gnuzer a écrit 1115 commentaires

  • # OH SHI-

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 10.

    Yo dawg !

    I herd you like floss, so we've put your floss license under a floss licence so you can enjoy freedom while you enjoy freedom. :)

    ...

    We must go deeper...

  • # Facebook

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Petites brèves et (parfois) méchantes (et parfois pas si brèves). Évalué à 5.

    Ça me rappelle la fois où j'avais créé un compte sous le nom de "Edvige Facebôôk" (j'étais obligé, pour les "ô" : "Facebook", il prenait pas.)

    Je décrivais Edvige Facebook comme une vieille concierge chiante, qui voulait tout savoir sur tout le monde, et pour qui Facebook était un paradis. Le pire c'est que plein de gens l'ajoutaient dans leurs amis sans se poser de questions. J'avais prévu de lui créer ses copines Christina et Edvirsp, mais j'ai pas eu le temps.

    Je ne sais pas vraiment combien de temps ce compte a tenu, c'est en essayant de m'y connecter deux semaines après la création du compte que j'ai vu que celui-ci avait été supprimé.

    C'était il y a à peu près trois ans, j'étais un n00b à l'époque, et j'ai pas pensé à garder des traces.

    PS: la photo de profil, c'était une chouette blanche. Really.

  • [^] # Espèce de troll schizophrène

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Eclipse de cette nuit et Stellarium. Évalué à 2.

    Oui, c'est à toi que je m'adresse.

    Les développeurs de logiciels libres font ce qu'ils peuvent, tu t'attendais à quoi ?

    On peut pas leur demander la lune, non plus...

  • # Ayé, fini ! :-)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Eclipse de cette nuit et Stellarium. Évalué à 3.

    Ce fut un beau spectacle. Surtout IRL.

    Sur stellarium, par contre, c'était moins joli.

    On ne le dira jamais assez, ces solutions libres ne sont pas à la hauteur face à la concurrence.

  • [^] # Re: Commenmark booktaire.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Prison avec sursis pour avoir écrit un logiciel d'enregistrement de Deezer. Évalué à 10.

    Bof. Les magistrats, tout ce que ça leur évoque, c'est ça :

    http://pix.toile-libre.org/upload/original/1307792440.png

  • [^] # Re: Pendant ce temps

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Prison avec sursis pour avoir écrit un logiciel d'enregistrement de Deezer. Évalué à 7.

    Et touch attend toujours d'être labellisé.

  • # Un truc qui me choque...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Entretien avec des développeurs francophones d'OpenBSD - Partie 1. Évalué à 0.

    [...] l'attitude du projet OpenBSD est de considérer avec le plus grand mépris les personnes qui diffusent « leur » code de façon anonyme [...]

    J'ai peut-être mal compris, mais... cela ne discrédite-t-il pas des développeurs comme ceux à l'origine de DeCSS ou de I2P ?

  • [^] # Re: YouTube ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les pubs contre, eux pour HADOPI. Évalué à 1.

    Si tu parles d'audio je suis 100% d'accord, l'usage du mp3 n'est pas justifié. Cependant, j'ai rarement eu des problèmes à trouver une version flac, ogg ou mpc (lossy, certes) des titres que je cherchais sur les réseaux pirates.

    En ce qui concerne la vidéo, il faut reconnaître que le H264 est bien au-dessus du Theora en terme de qualité (mais peut-être verra-t-on de plus en plus de WebM sur bittorrent dans quelques années ?) : pour des pirates, l'usage de ce format est justifié, à mon avis. De plus beaucoup de films sont partagés sous forme d'ISO ou de .vob, ce qui correspond plus ou moins au "lossless", réencodable dans le format qu'on veut.

  • [^] # Re: Culture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les pubs contre, eux pour HADOPI. Évalué à 4.

    Une œuvre n'a pas vraiment de "code source", en tout cas les problématiques sont différentes. Il n'y a pas de risque d'être espionné par une oeuvre, ou qu'elle ait un comportement malveillant. Ce ne sont que des données, pas du code actif.

