2.0 sortie en mai 2008 :
  • Linux-ubuntu-modules désormais sans blobs non-libres ;
  • Usplash ajouté ;
  • Nouveau thème ;
  • Correction du module-init-tools pour eepro100 ;
  • Le LiveCD ne demande plus le mot de passe lors d'un sudo ;
  • Ajout de la prise en charge des dépôts extra dans python-apt ;
  • Corrections, améliorations et optimisations diverses.
Il s'agit d'un LiveCD installable de 604 Mo. Builder est un outil de création de distribution créé pour et par gNewSense.

Sortie du bépo 1.0rc1

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25
août
2008
Communauté
Après 5 ans de développement, la disposition dvorak-fr bépo est sortie. Le projet bépo a pour but de créer une disposition des lettres et symboles présents sur les claviers afin de faciliter la saisie du français (en respectant les règles de typographie) et des différents langages informatiques tout en donnant accès à de nombreux caractères présents dans d’autres langues. Cette répartition se fonde sur un certain nombre de règles, dont celles établies par le Dr August Dvorak.

La version 1.0rc1 indique que la carte simplifiée est figée. Nous ne changerons plus la place des principaux caractères et les seules évolutions possibles sont celles touchants sur les touches secondaires. Vous pouvez désormais apprendre le Bépo sans peur de changements de la disposition.

Ergonomie :
  • La frappe se fait principalement au centre du clavier, c'est à dire sur les touches QSDFJKLM ;
  • La frappe est alternée (main gauche puis main droite) et la charge entre les mains est mieux réparties ;
  • La distance de frappe est très réduite, les touches les plus utilisées sont celles qui sont près du centre du clavier ;
  • Les digrammes (deux touches à la suite) à un doigt et à une main sont limités.

Tout cela aboutit à un meilleur confort lors de la frappe, qui à défaut d’étude sérieuses sur le sujet est ressenti par tous les utilisateurs.

Au niveau du français le bépo est prévu pour taper tous les caractères de notre belle langue :
  • Les guillemets français «» ainsi que les guillemets de second niveaux “” ;
  • Les ligatures œ et æ (cœur, sœur et cætera) ;
  • Les majuscules accentuées ÉÈÙÀ ainsi que ŒÆÇ sont accessible via la touche « Maj » ;
  • Les tirets cadratins et demi cadratins — et – pour vos dialogues, incises… ;
  • Les points de suspensions typographiques … en un caractère (et non ...) ;
  • L'espace insécable est en Maj + espace et la ponctuation double (?!;:) est aussi en Maj pour faciliter la frappe.

NdM : Merci à tiot pour son journal qui est l'origine de cette dépêche.

SCons 1.0

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Mouns.
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12
26
août
2008
Python
SCons est un logiciel libre sous licence MIT, écrit en Python, de construction de logiciels. Il permet d'automatiser les compilations comme avec les logiciels libres autoconf et automake, et contient un cache comme ccache. Il est conçu pour être plus rapide, facile et fiable que le traditionnel make et son implémentation GNU Make. Il fonctionne sur les systèmes POSIX (Linux, *BSD, Unix, etc.) et sur Microsoft Windows.

La version 1.0 de SCons a été atteinte, le mardi 12 août 2008. Elle est fonctionnellement identique à la version 0.98.5, seules des mises à jour de documentation sont les nouveautés. Les API 1.0 resteront compatibles durant toute la vie de la série 1.x. La version 1.0.1 est déjà prévue pour septembre, incluant des corrections de bugs et améliorations de performances.

Les fichiers de configuration de SCons sont écrits en Python, ce qui offre une très grande souplesse et de nombreuses possibilités. Il analyse automatiquement des dépendances C/C++/Fortran. SCons permet de construire à partir de dépôts centraux de code source (SCCS, RCS, CVS, BitKeeper et Perforce) et/ou de cibles pré-construites, il utilise des signatures MD5 pour détecter des changements dans les fichiers et peut compiler en parallèle.

