Philippe F a écrit 2214 commentaires

  • [^] # Re: ça me rapelle...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GNOME : le début de la fin ? le problème avec le projet GNOME. Évalué à 3.

    C'est vrai que ce système de version est peu lisible pour les utilisateurs. Dans l'esprit de Gnome, je propose que chaque version ne soit identifiée que par un seul chiffre, le reste, c'est étant des broutilles de développeurs. Ah oui, il faut quand même sauter les chiffres impaires pour faire comme tonton Linus.

    Ok, je sors ------> []

  • [^] # Re: Taille standardisé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nano SIM maxi pollution.. Évalué à 10.

    Travaillant dans le domaine de la carte à puce, je te confirme que c'est une question de production.

    Pour te donner une idée ta carte a d'abord été une puce, fabriquée par un fondeur de puce, collée et soudée à un module (la partie qui fait la connexion électrique). Ca, c'est avant la partie plastique.

    Ensuite, pour le plastique, tu as des machine qui tournent depuis à peu près 25 ans sur un format carte plastique standard carte de crédit, qui vont amener une carte plastique avec un trou, déposer de la colle puis le module, appuyer bien fort pour que ca colle, passer ca 10 minutes dans un four, puis ressortir la carte, faire des tests électrique dessus, la pousser dans une machine qui va la coller sur une feuille de papier, plier la feuille et la glisser dans une envelope, etc etc.

    Imagine le nombre de machines différentes qui sont entrées en jeu (et je te parle pas de l'impression double-face, engravage pour les cartes bancaires, hologramme, etc), qui sont toutes calées sur le format carte de crédit (ou télécarte).

    Changer le format de manipulation de la carte veut dire mettre à jour des équipement de plusieurs millions d'euros, avec des tests à réaliser derrière qui coûteraient pratiquement autant.

    Qui plus est, le format microsim est peu pratique à manipuler par des machines ou des humains. Difficile de pincer la carte sans recouvrir le module, risque de faire tomber la carte, etc etc.

    Lors de l'introduction de la production de carte sans-contact type pass Navigo, la principale problématique de l'industrie a été de savoir comment intégrer la sans-contact dans tout ce processus. Ca s'est à peu près bien passé. Par contre, si on parle de porte-clé sans-contact avec la même puce dedans, les coûts de productions explosent parce qu'on ne peut plus utiliser le processus existant de fabrication.

    Sachant que le plastique, c'est vraiment la partie qui coûte pas cher sur ce produit, l'industrie est pas prêt de changer de format. Au mieux, elle finira par utiliser des plastiques moins polluant.

  • [^] # Re: Et printf ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Genèse d'un journal. Évalué à 2.

    Ça suppose quand même d'avoir une grande base de code d'erreurs unifiés pour permettre la propagation assez simplement

    Ca existe deja, suffit de reutiliser(Win32 en contient des centaines par exemple).

    C'est vrai et c'est assez appréciable sous Win32. Mais c'est pas utilisable quand on fait un soft portable. Et c'est difficilement utilisable quand tu fais un soft qui assemble plusieurs bibliothèques ensemble. Voici donc deux cas, où la gestion d'erreur propre demande de développer son propre gestionnaire de codes d'erreur et de message.

    Mon point de vue est que ces checks sont de toute facon tres rapide a ajoute

    Oui pour un truc très simple, si l'application est structurée de cette façon. Non si tu veux faire un truc un minimum intelligent et détaillé, pour par exemple proposer une solution à quelques erreurs courantes.

    L'exemple de la partition où tu peux pas écrire mais où tu veux sauver ton document est intéressant à traiter…

  • [^] # Re: Je pense que tu confonds les cas où c'est nécessaire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Genèse d'un journal. Évalué à 4.

    Une macro ne pourra jamais remplacer un traitement intelligent d'une erreur. Le fait est que le traitement intelligent et correct d'une erreur est quelque chose de complexe (donc difficile à faire bien), coûteux en temps de dev, mais en même temps, indispensable dès qu'on arrive sur des gros logiciels.

    Joel On Software y consacre un article pas trop mal d'ailleurs, que j'ai la flemme de retrouver.

