cmal a écrit 146 commentaires

  • # Scalability?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Je dis COI! Quoi? Dans ton chat!. Évalué à 0.

    Quand je vois qu'une boîte mail moyenne occupe plusieurs giga-octets, je ne peux m'empêcher de me dire que d'y stocker toutes les images/audio que les utilisateurices s'envoient actuellement par Whatsapp ou Signal ne peut que mener à la catastrophe.

    Ce n'est que mon ressenti basé sur absolument zéro données brutes. Du coup je me demande si vous avez plus d'info de déploiement à grande échelle de COI? Est-ce que le mail qui de nos jours a souvent plus de headers que de contenu est un bon protocole pour la messagerie instantanée ?

    Dans tous les cas on souhaite bon courage aux équipes de Delta Chat & Cie, c'est super intéressant de s'attaquer au problème sous cet angle du recyclage d'un protocole initialement pas prévu pour (IPPP®).

  • [^] # Re: classique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Jugement TGI de Paris du 7 mars 2019 sur le blocage de Sci-Hub/LibGen. Évalué à 5.

    Pour les convertibles, on parle de changer de résolveur DNS pour contourner la censure.

    En gros, quand on tape un domaine comme sci-hub.tw dans le navigateur (ou dans un mail), c'est le résolveur qui va nous donner l'adresse IP correspondant. Mais le résolveur peut mentir, ainsi que presque n'importe quel opérateur réseau jusqu'au résolveur si la connexion à celui-ci n'est pas sécurisée par DNS over TLS ou DNS over HTTPS.

    En résumé :

    • la censure c'est caca
    • partager des articles scientifiques pour faire avancer la science c'est miam
    • il faut convaincre ton petit FAI autogéré de mettre en place du DNS sécurisé (DNSSEC, DoH, etc..)
    • il faut remplacer le DNS par quelque chose de moins centralisé / facile à censurer
  • [^] # Re: Poisson ou pas...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien DEVUAN.ORG HAS BEEN PWNED. Évalué à 1. Dernière modification le 02 avril 2019 à 14:03.

    Aussi simple que :

    # apt install gopher
    $ gopher tilde.news
    
  • [^] # Re: gitlab

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien sourcehut, la forge des hackers. Évalué à 2.

    La différence entre Gitlab et SourceHut est bien expliquée sur la page d'accueil du projet. En résumé, ce que je préfère de Sourcehut :

    • des mini-services interchangeables dans un esprit minimaliste (« Keep It Simple Stupid »)
    • supporte git et mercurial comme système de versionage de contenu
    • l'UX est composée de simples formulaires HTML ; tout fonctionne avec ou sans Javascript
    • les signatures PGP intégrées à tous les services

    Et plein d'autres choses intéressantes ! Après le projet est encore un peu frais, ça manque de finitions mais c'est très intéressant ! Comparé à Gitea qui ne fait que réimplementer librement et plus légèrement les fonctionnaltiés de Github/Gitlab, Sourcehut apporte vraiment un certain changement de paradigme :)

  • [^] # Re: Vivent les plateformes qui assument

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Liberté de la presse et chiffrage : Lundi.am, le parquet ouvre une .... Évalué à 4.

    c'est même pas un cas limite.

    Qu'entends-tu par là ? Que ce discours serait inacceptable et inentendable ? C'est un argument que j'entends pour les appels à la haine, mais je t'avoue que j'ai du mal à ressentir la même empathie pour des vitrines de banque.

    arrêtez les articles dignes des vieux skyblog

    Bah, chaque personne son style. Qui sommes-nous pour juger ? Si tu veux des écrits plus studieux sur la question, tu peux lire Didier Fassin (La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers) ou Mathieu Rigouste (Théorème de la hoggra, La domination policière, etc), Michel Foucault (Surveiller et punir, etc) qui partagent avec un langage plus convenu des analyses sur le rôle de la police dans notre société.

