kantien a écrit 1131 commentaires

  • [^] # Re: Gnome ?

    Posté par  . En réponse au journal EVI Smartpad3 , une tablette/ordinateur sous Gnu/Linux. Évalué à 1. Dernière modification le 27 avril 2016 à 21:14.

    Non mais je pense que j'aurai le même inconvénient , c'est à dire principalement le défilement à l'intérieur d'un fenêtre qui doit se faire avec l'ascenseur alors qu'on a envie de "glisser" comme sur une tablette.

    Pourquoi ? Sur mon portable, je fais le défilement à deux doigts (verticalement ou horizontalement) avec mon touchpad : pourquoi le comportement serait différent sur un écran tactile ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 3.

    Sommaire

    Oui, mais ça c'est parce que le système des droits d'auteur actuel est complètement pourri que c'est la croix et la bannière pour faire des œuvres dérivées.

    Je vais faire mon kantien, pour une fois, est exposé son point de vue sur la contrefaçon (position prise en 1784 par rapport au problème de la contrefaçon des livres), mais dont les problématiques sont bien encore d'actualité.

    Le droit d'auteur relève du droit personnel et non du droit réel

    Que puis-je faire avec l'exemplaire d'une œuvre qui est mien ? La propriété de cette exemplaire me donne-t-elle le droit d'en faire une copie et de la livrer au public, ou est-ce attenter à mon droit sur cet exemplaire que de me l'interdire ? Problème actuel : les DRM (cf. note de bas de page graissée).

    Ceux qui croient que la faculté d'éditer un livre découle de la propriété d'un exemplaire de ce livre (que cet exemplaire soit un manuscrit de l'auteur ou une copie imprimée par un précédent éditeur), et qui pensent en même temps que cette faculté peut être limitée par la réserve de certains droits, soit de l'auteur, soit de l'éditeur institué par lui, en ce sens que la contrefaçon en peut être interdite, — ceux-là n'arriveront jamais ainsi au but. Car la propriété qu'un auteur a de ses pensées (si l'on accorde qu'il y a une propriété de ce genre fondée sur des droits extérieurs) lui reste toujours acquise, indépendamment de l'impression ; et, si les acquéreurs d'un livre ne peuvent donner un consentement exprès à une semblable restriction de leur propriété [1], à combien plus forte raison un con­sentement qui n'est que présumé est-il insuffisant à les lier !

    Je crois être fondé à considérer une édition non comme le trafic que l'on ferait d'une marchandise en son propre nom, mais comme une affaire gérée au nom d'un autre, c'est-à-dire de l'auteur, et je pense pouvoir prouver aisément et clairement de cette manière l'illégitimité de la contrefaçon. Mon argument est contenu dans un raisonnement qui prouve le droit de l'éditeur, et que suit un second raisonnement des­tiné à réfuter la prétention du contrefacteur.

    [1] : Un éditeur oserait-il imposer à quiconque achète un ouvrage de sa maison d'édition comme condition de risquer une inculpation pour usage abusif d'un bien étranger qui lui a été confié, au cas où il se servirait intentionnellement ou même par imprudence de l'exemplaire qu'il vent à des fins de contrefaçon ? Il est douteux que quiconque donnerait un tel consentement, parce qu'on s'exposerait ainsi à tous les désagréments que vous réservent enquêtes et responsabilité. L'éditeur serait constamment sur son dos.

    Kant, De l'illégitimité de la contrefaçon des livres

    On retrouve, quinze ans plus tard, dans sa Doctrine du droit les mêmes considérations.

    La cause de ce qu’il y a d’apparemment légitime dans une illégitimité qui saute pourtant aussi vivement aux yeux, du premier coup d’œil, que celle de la contrefaçon des livres, tient à ceci : le livre, d’une part, est un produit matériel de l’art (opus mechanicum) qui peut être imité (par celui qui se trouve posséder légitimement un exemplaire), et par conséquent il y à la un droit réel; mais, d’un autre côté, le livre est aussi un pur et simple discours de l’éditeur au public, que le possesseur d’un exemplaire n’a pas le droit de reproduire publiquement (praestatio opera, droit de disposer d’un travail) sans avoir pour cela été mandaté par l’auteur – ce qui définit un droit personnel, et dans ces conditions l’erreur consiste en ce que l’on confond les deux droits.