    Exception exhaustif à la java (je déclare tout ce que je lève), laxiste à la python (chaque ligne de code peut me balancer 24 exceptions différentes) ou code de libération en C avec des goto, aucune méthode n'est parfaite mais ce qui est sur, c'est que ça demande de l'investissement.

    Suivant la taille du logiciel et son utilité, cet investissement est à mon sens pas toujours justifié.

    Pour élargir le débat:

    On peut aussi prendre le cas d'erreur du disque plein, ou du logiciel qui s'execute sur une partition sans les droits d'écritures. C'est des cas réels, compliqués à gérer, dans lesquels il faut informer l'utilisateur pour qu'il resolve intélligemment son problème. Dans ces deux cas, un simple crash est une mauvaise porte de sortie car l'utilisateur doit être informé de la situation pour pouvoir la régler.

    Sinon le nouveau langage Go introduit un truc intéressant: des routines qui sont exécutées à la sortie de la fonction, dans l'ordre inverse où elles sont été déclarées. La logique est bien de mettre toute la libération des ressources dans ces routines, de façon à ce qu'elles soit libérées automatiquement en cas d'erreur.

    Mais là encore, d'une part il faut être très rigoureux et d'autre part, il y a des fois où la libération de ressource est compliquée et même avec toute la structure du langage, on ne peut pas se passer d'une bonne prise de tête pour traiter avec honneur tous les cas tordus.

  • # Et printf ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Genèse d'un journal. Évalué à 6.

    Puisqu'on est dans de la vraie reflexion de fond, posons les bonnes questions.

    Qui vérifie les valeurs de retour de printf ? Et que faire en cas d'échec de printf ?

    En tout cas, le débat n'est pas inintéressant. Je rejoins PbPg sur le fait que faire un bon test et chaînage d'erreur est la base d'une bonne bibliothèque. Je le fais quand je développe des libs à usage externe. Et une des règles de base est d'ailleurs : ne jamais retourner true quand une fonction réussi. On retourne toujours 0 quand ça réussit de façon à pouvoir glisser dans le futur tous les cas d'erreurs nouveaux.

    Ça suppose quand même d'avoir une grande base de code d'erreurs unifiés pour permettre la propagation assez simplement. Ça veut dire aussi qu'il faut convertir tous les cas d'erreurs des libs externes qu'on appelle. Ça peut vite être assez lourd. Mais très bien fait, ça permet d'identifier assez précisément une erreur quand une application se crash. C'est la différence entre "ah tiens mon application carte à puce crash" et "ah tiens, le driver propriétaire de mon lecteur de carte à puce n'arrive pas à faire de changement de vitesse de communication avec ma carte à puce", ce qui est tout de suite beaucoup plus utile.

    Cela étant dit, je tends plutôt vers une approche à la Zenitram: au quotidien, très peu de soft que j'écris est critique, on est soit dans la ligne de commande, soit dans l'appli graphique à deux balles. Et donc la gestion de ce genre d'erreur me passe un peu au dessus. Côté diagnostic, j'ai plus tendance à m'appuyer sur du logging bien foutu que sur l'erreur elle-même retournée. Il est vrai que je fais beaucoup de python ou une bonne stacktrace est quand même sacrément claire!

  • [^] # Re: Oh les approximations pour prêcher sa paroisse

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Banc d’essai OpenGL/Direct3D de Source engine par Valve. Évalué à 1.

    C'est clair qu'on les attend au tournant du packaging, de la diversité matérielle et de la diversité des lib. A priori, si des gros et des très gros éditeurs n'ont en gros que 2-3 config linux à leur catalogue, avec un gros max 2 distributions, que peut faire un petit éditeur ? ZeroInstall ?

    Je partage l'avis de Zenitram que ca restera avant tout Ubuntu, et peut-être une autre distrib si ils trouvent une part de marché significative de celle-ci sur les bureaux des utilisateurs…

    Exit gentoo, debian, archlinux, Mandritruc, Mageia. Suse et Fedora ont un peu leur chance. Ca n'empêchera pas des passionnés de faire à peu près le travail de portage…

  • [^] # Re: Petit rappel historique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quel avenir pour Qt ?. Évalué à 10.

