Grunt a écrit 4733 commentaires

  • [^] # Re: On te pardonne...

    Posté par  . En réponse au journal Orange: La suite. Évalué à 5.

    Oui mais non, SSL est une technologie de pirates, c'est bien connu: VPN SSL, newsgroups SSL, partage F2F SSL, donc SSL saymal.

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  • [^] # Re: On te pardonne...

    Posté par  . En réponse au journal Orange: La suite. Évalué à 3.

    HTTPS ou les signatures auraient suffit, même si y'a toujours des fan pour le système "ceintures + bretelles."

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  • [^] # Re: Spam

    Posté par  . En réponse au journal P****n de Google Groups. Évalué à 10.

    le projet a choisi un hébergeur pour ses groupes, c'est tout
    Non, ce n'est pas "tout". Si le projet est hébergé sur SourceForge, on n'a pas besoin d'un "compte SourceForge".

    En plus, pour poster sur une ML, il suffit d'une adresse mail: imposer qu'elle soit "googleisée" ne répond à aucun impératif technique.

    Au passage, on remarquera que Google Code n'est pas prévu pour héberger du code sous licence aGPL: on en apprend parfois plus en regardant ce qu'ils refusent, qu'en regardant ce qu'ils proposent..

    Tanguy, tu te fatigues pour rien: reviens dans 10 ans, quand "avoir un compte Google" sera aussi incontournable pour les développeurs que "avoir un compte MSN" pour les ados français. Là, tout le monde te dira "Ah ben oui, ça on sait, comment on a pu en arriver là?"

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  • [^] # Re: Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 3.

    Faux, on constate que le p2p n'as aucune influence négative sur le commerce des œuvre les plus téléchargées... Autrement dit, dans le cas des gros films à gros budget, il y à déjà un téléchargement à grande échelle et cela ne remet pas en cause le modèle économique.

    Ça, c'est dans un contexte où le téléchargement est illégal, donc:
    - risqué (P2P),
    - ou pénible (captcha, limite de débit sur les plateformes de DDL),
    - ou quand même payant (VPN, compte sur les plateformes de DDL).

    Ça m'étonnerait qu'il y ait du monde pour acheter des DVD si c'était parfaitement légal-gratuit-sans risque d'en récupérer le contenu en torrent. Il y a des gens qui achètent car ils considèrent ça comme amoral de télécharger (si si, j'en connais), ou trop risqué. En donnant le feu vert sur le téléchargement, ça risque de mettre une sacré claque au marché.

    Par exemple tu trouves des fichiers de cd Red Hat illégalement après la sortie d'un nouvelle Red Hat ? Non, car les gens préfèreront attendre quelque jour la sortie légale de Centos.
    Red Hat et CentOS ne s'adressent pas du tout au même public que Spiderman et Avatar.

    La plaie du p2p, c'est que les gens s'habituent à être dans l'illégalité.
    Oui, très juste: dans la situation actuelle, l'illégalité est tellement courante dans ce domaine, que les excès sont la norme. Si, de toute façon, télécharger un peu ou beaucoup, du récent ou de l'introuvable, c'est pareil, autant ne pas se gêner. Donc, effectivement, une légalisation partielle du téléchargement actuellement illégal devrait en effet pousser les utilisateurs raisonnables à un usage raisonnable (légal), et permettre de sanctionner plus clairement les abus.

    Dans le cas de la musique, il y a les concerts. L'argent des concerts devrait suffire. Ensuite je crois vraiment au mécénat global.
    Si par "mécénat global" tu sous-entends le fait de faire payer tout le monde dans un grand pot commun, c'est une très mauvaise idée. Ça prive le spectateur de la liberté de choisir quelles oeuvres il soutient.

    Se faire de l'argent sur une marge (même importante) d'un produit ne me dérange pas (Dans tous les cas il faut que je débourse de l'argent). Mais se faire de l'argent sur quelque chose qui ne coûte rien (si je copie un fichier de mon ordi sur l'ordi d'un copain par exemple) est absurde, car dans ce dernier cas l'acte de payer est artificiel !
    Pas d'accord. Payer 20€ l'entrée d'un parc (18€ pour rembourser les frais fixes, 2€ pour le coût réel de l'entrée) ou payer 20€ un film (20€ de frais fixes, 0€ de frais de copie) ça me paraît tout aussi absurde si on vise un modèle économique qui colle aux prix réels.
    Autrement dit, considérer qu'une copie de plus ne coûte rien, donc ne rien payer, c'est comme considérer qu'une entrée de plus (dans un concert, par exemple) coûte très peu donc vouloir payer très peu. Dans les deux cas on ferme les yeux sur les frais fixes qui représentent la majorité du prix.

