arnaudus a écrit 4812 commentaires

  • [^] # Re: Ça picote...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La robustesse de nombreux navigateurs web mise en cause. Évalué à 1.

    Faut arreter de croire qu'une faille de securite c'est autre chose qu'un plantage, dans bcp de cas un plantage _est le signe_ d'une faille de securite.

    Quoi qu'il en soit, c'est signe d'un manque de robustesse. Sans vouloir lancer un troll, c'est peut-être directement lié au mode de développement des logiciels libres : si quelqu'un propose un patch, il va essayer de produire le minimum de code pour une fonctionnalité, parce que d'une part il n'a pas forcément le temps de coder 10000 lignes de gestion des erreurs, et d'autre part si son patch est refusé, bah c'est du boulot pour rien.

    Maintenant, Mozilla est codé en C++, et le C++ intègre tout de même un certain nombre de fonctionnalités qui permettent de réduire ce type d'erreurs à l'exécution (exceptions, gestion automatique de la mémoire pour les chaînes de caractère et les tableaux...). Je ne me considère pas comme un spécialiste, mais il me semble qu'il est tout de même plus difficile de faire un buffer overflow dans un prog C++ que dans une application C, à condition de programmer de manière "moderne". Le corrolaire à ça, c'est que les problèmes sont certainement plus facilement modifiables dans Mozilla que dans les applis qui utilisent strcpy, memcpy etc. en routine.
  • # Ça picote...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La robustesse de nombreux navigateurs web mise en cause. Évalué à 7.

    Bien sûr, on savait tous que nos logiciels préférés recelaient certains bugs. Maintenant, ce genre de test sonne d'une manière particulièrement cruelle, surtout que IE s'en sort indemne (manipulation? mauvaise foi? réalité?).

    L'autopersuasion fonctionne pas mal dans le monde des logiciels libres, et finalement, ce genre de données concrètes force un certain retour sur Terre. Si seulement Microsoft pouvait employer de tels arguments! Ça aiderait certainement de nombreux logiciels à progresser, et surtout, ça serait tellement moins discutable que leurs FUDs et leurs sous-entendus... Je trouve incroyable qu'ils ne soient pas fichus de sortir des arguments concrets alors qu'ils existent, la preuve...
  • [^] # Re: Si vous voulez rire un peu...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux à Paris mais à petite dose pour le moment. Évalué à 4.

    Bah, leurs discussions sont polluées par quelqu'un de chez Microsoft... Un type qui dit publiquement qu'on fait les choses plus rapidement avec une souris qu'avec un clavier ne peut pas être vraiment crédible... Il sous-entend simplement que quand on est incompétent, on fait les choses plus vite avec une souris qu'avec un clavier. (Incompétent n'est pas forcément péjoratif, ça veut juste dire qu'on ne peut pas être spécialiste de tout, et que dans les tâches inhabituelles, on a besoin certainement d'interfaces graphiques).
  • [^] # Re: Qu'en est-il du texte de loi officiel ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférences Brevets Logiciels au Parlement Européen. Évalué à 2.

    Ceci dit, après lecture de l'article 6 de la charte de Microsoft, je pense que le débat se situe bien en dessous : Microsoft ne met pas à disposition un service de courrier électronique, mais plutôt une sorte de forum privé (autrement dit, ils considèrent que votre courrier est publié sur leur site web, ce qui est étrange, mais pourquoi pas).

    Je n'ai pas compris ce qu'il adviendrait des mails que j'enverrais à quelqu'un dont la boîte mail est héberbée par msn : mes mails sont sujets à de telles clauses que je n'ai jamais acceptées (j'en doute, mais avec Microsoft il faut s'attendre à tout)
  • [^] # Re: Qu'en est-il du texte de loi officiel ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférences Brevets Logiciels au Parlement Européen. Évalué à 1.