    D'ici là, je pense que le « nuir au message » n'est qu'un mythe. Chaque personne s'exprime différemment et c'est aussi le reflet de son "background" personnel. Il nous faut en tant que lecteurice aller au-delà des codecs que nous avons l'habitude d'employer. Ce qui est précisément ce qu'on enjoint les jeunes de banlieue qui « nik la bac » à faire en lisant les philosophes des lumières, mais qui dans nos classes moyennes blanches de l'industrie informatique fait l'effort de compréhension dans l'autre sens ?

  • [^] # Re: Vivent les plateformes qui assument

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Liberté de la presse et chiffrage : Lundi.am, le parquet ouvre une .... Évalué à 4.

    Ouais, parce que si c'était insulter un organe ayant un opinion comme la tienne, ça irait… C'est en tout cas le sous-entendu de ta phrase, sinon tu n'aurais pas précisé.

    Non, ça n'irait pas. Certes, ça me réchauffe le cœur de voir que parfois l'extrême-droite est victime de censure (par ex, Dieudonné, ou bien le Daily Stormer) parce que c'est toujours rigolo de voir ces personnes ultra-réactionnaires qui veulent toujours plus de contrôle et de répression se faire mordre à ce jeu-là… mais immédiatement après je reprends mes esprits et ça me terrifie.

    Et ça me ramène à la dure réalité que ces outils répressifs sont en réalité principalement déployés contre les personnes racisées, les précaires et les personnes ne rentrant pas dans les schémas familiaux traditionnels (et plus particulièrement les personnes de ces groupes s'organisant politiquement). Et que la censure et le contrôle sont des outils fascisant qui ne peuvent pas amener à un véritable questionnement autocritique sur les idées auxquelles on a été exposéE. Je pense qu'un poing dans la gueule à un nazi potentiellement précédé ou suivi d'une explication offre plus de possibilités d'introspection que la censure et la prison qui ne sont souhaitables pour personne.

    Du coup je suis pour qu'on se réunisse en tant que comités de bon voisinage pour dégager les fascistes et les empêcher de répandre leur haine dans nos quartiers, mais je suis radicalement contre qu'on fasse intervenir la police ou les tribunaux dans ces histoires. Merci de ne pas me prêter d'intentions autoritaires qui ne sont pas les miennes.

    Tiens, une liste que dans un sens politique, comme par hasard…

    Oui, pour contre-balancer. Tu reconnais toi-même que tu ne connais pas la plupart des exemples que j'ai fourni, mais ce n'est pas seulement à cause de nos différentes sphères de socialisation. À mon sens, c'est plus à cause des médias dominants qui se portent systématiquement à la défense (ou du moins relaye les revendication) de l'extrême-droite lorsqu'elle est attaquée idéologiquement, matériellement, ou juridiquement. Alors que quand des groupes opprimés subissent, le silence des médias est la norme.

    Du coup, prendre la défense de personnes friquées homophobes et antisémites… j'ai mieux à faire. Ces personnes ont déjà un très bon réseau de soutien, du très bon conseil juridique, des relations haut-placées et ne manquent pas de thunes pour subvenir à leurs besoins. Pour les gilets jaunes, les squatteureuses, les petites associations, les artistes engagéEs et autres militantes et militants du quotidien, on ne peut pas en dire autant. J'ai choisi mon camp.

  • [^] # Re: Rien compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Liberté de la presse et chiffrage : Lundi.am, le parquet ouvre une .... Évalué à 0. Dernière modification le 26 mars 2019 à 13:18.

    La propriété c'est le vol ! Mort aux clés et aux serrures, chiennes de garde de la propriété privée ! <-- obvious troll

  • # Vivent les plateformes qui assument

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Liberté de la presse et chiffrage : Lundi.am, le parquet ouvre une .... Évalué à 7. Dernière modification le 26 mars 2019 à 13:15.

    Même si je dois bien avouer que je suis pas du tout fan de la ligne éditoriale de lundi.am (organe de propagande pseudo-officielle du Comité Invisible et de ses communistes autoritaires), qu'on leur cherche des noises pour avoir brièvement insulté un organe trollo-juridique néofasciste (l'AGRIF) est complètement hallucinant.