    Ce passage se trouve en appendice au chapitre sur le droit des contrats à la question Qu'est-ce qu'un livre ? Le tort du contrefacteur consiste à parler au nom de l'auteur alors qu'il n'a pas été mandaté pour cela : il fait usage d'un droit personnel qu'il n'a tout bonnement pas légitimement acquis (il lui faudrait l'accord explicite de l'auteur pour cela), droit personnel qui ne peut se déduire en toute bonne foi du droit réel qu'il possède sur son propre exemplaire.

    C'est sur cette ambiguïté entre droit réel et droit personnel que joue les grands éditeurs pour coller des menottes numériques à tout va. Les DRM porte atteinte au droit réel de l'acquéreur sur son exemplaire qui, de facto, n'a plus la pleine propriété sur son bien : cela mérite plus le terme de contrat de location que celui de contrat de vente. Ce genre de pratique devrait tout bonnement être illégale.

    J'avais lu un jour, mais je n'ai pas retrouvé (bon, je n'ai pas cherché très longtemps), un rapport de la quadrature du net pour le Parlement Européen sur le droit d'auteur, et ce qui m'avait surpris c'est qu'il se concentrait uniquement sur le droit réel tout en faisant l'impasse sur le droit personnel : c'est comme s'ils étaient tombés dans le piège des majors en acceptant les termes du débat. Je fût d'autant plus étonné que le rapport était écrit pas des juristes de la quadrature.

    Peut-on copier un œuvre artistique, effectuer une traduction ou faire une œuvre dérivée sans le consentement de l'auteur ?

    Les œuvres d’art, comme choses, peuvent être au contraire, sur les exemplaires qu’on en a légitimement acquis, copiées ou moulées, et ces copies publiquement vendues, sans que l’on ait besoin pour cela du consentement de l’auteur de l’original ou de ceux dont il s’est servi pour exécuter ses idées. Un dessin que quelqu’un a esquissé ou qu’il a fait graver par un autre, ou encore qu’il a fait exécuter en pierre, en métal ou en plâtre, peut être reproduit ou moulé par celui qui a acheté cette production, et vendu publiquement sous cette forme, comme tout ce que l’on peut faire en son propre nom d’une chose qui vous appartient, sans avoir besoin du consentement d’un autre. La dactyliothèque de Lippert peut être copiée et mise en vente par qui­conque en est possesseur et s’y entend, sans que l’inventeur puisse se plaindre d’une atteinte portée à ses affaires. Car c’est une œuvre (opus, non opera alterius) que tous ceux qui en sont possesseurs peuvent, sans même indiquer le nom de l’au­teur, vendre, par conséquent aussi copier et mettre dans le commerce en leur propre nom, comme une chose qui leur appartient. Mais l'écrit d'un autre est un discours d'une personne (opera), et celui qui l'édite ne peut parler au public qu'au nom de cet autre, et il ne peut dire de lui-même autre chose sinon que l'auteur tient au public le discours suivant par son intermédiaire (impensis bibliopolæ). Il est en effet contradictoire de tenir en son nom un discours qui, d'après son propre avertissement et conformément aux informations du public, doit être le discours d'un autre. La raison pour laquelle les œuvres d'art peuvent être reproduites et livrées au public par d'autres que leurs auteurs, tandis que les livres, qui ont déjà leurs édi­teurs, ne peuvent être contrefaits, c'est que les premières sont des œuvres (opera), tandis que les seconds sont des actes (operæ), et que celles-là sont des choses qui existent par elles-mêmes, tandis que ceux-ci n'ont d'existence que dans une personne. C'est pourquoi les derniers appartiennent exclusive­ment à la personne de l'auteur, et il a un droit inaliénable (jus personalissimum) de parler toujours lui-même par l'inter­médiaire de tout autre, c'est-à-dire que personne ne peut tenir le même discours au public autrement qu'en son nom (au nom de l'auteur). Si cependant on modifie le livre d'un autre (si on le raccourcit ou l'augmente, ou si on le refond) de telle sorte qu'il ne serait plus juste de le publier sous le nom de l'auteur de l'original, cette refonte faite par l'éditeur en son propre nom ne constitue pas une contrefaçon, et par conséquent elle n'est pas défendue. Ici, en effet, un autre auteur entreprend par son éditeur une autre affaire que le premier, et par conséquent il ne porte pas atteinte aux droits de celui-ci dans ses affaires avec le public ; il ne représente pas cet auteur, mais un autre, comme parlant par son intermédiaire. De même la traduction d'un ouvrage dans une langue étrangère ne peut passer pour une contrefaçon ; car elle n'est pas le langage même de l'auteur, quoique les pensées puissent être exactement les mêmes.

