j-c_32 a écrit 1437 commentaires

  • # critique constructive

    Posté par  . En réponse au journal Le retour de la censure d'Etat : la loi Cazeneuve. Évalué à -5.

    Je m'oppose évidemment à la censure sans jugement (qui a déjà montré à quel point elle était foireuse dans d'autres circonstances).
    Surtout dans ce cas où ce qui est visé est le "parcours de radicalisation".

    Mais ce serait bien de proposer une solution alternative qui marche pour lutter contre un problème qui existe vraiment.

    Le problème dont il est question est qu'on peut avoir sur le net des "buzz" (ayant un temps de vie très court) qui font de la désinformation / propagande.
    Une censure par le juge est alors inefficace: le temps que l'affaire soit jugée, le mal a été fait.

    J'ai l'impression qu'il y a souvent une négation de ce problème, parfois reprenant des arguments contradictoires:
    - d'un côté on se félicite que internet permettent à des dissidents d'échapper aux lois de leur pays.
    - on dit également que la lutte contre le piratage est perdue d'avance
    - Mais lorsqu'on parle de ces problèmes, on prétend alors que la loi s'applique de la même façon sur internet que IRL

    Qu'est-ce qui est proposé pour contrôler le puissant pouvoir de diffusion des idées populistes qu'a internet ?
    Quel serait une bonne solution compatible avec le respect de "l'espace de liberté" qu'est internet (ça me fait toujours sourire de voir certains s'offusquer du terme "video protection" et ensuite utiliser "espace de liberté") ?

  • [^] # Re: Communisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Espace Libre et Richard Stallman en conférence à la Fête de l’Humanité 2014. Évalué à 3.

    Je ne rejette surtout pas le système actuel, imparfait donc selon moi réaliste.

    C'est ça le problème:
    le système actuel dit: "on va faire comme ça, idéalement, ça marche. En pratique, c'est imparfait, mais c'est suffisant pour marcher". Et tu dis "voilà une bonne idée".
    le communisme dit: "on va faire comme ça, idéalement, ça marche. En pratique, c'est imparfait, mais c'est suffisant pour marcher". Et tu dis, "simpliste !".

    En quoi le système actuel est-il moins idéaliste: le système actuel se base sur le fait que tout les juges et tout les policiers qui ont du pouvoir sont gentils (ce qui est faux).

  • [^] # Re: Communisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Espace Libre et Richard Stallman en conférence à la Fête de l’Humanité 2014. Évalué à 3.

    et à partir d'un certain seuil, il faudra instaurer un contrôle sur la répartition équitable, par exemple des terres ou bien du produit de la chasse.

    N'est-ce pas déjà le cas ?
    À partir d'un certain seuil, il faut instaurer un contrôle pour empêcher que certains rentrent chez toi la nuit et prennent possession de tes biens (ou que le type qui reçoit de l'argent pour faire X ne mette pas une partie de cet argent dans sa poche).

    La personne en charge de ce contrôle sera tentée de garder les meilleurs pour ses amis, ou la fille du chef, par exemple…

    Et la personne en charge de ce contrôle (le policier, le juge, …) sera tenté de dire qu'il n'y a pas eu infraction quand c'est lui, un de ses potes ou un parent d'un chef qui a commis l'infraction.

    D'ailleurs, dans les pays où la répartition a été corrompue, la justice a été tout autant corrompue. Si on rejette ce système sur cette base, alors, il faut aussi rejeter le système de justice actuel.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 4.

    Tu ne me démontre toujours pas pourquoi je ne peux pas utiliser toto-parisien…

    Qu'est-ce qui est dur à comprendre ?
    Tu PEUX faire un site appelé the-parisienne qui parle d'informatique.
    Si cette histoire existe, c'est uniquement parce que le Parisien prétend que ce blog propose les mêmes contenus avec un nom suffisamment proche pour qu'il puisse y avoir confusion (et le "the" est ignoré dans les moteurs de recherche).

    Ceux qui prétendent que le Parisien veut breveter un mot de la langue française sont totalement à côté de la plaque (et cela confirme une fois de plus le fait qu'il s'agit d'une réaction émotionnelle et pas réfléchie: ils ont vu la gentille blogueuse menacée par le méchant groupe et ont sauté sur les conclusions les plus stupides tout en prenant pour argent comptant les propos partiaux d'un des partis (je dis pas qu'ils sont faux, mais il faudrait être con pour prétendre qu'ils sont forcément vrais)).

    sauf que

    Et pourtant, dans l'affaire "Milka", la personne en question avait un travail dans un domaine différent. Dans ce cas-là, on a bien plus qu'ici une "privatisation d'un mot courant" (à savoir un prénom).
    Sauf que dans le cas de Milka, on se rendait assez vite compte que la personne était une chieuse.
    De nouveau, si tu défends "theparisienne" et ne défend pas "Milka B", c'est pas à cause d'arguments (car les arguments sont les mêmes), c'est simplement en fonction de ton niveau de sympathie pour les différents acteurs.

