freem a écrit 5019 commentaires

  • [^] # Re: et le contrat ?

    Posté par  . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 6.

    On peut. Mais dans ce cas, la clause en question du contrat est invalide, il me semble.

  • [^] # Re: inutile de cramer le banquier

    Posté par  . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 10.

    En même temps, s'il a la motivation, faire du bruit sur cet incident sur des plates-formes plus peuplées qu'ici est un bon moyen de «cramer le banquier».

  • [^] # Re: :help quoteplus

    Posté par  . En réponse au message [RESOLU] copier depuis Vim vers Writer. Évalué à 2.

    Ce n'est pas vim qui récupère les informations du presse papier, mais l'émulateur de terminal que tu utilises. Vim est, à la base, un outil qui s'utilise en console, pas avec une session graphique, donc pour l'utiliser dans une session graphique, on passe par un émulateur de terminal, dans mon cas urxvt, mais il en existe des dizaines d'autres.

  • [^] # Re: Precision

    Posté par  . En réponse au message Management de mise à jour Ubuntu et Debian ( Bonus avec Centos). Évalué à 1. Dernière modification le 11 avril 2018 à 15:33.

    La façon de faire UNIX, c'est un outil fait une seule chose, mais la fait bien.

    Donc.

    Il te faut configurer sur les systèmes de ton parc apt pour qu'il tape uniquement sur ton serveur de fichiers. Soit tu passes par un mécanisme de proxy, soit tu configures directement le fichiers /etc/apt/sources.list.
    Ensuite, pour les MàJ à heure fixe, il te faudra configurer cron. Pas très compliqué, en soit, mais bien sûr ne fonctionne que si la machine est allumée au moment de la tâche à exécuter. Donc, soit tu démarres par le réseau les cibles à heure fixe, soit tu interdit l'extinction, mais faut que cron soit démarré au moment fatidique. SInon, il y a anacron.

    Pour gérer les paquets validés, plusieurs solutions. Soit le serveur indique aux cibles d'installer et de mettre à jour uniquement certains paquets (par exemple via un script ssh), soit les cibles vont chercher sur le serveur la liste des paquets à mettre à jour, soit tu passes bêtement par apt-get update && apt install, en n'ayant que les paquets validés sur le serveur, dans un outil style reprepro qui permets de déployer ton propre dépôt avec juste les paquets que tu veux.
    Chaque méthode à ses avantages et inconvénients.

    Mais bon, de manière générale, ce qu'il te faut, c'est un gestionnaire de configuration, comme je l'ai dis je m'intéresse personnellement à cfengine, mais il y en a d'autres (chef, puppet, etc…).
    Je doute par contre qu'ils aient des interfaces graphiques pour gérer ce genre de choses. Ne serait-ce que parce qu'une interface graphique, c'est compliqué à scripter, et que pour administrer des systèmes, rien ne vaut les scripts, que l'on peut réutiliser et versionner.

  • [^] # Re: Pluralité des chaînes

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi "Youtuber". Évalué à 4.

    Ce n'est pas pour rien que certains parlent de minitel 2.0 hein.

    D'un autre côté, tu te trompes aussi. Dans le cas des chaînes de TV, le nombre est réellement limité, à moins de faire de la télévision pirate (il y a eu le cas avec les émissions radio à une époque). Ici, c'est juste un phénomène de mode, de masse. Il existe des alternatives, mais elles sont moins usitées, c'est tout et peu importe la raison.
    Et d'ailleurs, strictement rien ne t'empêche de monter une alternative dans ton garage. Enfin, tant que l'on garde une certaine neutralité du net afin d'éviter que certains sites ne se voient bridés artificiellement. Le vrai problème après, c'est juste du marketing.

    On parle ici de youtube, mais ce n'est pas le seul cas concerné par cet effet de masse, et parmi les autres cas il existe des preuves que l'on peut créer des alternatives et prendre le marché même en arrivant après, quitte à ce que ce ne soit que dans une niche (géographique, usage, peu importe) plus précise: google.com (bing, baidu, yahoo…), github.com (sourceforge, gna…), facebook (viadeo, …), et j'en oublie sûrement d'autres.
    Le seul point qui rend youtube un peu différent, c'est le fait que les créateurs de contenu aient un sobriquet en lien avec la marque, c'est tout.

