anaseto a écrit 2229 commentaires

  • [^] # Re: Temps de jeu total

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dungeon Crawl Stone Soup 0.13 est sorti!. Évalué à 1.

    Héhé, testé, et oui, ça fait un peu peur ;) Pourtant, je joue pas si souvent que ça…

  • [^] # Re: Apprends à prendre des notes !

    Posté par  . En réponse au journal prise de note en cours. Évalué à 2.

    Mais si le cours va tellement vite que l'on a même pas le temps de comprendre, c'est juste complètement idiot.

    Je suis d'accord, je me souviens d'un cours terrible l'année dernière où personne n'arrivait à suivre le prof qui ne s'en est pas rendu compte de tout le semestre (ou du moins il ne l'a pas montré), et bon, ça mettait le cerveau en ébullition, c'est le moins qu'on puisse dire. Ceci dit, il faut s'avouer une chose, je crois qu'un polycopié n'aurait pas arrangé beaucoup les choses : ce cours était juste infaisable sur le temps imparti (ça m'a pris d'ailleurs plus de la moitié de mes révisions). Alors, c'est peut-être juste en maths, mais d'expérience quand un cours est trop rapide au point qu'on ne s'en sorte pas à la main, c'est le cours qui est trop ambitieux ou mal pensé (je pense que le temps d'écriture n'est pas si long comparé au temps de compréhension).

    Sinon il y a la méthode que je subi cette année (je prépare l'agreg de maths) : quand un prof est pressé il donne des références pour les points techniques. Perso je trouve que c'est un assez bon compromis, tant que ça devient pas non plus trop systématique, et ça donne un peu de légèreté au cours tout en permettant d'avancer assez vite.

  • [^] # Re: Apprends à prendre des notes !

    Posté par  . En réponse au journal prise de note en cours. Évalué à 1.

    Je trouve que les deux points que tu mentionnes sont de bonnes conduites par défaut, mais ça marche pas parfaitement tout le temps.

    En maths par exemple, en général le prof écrit tout au tableau, donc on doit globalement recopier à peu près tout. Quand c'est une démo je mets parfois juste les idées (ou rien si c'est facile) et je la retrouve ensuite, mais des fois c'est pas si facile quand après plusieurs heures de cours le cerveau marche plus du tonnerre. Bon, si le prof écrit tout au tableau on peut se dire qu'on a le temps aussi, mais lui il connaît son cours, alors que toi tu dois comprendre en même temps (des fois ça peut être la faute du prof qui va trop vite mais pas toujours).

    Je dis ça, je déteste recopier sans comprendre, et du coup je le fais rarement, mais il manque parfois des bouts de démos dans mes cours ensuite :) En pratique ça ne me dérange pas vraiment d'avoir un cours pourri, mais ça dépend des gens. En tous cas j'avais tapé mes cours de maths en LaTeX pendant une période, c'était joli et tout, mais je me suis aperçu que comme j'allais plus vite, je recopiais tout, et je comprenais moins sur le moment, et ça me faisait perdre du temps ensuite à me relire voire corriger des erreurs (plus le fait qu'un cours en LaTeX on a l'impression qu'on peut toujours l'améliorer et au final on est tenté de passer plein de temps à laisser un truc parfait alors qu'on le relis au mieux une ou deux fois après).

  • [^] # Re: LyX

    Posté par  . En réponse au journal prise de note en cours. Évalué à 1.

    de 28 MPM à 32

    C'est du précis :) Selon le texte que je frappe je vais entre 4 (si c'est tout plein de symboles) et 7 caractères par seconde (quand c'est juste de la prose), donc ça varie quand même pas mal (et même d'une prose à une autre ça varie je trouve), et j'ai sans doute écrit des fois en dessous et au dessus de ces deux limites dans certains textes particuliers.

    Sinon, j'ai jamais trop compris pourquoi on parle de MPM pour les vitesses de frappe : suivant la langue, le type de texte, etc… c'est complètement différent. Et puis est-ce que les apostrophes et ce genre de choses comptent comme séparateurs? Sur wikipédia ils disent que 5 caractères = 1 mot par convention, c'est peut-être à peu près le cas pour un texte en prose en anglais j'imagine.