    Est-ce que c'est pas justement ce qui a été fait avec QtMobility et QtQuick ?

  • [^] # Re: Petit rappel historique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quel avenir pour Qt ?. Évalué à 9.

    Pour l'instant Qt est un peu mal. Les ressources qu'il faut pour maintenir et développer Qt sont quand même assez colossales: il y a de la 3D, des portages sur un nombre incalculable de plate-formes, de l'embarqué, au moins deux paradigmes d'affichage, des widget en veux-tu en voilà, une bonne plate-forme de test et pas mal d'outils annexes.

    Il me semble que c'est autour de 100 personnes chez Nokia qui bossaient sur Qt uniquement, avec des bureaux en Australie (bye bye), à Berlin et bien sur chez Nokia.

    Même si Qt est en mode open-gouvernance, et ressemble à un gros projet logiciel libre, il reste de l'infrastructure qui sont inaccessible et surtout, une grosse masse de développeur à retrouver.

    On peut imaginer que Qt devienne un nouveau WebKit: la brique commune d'un ensemble de société, qui le font tous évoluer de façon plus ou moins concertée. Mais même avec un modèle à la webkit, on trouve mal qui va payer 100 développeurs à plein temps.

    Si Qt devient un simple logiciel libre et perd son armée de développeurs, le projet mourra ou stagnera sévèrement. Ce serait une grosse perte pour les trolls de linuxfr et pour le logiciel libre en général.

  • [^] # Re: c'est quoi le rapport ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox et Thunderbird, livrée 14. Évalué à 6.

    En ce qui me concerne, je m'attends à chaque fois à ce que Thunderbird s'améliore sur les points où il est plutôt mauvais et je suis à chaque fois déçu.

    Citons par exemple :

    1. L'éditeur de mail html qui est quand même pas mal à la ramasse. Dans le monde profesionnels, les mails en html sont la norme et pouvoir faire des reply où chacun commente le sujet du mail avec une couleur différente, c'est bien. Sauf que sous Thunderbird, ça prend 4 fois plus de temps à faire que sous Outlook, quand c'est tout simplement pas impossible.

    2. Le format de stockage en mbox, qui commence à dater. J'ai des gros dossiers et Thunderbird me demande 5 ou 6 fois par jour si je veux "compacter" mes dossiers. Et si jamais il se lance dans la compaction, mon ordi rame pendant 10 minutes, les mails deviennent hyper peu réactif. Bof bof bof. Ce qui nous amène au sujet suivant.

    3. Toujours pas de support maildir. Un support de "un mail = un fichier" est apparamment dipsonible, mais sans la comptabilité maildir. D'après l'auteur, ce serait faisable d'utiliser ça pour développer une extension maildir sauf que … ca ne gère pas les metadata des emails. Donc dans le cas d'un maildir partagé entre plusieurs clients mails, Thunderbird recopiera à chaque démarrage la totalité des contenu maildir pour régénérer les metadata. Top !

    4. Le drag'n drop d'adresse depuis les messages mails, façon kmail (dans KDE 3.5 en tout cas), ce serait pas du luxe. Pour atrapper le nom et l'adresse d'un expéditeur pour la copier dans un autre message, il faut faire : transférer le message, copier le nom et l'adresse à la main, fermer le message. Top !

    5. Les filtres sont un peu limités. On peut faire des conditions "et"+"et" ou bien "ou"+"ou" mais jamais "et"+"ou" ou encore "ou" + "sauf" (ce qui revient au précédent cas). C'est un peu chiant quand même. D'ailleurs, je dois avoir une centaine de filtre, on peut pas dire que Thunderbird facilite la gestion d'un grand nombre de filtres.

    Je suis sur qu'en cherchant, je trouverai deux ou trois autres problèmes (par exemple le fait que c'est en permanence le plus gros consommateur de RAM et de CPU sur ma machine).

    Heureusement qu'il a des qualités parce que sinon… Pour moi, ça reste le moins mauvais des clients mails portables open source (avec ces critères ça réduit pas mal les choix) mais on est loin d'un client mail satisfaisant.

