Fedora n'est pas moins libre de mouvement que Debian, c'est quoi cette ânerie ?
Comment expliques-tu que Fedora ait très longtemps installé par défaut le calamiteux Sendmail 8 (calamiteux aussi bien du point de vue de sa configuration que de la sécurité), alors que les autres distributions l’avaient remplacé avec raison, si ce n’est que RedHat l’installait sur RHEL et vendait du support dessus (il y aurait moins de support à vendre sur un logiciel beaucoup plus facile à configurer comme Postfix ou Exim) ?
N'oublions pas que Red Hat a des contributeurs clés (entre 10 et 50% des contributions) dans systemd, LibreOffice, le noyau Linux ou même GNOME (étrange pour une distribution que pour un usage serveur ?),
On peut soupçonner que ça aide à ce qu’un projet (disons GNOME) adopte les solutions apportées par un autre projet (systemd).
tu crois que Debian saurait gérer une perte d'autant de contributeurs dans autant de logiciels clés pour elle ? Tu penses que GNOME, Linux ou LibreOffice ne sont pas libres de mouvement car Red Hat ou d'autres entreprises proposent l'essentiel du travail ? Debian se reposant sur des logiciels dont elle n'en a aucun contrôle est-elle vraiment libre de ses mouvements ?
L’expérience a effectivement montré que les autres distributions finissent bon gré mal gré par adopter les changements impulsés sur Fedora par les employés de RedHat (PulseAudio, systemd…) et n’ont souvent pas les moyens d’imposer leurs solutions, voire de les maintenir (Upstart, Mir, Unity…), ou ne serait-ce que de développer des solutions originales (il faut des développeurs pour ça).
Bref, Red Hat est assez libre de ses mouvements (enfin pas autant que Microsoft avec Windows) justement parce qu’elle a les moyens d’employer des développeurs clés d’un certain nombre de projets du libre.
Les autres sont libres… de profiter des contributions des employés de Red Hat (qui ont forcément du positif, sinon ils se feraient jeter, comme Sendmail 8).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
À l’opposé, tu as l’autre Gaël Duval dont les projets réussissent et sont soutenus politiquement, mais ne sont pas forcément attrayants (en tout cas, pour le linuxien de base ; pour des entreprises, probablement plus ; une agence de marketing, bon…).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Académiques et industriels s'unissent pour créer l'Institut PRAIRIE, lieu d'excellence dédié à l'intelligence artificielle à Paris
Le CNRS, Inria, l'Université PSL et les entreprises Amazon, […] Facebook, […] Google, Microsoft […] s'unissent […]
Non, mais, ils se sont sûrement juste trompés de jour pour poster leur nouvelle !
Le CNRS et l’Inria doivent aussi avoir le sens de l’humour, mais ils manquent juste d’entraînement.
Ils sont tous là et vont sans doute toucher des subsides de la France…
Pas forcément, tu es négatif, quand même. Ils se contenteront peut-être de tirer les marrons du feu pour des recherches en bonne partie financées par les contribuables français.
Je crains qu'on se fasse encre rouler dans la farine comme avec Gemplus international, un cas d'école qui devrait être connu de nos brillants économistes…
Encore une fois, tu es négatif. Ça n’a rien à voir : là, aucune manœuvre dans l’ombre, on sait dès le début où iront les profits.
On pourrait éviter de gaspiller de l’argent en ne faisant pas les recherches : autant qu’ils les fassent tous seuls.
Moi aussi, je suis négatif : j’ai l’impression que nous sommes les serfs d’un monde néo-féodal où nos dirigeants sont les intendants du pays pour le compte des gros acteurs économiques (y compris étrangers). Mais c’est sûrement uniquement parce que je suis négatif, hein. Bientôt, je pourrais même croire des trucs fous, comme par exemple que notre président élu par le peuple est leur banquier.
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Je pense qu'il faisait référence au fait que le bon sens de circulation au Royaume-Uni est à gauche, alors que c'est à droite pour la quasi totalité des autres pays du monde.
Ah oui, « sens » dans ce sens-là.
Parce qu’autrement, les deux ne sont pas forcément sensés…
Nous roulons à droite et avons la priorité à droite.
Les anglais roulent à gauche et ont la priorité à droite quand même.
Ça n’a pas l’air très logique, l’un des deux doit être une connerie.
À quel endroit est-ce que c’est la m… dès que trois voitures se présentent en même temps dans une intersection ?
Bon, changer le sens de circulation aurait été très compliqué (les voitures n’auraient plus eu le volant du bon côté), mais si on avait changé le côté de la priorité, on aurait pu économiser la construction d’une bonne quantité de rond-points (pas ceux où il y a le plus de trafic, mais quand même) !
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xinput arrive à afficher les événements clavier, même avec le mode secure de xterm.
Bien vu, merci.
Et ça fonctionne aussi depuis une machine distante, je viens d’essayer.
Donc je peux aussi bien changer de terminal. Bon, je ne vais peut-être pas me précipiter avant de trouver celui qui m’apporterait l’avantage le plus décisif pour mon utilisation, j’ai mes réglages à mon goût sous XTerm et je trouve la police bitmap plus nette qu’une vectorielle (tous les terminaux ne supportent pas les polices bitmap et les terminaux « modernes », qui seraient le plus susceptibles d’avoir des avantages sur XTerm ne sont pas ceux qui ont le plus de chances de les supporter).
Ce n'est pas un keylogger particulier, c'est juste un outil Xorg qui permet de tester les périphériques.
Je connaissais pour voir les périphériques connectés et leurs identifiants, mais je n’avais pu vu l’option --test (pour ça, j’ai l’habitude d’utiliser xev, qui existe depuis bien plus longtemps).
C’est quand même bien dommage. Il faudrait faire un terminal qui permette de passer carrément sur une console texte le temps de taper un mot de passe. La solution plutôt lourde déjà existante serait de travailler localement sous screen ou tmux et de se débrouiller soi-même pour y accéder depuis une console texte à chaque fois qu’il y a un mot de passe à taper.
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Il y est possible pour toutes les applications ayant acces au meme serveur X, elles peuvent litterallement intercepter tous les appuies sur toutes les touches et capturer tous les pixels qui passent, cela fait partie du standard…
Je connais un peu, mais quand tu passes en mode sécurisé, la pile de traitement normale des événements X est justement court-circuitée (à une époque, les touches mortes n’étaient même pas prises en compte) pour éviter cela. Tu ne captes plus les événements clavier avec la méthode normale. D’ailleurs si une nouvelle fenêtre apparaît et prend le focus, les frappes du clavier continuent néanmoins d’arriver à l’application qui a sécurisé le clavier.
Après, il paraît qu’il y a un key logger qui arrive à faire autrement. Si quelqu’un connaît son nom, ça m’intéresse pour tester et voir ses possibilités réelles (j’ai cherché, je n’ai pas trouvé).
Si les événements clavier ne passent pas par le chemin habituel (prévu pour qu’on puisse les intercepter), sniffer les frappes de l’utilisateur courant en local et sniffer les frappes effectuées sur le serveur X d’un machine distante, ça peut être très différent.