Ardour, Blender, VMware sont des exemples d'applications construites avec SCons. Les paquets sont disponibles sous forme de tarball, paquet zip, DEB et RPM, en source et binaire (et installeur Microsoft Windows).

GNOME 2.24 approche

Posté par  (site web personnel) . Modéré par j.
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21
25
août
2008
Gnome
Le mois prochain, si tout va bien, sort la version 2.24 du fameux environnement de bureau GNOME avec son lot de nouveautés.

On commence par une des améliorations de Nautilus, attendue depuis un petit moment : l'apparition des onglets. Cette fonctionnalité est très pratique et évite de s'encombrer avec plein de fenêtres Nautilus. Le fonctionnement semble identique aux onglets présents dans Firefox par exemple. Il serait intéressant de voir si on peut facilement déplacer des fichiers d'un onglet à l'autre, vu que Nautilus supporte un grand nombre de protocoles cela pourra s'avérer fort pratique. Les vues en colonnes font également partie des améliorations du gestionnaire de fichiers.

Le navigateur Epiphany utilise encore le moteur de rendu de Mozilla Gecko, la bascule sur le moteur WebKit étant reportée à GNOME 2.26, c'était à l'origine prévu pour GNOME 2.24.

Evolution bénéficie d'améliorations de stabilité, de la prise en charge des contacts Google, des contacts sur WebDAV et des modèles de messages. Il devrait lui aussi un jour basculer sur WebKit, probablement à la prochaine version 2.26.

Empathy, le logiciel de messagerie instantanée et de présence, et de VoIP voix/vidéo, continue son chemin, il supporte les connexions vers les standards ouverts Jabber/XMPP, Google Talk, Salut (zeroconf), et les propriétaires AIM, ICQ, MSN, Yahoo et GroupWise, ainsi que les appels audio et vidéo sur les protocoles ouverts SIP et Jingle. Pour rappel, Empathy utilise la bibliothèque Telepathy pour gérer tout cela.

Cheese, le logiciel de narcissisme sur webcam, bénéficie de nouveaux effets vidéo, d'une meilleure intégration au bureau et synchronisation de données.

La migration sur GIO/GVFS pour la gestion des systèmes de fichiers (distants ou non) continue avec de nouvelles applications qui reposent maintenant dessus, comme Eye of Gnome (eog, File-roller (gestionnaire d'archives, Totem (lecteur multimédia), Baobab (analyseur d'espace disque), Anjuta (environnement de développement), etc.

On peut aussi citer l'amélioration du gestionnaire de résolution/écran du Gnome Control Center, qui supporte maintenant les extensions RandR 1.2. Le client VNC Vinagre s'améliore lui aussi du côté du système de marque-page entre autres, qui deviennent dynamiques grâce à Avahi : les serveurs VNC déclarés sur le réseau local apparaissent dans les signets.

Cette nouvelle version de GNOME inclura aussi de nouveaux thèmes, de nouveaux fonds d'écran, permettant ainsi de personnaliser encore plus son apparence. Il est déjà possible d'avoir un avant-goût de cette version GNOME, en testant par exemple les pré-versions de Fedora 10, Mandriva Linux 2009.0 et Ubuntu 8.10.

NdM : Merci à madko pour son journal très détaillé - résumant l'article Interesting Improvements In GNOME 2.24 - qui est l'origine de cette dépêche.