  • [^] # Re: vlog

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi "Youtuber". Évalué à 5.

    d’un autre côté ça a toujours lieu dans la langue, en tous cas en français : mobylette, frigidaire, etc…

    Cette comparaison ne s'applique pas ici. Elle s'appliquerais si l'on qualifiais les alternatives à youtube de youtube. Autrement dit, ça s'appliquerais si l'on parlais de dailymotion ou autres sous l'appellation youtube, quitte à trouver un diminutif de ce dernier.

    Ici ce n'est pas le cas: on parle des utilisateurs, non du produit. Quoique, l'on pourrait arguer du fait que les gens qui font des vidéos et ceux qui les regardent sur youtube & consort sont en réalité le produit, mais il me semble que c'est un autre débat.
    Dans l'exemple du frigidaire, on utilise un sobriquet qui est frigo, pour désigner ce type de produit (réfrigérateur). On ne qualifie pas de whirlpooler les gens qui utilisent un réfrigérateur whirlpool, ni de frigidaireurs ceux qui ont un vrai frigidaire (enfin, si la marque existe encore…).

  • [^] # Re: exhibitionnistes

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi "Youtuber". Évalué à 5.

    C'est pas pour les facebookers ça?

  • # Pour Debian et ses filles: aptitude.

    Posté par  . En réponse au message Management de mise à jour Ubuntu et Debian ( Bonus avec Centos). Évalué à 0. Dernière modification le 11 avril 2018 à 14:22.

    Tout est dans le titre.

    Si tu cherches un outil interactif te permettant de gérer tes paquets, aptitude devrait te convenir. Il existe aussi dselect, mais je t'avoue ne pas connaître la bête.
    Ceci dit, il faut préciser que pour avoir l'interface semi-graphique (ncurses) d'aptitude, il faut le lancer sans arguments.

    pour protéger la bande passante

    Si tu as plusieurs machines à mettre à jour, en effet apt-cacher-ng permets de réduire le problème de bande passante.

    une console graphique

    Qu'appelles-tu console graphique? Un émulateur de terminal sous X11? Les outils qui fonctionnent dans un émulateur de terminal (les TTY sont des émulateurs de terminal également, techniquement) fonctionneront dans tous les émulateurs de terminaux, à condition que le bon jeu d'instruction de terminal soit supporté (cf vt100 ou ecma-48 par exemple.).
    Conséquence du fait que ces outils soient utilisables sur n'importe quel type de terminal, on peut les utiliser sans trop de difficultés via ssh, ce qui est plutôt pratique pour gérer des serveurs sur lesquels on n'a pas envie d'installer de serveur X11 (graphique) à partir d'une machine de bureau.

    Je ne peux pas t'aider pour les autres types de paquet (d'ailleurs, si un outil tel qu'aptitude existe pour les autres formats, je serais curieux d'en connaître le nom).

    Tout ceci étant dit, je dois préciser que, par défaut, Debian et donc aptitude installent les dépendances recommandées, ce qui permets aux néophytes d'avoir toutes les fonctionnalités d'un outil, mais qui implique évidemment d'installer beaucoup plus de paquets dont l'utilité est parfois plus que discutable (en fonction du système, ça varie de quelques dizaines à plusieurs centaines, quand même). Ceci peut soit se configurer dans /etc/apt/apt.conf.d/*, soit par l'interface d'aptitude, mais dans ce dernier cas, seul le comportement d'aptitude est affecté je pense.
    Personnellement, je désactive l'installation automatique de tout paquet qui sont recommandé ou suggéré, ainsi que la réparation automatique des dépendances, compte tenu du fait que de toute façon aptitude refusera de lancer la procédure de mise à jour ou d'installation tant qu'il détecte des conflits.
    Par contre, quand des paquets ont des dépendances cassées, aptitude peut souffrir de performances déplorables, sur des machines de faible puissance ou qui sont chargées ça peut être assez pénible, mais ça reste le meilleur outil à ma connaissance, donc je fais avec.

    PS:

    En théorie, pour gérer des serveurs, on ne devrais pas installer manuellement les paquets, mais utiliser un outil automatisé pour faire ce genre de tâches. J'étudie à titre semi-personnel cfengine, mais il en existe d'autres réputés plus simples à mettre en place.

  • [^] # Re: :help quoteplus

    Posté par  . En réponse au message [RESOLU] copier depuis Vim vers Writer. Évalué à 2.