    Ça, c'est si on compare avec un logiciel opensource. Si on compare avec un logiciel libre, il y a des problématiques similaires : on doit pouvoir modifier l'œuvre, en partager les modifications...
    L'accès au "code source" d'une œuvre, c'est à mon avis au moins la disponibilité de l'original au format lossless (dans la mesure du possible), un .xcf pour une image retouchée, les partitions pour de la musique, etc... (J'étais persuadé d'avoir vu un site sur lequel Stallman et d'autres travaillaient à définir le caractère libre d'une œuvre (je croyais que c'était definefreedom.org, mais apparemment non).)

    En tout cas cela me désole toujours autant de voir sur Jamendo des musiques sous licence libre, sans accès aux fichiers lossless, aux partitions, tablatures, paroles de la chanson... Alors que sur les réseaux pirates, je peux avoir accès à tous ça pour une œuvre non-libre suffisamment connue...

    L'intéropérabilité permet de communiquer entre utilisateurs de logiciels propriétaires et libres, alors qu'il y a une barrière (théoriquement) étanche entre culture libre (ou de libre diffusion) et culture propriétaire

    Pire : on peut facilement remplacer un logiciel par un équivalent libre, puisqu'un logiciel est un outil dont on veut simplement accéder aux fonctions (ex : GIMP != Photoshop, mais convenable car permet de faire les mêmes choses), or on ne pourra jamais remplacer une œuvre propriétaire qu'on apprécie par une œuvre libre "équivalente".

    Mais je pense que la vraie raison du non-boycott du propriétaire par les libristes, du discours très majoritaire selon lequel "la culture est à tout le monde" et le fait que des gens qui évitent les logiciels propriétaires n'évitent pas la culture propriétaire, c'est qu'on a l'impression d'être débordés. Entre les sollicitations publicitaires, la pression sociale, les références culturelles, la reprise de la culture propriétaire par les internautes créateurs (les mèmes, les "motivators", les détournements de campagne Hadopi qui s'appuient sur des films), on a beaucoup beaucoup de mal à se couper de la culture propriétaire.

    Oui. Et quand bien même on voudrait se couper totalement, d'un jour au lendemain, de la "culture propriétaire", en n'accédant qu'à des œuvres dans le domaine public ou sous licence libre (ce qui est d'ailleurs à mon avis une illusion totale : il y aura toujours des gens riches et puissants pour nous reprocher de partager des œuvres tombées depuis des années dans le domaine public), il nous serait impossible de créer quelque chose qui ne soit influencé de près ou de loin par toute la culture propriétaire que nous avons absorbé avant de devenir libriste.

    En ce qui concerne le financement de la création, je suis globalement d'accord avec tout ce que tu as dit, même si je pense qu'il est souvent difficile, pour ne pas dire impossible, de faire la différence entre de l'art et du divertissement. Star Wars, c'est de l'art ou du divertissement ?

    Je crois beaucoup à l'économie du don pour soutenir la création. Mais il faudrait pour cela que le système de paiement soit très simple (façon Flattr, mais en plus égalitaire), et que Madame Michu ait quelque chose à donner (donc arrêter de la surcharger de taxes et d'impôts pour remplir les poches des ayants-droit). Je crois également au crowdfunding, c'est à dire le don à priori (où ce sont les consommateurs qui jouent le rôle de producteurs, en fait). Ça semble bien marcher pour le cinéma en tout cas.
    Il y aussi la formule CwF + RtB = $$$ (Connect with Fans + Reasons to Buy), de Trent Reznor, qui ne marcherait pas forcément à tous les coups, mais sur laquelle les artistes pourraient se pencher.

    Y'a un concept de Benjamin Bayart que j'aime beaucoup, c'est la licence "fais pas chier".

    Je connaissais pas, moi qui pensais avoir vu toutes les conférences...c'est dans laquelle ?

    Ce genre de trucs doit être sous licence "Fais pas chier": tu le modifies, tu le copies, t'évites de me faire dire un truc que j'ai pas dit, tu m'emmerdes pas toutes les 5 minutes pour demander si tu peux faire ceci ou cela, et tu fais preuve d'un peu de bon sens, merci.

    Il y a un truc similaire en droit français. Il me semble que quand je place un contenu sous licence WTFPL ou dans le domaine public, je conserve malgré tout un "droit au respect de l'œuvre", qui empêche quiconque de dénaturer mes propos.

    D'ailleurs je trouve ça dommage : quand je place un contenu sous licence WTFPL, j'aimerais pouvoir dire "vous pouvez faire ce que vous voulez avec, y compris de la merde, y compris me critiquer méchamment en dénaturant mes propos", mais apparemment je ne peux pas.