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Il n'y a pas une question de standard PAL/SECAM et de nombre de lignes ?
Le nombre de lignes et le nombre d’images par seconde différents ne concernent que les américains.
Je suppose que les téléviseurs récents (à supposer qu’ils supportent encore les émissions hertziennes analogiques) gèrent indifféremment PAL et SECAM, mais de toute façon, la différence entre les deux réside dans le codage de la couleur. Le ZX81 ne fait que du noir et blanc (même pas de niveaux de gris, en fait).
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Quel genre d'écran peut on brancher là dessus à l'heure actuelle ?
De ce que j’en sais, le ZX81 émettait sur câble d’antenne sur un canal de télévision, donc logiquement une télévision qui supporte encore les chaînes hertziennes non numériques (je ne sais pas si c’est toujours le cas des dernières, je n’en ai pas de très récente) doit faire l’affaire.
Si tu essaies, je serais curieux de savoir s’il a survécu, et ton impression en retrouvant sa résolution de l’époque sur un écran récent.
Après, si tu as l’intention de relire tes programmes de l’époque, avant même le problème du vieillissement des bandes magnétiques, tu risques d’être bloqué par le fait que les courroies du magnétophone d’époque soient HS (bon, ça peut se changer, à condition d’en trouver de la bonne taille).
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Quand quelqu’un publie un livre sur un langage de programmation, il y a des exemples de code dedans, et il ne me semble pas que tous les livres indiquent clairement leur licence.
Pourtant, l’auteur doit sûrement s’attendre à ce que les lecteurs en réutilisent certains (pour les exemples les plus triviaux, il serait même difficile de faire autrement) et les lecteurs doivent sûrement s’attendre aussi à pouvoir le faire (sinon, ils n’achèteraient peut-être même pas ce livre).
Il me semble bien qu’il y a une tolérance à ce propos, mais est-elle liée au fait que le code est publié (et publication porte le sens de rendre public), qu’il n’est considéré que comme de courts extraits du livre (droit de citation) ou qu’il ne serait considéré que comme des illustrations du propos du livre et non pas une part majeure de cette œuvre, ou juste au fait que si l’auteur faisait valoir ses droits, il ne faudrait plus qu’il espère avoir trop de lecteurs ensuite ?
Bon, parce que sur LinuxFr, nous sommes dans une situation proche du cas du livre : c’est un forum sur l’informatique avec parfois des exemples de code.
Quoiqu’il en soit, je vous donne le droit d’utiliser les (quelques) morceaux de code que je publie ici (à supposer qu’ils puissent être utiles à quelqu’un…) sous licence GPL version 2 ou ultérieure, ou sous une licence BSD de votre choix (je vais éviter des trucs plus vagues pour l’absence de clause de non responsabilité).
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En allant voir le chapitre sur les variables système du bouquin que tu donnes en référence, on peut constater que la variable a l'adresse 16436 permet de faire quelque chose. Si j'ai bien compris, la valeur contenue à cette adresse est décomptée à chaque frame affichée. (50 par seconde chez nous, 60 aux US).
Bien vu !
J’ai fait un test de faisabilité très basique sur un émulateur (sz81) :
Mais il révèle un souci qui risque de limiter très fortement l’intérêt d’une adaptation de TapTempo : il se passe environ 0,6 s entre chaque affichage !
Bon, sur le ZX81, le processeur passe une bonne partie de son temps à générer le signal vidéo (je en connais aucune autre machine où le processeur doive faire cela lui-même !) et le BASIC est réputé lent (comparativement aux autres de l’époque).
Il y a bien l’instruction FAST qui libère le processeur de l’affichage, mais en conséquence, il n’y a plus d’affichage ! C’est moins pratique…
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Il avait d'autres défauts mais pas ceux-là. Le plantage en appuyant trop fort sur les touches,
Ça ne le faisait qu’avec la barre espace (située du côté le plus fin du boîtier).
la surchauffe et les « circuits tassés », je n'ai jamais connu ça sur un TO7.
J’ai eu l’un des tous premiers. Peut-être ont-ils utilisé plus de circuits intégrés plus tard dans la production (ne serait-ce parce que c’est plus rentable). Si cela se trouve, le mien est un modèle collector (comme les timbres avec des défauts d’impression)…
Par contre, les faux contacts sur les connecteurs dès lors qu'il commençait avoir de l'âge, ça a provoqué pas mal de pertes de données, effectivement.
Pour ma part, j’ai eu des faux contacts de la cartouche du BASIC surtout au début (beaucoup !), parce que les petits pitons au milieu des lamelles métalliques (destinés à améliorer le contact) côté ordinateur faisaient des trous dans les contacts de la cartouche (aussi l’une des toutes premières) ! On m’a résolu le problème en refaisant les contacts avec de la soudure à l’étain.
Ensuite, en pensant à redresser un peu les lamelles de temps en temps, je n’ai quasiment plus eu de problème de ce côté-là… sauf quand je posais accidentellement la main sur le bouton d’ouverture de la trappe à cartouche ! Je me demande si je ne le coinçais pas en insérant un bout d’allumette ou autre chose du genre en dessous… Il a été corrigé sur le TO7-70 par l’ajout d’un loquet.
Bref, le MO5, sorti après, était moins cher et plus fiable (mais pas tout-à-fait compatible ni avec le T07, ni avec le TO7-70), mais j’étais trop dégoûté de la marque pour reprendre un de leurs produits.
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Alors en fait ça ne marche pas, quand on tape sur le clavier ça fait bouger l'extension de RAM (de 16 Ko !) et là, paf, faux contact et reset !
C’est parce que tu n’as pas un Thomson TO7. Il suffisait d’appuyer un peu trop fort sur la barre d’espace pour le planter, vu comme les circuits imprimés étaient tassés dedans (non, je ne plaisante pas).
Le laisser allumé plus d’une ou deux heures le plantait aussi, à cause de la surchauffe (la solution que j’avais trouvée était un refroidissement par évaporation en mettant de l’eau dans le logement du crayon optique).
Bon, les modèles suivants ont bénéficié de puces plus intégrées qui ont permis de réduire le nombre de cartes et d’éviter ces problèmes.
Pour en revenir au ZX81, ça sent le chiqué : si tu voulais vraiment le faire, il suffirait d’enlever l’extension 16 Ko. Tu dois pouvoir t’en passer : d’origine, il y a quand même 1 Ko de RAM ! ;-)
Je craindrais plutôt l’absence de la fonction TIME (en se référant à ce manuel, il ne semble pas y en avoir).
Il y a peut-être moyen de s’en sortir en suivant l’idée de totof2000 d’utiliser la fonction INKEY$, à condition qu’elle soit synchronisée sur le scan du clavier et que la fréquence de celui-ci soit suffisante pour donner des résultats probants (ce qui reste à voir).
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Mince, je comptais la faire, celle-là ! Évidemment, je ne me suis pas pressé, mais je ne pensais pas que quelqu’un aurait la même idée saugrenue (bon, je t’ai pertinenté quand même)…
Pour info, la fonction inkey$ scrute le clavier tous les 1/50 de secondes, ce qui permet de calculer approximativement le tempo.