    C'est un vaste problème. Dans un système démocratique (et pas assez libéral pour que ça soit utilisé à des fins commerciales), je ne vois pas vraiment d'arguments pour s'opposer à une lecture des mails par une autorité compétente. Moi non plus je n'ai rien à cacher. Je n'utilise que des logiciels que j'ai le droit d'utiliser, je ne télécharge que ce que j'ai le droit de télécharger, etc. Donc a priori, je trouverais même plutôt pas mal que ceux qui ont quelque chose à cacher commencent à faire dans leur pantalon, à commencer par les "pirates" de Microsoft, parce que ça me casse les £µ%§%µ de devoir justifier l'utilisation d'OpenOffice auprès d'abrutis qui me regardent avec un sourire en coin: "ah mais attends, je suis pas idiot, tu crois vraiment que je l'ai payé, Word?".

    Cependant, je n'ai aucune garantie que la démocratie durera ad vitam eternam. Et dans ce cas, oui, je veux disposer de solutions techniques pour que personne ne lise mes mails si je n'ai pas envie. Je ne veux pas non plus que le contenu de mes mails soit utilisé pour cibler des spams (danger beaucoup plus proche que l'installation d'un régime totalitaire en France).

    Donc (ça peut paraître paradoxal), je pense qu'on peut être pour la disponibilité des mails aux autorités judiciaires, mais aussi favorable à une libéralisation de tous dispositif de cryptage, etc. Chacun pourra donc choisir quel niveau de protection il accorde à sa correspondance.
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à -2.

    J'en ai vraiment marre de me faire insulter. Je ne crois pas être parano, et je ne comprends vraiment pas votre réaction.

    Prévenir l'équipe de développement quand j'installe leur logiciel, c'est en effet quelque chose d'inhabituel pour moi. Je ne suis pas sûr que tout le monde ait compris l'intérêt de la démarche, et elle est tellement déroutante que l'information a été ajoutée à la news.

    J'ai un peu l'impression d'aller chez mon médecin et qu'il me dire "je vais vous faire une piqûre", "mais pourquoi docteur?" "Ca fait pas mal, laissez vous faire" "Je veux bien, mais pourquoi" "Je vous ai dit que ça faisait pas mal, vous êtes parano ou quoi?" . Désolé, ça éveille la curiosité qui est en moi. Et votre réaction ne me rassure pas du tout, pourquoi ce ping est-il si important? On n'a plus le droit de poser une question sans passer pour un parano?
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à -2.

    Voir un poil plus haut la reponse de Daniel.

    J'ai vu, et je ne suis pas convaincu. Je ne comprends pas l'intérêt de ce ping par rapport à un "enregistrement" classique, beaucoup plus riche en informations. Donc non, je ne comprends pas à quoi ça peut bien servir de connaître le nombre de personnes qui ont lancé le logiciel au moins une fois et qui ont cliqué sur "oui" quand on leur demande s'ils veulent envoyer un ping. A la limite, ce ping n'aurait un intérêt que s'il était obligatoire, et d'après ce que j'ai compris, il ne l'est pas.

    Je ne vois pas en quoi c'est contraire avec l'esprit du libre?

    Si je dois rendre des comptes pour l'utilisation du logiciel, je ne suis pas libre.

    "L'équipe de Nvu souhaiterait connaître le nombre de personnes qui utilisent le logiciel. Voulez-vous leur transmettre cette information? [OK][Annuler]" -> Je suis d'accord, pourquoi pas.

    Mais je dois être libre d'utiliser ou non le produit, quand je veux, comme je veux, sans avoir à rendre de comptes, ni à prévenir qui que ce soit. Si vous installez M$Word et qu'on vous dit "Microsoft souhaiterait connaître le nombre d'utilisateurs de ses produits dans le monde. Seules des informations non confidentielles seront transmises. Vous êtes d'accord?", tout le monde crierait au scandale, même si en effet aucune information confidentielle est transmise. Pourquoi? Vous réponderiez "Qu'est-ce que ça peut leur faire?". Je sais, c'est certainement une réaction épidermique, mais vraiment, je n'aurais aucune envie que Microsoft, Nvu ou le gouvernement martien sache que quelqu'un dans l'univers a utilisé tel logiciel. C'est une information non nécessaire, et je ne trouve pas ça normal qu'elle circule sur le réseau et que je me fasse traiter de crétin parce que je me pose la question de son utilité.

