Jérôme Flesch a écrit 345 commentaires

  • [^] # Re: Etude par des coincés du cul ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 1.

    Dans le cas d'un virage complet vers l'extrême-droite, je doute fortement que le porno en lui-même soit vraiment pénalisé/interdit. Mine de rien, ça impacterait une trop large portion de la population. Par contre, il est déjà établi que les minorités sexuelles prendraient cher.

    Or ton FAI ne sait pas précisément ce que tu as regardé (merci HTTPS), contrairement au site porno lui-même. Donc à moins d'aller sur jesuisgay.com au lieu de pornhub.com, ton FAI n'aura pas vraiment d'information compromettante sur toi.

  • [^] # Re: Je ne suis pas sûr que les logiciel libres soient moins consommateurs de ressources CPU/Mémoire.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Cailloux, joujoux, bijoux. Évalué à 10.

    Parfois, c'est juste ça ou rien. Surtout dans le monde du logiciel libres où beaucoup de monde est bénévole.

    Pour prendre un exemple: mon projet perso est écrit à >90% en Python. Il y a juste deux librairies en C (dont une parce-qu'il s'agit d'algos de traitement d'images, et donc l'écrire en Python aurait été un crime contre l'Humanité). Je n'aurai jamais pu écrire ce projet intégralement en C. Je n'ai juste pas le temps ni la motivation pour ça.

  • [^] # Re: Etude par des coincés du cul ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 1.

    Juste sur les recommandations, certaines ont du sens. Mais d'autres sont juste délirantes.
    Je suis notamment fan de la fin de la recommandation 3 :

    les sites doivent avoir la charge de déployer des dispositifs techniques conformes à la loi, notamment au RGPD, ce n’est pas aux autorités d’en faire les spécifications.

    C'est une belle façon de dire « on a aucune idée de comment faire ça bien, mais démerdez-vous », ainsi que « quoique vous fassiez, vu qu'on a rien spécifié de clair, vous aurez toujours tord ». Je pense que tout ce qui ont déjà eut un dev à faire avec des specs super floues savent de quoi je parle.

  • [^] # Re: Etude par des coincés du cul ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 0. Dernière modification le 27 septembre 2023 à 16:27.

    J'en suis à la page 26 .. et wow que ce rapport est biaisé. J'ai rarement vu un tel biais dans un document qui se prétend sérieux. Il y a des confusions probablement volontaires, une méconnaissance claire de beaucoup de sujets et de pratiques, et j'en passe. Et surtout, il y a une infantilisation constante de l'adulte moyen, en supposant qu'il/elle n'est pas capable de distinguer fantasme et réalité.

  • [^] # Re: Etude par des coincés du cul ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 2.

    Merci beaucoup ! :-)
    J'avais cherché, mais mon Google-Fu s'est révélé insuffisant visiblement.

    Hmbon, 216 pages, ça va me faire de la lecture.

  • [^] # Re: Etude par des coincés du cul ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 9. Dernière modification le 27 septembre 2023 à 11:36.

    Le problème avec le contrôle d'accès en aval, c'est que invariablement, il va obliger les utilisateurs à s'exposer plus.

    Prenons un exemple:

    • le contrôle de l'âge par la carte bancaire
    • une personne homosexuelle (ou bi, ou autre, on s'en fout, c'est pour l'exemple)
    • et les tendances politiques des dernières décennies (montée notable et continue de l'extrême-droite).

    Ça veut dire cette personne va devoir donner un élément permettant de l'identifier clairement et durablement (le numéro de carte bancaire ; même un numéro temporaire est traçable) et de l'associer à ses pratiques personnelles. Avec la montée de l'extrême-droite, je peux comprendre que ce genre de personne ne veulent pas de ces moyens de contrôle.

    Par contre, je pense qu'il serait possible de contrôler ça autrement et plus intelligemment : Par exemple, on pourrait obliger les FAI à fournir une solution de contrôle parentale, soit intégrée à la box, soit en amont. Solution de contrôle qui devrait être activée par défaut (à cause des incultes de la technologie) et qui devrait pouvoir être désactivée en quelques clics par l'abonné.

    Mais je soupçonne que ce n'est pas ce que vise ni ce communiqué, ni le rapport du HCE.

  • [^] # Re: Etude par des coincés du cul ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 3.