    "La démarche a commencé par un courrier de mise en demeure il y a quelques mois."

    Et elle dit explicitement qu'elle a tenté de dialoguer et le Parisien a refusé.
    Or, le Parisien dit qu'il a tenté de dialoguer pendant un an (c'est bien ce que j'ai dit: "l'entreprise a passé plus d'un an à établir une solution à l'amiable").
    Cela ne veut pas dire que le Parisien a raison.
    Mais ça veut dire que normalement, il devrait y avoir autant de personne pour croire le Parisien sur parole que pour croire la blogueuse sur parole.
    De nouveau: 2 éléments identiques, 2 traitements différents.
    Moi, ce que je dis, c'est que ce n'est pas un hasard, c'est juste l'expression du "web-politiquement correct".
    Si on refuse d'engager un employé issu de l'immigration parce qu'il est incompétent, c'est qu'on est raciste.
    Si on défend le droit de sa marque face à quelqu'un qui en profite, c'est qu'on est un méchant qui écrase les gentils blogueurs, viole la liberté d'expression et tente de breveter un mot de la langue française.

    désolé, mais 20k€ dans une injonction est bien pire à relever

    Sauf que tu reprochais le fait qu'ils ne parlaient pas de cette injonction.
    (injonction demandée après un an de tentative de dialogue. Sans doute le résultat qu'on obtient quand on joue au con)

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 0.

    Quand il en parle, c'est hors logiciel et à titre personnel

    Et quand il en parle, il ne dit nulle part que le terme "libre" ne convient pas.
    Il dit même que selon lui, une musique faite dans la philosophie du logiciel libre (et qui donc a tout autorisation à s'appeler "musique libre") pourrait même être plus contraignante que NC. Il dit que selon lui, un logiciel libre doit avoir les 4 libertés et une musique libre doit en avoir 2 (plus, pourquoi pas, mais 2 sont suffisante pour satisfaire l'esprit du libre et donc pour être appelée "musique libre").

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 1.

    Justement, ce que tu cites, c'est Stallman qui donne son opinion, et s'il pensait que NC est incompatible avec la philosophie du libre, il l'aurait dit à ce moment plutôt que de dire d'autres trucs bien moins importants.

    Si tu veux me convaincre, il te suffit de trouver une phrase de Stallman où il dit explicitement qu'associer NC et libre dans le cadre de la musique est pas bien. Vu qu'il a eu plein de fois l'occasion de le faire et qu'il ne l'a pas fait, c'est suffisant.

    Cela dit, j'arrête ici, ces concours de bite de qui à dit quoi ne m’intéresse pas, et ma phrase originale était entre parenthèses. Ça reste une bonne illustration que les choses sont bel et bien pas aussi "évidente" que ce que prétend Zenitram (mais qui en doutait ?).

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 2.

    Je me répète: quel est le lien entre "buffet libre" et "logiciel libre" ? Pourtant, tu cries au scandale lorsque tu vois "musique libre".
    De nouveau, TU choisis de dire qu'il n'y a pas de lien pour le mot "parisienne" (alors que le Parisien a un site intitulé "la Parisienne" http://www.leparisien.fr/laparisienne/ , initiative débutée bien avant le blog en question. Du coup, s'acharner à dire "rien à voir, d'abord, c'est "le parisien"" est aussi stupide que de dire: "je ne comprends pas pour Kraft intervient pour un site appelé Milka, ils s'appellent Kraft, rien à voir avec Milka")
    De nouveau, TU choisis de dire que "musique libre" est là pour profiter du mouvement libriste.

    Quant au reste, j'ai explicitement dit qu'il s'agissait de la version de l'entreprise, j'ai jamais dit que c'était partial.

    Nouvel exemple qui va dans mon sens:
    la version partial de l'entreprise ne cite pas les 20 k€: oh, qu'ils sont méchants.
    la version de la blogueuse "oublie" de préciser que l'entreprise a passé plus d'un an à établir une solution à l'amiable: mais vous comprenez, la pauvre, elle a été agressée par les méchants capitalistes.
    De nouveau, un acte commis par un camp est vu comme une preuve d'ignominie alors que le même acte commis par le camp des gentils a été ignoré.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 1.

    Il dit explicitement qu'il prend position à titre personnel pour la liberté d’en redistribuer des copies et des versions modifiées pour un usage non commercial.
    La seule façon que le terme "musique libre" ne puisse pas être lié à la philosophie du libre, ce serait de dire que Stallman ne partage pas la philosophie du libre.

    Mais bref, c'est hors-sujet.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 2.

