gnuzer a écrit 1115 commentaires

  • # Cool, ça...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Theora : la video libre est utilisée dans les mouvements contestataires . Évalué à 9.

    ...Vous verrez qu'un jour on ne sera même plus obligé de vendre son âme à Adobe ou à Facebook pour être un rebelle... :-)

  • [^] # Re: Vraiment libre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Cosmonaute, projet de film libre. Évalué à 4.

    C'est quand même pas le première qui vient à l'esprit quand on parle de film (libre ou pas) non ? Je sais pas moi "Ho leur site est jolie" "Le concept blablabla". T'es une machine ou bien ?

    C'est marrant, sur mon blog et la plupart des blogs que je connais c'est le contraire... Les commentaires critiques et constructifs sont postés par des humains, et les commentaires de type "oh c'est joli" sont postés par des machines...

  • # Provocation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Cinéma : une histoire de tipiaks à rendre récursive. Évalué à 5.

    Marrant, j'aurais jamais cru que sur DLFP on pourrait voir des liens vers « NoelSWF : Le site de référence des animations flash du 15-18 »

  • [^] # Re: Dépendances

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelle machine, ubuntu live, debian.. Évalué à 1.

    Je crois qu'il faut configurer APT, pour ça.

    Si je ne m'abuse, par défaut APT installe les paquets recommandés comme les dépendances, et supprime les paquets inutilisés. Perso j'utilise le menu de configuration de l'interface ncurses d'aptitude pour changer ce comportement mais je crois que c'est possible en éditant un fichier texte.

    Ceci dit ce comportement par défaut est assez chi^W^W déstabilisant, je te l'accorde.

  • [^] # Re: l'install par défaut de Debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nouvelle machine, ubuntu live, debian.. Évalué à 2.

    Non, il y a une vraie différence entre Debian et Ubuntu de ce côté-là. Ubuntu est fourni par défaut avec des drivers et des firmwares non-libres, alors que Debian est 100%-FLOSS (On peut installer les drivers et firmwares en question après coup, certes, mais on ne peut pas dire que Debian reconnaît tout tout de suite.).

  • [^] # Re: "pour les nuls" ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [GPG pour les nuls] C'est pour quand ?. Évalué à 1.

    Il y a aussi GPA, très complet, qui, paraît-il, se veut la référence des interfaces graphiques pour GPG.

  • [^] # Un mot sur l'enjeu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [GPG pour les nuls] C'est pour quand ?. Évalué à 2.

    Ça n’a rien à voir, certes, mais si les utilisateurs n’attachent même pas d’importance à l’intégrité de leurs données (y compris celles dont dépend leur travail), je ne les vois pas attacher de l’importance à la confidentialité de leurs échanges…

    Et c'est très dommage, car si dans le cas des backups, le risque ne concerne qu'eux (ils perdront simplement leurs propres données), dans le cas du chiffrement des messages, il peut arriver des choses bien plus graves.

  • # My 2 cents

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [GPG pour les nuls] C'est pour quand ?. Évalué à 5.

    Il me semble qu'avant de proposer un tel logiciel, il faut observer deux choses :

    • Madame Michu délaisse de plus en plus le client mail pour le webmail, et commence à délaisser le webmail pour le réseau social (ou plutôt LE réseau social : Facebook). Elle ne veut plus s'embêter à lancer une autre application que son browser qui lui permet d'accéder à son clicquodrome (bon sang comment on écrit ça... clicodrome ? clickodrome ?) en ligne sans reconfigurer quoi que ce soit.

    • Jusqu'ici, la seule tentative de faire du chiffrement asymétrique d'une manière suffisamment transparente pour que Madame Michu l'utilise qui a réussi, c'est SSL/TLS. Madame Michu échange de manière chiffrée des données avec le site de sa banque régulièrement, sans s'en rendre compte, certes, mais sans pester contre un truc de geek auquel elle ne comprend rien.