    En gros, de nombreuses pratiquent qu'interdisent les législations et que viennent compenser les Creative Common ne devraient pas être interdites.

    Pourquoi les légilsations n'ont pas suivi cette voie ?

    Parce qu'elles ne l'ont pas écouté :

    Si l'idée, prise ici pour fondement, d'une édition d'un livre en général était bien comprise et traitée (comme je me flatte qu'il est possible de le faire) avec toute l'élégance qu'exige la science du droit romain, les plaintes élevées contre les contrefacteurs pourraient être portées devant les tribunaux, sans qu'il fût nécessaire de solliciter d'abord une nouvelle loi à ce sujet.

    et qu'elles ont préférés suivre l'autre alternative, à savoir : solliciter de nouvelles lois à ce sujet. Il est à croire que la complexité législative est le cheval de bataille des États contemporains.

    J'avais tenté maladroitement d'aborder ce texte lors des questions au public des dernières RMLL à Beauvais pendant la table ronde avec Véronique Bonnet (de l'April), RMS, une économiste et un juriste qui a publié un livre sur le droit d'auteur sous CC disponible chez framasoft.

    Lors de la conférence sur les démêlés entre VLC et Sony sur le blue-ray avec un représentante de la Hadopi, Véronique Bonnet y a à nouveau fait allusion mais sans grand succès. Les libristes n'aiment-ils pas assez la philosophie du droit ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 4. Dernière modification le 26 avril 2016 à 10:42.

    Tu vis sur quelle planète pour pouvoir affirmer ça sans rigoler ?

    Sur celle où quand j'entends un morceau avec un thème qui me plaît, je prends ma guitare et je le rejoue à ma sauce : je reproduis la source telle qu'elle m'est donnée. Tu vis sur quelle planète, entouré de quels musiciens, pour avoir entendu des musiciens dire qu'ils se cachaient des choses les uns aux autres ? Je dis ça parce que le mouvement du logiciel libre est né de développeurs qui se plaignaient que d'autres développeurs faisaient de la rétention de code. Tu vois un équivalent dans le domaine musical ?

    Et aussi étrange que cela puisse te paraître : j'ai appris comme pour ma langue maternelle, j'ai écouté puis reproduit. T'as pas d'oreille ?

    Et alors ? C'est une œuvre de l'esprit, qui répond à un besoin. Partagée, elle répond à des besoins. Libre, elle répond à bien plus de besoins que tout ceux que l'auteur d'origine peut avoir imaginé.

    Et alors ? Un théorème mathématique est aussi une œuvre de l'esprit (et avant que la pratique de la démonstration se fasse sous forme de code informatique, tout le monde rendait publique son travail et n'en interdisait pas la réutilisation), mais je n'ai toujours pas vu le rapport avec une œuvre musicale (en dehors du fait qu'ils rentrent tous les deux, comme bien d'autres choses, dans la catégorie générale œuvre de l'esprit); ce qui était pourtant ma question. À ce compte là, tu ferais mieux de militer pour l'abolition du droit d'auteur.

    "libre" ? Ben voyons :o

    L'usage des chevrons (« ») ne t'a pas fait comprendre que je n'employais pas le mot libre dans l'acception qu'il a dans logiciel libre ? Pourtant la prestation de Bireli aurait pu te mettre la puce à l'oreille : il est là sur la scène devant un public et joue au gré de son inspiration, comme ça lui vient, ce qui s'appelle improviser.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Yet another one

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 3. Dernière modification le 25 avril 2016 à 15:28.