OpenSpell : jeu libre d'apprentissage des langues

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Pascal Terjan.
4
20
août
2008
Éducation
OpenSpell est un logiciel libre sous licence GPL d'aide à l'apprentissage des langues étrangères, principalement destiné à l'apprentissage des mots courants et de leur prononciation. On y trouve trois parties :
  • écouter : voir une image et entendre le mot correspondant, d'abord épelé puis prononcé ;
  • pendu (le pendu est remplacé par des oiseaux sur une branche). C'est celui qui est le plus difficile, parce qu'il n'y a pas d'image ni de son pour aider. Et deviner un mot dans une langue étrangère est difficile. Surtout si le mot est court ;
  • écouter et épeler : on voit et on entend un mot. Il faut trouver comment il s'épelle. Les lettres utilisent un clavier à l'écran, ce qui est bien pratique pour l'arabe par exemple. C'est la partie la plus intéressante, elle permet de travailler sur l'écoute et la reconnaissance des sons. La fille de fleny68 (quasi 9 ans) s'est frottée à l'anglais et s'est rendu compte que ce n'est pas si facile à comprendre sans entraînement. Ça change de la prononciation franchouillarde de sa maîtresse.
C'est un logiciel que vous pouvez peut-être conseiller aux enseignants de primaire qui doivent enseigner l'anglais, et que vous pouvez utiliser à la maison. Un module d'administration permet d'ajouter des mots et des langues, et de configurer le clavier ; il est pour l'instant un peu instable et il faut utiliser la ligne de commande pour y accéder. Voir la FAQ.

Techniquement le jeu est en Java ; il utilise le codec Speex (version jspeex), qui est optimisé pour la voix et libre de brevets. Les fichiers sons sont marqués .spx, mais ce sont des Ogg avec encodage Speex.

Les langues disponibles sont les 11 langues Sud-Africaines (dont l'anglais) pour la version sud-africaine proposée sous Linux. Une version sénégalaise avec le français, l'arabe et le wolof est disponible sous forme de .exe (pour du java c'est idiot), on peut l'utiliser sous Linux en décompressant sous Wine et en utilisant le script run_openspell de la version sud-africaine.

NdM : information issue de la revue de presse de l'April. Merci à fleny68 pour avoir posté un journal à ce propos.

Le client Jabber/XMPP Psi en version 0.12

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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8
août
2008
XMPP
Kevin Smith, le chef du projet Psi, a annoncé la version 0.12. Psi est un client Jabber/XMPP libre et multiplateforme, publié sous licence GPLv2, écrit en C++ et utilisant la bibliothèque Qt en version 4.

Après le passage long à Qt4 avec la version 0.11 de Psi, sa stabilisation se poursuit. Pas de grosses améliorations donc, mais un travail de corrections de bugs et d'amélioration sensible de l'ergonomie générale du client.

Les nouveautés les plus notables :
  • Les fenêtres MUC (Multi-User Chat) sont désormais des onglets détachables comme les discussions un à un ;
  • La recherche dans le roster (liste de contacts et de présence) a été revue et lance un filtre lorsque l'on tape directement dans le roster ;
  • Un buffer XML est utilisé, permettant l'accès dans la console au XML déjà reçu ;
  • En résolvant un nom de nouveau contact, le nom complet est utilisé si le surnom est absent de la carte de visite (vCard) ;
  • La reconnexion automatique après un réveil de l'ordinateur est maintenant une option indépendante ;
  • Les MUC (Multi-User Chat) peuvent être sauvés en marque-pages et rejointes automatiquement ;
  • L'ancien fichier config.xml a été remplacé en faveur du nouveau format options.xml : toutes les options de Psi peuvent maintenant être configurées du panneau d'options avancées (plus besoin d'édition à la main) ;
  • Les avatars basés sur les vCards sont transmis aux anciens clients et serveurs n'implémentant pas PEP (Personal Eventing Protocol) ;
  • Un nouveau groupe diagnostic est disponible dans le menu aide, pour le débogage de la couche de sécurité QCA ;
  • Le lancement de plusieurs instances du même profil sur Windows et les Unixes avec DBUS n'est plus possible ;
  • Sur X11, la barre des tâches devrait flasher à la réception de nouveaux messages sur les gestionnaires de fenêtres respectant les standards.

LinuxFR.org a dix ans !

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Bruno Michel.
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28
juin
2008
LinuxFr.org
DLFP ou Da Linux French Page ou plus simplement Linuxfr ou LinuxFR.org fête aujourd'hui même, ce 28 juin son dixième anniversaire.

Dédié à l'actualité des logiciels libres et opensource et sujets afférents, ce site fonctionne sur le bénévolat et les contributions de ses visiteurs.

Après moultes péripéties, l'aventure continue !