    Exactement.
    Mais bizarrement, il y a un gros buzz sur cette histoire de parisienne, alors qu'il y a plusieurs voix comme Zenitram qui pourtant ne rencontre pas d'objection.

    C'est ça qui me choque: la vitesse à laquelle on a des foules qui prennent position, de manière purement émotionnelle (on n'entends la réponse du Parisien que maintenant: ils ont pris contact avec la blogueuse en septembre 2013, et après plusieurs tentatives de conciliation, ont eu recours à la justice en aout 2014: http://medias.blog.lemonde.fr/2014/08/26/le-parisien-vs-the-parisienne-notre-demarche-etait-amiable-au-depart/ ).

    Et ça uniquement parce qu'ils se sentent plus proche de la blogueuse que du journal.

    Bref, j'ai chaque fois l'impression de voir une caricature de foule en colère, mais qui en plus sont persuadés d'être malins alors qu'ils sont manipulés à fond par leur propre émotion sociale (dans le sens où ils attribuent plus de crédits aux arguments en faveur du camp avec lequel ils s'identifient).

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 1.

    Ce n'est évidemment pas le but principal, tout comme ce n'est certainement pas le but principal de ceux qui reprennent "musique libre" que de profiter de l'effet de mode, car ils perdent sans doute bien plus à placer leur musique sous creative-commons, même NC, que d'utiliser les réseaux habituels.

    Donc, comme tu disais: ton discours fait pshit. Vu que ce que je fais remarquer, c'est que le même argument tient tout aussi bien dans un sens que dans l'autre. Et là, on peut très facilement douter que "musique libre" rapporte plus que "parisienne".

    Ensuite, oui, il y a surement un "bonus" à récupérer ceux qui sont arrivés sur le site alors qu'ils cherchaient la rubrique initiée par le parisien.
    Le fait que maintenant elle joue sur la manipulation de l'opinion publique pour soutenir sa cause me parait également très vraisemblable (tout autant que ton histoire de complot "musique libre").

    Cela dit, je le répète: je ne défends pas l'entreprise, je ne fais que dénoncer le "politiquement correct du web" où on s'insurge 20x plus quand la "victime" est un internaute et on oublie soudainement les arguments qu'on utilisait pourtant, en fonction de ce qui marche pour soutenir celui qu'on identifie comme "de son côté".

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 0.

    Ce que je dis, c'est:
    Zenitram dit d'un côté: il y a la rubrique "parisienne" chez le parisien, et une bonne femme fait un site qui parle de la même chose. JE choisis de croire qu'il est possible d'utiliser des mots de la langue française pour créer un site internet, un blog.
    Zenitram dit de l'autre: j'ai vu un site qui prétend diffuser de la musique libre. JE choisis de croire que ce choix de mot n'est pas là parce que c'est logique d'utiliser un terme identique pour faire référence à une philosophie du même courant, mais bien parce que c'est une volonté de profiter de l'effet de mode.

    Les arguments que tu utilises ici s'applique de la même façon à la critique de Zenitram envers les utilisateurs du terme "musique libre".
    Pourquoi l'utilisation du terme de la langue française "libre" serait la preuve qu'on a voulu profiter de la renommée d'un autre acteur, alors que l'utilisateur du terme de la langue française "parisienne" ne peut être suspecté d'une volonté de profiter de la renommée d'un autre acteur ?

    P-e que toi, personnellement, tu n'aurais jamais eu la position de Zenitram sur le terme "musique libre". Par contre, as-tu (ou aurais-tu) réagi de la même façon en défendant le terme "musique libre" en face d'une réaction de Zenitram ?

    Tout ce que je dis, c'est qu'il me semble que la pertinence de l'argument semble changer en fonction des acteurs en question, sur base de considération assez populiste et/ou émotionnelle.
    (Et de nouveau: je ne défends pas l'entreprise: c'est crétin de tenter de protéger le droit d'une telle marque. Par contre, ça me fait chier de voir tout le monde crier au scandale en utilisant des arguments et ensuite ignorer ces arguments et considérer moins scandaleux des cas où la même chose se passe.)

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 3.

    Il y a tout aussi clairement intention de profit d'un côté que de l'autre.
    TU as choisi de voir que M. Untel qui utilise le terme "musique libre" par philosophie le fait en fait pour profiter.
    TU as choisi de voir que M. Bidule qui utilise le terme "parisienne" pour profiter de l'association avec la rubrique du journal le fait en fait sans volonté de profiter.

    Le fait de dire "c'est évident" n'est en rien une preuve. Surtout quand ça vient de quelqu'un qui par ailleurs a souvent prouvé à quel point il ne sait pas faire preuve d'objectivité.

    Cela ne fait que prouver mon point: les arguments et les "preuves" sont exactement les mêmes, mais c'est TOI qui décide de ce qui est évident au niveau des intentions, alors que tu ne connais absolument pas plus l'une que l'autre, simplement parce que personnellement, tu n'aimes pas X et tu préfères Y à Z.