    Allez, je vais quand même dire un mot des trucs que j'aime bien:
    - il est assez simple à l'usage (les filtres de Outlook sont mortels à configurer)
    - l'intégration PGP marche vraiment bien (encore que les mails html + pgp, ça peut créer des soucis)
    - le quick filter, c'est super pratique. Je vois mes collègues sous Outlook qui peinent pour retrouver des mails alors que moi, je les trouve facilement.
    - le support imap tient bien la route apparamment (d'après mes collègues en tout cas).

    En tout cas, maintenant, je n'attendrai plus rien de Thunderbird, et surtout pas l'imap !

  • [^] # Re: SVN vs Git

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De tout, de rien, des bookmarks, du bla bla. Évalué à 3.

    Et c'est justement ce qu'ils ne veulent pas…

    Tout le monde n'est pas fan des DVCS. Perso, je suis au final assez réservé même si je reconnais les atouts. Le fonctionnement d'un DVCS par rapport à un CVCS reste nettement plus compliqué, et les gens ont plus de mal à le comprendre. Et la complexité mentale du modèle des branches est significative. Alors que pour un projet moyen qui n'a que des branches de maintenance, et une ou deux banches de dev par ci par là, SVN s'en sort très très très bien.

  • [^] # Re: Le titre est trop long

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Typage statique versus typage dynamique. Évalué à 2.

    Je suis un grand fan de Python mais je suis tout à fait d'accord avec le fait que l'absence de typage ne facilite vraiment pas la documentation. Dans le style d'autre package où tu as besoin de lire le source, j'ai mechanize (Ok, c'est pas dans la lib officielle).

  • [^] # Re: Pypy

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal pythran: python -> c++. Évalué à 5.

    Les résultats me paraissent carrément, bon, surtout quand on voit le temps investi pour que la version Cython soit propre.

    Ce qui est sympa avec PyPy, c'est qu'il y a encore pas mal de gains de performances attendus. Il vont encore rajouter des spécialisations pour cetains types dans le futur, et ils ont encore visisblement quelques idées de plus pour que ça tourne de plus en plus vite…

  • [^] # Re: Pypy

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal pythran: python -> c++. Évalué à 3.

    Je le pense aussi.

    A lire les derniers blogs, je pense que PyPy devrait mouliner ton code pour l'optimiser à mort. Et le gros avantage par rapport à ton projet:
    1. il est déjà écrit
    2. il support l'ensemble complet de Python

  • [^] # Re: Sublime Text 2 & Solarized

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De tout, de rien, des bookmarks, du bla bla. Évalué à 3.

    Je viens de découvrir cet éditeur et j'en suis sur le cul (sauf que j'étais déjà assis … mais passons). Je cherchais un remplaçant potable à Notpad++ mais sans succès pour l'instant.

    Et dire qu'il existe un éditeur :
    - beau visuellement
    - supportant un mode Vim (c'est hyper rare que ça marche bien et là, c'est un binding de qualité)
    - extensible en python, mon langage préféré
    - simple claire et rapide

    Comment se fait-il que je n'en ai jamais entendu parlé ? Je vais tester pendant quelques semaines et je me fendrai peut-être de 60$ pour financer un logiciel—certe propriétaire—mais bien codé et de bonne qualité !

    Ca fait longtemps que ça existe cet éditeur ? Et c'est one-man project j'imagine ?

  • # Ohloh aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Détection de la syntaxe d'un langage informatique via un analyseur statistique naïf de type Bayésien. Évalué à 3.

    Ohloh a aussi développé ce genre de truc, mais c'est pas du bayesien, je crois que la détection est manuelle :

    https://github.com/blackducksw/ohcount

    Ils utilisent ça pour comptabiliser les lignes de codes d'un projet donné, par langage.

  • [^] # Re: undefined

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Javascript Garden. Évalué à 5.

    En python, avant, on pouvait changer les valeurs de None, True, False. Ca permet de faire des trucs vraiment con du genre :

    False=1
    True=0
    None=42
    bool(True)
    0
    bool(False)
    1

    Je vous laisse imaginer le bordel qu'on pourrait mettre dans des programmes en jouant la-dessus.