    Bref, beaucoup de débats pour pas grand chose...
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à 7.

    Eh, il faut lire un peu ce que j'ai écrit avant de monter sur ses grands chevaux. Je ne me considère pas comme un extrémiste du libre, et ma remarque n'a pas été comprise comme elle le devrait.

    Je voulais juste signaler que je ne comprenais pas l'utilité de ce ping. Quel est le but derrière?

    - Connaître les utilisateurs qui veulent bien se faire connaître? Dans ce cas, c'est ridicule de se limiter à un ping ; s'ils veulent bien se faire connaître, ils ont à apporter beaucoup d'autres informations très constructives : distribution, environnement graphique, vitesse du processeur, etc etc etc. Ca ne leur demanderait aucun effort, ça pourrait être déterminé automatiquement lors de l'install, et ils auraient juste à confirmer. Ainsi, vous les auriez vos informations qui vont vous aider à améliorer le produit.

    - Connaître une information de base, le nombre d'utilisateurs du produit dans le monde. Là, c'est impossible. Et je réédite, c'est contraire à la philosophie du libre. Si je veux (ok, j'ai aucune raison valable de ne pas vouloir, mais je suis libre de vouloir ce que je veux), je dois pouvoir utiliser nvu sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit, y compris aux développeurs de nvu. Et vous avez beau traiter de crétins ceux qui ne veulent pas accepter ce ping, ils sont dans leur droit.

    Bref, je ne comprends pas à quoi sert ce ping. Si l'équipe de Nvu veut avoir une vision globale sur l'utilisation de leur logiciel, alors le ping est contraire à l'esprit du libre. Si Nvu veut avoir des informations sur le sous-ensemble des utilisateurs qui veulent bien leur en fournir (peut-être 98% des gens?), alors le ping est insuffisant.
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à -6.

    De toutes manières, je n'aime pas trop ce genre de choses : soit on le rend obligatoire, et c'est moyennement dans l'esprit des logiciels libres, soit on le rend facultatif, et les stats ne veulent plus rien dire. A la limite, ce qui peut être fait, c'est de proposer un enregistrement facultatif pour recevoir les mailing-list, comme OpenOffice.

    Pourquoi ce projet a-t-il besoin de savoir que j'utilise leur logiciel? C'est très étrange.
  • # Driver modem

    Posté par  . En réponse au message debut dans Linux: description et donc que choisir. Évalué à 4.

    On m'a conseille une Mandrake, car plus simple pour les debutants et puis je crois qu'elle possede un driver pour mon modem USB.

    On conseille souvent Mandrake pour les débutants, c'est certainement une bonne idée.

    troll : OK, une fois le politiquement correct passé, je tiens quand même à dire que par "débutant", on sous-entend "Windowsien". Mandrake est "facile" parce que ses menus de configuration ressemblent grandement à Windows. Maintenant, j'ai peur que si on utilise Linux comme un Windows, on va trouver que c'est en gros pareil sauf que c'est quand même moins bien.

    Si un driver marche pour Mandrake, il marchera certainement avec n'importe quelle autre distribution.
  • [^] # Re: Quelle distribution?

    Posté par  . En réponse au message Pb d'update firefox Linux. Évalué à 1.

    Donc tout s'explique : la mise à jour doit être appliquée par chaque utilisateur (?!).
  • # Quelle distribution?

    Posté par  . En réponse au message Pb d'update firefox Linux. Évalué à 1.

