gnuzer a écrit 1115 commentaires

  • [^] # Re: infinite loop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Petite rétrospective diversité, sexisme, harcèlement et humour vaseux. Évalué à 10.

    Le sexisme à l'égard des hommes et le racisme à l'égard des blancs, manquent d'une caractéristique fondamentale pour égaler le sexisme ordinaire (à l'égard des femmes) et le racisme ordinaire (à l'égard des non blancs) : ils ne sont pas exercés par une classe dominante, et n'on pas comme conséquence de favoriser cette domination. C'est une différence essentielle, non ?

    Mais bon sang ça ne veut rien dire "sexisme à l'égard des hommes", "sexisme à l'égard des femmes". Ça n'existe pas. Ce qui existe, c'est le sexisme. Point[1].
    Ce qui est grave c'est de créer des stéréotypes de certaines catégories de population, et de considérer que tout membre de cette population correspond au stéréotype. Le fait que les stéréotypes soient "positifs" ou "négatifs" pour certains protagonistes dans le contexte culturel présent, on s'en fiche.

    Pour prendre un exemple caricatural, si la société considère les femmes sont des princesses faibles et en recherche de protection, il n'y a aucune raison que seules les femmes se sentent agressées : un tel stéréotype sous-entend que les hommes sont des chevaliers forts et protecteurs, un homme a autant de raisons de se sentir agressé. J'étais tombé un jour sur un article (écrit par une femme, sur le figaro je crois) qui disait grosso-modo que les hommes, saytaymieux à vent, que aujourd'hui ils sont mous, pas virils, que quand un type parle mal à leur copine, ils ne vont pas lui casser la gueule comme tout bon chevalier servant se doit de le faire (je caricature à peine).
    J'ai pris cette article en pleine tronche. Et quand on dit d'une femme qu'elle fait partie du "sexe faible", je reprends la même claque dans la tronche, parce que ça sous-entend que je suis supposé être du "sexe fort". Quand on applique un stéréotype aux femmes, par opposition on en applique un aussi aux hommes. Je sais que certains trouveront flatteurs d'être considérés comme le "sexe fort", le chevalier servant, la brute épaisse et protectrice, pas moi. Je ne pense vraiment pas correspondre à ce stéréotype, et je n'ai pas l'intention de m'y conformer.

    [1] Edit: Bon, à la limite, "sexisme à l'égard des hommes/femmes par rapport au contexte culturel dominant", ça a un sens.

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 3.

    Ton commentaire est intéressant (la nimage aussi). Je me demande si enseigner les maths via un langage informatique (avec des fonctions qui ont des noms, une structure, etc) ferait de meilleurs mathématiciens qu'un enseignement utilisant uniquement des symboles. C'est une piste à suivre.

    en partant du principe que les dessins sont simples à comprendre parce que proches de la réalité observée.

    Même pas vrai !

    En fait il serait plus juste de dire que les dessins sont plus proches d'une réalité culturelle. Si je dessine un éclair, suivant la culture, cela peut être interprété comme "Attention danger" ou "Possibilité d'une bénédiction divine dans le coin". Si je dessine un cochon, un occidental interprétera ça comme une représentation de la saleté et du sans-gêne, bref, un symbole négatif (d'ailleurs le cochon fait parfois partie des signes qui remplacent les insultes dans les bandes dessinées occidentales), en extrême-orient, on interprétera ça comme une représentation de la candeur et de l'altruisme, un symbole positif (le cochon, pour les asiatiques, c'est avant tout l'animal pacifique qui te débarrasse de tes déchets).

    Ne pas confondre 𝐀 avec 𝚨 avec 𝚲 avec 𝖀 avec 𝖀, 𝐚 avec 𝛂, 𝐢 avec 𝒊, 𝑹 avec ℝ, 𝐍 avec ℕ, 𝐧 avec 𝒏, et pourquoi pas 𝓠, 𝔓, 𝔚, 𝚿 aussi ?