    Ça n'est pas sans rappeler les attaques de la police politique contre les médias libres (les vraiment libres et coopératifs) et autres journaux indépendants :

    • une personne poursuivie, accusée d'avoir donné des conseils pour se protéger contre la flicaille en manifestation
    • le Jura libre inquiété pour avoir repartagé un article dénonçant les pratiques mafieuses de la police (tout en l'insultant copieusement)
    • un site local attaqué par le maire ultra-réac pour injures et diffamation
    • les journaux locaux interdits de diffusion à la criée (1, 2), pourtant garantie par le droit de la presse
    • un blogueur condamné pour avoir enfreint la vie privée d'une élue locale en dénonçant son détournement de bien public
    • la menace de censure contre Indymedia, qui relaye des revendications de sabotage

    Ça c'est sans parler de ce qui se passe ailleurs dans le monde. La censure ce n'est pas que en Turquie et en Chine. Il suffit de voir en Allemagne la censure de Indymedia et les perquisitions effectuées contre Zwibelfreunde (les amiEs des onions) pour se rendre compte que la répression et la volonté de contrôle se répandent.

    En tout cas cela me réchauffe le cœur de voir la rédaction de lundi.am tenir la ligne sur le pseudonymat des auteurices et l'absence de direction de publication. En tant que geeks et libristes, c'est de notre mission de permettre à ce genre de plateformes de fleurir pour apporter une critique de la société que les dominantEs veulent enfouir sous le tapis.

    Car les réactionnaires n'ont nul besoin d'anonymat pour répandre leur haine. De la Ligue du LOL à Soral en passant par d'autres confusionnistes, ces personnes-là opèrent à visage découvert et sont souvent protégées par le pouvoir (jusqu'à ce que la mascarade devienne trop évidente).

    Vivement une fédération de blogs routés en onion :)

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 9.

    Et zut, la version fr a été caviardée par les tenants d'une idéologie.

    C'est faux. Il s'agit des paroles rapportées de rms, qu'on peut apprécier ou non mais qui est de fait la personne ayant défini le logiciel libre. Il commence chacune de ses conférences francophones par pourquoi le logiciel libre peut se résumer à « Liberté, Égalité, Fraternité ».

    Et si tu vas lire les supports de la FSF, du projet GNU, ou des contributeurices de ces projets respectifs, tu te rendras compte que le logiciel libre n'est jamais traité comme un monde à part, déconnecté des réalités politiques et matérielles du meatspace.

    Pas mal d'accuser une personne qui n'arrête pas de dire à des gens qui veulent diviser libre et open source qu'on fait la même chose et qu'on peut vivre ensemble.

    Tu n'es pas là pour rapprocher ces deux mouvements, mais pour parasiter le mouvement du logiciel libre avec l'idéologie dominante open source. Quand des personnes t'accuses de diviser la communauté, c'est à mon sens plus par rapport à tes postures moralistes, tes jugements à l'emporte-pièce sur des sujets où tu connais rien, et ta condamnation de quiconque ose avoir une pensée révolutionnaire.

    Donc non, reconnaître les différences, ça n'est pas diviser. Souvent, la différence nous rend plus fortEs ! Là en l'occurrence, ta malhonnêteté intellectuelle masque nos différences et nous pousse au conflit. Si tu arrêtais une bonne fois pour toutes de juger les mouvements libristes avec une idéologie que toi-seul partages, et que tu assumais ton adhésion au monde capitaliste de l'open-source, on pourrait peut-être enfin avoir une discussion. Ou pas, mais au moins t'arrêterais de nous faire chier à ramener ton grain de sel dans tout ce qui n'est pas à ta sauce (i.e. vouloir tout dépolitiser).

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.

    les gens lorsqu'ils font du covoit sont prêt à payer un peu plus pour ne pas avoir d'emm*rdes

    Pour avoir fait beaucoup de stop et de covoiturage, je n'ai jamais rencontré une personne blamant la plateforme pour un problème humain (retard, malhonnêteté).