  • [^] # Re: Culture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les pubs contre, eux pour HADOPI. Évalué à 3.

    Le film Spiderman, je l'ai trouvé nul. Pourtant, si je ne l'avais pas vu (illégalement, bien sûr), je ne comprendrais pas bien pourquoi c'est drôle quand Benjamin Bayart dit : "Un grand pouvoir implique de grands appétits."

    Alors, Spiderman, c'est de la Culture ou pas ?

  • [^] # Re: Culture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les pubs contre, eux pour HADOPI. Évalué à 7.

    C'est à se demander à quoi sert l'obligation, pour les hébergeurs, de logguer les adresses IP et de les conserver (mesure que je trouve intelligente et proportionnée), si finalement on fait de la suppression de contenu sans passer par la justice.

    Ça, c'est juste pour qu'on puisse demander à DélitMoche d'identifier cette dangereuse mère de famille anarchiste qui ose traiter une ministre de menteuse.

  • [^] # Re: YouTube ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les pubs contre, eux pour HADOPI. Évalué à 2.

    Il y a en gros deux catégories de fichiers vidéo sur les réseaux P2P :

    • les vidéos correspondant à des œuvres sous licence de libre diffusion, qui, pour la plupart sont disponibles dans un format ouvert (en tout cas, sur freetorrents, je vois rarement autre chose que du Theora à l'heure actuelle)

    • les vidéos correspondant à des œuvres sous copyright, qui pour la plupart sont disponibles dans un format fermé mais de haute qualité (typiquement, les gros blockbusters hollywoodiens qu'on trouve sur IsoHunt, qui sont à peu près tous en H264/x264 ou en divx/xvid)

    Le H264 est un format fermé car protégé par des brevets. Si j'ai bien compris, un américain violerait la loi s'il lisait sa vidéo H264 avec un logiciel dont les concepteurs n'ont rien versé à MPEG-LA (comme VLC).

    Cependant on peut facilement conjecturer que l'américain qui viole les lois sur le copyright en téléchargeant son fameux blockbuster hollywoodien n'aura pas plus de scrupule à violer les lois sur les brevets. Il y a peut-être des exceptions, mais je ne vois pas sur quel critère on pourrait violer le copyright tout en respectant les lois sur les brevets.

    Donc IMHO, diffuser Avatar en H264 sur les réseaux P2P ne viole pas la liberté des pirates. Pas plus que diffuser Minitel 2.0 en Theora ne viole la liberté du public concerné.

  • [^] # Re: Quel est l'intérêt ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'en ai marre d'être un.... geek ?. Évalué à 2.

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 1.

    Aïe...

    Le problème vient effectivement de mon matériel. Mon AMD 740G ne me permet pas de profiter de WebGL, visiblement.

    Avec un Core i3, ça marche impec', sur Firefox comme sur Chromium ou Epiphany.

    Mea Culpa.

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 3.

    Hormis silverlight, bien ferme, le reste n'a rien d'obscur. Java est 100% specifie, les JVM/runtime sont maitenant GPL, ya rien qui t'empeche d'implementer un plugin java dans un navigateur.

    Je t'invite à relire la fin de ce journal où je définis ce qu'est un format.

    Ou alors je te la fais courte : un format c'est la façon dont formate le contenu. C'est comment on écrit l'info pour que chacun puisse la lire et la transmettre en exécutant le code qui lui plaît.

    Quand tu crées un code en java qui affiche un diaporama, par exemple, et que tu mets celui-ci dans ta page web, sous forme d'application compilée, sans accès au code source, le seul moyen que j'ai d'afficher ton diaporama, c'est d'utiliser l'application java. Impossible pour moi de récupérer les slides pour pouvoir les visualiser avec un autre logiciel, impossible pour moi de créer un logiciel qui va récupérer les slides autrement qu'en passant par ton application java.
    Et je ne peux pas partager ces slides avec quelqu'un d'autre sans lui demander d'aller sur la page web et d'exécuter l'application java en question.

    Je vais essayer d'arrêter de "répéter un discours sans l'avoir compris" et donner mon point de vue d'utilisateur qui veut être libre. Voyons les cas de bidules difficiles à lire dans une page web :

    • les images : celles-ci n'exécutent pas de code sur mon ordinateur, donc si mon visionneur d'image peut les lire, pas de problème.

