kantien a écrit 1192 commentaires

  • [^] # Re: 10 raisons pour lesquelles le hors sujet, c'est la vie, vous allez adorer la 7è

    Posté par  . En réponse au journal LinuxFr.org n'aime pas discuter du hors sujet [titre réécrit]. Évalué à 1.

    Je le sais bien, mais dans un message volontairement trollesque la malhonnêteté et la mauvaise foi sont de rigueur : on grossit le trait. :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: 10 raisons pour lesquelles le hors sujet, c'est la vie, vous allez adorer la 7è

    Posté par  . En réponse au journal LinuxFr.org n'aime pas discuter du hors sujet [titre réécrit]. Évalué à 2. Dernière modification le 02 avril 2016 à 00:57.

    Passage en force d'une loi par le pouvoir exécutif d'après l'article 49 alinéa 3 de la constitution de la Vème République : en gros, ici, les admins imposent leur point de vue ! (quand on dit que le mode de gouvernance de linuxfr est despotique… :-P)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Encore?

    Posté par  . En réponse au journal LinuxFr.org n'aime pas discuter du hors sujet [titre réécrit]. Évalué à 1.

    Pour rendre à César ce qui est à César, dans un journal de poum-poum-poum qui deviendra blablabla dès le lendemain. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Commentaire modéré

    Posté par  . En réponse au journal LinuxFr.org n'aime pas discuter du hors sujet [titre réécrit]. Évalué à 9.

    Quoi ! la quenelle est exclue de la tradition de HS sur les recettes de cuisine ? Alors pourquoi permettre les pâtes au bleu ? Je m'insurge ! Les régimes totalitaires ont tous commencé ainsi, en douceur, pour finir par banaliser le mal. On commence par la quenelle, puis c'est les pâtes au bleu et ça finit par l'ostracisation du camembert…

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Encore?

    Posté par  . En réponse au journal LinuxFr.org n'aime pas discuter du hors sujet [titre réécrit]. Évalué à 8.

    crainte de la cabale menée par une partie de l'équipe du site à propos de ma menace de forker le site ?

    Trop tard ! le fork est déjà en place, un complot des suppôts de la pomme !

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Map-Reduce

    Posté par  . En réponse au journal Données vs Code. Évalué à 3. Dernière modification le 31 mars 2016 à 21:21.

    Si j'ai bien compris l'idée, elle est assez proche de celle que j'avais présentée pour implémenter des tableaux persistants (avec explication ici pour le principe de fonctionnement de la structure). Dans le cas des tableaux persistants (qui est un graphe de commit sur la structure) la fonction reroot est l'équivalent de sa fonction match pour effectuer ce qu'il appelle active patterns. Avec la différence qu'il implémente tout cela avec du fonctionnel pur, là où l'autre structure utilise des effets de bords. C'est bien cela ? Tout graphe peut être représenté de multiple façons dans la structure, mais on définit une relation d'équivalence (deux structures sont équivalentes si elles représentent le même graphe) et dans chaque classe d'équivalence on prend une structure qui a le nœud désiré comme dernier ajout (une sorte de forme canonique relativement au nœud sur lequel on souhaite travailler) ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Bicamérisme

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 4.

    Je suis assez partagé sur ce point. Au bout d'un moment, si on veut participer à la vie citoyenne d'un pays, il faut peut-être prendre la nationalité, non ?

    Encore faut-il le pouvoir même si l'on en a la volonté. Je suis opposé au principe du droit de vote des étrangers aux élections municipales pour des raisons essentiellement formelles : le droit de vote est un droit du citoyen et non un droit de l'homme, et la composition des conseils municipaux a une incidence sur la composition du collège des grands électeurs et donc, in fine, du Sénat.

    Néanmoins, si sa proposition avait été d'ouvrir un débat sur une possible réforme des démarches administratives et des conditions d'accès à la citoyenneté française, j'y aurait été favorable. Mais là encore, c'était une proposition de consensus mou pour ne pas trop exciter les nationalistes et les frontistes — et encore, même de ce point de vue, je ne suis pas certain de l'efficacité de l'approche.

    J'en avais discuté, à l'époque de la campagne, avec une trentenaire marocaine qui vivait en France depuis l'âge de 8 ans, et qui n'arrivait toujours pas à obtenir la citoyenneté française. Ce en quoi je lui avais expliqué que les conséquences des élections municipales ne se limitaient pas aux décisions locales, et qu'il me semblait plus acceptable qu'elle obtienne la citoyenneté pleine et entière et tous les droits qui s'ensuivent (comme la participation à toutes les élections).