Pour ma part, j’aurais simplement utilisé INPUT pour attendre la frappe de la touche Return et TIME pour récupérer le temps (le BASIC de l’Amstrad est l’un des plus complet de l’époque, il a notamment une fonction TIME). TIME est en 1/300 de secondes, mais INPUT est probablement tributaire aussi de la fréquence de scan clavier.
Ma version de base (test de faisabilité avant de regarder de plus près les fonctionnalités de l’originale) donnait ça :
10MODE220PRINT"Calcul du tempo selon la frappe de la touche Return":PRINT30INPUT"Nombre d'echantillons (6 par defaut) ? ",nbech%40IFnbech%<2THENnbech%=650DIMtemps(nbech%-1)60nbmes%=170INPUT"Tapez sur la touche Return (ou entrez q pour quitter) : ",r$80temps(nbmes%MODnbech%)=TIME90IFnbmes%>=nbech%THENPRINT"Battements par minute :";18000*(nbech%-1)/(temps(nbmes%MODnbech%)-temps((nbmes%+1)MODnbech%))100nbmes%=nbmes%+1110IFr$<>"q"GOTO70
Enfin comme quoi des machines farcies de GHz et de Go et des langages super sophistiqués sont extrêmement surdimensionnés pour un tel besoin.
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… parce qu’il permet de « sécuriser le clavier » (c’est dans le menu qu’on obtient avec Ctrl-clic gauche), c’est-à-dire à ce que les touches lui soient directement envoyées sans que d’autres applications X puissent interférer (c’est une fonctionnalité de X que typiquement des prompts de login utilisent aussi).
Bon, c’est peut-être inutile maintenant, parce que :
– en 1993, les sessions X avaient un peu tendance à être ouvertes à tous les vents (tu pouvais lancer n’importe quel logiciel, dont un keylogger, sur la session de ton voisin, voire de quelqu’un à l’autre bout de la planète) ; maintenant, il y a un mécanisme d’authentification qui tient la route ;
– d’autres terminaux n’ont pas repris cette fonctionnalité (en fait, je n’en connais aucun autre qui l’ait) parce qu’il existe au moins un keylogger qui arrive à contourner cette protection.
Cela dit, je n’ai pas réussi à trouver le keylogger en question, ni d’informations plus détaillées, donc je ne peux pas savoir dans quelle mesure c’est le cas.
Je crois volontiers qu’il y arrive s’il est lancé sous l’utilisateur courant (de toute façon, quand ton compte utilisateur est compromis, tout est cuit).
Je ne suis pas sûr (faute d’avoir pu essayer) qu’il puisse s’il tourne sur une machine distante, c’est-à-dire si on a ouvert un ssh -X ou -Y sur un serveur compromis (les possibilités sont quand même moindres quand on a accès uniquement à la session X que quand on a l’accès complet à tout le compte de l’utilisateur sur sa machine).
Donc en attendant plus d’informations à ce sujet, je continue avec xterm.
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Byobu n'est qu'une configuration de tmux donc il n'apporte rien par rapport à tmux ;-) En pratique, il prends les raccourci de screen donc ctrl+a.
Ah, OK.
J’avais déjà trouvé une configuration de tmux qui lui donne les raccourcis de screen.
Le problème avec les raccourcis d’origine de tmux n’est pas tant que ce soit Ctrl+b plutôt que Ctrl+a, mais qu’il faille relâcher Ctrl avant la seconde touche.
Si on veut jeter un coup d’œil à tous les terminaux, appui sur Ctrl, appui sur B, relâchement de Ctrl, appui sur N, appui de Ctrl, appui sur B, relâchement de Ctrl, appui sur N…
Inutilisable !
Donc en résumé, Byobu est une configuration de tmux qui le rend utilisable.
Je me suis toujours demandé pourquoi certains très bons logiciels avaient une configuration par défaut inutilisable… Comme le thème par défaut de Xfce (au moins sur certaines distributions) où le bord à attraper pour redimensionner une fenêtre ne fait qu’un pixel de large !
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J'utilise tilix au quotidien, et il est super pratique:
plusieurs "bureaux" dans le même terminal
tiling (fractionnement du bureau courant en plusieurs terminaux)
Mode guake (via une extension gnome)
Terminator (attention, il y en a plusieurs de ce nom) permet au moins les deux premiers (note : le menu le plus utile s’obtient avec le bouton droit de la souris).
Il permet aussi de taper simultanément dans plusieurs terminaux (si tu veux effectuer la même commande sur plusieurs serveurs).
Par contre, j'ai jamais réussi à enregistrer / restaurer les bureaux… mais comme la config dépends de ce que je suis en train de faire, c'est pas très génant.
Terminator permet de le faire (au moins pour les tuiles, je n’ai pas essayé pour les onglets) et même de fournir des commandes différentes à lancer.
Si tu n’as pas peur d’avoir des clés ssh sans mot de passe, tu peux te retrouver connecté sur tous tes serveurs dès le lancement ! Si tu es un peu plus prudent, il est probablement possible qu’il diffuse par défaut le mot de passe à tous les terminaux (avec comme défaut qu’il faudra désactiver la diffusion manuellement ensuite).
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J’ai regardé la description sur son site, le man, et je l’ai même essayé.
Tout ce que j’ai vu, c’est éventuellement des indications supplémentaires dans la barre d’état par rapport à tmux (mais bon, au boulot, nous avons une configuration personnalisée de barre d’état pour screen qui le rend plus pertinent pour nos besoins) et des raccourcis sur les touches de fonctions plutôt qu’avec Ctrl (mais les utiliser m’obligerait à regarder le clavier, ce dont je peux me passer pour les raccourcis avec Ctrl).
Bref, de petites améliorations par rapport à tmux, mais rien d’énorme.
Qu’ai-je raté ?
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C'est uniquement parce que je veux pousser mes outils dans leur limite avant de passer à l'artillerie au dessus que je ne remplace pas mon awk par perl.
J’ai des collègues qui font du bash tant que ce n’est pas trop compliqué.
Puis quand ça commence à être la galère avec bash (on peut aller assez loin avec bash — surtout en utilisant ses spécificités, mais c’est au détriment de la portabilité —, mais à un certain stade, même s’il peut encore faire le job, ce n’est plus l’outil le plus performant en temps de développement), ils refont en Python.
Pour ma part, j’utilise Perl dès le départ, et quand ça devient plus complexe, j’étends le script sans problème. Souvent, le besoin initial semble simple, puis on s’aperçoit que ce serait bien que ça fasse aussi ci ou ça, et de fil en aiguille, on arrive à quelque chose de bien plus complexe que ce qu’on prévoyait.
À la limite, la plus grosse adaptation avec Perl, c’est quand on passe d’un uniligne avec des options à un « vrai » script, mais man perlrun ne se contente pas de décrire les options de perl, il indique aussi leur équivalent en code Perl.
