kantien a écrit 1248 commentaires

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 1.

    Pour des morceaux de musique ça ne me paraît pas déconnant de considérer que la "base commune" qui fait le lien entre les hommes et la musique est la partition (j'imagine que c'est un peu dans cette idée que les partitions ont été inventées).

    D'un autre côté, les partitions je les écrit déjà rarement pour moi, alors me forcer à les écrire pour pouvoir les distribuer…

    Dans le monde logiciel, le code est surtout utile pour les développeurs, dans la musique pour les musiciens. Selon le style de musique, je dirais : qu'il ouvre ses esgourdes et relève le morceau, c'est pas la mer à boire à « décompiler ».

    Après, cela vaut surtout pour mon cas personnel et la musique que je joue : du jazz essentiellement manouche. On a bien le Real Book qui circule entre nous (thèmes et grilles d'accords simplifiés des standards), mais comme on joue jamais le morceau deux fois de la même façon ça suffit.

    De toute façon, on retrouve souvent les gars Anatole et Christophe, du II V I ou sa variante I IV V, après tu modules par ci par là; et on se retrouve à faire son Michel Blanc : « tu me suis c'est Do Fa Sol » :-P

    Un journée de travail de Christophe Maé (les chanteurs qui se piratent eux-mêmes) : https://www.youtube.com/watch?v=SZnWBj-g_iY :-D

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 2. Dernière modification le 24 avril 2016 à 16:49.

    JS. Bach par exemple, ça compile presque.

    J'aime bien l'image, ça lui colle parfaitement. :-)

    c'est déjà bien qu'ils se pointent en session vaguement à l'heure avec leur matos

    Là, quand ça arrive, il faut faire péter la bouteille de champ' !!!

    Je jouais avec un gratteux pendant un moment, c'était du genre :
    - Bon, t'es où mec ? on t'attend…
    - C'est bon les gars, je suis là dans 5 minutes, j'suis à deux stations
    Nous (en mode traduction) : bon, il décolle de son canap', on va commencer sans lui.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Qui veut de l'interopérabilité ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les trois générations de messagerie instantanée. Évalué à 2.

    Il n'y aura donc jamais d'interopérabilité car ce n'est pas stratégique.

    C'est d'ailleurs pour cela que les différents réseaux d'opérateurs téléphonique ne sont pas interopérables…

    Je n'ai jamais vu quelqu'un chez SFR dans l'impossibilité de contacter quelqu'un chez Orange.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: C’est pas faux

    Posté par  . En réponse au journal Parce qu'on en a gros !. Évalué à 6.

    13, 14, 15… Enfin tous les chiffres impairs jusqu'à 22.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Titre bien choisi.

    Posté par  . En réponse au journal Parce qu'on en a gros !. Évalué à 1. Dernière modification le 23 avril 2016 à 19:54.

    Edit : déjà faite par marotte :-/

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: XMPP en une phrase

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les trois générations de messagerie instantanée. Évalué à 4.

    Hé, tu joues la mauvaise foi.

    Déjà, pour les box, dans mon entourage c'est souvent moi qui m'y colle pour la configuration; et en plus tu parlais d'avoir un client ouvert dans screen sur un serveur : technique accessible au commun des mortels…

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: kes ... tion

    Posté par  . En réponse au journal Prince: bronsonisé :(. Évalué à 1.

    Dans ce cas, la dalle durant, la choucroute promet de sacrés relents.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: kes ... tion

    Posté par  . En réponse au journal Prince: bronsonisé :(. Évalué à 4. Dernière modification le 23 avril 2016 à 10:48.

    Ce qui fait qu’aujourd’hui nous sommes en présence de patronymes homophones tels que Durand, Durant, Duren, Duran, etc… bien qu’à la base ils soient tous issus de "du rang", nom de famille donné à ceux qui étaient soldats…

    Le problème c'est que ces soldats du rang s'octroyaient l'exlusivité du passage du pont. Le responsable de l'état civil ne pouvant plus y faire passer son âne s'écria : j'en ai marre 'tain ! À l'inscription suivante au registre des naissances venait de voir le jour le premier Jean Martin. Une histoire des gradés, en somme… :-D

    Demain je vous donnerai la recette de la choucroute à la confiture de poire.

    Je préfère les moules aux marrons ou à la châtaigne. :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Prouve-le

    Posté par  . En réponse au journal Linux sur le bureau : combien de régressions ?. Évalué à 5.

    Conséquence d'un réveil douloureux suite à un vendredi soir trop arrosé : tout n'est pas si rose ! :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Référence

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 2.