    La seule solution qui me vient alors à l'esprit actuellement, pour obliger Madame Michu à m'envoyer un e-mail chiffré, serait de mettre en place une interface web (similaire aux formulaires de contacts qu'on trouve sur les blogs, par exemple), avec connexion chiffrée HTTPS, dont le message serait automatiquement chiffré avec ma clé publique avant l'envoi.
    Reste à savoir comment je pourrais à mon tour envoyer un mail à Madame Michu de façon sécurisée... peut-être en lui créant un compte webmail sur mon propre site...mais cette conne serait fichue de perdre son mot de passe ou de le laisser traîner... Sans compter qu'elle n'ira jamais consulter ce webmail par elle-même.
    Ou alors il faudrait mettre en place quelque chose d'automatisé, chez elle. Mais là on rejoint l'objectif de la no-box/BeedBox/FreedomBox, si je ne m'abuse.

    Je ne sais pas si de telles propositions ont déjà été mises en application, si quelqu'un a des infos...

  • [^] # Re: irl

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Omerta et censure !. Évalué à 6.

    Plutôt que de plusser, je confirme : les femmes portant plainte sont traitées comme de la merde dans les commissariats.

  • [^] # Re: Premier avril ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 0.

    Oui, c'est ça que je voulais dire : les ayants droit des autres œuvres.

    En plus j'ai fait deux belles fautes à ayants droit.

    Mais je ne les défends pas, hein, je disais juste que leur position n'a rien d'étonnant.

  • [^] # Re: les avertisseurs de radars sont des logiciels très particuliers

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 6.

    Un utilisateur malveillant, j'arrive à peu près à me représenter ce que c'est... Mais un "logiciel malveillant", c'est quoi ?
    Ce qu'on trouve dans Backtrack, ce sont des logiciels malveillants ?

    Pour la dernière question de l'article, je crois qu'aux États-Unis, le DMCA possède un passage similaire à celui de la DADVSI, qui interdit l'utilisation de programmes comme libdvdcss. Je crois aussi que les peines prévues sont plus importantes, il me semble avoir entendu Richard Stallman dire dans une de ses conférences que dans certains États, on pouvait risquer la prison pour avoir utilisé VLC ou Mplayer (à confirmer).

  • [^] # Re: Comprendre un nôt'truc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 1.

    Le fait que certaines personnes soient prêtes à payer dans certains cas ne signifie pas que tenter de construire là-dessus un business basé sur l'économie de la rareté n'est pas une utopie...

    Quant au mot "valeur"... quel sens lui donner ici ? La valeur d'une chose dépend-elle de ce qu'elle a coûté à fabriquer ou bien ce qu'on est prêt à dépenser pour la posséder ou en avoir l'usage ?

    Il faut bien faire attention à ne pas confondre tous les sens qui se cachent derrièe le mot "valeur" : "prix de fabrication", "valeur d'usage", "valeur de marché"...sans quoi certains propos mal énoncés peuvent aboutir à de terribles confusions...

  • [^] # Re: Comprendre un nôt'truc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 2.

    Il n'y a rien de particulier à comprendre. Je répondais au commentaire d'Okanda, qui parlait de "vivre de la vente de photographies", "travailler pour rien", "se faire voler"...

    Ces termes, spécifiques à l'économie de la rareté, n'ont à mon avis tout simplement pas de sens dans le monde numérique.

  • [^] # Re: Comprendre un nôt'truc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 2.

    Quand je disais "l'objet", en fait je voulais parler de l'exemplaire. L'unité. Le truc qu'on vend, quoi.

    Donc, effectivement, c'est bien le coût de reproduction qui est nul : la création de l'original a un coût.
    Mais si tu divises ce coût de création par le nombre de copies potentielles, tu tombes à zéro...

    Donc je ne dis pas que toute création numérique n'a rien coûté, ni n'implique aucun travail : je dis simplement que vouloir y appliquer l'économie des objets matériels (de la rareté) est absurde.

  • [^] # Re: Premier avril ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 0.

    Je ne défend pas particulièrement Jamendo, simplement il s'agit d'une plateforme qui distribue des œuvres librement diffusables gratuitement et légalement. J'aurais pu parler de Dogmazic ou d'une autre, mais comme Jamendo est la plus importante, elle me paraissait la plus appropriée pour mon exemple.

  • [^] # Comprendre un nôt'truc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 3.

    Vendre des photos sur papier, ça marche vachement bien. Le beau papier coûte cher, l'encre aussi, on n'a pas tous une imprimante A3 chez soi... du coup il vaut mieux aller voir le vendeur de photos.

    Vendre des photos sur disque dur, ça marche moins bien.