    J'allais te faire une réponse du genre quand je viens de voir passer cet article de libé

    Je pense que l'article de Libé fait référence au même rapport HCE que ce thread Twitter mentionné ici dans un commentaire plus bas: https://nitter.net/MelanieJaoul/status/1706765288664961527

    Faute d'accès direct au rapport, je ne peux que me baser sur les articles de journaux qui en parlent genre Libé et Figaro ainsi que sur ce thread Twitter. De ce que j'en vois, on peut difficilement faire plus biaisé que ce rapport. Le thread Twitter y répond très bien. À noter que la page de garde du rapport seule donne tout de suite le biais. Ici, Libé a visiblement repris le rapport sans aucun esprit critique (c'est plus sensationnaliste je suppose).

  • # Puritanisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pornocriminalité : voici comment on finit par vouloir filtrer. Évalué à 10. Dernière modification le 27 septembre 2023 à 09:26.

    Commençons par le forme :

    Ce que j'aime avec les mots valises, c'est que ça permet d'associer deux idées qui ne sont pas forcément liées au départ, et donner l'impression qu'elles sont toujours allées de paire. « Criminalité pornographique » ou « pornos criminels », ça ne donnait pas assez l'impression que c'est complètement ordinaire et forcément lié. On avait « cybercriminalité », maintenant on a « pornocriminalité ».

    De plus, le communiqué associe immédiatement violence et criminalité. À aucun moment les deux ne sont distingués. À aucun moment, je n'ai vu le mot « consentement ». Si on suit cette logique, est-ce qu'il faudrait interdire la boxe ? oO

    Maintenant sur le fond :

    Concernant la production, de mon point de vue, la seule vraie question est: est-ce que les actrices ont clairement été informées et sont consentantes ? Tout le reste n'est que du puritanisme mal placé, qui ne fera qu'empirer la situation en cachant la merde sous le tapis. Pour référence, je vous renvoi à la Prohibition.

    Concernant l'accès, le contrôle de la majorité a toujours été un problème. La seule méthode à peu prêt fiable que je connaisse serait de demander un numéro de carte bancaire. Sauf que je présume que la plupart des gens préfèrent consulter leurs pornos plutôt anonymement (pour des raisons assez variées et assez évidentes je pense). Or ça ne va pas dans ce sens. En fait, je pense qu'aucune méthode de contrôle ne peut aller dans ce sens. Bref, pas si simple.

    Concernant le contrôle de la diffusion, pour ma part, je n'ai eut à faire à un site pornographique qu'une fois. Une amie m'avait contactée paniquée parce-qu'un de ses ex avait posté un revenge porn sur Pornhub. J'ai fait la demande de suppression en son nom, et la vidéo a été retirée dans la journée. Si ils font toujours preuve de cette réactivité, je ne suis pas sûr de voir ce qu'on attend plus d'eux ?

    • Avoir des humains qui filtrent en amont les vidéos ? On leur reprochera ensuite de causer des traumastismes psychologiques massifs à des sous-traitants.
    • Pré-filtrer avec de l'IA ? Pour les entraîner, il faut des datasets massifs de vidéos de référence qui seraient par définition illégales …

    Bref, pas si simple.

  • # « Piccard » avec deux « c »

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les Piccard. Évalué à 3. Dernière modification le 30 juin 2023 à 09:09.

    Apparemment, c'est « Piccard » avec deux « c ». Quelqu'un peut-il corriger le titre et la 2ième phrase du journal s'il vous plaît ?

    edit: bon ben j'ai été trop lent :)

  • [^] # Re: Les soucis ne serait-il pas que ça ne rattrape plus?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les films de la fondation Blender. Évalué à 10. Dernière modification le 22 juin 2023 à 09:31.

    "Charge", j'ai l'impression que c'est du niveau d'un jeu vidéo sur carte graphique puissante moderne que tout le monde (aisé) peut avoir à la maison pour faire le rendu en temps réel.

    Si tu regardes le making of de Charge, ça s'explique très bien. Ils voulaient justement tester le rendu temps-réel.

    De plus, je soupçonne que tu regardes les mauvaises choses : sauf erreur de ma part, le but des courts-métrages de Blender est avant tout de tester et améliorer les dernières fonctionnalités en conditions réelles. Il ne s'agit pas de faire des démos impressionnantes de A à Z. Tout au plus, il s'agit de montrer que Blender peut très bien faire certaines choses bien précises. Il ne faut pas non plus oublier qu'en même temps qu'ils font ces courts-métrages, ils développent Blender en parallèle, le tout avec une petite équipe pour un tel logiciel. Du coup, ils n'ont sûrement pas le temps de peaufiner dans les moindres détails les éléments des courts-métrages qui ne sont pas leur priorité.