Microblogging enfin libre, ouvert et décentralisé avec Laconi.ca et les spécifications OpenMicroBlogging

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Nÿco.
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12
juil.
2008
Internet
En vogue dans le cyberespace web 2.0/social, le microblogging se situe à mi-chemin entre le blog et la messagerie instantanée : les messages sont plus courts qu'un blog, souvent limités à 140 caractères, textuels uniquement (quoiqu'on voit de plus en plus de microblogging multimédia photo/vidéo) et d'un autre côté les fils de discussion sont plus persistants qu'un chat de groupe (MUC = Multi-User Chat), moins dynamiques, mais plus tranquilles, laissant le temps de répondre, en fonction de la disponibilité des personnes.

Le microbloggueur peut s'abonner aux fils de ses contacts et ainsi recevoir ces messages textuels, voire y répondre, créant ainsi des fils de discussions archivés, se situant toujours entre les commentaires d'un blog et les discussions des MUC Ces fils peuvent durer quelques minutes à quelques heures.

L'interface est souvent web, sous forme de joli formulaire (souvent AJAX) dans le navigateur. Il existe d'autres interfaces du type messagerie instantanée via un bot (robot) ou par SMS. Enfin, il est possible de poster via une application cliente lourde (logiciel spécifique installé sur l'ordinateur) ou encore via une application composite (mashup) sur un autre site web (toujours un formulaire dans le navigateur).

Le microblogging répond donc à un besoin intermédiaire entre la messagerie instantanée et le blog et/ou le forum. Ce type de socialisation et de conversation a été rendu populaire des derniers mois par des sites tels que Twitter ou Jaiku, et dans une moindre mesure Pownce.

Le problème évident se situe dans le fait que ces fournisseurs de service sont des îlots (« walled garden » en anglais), comme la plupart des réseaux sociaux ou les services propriétaires de messagerie instantanée ils sont fermés et non-interopérables. On se retrouve donc une nouvelle fois dans un monde propriétaire, aux API et protocoles privateurs, et aux effets réseaux dévastateurs, emprisonnant localement des milliers voire millions de personnes, fragmentant et balkanisant ainsi l'internet.

Laconica est un logiciel de microblogging :
  • libre, sous licence AGPL, la Affero General Public License, qui est une licence GPL dédiée aux sites et applications web ;
  • ouvert, grâce aux spécifications OpenMicroBlogging, permettant d'autres implémentations similaires ;
  • utilisant deux interfaces standard que sont le web et XMPP ;
  • proposant un flux RSS par utilisateur ;
  • offrant l'authentification OpenID ;
  • exposant les relations FOAF (Friend of a friend), format RDF décrivant les relations de l'utilisateur ;
  • encourageant à poster sous licence libre Creative Commons Attribution 3.0 ;
  • décentralisé, ainsi quiconque peut déployer un Laconica localement, dans son entreprise, administration ou association et se fédérer sur Internet (ou décider de rester fermé), évitant ainsi le cloisonnement des îlots, et permettant aux utilisateurs de suivre et participer aux conversations de contacts sur d'autres serveurs (comme l'e-mail et Jabber/XMPP) en toute autonomie.

Consolidation des smartphones libres : LiPS fusionne avec LiMo

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10
juil.
2008
Mobile
Le petit monde des smartphones libres se consolide. Les smartphones ou téléphones « intelligents » (en réalité sans réelle intelligence) sont de petits appareils électroniques qui tiennent dans la poche, résultat du coït entre un téléphone mobile et un PDA, souvent accouplés également avec un appareil photo, un baladeur et/ou une tablette Internet, voire un ordinateur de poche complet, avec ou sans clavier numérique ou alphanumérique.

Le LiPS Forum (LiPS pour Linux Phone Standards) fusionne avec la LiMo Foundation (LiMo pour Linux Mobile).

Moultes événements et avancements dans le monde effervescent des smartphones ont eu lieu ces derniers mois :Les solutions libres (ou presque) LiMo/LiPS, Openmoko, Android (Google et Open Handset Alliance, majoritairement sous licence Apache) et Symbian (à ce jour encore propriétaire, dominant le marché) vont devoir faire face aux OS propriétaires que sont BlackBerry de RIM (Research in Motion), la famille Windows Mobile/CE/Pocket PC de Microsoft et le vieillissant PalmOS.