    C'est d'ailleurs avec des argument comme ça que tout le monde pensait que RMS était un illuminé (qui peut de faire de l'argent avec du Logiciel Libre ?).
    L'immense différence est que RMS a proposé quelque chose de nouveau sans agresser frontalement le modèle existant (bien qu'il ne le portait pas dans son coeur).
    Si le libre avait consisté à réclamer la légalisation des copies gratuites de logiciels propriétaires, je doute qu'on en serait là aujourd'hui. Autrement dit, le libre a construit des logiciels différents, des modèles de développement différents, des licences qui s'appuient intelligemment sur le copyright afin de garantir les libertés de l'utilisateur. Le changement est bien plus profond que si on avait eu le droit de s'échanger Windows et Photoshop gratuitement sur la mule.

    L'argument qui consiste à mettre l'économique avant les libertés me gène un peu. On restreint les libertés pour des raison de pognons. Cette approche me dérange.
    Moi pas. Ce ne sont pas des libertés fondamentales. On ne t'empêche ni de survivre, ni de vivre, en t'imposant de respecter la volonté de l'auteur d'une oeuvre. Tu peux créer ta propre oeuvre et choisir sa licence, tu peux accéder aux oeuvres sous licence libre. Les idées circulent, la connaissance aussi, surtout en Europe où les brevets logiciels n'ont heureusement pas cours. Autant je suis d'accord sur le fait que devoir dépenser pas mal d'argent pour avoir une copie d'un film est inconfortable, autant je trouve exagéré d'assimiler cela à la privation d'une liberté. Et ce, d'autant plus qu'il n'existe aucun mécanisme qui vise à t'empêcher de faire de la copie entre amis: quelqu'un que tu connais a un DVD qui t'intéresse? Tu lui demandes une copie de la main à la main (ou en privé via Internet), personne ne te poursuivra. Ce n'est vraiment que la publication "au monde entier" des copies qui est poursuivie.

    Donc libérer le téléchargement ne changera rien pour ces œuvres, mais facilitera au contraire l'accès aux œuvres plus anecdotiques.
    Je suis persuadé du contraire: libérer l'accès à toutes les oeuvres risque de favoriser celles qui sont les plus connues, tandis qu'on peut encore espérer qu'en limitant le choix par une pression économique, les consommateurs capables de faire un choix judicieux se mettent à réfléchir: zut, je ne peux acheter qu'un seul DVD, ça ne vaut peut-être pas le coup d'acheter une bouse commerciale que j'ai déjà vue chez des amis.

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  • [^] # Re: Et alors quel est le rapport avec le Libre?

    Posté par  . En réponse au journal La coupe du monde. Évalué à 10.

    Non franchement je me demande pourquoi on se prend la tête à maintenir 2 sports pourtant si proches.

    Bravo, tu as trouvé le rapport entre le foot et le libre :)

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  • [^] # Re: Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 5.

    Je dit que je suis pour le droit pour tous à l'accès au savoir et à la culture et que le droit d'auteur à l'heure actuelle, parce qu'il permet de bloquer la diffusion, doit être revu. Et tous ce que tu trouve à me répondre c'est que des Kevins utilisent des argument vaguement similaire pour télécharger le dernier Spiderman. Et alors ? Ce n'est pas parce que des abrutis prétendent être (à tort) pour la diffusion de la culture que mon argumentation est à remettre en cause.

    Si, car une légalisation (ou dépénalisation) du partage de toutes les oeuvres aurait pour conséquence le fait de rendre légal le téléchargement du dernier Spiderman en screener le jour de sa sortie. Et je ne considère pas comme souhaitable le fait de permettre d'avoir gratuitement quelque chose qui a coûté cher à donner envie aux gens. Autrement dit: je respecte le business qui consiste à faire un film à gros budget, à dépenser plein d'argent pour convaincre le Kevin moyen qu'il faut aller le voir, et à compter sur un ROI excellent en vendant des places de ciné et des BlueRay. Business qui serait mis à mal par la
    De plus: sans mettre en place de limites (une chronologie de médias, par exemple), la disponibilité immédiate et gratuite des oeuvres dès leur publication, si elle devenait légale, me semble réellement de nature à mettre en danger tout financement des oeuvres. Et j'ai des doutes quand à l'auto-discipline des téléchargeurs si on disait "Vous pouvez télécharger seulement 2 semaines après la sortie du BlueRay."