    P.S : je préfère le concept de citoyenneté à celui de nationalité, mais c'est là un point de détail sans grande importance.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mauvais tableau

    Posté par  . En réponse au journal Tableur de calcul pour auto-entrepreneur 2016. Évalué à 1.

    Arf ! Je fais dans le combo. J'ai pourtant fait récemment un commentaire pour défendre la grammaire, et une relecture ne suffit pas toujours à corriger les fautes — surtout si on la fait trop rapidement et en diagonale. Ce qui montre bien l'utilité que pourrait avoir un outil comme grammalecte quand il sera intégré au navigateur. Un compilateur qui souligne les erreurs de typage, cela sert à tout le monde : qui n'a jamais fait d'erreurs de typage dans son code même après relecture ? Dans le cas présent, je n'avais mis au début que Bouddha comme sujet, puis j'ai rajouté Kant mais n'ai pas corrigé la conjugaison du verbe. Une des erreurs les plus fréquentes que je dois faire, quand je dactylographie mes textes, est de transformer l'adverbe peu en un forme conjuguée du verbe pouvoir : peut (sans doute un réflexe automatisé, type pavlovien, du au fait que j'écris plus souvent le second que le premier).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mauvais tableau

    Posté par  . En réponse au journal Tableur de calcul pour auto-entrepreneur 2016. Évalué à -1.

    Oh si ! il aurait pu la faire, mais pas par étourderie, l'orthographe c'est le cadet de ses soucis. Tout comme lire Kant dans le texte, il me charrie avec ça en imitant les inconnus dans les 3 frères : « et qu'est-ce qu'il dirait Kant ? Et bien, Kant il dirait qu'on est dans la merde ! » :-P. Alors je le lui réponds en paraphrasant un recueil de conte bouddhiste qu'il m'a offert (dans lequel Bouddha casse un vase en affirmant que ce dernier n'existe pas) et lui dit : « Kant et Bouddha avait raison, tes salles de bain n'existent pas, et le fruit de ton travail n'est qu'une illusion ». :D

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  • [^] # Re: Bicamérisme

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 2.

    Et quand tu élis quelqu'un qui devient grand électeur, ça ne te donne aucun "droit de regard législatif" sur les personnes pour lesquelles il a lui-même a pu voter, faudrait arrêter de délirer.

    Tu essayes donc de m'expliquer que quand tu as le pouvoir d'influencer la composition du corps des grands électeurs, tu n'as pas aussi, de facto, une influence sur les personnes qu'il nommera. Tu as une drôle de conception du suffrage indirect.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Bicamérisme

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 5.

    Ah, vous allez avoir des partis comme chez nous alors : "charia for France", "jeunes musulmans de [EntrezRégion]", des machins trop sympa encourageant le viols, l'inégalité, l'islamisme forcé/d'état bref le non "vivre ensemble" (expression très à la mode depuis les attentats de Bruxelles).

    C'est de l'humour que je n'ai pas saisi ? Quel est le rapport avec la choucroute ? Toute personne résidant en France, et n'étant pas citoyenne de l'UE, est-elle nécessairement de confession musulmane ? Nombre de citoyens français sont de confession musulmane, et il existe un parti des démocrates musulmans français. On a aussi le parti des chrétiens démocrates.

    De fait le Sénat est composé de nombreux sénateurs-maires, et les conseillers municipaux représentent une grande part des grands électeurs chez nous. En quoi un citoyen américain, par exemple, pourrait disposer d'un pouvoir indirect sur la composition de notre Sénat, Sénat qui est une des deux chambres législatives ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Bicamérisme

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 2.

    Et vous, vous pensez quoi du bicamérisme ?

    Sur le principe, je dirais que cela permet peut être une meilleure représentativité des collectivités locales au niveau législatif et atténue la structure centralisée de l'État français; même si, de part ses institutions, notre État n'est pas fédéral.

    Néanmoins, l'existence du bicamérisme en France est à nouveau révélateur de la conception hollandesque de nos instituions. N'avait-il point, dans ses promesses électorales, l'extension du droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections municipales ? Ce qui reviendrait, par le bien du suffrage indirect via le Sénat, à leur accorder un droit de regard législatif sur tout le territoire.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: {{pas clair}}

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 6.