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Je n'ai personnellement jamais mis en défaut gred, sed, cut ou awk (et pourtant j'aimerais bien pour avoir l'occasion de jouer avec perl).
Mais quand on commence à vouloir croiser les données issues de plusieurs fichiers (ou sorties de processus) différents, les outils de base d’Unix avouent leurs limites : le principe du pipe, ça va bien tant qu’on n’a qu’une source… L’avantage de Perl par rapport à des outils Unix « pipés », c’est qu’on reste dans son script, on ne perd pas ses variables à chaque étape.
Bon, awk tient quand même la route plus longtemps que les autres outils de base.
Malgré cela, je ne l’utilise quasiment plus, parce que tout ce qu’on peut faire en awk, on peut le faire en Perl en à peine plus long, et même quasiment à l’identique si on veut*, mais que si jamais on veut faire d’autres trucs ensuite, avec Perl, on a toute la puissance du langage, de sa bibliothèque standard et de son dépôt (dont Time::HiRes, utilisé par TapTempo.pl)…
* Par exemple, on peut transcrire le script awk de ce journal simplement en :
Je vous invite à faire une comparaison avec la version awk du journal à l’aide de meld ou tkdiff ; ce n’est pas un hasard que ce soit si similaire : les premières versions de Perl visaient justement à remplacer le shell et les outils du système, notamment awk, en offrant des possibilités plus vastes.
Ce qui permet d’avoir une structure aussi semblable, ce sont les options :
-n permet de boucler sur les lignes des fichiers passés en arguments ou de l’entrée standard,
-a active leur découpage automatique dans le tableau @F,
-l retire les fins de lignes en entrée et en remet en sortie,
$, = ' '; ajoute un espace comme séparateur de champ en sortie (pour faire comme awk).
Et aussi le fait que les lignes de l’entrée sont affectée à une variable implicite ($_) à laquelle sont appliquées par défaut les expressions régulières.
Bon, si je ne cherchais pas à coller à la version originale en awk, j’opterais pour parser explicitement l’entrée plutôt que de traîner un BEGIN, séparer les champs explicitement (pas la peine de le faire pour toutes les lignes, alors que seules certaines nous intéressent), je passerais en mode strict (ce qui implique de déclarer les variables, mais permet qu’on soit averti d’une faute de frappe dans un nom de variable)… Sans changer l’algorithme, ça ressemblerait à ça (j’ai commenté les spécificités de Perl dans le code) :
#!/usr/bin/perl -w# -w pour les avertissements ("warnings")usestrict;# Interdit certaines constructions pouvant correspondre à une erreur (variables# non déclarées, etc.).my$size=15;my$c=1;my($k,@t);# Si on ne précise rien, une variable scalaire est initialisée à undef et un# tableau à tableau vide.while(<>){# Cette construction parcoure les lignes de l’entrée en affectant la ligne# courante à la variable implicite $_/^KeyPress event/and$k=1;# Sans précision, une expression régulière s’applique à la variable# implicite (c’est pour ça qu’on l’appelle variable implicite…).if($k&&/^ root /){my@f=split;# Sans argument, split s’applique aussi sur $_.$f[5]=~s/,$//;$t[1+($c%$size)]=$f[5];if($c>$size){my$start=1+$c%$size;my$end=1+($c-$size+1)%$size;my$interval=$t[$start]-$t[$end];if($interval>0){print60000/ ($interval /$size)," BPM\n";}else{print"Too fast\n";}}++$c;$k=0;}}
Pourquoi j’utilise quelquefois (rarement) awk quand même ?
Parce que sa force est d’être installé en standard. Ça m’arrive de vouloir un script qui tourne tout de suite sur n’importe quel système (de type Unix), et que sur certaines distributions indigentes (ou systèmes indigents), Perl n’est pas installé par défaut (ou présent dans la version live).
Après, quand on veut un script vraiment passe partout (majorité des distributions Linux, systèmes *BSD, autres Unix), on ne peut pas compter sur les fonctionnalités avancées de GNU awk (pas communes à toutes les versions d’awk) et on peut oublier aussi bash, les *BSD ne l’ont pas forcément d’origine. Du coup, il faut se rabattre sur /bin/sh, mais le dénominateur commun entre bash et le shell des *BSD est déjà pas mal limité. Mais si on cible aussi OpenIndiana, c’est le drame (/bin/sh y correspond à un shell historique notoirement bogué et très limité, conservé pour garantir de ne pas mettre en défaut de vieux scripts que les utilisateurs ont pu développer).
On peut craindre que les mainteneurs d’une distribution aient l’idée de supprimer awk parce que c’est vieux et qu’ils fournissent bien mieux… sauf que leur truc bien mieux ne sera pas d’origine partout.
Alors, si on n’a plus que le shell, il permet toutefois de faire des opérations sur les chaînes, mais avec une syntaxe bien plus absconse que Perl, awk ou sed, et les plus pratiques ne sont pas supportées par tous les shells (voire par très peu).
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Sûrement pas, c’est pour ça qu’on ne le fait pas non plus pour l’électricité et le gaz… ah ben si !
Bon, la vraie différence, c’est que le gros des réseaux électriques et de gaz ont été installés avant que le dogme libéral encadre toutes les décisions politiques.
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Pour des colis pas contre signature, ils m’en avaient jeté un par terre derrière la barrière (la boîte aux lettre est près de l’autre barrière, il faut prendre le temps de regarder un peu, mais peut-être n’avaient-ils pas le passe à l’époque) et il y en a un autre que je n’ai jamais reçu (je ne sais pas s’ils ne l’ont jamais livré ou s’ils l’avaient jeté au même endroit mais que quelqu’un l’a volé (c’est une petite barrière, loin d’être infranchissable). J’en étais arrivé à la conclusion que le seul transporteur pire que DHL, c’était la poubelle (mais c’est moins cher).
Depuis, soit ils trouvent la boîte, soit ils ont eu le passe, soit ils passent par la Poste pour finaliser la livraison aux particuliers, en tout cas, ça arrive dans la boîte. C’est quand même mieux que par terre ou complètement disparu.
Enfin pour des colis perso, quand j’ai le choix du transporteur, je choisis soit la Poste, soit un relai colis ; les autres sont de toute façon plus adaptés aux clients professionnels que particuliers (à moins d’un très gros colis) : ils passent chez toi quand tu es au boulot (vous allez me dire comme la Poste) et tu finis par devoir aller chercher le colis à leur dépôt, à une dizaine de kilomètres au fond d’une zone d’activités (et là, la Poste est plus proche et plus facile à trouver).
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Reste à savoir celle de qui, pour le coup. L'objectif de rentabilité, ce n'est pas un mal en soit, mais peut-être que la façon de l'atteindre, par exemple en bâclant de travail est, elle, la preuve d'incompétence des grosses huiles décideuses?
À mon avis, c’est objectif de rentabilité et je-m’en-foutisme à tous les étages.
Free doit payer le sous-traitant avec un lance-pierre, le sous-traitant paye ses employés avec un lance-pierre, avec sûrement un objectif de nombre d’interventions, à moins que ce soit carrément des auto-entrepreneurs payés (peu) à l’intervention (HP fait bien ça avec son SAV sur site).