    Au fur et à mesure de mes études, j'ai regretté qu'on ne m'ait pas enseigné l'alphabet grec lorsqu'on m'a appris à écrire. Me familiariser avec de nouvelles lettres, à la graphie très différente de celles auxquelles j'étais habitué, n'a pas été des plus simples. D'autant que mes profs avaient presque tous une façon différente d'écrire certaines lettres grecques, cela engendrait pas mal de confusion.

  • [^] # Re: salut!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 7.

    Grâce à la GUI l’ordinateur a été inventé un peu pour lui aussi.

    Ben non, c'est pas un ordinateur qu'il lui fallait, mais une machine à écrire jolie et silencieuse. Ce dont ont besoin les gens qui utilisent l'ordinateur comme un produit ou un outil monotâche, c'est juste une réponse à des besoins précis, pas du "multi-purpose computing" (pour reprendre les mots de Cory Doctorow). Il n'y a pas besoin de compétences d'informaticien pour utiliser une machine qui répond à un besoin spécifique. En revanche il en faut pour utiliser une machine qui est capable de faire à peu près tout ce qu'on lui demande.

    Ton écrivain, on aurait pu lui donner sa machine à écrire jolie et silencieuse. Seulement ça rapportait certainement plus de lui vendre un gros machin qui sait tout faire, et de convaincre cet écrivain que ce gros machin n'est pas plus compliqué à utiliser qu'une machine à écrire. Le résultat c'est que notre écrivain est certainement plus heureux et plus productif avec son ordinateur, mais aussi qu'il m'envoie ses écrits au format .docx[1], et qu'à cause de sa machine infestée jusqu'à la moelle je reçois des tonnes de spams et d'attaques DDoS et bruteforce sur mon serveur.

    Avec leurs interfaces graphiques "point-and-growl", les gens d'Apple et de Crimosoft ont voulu faire croire à l'utilisateur que l'outil informatique dans son ensemble était à la portée de n'importe quel australopithèque venu totalement dépourvu de curiosité et infoutu de lire un manuel. Et voilà où ça nous mène : aujourd'hui la plupart des informaticiens (sauf peut-être dans les milieux purement scientifiques) passent beaucoup moins de temps à innover qu'à essayer de corriger les bêtises des lusers qui ne veulent pas réfléchir, même dans le libre. Donc non, Eben Moglen ne fait pas un caca nerveux, ses mots sont certes crus, mais ils sont mûrement pesés, et il sait ce qu'il dit (tu as lu l'interview en entier ?).

    [1] Et en plus il top-poste, l'enfoiré !… Comment ça on est que mercredi ?

  • [^] # Re: Grand classiques…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 3.

    Mieux : « Je n’ai plus Internet » quand c’est le raccourci du navigateur web (je suis sûr que celui-là plaît à Tanguy…).

    C'est parce que ta maman est une geek. Veinard. Chez moi c'est : « Au secours, j’ai plus Gougueule ! »(*).

    (*) Existe aussi en version Facebook.

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 9. Dernière modification le 23 juillet 2012 à 20:31.

    Historiquement on a inventé la parole pour communiquer et l'écris n'est là que pour transmettre dans le temps ou l'espace. Mais les dessins sont arrivé avant les langues écrites toujours pour communiquer.

    C'est vrai. Serge Soudoplatoff le rappelle souvent dans ses conférences : durant l'Antiquité, il y avait ceux qui avaient choisi de représenter la langue avec des dessins, en partant du principe que les dessins sont simples à comprendre parce que proches de la réalité observée. Ils se sont vite retrouvés avec une quantité astronomique de symboles, que seule une classe privilégiée de la population était capable de comprendre et de reproduire parfaitement. Au fil du temps, la société devenait de plus en plus oligarchique, dominée par ces "scribes". Et je ne parle pas des difficultés pour échanger des messages avec les peuples issus de cultures différentes.
    De l'autre côté, il y avait ceux qui ont choisi d'utiliser des suites de caractères abstraits, mais limités et de forme simple. Les maîtriser nécessitait invariablement un apprentissage, mais une fois ce cap passé, on les maîtrisait totalement.
    Les premiers, c'étaient les Égyptiens, avec leur hiéroglyphes. Les second, c'étaient les Grecs, avec leur alphabet. Quand les seconds expliquaient aux premiers qu'il fallait cesser d'utiliser des images, comme ils le faisaient depuis des millénaires, pour représenter des idées, mais à la place maîtriser une série de codes abstraits à placer les uns derrière les autres, dans un ordre précis, en suivant des règles relativement strictes, bien évidemment, ça passait très mal.