    (pendant ce temps-là, Stallman lui-même dit ( http://www.a-brest.net/article1638.html ) que NC n'est pertinent que dans le cas du logiciel et que donc s'il voulait faire une licence pour la musique ayant la philosophie du libre, il autoriserait l'usage du NC. Il dit aussi que les mots "libre et copyleft" ne sont pas utilisés dans le même sens, mais alors qu'il n'hésite pas à baffer pour l'oubli de GNU, là, ça ne le gène pas du tout, sans doute car il reconnait que le terme est utilisé pour souligner la philosophie et pas pour 'profiter')

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 1.

    Justement:
    Ici, les "internautes" font de la mauvaise publicité à cette entreprise pour avoir dit que c'est pas bien de profiter de son nom.
    Aucun internaute n'a intenté de procès envers cette entreprise (et il n'y a pas de base légale pour ce faire).
    Dans mon exemple, les "internautes" feront de la mauvaise publicité à un acteur parce qu'ils considèrent que c'est pas bien de profiter du nom "libre".

    D'un côté ils reprochent la défense d'un terme, et parlent de liberté d'expression.
    De l'autre, ils défendent l'usage d'un terme, et évitent soigneusement de parler de liberté d'expression.

    On me répondra: oui mais ça n'a rien à voir parce … suivi d'arguments tout aussi valides que les arguments contre ceux qui utilisent "musique libre". Mais évidemment, ceux qui ont ces arguments sont persuadés qu'ils sont meilleurs, simplement parce qu'ils attribuent des priorités différentes en fonction du contexte alors qu'il n'y a aucune raison autre que idéologique de le faire.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 7.

    T'es un petit rigolo, toi, non ?
    Si tu confonds "pouvoir de décision sur un projet forkable" et "pouvoir sur les choix de société d'une communauté", tu peux effectivement sortir ça aux adorateurs de Linux qui se croient intelligents. Ils se croiront alors encore plus intelligent puisque tu leur prouves que celui qui les prend pour des cons est en réalité lui-même pas très malin.

    (p.s.: Oh, le propriétaire de ce restaurant a 100% de pouvoir de décision sur ce qu'il met au menu. C'est donc une situation totalement similaire à la gouvernance de Pol Pot)

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 0.

    J'expose juste que les 3 "marques" sont différentes et tu me sors le violon sur le fait que je m'identifie blabla et que le peuple il est trop con….

    Oui, car c'est le sujet de départ.
    Si tu ne veux pas parler de ça, pourquoi réponds-tu à un commentaire qui parle de ça ?
    Comme je l'ai dit avant: "Après tout, ce n'est pas moi qui t'ai poussé à venir défendre l'internaute alors que mon commentaire auquel tu réponds n'a pas grand chose à voir avec ce que tu dis"
    Mon commentaire ne disait nulle part que l'entreprise avait raison ou tort (il réagissait sur le fait que la façon de réagir était différente).
    Tu as très bien prouvé ça avec tes commentaires émotionnels (je dis "émotionnels" sur base de plusieurs choses: le fait que tu m'ais automatiquement classé comme 'ennemi' pour ne pas avoir été 100% dans ton sens, le fait que cette situation est forcément une lutte, l'homme de paille systématique vers "si tu penses ça, c'est que tu es pour la dictature", p-e que je me trompe, mais tes commentaires ont aussi l'air assez agressif ou méprisant, …)

    Ensuite tu me parles de droit et de loi, je te dis juste que ce que le "peuple" trouve injuste ne peut en aucun cas être élevé comme loi contre lui, parce que jusqu'à preuve du contraire, ce serait une dictature d'un ou d'un groupe social ce qui est identique…

    Bien sur que si, on peut avoir un gouvernement démocratique qui s'oppose à ce que le peuple trouve injuste (surtout quand c'est le résultat d'une observation superficielle).
    Connais-tu la notion d'ochlocratie ? C'est une dictature, où le groupe social qui l'exerce est majoritaire. Ce groupe social a un nom: le peuple.
    Selon ton discours, l'ochlocratie ne peut pas être anti-démocratique, alors que par définition, elle l'est (vu qu'elle écarte une partie des citoyens du système de décision).

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 0.

    déjà parce que je suis pour la libre expression

    Ça, c'est vraiment le mot à la mode utilisé à tort et à travers (ça et "démocratie").
    Par exemple, ici, ça n'a pas grand chose à voir: en aucun cas l'interdiction d'utiliser "theparasienne" pour identifier un site n'interdit quoi que ce soit niveau expression.
    La prochaine fois que quelqu'un utilise "libre expression", qu'il se pose la question avant: si le même contenu du discours est reprit sous une forme ou une circonstance différente, est-ce que celui-ci sera de nouveau interdit ?
    Si la réponse est non, alors, il n'y a AUCUNE ENTRAVE à la liberté d'expression.