    Je ne le jugeais pas, je lui renvoyais sa propre interrogation (celui qui juge les autres se condamne lui-même). ;-)

    Il renvoyait au strip xkcd « comment les standards prolifèrent » (c'est un jugement de valeur sur Elm), il distinguait entre le bon et le mauvais développeur (c'est un jugement de valeur1)… et pourtant il passe complètement à côté de la problématique à laquelle s'attaque Elm (c'est certes là aussi un jugement, mais non de valeur, qui est factuel et objectif : il passe à côté de la question « pourquoi Elm ? »; ce qui, pour moi, correspond à ton message et à la partie que j'ai citée).


    1. le summum étant sa conclusion : « bon à tout, propre à rien ». 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Dommage...

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 2.

    De ce que j'ai compris, après une lecture rapide en diagonale, redux encapsule l'état d'une application en ne faisant que du fonctionnel pur (paradigme tout à fait praticable en javascript). Mais là où l'auteur de redux va en chier pour son implémentation, c'est que du code utilisant redux cohabite avec du javascript générique qui lui n'interdit pas les effets de bords. Il va devoir contrôler et mettre en place des systèmes d'inférences pour vérifier qu'il n'y a pas d'effets de bord dans le code, là où c'est impossible dans Elm et cela par conception même du langage.

    De toute façon, comme Victor je ne suis pas objectif, pour moi javascript est un langage qui est defective by design. Voir la vidéo wat :

    >[] + [] // empty string
    
    >[] + {}
    [object Object] // un objet
    >{} + []
    0 // l'entier nul : wat !!!!
    >{} + {}
    NaN // ce n'est pas un nombre : wat !!!
    >Array(5).join("wat" + 1)
    wat1wat1wat1wat1wat1 // admettons, on concaténe
    >Array(5).join("wat" - 1) + " Batman!" // subtile le + devient -
    NaNNaNNaNNaNNaN Batman! // WAT !!!!!

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Yet another one

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 2.

    C'est très différent par rapport à si tu avais expliqué qu'Elm n'apporte pas grand chose face à Ocaml ou Haskel et qu'il n'est donc pas si intéressant que ça de s'y pencher sauf si on veut vraiment l'utiliser.

    Autrement dit : comme LouisB ne semble pas avoir saisi la problématique sous-jacente, doit-on le ranger dans la catégorie « mauvais développeur » ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Dommage...

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 3.

    Le compilateur permet de conduire le développement, c'est certain, mais c'est là une caractéristique propre à tout langage statiquement typé (et le système de type de Elm, ADT, offre une bonne expressivité sémantique). Mais, le fait que ce soit de la programmation réactive en fonctionnel pur (FRP) offre une possibilité unique dans la phase de développement : le hot-swapping.

    Cela permet de modifier le code à chaud, et de rejouer toutes les interactions utilisateurs avec le code modifié. Autrement dit : je teste mon code, j'interagis avec lui et je constate un comportement non souhaité; alors je modifie dans mon code la partie qui me semble être fautive, et je vais rejouer la même séquence d'entrée sur le nouveau code (sans la refaire moi-même à la main, bien entendu). Je ne sais pas si React+Redux permet ce genre de chose, en plus du paradigme réactif il faut l'immutabilité des structures pour effectuer ce genre de chose.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 3. Dernière modification le 25 avril 2016 à 00:06.

    L'idée du "source" en musique est d'être à égalité des "armes", en fournissant ce qui a été utilisé, en ne faisant pas de la rétention.

    Hé ! Tu veux m'amputer de mes oreilles et de mes doigts ? :-P

    Plus sérieusement, la notion de source en musique et dans le domaine logiciel n'est pas la même. En musique, elle ne se retrouve pas dissimulée dans un binaire incompréhensible : la source c'est le morceau lui-même; comme avec la langue parlée. Savoir relever d'oreille, et pouvoir rejouer ce que l'on entend, doit faire partie du savoir-faire de l'instrumentiste. C'est comme parler une langue, tu apprends à reproduire les sons que tu entends, tu te forges un vocabulaire… Les musiciens ne se cachent rien, comme un auditeur comprend les paroles d'une chanson dans une langue qu'il maîtrise. Après, chaque musicien aura son propre toucher, son émotion, son intention; comme deux acteurs différents ne déclameront pas un texte de la même façon.