    • les documents formatés résultant d'une compilation : tant qu'ils n'exécutent pas de code sur mon ordinateur, idem : pas de souci.

    • le javascript : le code javascript obfusqué qu'il est nécessaire d'interpréter pour accéder au contenu existe, mais est quand même très rare. Mais ça arrive : et quand un webmaster propose un PDF via Scribd sans donner d'url de téléchargement direct, je gueule aussi fort que quand il met une vidéo en Flash, tu peux me faire confiance.
      Le reste du code javascript obfusqué qu'on trouve sur le web concerne en général des applications (Google Docs), des spywares ou des décorations : dans ces cas là, aucun problème, puisqu'après les avoir bloqués avec AdBlock ou NoScript, j'accède toujours au contenu.

    • Le Flash, Silverlight, Java : quand il s'agit de simples applications interactives (Comme des jeux en Flash, des applications de retouche d'images en ligne, etc...), je me fiche royalement de leur existence. Quand il s'agit de "lecteurs" dont le simple but est d'accéder à un contenu (vidéo, texte, images, slides...), cela me dérange car le contenu ne m'est pas accessible autrement qu'en exécutant le .swf, le .xap, le .class ... Et ne viens pas me dire que le .class ou le .swf sont dans un format ouvert : le contenu ne l'est pas.

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à -1.

    [...] Angry Birds ( http://chrome.angrybirds.com/ lisible depuis Firefox>=4.0 ou Chrome) tourner parfaitement sur ma machine, sans flash [...]

    Décidément... Moi que ce soit avec Firefox 4 ou Chromium 10, 11 et 12 j'ai toujours le même message d'erreur sur cette page :

    Install Google Chrome, a fast browser from Google that comes with Flash built-in.
    or
    Install the latest version of Adobe Flash.

    Et tout le monde continue à me dire que c'est sans Flash.
    'doit vraiment y avoir un problème sur ma machine... :-(

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 1.

    et sans Flash elles seraient accessibles à 0 % de la population, au lieu d'un rondouillard 98 % comme à l'heure actuelle.

    Et avec du Flash + un lien de téléchargement elles seraient accessibles à 100% de la population...

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 1.

    Ben si google te retourne pas le site que tu attends, ca va commencer a te deranger :)

    Bah ça tombe bien, un site que je peux pas lire, c'est pas le site que j'attends :)

    Ces sites n'hebergent generalement pas leur videos, elles viennent de youtube ou autre.

    Oui. Et ?

    Moi ce que je vois c'est que je ne peux pas y accéder. Si vraiment Numerama est trop pauvre pour héberger lui-même ses vidéos (et ses diaporamas, et ses fichiers PDF...visiblement ils crèvent la dalle chez Numerama), je ne vois pas ce qui les empêche de mettre un lien pour télécharger une vidéo lisible, quitte à héberger celle-ci sur dl.free.fr (dans le pire des cas).

    Je passe sur le "mettre une partie de leur contenus accessible uniquement aux non-libristes." tellement c'est touchant de naivete.

    Dommage, parce que je ne vois pas où tu trouves de la naïveté. Il se trouve que moi et mes potes qui n'aimons pas exécuter sur notre machine du code dont on ne sait pas ce qu'il fait ne pouvons pas voir la vidéo issue de Vimeo ou de Dailymotion qu'il y a sur Numerama.

    Des "blocs" d'applications compilées (pour ne pas employer le mot "binaire"), n'ont rien à faire dans une page HTML.

    Pourquoi?
    Moi je veux bien te croire, mais il va falloir argumenter un peu.

    Ben ça me semblait juste évident...
    Le web a été conçu sur un modèle d'ouverture, avec des standards interopérables : du code HTML/CSS peut être lu relativement facilement par l'être humain. Idem pour le javascript : c'est certes assez compliqué mais ça ne demande pas des mois de reverse-engineering. Les formats d'images ne sont pas standards de jure , mais restent facilement implémentables dans un navigateur.
    Par contre, le format Flash, Silverlight ou Java, c'est obscur. Si on avait voulu faire du web un ramassis de binaires, on aurait peut-être mis du PDF ou du PostScript à la place du HTML, difficiles à lire mais tellement plus jolis.

    Enfin, c'est ce que j'en ai compris, hein... Pour les détails, demande aux gens du w3c pourquoi leur validateur ne veut pas des binaires Flash.