    Et devine laquelle de ces deux civilisations s'est cassée la gueule en premier ?

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 5.

    Je plussoie de toutes mes forces tout ton argumentaire. Le gros problème de l'informatique aujourd'hui n'est pas que les gens ne sont pas libres, qu'ils utilisent des outils mauvais ou qu'ils les utilisent mal, mais simplement qu'ils ne savent pas les utiliser.

    Contrairement à ce que les marketeux de chez Apple ou Microsoft (pour prendre les cas typiques, mais on pourrait mettre Google, Canonical et plein d'autres dans le lot) veulent nous faire croire, utiliser un ordinateur n'est pas quelque chose d'évident. Mais bon, Apple et Microsoft vendent des produits, pas des outils.

    Utiliser l'outil informatique nécessite de savoir utiliser la machine, et donc de la comprendre un minimum. Et cela nécessite un apprentissage basé sur l'interaction avec celle-ci, via un langage. À vouloir faire des interfaces graphiques pour sots et malcomprenants, des boutons partout avec des icônes faciles à comprendre pour la population qui partage les repères culturels des designers, on se retrouve avec une population passive, qui "consomme" l'informatique au lieu de se l'approprier. Et après il ne faut pas s'étonner que les gens ne réfléchissent pas à leur libertés informatiques, se soient pas intéressés par le libre, ou tombent dans les pièges béants du vote électronique. À ce propos :

    Citation :

    Il y a aussi des gens qui ne savent pas ce qu'un ordinateur peut faire. Pour eux, un ordinateur, tu appuies sur "i", ça affiche un "i" dans le programme ouvert. Donc si tu appuies sur "ploum", ça vote pour "ploum" et pas pour "Zenitram".

    Citation :

    pour une bonne partie de la population (dixit les commentaires), un vote par Internet «fiable» est un vote par Internet où on a une jolie interface qui réagit avec de jolis messages à ce qu'on entre.

    Pour tous ces gens, la question de savoir ce qui se passe de l'autre côté de la jolie page web est complètement secondaire. Par défaut, ils font confiance. Comme dit plus haut :

    « L'effet pervers du vote électronique est qu'il met en oeuvre des ordinateurs pour fonctionner et qu'à partir de là, 75% des gens démissionnent en matière de réflexion car "si y'a un ordinateur, c'est que c'est compliqué et que des gens ont bien dû penser à tout pour que ça fonctionne". »

  • [^] # Re: L'avis d'Eben Moglen

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'esprit UNIX, une culture des mots. Évalué à 8.

    Pas besoin il est visible dans le fenêtre des téléchargements ou la barre d'état.

    « - La quoi ? »

    -- Madame Michu.

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 3.

    […]ND-SA[…]

    Quand on vous dit que c'est mauvais de mouler tard le soir comme ça :]

  • # Money : 1 - Economy : 0

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 10.

    les nouvelles formes ou nouvelles utilisations de substances déjà connues ne peuvent pas être brevetées, sauf si elles démontrent une réelle amélioration de l’efficacité thérapeutique.

    En gros : vous avez le droit d'empêcher l'humanité d'accéder librement à un nouveau médicament si et seulement s'il est prouvé que l'utilisation de votre médicament pourrait améliorer le sort de l'humanité.

  • [^] # Re: /licence

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des brevets cancérigènes. Évalué à 3.

    Le droit d’auteur a beau être implicite quand il n’est pas mentionné, les auteurs et publicateurs ne manquent jamais de rappeler l’importance qu'ils lui accordent quand c’est le cas.

    Tu crois vraiment à ce que tu viens d'écrire ?

  • [^] # Re: Tube

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Tears of Steel, le nouveau nom du projet Mango. Évalué à 2.