    Après, je veux bien entendre les requêtes qui demandent de ne pas restreindre outre mesure les possibilités de réutilisation (dans des samples, de la réorchéstration, de la reprise de thème) pour les créateurs; mais pour ce qui est du simple auditeur : pourquoi voudrait-il pouvoir diffuser comme il le souhaite ? Une pièce de musique n'est pas un outil : c'est un discours sans mot, il ne répond à aucune problématique technico-pratique, si ce n'est d'inviter au voyage et de laisser libre cours à son imagination.

    Et j'ai du mal à voir quel est le rapport entre une démonstration mathématique (ce qu'est, au fond, en tant qu'œuvre de l'esprit un code informatique) et une pièce musicale. Bon, il y a bien Bach qui était un obsédé des progressions arithmétique et géométrique, ou Pythagore qui voyait des nombres entiers partout et qui nous a légué la gamme diatonique avec son cycle des quartes et des quintes, mais ça ne fait pas de la musique une forme de mathématique appliquée.

    Une musique « libre » dont l'inspiration bachienne est flagrante :
    https://www.youtube.com/watch?v=hcBODh3LzE0 :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 1.

    Pour des morceaux de musique ça ne me paraît pas déconnant de considérer que la "base commune" qui fait le lien entre les hommes et la musique est la partition (j'imagine que c'est un peu dans cette idée que les partitions ont été inventées).

    D'un autre côté, les partitions je les écrit déjà rarement pour moi, alors me forcer à les écrire pour pouvoir les distribuer…

    Dans le monde logiciel, le code est surtout utile pour les développeurs, dans la musique pour les musiciens. Selon le style de musique, je dirais : qu'il ouvre ses esgourdes et relève le morceau, c'est pas la mer à boire à « décompiler ».

    Après, cela vaut surtout pour mon cas personnel et la musique que je joue : du jazz essentiellement manouche. On a bien le Real Book qui circule entre nous (thèmes et grilles d'accords simplifiés des standards), mais comme on joue jamais le morceau deux fois de la même façon ça suffit.

    De toute façon, on retrouve souvent les gars Anatole et Christophe, du II V I ou sa variante I IV V, après tu modules par ci par là; et on se retrouve à faire son Michel Blanc : « tu me suis c'est Do Fa Sol » :-P

    Un journée de travail de Christophe Maé (les chanteurs qui se piratent eux-mêmes) : https://www.youtube.com/watch?v=SZnWBj-g_iY :-D

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 2. Dernière modification le 24 avril 2016 à 16:49.

    JS. Bach par exemple, ça compile presque.

    J'aime bien l'image, ça lui colle parfaitement. :-)

    c'est déjà bien qu'ils se pointent en session vaguement à l'heure avec leur matos

    Là, quand ça arrive, il faut faire péter la bouteille de champ' !!!

    Je jouais avec un gratteux pendant un moment, c'était du genre :
    - Bon, t'es où mec ? on t'attend…
    - C'est bon les gars, je suis là dans 5 minutes, j'suis à deux stations
    Nous (en mode traduction) : bon, il décolle de son canap', on va commencer sans lui.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Qui veut de l'interopérabilité ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les trois générations de messagerie instantanée. Évalué à 2.

    Il n'y aura donc jamais d'interopérabilité car ce n'est pas stratégique.

    C'est d'ailleurs pour cela que les différents réseaux d'opérateurs téléphonique ne sont pas interopérables…

    Je n'ai jamais vu quelqu'un chez SFR dans l'impossibilité de contacter quelqu'un chez Orange.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: C’est pas faux

    Posté par  . En réponse au journal Parce qu'on en a gros !. Évalué à 6.

    13, 14, 15… Enfin tous les chiffres impairs jusqu'à 22.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Titre bien choisi.

    Posté par  . En réponse au journal Parce qu'on en a gros !. Évalué à 1. Dernière modification le 23 avril 2016 à 19:54.

    Edit : déjà faite par marotte :-/

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: XMPP en une phrase

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les trois générations de messagerie instantanée. Évalué à 4.