    À qui tu fais référence, voulais-tu dire ? Au hasard : Christiane Taubira qui a démissionné pour désaccord profond sur la question de la déchéance de nationalité ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mauvais tableau

    Posté par  . En réponse au journal Tableur de calcul pour auto-entrepreneur 2016. Évalué à 4.

    il [vaut] mieux aller dormir à l'hôtel 100€ plutôt que de dormir gratos chez un pote car l'hôtel et déductible du revenu donc moins d'impôt (factuellement, c'est vrai… je vous laisser deviner la stupidité de la chose).
    2 exemple, venant… d'un Bac+5

    Ah oui, quand même ! Dépenser 100, pour réduire ses impôts de 20 : quel grand bénéfice !
    Tu me diras, il y a une variante de ce sophisme sur la réduction d'impôt qui est un don : tu as 100, d'habitude je te prends 30, mais là je te prends que 20, donc je te donne 10. /o\

    Pour ce qui est du niveau d'étude nécessaire, j'en parlerai à une de mes connaissances. Il a un CAP et à commencer en faisant les 3-8 chez Michelin. Pour arrondir ses fins de mois, avec des potes il installait des cuisines, des meubles chez des gens (au black). Il s'est dit : je vais monter ma boîte d'installation de cuisine. Il s'est associé avec un margoulin, ça a fait faillite. Pas de soucis, il en a remonté une mais cette fois il vend et pose des salles de bain. Et ma foi, il est plutôt satisfait de sa situation.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: ouai

    Posté par  . En réponse au journal Données vs Code. Évalué à 1. Dernière modification le 30 mars 2016 à 12:25.

    De ce que j'ai compris du type Either en Haskell, il est identique au type Result en Elm.

    En Haskell la définition est :

    date Either a b = Left a | Right b

    en Elm, selon ton lien c'est :

    type Result error value = Ok value | Err error
    

    et en OCaml, son équivalent est :

    type ('a,'b) result = Ok of 'a | Error of 'b

    Et à l'usage, on les emploie pareil : soit le calcul s'est bien passé est on renvoie du Ok (ou Right en Haskell), soit il y a eu une erreur et on la propage via Err, Error ou Left.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Map-Reduce

    Posté par  . En réponse au journal Données vs Code. Évalué à 2.

    Je vois pas comment c'est possible :

    Signature minimale d'un graphe et exemples d'implémentation en OCaml

    type graph
    type vertex
    
    val iter_vertex : (vertex -> unit) -> graph -> unit
    (** Parcourt les sommets du graphe en appliquant la fonction passée en argument à chacun d'eux *)
    
    val iter_succ : (vertex -> unit) -> graph -> succ -> unit
    (** Comme l'autre mais se limite aux successeurs d'un sommet donné *)

    Quelques algorithme classiques sur les graphes : comme le parcours en largeur, le parcours en profondeur, le plus court chemin…

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Karma négatif et comptes multiples

    Posté par  . En réponse au journal Tableur de calcul pour auto-entrepreneur 2016. Évalué à 1.

    (c'est très jésuite : si tu poses une question, c'est que tu as déjà la réponse, ce pour quoi ils répondent par une question ces cons, genre « t'es sûr ? », ils ont d'autres méthodes plus élaborées… J'en ferai un nourjal un jour, ou pas).

    Ils n'ont pas complètement tort les jésuites sur le coup, et ça me rappelle ce que nous avez dit un professeur lorsque j'étais encore étudiant : pour faire un bon chercheur, il ne faut pas seulement savoir répondre aux questions, mais savoir se poser les bonnes questions (sous-entendu que la réponse, ou le chemin qui mène à elle, se trouve déjà dans la question).

    Néanmoins, je doute qu'il fût affilié de près ou de loin à l'ordre des jésuites, nous ayant fait hurler de rire avec cette anecdote : « je lisais ce matin que le Pape [Jean Paul II à l'époque] avait sanctifié autant de personnes que tous le Papes précédents réunis. Sachant que ces dix dernières années on a publié autant d'écrits mathématiques que depuis l'Antiquité, si un jour vous écrivez un article inutile [ou un commentaire inutile sur linuxfr :-P] vous pourrez vous considérez en bijection avec un sanctifié du Pape. \o/ »

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: ouai

    Posté par  . En réponse au journal Données vs Code. Évalué à 3.

    En quoi est-ce que c'est un type abstrait ?