    Dupliquer une photo sur un disque dur ne coûte rien...si, quoi ? Quelques milliwatts ? Quelques microsecondes dans la durée de vie du disque ? Dans le pire des cas, quelques watts pour faire un scp d'une grosse image entre deux PC de chaque côté de l'Atlantique (estimations totalement pifométriques). Copier 100 fois la même photo sur mon PC n'ayant pas un poids significatif ni dans mon porte monnaie ni dans l'économie mondiale, on dit que le coût marginal d'une copie est nul.

    De plus cette photo, je peux la dupliquer à l'infini (sisi, il suffit d'effacer quelques photos du disque une fois qu'il est plein, et on recommence). Le vendeur de photos peut faire pareil sur son disque dur, d'ailleurs. On dit que l'offre est infinie.

    Quand à l'utilisateur... il n'utilisera jamais la totalité des copies de photos qu'on lui vend. Il en utilisera juste une. Quand bien même il voudrait utiliser plusieurs photos différentes, il ne pourrait utiliser l'infinité de photographies disponible à sa disposition. Même si c'est un petit rigolo qui veut faire une une page web de 500 Mo pour emmerder ses visiteurs (et encore, celui-là il se créera une page sur Myspace ou sur Gawker). On dit que la demande est limitée.

    Pas plus que la personne de qui je tiens cette démonstration, je n'ai fait d'études d'économie, pourtant ceci me semble terriblement simple et logique :

    • Le coût de production de l'objet est nul
    • L'offre est illimitée
    • La demande est limitée

    => Toute tentative de générer de l'argent sur la production de l'objet via le modèle économique classique est un casse-gueule monumental.

    Certains essaient de s'y faire en proposant un nouveau modèle économique. D'autres refusent de voir la réalité en face et s'accrochent au modèle qui ne marche pas. Quand les second se rendent compte, que, inévitablement, les premiers sont en train de gagner, ils leur déclarent la guerre.

    Voilà pour les faits. Je précise que je tiens cette démonstration de Benjamin Bayart, qui lui ne m'en voudra certainement pas si je "copie" ce qui sort de sa bouche ou de sa plume.

    (mais si cette démo n'est pas bonne, ou mal retranscrite, n'hésitez pas à me corriger ;-) )

  • [^] # Re: Premier avril ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 7.

    J'ai cru à une blague de premier avril en retard mais non, il semble que ce ne soit pas de l'intox.

    Pourtant cette réaction est tout sauf imprévisible. Les œuvres de libre diffusion sont tout autant nuisibles aux ayants-droits que le piratage. Logique qu'ils songent à s'y attaquer.
    Tu verras que le jour où Madame Michu téléchargera massivement sur Jamendo (ce qui à mon avis n'arrivera jamais - le tipiak du dimanche se battra jusqu'au bout pour pouvoir télécharger son blockbuster - , mais tentons l'expérience de pensée), les œuvres distribuées par Jamendo deviendront aussi illégales que les autres aux yeux de la justice (ou de la HADOPI, si elle existe encore).

    [...] toute prestation gratuite du moment qu'elle porte préjudice à une activité commerciale.

    Y a pas un pléonasme ?

  • # Il semble que la réalité exerce une pression concurrentielle intolérable sur la fiction...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 10.

  • [^] # Re: Non, mais oui

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De mon objectivité et mon sens critique en lisant un lien de Tristan Nitot. Évalué à 10.

    À quand le devoir de manger cinq fruits et légumes par jour ?

  • [^] # Re: Pas toi, eux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suis-je / Sommes-nous sectaires ?. Évalué à 1.

    Ya pas grand chose de clair la dedans. Google dirige webm jusqu'a preuve du contraire, ca va etre dur de me faire croire que webm est independant de google.
    Ca repond bien aux conditions de gratuite et de disponibilite, mais pas a celle d'independance.

    Disons que pour l'instant Google (en réalité On2, qui a été racheté) est actuellement le seul à bosser sur le VP8. Mais c'est compréhensible : le format est quand même encore très récent, et n'a pas encore fait ses preuves à vaste échelle.

    Mais je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit dans la licence ou dans les brevets qui interdise quiconque de récupérer le codec et de le modifier pour en créer un nouveau. Si les choix de Google sont contestés, on verra peut-être des forks, des nouveaux projets ou des contributions extérieures, mais pour l'instant, le monde informatique attend certainement de voir ce que VP8 va donner...

