Loser du libre (version talerepou) est maintenant disponible à la lecture ;D
Un livre qui parle de la pratique de développer un logiciel libre concrètement même quand on est pas taillé pour.
Ce qui est un point de vue original, vu que la communauté a une légère tendance à valoriser ses « grands hommes », et ses «success story».
Parlons lose !
PS: et c'est blindé de fautes d'ortografes :D
# Ça vaut le détours !
Posté par rycks . Évalué à 8 (+6/-0). Dernière modification le 24 avril 2025 à 12:00.
Je ne dirais rien de plus, ça vaut la peine d'être lu et de prendre un peu de recul sur la vue d'ensemble que ça apporte …
Je te souhaite de décrocher la timbale !
eric.linuxfr@sud-ouest.org
[^] # Re: Ça vaut le détours !
Posté par lejocelyn (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
Merci pour ce moment de lecture.
Ça me donne envie de m'intéresser davantage à tes autres textes et outils.
[^] # Re: Ça vaut le détours !
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-0).
merci,
kof kof: scam est en livré en mode « chez moi ça marche » qualité « entreprise » :D
Mais, ouais, j'écris avec ça, je pense que le greffon graphviz introduit un bug sur le rendu de code intégré et je viens de trouver un bug sur la génération du livre en format A5 kof et c'est pas très bien fait cette partie :D
N'hésites pas à ouvrir des tickets de bug, j'y suis attentif.
Tu peux même les écrire en français.
[^] # Re: Ça vaut le détours !
Posté par ploum (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2 (+1/-1).
Spoiler: il n’y a pas de timbale à décrocher dans le monde de l’écriture ;-)
Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html
# La communauté de la loose.
Posté par Yth (Mastodon) . Évalué à 6 (+5/-1).
On n'a pas un parcours si différent, j'avais un 386SX-25 et une HP-48 aussi, et ma tante m'a offert son vieux 486 DX4-100, de la folie !
Juste que j'arrive pas à publier mes trucs, étant jusqu'à présent accablé par la possibilité que je puisse si mal faire que je me fasse défoncer par l'accueillante communauté.
Mon autisme ne me fait pas faire de salut nazi, mais les retours sont toujours vécus violemment.
Alors me faire basher sur mon temps libre, ça va, non merci :)
Alors que me faire basher par un employeur, je m'en fous.
Ça ne m'est arrivé qu'une fois et il avait tort, je suis donc officiellement bon pour faire du livrable d'entreprise, yay !
Bref, j'aime bien les mots que tu mets sur tes expériences.
Continue.
Moi je retourne essayer de comprendre comment changer de boulot, mais je ne ferai pas déménageur.
[^] # Re: La communauté de la loose.
Posté par ploum (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5 (+4/-1).
Je renchéris : on sent que ce texte « fait du bien » à l’auteur. Et oui, il dit des trucs que tout le monde pense tout bas sans jamais oser l’écrire donc, oui, ça fait du bien. C’est un texte utile.
Merci !
Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html
[^] # Re: La communauté de la loose.
Posté par Julien Jorge (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
Avec le temps j'ai compris que ce qui m'intéressait dans la comm' n'était pas tant les retours de la communauté que l'autocritique et l'introspection. Je recommande grandement à chacun d'écrire sur ce qu'on produit, expliquer comment ça marche, pourquoi c'est fait ainsi, et en particulier d'expliquer les parties dont on est fier, même si c'est un truc banal qui a été déjà mieux fait ailleurs.
Rien qu'à faire cet exercice ça te fera progresser et tu seras content de faire mieux à l'itération suivante. Ensuite, après quelques années tu auras une pile de documents qui l'aideront à mesurer le chemin parcouru. Tu regarderas de vieux trucs en te disant « ah je faisais comme ça à l'époque ? Pas top ! » et tu continueras à travailler ton art en comprenant que ce que ton meilleur d'aujourd'hui te semblera quelconque demain, et que c'est le signe de ton progrès personnel.
Aujourd'hui j'écris des billets de blog sans pour autant les partager. Quand je le fais je prends note des retours avec plus de recul. Ça n'empêche pas que le seul commentaire négatif dans un flot d'éloges me transperce toujours, mais c'est plus facile à gérer qu'avant. Au pire il suffit de fermer l'onglet :)
# je me reconnais
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1 (+0/-0).
Le parcours est bien représenté. Je suis moi même concerné. Je suis à l'étape communication et j'ai du mal à avoir des retours qu'ils soient positifs ou négatifs. Pourtant OpenHEMS est censé toucher beaucoup de gens. Soit je suis trop impatient, soit mon soft a trop d'alternatives mieux testé (mais pour moi bien moins puissantes) soit il manque de doc/explication pour susciter l'intérêt initial.
Aurais tu un avis a tout hasard si tu a vu passé ma comm? Peut-être une autre explication. https://github.com/abriotde/openhems-sample
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: je me reconnais
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 2 (+1/-0). Dernière modification le 26 avril 2025 à 00:08.