    Bon on reprends tous en cœur : le monde matériel et le monde immatériel ne sont pas comparables ! Le cas du parc d'attraction est soumis à des problèmes de rareté (pas assez de place pour tout le monde, la matériel s'use et ne peux pas se copier à l'infini...)

    Les contraintes financières sont similaires. Pour le matériel, tu as un coût de production fixe et élevé, et un coût par utilisateur très faible. Pour l'immatériel, le coût par utilisateur est nul (dès qu'on accepte l'idée de ne pas utiliser que des supports matériels pour distribuer).
    Pourtant, les deux peuvent compter sur un modèle économique qui consiste à rentabiliser le coût de départ en faisant payer les utilisateurs plus cher que le coût réel d'une utilisation.
    Si on veut vraiment faire coller le coût payé par l'utilisateur, aux coûts réels, récupérer une copie d'un film serait certes gratuit, à condition que tous les utilisateurs se cotisent pour pré-financer l'oeuvre, bien avant sa réalisation finale. Quid de ceux qui n'ont pas pré-financé et qui, réflexion faite, trouvent l'oeuvre intéressante?
    C'est d'ailleurs une des raisons d'être des entreprises du divertissement/de la culture: elles ont une réserve d'argent qui leur permet de balancer des millions dans la production d'une oeuvre, en les récupérant plus tard grâce à la vente de droits d'utilisation qui, certes, ne reflètent pas le coût réel à ce moment-là. C'est une avance d'argent.
    Libérer la redistribution implique de trouver d'abord une solution pour le gros financement éventuellement nécessaire à la création d'une oeuvre: même une chanson demande un studio avec du matériel. Qui est prêt à mettre la main à la poche avant même d'avoir l'oeuvre?

    les livres écrit par des chercheurs où des enseignants devraient être librement diffusable par Internet
    Totalement d'accord: tout ce qui est financé avec de l'argent public, même partiellement, devrait être sous licence libre avec une clause copyleft. Mais ça ne remet pas en cause le droit d'auteur lui-même. Il se trouve que des gens sont payés par les citoyens pour créer des oeuvres qui ne sont pas librement réutilisables. Le problème serait le même si on finançait des routes avec le budget de l'état, pour en faire ensuite la propriété privée des riverains: une telle situation ne mettrait pas en cause la notion de propriété privée, mais poserait la question d'une conception très très particulière de l'intérêt public.

    Donc, oui, toute oeuvre financée par de l'argent public devrait être sous licence libre, comme les routes en fait: tu peux utiliser la route librement, y compris de façon commerciale (pas de clause NC), à condition de ne pas entraver l'usage d'autrui (clause copyleft), c'est à dire ne pas l'encombrer, ne pas mettre en danger les autres usagers.


    Au hasard, les concert, le cinéma, la vente de livre papier, le mécénat global

    Ce qui reviendrait à contraindre les auteurs à trouver des niches dans lesquelles la technologie ne permet pas d'avoir le même confort avec la copie gratuite. C'est assez dangereux: si l'encre électronique se généralise, ou si la légalisation des copies gratuites entraîne l'habitude de se retrouver à quelques dizaines pour louer une salle ou un vidéo-projecteur afin d'y regarder un film, ça finit de détruire l'économie sur ces oeuvres là.
    Autrement dit, tu constates que, à l'instant T, certains usages de l'oeuvre sont possibles sans surcoût (regarder une vidéo sur petit écran, écouter une musique sur son baladeur), et tu proposes de financer via les créneaux qui, pour l'instant, impliquent un surcoût (louer une salle de cinéma, imprimer des livres, organiser un concert) donc un circuit commercial, donc une rémunération. C'est une solution insatisfaisante, car se basant sur un défaut actuel de la société. Ceux qui ont su s'organiser pour échanger des copies gratuites peuvent s'organiser pour louer des salles de cinéma à prix coûtant et faire leur propre projection, pourquoi pas?