    Un type abstrait est un type encapsulé dans un module dont on cache la représentation concrète à l'utilisateur. Ainsi, il ne peut manipuler les données de ce types que via les fonctions exportées par le module, ce qui permet de garantir des invariants sur la structure de données (à condition que les fonctions la manipulant soient bien codées, cela va de soi ;-)

    En OCaml ça peut donner cela, avec un fichier d'interface password.mli

    type t
    val create_pwd : string -> t

    et dans le fichier qui implémente l'interface password.ml tu as

    type t = string (* le type t est un alias du type string mais l'utilisateur ne le sait pas *)
    let create_pwd s = (* mon über code générant des mots de passe *)

    et l'utilisateur ne pourra jamais manipuler les mots de passe comme des string.

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  • [^] # Re: ouai

    Posté par  . En réponse au journal Données vs Code. Évalué à 1.

    Tu devrais lire l'article de Jacques Garrigue que j'ai donnée en lien, tu devrais y trouver les réponses à tes questions.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: ouai

    Posté par  . En réponse au journal Données vs Code. Évalué à 3.

    Comment tu composes ces contraintes (trié + pairs par exemple) si chaque contrainte donne naissance à un seul type ?

    En utilisant des variants polymoprhes pour faire de l'héritage multiple ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: C'est bien dommage

    Posté par  . En réponse au journal C++17 est sur les rails. Évalué à 1.

    Au cours des discussions qui entourent la rédaction de la dépêche, j'ai appris qu'il y avait le projet d'ajouter le principe des macros à la Lisp au langage OCaml : modular macros.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • # Liaison statique

    Posté par  . En réponse au journal Vivre en fascisie. Évalué à 10.

    Dans un autre journal, Benoît Sibaud avait lié dynamiquement le xkcd de rigueur. Le linker ne réalisant pas toujours parfaitement sa tâche, pourtant simple et qui consiste à suivre l'hyperlien, une liaison statique s'impose donc.

    Free Speech

    Bien conscient que la réponse du « con » Yvan Munoz est encore trop récente pour qu'elle ait pu porter ses fruits, je me permets de la rappeler :

    Pour te donner un conseil bien qu'ayant conscience qu'à ce moment il t'est inutile, espérant seulement qu'il puisse germer et donner un jour un fruit ou une fleur.

    lire la suite

    Ce qui reste tout de même étonnant dans toute cette histoire, c'est qu'une personne qui se dit victime de la censure de l'organisation tyrannique des administrateurs de DLFP puisse encore s'exprimer sur cette même DLFP. Ce sont de drôles de censeurs ces administrateurs… ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Intérêt douteux

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 1.

    Le système européen a aussi beaucoup de mal à protéger ses intérêts économiques et certains pays industriels européens, comme la France, souffrent fortement d'une ouverture à la concurrence internationale à laquelle ils n'étaient pas correctement préparés.

    Tu sous-entends que c'est la "faute des autres", moi je tournerai la phrase comme ça : le monde change, et ces français imbus d'eux-même refusent toujours de le comprendre (faut voir les réactions en ce moment sur des propositions de loi assez légères quand on regarde de loin) et de faire ce qui aurait dû être fait il y a 10 ans, alors forcément ça coince.
    La différence entre les deux phrases (la tienne et la mienne) est que d'un côté celui qui parle sous-entend que l'autre est le méchant, et de l'autre celui qui parle regarde le problème qu'il a chez lui et qu'il peut lui résoudre.

    Le problème est plus ancien que cela et remonte, a minima, au colbertisme : sans doute une autre « exception française ». Il y a, au fond de tout cela, la funeste idée que l'économie des échanges marchands est un jeu à somme nulle : ce qu'un acteur gagne doit être perdu par un autre acteur. D'où les différentes variantes de politique protectionniste cherchant à réserver le marché intérieur à la production intérieure (« vive le made in France ! \o/ »).

    Pourtant les échanges marchands librement consentis reposent sur le principe : j'accepte de faire cela pour toi, à condition que tu fasses ci pour moi. Comment les deux parties en présence pourraient-elles accepter de contracter si l'une des deux était nécessairement le dindon de la farce, ou in fine se retrouverait gros-jean comme devant ? Je ne cherche pas à nier qu'il y a des échanges qui se passent ainsi, l'une des deux parties pouvant profiter de la faiblesse ou de l'ignorance de l'autre pour la tromper, mais une telle situation n'est pas inhérente au principe de l'échange.

    Comme pamphlet anti-protectionnisme, il y a la fameuse pétition des marchands de chandelles : quel concurrent plus sournois que le soleil peut-on imaginer face aux fournisseurs d'éclairage, lui qui refuse obstinément de se plier aux lois des hommes ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Pour quel coût?

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 1.

    Socrate ne s'était jamais abaissé à insulter ses interlocuteurs.