    De toutes les discussions que j'ai eu, la seule raison que j'ai entendu pour utiliser Blablacar c'est que c'était LA PLATEFORME sur laquelle tout le monde était, et que c'était juste impossible de trouver un covoiturage en dehors.

    Après, j'ai plutôt entendu beaucoup de personnes se plaindre :
    - plus possible de payer si t'as pas de carte bleue (mesure anti-pauvres)
    - prix prédéterminé par l'algorithme de Blablacar (tu ne peux plus choisir ton propre prix de place, ou alors c'est vraiment bien caché)
    - prix déterminé par place et non sur un partage des frais (par exemple, estimer que la personne conduisant paye sa part en entretien de la voiture, et diviser les frais d'essence/péage entre les autres)

    Et les mesures de protection mises en place par Blablacar ? Perso, ça ne m'a jamais empêché de me faire poser un lapin par un conducteur. D'ailleurs, le coup du code voyageureuse à donner "seulement à l'arrivée" pour garantir que y'a pas eu d'escroquerie, c'est du pur solutionnisme. Je vous dis pas combien de fois on m'a forcé à donner le code dès le départ pour que le conducteur s'assure que je n'allais pas l'escroquer (ce qui casse l'intérêt du système censé remplacer la confiance)…

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 10.

    tu te rends compte que c'est pour l'égo

    C'est ultra faux. Dans le contexte culturel franco-capitaliste c'est parfois (souvent ?) vrai car les médias et l'école nous apprennent à fonctionner ainsi très jeunes (« copier c'est tricher », etc).

    Par contre, dans de nombreuses communautés (y compris sur le territoire français, mais que les institutions françaises cherchent à éliminer), agir sans intérêt est la norme.

    Adam Curtis, de la BBC, a réalisé une série de documentaires narrés qui explique (non sans raccourcis) comment cette vision du monde que tu décris nous a infectés.

    On y explique notamment assez longuement que c'est les économistes qui ont imposés par leurs modèles économiques (« game theory ») cette façon d'aborder les problèmes humains, et qu'en pratique seulEs les économistes et les psychopathes ont un tel fonctionnement cognitifs (oui, y'a plein d'études sur la question).

    En vérité, prétendre que toutes les actions humaines sont égoïstes et intéressées en dit beaucoup plus sur la personne qui dit ça, que sur la personne dont on parle. Cela veut juste dire que toi tu agis toujours par intérêt et que tu ne conçois pas qu'une personne puisse agir par altruisme.

    Je te souhaite beaucoup de courage pour retrouver ton humanité. Tu n'es pas perdu, à condition d'accepter ton propre formatage et de le "hacker" pour devenir une meilleure personne :)

  • [^] # Re: Consommation électrique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à -1.

    En fait, les problèmes écologiques et économiques du Bitcoin sont très liés. Une monnaie repose sur la confiance pour s'échanger de la valeur (abstraite).

    Dans les monnaies fiduciaires impérialistes (euro, dollar et autres), la confiance est placée dans des institutions étatiques ou supra-étatiques qui valident les transactions (usuellement, en rendant complexe la duplication des billets/pièces).

    Avec Bitcoin (et les autres monnaies basées dessus), on a cherché à décentraliser la confiance en adaptant un des pires outils du libéralisme : la dictature de la majorité. On estime que la majorité de la puissance de calcul globale a forcément raison (même principe que le référendum ou l'élection uninominale). Ce qui a pour effet direct de concentrer le pouvoir et les intérêts dans les mains des géants du Bitcoin et rend susceptible à une 51% attack.

    Mais il existe d'autres modèles pour gérer la confiance. CertainEs étudient le proof-of-stake. D'autres une toile de confiance distribuée. D'autres encore des modèles alternatifs hybrides. Moi j'aimerais bien mentionner encore une autre façon de gérer la confiance dans une cryptomonnaie : le contrôle collectif distribué.