    Dans ce cas-là je compare toujours le site de l'auteur et le site officiel du projet pour voir s'il n'y a pas de double licence ou de contradiction quelque part. Et dans le cas de Elephants Dream, les pistes originales sont effectivement sous CC-BY-NC-ND, comme indiqué sur la couverture, dans la mention juridique et sur le blog. Dans le cas de Big Buck Bunny, rien de plus qu'un lien de download. Dans le cas de Sintel, le lien de download est accompagné d'une mention "for dubbing" (est-ce que ça sous-entend qu'on a le droit de modifier, mais uniquement pour faire du doublage ? Dans ce cas c'est un tout petit peu plus libre que *-ND…). Quant au dépot media.xiph.org, il contient juste les fichiers du projet, mais pas de fichier de licence.
    C'est tout ce que j'ai trouvé, dis-moi si tu as plus d'infos.

    Bref, c'est vrai que c'est très bizarre. Du coup ça fait des films de la BlenFo des projets "libres", mais pas "opensource" au sens strict du terme.

  • [^] # Re: PDF.js inclus dans le navigateur ? WAT !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox et Thunderbird, livrée 14. Évalué à 8.

    La solution mplayer permet aussi beaucoup de choses que la solution "dans la page Web" ne permet pas (ou pas de façon certaine).

    Ne t'inquiète pas, toutes ces fonctionnalités, notre gentil Google va progressivement les rajouter dans les pages Youtube, à coups de gros pâtés en javascript qui tache. Ça a déjà commencé (sous-titres, captions, redimensionnement, plein écran, rating, playlists… Même l'édition vidéo se fait dans Youtube maintenant !)…

    Tu ne seras pas gêné par les perfs déplorables de javascript, parce que, sur les conseils du vendeur de la FNAC®, tu auras acheté un quad-core avec huit gigas de RAM et une grosse CG dernier cri ("Oh, aujourd'hui, pour aller sur le web 2.0 et profiter des applications riches interactives du clâoude, il faut bien ça, vous savez !"). La seule différence avec ton lecteur vidéo à toi, ce sera la pub.

    Ah ben oui, tu t'imagines quand même pas que Google aura pris la peine de créer webm (qui est, je le rappelle, un conteneur mkv élagué des fonctions de sous-titres, chapitres, etc, et réduit au strict minimum), de créer plein de code javascript lourdingue pour compenser dans la page web les fonctionnalités supprimées dans le conteneur, juste pour le plaisir de faire régresser la technique ? Non, on va te balancer plein de pub. Et si en plus de cela ça peut te faire acheter un nouvel ordi tout les deux ans, c'est tout bénèf'.

    Pendant ce temps, Tristan Nitot, responsable marketing de Mozilla Europe, poste sur Slideshare® des diapos dans lesquelles il clame son amour du Web ouvert et hackable.

  • [^] # Re: Explications ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox et Thunderbird, livrée 14. Évalué à 9.

    Ben là ils paient pour être privés de copie.

  • [^] # Re: Firefox social tu perds ton sang froid

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox et Thunderbird, livrée 14. Évalué à 2.

    Ou emacs !

    (pas taper)

  • [^] # Re: Communication

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Minetest et les jeux 3D par blocs. Évalué à 10.

    Comme si les développeurs sous-estimaient l'état d'avancement de leur jeu.

    D'ailleurs ils le sous-estiment tellement qu'ils ont remplacé "craft", par "test".

  • # "Pixel Art"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Minetest et les jeux 3D par blocs. Évalué à 10.

    On pourrait presque appeler ça du "Voxel Art", dans ce cas-là, non ?

  • [^] # Re: késako

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Steam, sous Gnu/linux Véridique !. Évalué à 10.

    Cool, c'est déjà le week-end!

    Configuration requise :

    • unity
    • systemd
    • pulseaudio
    • grub2
    • seules les cartes nvidia avec le driver officiel seront supportées

    Bof, tant qu'on peut continuer à dégommer des développeurs de Gnome sur Wolfenstein…

  • # Tube

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Tears of Steel, le nouveau nom du projet Mango. Évalué à 2.