    Sinon, je ne souhaite pas défendre l'entreprise ici.
    Par contre, je ne suis pas sur que tout le monde aurait le même avis s'il s'agissait de "logiciel libre" accolé à un logiciel gratuit (ou bien "musique libre", qui a déjà fait parlé de lui ici).

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à -3.

    Non pas du tout. et d'ailleurs ne je m'identifie pas du tout à cette blogueuse, ce n'est pas de ma faute si ce sont 3 marques différentes.

    Si ça te rassure.
    Après tout, ce n'est pas moi qui t'ai poussé à venir défendre l'internaute alors que mon commentaire auquel tu réponds n'a pas grand chose à voir avec ce que tu dis (d'autant plus que je parlais de la punition envers l'entreprise que représente l'effet Streisand et la mauvaise pub, qui n'est en rien "prévue par la loi").
    Le fait est qu'à chaque cas du genre, on a des gens qui réagissent bcp plus émotionnellement (toutes proportions gardées, hein, mais quand même: allez lire les lois sur le sujet 'juste' pour défendre l'internaute pour un conflit du genre, …) pour défendre l'internaute que pour défendre l'entreprise.

    putain…. un bon dictateur bienveillant qui sait ce qui est bon pour les autres ! enfer.. bonnes intentions..

    Voilà un bon exemple d'homme de paille.
    N'importe quel abruti sait que donner tout le pouvoir à un individu n'est pas une bonne idée.
    N'importe quel abruti sait aussi que le peuple a parfois été totalement enthousiaste à l'idée de bruler des bonnes femmes parce qu'ils croyaient que c'était des sorcières.
    Sur base de ces deux éléments, on répond simplement: il faut que le peuple ait certain levier de décision dans la création des lois, mais que ça reste contrôlé par le bon sens et le recul plutôt que par l'émotion populaire (et je pense que c'est le cas dans l'affaire ci-dessus, vu que de nouveau, on voit des réactions de haine basique et simpliste "tous des vautours" arriver bien plus vite que les analyses plus complexes "apparemment, il y a d'abord eu une tentative de conciliation").

    Cela ne veut évidemment pas dire que l'entreprise a raison.
    J'ai jamais dit ça. Si tu l'as cru, c'est bien la preuve que j'ai raison en disant qu'il y a un manque de recul.
    Tout ce que j'ai dit dans ma première réaction ici, c'est que je m'inquiète de la tendance "la punition populaire doit être une règle de vie avec laquelle il faut s'adapter" alors que cette punition populaire est issue de la même mentalité qui élit les politiciens corrompus mais beau parleurs.

    Nous sommes bien loin de la démocratie, ton truc.

    Évidemment, si tu ne sais pas faire la différence entre "certains souhaits du peuple ne sont pas justes" et "tout les souhaits du peuple devraient être interdit", je comprends que tu mélanges un peu tout.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à -1.

    Le problème, c'est que si on avait eu la situation inverse, tu aurais utilisé les arguments inverses pour défendre le blogueur.
    Ce qui me dérange, ce n'est pas ce cas-ci particulier, c'est le fait que systématiquement chaque fois qu'il y a des conflits, certains défendent toujours ceux avec qui ils s'identifient plutôt que d'essayer d'être objectif.

    Sinon, non, la loi ne doit surtout pas être ce que veut le peuple. Ce que veut le peuple, c'est une situation où il profite, c-à-d une situation injuste à son avantage (tout comme tout autre groupe). La loi doit favoriser les solutions justes, y compris quand ces solutions ne sont pas aimées par le peuple.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 0.

    Sauf que tu sembles dire à la fois:
    - ceux qui 'punissent' cette entreprise sont les idiots émotifs du peuple
    et
    - ahah, cette entreprise est stupide de ne pas avoir pris en compte les idiots émotifs du peuple, je vais donc les punir pour ça.
    Mais ça fait de toi un des acteurs punissant: tu es la cause du phénomène que tu leur reproches de n'avoir pas pris en compte.

    Personnellement, je me dis:
    Oui, ils n'ont pas été malin. Mais à choisir, je vais maintenant plutôt les soutenir, pour compenser le fait qu'ils sont maintenant punis plus que raisonnablement.

    A un moment, il faut savoir vivre avec son temps

    Dans d'autres commentaires, certains soulignent que le droit des marques était clairement connu et à portée de main de la bloggeuse. Mais là, on voit des gens réagir pour dire que c'était une erreur qui ne mérite pas de "punition".
    Pourquoi l'entreprise doit-elle être punie de ne pas avoir suivie la règle: "quand on réagit sur un élément du web, cela peut créer un effet Streisand", tandis que le bloggeuse elle peut se permettre l'erreur "aujourd'hui, quand je communique, je dois faire gaffe à ne pas utiliser de marque", erreur tout aussi "temporelle" ?
    Deux poids deux mesures: quand internet implique qlq chose de désagréable à qlq'un à qui on s'identifie, c'est que celui qui attaque est un méchant. Quand c'est l'inverse, c'est que l'autre "ne vit pas avec son temps".