  • [^] # Re: killWindow?

    Posté par  . En réponse au message [Résolu (salement)]fermer xmonad proprement. Évalué à 1.

    Ça marche (modulo l'asynchronicité de la chose)

    C'est vrai, j'avais pas pensé à ça :)

    Ben je vais peut-être mettre la même chose, ça m'a l'air bien! Après je continuerai probablement à tout fermer avant de sortir d'X tellement c'est devenu un réflexe.

    Et pas mal l'idée pour dmenu!

    Même si j'espère que firefox ne mettra jamais plus longtemps pour se fermer, je sais qu'il est long parfois

    Bah, on n'en est pas à quelques secondes près non plus, ça me rappelle un sondage sur le temps que mettait l'ordi pour s'arrêter ;)

  • # killWindow?

    Posté par  . En réponse au message [Résolu (salement)]fermer xmonad proprement. Évalué à 2. Dernière modification le 26 août 2013 à 10:16.

    Une idée mais j'ai pas essayé : utiliser withWindowSet de Xmonad.Core puis allWindows de Xmonad.Stack pour récupérer la liste des fenêtres et les tuer à coup de killWindow de Xmonad.Opérations (la même fonction utilisée pour alt+shift+c, donc normalment firefox devrait bien se fermer).

    Sinon j'ai remarqué avec pstree que firefox n'est pas un fils de xmonad ni de X.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 4. Dernière modification le 25 août 2013 à 12:09.

    Je crois qu'on s'égare un peu. Ce que disait Zylabon était que certains codes étaient plus faciles à optimiser (ou du moins c'est ce que j'ai compris).

    Quant à la lisibilité du code, il faut juste je crois accepter que tout le monde n'en a pas la même notion, tout le monde ne travaille pas de la même façon et n'a pas les mêmes besoins, ce qui compte c'est d'être à l'aise avec son code et celui des gens avec qui on travaille, mais si d'autres travaillent ailleurs différemment, tant mieux pour la diversité. Personne n'est obligé de comprendre le code de tout le monde heureusement.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 4.

    Ce que je voulais dire c'est qu'a priori il est plus simple pour un compilateur de faire des manipulations d'optimisation sur un code « algébrique », et reconnaître une combinaison de symboles plutôt que des structures complexes.

    Et je ne vois pas trop ce que tu veux dire avec ta première phrase : la combinaison d'adverbes /\ peut s'appliquer à n'importe quel verbe, et l'idée c'est de permettre son utilisation dans les cas complexes tout en ne perdant pas en vitesse dans les cas simples facilement optimisables, c'est donc une bidouille utile et facile à implémenter.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 2.

    166666666666664984576

    Heu, le x: de mon calcul était stupide : passer en précision arbitraire après donne un résultat faux pour les derniers chiffres logiquement ;), donc c'est juste un flottant avec des chiffres faux vers la fin.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 2.

    Dans le même ordre d'idée, en J certaines phrases idiomatiques dans un style tacite peuvent être optimisées par du code spécial.

    Par exemple avec l'adverbe \ (« préfixe ») qui applique un verbe aux préfixes d'un tableau :

        i.5 NB. 5 premiers entiers
    0 1 2 3 4
        <\i.5 NB. liste des préfixes chacun dans sa boîte
    ┌─┬───┬─────┬───────┬─────────┐
    │0│0 1│0 1 2│0 1 2 3│0 1 2 3 4│
    └─┴───┴─────┴───────┴─────────┘
        +/\i.5 NB. sommes cumulées
    0 1 3 6 10
    

    On pourrait penser que +/\ est en temps quadratique, mais le compilateur reconnaît cette composition classique du verbe + et des deux adverbes / et \ et produit du code efficace:

        NB. x: c'est pour les entiers de précision arbitraire
        x: +/+/\i.10^7 NB. somme des sommes cumulées jusqu'à 10 millions
    166666666666664984576
    

    et ça en 0.14s sur ma machine à 1.5Ghz.

  • [^] # Re: PKGBUILD

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 2.