    Notons aussi que Bassam Kurdali, qui a réalisé et scénarisé l'excellent Elephants Dream qu'est-mieux-que-les-deux-autres, prépare lui aussi un film d'animation libre en images de synthèse intitulé « Tube », dont voici la (prometteuse !) page Kickstarter.

    Ce film ne fait pas partie du projet Blender, mais comme Elephants Dream, Big Buck Bunny, Sintel et bientôt Tears of Steel, il sera réalisé uniquement à l'aide de logiciels libres (dont Blender). Il se démarquera des films de la BlenFo notamment par sa licence (CC-BY-SA et non CC-BY).

  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 1.

    Le problème est que les bandes de fréquences sont limitées.

    Certes, mais dans le cas de free, je ne pense pas qu'une pénurie de bandes de fréquences soit la cause principale des difficultés faites par l'État à l'arrivée d'un nouvel acteur sur le marché.

  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 3.

    Dans ce cas allons jusqu'au bout de la logique et faisons expatrier en France tous les admins des serveurs IRC d'Anonymous vivant à l'étranger.

  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 2.

    On notera quand même que pour créer un nouvel opérateur de téléphonie mobile en France, il faut soit passer par le système des MVNO, soit attendre que le Roi de France ait un malaise vagal et en profiter pour signer le contrat en douce.
    On pourrait imaginer - soyons fous - un scénario conspirationniste avec un protagoniste machiavélique qui irait jusqu'à dégrader l'état de santé d'un dirigeant pour apporter un nouvel acteur décent à un marché verrouillé, et là effectivement il y aurait usage de violence.
    Créer un nouveau pays serait encore plus violent, et plus compliqué, mais j'ose espérer qu'il existe des pays où il est un peu plus simple de créer un opérateur de téléphonie mobile. :)

  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 2.

    Oui, tandis qu'il y a, par exemple, beaucoup plus d'opérateurs de téléphonie mobile en France, ou bien de fournisseurs d'électricité, par exemple.

    Pour continuer dans le sarcasme, on pourra ajouter que l'état français a tout fait pour maintenir une saine concurrence, libre et non faussée sur ces deux marchés, n'est-ce pas ?

  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 2.

    J'ai oublié de dire qu'on n'a pas non plus toujours la possibilité de changer de pays. En France on peut être condamné à une interdiction de sortie du territoire (en gros : tu présentes un danger pour la société dans le pays dans lequel tu vis, donc on va t'obliger à y rester - très bizarre comme logique). Et ce n'est pas difficile d'être condamné à cette peine : il suffit de mettre en place un serveur IRC et de laisser Anonymous s'y connecter.

  • [^] # Re: Solution

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 3.

    De la même manière, si un ami bourré menace de prendre le volant, j'essaye de l'arrêter.

    Donc selon toi, tes amis ne sont pas plus lucides quand ils acceptent les conditions d'utilisation de Facebook que quand ils sont en état d'ébriété ?

  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Big brother is watching you. Évalué à 4. Dernière modification le 15 juillet 2012 à 10:40.

    il faut soit changer de pays […]

    Sauf qu'il n'y a pas de "libre marché des pays" comme il y en a pour les entreprises. Quand un service fourni par une entreprise ne te satisfait pas, tu peux toujours dire "Pas bon fournisseur de service, changer fournisseur de service, et si aucun fournisseur de service n'est bon, j'en fais un moi-même.". Avec les pays ton choix est limité à environ 200 États dont la moitié sont des dictatures, l'autre moitié sont des oligarchies. Le seul pays qui se rapproche d'une vraie démocratie est l'Islande, le choix est donc assez limité.
    Et on ne peut pas se dire "j'en fais un moi-même", parce qu'il faut un territoire pour cela, et pour obtenir un territoire, même ridiculement petit (il y en a qui ont essayé) il faut passer par la violence physique, ce qui n'est pas acceptable.

    Edit: Je pensais que le Royaume-Uni avait repris le Sealand, mais en fait non :

    cette idée fut rejetée par le Premier Ministre à cause du risque de pertes en vies humaines ainsi que celui d’un désastre juridique et médiatique