    Faircoin, dans son modèle, promeut la création de coopératives locales pour faire tourner des nœuds de validation des transactions, et le système dans son ensemble est globalement géré par la fédération de ces coopératives. Un tel modèle, reposant sur la cooptation des nouvelles coopératives pour participer à la validation des transactions, permet de répondre aux trois problèmes majeurs de Bitcoin et dérivées :

    • de supprimer l'intérêt personnel à miner et donc à gaspiller de l'énergie
    • de supprimer la possibilité pour des acteurices malveillantes d'attaquer le réseau de l'extérieur (car illes ne sont pas dans la toile de confiance de la blockchain Faircoin)
    • de garder un contrôle collectif par la base pour faire évoluer le projet indépendamment des intérêts financiers de quiconque

    Bien sûr le modèle de Faircoin n'est pas parfait, mais c'est de loin la cryptomonnaie la plus rafraichissante que j'ai eu l'occasion de rencontrer ces dernières années !

  • # Trop bien !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [31] Tournefeuille : Film "Unfair Game", débat, puis après-midi conférences & ateliers. Évalué à 1.

    Fake news et cryptoparty dans le même journal, qui l'eut cru ? :)

  • [^] # Re: histoire de France

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Hors sujet mais ... : il y a 775 ans .... Évalué à -10.

    cela ne regarde en rien les Français

    Bien sûr que ça nous regarde. En tant que personnes disposant de papiers français, on a du sang sur les mains, que l'école et les médias ont voulu glisser sous le tapis.

    Cela me paraît très important de se souvenir que depuis que le mot « France » existe il n'a été synonyme que d'exploitation et de massacres − avec, brièvement, quelques moments révolutionnaires.

  • [^] # Re: Flatpak

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 0.

    Merci beaucoup! :)

  • [^] # Re: Flatpak

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 1.

    Dans Flatpak, on peut déclarer les permissions de son application dans le manifeste.

    Après, je ne connaissais pas mais apparemment il y a moyen en CLI de faire flatpak permission-remove. Après, comment ça s'utilise en pratique ? (chaque portail a sa table ok mais un exemple pratique sans avoir à creuser la terminologie serait bienvenu dans la doc :D).

  • # Un message caché ? (lundi c'est trolldi)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien La Startup Nation informe les honnêtes gens de leur droit à l'erreur. Évalué à 0.

    Une façon détournée de demander un droit à l'oubli pour tous leurs méfaits ? Ça semble rentrer dans leur stratégie du moment.

  • [^] # Re: Oui, enfin presque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Grand débat. Évalué à -2. Dernière modification le 28 février 2019 à 21:51.

    Il eut été plus intéressant de répondre sur le fond plutôt que de moinsser la forme.

  • [^] # Re: Dino c'est joli

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dino, le client XMPP, est disponible sur plusieurs distributions GNU/Linux. Évalué à -7.

    Dans le doute, prononce le à voix haute. Si t'as vraiment besoin d'une définition (dérivée de celle-ci) :

    utilisateurice: cellui qui utilise un outil ou quelque chose.

  • [^] # Re: Oui, enfin presque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Grand débat. Évalué à -4.

    L'écriture inclusive demande un effort, effort d'écriture avec une logique inversée
    Mais c'est spécifiquement le sujet, le point médian.

    Non, le sujet c'était l'écriture inclusive en général, pas le point médian. C'était tellement pas le sujet qu'aucun point médian n'est dans le journal ni dans les commentaires (fais un ctrl + f si tu me crois pas).

    Mais rejeter l'argument sous le seul prétexte que c'est un homme

    Ce n'était pas mon idée. C'est un marqueur du fait qu'il n'a que très peu de chances de comprendre de quoi il parle (ne subissant aucune oppression de genre), mais ce n'est pas parce qu'il est homme que je rejette son argument. C'est plutôt parce que moult personnes ont étudié comment la langue véhicule des schémas de pensée (c'est l'hypothèse derrière le concept de « novlangue » par exemple), à travers par exemple le concept de « langage sexiste »… et je ne pense pas qu'un mec qui ne s'intéresse pas à ces questions soit à même de rejeter en bloc tout un champ d'études.