    Tes diverses astuces ne fonctionnent pas chez moi, mais je pense savoir pourquoi: j'utilise le paquet "vim" de Debian, qui, je cite:

    ne fournit pas d'interface graphique

    Après installation d'un paquet avec support d'interface graphique (ainsi qu'une bonne 10aine de dépendances supplémentaires dues à ruby), tes commandes fonctionnent parfaitement. Enfin, je n'ai testée que celle-ci, mais je ne doute pas une seconde que ce soit valable pour les autres :)

  • [^] # Re: Dépends du terminal

    Posté par  . En réponse au message [RESOLU] copier depuis Vim vers Writer. Évalué à 3.

    /bin/bash: xclip : commande introuvable

    xclip est un outil en ligne de commande qui permets de manipuler les presse-papier. Je pensais qu'il était installé par défaut, manifestement je me suis trompé.

    Mais curieusement j'ai accès au clic droit pour copier cette réponse du shell, et uniquement pour cela ! si je tapes du texte sur la même page plus haut, le clic droit ne donne toujours rien.

    Si je découpe la commande vim (1):

    • '<,'> => indique la zone à laquelle s'applique le reste de la commande. Ici, il s'agit de la zone sélectionnée par le mode visuel;
    • w => indique que l'on veut écrire le contenu de la zone (ou la totalité du buffer si rien n'est précisé) vers un fichier;
    • ! => indique que l'on va exécuter une commande du shell, dans notre cas, xclip (qui, par défaut, envoie ce qu'il a sur son entrée standard dans le presse papier que l'on utilise habituellement en sélectionnant pour copier, et en faisant un clic milieu pour coller).

    Donc, on envoie la zone du mode visuel dans la commande du shell xclip.

    merci d'avoir de la patience avec moi

    On a tous été débutant, et on a tous eu de l'aide des autres. Dans mon cas, j'ai encore régulièrement de l'aide des autres :)

    1: Pour être honnête, je l'ai découverte pour te répondre, d'habitude je désactive les numéros de ligne et j'utilise la souris… je trouvais ça chiant, j'ai saisi l'occasion de chercher.

  • [^] # Re: Finalement adoptée

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 2.

    tant que l'original est en vie et se porte bien, la sauce ne prend pas.

    Un fork qui a bien pris: Ubuntu et ses déclinaisons. De la sont nées notamment Mint et Kali.

    Quant à Devuan, elle ne sera probablement jamais au même niveau, ça restera probablement aussi confidentiel que des trucs comme Trisquel, mais elle est suffisamment vivace pour avoir une version stable, et un certain nombre de changements dans la testing (au fur et à mesure, des outils moins mainstream sont utilisés et intégrés, notamment eudev, et je pense que c'est une bonne chose. L'idéal, ça serait que le travail fait par Devuan soit repris par Debian, avec un mécanisme d'alternatives, mais bon, le temps le dira.).

  • # Dépends du terminal

    Posté par  . En réponse au message [RESOLU] copier depuis Vim vers Writer. Évalué à 2.

    En fonction du terminal, tu peux juste utiliser la souris. Le problème dans ce cas, c'est si tu as activé la numérotation des lignes… pour la désactiver, il faut faire ":set nonu" (et ":set nu" pour réactiver).

    Sinon, en fonction du build de vim que tu utilises (ou du cas d'usage), tu seras peut-être obligée de recourir à des lignes de commandes. Par exemple, si tu as sélectionné, dans vim (avec le mode visuel) un texte, tu peux utiliser ":'<,'>w !xclip".

  • [^] # Re: Ne pas tirer sur le messager

    Posté par  . En réponse au journal Thunderbird, mon premier contact est une déception !. Évalué à 2. Dernière modification le 09 avril 2018 à 15:37.

    Il y a plusieurs choses ici.

    Déjà, je ne lance pas nécessairement mon navigateur dès que je boote: ce n'est pas un outil vital. Par contre, savoir ce qu'il s'est passé sur ma boîte pro avant d'attaquer le taf, ça me paraît obligatoire, donc, je lance et consulte au démarrage.
    Les mails partis après que j'aie commencé ma journée arriveront quand ils arriveront, ok, mais déjà je peux consulter ceux déjà reçus et si rien à signaler commencer mes activités normales aussitôt, sans forcément devoir aller me prendre une pause pour attendre que les usines à gaz se lancent.

    Ensuite, quand on démarre plusieurs applications qui grattent le disque en début de session, les temps de démarrage augmentent, et je ne pense pas que ce soit de manière linéaire (cela dit, ça serait à vérifier). Donc, un MUA dans un navigateur, qui est lent à booter, si on utilise en plus quelques VMs, une cochonnerie ou deux comme slack, quelques usines à gaz genre visual studio, ben ça chiffre. Et ça soule.
    Donc, j'évite d'utiliser des usines à gaz au maximum, MUA web inclus. Je réduis au maximum, parce que parfois je n'ai pas le choix.