    Hé, tu joues la mauvaise foi.

    Déjà, pour les box, dans mon entourage c'est souvent moi qui m'y colle pour la configuration; et en plus tu parlais d'avoir un client ouvert dans screen sur un serveur : technique accessible au commun des mortels…

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: kes ... tion

    Posté par  . En réponse au journal Prince: bronsonisé :(. Évalué à 1.

    Dans ce cas, la dalle durant, la choucroute promet de sacrés relents.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: kes ... tion

    Posté par  . En réponse au journal Prince: bronsonisé :(. Évalué à 4. Dernière modification le 23 avril 2016 à 10:48.

    Ce qui fait qu’aujourd’hui nous sommes en présence de patronymes homophones tels que Durand, Durant, Duren, Duran, etc… bien qu’à la base ils soient tous issus de "du rang", nom de famille donné à ceux qui étaient soldats…

    Le problème c'est que ces soldats du rang s'octroyaient l'exlusivité du passage du pont. Le responsable de l'état civil ne pouvant plus y faire passer son âne s'écria : j'en ai marre 'tain ! À l'inscription suivante au registre des naissances venait de voir le jour le premier Jean Martin. Une histoire des gradés, en somme… :-D

    Demain je vous donnerai la recette de la choucroute à la confiture de poire.

    Je préfère les moules aux marrons ou à la châtaigne. :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Prouve-le

    Posté par  . En réponse au journal Linux sur le bureau : combien de régressions ?. Évalué à 5.

    Conséquence d'un réveil douloureux suite à un vendredi soir trop arrosé : tout n'est pas si rose ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Référence

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 2.

    Du genre pour régler des problèmes de droits de propriété intellectuelle sur une « bibliothèque » ridicule (comment peut on faire un paquet avec une seule fonction ???), alors que c'est de base dans le module String ? :-P

    import Html exposing (text, p, section)
    import String exposing(pad, padLeft, padRight)
    
    string_to_p s =
      p [] [text s]
    
    main =
      let
        a = pad 20 '-' "Hello World!"
        b = padLeft 20 '-' "Hello World!"
        c = padRight 20 '-' "Hello World!"
      in 
        section [] (List.map string_to_p [a, b, c])

    qui, ô surprise, génère l'arbre suivant (à tester ici):

    <section>
     <p>----Hello World!----</p>
     <p>--------Hello World!</p>
     <p>Hello World!--------</p>
    </section>

    Bon, là je taquine, mais apporter les bienfaits du fonctionnel fortement et statiquement typé à javascript est à mon avis une bonne chose (de base, ce langage est moisi).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: gloubiboulga

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 2. Dernière modification le 22 avril 2016 à 16:56.

    Y ne se définit pas par l'obtention du permis

    C’est pas la seule faute mais celle-là pique beaucoup ! (Il ne se définit pas…)

    Ce n'est pas une faute, c'est de la revendication politique :-/

    « il » est du genre masculin (sur le plan grammatical) alors que l'automobiliste peut très bien être un homme, une femme, un trans : c'est discriminant ! Par contre écrire « l'automobiliste » ne semble pas la gêner, va savoir pourquoi ? (peut-être l'apostrophe, si elle avait du écrire « le » conducteur, elle aurait peut-être inventé un nouvel article défini, va savoir…)

    Bien que le pronom « il », dans ce cas, soit complément neutre du point de vue des genres sociologiques, cela ne semble pas la satisfaire. Alors, on tente des innovations en fouillant dans les voyelles, on prend un rapprochement sonore entre « il » et « y » selon certaines prononciations, et le « y » acquière une nouvelle fonction grammaticale en plus de celle de pronom adverbial.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Clojure

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 3.

    Ça se fait avec du OCaml : js_fo_ocaml et le framework complet ocsigen permet faire une webapp en codant à la fois la partie client et serveur.

    J'en avais parlé aux rédacteurs de la dépêche qui m'ont répondu que Elm ne fait que la partie client pour le moment, mais il y a un projet pour faire la partie serveur.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Ouane pourquoi pas, mais ça se contredit dès Tou !

    Posté par  . En réponse au journal You are legion. Évalué à 3.