    Et heureusement que le peuple réagit émotionnellement, il l'a toujours fait au travers des siècles, et ceci parce que le peuple est composé d'êtres humains, doués d'émotions.

    Exact, il a toujours préféré bruler des sorcières et tuer des étrangers plutôt que de réfléchir.
    Avoir des émotions, c'est très bien. Utiliser ses émotions lorsque c'est approprié, c'est bien mieux. Et ne pas "punir" sur base de ses émotions, ce n'implique en rien qu'on perde ses émotions.
    D'ailleurs, chaque fois que le peuple a agit sous le coup de ses émotions dans une direction bénéfique, il aurait agit exactement dans la même direction "sous le coup de la raison".
    Que l'émotion reste le véhicule, mais que le choix de la route reste la réponse du cerveau.

  • [^] # Re: Droit des marques

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 3.

    De la même manière que tout bon politicien sait que ce qui compte, c'est de bien passer auprès du peuple, même si ça implique de promettre n'importe quoi ou mentir.

    Maintenant, soit on applaudit chaque fois que le peuple réagit émotionnellement sans prendre aucun recul, soit on en a marre de voir le populisme avoir un impact si grand dans tout les choix de société.

    Si une entreprise dans son droit fait une démarche, et bien cette démarche doit aboutir, peu importe si elle n'a pas été "politiquement correcte". Ce n'est pas normal que la sanction soit faite par le peuple en jugeant si on aime ou on aime pas ce à quoi l'entreprise ressemble, sans prendre en compte les vrais enjeux du conflit.

  • [^] # Re: Effet Streisand

    Posté par  . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à -2.

    Mais quand un créateur a le malheur de voir une de ses créations se retrouver sur youtube, bah c'est la faute du créateur qui n'avait qu'à avoir les bons réflexes ou à se renseigner.

    Que les choses soient claires, je ne défends pas les créateurs. Mais il faut soit être aveugle, soit être de mauvaise foi pour nier qu'il y a un gros biais systématiquement en faveur des "gentils internautes". Quand le net fonctionne tel que ne l'avait pas prévu qlq'un, c'est à ce qlq'un de s'adapter à la réalité du net. Quand c'est la loi qui attrape qlq'un qui n'avait pas compris comment elle fonctionnait, là, c'est que la loi devrait changer. (alors que, quoiqu'on en dise, la loi a des principes démocratiques et éthiques bien plus protégé que le net)

  • [^] # Re: Limite d'âge

    Posté par  . En réponse au journal Médailles Fields en vue. Évalué à 3.

    Et je n'ai pas dit que le prix Nobel était une bonne façon de récompenser sociale la recherche.

    Il y a quelqu'un qui a dit:
    - le prix Noble rate son objectif d'aider la carrière du chercheur récompensé.
    J'ai répondu:
    - l'objectif du prix Nobel n'est pas d'aider la carrière du chercheur récompensé.
    Et je n'ai dit nulle part que je trouvais que le prix Nobel était une bonne idée ou non.

  • [^] # Re: Les innovations du bureau sont forcément pas visibles

    Posté par  . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 7.

    Le truc que tu montres, c'est un screenshot y il y a en bas à gauche un joli menu démarrer avec les applications, un truc pour les résidents en bas à droite. Et je suis sur que dans la barre grise, on va trouver des barres de titres quand les applis sont lancées.

    Et ? En quoi ça invalide le fait qu'il y ait changement de paradigme.
    Pas de bol, c'est pareil sous Windows Modern UI. Même le plein écran des tuiles qui ressemble au dashboard de kde4 ("non mais le dashboard de kde, tu vois, c'est un mauvais chasseur, c'est un dashboard plein écran, tandis que les tuiles de windows, c'est un dashboard plein écran, mais bon, c'est un bon chasseur").

    Donc, je réitère mon argument: si tu prétends que KDE4 n'est pas une innovation, c'est qu'on peut dire pareil de Windows8.

    Pourtant, si je vais la https://techbase.kde.org/Projects/Plasma/Plasmoids, tous les trucs que je vois sur cette page sont du niveau des widgets de windows vista.

    Euh, lorsque je regarde les tuiles de Windows 8, j'y vois pas grand chose de différent.
    Le fait que les plasmoïds aient les mêmes fonctions que les widgets ne change rien au fait que le paradigme ait changé (à moins que tu n'aies aucune idée de ce dont tu parles. "tiens, et si on mettais le soleil au milieu du système" "non mais t'as pas changé de paradigme, là, les trucs qui tournent, c'est des planètes, ça existait déjà avant").