    Par exemple, dans Charge, si tu regardes le making of, il me semble clair que leur focus état surtout sur le visage photoréaliste et son animation. Et pour le coup, je trouve le visage et l'animation du personnage impeccable. Par contre, c'est sûr que si tu regardes l'usine et les robots autour de lui …

    Pour les autres, je n'ai pas encore regardé les making of, mais je devine qu'ils testaient :
    * dans Tears of Steel, le mix réalité/CGI, clairement ;
    * dans Sprite Fright, ils testaient le dessin animé 3D cartoon ;
    * dans Spring, les effets de lumière et de gaz ;
    * etc.

    Si tu veux du photoréaliste impressionnant avec Blender, je te recommande plutôt de regarder du coté de Ian Hubert (et même là, il faut garder à l'esprit qu'il fait ça grosso-modo tout seul à ma connaissance).

  • [^] # Re: Adoption lente

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les films de la fondation Blender. Évalué à 4.

    Il y a aussi quelques gros noms qui utilisent et parrainent Blender aussi mine de rien. Par exemple:

  • [^] # Re: Sozi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Outils pour présentations simples : de beamer à ... ?. Évalué à 3.

    La dernière version de Sozi semble dater de début 2021: https://sozi.baierouge.fr/ . Est-ce quelqu'un sait si Sozi est toujours maintenu ?

  • # Stable Diffusion

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L’Art de l’écriture et le prompting . Évalué à 2.

    Pour les curieux, avec Stable Diffusion, le prompt « Ultra realistic mysterious island, mechanisms, puzzles, riddles, fir trees, rocket, half-sunken ship, giant cogs, structures, ancient buildings, a giant tree, fairy atmosphere, enchanted, volumetric lighting, atmosphere, Glowing particles, Light particles, Volumetric lighting, Epic composition, Round iris, Ultra detailed, Volumetric lighting, Deviant Art, Made by Atrus » donne des trucs dans ce genre:

    0

    1

    2

    3

    (voilà voilà, c'était mon commentaire inutile du moment … :-)

  • # Ce n'est pas la logique Apple, c'est la logique Android/iOS

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Différentes approches informatiques.. Évalué à 10. Dernière modification le 15 mars 2023 à 11:32.

    Les ordinateurs Apple sont assez centrés sur les applications, mais clairement pas autant que les iPhone/iPad. Et pour le coup, ce n'est pas spécifique à Apple. Les systèmes Android sont aussi très axés applications.

    Et en fait, c'est surtout très axés cloud.

    Ça pouvait se justifier au début de l'ère des smartphones et tablettes par le fait que ceci avaient généralement peu de capacité de stockage. On mettait tout sur le cloud (Google Drive, iCloud, etc) et basta. Pour la même raison, Google tolérait les cartes SD.

    Depuis, les stockages sur les smartphones et tablettes ont gagnés en capacité. Il me semble que Google décourage même les fabricants d'avoir le support des cartes SD. Mais ni Apple ni Google n'ont d'intérêt à revoir cette logique du cloud. Avoir toutes les données sur le cloud est l'approche la plus simple techniquement pour eux pour les "partager" entre plusieurs appareils. Ça oblige aussi les utilisateurs les plus gourmands à souscrire à des offres de stockage plus importantes. On peut aussi spéculer que ça leur permet d'avoir la main sur les données de leurs utilisateurs, pour des utilisations beaucoup moins louables.

    Au final, ils ont tout intérêt à entretenir la confusion que tu mentionnais au début. Si l'utilisateur ne sait pas distinguer stockage local de leur cloud, c'est gagnant pour eux.

  • # Ça s'arrête vraiment jamais

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'ordinateur a perdu sa magie. Évalué à 4.

    Je connais le sentiment, mais en fait, quand tu regardes, il y a toujours moyen d'aller plus loin.

    Là, personnellement, j'essaye actuellement d'approfondir mes connaissances sur les 2 extrémités de la stack :

    • l'électronique : j'avais été formé aux bases pendant mon lycée et mon DUT. Maintenant que j'ai une maison à domotiser, je met à profit. Et je me rend compte qu'il y a plein de choses que je ne sais pas. Mes questions ont l'air de bien amuser l'électronicien de ma boite :-)

    • l'IA/ML/DL : j'avais commencé à regarder le sujet par moi-même. C'est épais, et ça s'épaissit de jour en jour. J'ai demandé à mon employeur (et ai obtenu) une formation sur le sujet, pour être sûr de progresser sur des bases solides. Maintenant va falloir que je me trouve des projets pour me faire la main et avancer. J'en suis encore à cette étape de l'apprentissage où tout est juste fascinant et étrange.