    J'ai jc à la place de jconsole sous Gentoo. Ton message me fait penser que j'ai oublié de dire qu'il y a un dépôt git openj avec quelques modifications par rapport à la version de mars 2011, c'est peut-être celle que tu utilises. L'ennui c'est que ça a l'air un peu arrêté, et il y a une petite régression du 3/02/2012 sur les modulos pour les nombres complexes (ou « feature », mais quelques résultats me semblaient louches quand même). En tout cas c'est pas vraiment documenté, et trois tests unitaires ne passent plus chez moi.

  • [^] # Re: Licences libres donc commerciales

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 3.

    Oui, c'est que je voulais dire, que d'autres licences étaient apparemment négociables.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 5.

    Je ne dis pas que quelqu'un qui connaît C (ou autre) va trouver ces symboles intuitifs, mais que quelqu'un qui programme en J finit par les connaître, et c'est l'important.

    Le / vient d'APL ou la division utilisait ÷, mais le problème avec les symboles non-ascii d'APL c'était qu'ils n'étaient pas pratiques à taper sur un clavier, mêmes s'ils étaient plus intuitifs et traditionnels (mathématiquement parlant). % était le symbole qui se rapprochait le plus et donc mnémotechnique pour les APListes.

    Ça prend un peu de temps, mais comprendre à fond la portée des primitives, leur sens, ce qu'elles font suivant leur rang qui détermine la manière dont elles agissent sur un tableau, les diverses façons de les composer, etc… prend beaucoup plus de temps que de se faire à la notation, et ce n'est finalement pas si important que ça: la plupart du temps où je restais bloqué pour comprendre un expression ce n'était pas parce que je ne me souvenais pas du nom informel du symbole (comme 'insert' pour /), mais plutôt de la façon exacte dont il se comportait par rapport à ses arguments, et que / s'appelle fold ou reduce ne change rien.

    Et puis il faut garder à l'esprit l'objectif principal du langage : une notation pour l'exploration intéractive d'algorithmes, donc c'est important de pouvoir faire loger suffisamment d'information sur une seule ligne. Il ne s'agit pas vraiment de faire de gros programmes, ni des systèmes critiques. Je ne sais pas si c'est possible, je n'ai encore fait aucun programme de plus d'une trentaine de lignes en J.

    Alors c'est vrai, c'est un langage un peu surprenant, et je réagissais pareil au début, mais je suis content de ne pas être passé à côté finalement.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 3.

    Les symboles vs les mots c'est une question de fréquence d'utilisation (personne ne se plaint du + ou du * par exemple), et avec J tu passes ton temps à utiliser les primitives donc la plupart rentre dans la catégorie « usage fréquent ». Certaines non, et c'est dommage, mais rien n'empêche d'un autre côté de se créer des alias : les fonctions trigonométriques utilisent la primitive o., je n'arrive pas à me souvenir de son utilisation donc je me suis fait des alias pour cos, sin, etc…

    Au moins avec J tu n'as quasiment pas de syntaxe : =: et =. pour l'assignement, et les parenthèses et c'est à peu près tout, le reste sont des fonctions qui suivent les règles du langage.

  • [^] # Re: euh?!

    Posté par  . En réponse au journal Retour d'expérience avec le langage J. Évalué à 3.

    Imagine f @: g @: h @: k, et compare avec f(g(h(k(x)))). Ça devient moins clair que c'est plus lisible. D'ailleurs en maths pour la composition on utilise un rond, et certains langages comme Haskell proposent un opérateur pour la composition (Ocaml aussi dans les batteries).

    Je te préviens, en J tu peux faire bien pire que ça ;)

  • [^] # Re: Oui !

    Posté par  . En réponse au message Bépo, programmation et emacs. Évalué à 4. Dernière modification le 02 août 2013 à 16:55.

    Pour vim, au tout début j'avais remappé les touches, mais du coup en plus de devoir me trimballer mon .vimrc partout, je perdais totalement le sens mnémotechnique des touches, du coup j'utilise vim tel quel, et en fait je m'y suis fait assez vite (même à hjkl), et j'ai juste changé un ou deux trucs comme (é == w, è == '^', w == ctrl+w…) pour utiliser les touches avec des accents (surtout que w était loin).