    Mais je ne vois pas d'innovation dans le concept de plasmoid,

    Tout comme certains ne voient pas d'innovations dans Windows 8.
    Tu n'as pas réussi à me montrer pourquoi Windows 8 et son Modern UI est une innovation alors que KDE4 ne l'est pas, surtout que tes "arguments" pour dire que KDE4 n'est pas une innovation s'applique tout autant au Modern UI, à moins d'y mettre une bonne dose de mauvaise foi.

    Je pense que tu illustres plutôt une de mes hypothèses: lorsque 2 initiatives identiques (ici: abandonner le bureau passif) sont prises, l'une sur Windows, l'autre sur Linux, l'une est considérée comme une innovation et l'autre non, non pas pour des questions objectives ou de logique, mais juste parce que la personne qui juge ne sait pas prendre du recul.

    mais peut-être que c'est la faute aux usages qu'on en fait.

    Merci d'appuyer une de mes hypothèses: les innovations passent également inaperçues car les utilisateurs veulent copier les usages qu'ils connaissent des logiciels de référence.

    C'est également un élément intéressant: l'innovation est donc selon toi dépendante de l'usage qui en est fait par les utilisateurs. Du coup, impossible sans mauvaise foi de blâmer les développeurs (et augmentation de l'effet "reproduction de l'usage de référence", qui devient dès lors bien plus important que "c'est la faute des développeurs qui n'apporte rien de nouveau").

    Je t'invite à continuer. Je sais que tu ne changeras pas d'avis (et que tu te dis "mais qu'il est con, c'est pourtant évident que la terre est plate"), mais par contre, tu illustres très très bien mes hypothèses.

  • [^] # Re: Les innovations du bureau sont forcément pas visibles

    Posté par  . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 4.

    KDE, lui reste à un entre deux ou il y a les plasmoid qui cohabitent avec les fichiers à l'ancienne avec un équivalent navigateur.

    Pour rappel, pour avoir "les fichiers à l'ancienne", il fallait faire ça:
    http://news.softpedia.com/images/news2/openSUSE-11-3-Milestone-3-Comes-with-GCC-4-5-2.jpg
    (maintenant, il y a le mode "vue de dossier")

    Comme tu le vois, il y a le bureau, qui ne contient aucun "fichier à l'ancien" et dessus, il y a un plasmoïd, qui lui, contient "les fichiers à l'ancienne" et qui a été très utilisé par ceux qui voulaient conserver l'ancien paradigme.

    Mais cette image prouve que la construction de KDE a été totalement différente de l'approche "le bureau est l'endroit où on place les lanceurs et les fichiers + des widgets dessus", avec une approche "le bureau est un tableau de bord sur lequel se trouve des outils".
    C'est ce qu'on appelle un changement de paradigme.

    Dire que KDE est juste le prolongement de l'existence des widgets est tout aussi stupide que de dire que Modern UI est juste le prolongement de l'existence des widgets.

    Le principe des tuiles sous Windows est différent, mais représente un changement de paradigme similaire où le bureau "passif" disparait. Je n'ai jamais prétendu qu'il s'agit de la même chose ou que Windows ait copié quoique ce soit (mais j'avoue que j'aurais du être prudent en écrivant ça en sachant qu'il y aurait bien un abruti pour tomber à côté de la plaque).

    Qu'on aime Microsoft ou pas, l'interface tuilée est une innovation au global

    Je ne comprends pas comment on peut prétendre que l'interface tuilée soit une innovation et pas l'approche plasmoïd de KDE.
    Comme montré ci-dessus, l'approche n'est pas du tout "rajouter des widgets sur un bureau classique" mais bel et bien changer le paradigme, dans une direction similaire à celle de Windows (de nouveau, par pitié, ne transforme pas la discussion en un concours de gamin).
    Pour moi, KDE est un des premiers a avoir changé ce paradigme. J'ai parlé du fait que cela se passe avant l'interface Modern UI car sinon on m'aurait répondu: "KDE n'a fait que suivre la tendance lancée par Windows". Ici, on voit que non, KDE a apporté une idée nouvelle qui n'existait pas avant (en tout cas pas moins que ce qu'a fait Microsoft: si tu prétends que KDE Plasma a été "inspiré", pourquoi prétends tu que Modern UI ne l'est pas ?).

    De nouveau, après, on aime ou on n'aime pas. Si le débat devient "oui mais Machin a fait X et X c'est de la vrai innovation tandis que Bidule a fait Y qui n'est pas de la vraie innovation", je vous laisse à votre cours de récré.
    Mais d'un point de vue juste objectif, les caractéristiques du changement opéré par KDE n'ont rien de moins valides que les caractéristiques du changement opéré par Windows.
    La remarque que je faisais, c'est que malgré ça, l'innovation a été remarquée chez Windows et pas chez KDE.