  • # Touche compose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un libriste en approfondissement. Évalué à 10. Dernière modification le 21 septembre 2022 à 23:15.

    Concernant le clavier QWERTY et les caractères accentués, il existe une autre solution assez pratique qui s'appelle la touche compose.

    Il s'agit en fait de convertir une touche du clavier (par exemple la touche Windows de droite, ou dans mon cas, le Caps Lock) en touche dite « compose ». À partir de là, il est possible de composer tout un tas de caractères non-US de façon assez intuitives. Par exemple:

    • <touche compose> + ' + e = é
    • <touche compose> + ` + e = è
    • <touche compose> + ` + A = À
    • <touche compose> + , + c = ç
    • <touche compose> + < + < = «
    • <touche compose> + > + > = »
    • <touche compose> + <espace> + <espace> = <espace insécable>

    Du coup, elle permet même faire des caractères d'autres langues sans peine, par exemple:

    • <touche compose> + s + s = ß

    Avec Gnome, cette touche peut être facilement configuré via gnome-tweaks.

  • [^] # Re: Matériel utilisé ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal économie d'electricité. Évalué à 2.

    Effectivement. Ceci dit, sauf erreur de ma part, tu ne devrais pas avoir ce genre de câble dans ton tableau électrique.

  • [^] # Re: Matériel utilisé ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal économie d'electricité. Évalué à 4. Dernière modification le 05 septembre 2022 à 22:00.

    Ça fonctionne comment en gros ?

    Des sondes posées sur les principaux câbles électriques du tableau. Plus exactement, des bobines. Sauf erreur de ma part, le courant qui passe dans le câble créé par induction un courant (nettement plus faible) dans la bobine de la sonde du Shelly. Le Shelly mesure le courant qui passe dans la bobine et en déduit la puissance électrique qui passe dans le câble électrique.

    Pas besoin de cloud pour le Shelly, ni pour Home Assistant (possible mais optionnel).

    Et pour ma culture, c'est quoi Home Assistant ?

    Le meilleur ami du mec qui veut domotiser sa maison :-)

    C'est un service open-source capable d'interconnecter tous un tas de systèmes domotiques de plein de fabricants différents, et de former un tout cohérent. Il permet notamment d'avoir une seule interface web/Android pour tout piloter.

    Les captures d'écran sur cet article donnent un bon aperçu: https://www.briandorey.com/post/2022-home-assistant-setup

    Pour ma part, pour l'heure, j'ai dessus :
    - les mesures Shelly 3em ;
    - les mesures de plein de capteurs que j'ai bricolé moi-même (à base de ESP32 + EspHome): température, humidité, etc ;
    - tout un réseau d'appareils Zigbee (ampoules et prises intelligentes) ;
    - ma caméra à l'entrée (Frigate NVR).

    Home Assistant garde aussi les mesures sur les ~10 derniers jours. Pour ma part, je lui fais aussi injecter les mesures dans une base de données InfluxDB (l'idée étant de pouvoir déterminer l'usure de certains appareils comme le frigo via leur consommation).

  • [^] # Re: Matériel utilisé ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal économie d'electricité. Évalué à 5.

    Partiellement hors-sujet, mais j'en profite pour mentionner que pour mesurer la consommation globale chez moi ainsi que la consommation de mon chauffage et chauffe-eau, j'ai opté récemment pour un Shelly 3em. Je ne sais pas si c'est très précis, mais en tout cas, ça donne un bon ordre d'idée. C'est utilisable sans passer par leur cloud et ça s'intègre très bien dans Home Assistant.

  • # Ballon d'eau chaude

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal économie d'electricité. Évalué à 10. Dernière modification le 03 septembre 2022 à 23:53.

    Pour le ballon d'eau chaude, attention à la légionellose ! Si le ballon chauffe l'eau régulièrement à ~60 degrés, c'est aussi pour détruire les bactéries Legionella. Je ne suis pas sûr si ce que tu penses faire là ne risque pas de causer des problèmes sur ce point ou non.