    Du genre pour régler des problèmes de droits de propriété intellectuelle sur une « bibliothèque » ridicule (comment peut on faire un paquet avec une seule fonction ???), alors que c'est de base dans le module String ? :-P

    import Html exposing (text, p, section)
    import String exposing(pad, padLeft, padRight)
    
    string_to_p s =
      p [] [text s]
    
    main =
      let
        a = pad 20 '-' "Hello World!"
        b = padLeft 20 '-' "Hello World!"
        c = padRight 20 '-' "Hello World!"
      in 
        section [] (List.map string_to_p [a, b, c])

    qui, ô surprise, génère l'arbre suivant (à tester ici):

    <section>
     <p>----Hello World!----</p>
     <p>--------Hello World!</p>
     <p>Hello World!--------</p>
    </section>

    Bon, là je taquine, mais apporter les bienfaits du fonctionnel fortement et statiquement typé à javascript est à mon avis une bonne chose (de base, ce langage est moisi).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: gloubiboulga

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 2. Dernière modification le 22 avril 2016 à 16:56.

    Y ne se définit pas par l'obtention du permis

    C’est pas la seule faute mais celle-là pique beaucoup ! (Il ne se définit pas…)

    Ce n'est pas une faute, c'est de la revendication politique :-/

    « il » est du genre masculin (sur le plan grammatical) alors que l'automobiliste peut très bien être un homme, une femme, un trans : c'est discriminant ! Par contre écrire « l'automobiliste » ne semble pas la gêner, va savoir pourquoi ? (peut-être l'apostrophe, si elle avait du écrire « le » conducteur, elle aurait peut-être inventé un nouvel article défini, va savoir…)

    Bien que le pronom « il », dans ce cas, soit complément neutre du point de vue des genres sociologiques, cela ne semble pas la satisfaire. Alors, on tente des innovations en fouillant dans les voyelles, on prend un rapprochement sonore entre « il » et « y » selon certaines prononciations, et le « y » acquière une nouvelle fonction grammaticale en plus de celle de pronom adverbial.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Clojure

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte d'un nouveau langage, Elm. Évalué à 3.

    Ça se fait avec du OCaml : js_fo_ocaml et le framework complet ocsigen permet faire une webapp en codant à la fois la partie client et serveur.

    J'en avais parlé aux rédacteurs de la dépêche qui m'ont répondu que Elm ne fait que la partie client pour le moment, mais il y a un projet pour faire la partie serveur.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Ouane pourquoi pas, mais ça se contredit dès Tou !

    Posté par  . En réponse au journal You are legion. Évalué à 3.

    En complément, ça pourrait t'intéresser en tant que développeur OCaml ;-)

    J'avais fait un commentaire sur un article de Gérard Huet où il aborde l'analogie entre grammaire et typage.
    Ou encore, cet article avec analyse sémantique des langues naturelles par des lambad-termes avec paradigme CPS (Continuation Passing Style).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Ouane pourquoi pas, mais ça se contredit dès Tou !

    Posté par  . En réponse au journal You are legion. Évalué à 3.

    PS: il doit y avoir quelques fautes surtout entre les se/ce mais pour le coup, j'ai du mal aujourd'hui :(

    Oui, il y en a. ;-) C'est la différence entre pronom personnel complément et pronom démonstratif : le premier renvoie à une personne (et la forme « se » renvoie au sujet du verbe qui est la troisième personne), pas le second (dans le cas d'une personne ce serait celui) qui de plus introduit une proposition relative (que/qui).

    Exemple :

    • je me demande, il se demande, je lui demande

    • j'ai dit quelque chose -> ce que j'ai dit

    Ainsi

    si tu es capable de dire que se ce que décris l'OP sur le code de la route est faux

    L'OP a décrit quelque chose sur le code de la route.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mais où sont passés 39, 40, 41, 42, 43, 44 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Thunderbird 45 est sorti. Évalué à 6.

    C'était là guerre ! On passe directement à 45 pour célébrer la libération : libriste jusqu'au bout, même dans les numéro de versions ! :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je confirme!

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 1.

    On sent bien là le libriste, pour certains c'est des bananes :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je confirme!

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 10.

    Déjà, pour commencer, parce que le notion de genre (queer) ne s'applique qu'à des personnes, et que quand tu écris par exemple : « s'olle y a un accident au final », le pronom « il » est impersonnel !!! Apprends déjà ta grammaire ou soit plus cohérent dans tes usages des pronoms issus de ton imagination, et après on en reparlera. À moins que tu aies aussi pour ambition de personnifier les choses, voire faire de l'animisme en personnifiant le « il » dans « il pleut ».

    Personnellement, la théorie queer je m'en fous. Les LGBT mènent la vie qu'ils souhaitent, cela ne me pose aucun soucis. Mais commencer à vouloir modifier la grammaire d'une langue pour d'obscures raisons entièrement étrangères à la grammaire : faut pas pousser mémé dans les orties !

    Cela étant, des adeptes de queer theory se sont pris un magnifique poisson d'avril de la part de deux philosophes des sciences (Anouk Barberousse et Philippe Huneman) qui ont réussi a publié un article vide de sens dans une revue avec révision par des paires (dans la lignée des canulars à la Sokal). :-)

    On eût pu prêter aisément à Benedetta Tripodi, auteure d’un récent article d’« ontologie politique alternative » badiousienne intitulé « Ontology, Neutrality and the Strive for (non)Being-Queer », un destin brillant dans l’univers de la théorie critique et postmoderne. Porteuse d’une pensée dont la radicalité n’a d’égale que le souci de ne point adhérer aux us sémantiques les plus bourgeois, cette jeune philosophe semblait en effet allier aux nouveaux herméneutes du gender les figures de proue de la métaphysique française contemporaine, à commencer bien entendu par son représentant le plus médiatique, Alain Badiou. Néanmoins, Benedetta Tripodi n’existe pas, ce qui constitue un handicap assez fâcheux dans l’académie comme au dehors. Elle est l’alias d’une intervention – ou comme disent les artistes, une « performance » – dont nous souhaitons expliquer ici les raisons et la signification.