    Il y a aussi le fait qu'un navigateur web, dans un pstree, ça pourrit quand même vachement l'affichage. Ça peut sembler étrange, mais ça me sert régulièrement pour diverses choses (probablement à tort, d'ailleurs, mais solution de simplicité).
    Du coup, je ferme régulièrement tout ce qui est à base de navigateur, et je ne pense pas nécessairement à le relancer aussitôt.
    Du coup, pendant ce temps je n'aurai pas accès à mes mails. Dommage. Et je relance, donc, re-grattage de disque (enfin, c'est en fonction de la quantité de ram dont je dispose et de ce que j'ai fait, certes, puisque linux gardera en cache pas mal de choses au final).

    Je vois divers autres inconvénients à utiliser un mail léger, mais pas nécessairement liés à la vitesse.

  • [^] # Re: Excellent point, à nuancer

    Posté par  . En réponse au journal Linux « for desktop », débutants, détails et fausses bonnes idées. Évalué à 2.

    C'est exactement ce que je voulais dire.

  • [^] # Re: Excellent point, à nuancer

    Posté par  . En réponse au journal Linux « for desktop », débutants, détails et fausses bonnes idées. Évalué à 2.

    Le soft ne va utiliser la mise à jour que lors du prochain lancement, ce qui réduit certains effets pourris.

    Et introduit des effets pernicieux genre si tu laisses le PC allumé H24 tes mises à jour ne sont potentiellement jamais appliquées, donc, machine à jour, mais pas tant que ça.

  • [^] # Re: Excellent point, à nuancer

    Posté par  . En réponse au journal Linux « for desktop », débutants, détails et fausses bonnes idées. Évalué à 3.

    La mise/sortie de veille est bien plus rapide.

    Seulement sur un système avec un environnement lourd ou qui fonctionne avec un disque SSD.
    Dès lors que tu utilises un disque dur mécanique (parce que les SSD c'est plus cher et moins gros), les temps d'hibernation et de réveil peuvent être très long, en fonction de combien de RAM tu as.
    Et vu que MS windows est souvent peu partitionné, ces temps risquent également de dépendre de la fragmentation si ma mémoire est bonne (en tout cas, il y a quelques années, je me souviens que désactiver totalement hyberfile.sys (hibernation) et pagefile.sys (swap… enfin, si je me rappelle bien) pour les réactiver après une défrag pouvait donner un coup de fouet au système).

    Si on compare ça sur des systèmes minimaux qui ont besoin de moins de 2Gio de RAM pour fonctionner, on peut se retrouver avec un gain de vitesse. En tout cas, c'est ce que j'ai constaté sur mes systèmes la dernière fois que j'ai utilisé l'hibernation (et pas la mise en veille qui est juste désactiver un maximum de périphériques en gardant la RAM active, ça, oui, c'est hyper rapide, mais ça continue de tirer sur la batterie ou le secteur, avec les inconvénients liés).

  • [^] # Re: Ne pas tirer sur le messager

    Posté par  . En réponse au journal Thunderbird, mon premier contact est une déception !. Évalué à -1.

    Tu lance ton MUA quand tu veux accéder à tes mails ? Pas moi,

    Non plus, mais je déteste attendre après un outil quand je boote ma machine. Que ce soit celle du taf ou mes machines perso, ça me gonfle. Je n'ai personnellement aucune nostalgie de mon époque d'utilisateur windows ou je devais parfois attendre plusieurs minutes avant que mon PC ne soit utilisable (et je ne comprend pas comment les gens autour de moi font, sincèrement).

  • [^] # Re: Ne pas tirer sur le messager

    Posté par  . En réponse au journal Thunderbird, mon premier contact est une déception !. Évalué à 5.

    boîte de taille virtuellement illimitée (15Go,

    Rien a voir avec le MUA (Mail Use Agent, l'outil utilisé par l'utilisateur final, gmail, claws, thunderbird, outlook…).

    filtre anti-spam pertinent

    Rien à voir avec le MUA.

    la pré-visualisation de certaines pièces jointes

    Ici ça marche aussi.
    Enfin, ça marcherait si je ne l'avait pas désactivé car je considère ce genre de trucs comme étant dangereux tant pour la machine (ouverture automatique de fichiers conçus pour exploiter des failles? Non merci.) que pour la bande passante du réseau. Utiliser un MUA web protège en partie du 1er problème (on peut espérer qu'il soit à jour en sécurité, et au pire si le navigateur n'est pas buggué le malware n'ira pas loin. Mais, ça expose aussi au fait que tout le monde utilise le même soft, et donc qu'une faille potentielle est plus dévastatrice et rentable.).