    Autrement dit, ce que je critique ce n'est pas tant la déconstruction du système actuel, que le manque de construction d'alternatives viables à long terme. On casse tout le système des droits d'auteur, ok, mais on met quoi à la place? Ce n'est en tout cas pas le milieu actuel du warez qui est prêt à construire un autre modèle. Va faire la quête en faveur d'un logiciel libre sur un board de warez, tu verras ce que je veux dire.

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  • [^] # Re: Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 3.

    Pour faire simple, le droit pour tous à l'accès au savoir et à la culture est un droit fondamental.

    De bien grands mots pour désigner 99% du warez.

    Est-ce que je pourrais invoquer ce droit pour entrer gratuitement à Disneyland? Après tout:
    - que je vienne ou pas, les infrastructures coûtent le même prix à entretenir,
    - y'en a qui se cultivent au musée, moi ma culture c'est Disneyland, ne me jugez pas.

    On en est un peu là aujourd'hui. D'un côté les grands mots (culture, savoir), et quand on s'intéresse aux faits, on voit juste défiler des Go encodés dans des formats propriétaires (marrant, je croyais que le but c'était de libérer la culture, pourquoi l'enchaîner volontairement quand on le choix?), diffusés par les moyens les plus pratiques (ils seraient foutus de les mettre sur pastebin en base64 si c'était ce qui marche le mieux), avec zéro, mais alors zéro réflexion éthique derrière: la pub on s'en fout, le codec propriétaire on s'en fout, quel est l'hébergeur on s'en fout.
    Le warez n'a absolument rien de politique, c'est juste une démarche qui consiste à avoir les films les plus convoités, les avoir vite, les avoir gratuit. Du "je veux que ça marche" qui ferait passer un utilisateur de Skype sous Ubuntu pour un dangereux intégriste du libre.

    Ça me rappelle le Parti Pirate qui publie un .doc:
    http://www.numerama.com/magazine/15907-le-parti-pirate-veut-(...)
    Ç'aurait été l'UMP, on leur aurait tapé dessus avec acharnement.
    C'est vraiment avec cette démarche-là qu'on va construire un monde meilleur? Beurk.

    L'accès au savoir, tu l'as déjà, y'a pas besoin de warez pour ça. Les brevets logiciels posent effectivement des problèmes de ce point de vue, mais l'information scientifique et technique est disponible, ça n'a rien à voir avec la question des droits d'auteur.


    De plus le terme de propriété intellectuelle, c'est du grand n'importe quoi.

    "Droit de conserver le monopôle sur la diffusion de l'oeuvre", si tu préfères. Tout simplement parce que si n'importe qui peut diffuser l'oeuvre sur laquelle tu veux faire un business, ton business tombe totalement à l'eau. Autrement dit, l'idée c'est d'interdire aux gens qui reçoivent une copie, de concurrencer celui à qui l'auteur à confié les droits. Afin que l'éditeur ne soit pas sauvagement concurrencé par des copies gratuites alors qu'il essaie d'en vendre.
    Je sais, avec le numérique c'est difficile d'empêcher la copie. Mais ce n'est pas parce que quelque chose est techniquement possible que c'est automatiquement souhaitable. C'est tout aussi difficile d'empêcher la diffusion des informations personnelles, des propos racistes ou de la diffamation, ce n'est pas pour autant qu'on va dire "Ah, Internet le permet, inutile de lutter, on accepte."


    La meilleur façon, à mon sens de favoriser la création est de concéder un monopole (relativement court de 5 à 20 selon le type d'œuvre) à l'auteur sur l'usage commercial (et seulement commercial) de son œuvre.

    Comment veux-tu faire une exploitation commerciale si n'importe qui peut te faire de la concurrence gratuite? Sur le logiciel tu peux vendre du service, sur le contenu audiovisuelle ce n'est pas envisageable.

    En bref, ce n'est pas parce que c'est techniquement possible, et que y'en a à qui ça fait envie, qu'il faut accepter sans réserve l'idée de copie à volonté des oeuvres, indépendamment de la volonté de leurs auteurs.