    La plupart des sites de nos jours embarquent des kilos de javascript, t'as ptetre le source mais c'est pas tellement plus clair ni simple a depatouiller (a plus forte raison s'il est minifie).

    Oui, le javascript peut poser problème aussi. Il peut y avoir du code javascript malveillant dans les pages, ou trop dur à lire, c'est la fameuse "javascript trap". D'ailleurs je crois que j'en ai parlé dans la conversation que j'ai donnée en lien.

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 1.

    T'as un peu 5 ans de retard la, ca fait un bail que tout le monde s'est rendu compte qu'un site en flash etait pas indexe par google et paf le traffic.

    Les problèmes d'indexation ne me dérangent pas, ça, c'est le webmaster que ça regarde.

    Reste des artistiques (dont le site est essentiellement une vitrine de leur competences flash), qq sites amateurs "de proximite" qui sont a la traine (generalement parce qu'ils ne sont pas maintenus et datent de l'epoque doree du flash) [...]

    Pas seulement... Des sites d'information comme Rue89, Numerama ou ArretsSurImages sont bourrés de vidéos en Flash. Et c'est étonnant, pour des sites qui se prétendent proposer de l'information (à priori à tous les internautes, sans discrimination d'opinion), que de mettre une partie de leur contenus accessible uniquement aux non-libristes.

    Sinon, oui, flash est tres puissant et sans equivalent libre. C'est d'autant plus frustrant que la vm est a chier et qu'adobe fait n'importe quoi avec. C'est reellement une bonne technologie d'un point de vue developeur, c'est tres enervant de voir un truc bien pense a la base inutilisable a cause de la betise d'adobe.

    Flash est peut-être une bonne technologie pour développer (je n'en sais rien, je ne suis pas développeur) et créer des programmes standalone, mais ce qui est sûr, c'est que c'est une très mauvaise technologie pour le web. Des "blocs" d'applications compilées (pour ne pas employer le mot "binaire"), n'ont rien à faire dans une page HTML. Remplir systématiquement les sites de Flash, de Silverlight ou de Java, ce serait remettre en cause le modèle sur lequel le web s'est construit.

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 2.

    Ce n'était pas à toi que je disais ça, c'était à l'individu imaginaire que j'ai évoqué dans mon argumentation, qui, sous prétexte que le Flash est un langage surpuissant sans équivalent libre, nous demande d'installer Adobe Flash Player pour qu'on puisse voir son CV et ses photos de vacances...

    Ceux qui pourrissent le Web, ce ne sont pas ceux qui font des jeux en Flash (un jeu c'est un programme, et râler contre l'existence de jeux en Flash serait comme râler contre l'existence de jeux propriétaires), ce sont plutôt ceux qui fournissent du contenu tel que des images, de la vidéo ou du texte par le seul biais de Flash.

  • [^] # Re: Flash pose aussi d'autres problèmes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 2.

    [...] faut reconnaitre les merites a flash quand meme.

    C'est un argument qu'on rencontre souvent quand on trolle avec des pro-Flash. Comme quoi Flash est très puissant, qu'il permet de faire plein de trucs que le Web ne permet pas, et que "Sans Flash j'aurais jamais pu faire un joli site super fun."

    T'es gentil, coco, mais ton joli site super fun, je ne peux pas le voir...

    Virez le plugin flash, rentrez dans la beta html5 de youtube et balladez vous sur le site.
    La plupart des videos qui vous diront "flash required" sont parfaitement lisibles sur un ipad, c'est donc pas un probleme de codec, juste que youtube refuse de servir ces videos a des player html5.
    Probablement parce qu'ils ne peuvent pas servir de pub video sur ces videos la (oui, ce sont des videos qui me mettent generalement 30 secondes de pub avant que la video commence).
    Mon petit doigt me dit que google travaille a une solution cote serveur, restera encore a resoudre le probleme du seek qui zappe la pub (qui peut aussi se resoudre server side je pense) et ils devraient commencer a effectivement adopter la technologie.