    Pour affirmer une telle absurdité il faut n’avoir rien lu de Platon, ou n’être pas en capacité d’en tirer quoi que ce soit d’intelligible. Car j’ai bien en tête deux ou trois petites saillies bien senties dans ce que l’on sait du procès (tout du moins de la défense…) ou Socrate se fout le plus ouvertement du monde de ceux-là même qui le jugent (avec une arrogance qui vaut bien la mienne) : ça n’étaient effectivement pas un garçon très sage.

    Il lui arrivait bien de railler et de moquer ses interlocuteurs, et pas seulement dans sa défense et l'Apologie, mais avec une finesse d'esprit qui est à des années lumières de la tienne.

    Un grand homme ce Nietzsche.

    Au moins comprends-je maintenant le ton de ta prose et ta position sur le couple Socrate-Platon. Bien que la lecture de celle de Nietzsche soit plus intéressante et enrichissante, philosophie que j'exécre pourtant au plus haut point (on peut difficilement attendre une autre position de la part d'un kantien).

    Pour le reste, cela se passe de commentaire. Et pour compléter l'information à destination des lecteurs qui n'aurait pas lu l'Apologie de Socrate (ou tout autre dialogue platonicien), celui-ci n'était pas accusé d'être un sophiste, mais les chefs accusations étaient :

    • ne pas reconnaître les Dieux de la Cité ;
    • inventer de nouveaux Dieux pour les remplacer ;
    • corrompre la jeunesse.

    Et Socrate ne reprochait pas aux sophistes de mentir (tenir pour vrai ce que l'on sait être faux) mais de prétendre savoir ce qu'en réalité ils ignoraient. Autrement dit, il leur reprochait de ne pas s'interroger suffisamment sur le fondement de leurs affirmations, et de faire passer, entre autre, le vraisemblable pour de la certitude; de préférer dire : « je sais, telle est la vérité ! » plutôt que d'affirmer : « je ne sais pas, mais je cherche ! ». Comme par exemple, affirmer :

    Et encore! Quelques références que ce soit, on en attendra plus que de maigres citations sorties de leur contextes, archies connues tant elles ont été répétés jusqu’à plus soif. L’on peut à ce propos être certain qu’un texte qui en fait usage est tout au plus la production d’un cuistre qui se chargera le plus sûrement du monde de se mettre en contre-sens le plus total avec la pensée originelle de l’auteur.

    Alors que je n'ai fait que synthétiser certains passages de l'Apologie de Socrate. Crois-tu que je m'amuses à faire référence à des écrits que je n'ai pas lu ? Et pour illustrer, sur un exemple, l'attitude de Socrate dans son procès lorsqu'il s'adresse aux athéniens présents pour le juger :

    Ma seule affaire est d'aller et de venir pour vous persuader, jeunes et vieux, de n'avoir point pour votre corps et pour votre fortune de souci supérieur ou égal à celui que vous devez avoir concernant la façon de rendre votre âme la meilleure possible, et de vous dire : « Ce n'est pas des richesses que vient la vertu, mais de la vertu que viennent les richesses et tous les autres biens, pour les particuliers comme pour l'État. » Si donc c'est en tenant ce discours que je corromps les jeunes gens, il faut bien admettre que ce discours est nuisible. Mais prétendre que je tiens un autre discours que celui-là, c'est ne dire rien qui vaille. Au regard de cela, si je puis me permettre, Athéniens, suivez ou non l'avis d'Anytos, acquittez-moi ou non, mais tenez pour certain que je ne me comporterai pas autrement, dussé-je subir mille morts.

    N'allez pas m'interrompre en faisant du tapage Athéniens. Continuez plutôt à faire comme je vous l'ai demandé. Cessez de m'interrompre en faisant du tapage, et prêtez-moi l'oreille. J'ai tout lieu de croire que vous y trouverez profit. Sans doute ai-je encore à vous dire des choses qui vont vous inciter à m'interrompre, en faisant du tapage. De grâce, veulliez vous en abstenir.

    On est tout de même assez loin du : « bandes de crétins dégénérés, allez-vous donc enfin reconnaître votre imbécillité, votre ignorance, ma supériorité et le fait que la vérité est de mon côté ! »

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: oui github se sourceforgise :/

    Posté par  . En réponse au journal Github et la génération (pas terrible) de contenu. Évalué à 4.

    BAud a du se tromper de journal sur github, je suppose qu'il pensait à la position que zenitram a exposé dans celui-ci : le danger github.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.