    Pour la prog je trouve que par rapport aux autres claviers c'est aussi bien (j'aime bien que /\, {}, '|' et '&' soient facilement accessibles).

    Sinon j'utilise aussi un clavier normal parce que j'ai pas envie d'emporter un clavier partout, et puis comme ça d'autres peuvent l'utiliser (j'ai un alias 'auie' pour repasser en qwerty, puis 'asdf' pour repasser en bépo, facile à se souvenir c'est les mêmes touches ;) ).

  • [^] # Re: Hongre et vie des bêtes

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.

    “Viro” (« homme » dans le sens « être humain de sexe masculin » ; pour désigner un être humain sans distinction de sexe, on utilise “homo”) et les noms correspondant à une relation familiale (comme “patro” : « père », “filo” : « fils »…) sont des cas particuliers : il sont uniquement masculins (pas neutres), sauf ajout du suffixe féminin. Ce doit être le seul point où l’espéranto n’est pas absolument régulier.

    Il y a aussi des mots féminins comme « damo ». Mais il ne faut voir dans ces choses autre chose que des détails grammaticaux, qui existent dans la plupart des langues, et qui se sont retrouvés en espéranto du coup. Par rapport à d'autres langues, on a quand même l'avantage que la quasi totalité des mots sont neutres, et seulement les mots où ça a vraiment un sens ne le sont pas, et souvent pour des raisons historiques. Changer maintenant la langue pour des bénéfices quasi-nuls serait juste du gaspillage d'efforts.

    L’espéranto n’est pas parfait.

    En fait, vouloir faire une langue naturelle parfaite est vain, car « parfait » ne veut rien dire en soi. C'est comme chercher le langage de programmation parfait, c'est vide de sens. Et encore plus ici, parce qu'une langue naturelle est beaucoup plus compliquée, utilise une grammaire infiniment ambigüe, et qui ne peut être analysée que de façon heuristique grâce au contexte, et parce ce que c'est la façon naturelle de penser et communiquer pour un être humain (toutes les langues naturelles sont comme ça).

  • [^] # Re: Joyeuse fête... ou pas

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    Mais je doute que ce problème soit magiquement résolu avec l'Esperanto: comme tu dis, une langue, il faut la pratiquer tous les jours, sinon elle s'oublie.

    Plus une langue aide la mémoire, moins on l'oublie, et je dis ça d'expérience : pendant l'année scolaire je ne lis pas beaucoup en espéranto, et je n'oublie presque rien, juste quelques mots de vocabulaire, contrairement avec l'anglais, voire même le français, où j'oublie facilement carrément des trucs de base, malgré le fait que je les utilise tout le temps.

    Mais avec l'Esperanto, on ajoute d'autres handicaps: on élimine d'entrée de jeu les possibilités d'immersion, et on restreint les possibilités de pratique via supports d'autres cultures.

    Le Mandarin est aussi une langue imposée pour beaucoup de chinois, et ce n'est pas partout ce qu'ils parlent chez eux. (d'ailleurs c'était pareil avec le français jusqu'à ce qu'il soit imposé)

    En fait, si j'étais la Chine, je remarquerais que faire apprendre le Mandarin au reste du monde a très peu de chances de réussir vraiment, et faire apprendre l'anglais aux chinois est tout aussi vain : une meilleure idée serait de leur faire apprendre l'espéranto. Je suis sûr qu'alors les gens apprendraient ici alors l'espéranto pour faire du commerce avec les chinois, plutôt que l'anglais.

    La langue internationale est affaire de puissance et rayonnement, pas de raison.

    Je suis bien d'accord, mais tant qu'on subira cette philosophie, une langue internationale n'atteindra qu'une minorité, et ne sera jamais vraiment acquise par la plupart : en fait, principalement ce qui apprendront seront les commerçants et quelques métiers spécialisés. Si là est le seul objectif, il peut être atteint pas trop mal avec l'anglais, mais qu'on ne me dise pas que l'objectif c'est la communication entre différentes cultures, ça ne marchera jamais avec l'anglais.

  • [^] # Re: Vie privée

    Posté par  . En réponse au journal Un Firefox qui respecte votre vie privée. Évalué à 2.