    Tu tournes sous quelle distribution? Parce que si elle fait des mises à jour de sécurité, ça me semble bien risqué d'utiliser les binaires du site de mozilla. Chaque distribution paramètre les chemins des répertoires d'installation et des répertoires utilisateur, et elle peut apporter des patches pour être compatibles avec le reste des logiciels, etc. En tout cas, moi je suis sous Debian, et si je fais de telles mises à jour sauvages, je perd tout l'intérêt et l'unité de ma distribution. A mon avis, ces mises à jour concernent surtout 1) les utilisateurs Windows, et 2) les gens qui ont déja installé firefox comme des sauvages sur leur linux.
  • # Deux configurations de numérotations pas équivalentes

    Posté par  . En réponse au message [OpenOffice] Numérotations/Puces. Évalué à 1.

    J'ai déja eu ce type de problème. C'est dû à quelque chose de très bizarre. Dans le styliste (F11), on peut avoir accès à des champs de type "numérotation 1, numérotation 2"... A ma connaissance, c'est complètement buggé, ou alors je n'ai rien compris de la manière dont ça marchait. Il faut paramétrer la numérotation à partir du menu général (outils -> numérotation, un truc comme ça), sinon, il fait des numérotations indépendantes du style

    I.I
    I.II

    II.III
    II.IV

    III.V

    ...

    ou plus bizarres encore.
  • # Partage d'expérience

    Posté par  . En réponse au message Configuration des "gnome-terminal"s. Évalué à 3.

    J'ai eu exactement le même problème. Est-ce que tes locales sont configurées correctement? Je ne sais pas faire ça sous gentoo, mais avec debian, il suffit de dpkg-reconfigure locales et déja ça éclaircit les choses.

    J'ai eu un problème avec le gnome-terminal, qui me réglait ANSI_X3.4-1968 par défaut. Après recherche googlesque, ANSI_X3.4-1968, c'est l'ancien nom pour ASCII. Donc déja pas de panique, il ne débloque pas forcément. Mais quoi qu'il en soit, après un reboot, ça marchait bien (défaut = UTF-8). Donc pas de panique, gnome-terminal a un moyen de retomber sur ses pieds si les locales sont bien configurées.

    A.
  • [^] # Re: Va pour le nom du fichier alors :)

    Posté par  . En réponse au message Souris - TouchPad. Évalué à 1.

    Bon courage quand même pour configurer ça sans faire exploser le serveur graphique...

    PS : j'avais le même problème, et j'ai changé de souris.
  • # Difficile directement

    Posté par  . En réponse au message c ++ et file Excel. Évalué à 4.

    Les fichiers au format Microsoft Excel sont difficiles à lire, parce que le format est fermé. Moi, je m'amuserais d'abord à le convertir en format openoffice via les petits programmes disponibles sur le site d'openoffice.org . Ensuite, en parsant le document xml, on doit pouvoir en faire à peu près ce qu'on veut... Y compris le modifier et suivre le chemin inverse pour un faire un document Excel.
  • [^] # Re: Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 3.

    Mais il existe des revues en français! Les "comptes rendus de l'académie des sciences", par exemple. Il existe aussi quelques revues en russe, et d'autres en japonais.

    Malheureusement, quand un Russe écrit un article en russe qui m'intéresse, je trouve que c'est un manque de respect: il me prive d'une information publique (certes, recherche publique russe, mais recherche publique quand même). Il n'est pas pensable de priver une partie de l'humanité d'un savoir public. Les scientifiques l'avaient compris il y a déja très longtemps, puisque le latin avait été décrété langue de communication internationale. Maintenant, c'est l'anglais, soit. C'est bien, parce que c'est une langue pas trop compliquée à maîtriser, courte et concise, et qu'elle est parlée nativement par la majorité des scientifiques (anglais et américains, qui investissent à fond dans la recherche). Rien que de très raisonnable.