  • [^] # Re: Mes retours, un peu plus positifs

    Posté par  . En réponse au journal Thunderbird, mon premier contact est une déception !. Évalué à 1.

    il doit y avoir un thread global pour l'UI, […] ça sera pareil pour toutes tes applications desktop d'ailleurs

    Ou pas. Certaines boîtes de dialogues peuvent s'ouvrir dans un thread différent, histoire de pouvoir continuer à utiliser l'application elle-même: ça s'appelle, si ma mémoire est bonne, des boîtes de dialogue non-modales.

  • [^] # Re: Ne pas tirer sur le messager

    Posté par  . En réponse au journal Thunderbird, mon premier contact est une déception !. Évalué à 10.

    Il faut avouer qu'il est raisonnable de ne pas parier à long terme sur les clients lourds, puisque les webmails offrent maintenant une rapidité et une ergonomie difficile à égaler,

    Une rapidité difficile à égaler par les webmails? Contre thunderbird ou outlook, ok, mais contre des clients lourds légers (heu…) type claws ou mutt, je suis curieux de voir en quoi.

    Niveau vitesse, navré, mais chez moi claws se lance plus vite que presque n'importe quel navigateur web, et ceux avec qui il est en compétition ne supportent pas JS, donc, pas de jolies interfaces web (en admettant que le webmail marche sans JS, ce qui est pour le moins peu fréquent de nos jours).
    Donc, de facto, j'ai accès à mes mails plus vite que si j'utilisais un «client léger». Reste quoi? Le fait d'afficher les mails aussitôt que reçus? Ok, c'est vrai, avec IMAP je crois qu'il faut relever régulièrement, mais bon, ne voir un mail que 5 minutes après son arrivée, je trouve ça honnête (si ça se trouve, ça fait plus de 5 minutes qu'il est parti de toute façon donc bon).

    Ensuite, l'ergonomie… les clients légers sont jolis, certes. Ils peuvent même être super faciles à utiliser, tant qu'on se cantonne à la souris.
    Par contre, si on commence à parler intégration avec le reste du système, j'ai un doute. Quand claws m'affiche une notification, il ne le fait pas par un mécanisme qu'il a décidé lui-même, il le fait avec l'outil que je lui ai indiqué (en l'occurrence, dunst), ce qui fait que je n'ai pas besoin d'aller sur mon navigateur web pour voir ou cacher la pop-up qui signale l'arrivée d'un mail.
    Il utilise aussi l'outil que je lui ai indiqué pour éditer mes mails, pour vérifier mon orthographe, pour demander ma passphrase GnuPG, pour ajouter une pièce jointe il passe encore par des outils qui s'intègrent à mon bureau…
    Et pour moi, tout ça, c'est nettement plus ergonomique qu'une interface qui va me forcer à aller chercher la souris à la moindre action.

    Pour finir avec les avantages du client lourd que je vois, il y a le fait de pouvoir accéder à ses mails sans être connecté, ce qui implique que l'on n'a pas besoin d'activer du WiFi dans des réseaux publics ou de la 3/4G qui pompera en plus la batterie.
    J'oublie presque le fait que l'on peut mettre à jour le client sans devoir attendre le gestionnaire du serveur…

    Alors, certes, c'est moins à la mode que les interfaces web, mais je ne vois pas d'ou viennent les qualités que tu mentionnes. En tout cas, ne les ais vues dans aucun des clients web que j'ai vus (bon, je reconnaît que ces 2 dernières années je n'en ai vu que 3: gmail, roundcube et celui de MS dont j'ai oublié le nom).

  • [^] # Re: Locale

    Posté par  . En réponse au journal Linux « for desktop », débutants, détails et fausses bonnes idées. Évalué à 3.

    Je n'ai pas une grosse expérience de Fedora mais ma perception est que ça n'est pas une distribution orientée expérience utilisateur.

    Serait-ce donc une distribution orientée expérience inutilisateur?

  • [^] # Re: Et les liens?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les journaux LinuxFr.org les mieux notés du mois de mars 2018. Évalué à 6.

    De rien.

    Effectivement, de rien. Certes, j'aurai du préciser le contexte "du mois", mais je pensais que c'était assez évident vu le contexte. Parce que bon, sinon, on peut faire la même pour les journaux.