Free commande au sous-traitant le câblage d’un nouvel abonné, le technicien fait au plus vite (la qualité n’est pas un objectif fixé par ceux qui le payent). Si c’est compliqué de faire un nouveau raccordement correct (par exemple parce que tout a été fait au plus vite depuis des années), au pire, il pique la fibre d’un autre abonné. Il sera payé, le sous-traitant sera payé et Free encaissera le nouvel abonnement.
Par contre, refaire tout correctement, ça demanderait pas mal de temps et donc ça coûterait assez cher. Donc Free ne va pas se précipiter pour ça.
Peut-être que si tu pourris leur réputation un peu partout, ils renverront un technicien qui te recâblera… en piquant la fibre d’un autre voisin. Mais sachant que les nouveaux abonnés passent en priorité, s’il y a un autre fournisseur de fibre pour ton immeuble, tu arriveras sûrement plus vite à ce résultat en changeant de fournisseur.
Le problème, ce n’est pas tant que Free marche comme ça, c’est qu’actuellement toute notre société marche plus ou moins comme ça et de plus en plus.
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[^] # Red Hat
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 1.
Comment expliques-tu que Fedora ait très longtemps installé par défaut le calamiteux Sendmail 8 (calamiteux aussi bien du point de vue de sa configuration que de la sécurité), alors que les autres distributions l’avaient remplacé avec raison, si ce n’est que RedHat l’installait sur RHEL et vendait du support dessus (il y aurait moins de support à vendre sur un logiciel beaucoup plus facile à configurer comme Postfix ou Exim) ?
On peut soupçonner que ça aide à ce qu’un projet (disons GNOME) adopte les solutions apportées par un autre projet (systemd).
L’expérience a effectivement montré que les autres distributions finissent bon gré mal gré par adopter les changements impulsés sur Fedora par les employés de RedHat (PulseAudio, systemd…) et n’ont souvent pas les moyens d’imposer leurs solutions, voire de les maintenir (Upstart, Mir, Unity…), ou ne serait-ce que de développer des solutions originales (il faut des développeurs pour ça).
Bref, Red Hat est assez libre de ses mouvements (enfin pas autant que Microsoft avec Windows) justement parce qu’elle a les moyens d’employer des développeurs clés d’un certain nombre de projets du libre.
Les autres sont libres… de profiter des contributions des employés de Red Hat (qui ont forcément du positif, sinon ils se feraient jeter, comme Sendmail 8).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: je
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 10.
Si seulement…
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[^] # Gaël Duval…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal C'est quoi le telephone intelligent du libriste francais de nos jours?. Évalué à 4.
Pas le dernier (en tout cas pas encore).
Et puis ils étaient tous sympas.
À l’opposé, tu as l’autre Gaël Duval dont les projets réussissent et sont soutenus politiquement, mais ne sont pas forcément attrayants (en tout cas, pour le linuxien de base ; pour des entreprises, probablement plus ; une agence de marketing, bon…).
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[^] # Tu es trop négatif
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche LinuxFr.org sera impliqué dans le plan français sur l’intelligence artificielle #FranceIA. Évalué à 6.
Vu sur le site :
Non, mais, ils se sont sûrement juste trompés de jour pour poster leur nouvelle !
Le CNRS et l’Inria doivent aussi avoir le sens de l’humour, mais ils manquent juste d’entraînement.
Pas forcément, tu es négatif, quand même. Ils se contenteront peut-être de tirer les marrons du feu pour des recherches en bonne partie financées par les contribuables français.
Encore une fois, tu es négatif. Ça n’a rien à voir : là, aucune manœuvre dans l’ombre, on sait dès le début où iront les profits.
On pourrait éviter de gaspiller de l’argent en ne faisant pas les recherches : autant qu’ils les fassent tous seuls.
Moi aussi, je suis négatif : j’ai l’impression que nous sommes les serfs d’un monde néo-féodal où nos dirigeants sont les intendants du pays pour le compte des gros acteurs économiques (y compris étrangers). Mais c’est sûrement uniquement parce que je suis négatif, hein. Bientôt, je pourrais même croire des trucs fous, comme par exemple que notre président élu par le peuple est leur banquier.
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[^] # Les anglais sont-ils sensés ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ah Oracle quelle belle entreprise.... Évalué à -1.
Ah oui, « sens » dans ce sens-là.
Parce qu’autrement, les deux ne sont pas forcément sensés…
Nous roulons à droite et avons la priorité à droite.
Les anglais roulent à gauche et ont la priorité à droite quand même.
Ça n’a pas l’air très logique, l’un des deux doit être une connerie.
À quel endroit est-ce que c’est la m… dès que trois voitures se présentent en même temps dans une intersection ?
Bon, changer le sens de circulation aurait été très compliqué (les voitures n’auraient plus eu le volant du bon côté), mais si on avait changé le côté de la priorité, on aurait pu économiser la construction d’une bonne quantité de rond-points (pas ceux où il y a le plus de trafic, mais quand même) !
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[^] # Re: Oracle vient d'achever Java
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ah Oracle quelle belle entreprise.... Évalué à 1.
C’est-à-dire ? Parce que j’ai du mal a les voir d’ici (courbure de la terre) et qu’aller voir sur place n’est pas instantané (distance, la mer…).
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[^] # Re: En 2018… comme en 1993, xterm
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 3. Dernière modification le 22 mars 2018 à 21:53.
Bien vu, merci.
Et ça fonctionne aussi depuis une machine distante, je viens d’essayer.
Donc je peux aussi bien changer de terminal. Bon, je ne vais peut-être pas me précipiter avant de trouver celui qui m’apporterait l’avantage le plus décisif pour mon utilisation, j’ai mes réglages à mon goût sous XTerm et je trouve la police bitmap plus nette qu’une vectorielle (tous les terminaux ne supportent pas les polices bitmap et les terminaux « modernes », qui seraient le plus susceptibles d’avoir des avantages sur XTerm ne sont pas ceux qui ont le plus de chances de les supporter).
Je connaissais pour voir les périphériques connectés et leurs identifiants, mais je n’avais pu vu l’option --test (pour ça, j’ai l’habitude d’utiliser xev, qui existe depuis bien plus longtemps).
C’est quand même bien dommage. Il faudrait faire un terminal qui permette de passer carrément sur une console texte le temps de taper un mot de passe. La solution plutôt lourde déjà existante serait de travailler localement sous screen ou tmux et de se débrouiller soi-même pour y accéder depuis une console texte à chaque fois qu’il y a un mot de passe à taper.
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[^] # Re: En 2018… comme en 1993, xterm
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 2.
Je connais un peu, mais quand tu passes en mode sécurisé, la pile de traitement normale des événements X est justement court-circuitée (à une époque, les touches mortes n’étaient même pas prises en compte) pour éviter cela. Tu ne captes plus les événements clavier avec la méthode normale. D’ailleurs si une nouvelle fenêtre apparaît et prend le focus, les frappes du clavier continuent néanmoins d’arriver à l’application qui a sécurisé le clavier.