    Il y a pas longtemps il y avait un message qui expliquait ça mais que je retrouve pas. L'idée c'est pour le cas des _ pour les mots fonction_qui_fait_quelque_chose, où c'est facile d'oublier de mettre ça en style code sans faire exprès. De mémoire c'était une option dans le truc en ruby qui fait ça qui était désactivée exprès. Voilà voilà.

  • [^] # Re: retour à l'école

    Posté par  . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 2.

    Et pour l'exemple du quicksort avec J, les deux choses qui me chagrinaient étaient : le fait que toutes les fonctions de base ont des noms qui n'on qu'un caractère, mais aussi le fait qu'il n'y a aucune variable explicite, que du point-free, c'est de la composition (plusieurs types de compositions en fait) de fonctions, mais vraiment extrême, qui mériterait d'être coupée en plusieurs définitions nommées, et j'ai du mal à croire qu'on puisse trouver ça lisible (l'exemple est tiré de wikipédia), mais bon, je n'y ai pas consacré beaucoup de temps non plus, et je reconnais que ce langage est intéressant par certains aspects.

  • [^] # Re: retour à l'école

    Posté par  . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 2.

    L’exemple qu’il donne est probablement extrême, en particulier s’il ne suit pas des conventions standards. Mais tu connais bien le langage Haskell, et le puissance (et concision) générée par la combinaison des opérateurs fonctionnels (eg $, (.).(.)), applicatifs (eg <*>, <|>), monadiques (eg >>=, >=>,) et autres.

    Oui, je n'ai rien contre ces notations là, mais parce que ces mêmes symboles sont réutilisés dans divers contextes grâce aux classes de types donc on connaît leur comportement car il n'y en a pas tant que ça à mémoriser finalement.

    Je pensais plus en fait à des situations ou quelqu'un se retrancherait uniquement dans ses symboles, plutôt que de factoriser en d'utilisant des abstractions en nommant verbeusement les objets (ce qui reste une forme de notation je suis d'accord). Et aussi en maths certaines mêmes notations sont utilisées dans plusieurs contextes différents, donc c'est bien, au cours d'une démonstration de rappeler de temps en temps le type (dire l'espace vectoriel E, ou le groupe G), ça aide. Un peu comme pour inférer les types, les compilateurs sont forts mais quelques fois il faut les aider un peu ;)

    Pour ce qui est des mathématiques, les notations ne sont pas limitées aux variables, mais concernent surtout les opérations que l’on peut effectuer.

    C'est vrai, mais je pense que souvent ce sont les notations sur les variables qui ne sont pas assez explicites, les autres sont souvent plus générales et donnent lieu à moins d'ambiguïtés (elles sont rarement spécifiques à une seule démonstration, un peu comme les opérateurs >>= et autres).

  • [^] # Re: retour à l'école

    Posté par  . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 2.

    J'ai relu le post de neil, puis mon post, et je dois reconnaître que je pars dans tous les sens, et j'arrive plus trop à voir de lien clair avec le message précédent :)

  • [^] # Re: Prononciation

    Posté par  . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.

    C'est ça la marque d'une langue vivante : elle évolue par la base et non par une instance régulatrice.

    J'ai l'impression que c'est ce qu'on dit depuis le début, que c'est la base saine de l'espéranto qui le protégera le plus de toutes les catastrophes que tu nous annonces qui selon toi rendent l'espéranto complètement vain. Sauf que même si tes pires craintes se confirmaient (c'est-à-dire la prolifération de synonymes), je suis heureux de te rassurer : le vocabulaire est une des parties les moins importantes d'une langue, ce n'est pas ce qui la rend plus facile ou difficile, et heureusement : le plus important est probablement le droit à la généralisation des motifs grammaticaux, qui garantit en plus que la langue restera régulière (pas besoin de s'improviser une exception : il y a toutes les chances que le mot qu'on improvise soit licite, à moins que tu considères qu'en français à partir de dent dire dentotor serait naturel par rapport à dentiste ou denteur ou dentier).