  • # Vive le renouveau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche LLVM 3.1 et Conférence EURO-LLVM 2012. Évalué à 7.

    Perso, ca me fait plaisir de voir que un certain nombre de projets de vieux barbus se font rattraper par des projets plus jeunes et plus dynamiques. C'est rafraichissant ! Surtout qu'un truc aussi baleze qu'un compilateur multi-langage, tu peux pas trop le sortir de ton chapeau en bossant dessus soir et week-end !

    Les vieux projets ne meurent pas et gardent toutes leurs qualités et stabilité, mais les nouveaux projets arrivent et montrent qu'on peut faire plus souple, plus rapide, plus dédié ou moins contraignant sur la licence.

    Je pense à Apache et les nouveaux serveurs web, MySql et toutes les bases NoSql, Gcc et llvm, PHP et tous les nouveaux frameworks web.

    C'est un processus naturel d'un écosystème logiciel: au début, il y a rien, donc tout le monde travaille à combler le vide avec une unique solution. Et quand l'écosystème s'enrichit, on peut commencer à remettre en cause des anciens choix.

    Quel est le prochain logiciel de barbu qui va se faire dépasser par un logiciel de boutonneux ?

  • [^] # Re: le rouge et le brun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Expliquer moi un peu. Évalué à 3.

    Je note que tu choisis de revendre les filiales qui font de l'optimisation fiscale. Donc quand ces filiales rapportent de l'argent à l'état, c'est mal mais si elles rapportent de l'argent à une banque privée, c'est bien ?

    Je suis un peu sceptique sur la quantité de contrôle que tu gagnerais en plus. L'état ne peut pas s'affranchir de la loi d'une part, d'autre part, des banques hors zone France font aussi des trucs que tu considères comme mal.

  • [^] # Re: ça s'appelle vivre à crédit

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Expliquer moi un peu. Évalué à 4.

    Je viens de te le dire: l'état, n'ayant pas assez d'argent pour satisfaire tous les désirs de ses électeurs et tenir toutes ses promesses électorales a choisi de demander de l'argent aux autres.

    Tant qu'il le fait dans une mesure raisonnable, ça ne pose pas de problèmes de fond.

    Ceux qui ont fait le choix de donner cette place aux marchés financiers dans la vie de notre état, ce sont tous les gouvernements qui inlassablement ont présenté des budgets en deficits, et ont réalisés des deficits encore plus grands que les budgets présentés. Si il manque de l'argent, il faut bien aller le chercher quelque part.

  • [^] # Re: ça s'appelle vivre à crédit

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Expliquer moi un peu. Évalué à 3.

    En théorie, c'est simple, en pratique, c'est très très difficile.

    Il n'y a jamais eu de budgets équilibrés, peu ou prou, que ce soit à Droite comme à Gauche. Toutes les vaines tentatives d'équilibre sautent à la première péripétie (naufrage, tremblement de terre, grève de ceci, grève de cela, mal logés, etc etc).

    Qui plus est, très peu de gens sont prèts à renoncer aux avantages acquis, que ceux-ci le soient au nom du progrès social ou du maintien des rentes.

    Et enfin, il semble que la dette soit constitutif du principe d'un état. Pas dans la théorie, mais dans la pratique, aucun n'état n'a jamais maintenu un "sans dette" plus de 1 an. Ca remonte à des millénaires… Petite anecdote qui donne bien le ton de ce qu'est un état, la dette des Etats-Unis existait avant même qu'ils existent. C'est leur dette qui a en quelque sorte scellé l'existence de cet état: une dette importante contractée auprès des notables locaux, pour financer la guerre contre l'Angleterre.

  • [^] # Re: N’importe quoi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Expliquer moi un peu. Évalué à 0.

    En conclusion, on a un financier arrogant qui émet ses vues à ses sous-fifres.