  • [^] # Re: Je blâme le C et le C++

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le paranormal en informatique. Évalué à 4. Dernière modification le 11 août 2022 à 19:57.

    Valgrind sur BSD en 2009, c'était .. compliqué, au mieux. Il y a aussi des programmes qui sont douloureux à faire fonctionner dans Valgrind (CPython par exemple).

    Sans compter qu'il y a toujours des bugs que Valgrind ne pourra pas détecter. Par exemple, si tu jardines une zone mémoire que tu as correctement allouée avant. Tu te retrouves avec des données joyeusement corrompues, et aucune aide de Valgrind.

    De plus, les programmes et kernels ne tournent pas en permanence dans Valgrind. Il suffit que l'utilisateur tombe dans un cas très particulier qui n'a pas été testé correctement avant. Là je décrivais un cas que j'arrivais à reproduire et que j'ai eut tout le loisir de débugger, mais on n'a pas toujours cette chance.

    De toute façon, tout ça ne change rien à mon propos : tout ce que je voulais dire, c'est qu'avec des langages comme C ou C++, c'est assez facile de se retrouver avec des bugs venus en apparence de l'espace.

  • [^] # Re: Je blâme le C et le C++

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le paranormal en informatique. Évalué à 2.

    GCC propose les « canaries de pile » (-fstack-protector). Mais mon anecdote date de ~2009 et je ne sais pas si il étaient déjà disponibles à cette époque. Quand bien même, les canaries de pile ne détectent pas tout à coup sûr.

  • # Je blâme le C et le C++

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le paranormal en informatique. Évalué à 10. Dernière modification le 11 août 2022 à 17:53.

    Pendant un paquet d'années, j'ai programmé en C à titre professionnel (Linux/FreeBSD + GCC).

    Je me souviens avoir passé plus d'une demi-journée sur un bug à-la-con. Quand je compilais mon programme avec -O0 (pas d'optimisation), pas de bug. Je compilais avec -O2 (optimisations activées), ça faisait "paf". Et par "paf", je veux dire des comportements passablement aléatoires se concluant le plus souvent sur un crash.

    Le programme ne crashait généralement jamais au même endroit ou presque. Aucune erreur qui me sautait aux yeux là où ça crashait. Je m'étais donc résolu à ajouter des traces pour comprendre. La sortie était totalement incohérente.

    Après m'être tapé la tête sur le bureau quelque-fois en pleurant, j'ai tenté un truc débile dans le style :

    if (1 != 1) {
        printf("WTF?!\n");
    }

    … et "WTF?!" est apparu sur l'écran à l’exécution …

    Après une relecture très minutieuse de mon code, j'avais fini par trouver l'erreur : un tableau sur ma pile qui était trop court d'un élément. Du coup, le code allait écrire après le tableau, jardinant joyeusement d'autres trucs au pif sur la pile (c'est ce qu'on appelle un dépassement de pile / stack overflow).

    Je n'ai pas cherché plus loin. J'aurais pu essayer de déterminer pourquoi ce dépassement de pile causait tout ce bordel en examinant le code assembleur, mais j'avais clairement d'autres chats à fouetter.

    Là où je veux en venir :
    Pour rappel, les systèmes d'exploitation et les pilotes de périphériques sont encore quasiment tous codés de nos jours en C ou C++. Or le C (et par extension le C++) est un langage qui demande beaucoup de minutie. Mais l'erreur est humaine. À partir de là, en informatique, plus rien ne me surprend.

  • # Hugo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Static Site Generator. Évalué à 5.

    Pour mon blog que je mets à jour 1 fois tout les 5 ans, j'ai opté pour Hugo. Mais j'ai eut beaucoup de mal à trouver un thème simple qui me plaise.

  • [^] # Re: hs philo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les IA des GAFAM sont-elles sentientes ?. Évalué à 3.

    Merci pour la chaîne Youtube. Je tacherais d'y jeter un coup d’œil. (qui sait, peut-être que ça me plaira assez pour rattraper les mauvais souvenirs de ma Terminal :)

    Pour l'allemand, j'avais observé un truc étrange : je n'avais pas eut les mêmes soucis avec l'anglais. Du coup, j'avais retenté l'Allemand en école d'ingénieur. Et c'est là que j'ai compris : l'anglais me sert à cause de l'informatique. Ça répondait à "pourquoi je m'embête à apprendre ça ?". Pour l'allemand, j'ai donc prévu de reprendre des cours le jour où j'en aurais l'utilité :)