    En complément, ça pourrait t'intéresser en tant que développeur OCaml ;-)

    J'avais fait un commentaire sur un article de Gérard Huet où il aborde l'analogie entre grammaire et typage.
    Ou encore, cet article avec analyse sémantique des langues naturelles par des lambad-termes avec paradigme CPS (Continuation Passing Style).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Ouane pourquoi pas, mais ça se contredit dès Tou !

    Posté par  . En réponse au journal You are legion. Évalué à 3.

    PS: il doit y avoir quelques fautes surtout entre les se/ce mais pour le coup, j'ai du mal aujourd'hui :(

    Oui, il y en a. ;-) C'est la différence entre pronom personnel complément et pronom démonstratif : le premier renvoie à une personne (et la forme « se » renvoie au sujet du verbe qui est la troisième personne), pas le second (dans le cas d'une personne ce serait celui) qui de plus introduit une proposition relative (que/qui).

    Exemple :

    • je me demande, il se demande, je lui demande

    • j'ai dit quelque chose -> ce que j'ai dit

    Ainsi

    si tu es capable de dire que se ce que décris l'OP sur le code de la route est faux

    L'OP a décrit quelque chose sur le code de la route.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mais où sont passés 39, 40, 41, 42, 43, 44 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Thunderbird 45 est sorti. Évalué à 6.

    C'était là guerre ! On passe directement à 45 pour célébrer la libération : libriste jusqu'au bout, même dans les numéro de versions ! :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je confirme!

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 1.

    On sent bien là le libriste, pour certains c'est des bananes :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je confirme!

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 10.

    Déjà, pour commencer, parce que le notion de genre (queer) ne s'applique qu'à des personnes, et que quand tu écris par exemple : « s'olle y a un accident au final », le pronom « il » est impersonnel !!! Apprends déjà ta grammaire ou soit plus cohérent dans tes usages des pronoms issus de ton imagination, et après on en reparlera. À moins que tu aies aussi pour ambition de personnifier les choses, voire faire de l'animisme en personnifiant le « il » dans « il pleut ».

    Personnellement, la théorie queer je m'en fous. Les LGBT mènent la vie qu'ils souhaitent, cela ne me pose aucun soucis. Mais commencer à vouloir modifier la grammaire d'une langue pour d'obscures raisons entièrement étrangères à la grammaire : faut pas pousser mémé dans les orties !

    Cela étant, des adeptes de queer theory se sont pris un magnifique poisson d'avril de la part de deux philosophes des sciences (Anouk Barberousse et Philippe Huneman) qui ont réussi a publié un article vide de sens dans une revue avec révision par des paires (dans la lignée des canulars à la Sokal). :-)

    On eût pu prêter aisément à Benedetta Tripodi, auteure d’un récent article d’« ontologie politique alternative » badiousienne intitulé « Ontology, Neutrality and the Strive for (non)Being-Queer », un destin brillant dans l’univers de la théorie critique et postmoderne. Porteuse d’une pensée dont la radicalité n’a d’égale que le souci de ne point adhérer aux us sémantiques les plus bourgeois, cette jeune philosophe semblait en effet allier aux nouveaux herméneutes du gender les figures de proue de la métaphysique française contemporaine, à commencer bien entendu par son représentant le plus médiatique, Alain Badiou. Néanmoins, Benedetta Tripodi n’existe pas, ce qui constitue un handicap assez fâcheux dans l’académie comme au dehors. Elle est l’alias d’une intervention – ou comme disent les artistes, une « performance » – dont nous souhaitons expliquer ici les raisons et la signification.

    En automne 2015, à la suite d’un appel à communication de la jeune revue Badiou Studies sur le thème « Towards a queer badiouian feminism », nous avons soumis, sous le pseudonyme de Benedetta Tripodi, l’article susmentionné. Il a été évalué, accepté pour publication et publié dans le numéro 4 de cette revue. Par ailleurs il n’a absolument aucun sens, et nous sommes bien placés pour le savoir puisque nous l’avons intégralement rédigé (même s’il comporte de longues citations de Badiou et d’autres auteurs).
    lire la suite (pdf de 23 pages)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.