    Après, il existe de nombreuses revues grand public en français, et elles sont de bonne qualité. Je ne vois pas pourquoi publier en anglais se fait au détriment de la francophonie.
  • [^] # Re: Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 4.

    Oui, les Plos publient sous GFDL. Mais ce n'est pas philantropique non plus, il faut compter 1500¤ pour publier dedans, c'est loin d'être anecdotique (c'est le budget annuel d'un chercheur, en gros). Ce n'est pas vraiment "fair-play", c'est une autre manière de voir la publication scientifique (c'est mieux que rien, dirons-nous).
  • # Coup d'épée dans l'eau

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?. Évalué à 10.

    Étonnamment, en biologie, les gens s'intéressent peu à la philosophie de leurs outils de travail. Ils semblent principalement vouloir que "ça marche", et c'est tout.

    Quelque chose qui me choque, par exemple : les laboratoires n'ont plus un rond, mais ils achètent encore des Apple hors de prix (1 Mac = 2 PC sous Windows = PC achetés chez un assembleur sous Linux). Tout ça pour faire du traitement de texte (avec des Word piratés, bien entendu). Bref, il y a dans ce milieu une méconnaissance totale des enjeux du libre, de la pérennité des données, etc. Je pense que 90% des chercheurs de mon laboratoire croient qu'OpenOffice est un freeware, d'ailleurs "quelque chose qui est gratuit ne peut pas être bien et Word c'est vachement mieux parce que je ne connais que ça de toutes manières".

    Depuis des années, ça ne choque personne que la recherche publique, financée avec de l'argent public, publie ses résultats dans des revues scientifiques privées en abandonnant les copyrights à la revue, en payant souvent pour avoir le droit de publier et en payant toujours pour avoir le droit de les lire.

    Bref, y'a du boulot. Ce me paraît incroyable que tout chercheur veut savoir ce qu'il y a dans les produits chimiques qu'il utilise, comment sont fabriquées telle et telle enzyme, mais se fout totalement des logiciels dont il se sert pour analyser et stocker ses données. C'est certainement un problème de culture, mais c'est pas gagné...
  • [^] # Re: Il n'y a pas que les logiciels dans l'informatique

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'économie et de l'open source. Évalué à 1.

    - soit elle fait appel à une société extérieure qui va lui vendre ses produits, mais elle doit se garantir que le modèle ne soit pas rediffusé sinon elle ne rentabilisera jamais son investissement d'ingénieurie.

    Je ne suis pas du tout spécialiste dans ce domaine, mais j'ai comme l'impression que l'investissement est identique que le logiciel soit diffusé ou pas, non? L'avantage sur les concurrents directs, c'est qu'on a créé le cahier des charges, qu'on s'est concentré sur les problème spécifiques (pas besoin de portabilité si parc informatique uniforme...). Si le concurrent veut récupérer le logiciel, il va devoir l'adapter, et comme c'est sous GPL, ce n'est jamais perdu...

    En plus, il ne faut jamais perdre des yeux le point de la GPL qui veut que les sources doivent être distribuées seulement avec le binaire. Evidemment, on n'a plus de rapports de bugs, mais on est sûrs que les concurrents n'ont pas accès au logiciel...
  • # Guerre idéologique?

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'économie et de l'open source. Évalué à 7.

    Personnellement, ce que je vois dans de telles querelles, c'est ni plus ni moins une guerre idéologique. C'est ridicule d'avancer des arguments contre des idéologies. Pourquoi faut-il démontrer que le logiciel libre n'est pas communiste? Parce que le communisme, c'est "mal"? Bouh, le logiciel libre est communiste, alors il faut tout arrêter?

    Bilan : encore une nouvelle forme de chantage à l'emploi. Après les délocalisations, la liberté deviendra-t-elle une valeur à sacrifier pour ne pas perdre nos emplois? On a le choix entre être un chômeur libre ou un travailleur esclave? Euh, je ne sais pas si je préfère la deuxième solution...
  • [^] # Re: Hummm cela cache aussi la brevetabilite des algo mathematiques

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : analyse de la directive votée par le Conseil de l'UE. Évalué à 4.