    Surtout étant donné le très faible engagement de la majorité des téléchargeurs illégaux en faveur d'une réelle liberté informatique. Peut-être que quand on verra les release se faire dans des formats libres, que les bénéfices des boards de warez seront en partie reversés aux artistes qui adoptent des licences libres, qu'on trouvera une offre plus diversifiée que "les 100 blockbusters les plus vendus", une promotion en faveur des oeuvres (logicielles, audiovisuelles) libres, bref un réel engagement en faveur, et de la culture, et de la liberté, ce discours serait crédible. Pour l'instant, ça fait surtout "caprice".

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  • [^] # Re: Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 3.

    Alors bien sur, les intermédiaires, ils aiment pas trop! C'est ce genre de rébellions que je cautionne, pas ceux qui télécharge
    On est sur la même longueur d'onde: la porte de sortie passe par le boycott du circuit actuel, et par le soutient aux alternatives plus acceptables.

    Par "boycott" j'entends également le fait de s'abstenir de télécharger illégalement, ce serait totalement hypocrite sinon.

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  • [^] # Re: Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 7.

    Il faut savoir qu'aujourd'hui, l'artiste, ben il peu se démerder pour se produire et se distribuer tout seul, alors pourquoi les deux tiers des revenus de sont travail reviendrai à d'autres?

    Ben oui. Mais si un artiste décide de confier les deux tiers de ses revenus à un circuit obsolète, et si le public décide de passer par ce circuit, pourquoi est-ce qu'on viendrait se mettre au milieu et leur dire "Nan, c'est pas comme ça qu'il faut faire, changez votre modèle économique?". Ils sont dans leur circuit avec leurs règles, soit on l'accepte et on joue leur jeu, soit on va voir ailleurs. De la même manière que soit on se dit que c'est trop cool de porter des nique, et on va s'en acheter, soit on prend autre chose, mais jouer le faux rebelle en voulant absolument des nique à un prix absolument minimal, et en drapant cette assujétion totale aux recommandations publicitaires dans une pseudo-revendication de liberté (alors que la liberté elle est déjà là, à portée de main ou de clic), c'est bof.

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  • [^] # Re: Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 2.

    Mais il n'empêche que l'on peut trouver révoltant les règles régissant actuellement le copyright car elles freinent l'accès au savoir ou à la culture
    Absolument faux.

    Les règles du copyright actuel permettent aux auteurs de diffuser leurs oeuvres ouvertement, voire (avec les clauses du type "copyleft") de forcer à garantir ce droit quand on diffuse l'oeuvre.

    Sans droit d'auteur, il serait parfaitement possible de prendre une oeuvre, de la modifier et de la revendre avec des DRM. Le droit d'auteur permet aux auteurs qui le décident d'empêcher cela.

    Si les auteurs décident, et d'utiliser le copyright le plus restrictif, et de confier les droits d'exploitation à des entreprises qui freinent énormément la diffusion des oeuvres, ce n'est pas la faute des règles sur le copyright.

    Par contre, en refusant le circuit économique actuel, ils auront du mal à se faire connaître. Est-ce que des gens de la Sacem vont les menacer physiquement? Je ne pense pas. Est-ce que leurs oeuvres deviendront tout à coup moins bonnes? Ça m'étonnerait. Est-ce que le public ne s'y intéressera pas? Ah, fort possible. C'est bête alors, on croyait que c'était la faute du copyright et des majors, alors qu'en fait la responsabilité est partagée entre les millions d'anonymes qu'on voit faire la queue devant les caisses de la FNAC le samedi après-midi, avec des CD à 15€ plein les bras, tandis que les serveurs de Jamendo ou de Dogmazic s'ennuient.

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  • # Ça faisait longtemps..

    Posté par  . En réponse au journal Une histoire de pirate…. Évalué à 10.

    .. qu'on n'avait pas eu un éloge du warez sur LinuxFR.

    Je propose une autre lecture:
    des industries vendent des produits de luxe. Du genre, chaussure qui coûte 1€ à fabriquer et qui est vendue 100€ parce qu'il y a un logo en forme de virgule dessus. Ou alors, sac qui coûte 5€ à fabriquer et est vendu 500€ parce que y'a un logo avec un V et un L imbriqués dessus.
    Et puis, aussi, des CD à 15€, alors que là encore leur coût de fabrication n'a rien à voir avec leur prix de vente.

    Tout cela, ce sont des produits de luxe, qui ont une fonction sociale: montrer aux gens autour de nous que, nous aussi, on a les chaussures à virgule pour courir plus vite, on a le sac à lettres pour mettre des trucs dedans, et qu'on a le CD dont tout le monde subit le premier titre en boucle à la radio.