Mon avis de béotien mets comment installer dans la page de garde (le README) tout en haut après avoir donné un usage concret. C'est ce que j'appelle le synopsis ; le plus dur à écrire dans une doc.
Réduit ton README imagine que les gens ont la concentration d'une mouche et va à l'essentiel.
Après le rôtissage d'égo et l'évangélisation c'est une épreuve dure à passer mais nécessaire. Il faut y aller, d'abord sur IRC, discord … recommencer, ne pas hésiter à demander de l'aide surtout sur la doc, aller sur les forums spécialisés.
Fais moi confiance, des portes dans le nez sur ce projet j'en ai prise en tâtage de terrain (sur IRC surtout), et c'est après avoir mangé suffisamment de porte dans la truffe, coincé le pied dans la porte comme un représentant de commerce que j'ai eu mes premiers retours constructifs.
Je l'ai pas mis dans le livre, j'aurais pt'et dû, mais j'avais pas envie de passer pour un commercial
[^] # Re: je me reconnais
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1 (+0/-0).
Rajoute le. Merci pour les conseils.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: je me reconnais
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-0).
Tiens j'ai rajouté du contenu la partie « VRP du libre ».
http://jul.github.io/cv/yahi.html#prendre-sa-casquette-de-repr%C3%A9sentant
# épilogue (un)
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-0).
vu que c'est moi qui écris le livre, je décide si je veux, quand je veux quand il est terminé.
J'ai fais une mise à jour avec les retours d'icitte et d'ailleurs c'est la version pontaitou toujours dispo à la même adresse. http://jul.github.io/cv/yahi.html
Le truc qui m'interpelle, c'est que la dépêche et le journal pour yahi (le logiciel dans lequel j'ai mis ma sueur) font moins de réactions et de votes que la news sur le making off du logiciel que j'ai pissé sans efforts, m'obligeant à me remettre en question sur le fait que je suis codeur.
(Mal)heureusement, j'aime pas les artistes, j'ai pas envie d'en être un, et la conclusion reste que je préfère être un loser de codeur qu'être un écrivain que j'assume pas être.
Peut être qu'il y aura encore un épilogue.
[^] # Re: épilogue (un)
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 10 (+9/-0). Dernière modification le 26 avril 2025 à 09:37.
Le nombre de commentaires n'est pas forcément un bon indicateur : le contenu peut être tellement bien que personne n'a rien à dire, le contenu peut être tellement cryptoque que personne n'a rien à dire, un commentaire de "qualité" vaut plus qu'un long fil d'empoignade, etc.
Le nombre de votes présente aussi ses défauts (et ses avantages) : seul le lectorat connecté note, il dépend du lectorat actif à ce moment (jour de la semaine, vacances, etc.) et du volume de contenus à noter à cette période là.
Et il manque un autre critère qui est le nombre de vues : une dépêche est nettement plus vue qu'un journal par exemple. Cf https://linuxfr.org/news/statistiques-2024-du-site-linuxfr-org
les journaux ont jusqu’à deux fois moins de visibilité que les dépêches (faites des dépêches…) et les liens ont beaucoup moins de visibilité que les journaux et les dépêches (préférez donc faire des dépêches ou des journaux, pour la visibilité).
Le titre loser est aussi plus parlant / susceptible de réactions qu'un nom de logiciel encore inconnu.
Et en dehors de ces précisions tendance relativisme, je voudrais te remercier pour ces contenus, pour tes commentaires, pour le code de ton logiciel et pour ton bouquin. Saluons toute victoire sur la procrastination, la page blanche et l'abandon d'idées, surtout quand elle amène de tels résultats. Merci.
[^] # Re: épilogue (un)
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-0).
Imprimé et bientôt encadré :D
[^] # Re: épilogue (un)
Posté par thoasm . Évalué à 3 (+0/-0).
C'est improbable mais imagine tes textes un jour étudiés en cours de littérature à la fac (si les facs de littératures existent encore évidemment, par les temps qui courent c'est pas gagné) et qu'un être venu du futur venait te l'apprendre, tu réagirais comment ?
# Muraille, charge perfectionnelle
Posté par Tarnyko (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
Nous les dévs, on ne nous juge souvent pas aptes à communiquer 😉…
Les cas où tu peux péter le mur c'est souvent :
1. tu développes pour la boîte elle-même (genre tu fournis les tools utilisés par un autre service)
2. tu es assez pointu pour être le seul à pouvoir expliquer/présenter ton soft
3. tu as une casquette d'évangéliste !
Je te trouve plutôt calé sur le dernier point (notamment l'indispensable lurking) alors en reprenant ledit paragraphe amputé des points les plus anti-capitalistes, peut-être que ton prochain employeur te lâchera les rênes !