  • # Et les liens?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les journaux LinuxFr.org les mieux notés du mois de mars 2018. Évalué à 4.

    Du coup, y'a moyen de voir les liens les mieux notés?

  • [^] # Re: Finalement adoptée

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 4.

    Une belle phrase bateau.

    Ben perso, je n'installerai pas une rolling release sur un serveur au taf (j'ai bien d'autre tâches à accomplir que serrer les fesses ou lire les patchs à chaque MàJ) par contre sur un système perso pour avoir des soft aux dernières versions, pourquoi pas. Arch semble une candidate intéressante, surtout quand on constate la qualité de la documentation de leur wiki pour le barbu.

    Si je veux un truc que je puisse custo à 100%, j'irai voir gentoo, idem, pas mal de doc pas dégueu me semble, mais plus orientée compilation et non configuration.

    Pour un système perso avec lequel j'ai envie d'avoir du bleeding edge mais en étant plus tranquille quand je fais une MàJ, et pour découvrir le système de paquet de RH, fedora me semble intéressante.

    Debian, si je veux pas payer du support à red hat et que je veux de la stabilité, ça juste marche nickel.

    Voila qui développe un peu ma phrase bateau, non?

    Je ne veux pas empêcher les archistes de vivre mais en même temps ce sont les plus bruyants et vecteurs de fausses idées (userfriendly, plus léger, etc,…)

    Nous sommes d'accord, mais c'est pas la faute de la distrib.

    Il y a certes, certaines partie du système-d (:)) que tu ne pourras pas remplacer facilement,

    Lesquelles, pour Debian? Je suis curieux, vu que je n'ai pas, à ma connaissance, de systemd qui tourne sur ma machine actuelle, qui est sur une Debian stable. Udev peut-être? À part ça, je vois pas, et si je le vire pas c'est surtout parce que je n'ai jamais pris le temps de savoir comment il marche (donc, je ne sais pas si ça serait simple).

    Et donc Archlinux? Simplicité du système? C'est un point valide mais Debian sans un DE, c'est tout aussi simpliste, tout est relatif.

    Le côté rolling release pur. Proche de l'upstream. Le wiki d'arch est sans commune mesure au niveau de la qualité. Et je suis un utilisateur de Debian convaincu depuis quelques années. Un système minimal? J'ai une Debian qui tourne avec musique et session graphique avec moins de 80Mo de RAM, à la maison (la machine en question ayant au total moins de 200, y'a des paquets que je pourrais encore compresser si je recompilais, mais la flemme…).
    Je pense que je peux dire que je sais faire. Par contre, simplicité? Debian? Euh… non.
    Déjà à l'époque de sysVinit, modifier ou créer un script d'init n'était pas simple, mais au moins changer le TTY ça se fait en 2 temps 3 mouvements.
    Depuis systemd… y'a des fichiers d'init partout, c'est un foutoir monstrueux. Changer proprement le tty sans que ça risque d'être écrasé à la prochaine MàJ? J'ai pas trouvé perso.
    Je sais pas ce que ça donne dans les autres distros qui utilisent systemd, donc je ne pourrais pas juger, mais je peux comparer avec void qui utilise runit, et si on parle de simplicité, je vois pas comment faire mieux, pour le coup.

    Tiens, j'ai du bol, c'est le bon jour pour parler d'init :)

  • [^] # Re: Finalement adoptée

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 3.

    C'est vrai, quel imbécile je suis!

    Sans interface graphique, sur une distrib que je ne connais pas parce que c'est l'installation justement pour la tester, avec laquelle je ne sais donc pas encore vérifier les numéros de version du paquet que j'essaie d'installer et donc encore moins quelle version à été la dernière fonctionnelle, c'est tellement simple, d'installer la dernière version qui casse pas tout le système…

    Faut arrêter hein… Arch à des défauts. Arch peut échouer. Certains l'ont vécu, et on jugé en conséquence que cette distro à ce moment n'était pas pertinente pour leurs usages. Et ils n'ont pas tort. Je réessaierai peut-être un jour, peut-être. J'en doute, honnêtement, et ce pour 2 raisons principales:

    • voidlinux est aussi une rolling release, et semble se poser beaucoup plus la en tant que distro qui cherche à faire les choses différemment (build musl, runit, principalement),
    • le prosélytisme et la mauvaise foi dont font preuve les utilisateurs d'arch les plus bruyants ont chez moi l'effet inverse de ce que je suppose être le but, à savoir persuader ou convaincre les gens d'utiliser leur système.