    Mais, au final, c'est du vent: pour bien moins cher, pour un prix en réel rapport avec le coût de fabrication, on a des produits qui proposent la même fonctionnalité (marcher, mettre des trucs dedans, écouter de la musique), en se fournissant chez des marques moins connues (Dogmazic et Jamendo, pour le dernier point). Simplement, il existe une pression sociale qui fait que "c'est la loose" de porter des chaussures génériques, d'avoir un sac de base, d'écouter de la musique dont l'auteur n'est pas passé sur M6.

    En réaction à cela, des individus se sont dit que le plus simple était de maintenir les apparences sociales tout en réduisant le coût. Autrement dit, de refuser de financer les publicitaires qui tentent de présenter ces produits comme incontournables, tout en acceptant de se plier aux injonctions de ces mêmes publicitaires. Démarche tordue s'il en est.
    Et, là où il y a demande, il y a offre: d'autres individus se proposent de remplir ce besoin en produits de luxe à prix pas de luxe.
    On nomme ce phénomène "contrefaçon".

    Mais franchement, qu'une majorité de gens qui chantent décident que leur musique sera un produit de luxe, y'a pas de quoi fouetter un chat. Et qu'on habille d'un drapeau noir et qu'on présente comme une nécessité le fait d'accéder à un produit de luxe alors que son prix est une des conditions nécessaires à son attrait*, c'est prendre les vessies pour des lanternes.

    * Ben oui, si les oeuvres propriétaires sont chères, c'est aussi parce qu'elles financent la promotion et l'habillage qui sert à les faire connaître. Sur le CD à 15€, y'a peut-être 1€ pour l'ouvrier de la Sacem qui crée le contenu de luxe, mais sûrement davantage pour le publicitaire qui fait que, finalement, bien plus de monde achètera ce CD, qu'il y aurait eu de monde pour le télécharger sur Dogmazic. Vous êtes sûr que leur modèle économique est dépassé? Moi pas. Il colle encore très bien aux habitudes de consommation.

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  • [^] # Re: je reproduis

    Posté par  . En réponse au journal Ce bug ne sera pas corrigé car nous ne pouvons pas le reproduire. Évalué à 3.

    Pareil, reproduit sans soucis en quelques secondes.

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  • # Marché.

    Posté par  . En réponse au journal Appel à l'accessibilité GNU. Évalué à 9.

    Désolé pour la réflexion bassement matérialiste, mais:
    - les personnes handicapés disposent, dans les contrées suffisamment riches pour se le permettre, et suffisamment fraternelles, de budgets destinés à compenser les handicaps,
    - les valeurs du logiciel libre sont parfaitement adaptées à la nécessité fraternelle de compenser les handicaps, en évitant les gaspillages mercantiles et en valorisant, au contraire:
    - le retour de l'utilisateur,
    - la réutilisation des solutions existantes,
    - l'éparpillement en 36 000 API pour le son et le bureau non rien.

    Ne serait-ce pas judicieux que la collectivité paie des développeurs de logiciels libres, à l'échelle mondiale, afin de proposer des logiciels libres accessibles?

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  • [^] # Re: quelqu'un a essayé ?

    Posté par  . En réponse au journal A mort les tristes journées. Évalué à 9.

    j'ai pas tout compris alors j'ai voulu tester :
    Ok, le prochain qui voudra obscurcir nos journées à coups de "rm ~ -rf" bien embrouscaillé sait qu'il fera au moins une victime :)

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  • [^] # Re: usure du logiciel

    Posté par  . En réponse au journal amelie() tue IE6. Évalué à 2.

    Debian Rostfrei \o/

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  • [^] # Re: IPFuck

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'unicité des adresses IP : la fin du rêve HADOPIen ?. Évalué à 3.

    Pour ce qui est des connections, l'adresse source, de destination, port source et port de destination ainsi que l'heure de connexion est en soit unique permettant d'identifier la source de la connection.

    Ah bon? Fixons les choses. Supposons qu'une entorse à la loi ait été faite sur le site X.

    Ce site a loggué une adresse IP, éventuellement quelques infos sans valeur de preuve car falsifiables côté utilisateur (User Agent), et c'est à peu près tout.