    ça me semble un peu sexiste

    Personnellement, je suis pas d'accord avec ta définition du sexisme. Pour moi, le sexisme est un rapport social de domination, pas un schéma interchangeable. Au-delà de comment quelques individuEs sont traitéEs dans une situation donnée, le sexisme est un système global de privilèges plaçant les hommes en haut de la pyramide sociale. Ainsi, même quand un homme se retrouve temporairement en bas de la pyramide des privilèges dans un contexte donné, je ne pense pas qu'on puisse parler de sexisme anti-mecs dans la mesure où il n'existe pas un système social visant à le garder à cette place (il ne s'y trouve que contextuellement).

    C'est pour la même raison que je pense qu'on ne peut pas parler de racisme anti-blancs.

  • [^] # Re: Le temps

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Grand débat. Évalué à 7. Dernière modification le 25 février 2019 à 14:57.

    Tu rejettes les compromis, mais c'est la base de la vie en société qui fonctionne

    Bien sûr qu'un compromis est nécessaire, mais il ne doit pas être un prétexte pour maintenir en place des mécaniques de domination et d'exploitation.

    Pour moi, un bon compromis c'est l'autonomie à l'échelle des communes, via ce qu'on appelle municipalisme libertaire. Si je ne suis pas d'accord avec le fonctionnement de ma commune (qui peut être de quelques dizaines à quelques centaines de personnes) alors libre à moi de rejoindre ou fonder une autre commune dont le fonctionnement est différent. Ce qui n'empêche d'établir des liens de solidarité matérielle entre les communes, malgré les désaccords.

    Au Rojava (Kurdistan révolutionnaire syrien), c'est le confédéralisme démocratique qui est mis en place. C'est une forme plus spécifique de municipalisme libertaire prenant en compte les considérations ethniques et religieuses propres aux régions cosmopolites comme la Syrie. Chaque communauté (y compris les communautés qui ne sont pas ethniques ou religieuses au sens traditionnel du terme) est représentée de façon paritaire dans la fédération des communes.

    si par exemple on écoutait les Gilets Jaunes, ça serait une petite partie de la société qui déciderait unilatéralement de faire payer "les autres", personnes qui fuiraient le pays et il restera un pays pauvre dictatorial

    C'est faux. Tu décris le système actuel où les capitalistes exploitent de façon dictatoriale les petites mains qui n'ont que le choix de courber l'échine ou de crever la dalle. C'est la situation que les ancienNEs esclaves lors de l'abolition au 19ème siècle ont appelé wage slavery (esclavage salarié) pour indiquer que la relation de salariat n'a rien d'un choix libre et égalitaire.

    Si tu écoutais les revendications de la base, déjà toute l'économie fonctionnerait en coopératives, sans patrons ni actionnaires. Qu'ils se cassent à l'étranger avec leur capitaux virtuels, ça n'arrêtera pas les usines de tourner, les champs de pousser, etc. Seule une milice du capital (la police nationale) peut empêcher une société de fonctionner sans propriété privée, comme aujourd'hui où la mission principale de la police est de garantir que les banques ne soient pas attaquées et que les immeubles vides restent vides pendant que certainEs crèvent de froid dans la rue.

    Pour les personnes en manque de curiosité intellectuelle et historique, le documentaire Vivre l'utopie (traduit par Arte) revient sur la révolution sociale espagnole de 1936, l'abolition (temporaire) de l'État et du patronat et l'autogestion dans les usines et les coopératives agricoles, et dans la défense contre le régime fasciste de Franco.

    On y apprend par exemple (et c'est confirmé par moult documents historiques), que la production des usines catalanes a augmenté suite à l'abolition du patronat.