Dans cette cacophonie, LiMo séduit bien des acteurs des telco par son modèle de gouvernance ouvert et transparent, ainsi que son côté ouvert, contributif et copyleft, sans royalties et sans brevets des solutions logicielles proposées. Outre les acteurs de LiPS rejoignant la liste des acteurs de LiMo, cette consolidation réduit l'entropie et la fragmentation du monde Linux et/ou libre sur mobile.

LiMo reste à ce jour la solution la plus avancée du monde des smartphones libres puisque de nombreux téléphones ont déjà vu le jour sur le marché, contrairement à Android et Openmoko par exemple. Fin juillet, d'autres acteurs vont rejoindre les rangs de la LiMo Foundation, et de nouveaux téléphones vont être annoncés.

Rencontre Jabber/XMPP à Paris le 5 juillet

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1
juil.
2008
XMPP
La communauté JabberFR organise une rencontre Jabber/XMPP à Paris le samedi 5 juillet à 19h30 au Halls' Beer à Chatelet.

Ce sera l'occasion de nous voir dans le vrai monde de la vie réelle, et de bouffer un morceau et boire un coup.

Que l'on soit développeur, utilisateur, administrateur, curieux, designer de protocole, tout le monde sera le(la) bienvenu(e).

Le système de fichier AdvFS de DEC/Digital/Compaq/HP a été libéré sous GPLv2

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Mouns.
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25
juin
2008
Communauté
Le système de gestion de fichier AdvFS, ou Advanced FileSystem a été libéré sous licence GPLv2. Il s'agit d'un système de gestion de fichiers UNIX créé à l'origine dans les années 90 par DEC (Digital Equipment Corporation) pour leur UNIX propriétaire OSF/1. Transformé ensuite en Digital UNIX, puis racheté par Compaq pour devenir Tru64 UNIX, Tru64 a été abandonné lors du rachat de Compaq par HP

HP libère donc ce système de fichiers sur SourceForge, fournit la documentation, les suites de test et dit aussi dédier quelques ingénieurs.
L'intention d'HP semble être de permettre à d'autres projets de systèmes de fichier de profiter d'une technologie éprouvée. Il n'est pas impossible de voir apparaître un port d'AdvFS sur Linux, mais là n'est pas l'intention première d'HP. AdvFS est utilisé sur Tru64 depuis plus de 15 ans, c'est un système de fichier performant permettant de créer des systèmes de fichiers de plusieurs Terabytes (Tb), de faire du striping de fichiers, d'effectuer la défragmentation en ligne.

NdM : On va voir si d'une part les distributions l'adoptent et l'intègrent dans leur noyau maison, et d'autre part si les développeurs du noyau Linux l'intègrent dans le vanilla, le portage serait bien entendu un travail préliminaire à accomplir, le code source étant disponible. Les outils de haut niveau (userland) sont aussi disponibles sur sourceforge.

SproutCore : framework Javascript sous licence MIT

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29
juin
2008
Apple
SproutCore est un framework Javascript libre, publié sous licence MIT par la société Sproutit. Il s'agit d'un framework en Ruby qui génère du HTML et du Javascript, afin de rendre plus interactives les interfaces utilisateurs dans le navigateur web.

Ce framework aide à construire des applications web utilisant des menus, des barres d'outils, le glisser-déposer, la localisation, mais apporte également l'architecture Modèle-Vue-Contrôleur. Il masque évidemment la complexité des incompatibilités ou plutôt du non-respect des standards du web de certains navigateurs.

SproutCore a reçu énormément d'attention dans la presse IT ces temps-ci, car Apple a annoncé lors de sa conférence mondiale que leur service payant .Mac (mail, hébergement, espace disque, photos, etc.) sera refondu et basé sur SproutCore et sera renommé à l'occasion en MobileMe ; ce travail ayant été effectué principalement pour son iPhone, avec en arrière plan une réelle volonté de faire quelque chose d'indépendant de la plateforme (un des buts du web).