    Les ports source et de destination, je ne les ai jamais vu dans les logs d'un serveur. Ça ne sert à rien de les logguer.

    En fait, pour discriminer deux utilisateurs qui sont allés sur le même serveur, au même moment, derrière la même IP publique, il faudrait logguer tout le contenu des paquets.

    Et si SSL est utilisé, ça ne suffit même pas: avec deux connexions SSL partant du même NAT vers le même serveur, ni les logs du FAI, ni les logs du serveur, ne peuvent dire qui est qui.

    Ces considérations devraient nous éviter le scénario catastrophe décrit ici: https://linuxfr.org//~nicolas_o/28809.html

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  • [^] # Re: IPFuck

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'unicité des adresses IP : la fin du rêve HADOPIen ?. Évalué à 3.

    Dans les réseau universitaire, ou professionnel il n'est pas rare d'avoir quelques centaines d'utilisateurs (adresses internes). Retrouver la personne correspondante nécessite souvent des ressources supplémentaire et ne permet pas avec certitude d'identifier la personne (c.f. mot de passe volé ...)

    Et sur les accès 3G derrière un NAT, quand plusieurs téléphones mobiles ont la même IP? Ils répondent quoi au juge?

    Ça expliquerait pourquoi ils limitent fortement l'usage: pour ne pas remplir des disques durs de logs :]

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  • [^] # Re: Ça va troller, Chérie!

    Posté par  . En réponse au journal Google interdit l'usage de windows à ses employés. Évalué à 4.

    Quand même, surfer usuellement avec IE, c'est moyen comme comportement.

    Même si t'en as forcément besoin pour bosser (genre, appli Web compatible qu'avec ça), dès que tu sors de l'intranet tu laisses tomber cette bouse.

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  • [^] # Re: sed/awk

    Posté par  . En réponse au message Convertir tag bash (couleur) en html ?. Évalué à 2.

    Ça ne marche simplement que si tu as un ensemble de couleurs de petite taille et connu à l'avance.

    Parce qu'une commande sed capable de convertir "toutes les couleurs vers toutes les couleurs" ça risque d'être long à écrire.

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  • [^] # Re: Bonne initiative

    Posté par  . En réponse au journal Oui, Mariage. Évalué à 3.

    Dommage, je croyais qu'on était dans un état laïc. Y'aurait pas une république où il fait bon vivre, pas loin du royaume chrétien de France?

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  • [^] # Re: Adblock

    Posté par  . En réponse au journal Qu'on empale les bisounours sur un piquet !. Évalué à 3.

    Sauf qu'Internet c'est grand. Si un service te déplaît, tu peux en utiliser un autre moins invasif.

    Genre, si LinuxFR est en Flash, j'irai me tenir au courant ailleurs. Tu vois l'idée?

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  • [^] # Re: Adblock

    Posté par  . En réponse au journal Qu'on empale les bisounours sur un piquet !. Évalué à 3.

    Je parlais de ça:
    De plus grâce aux délicieux cookies, facebook arrive à connecter le profil avec la personne qui affiche le bouton.
    Ça le fait que si t'es sur Facebook. Sinon, tu bouffes certes de la bande passante pour afficher des bordels inutiles, mais ils ne te fichent pas (enfin, pas plus que les autres pubs).

    Mais c'est vrai que si on peut virer ces trucs inutiles, c'est bon à prendre. Quoi qu'une autre solution peut être de ne plus retourner sur le site qui te raye les yeux avec ça.

    THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

  • [^] # Re: Adblock

    Posté par  . En réponse au journal Qu'on empale les bisounours sur un piquet !. Évalué à 6.

    Mais pourquoi utiliser Facebook, aller sur des sites qui ont des boutons Facebook, et se plaindre ensuite?

    On dirait des boulets qui vont en boîte de nuit avec une lampe de poche pour y voir plus clair et des bouchons dans les oreilles pour pas devenir sourd: le plus simple c'est de pas y aller si on n'aime pas.

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  • [^] # Re: Euh ?

    Posté par  . En réponse au journal Grisbi 0.6 is out !. Évalué à 6.

    Et en plus ils ont modifie' les accents!

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  • # Le pagerank..

    Posté par  . En réponse au message les nouveautés. Évalué à 8.

    C'est bon, mangez-en. Sauf que là c'est pas discret.

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