    Je serai curieux de savoir si le même papier, sorti d'un parti souverainiste expliquant que le l'ère Sarkozy n'est qu'une transition douce vers le retour de la monarchie et que l'héritier de Louis XVI imposera sa loi en utilisant l'élection pour faire croire aux français qu'ils l'ont choisi te plongerai dans un tel émoi ? C'est pourtant la même chose.

    La vraie question n'est pas de savoir si les financiers veulent gagner de l'argent, et croient en avoir le pouvoir, c'est réellement de savoir si on leur a donné le pouvoir et si on peut le leur reprendre en partie.

    Globalement, le gouvernement français est très content de pouvoir continuer à emprunter de l'argent auprès des vilains marchés gouvernés par des vilains spéculateurs (mais surtout pas par des gentils français qui ont fait un placement de père de famille) et les gens qui cherchent à faire du profit sans risque sont très content de pouvoir prêter à la France.

    La seule question reste vraiment le prix de cet échange de bon procédé, prix qui va aller à la hausse, vu qu'on planait un peu sur un nuage pour l'instant.

  • # ça s'appelle vivre à crédit

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Expliquer moi un peu. Évalué à 10.

    C'est simple, pour faire une analogie un peu simpliste, si c'est ton banquier qui te paye ta voiture, ton appart, ta bouffe de tous les mois, ton essence (ou ta carte orange) et même ta garde-robe, tu arrives à la situation où ton salaire part directement chez ton banquier et ce qui reste après les traites de crédit ne permet de ta payer qu'un cinéma par mois.

    Et quand tu veux changer de voiture, tu dois demander à ton banquier et tu n'as pas le libre choix du modèle et du prix, vu que c'est lui qui la paye.

    La question est donc pourquoi tu as choisi de faire financer une partie majeure de ton patrimoine par ton banquier plutôt que te payer avec tes sous un patrimoine moins important.

    Donc aujourd'hui, la finance prend la place que les pays ont choisi de lui donner, c'est à dire une très grande.

  • # Ca roule !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apertus va créer une caméra de cinéma numérique entièrement nouvelle. Évalué à 4.

    Maintenant que je sais qu'on peut faire une voiture complète et plus performante en OpenSource ( http://www.wikispeed.com/ ), faire un projet comme une caméra me semble … à la portée d'une équipe motivée.

    Bon courage !

  • [^] # Re: Pas la même conclusion

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Humeur] Sondages et éditocrates, une histoire d’amour. Évalué à 3.

    Par exemple:
    http://vosdroits.service-public.fr/F2702.xhtml

    Je me suis gouré sur le plafond, c'est 2336 € (ce qui est quand même confortable pour une demi-part !).

    Et pour citer précisément le mode de calcul :

    1.2 CALCUL DU PLAFONNEMENT
    Le mécanisme du plafonnement consiste à comparer deux termes :
    
    1er terme : impôt calculé en fonction du quotient familial réel de l’intéressé sans plafonnement.
    2ème terme : impôt calculé sur la base d’un quotient familial de deux parts si vous êtes mariés ou liés par un pacs ou d’une part si vous êtes veuf(ve), célibataire, divorcé(e) ou séparé(e). La somme ainsi obtenue est ensuite diminuée du montant du plafond correspondant à l’ensemble des demi-parts ou quart de parts additionnelles selon votre situation de famille.
    
     Si le premier terme est inférieur au second, le plafonnement est applicable et l’impôt à retenir est celui correspondant au second terme. 
     Si le premier terme est supérieur au second, le plafonnement n’est pas applicable et le montant de l’impôt à retenir est celui correspondant au premier terme (voir exemple ci-après)
    
    
  • [^] # Re: Pas la même conclusion

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Humeur] Sondages et éditocrates, une histoire d’amour. Évalué à 2.

    Pour ce qui est de la part, rassures-toi, les génies qui conçoivent l'usine à double-retro-pédalage à combustion mixte fiscale notre système fiscal y ont pensé:

    la réduction que tu peux obtenir avec une demi-part supplémentaire est majoré à 1500 € si je me souviens bien.

    Donc soit tranquille, les riches ne peuvent gagner que 1500 € de réduction d'impôt par nouvel enfant.

    C'est un des 2600 seuils qui s'appliquent dans nos impôts.