Après, il paraît qu’il y a un key logger qui arrive à faire autrement. Si quelqu’un connaît son nom, ça m’intéresse pour tester et voir ses possibilités réelles (j’ai cherché, je n’ai pas trouvé).
Si les événements clavier ne passent pas par le chemin habituel (prévu pour qu’on puisse les intercepter), sniffer les frappes de l’utilisateur courant en local et sniffer les frappes effectuées sur le serveur X d’un machine distante, ça peut être très différent.
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[^] # Re: Petite question
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [TAPTEMPO] portage sur ZX81. Évalué à 2. Dernière modification le 20 mars 2018 à 14:14.
Le nombre de lignes et le nombre d’images par seconde différents ne concernent que les américains.
Je suppose que les téléviseurs récents (à supposer qu’ils supportent encore les émissions hertziennes analogiques) gèrent indifféremment PAL et SECAM, mais de toute façon, la différence entre les deux réside dans le codage de la couleur. Le ZX81 ne fait que du noir et blanc (même pas de niveaux de gris, en fait).
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[^] # Re: Petite question
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [TAPTEMPO] portage sur ZX81. Évalué à 2.
De ce que j’en sais, le ZX81 émettait sur câble d’antenne sur un canal de télévision, donc logiquement une télévision qui supporte encore les chaînes hertziennes non numériques (je ne sais pas si c’est toujours le cas des dernières, je n’en ai pas de très récente) doit faire l’affaire.
Si tu essaies, je serais curieux de savoir s’il a survécu, et ton impression en retrouvant sa résolution de l’époque sur un écran récent.
Après, si tu as l’intention de relire tes programmes de l’époque, avant même le problème du vieillissement des bandes magnétiques, tu risques d’être bloqué par le fait que les courroies du magnétophone d’époque soient HS (bon, ça peut se changer, à condition d’en trouver de la bonne taille).
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[^] # Re: Il faut persévérer ! Le monde attend une version pour ZX81.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [TAPTEMPO] portage sur ZX81. Évalué à 3.
Ce qui me viendrait, c’est : demander à l’utilisateur d’appuyer sur Entrée seulement tous les dix battements. À part ça…
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# Cas du livre : publication ? taille du code ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Le vrai problème avec toutes ces ré-implémentations de TapTempo c'est .... Évalué à 2.
Quand quelqu’un publie un livre sur un langage de programmation, il y a des exemples de code dedans, et il ne me semble pas que tous les livres indiquent clairement leur licence.
Pourtant, l’auteur doit sûrement s’attendre à ce que les lecteurs en réutilisent certains (pour les exemples les plus triviaux, il serait même difficile de faire autrement) et les lecteurs doivent sûrement s’attendre aussi à pouvoir le faire (sinon, ils n’achèteraient peut-être même pas ce livre).
Il me semble bien qu’il y a une tolérance à ce propos, mais est-elle liée au fait que le code est publié (et publication porte le sens de rendre public), qu’il n’est considéré que comme de courts extraits du livre (droit de citation) ou qu’il ne serait considéré que comme des illustrations du propos du livre et non pas une part majeure de cette œuvre, ou juste au fait que si l’auteur faisait valoir ses droits, il ne faudrait plus qu’il espère avoir trop de lecteurs ensuite ?
Bon, parce que sur LinuxFr, nous sommes dans une situation proche du cas du livre : c’est un forum sur l’informatique avec parfois des exemples de code.
Quoiqu’il en soit, je vous donne le droit d’utiliser les (quelques) morceaux de code que je publie ici (à supposer qu’ils puissent être utiles à quelqu’un…) sous licence GPL version 2 ou ultérieure, ou sous une licence BSD de votre choix (je vais éviter des trucs plus vagues pour l’absence de clause de non responsabilité).
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[^] # Re: Il faut persévérer ! Le monde attend une version pour ZX81.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [TAPTEMPO] portage sur ZX81. Évalué à 3.
Bien vu !
J’ai fait un test de faisabilité très basique sur un émulateur (sz81) :
Mais il révèle un souci qui risque de limiter très fortement l’intérêt d’une adaptation de TapTempo : il se passe environ 0,6 s entre chaque affichage !
Bon, sur le ZX81, le processeur passe une bonne partie de son temps à générer le signal vidéo (je en connais aucune autre machine où le processeur doive faire cela lui-même !) et le BASIC est réputé lent (comparativement aux autres de l’époque).
Il y a bien l’instruction
FAST
qui libère le processeur de l’affichage, mais en conséquence, il n’y a plus d’affichage ! C’est moins pratique…« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # TO7
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [TAPTEMPO] portage sur ZX81. Évalué à 4.
Ça ne le faisait qu’avec la barre espace (située du côté le plus fin du boîtier).
J’ai eu l’un des tous premiers. Peut-être ont-ils utilisé plus de circuits intégrés plus tard dans la production (ne serait-ce parce que c’est plus rentable). Si cela se trouve, le mien est un modèle collector (comme les timbres avec des défauts d’impression)…
Pour ma part, j’ai eu des faux contacts de la cartouche du BASIC surtout au début (beaucoup !), parce que les petits pitons au milieu des lamelles métalliques (destinés à améliorer le contact) côté ordinateur faisaient des trous dans les contacts de la cartouche (aussi l’une des toutes premières) ! On m’a résolu le problème en refaisant les contacts avec de la soudure à l’étain.
Ensuite, en pensant à redresser un peu les lamelles de temps en temps, je n’ai quasiment plus eu de problème de ce côté-là… sauf quand je posais accidentellement la main sur le bouton d’ouverture de la trappe à cartouche ! Je me demande si je ne le coinçais pas en insérant un bout d’allumette ou autre chose du genre en dessous… Il a été corrigé sur le TO7-70 par l’ajout d’un loquet.
Bref, le MO5, sorti après, était moins cher et plus fiable (mais pas tout-à-fait compatible ni avec le T07, ni avec le TO7-70), mais j’étais trop dégoûté de la marque pour reprendre un de leurs produits.
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# Il faut persévérer ! Le monde attend une version pour ZX81.
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [TAPTEMPO] portage sur ZX81. Évalué à 10.
C’est parce que tu n’as pas un Thomson TO7. Il suffisait d’appuyer un peu trop fort sur la barre d’espace pour le planter, vu comme les circuits imprimés étaient tassés dedans (non, je ne plaisante pas).
Le laisser allumé plus d’une ou deux heures le plantait aussi, à cause de la surchauffe (la solution que j’avais trouvée était un refroidissement par évaporation en mettant de l’eau dans le logement du crayon optique).
Bon, les modèles suivants ont bénéficié de puces plus intégrées qui ont permis de réduire le nombre de cartes et d’éviter ces problèmes.
Pour en revenir au ZX81, ça sent le chiqué : si tu voulais vraiment le faire, il suffirait d’enlever l’extension 16 Ko. Tu dois pouvoir t’en passer : d’origine, il y a quand même 1 Ko de RAM ! ;-)
Je craindrais plutôt l’absence de la fonction TIME (en se référant à ce manuel, il ne semble pas y en avoir).