    Quand un espérantiste connait un mot, il est beaucoup plus intuitif de suivre la nature et d'en dériver un nouveau à partir de celui-ci au lieu d'en inventer un autre. Si l'anglais dit tooth et dentist c'est parce qu'il n'a pas le droit de dire toothist (ou un truc dans le genre), sinon un enfant ne s'embêterait sans doute pas à apprendre le mot dentist (à moins qu'il se lance dans la poésie peut-être pour faire rimer son vers). D'ailleurs, il faudrait dire toothist au singulier et teethist au pluriel? Ou bien toothists (il y a deux syllabes) ? C'est vrai que c'est très naturel, d'où le fait que l'anglais donne lieu à autant de variations dans l'écriture, prononciation, etc… les gens ne s'en foutent pas, c'est juste qu'ils sont perdus.

    Même si deux synonymes voient le jour, l'essentiel c'est qu'on peut leur appliquer toutes les terminaisons de la langue, donc pas de risque d'erreur, juste une petite surcharge inutile de la mémoire.

    aussi simple soit la règle, l'utilisateur s'en contrefout et il utilisera ce qui lui semble naturel et qui ne sera peut-être pas naturel pour un locuteur de culture différente

    Faux, tu t'apercevras que une des « erreurs » plus fréquentes chez les enfants c'est la tendance à généraliser des motifs grammaticaux qu'ils ont déjà repérés dans la langue, pas à en inventer des sortis du chapeau.

  • [^] # Re: retour à l'école

    Posté par  . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à -1. Dernière modification le 22 juillet 2013 à 12:16.

    Faire des maths sans aucun symbole n'est pas efficace, mais d'expérience certains finissent par ne plus utiliser que des symboles comme si c'était leur brouillon, et ça devient difficile (voire impossible) de savoir où ils veulent en venir avec leur démonstration, parce qu'il manque le raisonnement. Je pense que le langage naturel est souvent le plus approprié pour donner les étapes d'une démonstration en maths par exemple. Les symboles ne sont que des raccourcis en général, un peu comme en informatique lorsqu'on définit un type complexe, ou une fonction, et on utilise des symboles spéciaux parce que c'est plus court à écrire et ça se distingue bien du texte. C'est nécessaire, mais pas suffisant.

    J'ai toujours eu l'impression que niveau langage, les notations mathématiques sont plus rudimentaires que les langages informatiques, et ne permettent pas de structurer vraiment un raisonnement (on a bien coq mais c'est loin d'être aussi facile à écrire n'importe quoi).

    L'article de Graham parle des macros, ben ce serait quelque chose d'applicable peut être pour le langage mathématique aussi. Après il parle bien d'être succinct mais il précise qu'il ne parle pas de lignes de code ou de caractères, mais plutôt d'« éléments », donc il s'agit d'utiliser des macros, mais pas forcément nommées par des symboles (en pratique ça se justifie d'un point de vu espace, mais parfois un excès de notations d'un caractère peut être difficile à suivre : c'est comme en informatique où un nom de fonction parlant c'est utile). Ça me rappelle un peu le langage J : certains trouvent ça très expressif, mais franchement, le quicksort comme ça

      quicksort=: (($:@(<#[), (=#[), $:@(>#[)) ({~ ?@#)) ^: (1<#)
    

    c'est juste trop compact, tant que le vocabulaire est réduit ça peut aller, mais de façon généralisée c'est trop abstrait : en maths on donne des noms aux objets qui font parti de notre monde : espace, groupe, anneau, etc… et c'est pour aider la mémoire. Les notations c'est surtout utilisé pour les « variables » locales, dont on n'a pas à chercher très loin la définition.

  • [^] # Re: Qui nous observe ?

    Posté par  . En réponse au journal Un Firefox qui respecte votre vie privée. Évalué à 4.

    Oui, en fait avec NoScript ou RequestPolicy, tu as plus besoin d'Adblock ou de Ghostery.

    Pas pour la vie privée, mais en plus de NoScript+RequestPolicy j'ai Adblock Edge avec des règles personnelles pour bloquer des trucs sur un même site. Par exemple certains forums avec des images d'avatars pourris énormes qui prennent plus de place que le texte mais qui sont logés sur le même domaine que le site : on bloque que la partie "images/avatars/*" et le tour est joué :)