Si tu es comme moi, tu développes sur ton temps libre pour ton plaisir, donc on ne devrait pas parler de travail ni d'aliénation…
…mais là je réalise que contrairement à moi, tu t'imposes beaucoup plus de contraintes : tickets, empaquetage, suivi sur réseaux sociaux… (moi écrire le soft et donner des instructions me suffit : peu me chaut qu'il soit utilisé et encore moins packagé. J'ai même une déclaration implicite de non-maintenance !)
Je me demande donc dans quelle mesure cette partie qu'un consultant qualifierait de "pipeline descendant" fait partie de ton plaisir ? Autrement dit, le fais-tu par plaisir, pour être reconnu/laisser une trace, ou est-ce plutôt un trait personnel de jamais vouloir laisser un truc mal fini (= aliénation, TOC… 😉) ?
[^] # Re: Muraille, charge perfectionnelle
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-0).
Ce que tu appelles des contraintes, quand je suis chargé de psychtropes (pour raisons de douleurs malheureusement et pas par récréation) je ne les suis pas, donc non, pour cette autre logiciel scam (voir chapitre psycodélique) dont le manuel est tout sauf écrit dans le carcan d'une veine technique, elle ne m'empêche pas de coder des logiciels.
En fait, maintenant que je ne suis plus sous droooogues (c'est mal), je suis justement en train gentiment de le remettre au carré.
Car ce que tu appelles des contraintes, j'appelle ça le métier. Comme l'ouvrier qui range son établi (qu'il soit cuisinier ou mécanicien), nous codeurs dont les points faibles sont la mémoire et l'incapacité à multi-processer mentalement, ne pas avoir la galère de se retrouver avec une pile de modifs non commitées pour des bugs résolus et d'autres aggravés j'appelle ça le cœur du métier.
(Tiens d'ailleurs j'ai été interrompu trois fois par ma femme pour faire des tâches ménagère pendant l'écriture de cette réponse.)
Garder l'établi mental propre. Pouvoir être interrompu et reprendre là où l'on en était ça peut être fait de la manière que les gens veulent (ce qui importe c'est le résultat, pas l'outil) … j'appelle ça être propre.
En plus comme je suis flemmard et que je fais pas de backup et que je suis fauché, il se trouve que je fonctionne pour toutes ces raisons avec github. Comme un morpion anarchiste suçant le sang du mastodon microsoft pour le faire souffrir. Ça fait que je fonctionne avec un jeu d'usage (ticket, fix, release) réduit qui ressemblent à s'y méprendre à des tocs.
mes-tocs-to-logique on appelle ça. Ou méthodologie pour faire instruit.
:D
Nan sérieux, je veux pas faire la morale, mais, il y a des trucs comme la doc (avec synopsis et API), les tickets, la licence, les versions, gérer proprement ces versions c'est juste les coutures du travail.
Et comme quand on s'intéresse à la couture, on voit qu'il y a dans la couture une partie utilitaire, mais aussi d'esthétique, des variations culturelles et comme pour la couture, ça dessine notre plus petite unités de travail non réductible. Certains travaillent à mailles serrées (yahi), d'autres à mailles large (scam) et j'aime bien varier les plaisirs, mais rétrospectivement, je conseille de travailler (surtout quand c'est pour un hobby, ou votre femme et votre fille sont des sources d'interruption constantes et qu'on aimerait coder et pas démêler ses modifs) à mailles serrées.
Enfin, c'est mon contexte de personne interrompue souvent qui dicte mon choix.
[^] # Re: Muraille, charge perfectionnelle
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4 (+1/-0).
Et surtout, la qualité du travail ça se voit à celle des coutures et c'est en grande partie ce qui fait la durabilité de l'objet cousu avec celle des matériaux utilisés. Négliger cette partie importante de la finition ça peut te saloper un ouvrage.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Muraille, charge perfectionnelle
Posté par Tarnyko (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).
Les grands esprit se rencontrent tellement. Tu me réponds un certain temps après, et moi je pense à checker juste par hasard dans la foulée… le destin, ça.
Désolé.
Nan mais… j'entends bien !
On a tous nos critères pour ce qu'on appelle vite fait les "bonnes pratiques" qui nous permettent de sortir des softs qu'on est fier de montrer.
C'est juste l'écart avec les stricts besoin du hobby du dimanche qui me paraissait démesuré au départ.
Mais j'ai relu ton com' et ta psycodoc de scam, les descriptions de ce qui se passe au dedans et autour de toi… et je pense avoir mis le doigt dessus: ça te permet/force à garder l'emprise sur l'avancement de la chose malgré les (psycho)tropes et les interruptions constantes ? Discipline requise pour arriver à quelque chose.
(désolé, pour comprendre un truc j'ai besoin d'essayer de le résumer. C'est pas super glamour, mais c'est ma manière de m'intéresser aussi).
J'aime bien le parallèle ; perso, je parle souvent d'artisan (craftsman en anglais) avec tout le soin que ça implique.
Non, moi je suis flemmard, ou plutôt dispersé. Beaucoup de trucs commencés jusqu'au moment où un autre commence 😉.
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