    PS: Si tu t'intéresses un peu à l'histoire moderne du Vénézuela, tu verras très vite que certes le pouvoir politique est dictatorial, mais que la crise alimentaire vénézuélienne est le fait de forces politiques extérieures qui cherchent à renverser le pouvoir politique vénézuélien. Personnellement, je refuse de choisir mon camp entre la dictature locale et l'Empire capitaliste.

  • [^] # Re: Oui, enfin presque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Grand débat. Évalué à -8.

    Oui, enfin ton article s'attaque aux points médians en laissant entendre qu'il s'agit de la seule forme d'écriture inclusive, alors-même que l'article utilise des points pas médians du tout. Du coup, j'en reviens au fait qu'à part les points médians que la plupart des lecteurs d'écrans gère mal, je n'ai jamais entendu du mal de l'écriture inclusive en terme d'accessibilité.

    En plus, sans vouloir médire, un mec (Vincent Michel) qui vient dire qu'on fait preuve d'une inculture incroyable à dénoncer le langage sexiste, c'est à peu près aussi pertinent qu'une personne blanche venant expliquer qu'il faudrait faire preuve d'une inculture incroyable pour trouver du racisme dans le langage. Cela fait juste quelques siècles que l'Église catholique a imposé des réformes misogynes de la langue française et que des poétesSES et militantEs se battent contre.

    Bref, des vrais arguments, ça m'intéresse, mais là ta source est pourrie car focalisée sur le point médian alors que c'était précisément le cas que je reconnaissais poser problème. Sinon c'est cool la tempête des moinsages par les vieux mecs réacs, ça faisait au moins quelques semaines que ça m'était pas arrivé du coup je pensais qu'on arrivait enfin à avoir des débats sur LinuxFR sans se faire taper dessus pour atteinte aux bonnes mœurs de la domination masculine. Ma faute, m'étais trompé.

  • # Dino c'est joli

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dino, le client XMPP, est disponible sur plusieurs distributions GNU/Linux. Évalué à 3.

    Dino est écrit en Vala avec une interface GTK moderne. C'est très joli ! Après, je ne sais pas où en est le chiffrement OMEMO mais la dernière fois que j'ai testé ça n'était pas encore fonctionnel avec les chats multi-utilisateurices (MUC), contrairement à gajim (également en GTK).

    En tout cas ça fait plaisir de voir un client dont l'interface utilisateurice est étudiée et polie. Espérons que cela ne se fasse pas au détriment de l'économie de ressources :)

  • [^] # Re: Oui, enfin presque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Grand débat. Évalué à -9.

    en voie d'analphabétisation

    En voie d'alphabétisation, plutôt ? Je connais peu de personnes faisant la démarche de désapprendre la lecture/écriture ;-)

    cette forme d'écriture (…) complique l'intégration de certaines personnes ayant un handicap

    Besoin d'une source

    J'ai déjà entendu des critiques du point médian par rapport aux lecteurs d'écrans (pour personnes malvoyantes), mais je n'ai jamais entendu de mal de l'écriture inclusive en général, même de la part de mes amiEs dyslexiques. Du coup je me demande si tu as des infos sur ce que tu avances ?

    féminisme intersectionnel (…) qui n'a aucune racine avec les anciennes générations de militantes issus d'une réflexion marxiste ou libertaire

    Là encore j'ai un doute. Le principe d'intersectionnalité (j'explicite pour les autres lecteurices) est d'envisager les rapports sociaux (et de domination) non sur un axe (usuellement prolétariat/bouregoisie) mais sur un ensemble d'axes ou de spectres où les intersections représentent des situations plus spécifiques.

    Du coup, dans une perspective de luttes intersectionnelles, la lutte des classes (lutte contre la domination/exploitation économique) n'est pas dénigrée mais est considérée comme un des fronts sur lesquels combattre pour abolir les privilèges. Les luttes marxistes plus traditionnelles, elles, subordonnent les luttes féministes et anti-racistes (et les autres) à la lutte des classes, le capitalisme leur apparaissant comme la clé-de-voûte de toutes les mécaniques de domination.