  • [^] # Re: Pas toi, eux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suis-je / Sommes-nous sectaires ?. Évalué à 2.

    Dixit Wikipedia :

    En mai 2005, la version 1.0 de la spécification d'OpenDocument est approuvée par le comité de normalisation de l'OASIS, et est disponible librement en téléchargement et est implémentable gratuitement par tous, comme le précisent les termes de la licence.
    En février 2007, OpenDocument 1.1, une nouvelle version de la norme, devient un standard Oasis, mais n'est pas encore un standard ISO.

    Avec un lien vers les spécifications, et un vers la licence garantissant leur gratuité.

    Pour WebM :

    [...]the WebM Project decoupled patents from copyright, offering the code under a standard BSD license and patents under a separate grant.
    Google has irrevocably released all of its patents on VP8 as a royalty-free format[...]

    Ça me paraît clair...

  • [^] # Re: Pas toi, eux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suis-je / Sommes-nous sectaires ?. Évalué à 2.

    Je ne comprends pas trop quelles sont les éventuelles restrictions appliquées aux spécifications, aux licences et aux brevets des formats OpenDocument et WebM car je ne parle pas couramment le charabia juridique.
    Qu'est-ce ce qui actuellement pourrait empêcher un individu de lire, d'écrire ou de publier un fichier au format OpenDocument ou WebM ?

  • [^] # Re: Pas toi, eux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suis-je / Sommes-nous sectaires ?. Évalué à 2.

    On peut être un sultan et être du Sud, c'est même fréquent.

    ----->[]

    <-----[]

    J'avais oublié de dire quelque chose de constructif.

    Pour la définition d'un format ouvert, demandée par pff, c'est ici :

    pour la France

    pour l'Europe et d'autres pays

    La définition française semble être l'une des plus justes.

  • [^] # Re: À la limite…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suis-je / Sommes-nous sectaires ?. Évalué à 1.

    mieux vaut éviter de montrer que tu t'y connais, mieux vaut un message simple [...]

    L'idée est séduisante (ça nous change de ce qu'on peut trouver ici, par exemple), mais je vois deux problèmes là-dedans.

    D'abord, que fait-on lorsqu'on a affaire à quelqu'un qui sait qu'"on s'y connaît" ? Un ami, un proche ou un collègue ? (ou bien une personne qui ne connaît pas nos compétences, mais qui serait du genre à nous proposer gentiment d'installer une version crackée de MS Office...)

    Dans le cas de d'un membre de ma famille, je sais que j'ai intérêt à être pédagogue, alors que dans le cas de certains amis, expliquer les choses posément pourrait être vu comme une condescendance inhabituelle, pour ne pas dire louche, et que feindre l'énervement à l'aide d'un "p***** de b***** de m**** saperlipopette, je t'ai dit cent fois d'arrêter d'envoyer des fichiers dans ton format tout pourri", aurait certainement plus d'impact.

    Mais plus j'y pense, plus je me dis qu'il serait certainement plus intelligent de prévoir une réponse personnalisée et appropriée selon le contact à qui on s'adresse...

    (À noter que l'une des méthodes préconisées sur le site gnu.org , le fait de mettre un petit message en signature, marquerait peut-être plus efficacement les personnes avec qui l'on communique souvent, et me paraît une bonne chose.)

    Ensuite, que gagne-t-on vraiment à ne pas ennuyer notre destinataire avec nos principes libertaires ? Au mieux, on recevra une copie du fichier demandé dans un format compatible avec notre liberté, mais l'interlocuteur changera-t-il pour autant ses habitudes de communication ?
    Je suis à peu près sûr qu'il nous enverra un .odt pour qu'on lui fiche la paix, mais qu'il continuera à em*bêter tous les autres libristes à coup de .docx .

    Et pour nous, libristes ou hackers, qui aimons partager le fruit de nos efforts afin que personne n'ai besoin de recommencer le même travail chacun de son côté, cela donne l'impression de perdre notre temps pour pas grand-chose.

    Que faire ?

  • [^] # Re: mais enfin, Freenet c'est le mal, non?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des nouvelles de Freenet…. Évalué à 6.

    @Alex, @geb :

    'vous en faites pas, au rythme où vont les choses dans certains gouvernements, les contenus pédonazis vont bientôt diminuer en proportion sur Freenet par rapport aux contenus culturels et politiques.