    Qu'un élément unitaire vaguement similaire ait pu sortir avant sous KDE, on s'en fout un peu, non ?

    Apparemment, tu es le seul à ne pas t'en foutre puisque tu sembles t'énerver après avoir inventer quelque chose que je n'ai pas dit.

  • [^] # Re: Les innovations du bureau sont forcément pas visibles

    Posté par  . En réponse au journal Disruptive innovation comme y disent aux states. Évalué à 7.

    L'édition collaborative correspond à un besoin existant et à l'heure actuelle

    Tout comme il y a des fonctionnalités qui n'existent pas dans des logiciels proprios.
    De nouveau, je ne comprends pas comment tu peux tirer une conclusion pareil sur base d'une fonctionnalité que tu ne retrouves pas.

    D'autant plus que si LibreOffice avait cette fonctionnalité et pas MSWord, cette fonctionnalité ne serait pas vue comme fondamentale, vu que 95% des utilisateurs s'en passeraient (qu'ils utilisent MSWord ou LibreOffice).

    C'est un de mes points importants: c'est le logiciel de référence qui te fait dire qu'il y a un besoin ou non.
    Si le logiciel de référence est proprio (ce qui est logique vu l'historique), alors, il est normal de croire que le libre innove moins.

    Paradoxalement, il y a aussi des gens qui disent à la fois "simplement copier est la preuve que le libre n'innove pas" et également "la suite LibreOffice n'offre pas de client email, donc, on voit qu'elle n'est pas au niveau" (la suite MS n'offre pas d'outil de dessin, mais ça, pas de problème). Bref, à la fois on ne peut pas copier et à la fois quand on copie pas, c'est que c'est moins bien.

    simplement, ça arrive après windows

    Tout les exemples que j'ai donné sont arrivés avant Windows.
    À mon humble avis, il existe un phénomène simple qui explique ce que tu vois:
    il y a autant d'innovations dans le libre que dans le proprio, mais il y a des mécanismes qui font que ces innovations passent inaperçues:
    - les nouveaux utilisateurs veulent un comportement qui correspond à ce qu'ils connaissent et ne vont pas profiter des innovations.
    - les logiciels libres forcent moins les utilisateurs, soit parce que les fonctionnalités sont optionnelles, soit parce que sinon, c'est soit forkés soit remplacés dans les distributions populaires par quelque chose d'autre (par exemple les bureaux alternatifs qui sont souvent remplacés par des configurations / alternatives conventionnelles).
    - les innovations ne sont pas associées à un acteur et un OS (vu que les logiciels libres peuvent être facilement portés)
    - les logiciels proprios sont majoritaires et sont la référence. Une fonctionnalité qui existe sur la référence est une innovation, une fonctionnalité qui existe ailleurs est une bonne idée, mais bon, voilà, on reste quand même sur la référence.

    et pour donner envie de changer, il faut proposer quelque chose en plus a l'utilisateur, une fonctionnalité que le monde propriétaire n'a pas

    Sauf que plein de gens ont fait ça. Il y a plein d'idées géniales dans KDE, par exemple. Ils ont aussi fait plein de vidéos pour présenter tout ça et se cassent le cul pour que ça ait l'air cool pour l'utilisateur.
    Après, on trouvera les excuses qu'on veut pour dire qu'il y a un truc qui a été mal fait, pour se rassurer que son hypothèse de départ reste valide (pendant ce temps là, on a des succès qui ne satisfont pas ces critères rigoureux utilisés pour expliquer pourquoi ça n'a pas marché).
    L'excuse "si l'utilisateur ne vient pas, c'est parce qu'on ne lui a pas donner une fonctionnalité géniale qu'il attendait" est selon moi un peu le premier truc auquel on pense quand on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez.
    Ça oublie des éléments qui n'ont aucune raison d'être moins importants (et qui pour moi sont justement bien plus importants et expliquent bien mieux la réalité).

    Ce qui manque aussi, c'est l'explication du pourquoi le choix de la licence va soudainement rendre l'équipe de développement stupide. Une bonne idée reste une bonne idée. Pourquoi diable les développeurs de logiciels libres, alors qu'ils ont une organisation centrale et des objectifs très proches de ce que font les entreprises proprios (Redhat, Canonical, KDE Team, …, qui ont tous des équipes de marketing / design / … ce qui invalide l'excuse "ils n'ont pas conscience de ce que veut le grand public"), soudainement, font quelque chose de différent de ce qui est fait dans les entreprises proprio ?
    Mes explications l'expliquent (car ce qui compte, c'est la référence, en général proprio, et l'innovation passe alors inaperçue, qu'on soit libre ou proprio).