    Desole de te le dire comme ca, mais tu melanges tout.

    Ah bon? Pourtant, tu sembles être d'accord avec moi sur beaucoup de points... J'ai l'impression que tu m'as pris pour un partisan des brevets, c'est une erreur. J'essaye juste de faire le naïf, et j'espère avoir une démarche constructive en évitant de tout rejeter en bloc sans réfléchir et sans relever les points intéressants.

    De plus, imagine qu'il n'existe qu'un seul algorithme qui puisse resoudre un probleme NP complet en temps fini. S'il est brevete, comment tu fais ensuite? Tu laisse tourner ta machine pendant des annees?

    Si on reprend les concepts de "novateur" et "non trivial" que devrait sous-tendre tout brevet, tu ne pourrais breveter qu'un algorithme que tu as toi-même mis au point. C'est ça la clé qui peut rendre les brevets logiciels potentiellement non-destructeurs. Tu feras donc tourner ta machine aussi longtemps qu'il était nécessaire avant la découverte de l'algorithme si tu ne veux pas payer de royalties.

    Le gros point noir : si un algorithme trivial est breveté, ça va conduire les programmeurs à coder des algorithmes volontairement mauvais.

    Oui si tu peux prouver que tu as deja invente la chose.
    Et paf!! => il te faut un brevet.


    Bah oui, on est tous d'accord avec ce problème là. Si la référence d'antériorité, c'est les brevets, alors on ne s'en sort plus : toute idée non encore brevetée va être considérée comme innovante. Je pense qu'ici, il y a un gouffre gigantesque entre l'esprit de la loi, et son application. L'esprit (je ne sais pas si c'est une bonne idée ou non), c'est que quand tu as une idée, alors la loi te protège en ce qui concerne son application industrielle. L'application, c'est que quand tu es gros, tu as du fric, tu sais comment faire, tu vas breveter tout un tas de trucs qui ont été inventés par les autres.

    AMHA, l'idée de "novateur" du texte, c'est (ou ça devrait être) que la personne (ou l'entreprise) qui demande le brevet doit être l'inventeur de l'idée. Dans un monde idéal ou ça se passerait comme ça, le monde peut continuer à tourner sans ton idée, comme si tu n'avais jamais existé, en fait. Ton idée va apporter un plus à l'humanité, et tu vas en récolter les fruits si elle est digne d'une application industrielle.

    Dans la réalité, ça risque d'être fort différent. Le détenteur du brevet va avoir piqué l'idée quelque part, c'est à dire que le brevet va porter sur quelque chose de déja acquis par l'humanité ; autrement dit, le brevet va apporter un frein à la connaissance humaine et au développement industriel.

    Je pense donc qu'il est toujours possible de rattrapper le coup, voire de tourner ces brevets à notre avantage. Mais il faudrait pour cela que l'office des brevets invalide systématiquement, sans compensation, et à tout moment, tout brevet pour lequel la preuve d'une antériorité peut être établie. Des banques officielles d'archives du web pourraient ainsi constituer des preuves fiables. Si un tel organisme peut produire des captures d'écran de GNOME de 1998 montrant clairement la disposition des fenêtres sur plusieurs bureaux, hop, le brevet de Micro$oft saute, et des poursuites sont éventuellement engagées pour tentative de dépot de brevet abusif.

    Alors évidemment, on peut dire "Ca ne sera jamais comme ça, freinons des quatre pieds pour ralentir le processus, comme ça le monde futur sera pourri moins vite", on peut aussi essayer de tirer les choses vers le haut. Parce que quoi qu'on en dise, les idées sont brevetables depuis ... l'invention du brevet. Je ne vois pas la différence fondammentale entre "Je brevette l'idée d'ouvrir une poubelle avec une pédale" et "je brevette l'idée d'ouvrir la corbeille avec un double-clic".
  • [^] # Re: Hummm cela cache aussi la brevetabilite des algo mathematiques

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : analyse de la directive votée par le Conseil de l'UE. Évalué à 2.