Il y a peut-être moyen de s’en sortir en suivant l’idée de totof2000 d’utiliser la fonction INKEY$, à condition qu’elle soit synchronisée sur le scan du clavier et que la fréquence de celui-ci soit suffisante pour donner des résultats probants (ce qui reste à voir).
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# TIME
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [VINTAGE] "portage" taptempo en basic Amstrad CPC. Évalué à 10. Dernière modification le 13 mars 2018 à 07:14.
Mince, je comptais la faire, celle-là ! Évidemment, je ne me suis pas pressé, mais je ne pensais pas que quelqu’un aurait la même idée saugrenue (bon, je t’ai pertinenté quand même)…
Pour ma part, j’aurais simplement utilisé INPUT pour attendre la frappe de la touche Return et TIME pour récupérer le temps (le BASIC de l’Amstrad est l’un des plus complet de l’époque, il a notamment une fonction TIME). TIME est en 1/300 de secondes, mais INPUT est probablement tributaire aussi de la fréquence de scan clavier.
Ma version de base (test de faisabilité avant de regarder de plus près les fonctionnalités de l’originale) donnait ça :
Enfin comme quoi des machines farcies de GHz et de Go et des langages super sophistiqués sont extrêmement surdimensionnés pour un tel besoin.
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# En 2018… comme en 1993, xterm
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 3. Dernière modification le 10 mars 2018 à 12:19.
… parce qu’il permet de « sécuriser le clavier » (c’est dans le menu qu’on obtient avec Ctrl-clic gauche), c’est-à-dire à ce que les touches lui soient directement envoyées sans que d’autres applications X puissent interférer (c’est une fonctionnalité de X que typiquement des prompts de login utilisent aussi).
Bon, c’est peut-être inutile maintenant, parce que :
– en 1993, les sessions X avaient un peu tendance à être ouvertes à tous les vents (tu pouvais lancer n’importe quel logiciel, dont un keylogger, sur la session de ton voisin, voire de quelqu’un à l’autre bout de la planète) ; maintenant, il y a un mécanisme d’authentification qui tient la route ;
– d’autres terminaux n’ont pas repris cette fonctionnalité (en fait, je n’en connais aucun autre qui l’ait) parce qu’il existe au moins un keylogger qui arrive à contourner cette protection.
Cela dit, je n’ai pas réussi à trouver le keylogger en question, ni d’informations plus détaillées, donc je ne peux pas savoir dans quelle mesure c’est le cas.
Je crois volontiers qu’il y arrive s’il est lancé sous l’utilisateur courant (de toute façon, quand ton compte utilisateur est compromis, tout est cuit).
Je ne suis pas sûr (faute d’avoir pu essayer) qu’il puisse s’il tourne sur une machine distante, c’est-à-dire si on a ouvert un ssh -X ou -Y sur un serveur compromis (les possibilités sont quand même moindres quand on a accès uniquement à la session X que quand on a l’accès complet à tout le compte de l’utilisateur sur sa machine).
Donc en attendant plus d’informations à ce sujet, je continue avec xterm.
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[^] # tmux…
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 2.
Ah, OK.
J’avais déjà trouvé une configuration de tmux qui lui donne les raccourcis de screen.
Le problème avec les raccourcis d’origine de tmux n’est pas tant que ce soit Ctrl+b plutôt que Ctrl+a, mais qu’il faille relâcher Ctrl avant la seconde touche.
Si on veut jeter un coup d’œil à tous les terminaux, appui sur Ctrl, appui sur B, relâchement de Ctrl, appui sur N, appui de Ctrl, appui sur B, relâchement de Ctrl, appui sur N…
Inutilisable !
Donc en résumé, Byobu est une configuration de tmux qui le rend utilisable.
Je me suis toujours demandé pourquoi certains très bons logiciels avaient une configuration par défaut inutilisable… Comme le thème par défaut de Xfce (au moins sur certaines distributions) où le bord à attraper pour redimensionner une fenêtre ne fait qu’un pixel de large !
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[^] # Terminator
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 3.
Salut,
Terminator (attention, il y en a plusieurs de ce nom) permet au moins les deux premiers (note : le menu le plus utile s’obtient avec le bouton droit de la souris).
Il permet aussi de taper simultanément dans plusieurs terminaux (si tu veux effectuer la même commande sur plusieurs serveurs).
Terminator permet de le faire (au moins pour les tuiles, je n’ai pas essayé pour les onglets) et même de fournir des commandes différentes à lancer.
Si tu n’as pas peur d’avoir des clés ssh sans mot de passe, tu peux te retrouver connecté sur tous tes serveurs dès le lancement ! Si tu es un peu plus prudent, il est probablement possible qu’il diffuse par défaut le mot de passe à tous les terminaux (avec comme défaut qu’il faudra désactiver la diffusion manuellement ensuite).
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[^] # Byobu hyper pratique ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Quel terminal pour 2018 ?. Évalué à 3.
Ah ?
J’ai regardé la description sur son site, le man, et je l’ai même essayé.
Tout ce que j’ai vu, c’est éventuellement des indications supplémentaires dans la barre d’état par rapport à tmux (mais bon, au boulot, nous avons une configuration personnalisée de barre d’état pour screen qui le rend plus pertinent pour nos besoins) et des raccourcis sur les touches de fonctions plutôt qu’avec Ctrl (mais les utiliser m’obligerait à regarder le clavier, ce dont je peux me passer pour les raccourcis avec Ctrl).
Bref, de petites améliorations par rapport à tmux, mais rien d’énorme.
Qu’ai-je raté ?
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[^] # Re: Outils de base et awk vs Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal taptempo.awk : une approche plus unix ?. Évalué à 3.
J’ai des collègues qui font du bash tant que ce n’est pas trop compliqué.
Puis quand ça commence à être la galère avec bash (on peut aller assez loin avec bash — surtout en utilisant ses spécificités, mais c’est au détriment de la portabilité —, mais à un certain stade, même s’il peut encore faire le job, ce n’est plus l’outil le plus performant en temps de développement), ils refont en Python.
Pour ma part, j’utilise Perl dès le départ, et quand ça devient plus complexe, j’étends le script sans problème. Souvent, le besoin initial semble simple, puis on s’aperçoit que ce serait bien que ça fasse aussi ci ou ça, et de fil en aiguille, on arrive à quelque chose de bien plus complexe que ce qu’on prévoyait.
À la limite, la plus grosse adaptation avec Perl, c’est quand on passe d’un uniligne avec des options à un « vrai » script, mais man perlrun ne se contente pas de décrire les options de perl, il indique aussi leur équivalent en code Perl.
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[^] # Outils de base et awk vs Perl
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal taptempo.awk : une approche plus unix ?. Évalué à 6.
Mais quand on commence à vouloir croiser les données issues de plusieurs fichiers (ou sorties de processus) différents, les outils de base d’Unix avouent leurs limites : le principe du pipe, ça va bien tant qu’on n’a qu’une source… L’avantage de Perl par rapport à des outils Unix « pipés », c’est qu’on reste dans son script, on ne perd pas ses variables à chaque étape.