    S'il est évident que le capitalisme est au coeur de la domination masculine et de l'exploitation coloniale, prétendre que l'abolition du système économique capitaliste mènera automatiquement à l'abolition de toutes les mécaniques de domination c'est ne pas voir la domination avant et au-delà du capital en soi (typiquement, la domination patriarcale est bien plus ancienne que la capitalisme). D'où l'embrouille entre les militantEs traditionalistes et intersectionnelLEs.

    Du coup, c'est super intéressant de voir tout un tas de mouvements à l'intersection entre ces différentes problématiques. On peut citer par exemple la jinéologie, mouvement scientifico-politique d'étude du rôle des femmes et des minorités de genre dans tous les domaines, démarré au Kurdistan révolutionnaire. Ça part de l'étude des sociétés matriarcales du néolithique jusqu'au féminisme anti-capitaliste, écologiste et anti-raciste mis en oeuvre depuis la révolution au Rojava (Kurdistan syrien) en 2011.

    Sinon, pour les personnes que ça intéresse d'en apprendre plus sur d'autres façons d'aborder les luttes féministes, les camarades de sub.media ont sorti un épisode de la série documentaire Trouble sur le patriarcat et ses liens avec les autres systèmes de domination : Destroying Domination. C'est dans la même série que l'inoubliable Hack The System sur les libertés dans le monde numérique.

  • [^] # Re: Oui, enfin presque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Grand débat. Évalué à -2.

    ça donne plus de poids relatif à ma participation

    Ou pas. Car les dominantEs n'en ont rien à tamponner de ta participation. On pourrait être des millions à crier haut et fort notre opposition aux injustices, que ces personnes enverraient l'armée nous disperser voire nous éliminer.

    C'est ce qui s'est passé en 1871 où la bourgeoisie française a dû conspirer avec une armée étrangère pour écraser le mouvement des communes. Les exécutions de la semaine sanglante (plusieurs dizaines de milliers de personnes de tous âges) ont la réputation de n'avoir cessé que parce que le sang des prolétaires fusilléEs débordait des égouts parisiens… donnant suite aux déportations massives de militantEs, parmi lesquelLEs Louise Michel.

    Il y a presque un an maintenant, l'État a expulsé la ZAD à Notre-Dame-des-Landes, envoyant les chars blindés et plus de 2500 militaires contre la population civile, sans réaction notable de qui que ce soit (notamment les journalistes). Lorsque, parmi les nombreuses personnes gravement blessées par les grenades militaires (GLI-F4 soit 25g de TNT) un jeune a eu la main arrachée, nous étions seulement peu de personnes à manifester notre solidarité et notre rage devant l'Hotel de Ville de Paris… face à plusieurs centaines de CRS.

    Aujourd'hui encore, l'État mutile, l'État assassine… pour protéger les intérêts des dominantEs. Le « maintien de l'ordre » face aux gilets jaunes ne sert pas à protéger les particuliers et les petits commerces, qui n'ont jamais été la cible du mouvement, mais à protéger les banques et l'Élysée des millions de personnes dans ce pays qui voudraient voir Macron et touTEs les patronNEs du CAC40 sur un échafaud.

    Quand on voit une grand-mère au 4ème étage de son immeuble décéder parce que visée au visage par une grenade lacrymogène, sans parler des centaines de personnes qui perdent un œil ou une oreille, ou qui finissent dans le coma des suites d'une grenade ou d'un flashball, je me dis que le poids relatif de ta participation pèse bien peu pour ces gens-là.

    Allez, juste histoire de rigoler un bon coup pour la route : les « Lanceurs de Balle de Défense » (les armes offensives et mutilantes de la police) seront bientôt équipés de capteurs pour viser la tête. Enfin officiellement, pour éviter de viser la tête… mais sans bloquer la gâchette pour autant ! Quand on sait que les policiers braquent la tête pour intimider (ça m'est arrivé à plusieurs reprises) et pour mutiler… et que certains se vantent même d'en avoir le droit, ça fait relativiser sur la démocratie française.