    Bien sûr, le brevet va pouvoir être déposé. Maintenant, il reste inutilisable, car il est indéfendable devant un tribunal. Que peut Microsoft avec 150 juristes contre la vérité? J'espère bien que les juges prennent en compte d'autre critères que ça pour prendre leurs décisions. Il n'y a pas besoin d'avocat pour dire "vous me réclamez un brevet sur une fonction que j'ai mise au point avant vous" ; il suffit donc de présenter une preuve claire (c'est le point difficile, évidemment) de l'existence de la fonction avant la date de dépot du brevet pour le casser, non?

    Bien entendu, si la notion de 'nouveauté' sous-entend 'pas de brevet déposé avant', ça devient n'importe quoi (enfin ça reste n'importe quoi, puisque c'est le cas maintenant), et on peut breveter tout ce qui est universellement connu ("l'eau ça mouille", "quand on double clique sur une icône ça lance l'application"...).
  • [^] # Re: Hummm cela cache aussi la brevetabilite des algo mathematiques

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets logiciels : analyse de la directive votée par le Conseil de l'UE. Évalué à 8.

    c'est un monopole sur une fonctionnalité utilisée dans un logiciel, c'est-à-dire sur un algorithme, donc sur un objet mathématique.

    C'est là que j'ai un peu de mal. Je comprends ce que pourrait être un brevet sur un algorithme (par exemple l'algorithme de compression des .gif) ; ça empêche les concurrents d'utiliser le même algorithme pour ça, rien n'empêche de faire autrement : l'utilisateur ne voit pas la différence (à part peut-être n temps d'exécution) entre deux logiciels utilisant des algorithmes différents.

    Une fonctionnalité, ce n'est pas du tout la même chose. C'est par exemple le bloquage des pop-up dans un navigateur. Si c'est la fonctionnalité qui est brevetée, alors il sera interdit de faire un navigateur qui bloque les pop-up sans autorisation, et ce, quelque soit la manière d'implémenter la fonctionnalité (désactivation du javascript, détection des pages publicitaires, affichage en arrière plan suivi d'un kill si le pop-up n'a pas été visionné dans les 10 secondes...), ce qui pourrait correspondre à des centaines d'algorithmes différents, plus ou moins efficaces...

    Bref, les brevets logiciels tels qui sont autorisés couvrent-ils à la fois les algorithmes et les fonctionnalités? Si c'est les algorithmes, ça ne change finalement pas grand chose, puisque le droit d'auteur les protégeait déja en partie. Si c'est les fonctionnalités, lesquelles pourrait correspondre au terme de "nouvelles"? Naïvement, (autrement dit je ne suis pas un juriste sadique dont le métier est de contourner l'esprit de la loi), on pourrait penser que toutes les fonctionnalités existantes existent déja, par définition, et qu'aucune idée existante à ce jour ne pourrait être brevetée, ce qui laisse quand même beaucoup de marge pour les développeurs indépendants. Dès qu'une nouvelle fonctionnalité sera imaginée, soit elle est immédiatement brevetée, soit elle ne l'est pas, et donc tout brevet postérieur ne pourra être validé (puisque la fonctionnalité n'est pas "nouvelle"). Au logiciel libre d'innover dès maintenant, afin de restreindre le domaine des fonctions potentiellement brevetables dans l'avenir, non?
  • [^] # Re: Macro et autre joyeuseté

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie d'OpenOffice.org 1.1.2. Évalué à 5.

    Mon expérience me dit : aucune compatibilité, sauf pour les macro super-simples peut-être. J'ai entendu dire quelque part qu'un convertisseur était en développement. A suivre?...