Bon, awk tient quand même la route plus longtemps que les autres outils de base.
Malgré cela, je ne l’utilise quasiment plus, parce que tout ce qu’on peut faire en awk, on peut le faire en Perl en à peine plus long, et même quasiment à l’identique si on veut*, mais que si jamais on veut faire d’autres trucs ensuite, avec Perl, on a toute la puissance du langage, de sa bibliothèque standard et de son dépôt (dont Time::HiRes, utilisé par TapTempo.pl)…
* Par exemple, on peut transcrire le script awk de ce journal simplement en :
Je vous invite à faire une comparaison avec la version awk du journal à l’aide de meld ou tkdiff ; ce n’est pas un hasard que ce soit si similaire : les premières versions de Perl visaient justement à remplacer le shell et les outils du système, notamment awk, en offrant des possibilités plus vastes.
Ce qui permet d’avoir une structure aussi semblable, ce sont les options :
-n permet de boucler sur les lignes des fichiers passés en arguments ou de l’entrée standard,
-a active leur découpage automatique dans le tableau @F,
-l retire les fins de lignes en entrée et en remet en sortie,
$, = ' '; ajoute un espace comme séparateur de champ en sortie (pour faire comme awk).
Et aussi le fait que les lignes de l’entrée sont affectée à une variable implicite ($_) à laquelle sont appliquées par défaut les expressions régulières.
Bon, si je ne cherchais pas à coller à la version originale en awk, j’opterais pour parser explicitement l’entrée plutôt que de traîner un BEGIN, séparer les champs explicitement (pas la peine de le faire pour toutes les lignes, alors que seules certaines nous intéressent), je passerais en mode strict (ce qui implique de déclarer les variables, mais permet qu’on soit averti d’une faute de frappe dans un nom de variable)… Sans changer l’algorithme, ça ressemblerait à ça (j’ai commenté les spécificités de Perl dans le code) :
Pourquoi j’utilise quelquefois (rarement) awk quand même ?
Parce que sa force est d’être installé en standard. Ça m’arrive de vouloir un script qui tourne tout de suite sur n’importe quel système (de type Unix), et que sur certaines distributions indigentes (ou systèmes indigents), Perl n’est pas installé par défaut (ou présent dans la version live).
Après, quand on veut un script vraiment passe partout (majorité des distributions Linux, systèmes *BSD, autres Unix), on ne peut pas compter sur les fonctionnalités avancées de GNU awk (pas communes à toutes les versions d’awk) et on peut oublier aussi bash, les *BSD ne l’ont pas forcément d’origine. Du coup, il faut se rabattre sur /bin/sh, mais le dénominateur commun entre bash et le shell des *BSD est déjà pas mal limité. Mais si on cible aussi OpenIndiana, c’est le drame (/bin/sh y correspond à un shell historique notoirement bogué et très limité, conservé pour garantir de ne pas mettre en défaut de vieux scripts que les utilisateurs ont pu développer).
On peut craindre que les mainteneurs d’une distribution aient l’idée de supprimer awk parce que c’est vieux et qu’ils fournissent bien mieux… sauf que leur truc bien mieux ne sera pas d’origine partout.
Alors, si on n’a plus que le shell, il permet toutefois de faire des opérations sur les chaînes, mais avec une syntaxe bien plus absconse que Perl, awk ou sed, et les plus pratiques ne sont pas supportées par tous les shells (voire par très peu).
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[^] # Re: La libéralisation des marchés des télécommunications
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Un technicien Free a coupé ma fibre optique pour connecter un voisin.. Évalué à 6.
Sûrement pas, c’est pour ça qu’on ne le fait pas non plus pour l’électricité et le gaz… ah ben si !
Bon, la vraie différence, c’est que le gros des réseaux électriques et de gaz ont été installés avant que le dogme libéral encadre toutes les décisions politiques.
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[^] # Re: Une situation généralisée
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Un technicien Free a coupé ma fibre optique pour connecter un voisin.. Évalué à 2. Dernière modification le 02 mars 2018 à 15:19.
Tu as eu de la chance.
Pour des colis pas contre signature, ils m’en avaient jeté un par terre derrière la barrière (la boîte aux lettre est près de l’autre barrière, il faut prendre le temps de regarder un peu, mais peut-être n’avaient-ils pas le passe à l’époque) et il y en a un autre que je n’ai jamais reçu (je ne sais pas s’ils ne l’ont jamais livré ou s’ils l’avaient jeté au même endroit mais que quelqu’un l’a volé (c’est une petite barrière, loin d’être infranchissable). J’en étais arrivé à la conclusion que le seul transporteur pire que DHL, c’était la poubelle (mais c’est moins cher).
Depuis, soit ils trouvent la boîte, soit ils ont eu le passe, soit ils passent par la Poste pour finaliser la livraison aux particuliers, en tout cas, ça arrive dans la boîte. C’est quand même mieux que par terre ou complètement disparu.
Enfin pour des colis perso, quand j’ai le choix du transporteur, je choisis soit la Poste, soit un relai colis ; les autres sont de toute façon plus adaptés aux clients professionnels que particuliers (à moins d’un très gros colis) : ils passent chez toi quand tu es au boulot (vous allez me dire comme la Poste) et tu finis par devoir aller chercher le colis à leur dépôt, à une dizaine de kilomètres au fond d’une zone d’activités (et là, la Poste est plus proche et plus facile à trouver).
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[^] # Re: La libéralisation des marchés des télécommunications
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Un technicien Free a coupé ma fibre optique pour connecter un voisin.. Évalué à 10.
À mon avis, c’est objectif de rentabilité et je-m’en-foutisme à tous les étages.
Free doit payer le sous-traitant avec un lance-pierre, le sous-traitant paye ses employés avec un lance-pierre, avec sûrement un objectif de nombre d’interventions, à moins que ce soit carrément des auto-entrepreneurs payés (peu) à l’intervention (HP fait bien ça avec son SAV sur site).
Free commande au sous-traitant le câblage d’un nouvel abonné, le technicien fait au plus vite (la qualité n’est pas un objectif fixé par ceux qui le payent). Si c’est compliqué de faire un nouveau raccordement correct (par exemple parce que tout a été fait au plus vite depuis des années), au pire, il pique la fibre d’un autre abonné. Il sera payé, le sous-traitant sera payé et Free encaissera le nouvel abonnement.
Par contre, refaire tout correctement, ça demanderait pas mal de temps et donc ça coûterait assez cher. Donc Free ne va pas se précipiter pour ça.
Peut-être que si tu pourris leur réputation un peu partout, ils renverront un technicien qui te recâblera… en piquant la fibre d’un autre voisin. Mais sachant que les nouveaux abonnés passent en priorité, s’il y a un autre fournisseur de fibre pour ton immeuble, tu arriveras sûrement plus vite à ce résultat en changeant de fournisseur.
Le problème, ce n’est pas tant que Free marche comme ça, c’est qu’actuellement toute notre société marche plus ou moins comme ça et de plus en plus.
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