Apple lance donc un pavé dans la mare après son refus de voir Adobe Flash porté sur iPhone, et l'arrivée bien difficile de Silverlight de Microsoft, deux RIA propriétaires concurrentes et incompatibles. SproutCore n'entre évidemment pas en concurrence directe du point de vue technico-fonctionnel, et il n'est pas non plus un Cocoa-like pour le web comme il est dit parfois (même si ses widgets y ressemblent forcément volontairement).

Apple et SproutCore font donc pencher davantage la balance du côté des standards du web, et c'est une bonne chose. Apple sponsorise SproutCore en employant Charles Jolley un des fondateurs de SproutIt et principal développeur.

Subversion (SVN) 1.5 est disponible

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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21
juin
2008
Communauté
Subversion, ou svn pour les intimes, le célèbre logiciel libre sous licence Apache/BSD du type gestion centralisée de versions (VCS) a été publié en version 1.5. Conçu à l'origine en 2000 pour remplacer CVS et ses limitations, cette version apporte de nombreuses améliorations :
  • Suivi des opérations de Merge (merge tracking) (implémentation non complète) ;
  • Sparse checkouts (via une nouvelle option --depth) ;
  • Résolution de conflit interactive ;
  • Prise en charge des listes de changements (changelists) ;
  • URL relatives, peg revisions dans svn:externals ;
  • Prise en charge de Cyrus SASL pour ra_svn et svnserve ;
  • Prise en charge améliorée pour les déploiements à grande échelle de FSFS, via le sharding ;
  • Optimisations possibles améliorées de FSFS, via l'isolation immuable de fichiers ;
  • Proxy WebDAV d'écriture directe (write-through) transparent ;
  • Améliorations de la copie et du déplacement ;
  • Améliorations en vitesse, amélioration des temps de réponse des annulations ;
  • Plus facile d'essayer le module expérimental d'accès ra_serf DAV ;
  • Changement dans les API, améliorations et beaucoup de travail de bindings de langages ;
  • Plus de 150 corrections de bugs et améliorations.
Les notes de version sont détaillées, vous êtes encouragé(e)s à les lire attentivement.

Subversion 1.X ayant effectivement réussi à remplacer CVS dans de nombreux cas, y compris de complexes ou à large échelle, ces dernières années ont vu s'épanouir et monter en puissance des solutions de VCS décentralisées, bien évidemment libres, telle que git issu du monde du noyau Linux et Mercurial (Hg). Le projet Subversion s'interroge à ce sujet quant à son avenir.

Spacewalk : Red Hat Network Satellite devenu libre

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
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21
juin
2008
Communauté
Red Hat a libéré Spacewalk sous licence GPLv2, le Red Hat Network Satellite, le service local (sur site) du RHN (Red Hat Network). Le développement et le maintien de Spacewalk est confié à la communauté, à l'image de Fedora, il devient donc l'upstream de Red Hat Network Satellite (qui devient donc un dérivé).

Spacewalk est à la fois
  • un miroir de paquets de mises à jour pour la famille Fedora, Red Hat, CentOS et Scientific Linux,
  • mais aussi outil centralisé de monitoring, de provisioning, d'inventaire hard et soft, de distribution de fichiers de configuration et de kickstart.
Spacewalk Proxy est l'alter-ego de Red Hat Network Proxy, un serveur décentralisé pour une répartition géographique des serveurs Spacewalk dans une organisation multi-sites. Spacewalk et Spacewalk Proxy communiquent via Jabber/XMPP.
Hélas Spacewalk repose lourdement sur le SGBDR propriétaire d'Oracle Corporation.

La communauté prend donc en charge le développement et le maintien de Spacewalk et le brainstorming sur la roadmap a déjà commencé, avec bien évidemment un port vers PostgreSQL envisagé/suggéré, et une modularisation avec d'éventuels remplacements de composants par d'autre logiciels libres.