    Il y a aussi le problème de la "protection" du contenu. Les ayants-droit qui alimentent les sites en Flash ne veulent pas que Madame Michu puisse faire "clic droit - télécharger la vidéo".
    Là c'est un problème de mentalité. Les gens qui ont conçu le web savent parfaitement que "Tout contenu lisible est copiable - tout contenu qui n'est pas copiable n'est pas lisible". La mentalité des dinosaures du copyright n'est pas compatible avec la mentalité sur laquelle repose le web, ceux-ci ont donc choisi de rendre leur contenu illisible. Peut-être qu'un jour on arrivera à dépasser ça, mais cela prendra du temps.

    Ce qui est amusant c'est qu'ils n'ont pas râlé quand ils ont vu les débuts du web, avec la balise img qui permettait déjà à madame Michu de télécharger les images qu'elle veut. Et à part quelques copyright-trolls dans le monde de la photographie, il est communément admis dans les mentalités qu'une image qu'on affiche peut se copier.

  • [^] # Re: Tu te prends trop la tête.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 1.

    Ça rejoint un peu le mouvement débile des "applications mobiles": au lieu de fournir l'information sous une forme exploitable, celui qui fournit l'information l'accompagne de l'application qui permet de la lire.

    Ça dépend. Si l'application communique avec le serveur avec des protocoles et des formats ouverts, qui permettent de créer une application non-officielle pour accéder au contenu, ça me va. Un peu comme les clients de blogging et de microblogging qu'on a sur nos desktops.

    Du coup, au lieu d'avoir un bête lien (http, rtsp..) vers la vidéo, et de lire la vidéo avec le lecteur qu'on aime bien, celui où on connaît le raccourci pour mettre en plein écran, pour mettre sur pause, pour monter le son, qui permet d'enregistrer une copie locale, on a droit à un système merdique basé bien souvent sur du javascript qui charge du javascript obfusqué qui télécharge une application .swf à laquelle est passé un paramètre abscons que l'application .swf décode en interne pour en déduire une URL permettant de télécharger la vidéo et de la diffuser dans un lecteur mal foutu, qui intercepte certains raccourcis claviers du navigateur, n'a pas toutes les options d'un vrai lecteur vidéo et se comporte différemment sur chaque site.

    C'est certainement une des meilleures définitions du format Flash (au sens donné en conclusion) que j'ai lue. :-)

    Ceci dit, je ne me suis "pris la tête" que parce que j'avais récemment vu Thierry Stoehr dire que Flash était un format fermé, alors que quelqu'un d'autre me soutenait que Flash était un format ouvert, avec des arguments très pointus. Il me semblait nécessaire de définir une bonne fois pour toutes la notion de "format Flash".

  • [^] # Re: Swfdec et autres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 3.

    Sinon il me semble que même si certaines specs sont publiques les développeurs Flahs se basent en grande partie sur les fonctionnalités offertes par l'interpréteur flash de Adobe donc les développeurs d'interpréteurs libres sont quand même obligés de faire de la rétro-ingénierie.

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre... est-ce que cela signifie que les spécifications données par Adobe ne sont pas suffisantes pour créer un interpréteur libre, et qu'il faudrait pouvoir étudier le comportement de Adobe Flash Player ?

    Si c'est le cas, cela veut dire que le format SWF n'est pas ouvert, car ceux qui ont accepté l'EULA d'Adobe n'ont pas le droit de développer un interpréteur libre.

  • [^] # Re: machine virtuelle...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Réflexions sur l'accessibilité. Évalué à 3.

    Et il me semble que le swf est uniquement du contenu, puisqu'une implémentation parfaite de flash dans un lecteur libre devrait être capable de restituer le même rendu à partir d'un seul fichier swf.

    Non, ce n'est pas uniquement du contenu. Ce serait comme dire que si Wine ou ReactOS sont capables de restituer parfaitement cinematique_de_jeu.exe , alors un .exe n'est que du contenu. Or un pur libriste ne se risquera jamais à lancer un .exe sur son ReactOS s'il n'a pas accès aux sources.

    D'ailleurs il faut noter que l'objectif de Gnash à l'origine est de reproduire le plus fidèlement possibles toutes les fonctionnalités d'une application SWF, malveillantes ou non.

  • # Je me demande...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Site facebook != Site Internet. Évalué à 2.

    D'ailleurs je me demande... Pour ce qui est des réseaux distribués ouverts, comme StatusNet ou Diaspora, où on n'est (théoriquement) pas obligé d'utiliser l'implémentation "officielle" pour y accéder, est-ce que les citer serait considéré comme de la pub ?