    En automne 2015, à la suite d’un appel à communication de la jeune revue Badiou Studies sur le thème « Towards a queer badiouian feminism », nous avons soumis, sous le pseudonyme de Benedetta Tripodi, l’article susmentionné. Il a été évalué, accepté pour publication et publié dans le numéro 4 de cette revue. Par ailleurs il n’a absolument aucun sens, et nous sommes bien placés pour le savoir puisque nous l’avons intégralement rédigé (même s’il comporte de longues citations de Badiou et d’autres auteurs).
    lire la suite (pdf de 23 pages)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: gloubiboulga

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 2.

    C'est du mobilier intersexué. Je propose, pour les désigner, les pronoms « al » ou « ale » (pour ce dernier, si il fait l'unanimité, c'est moi qui paye la tournée au pub :-).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je confirme!

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 4.

    Encore « olle » pour la contraction de « on-il-elle », « ille » pour la contraction de « il-elle », je vois comment c'est construit; mais « ule » ou « ul » ça sort d'où ? d'un délire syntaxique complet ? On fait du délire syntaxique en se moquant complètement de l'étymologie des langues ? D'une part, utiliser « on » cela ne fait pas plus joli, c'est juste du français correct; d'autre part, ce n'est pas difficile en français sauf si l'on est atteint de délire de persécution au point de croire que la grammaire d'une langue véhicule des préjugés de rapports dominant-dominé, et d'amalgamer les genres grammaticaux aux genres biologiques ou sociologiques.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: gloubiboulga

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 6.

    Le concept de langue vernaculaire te sied-t-il mieux ? Cela t'évitera un sophisme ridicule par homonymie.

    Le terme langue naturelle est à entendre par opposition au langue formelle (comme les langages de programmation, par exemple).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je confirme!

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 10.

    Attends, je crois que tu viens de me faire comprendre la graphie olle ! C'est une synthèse de « on-il-elle », c'est ça ? Ils ont complètement perdu la raison les défenseurs du genre ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Œuf course…

    Posté par  . En réponse au journal /o\. Évalué à 2.

    Sans doute parce que tchak n'est sans doute, ni plus ni moins, qu'un énième retour de Doc.who, blabla, poum.poum.poum… Il semble avoir pour ambition de faire une étude sociologique du commentateur moyen de DLFP, site hautement fascisant (sa signature ne semblait pas être du second degré) .

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • # Qui te prive de ta liberté d'expression ?

    Posté par  . En réponse au journal /o\. Évalué à 10.

    Oui je réclame ma liberté d’expression, celle de dire et de faire entendre mon opinion politique ! Celle qu’on me vole, par mille petits poignards, doublement tranchants parce qu’ils viennent du peuple même, ce peuple inconscient, sans repères et perdu. Je préférerai une épée identifiable et prévisible ; mais, signe des temps, le progrès a fait son office sur les techniques de dominations : elles sont devenues plus perfides. Alors je dis à tous ceux du peuple, qui ne peuvent pas voir, qui ne veulent pas? je leur dis, à ces bien pensants qui me mettent sur le dos des millions et des millions de morts, à ceux qui veulent m’accabler de toutes les atrocités de l’histoire, à ceux qui veulent m’enterrer avec les pires horreurs de mes aïeux, à ceux qui veulent me réduire à silence en usant, toujours et encore plus, de la calomnie, de l’insulte, de l’invective, de la diffamation…

    Je leur dis : je vous emmerde espèce de petites teignes despotiques. Je veux exprimer mon opinion politique. Oui je porte Rousseau en grande estime, car je le lis, je n’ai pas reproduit des schémas de domination, je n’ai pas dit que c’était un idéologue dangereux. Non. Je le lis. Et envers tous ces crétins qui préfèrent abuser de leur petite parcelle de pouvoir en me faisant taire, je leur dis : allez vous faire foutre, moi j’ai lu et j’ai appris. Je ne veux pas qu’un autre pense pour moi, je ne veux pas qu’un autre me dise ce que Rousseau écrivait. Non. Je le lis et je me fais mon propre avis, ma propre interprétation, qui vaut toutes celles de ces jean-foutres.

    Mais qui donc te vole, par mille petits poignards doublement tranchants, ta sacro-sainte liberté d'expression ? Sont-ce ceux qui ne peuvent pas voir, qui ne veulent pas ? Dois-je entendre, sous ces expressions : ceux qui ne partagent pas tes opinions ? Mais alors dans ce cas, ta liberté d'exprimer tes opinions politiques n'équivaut-elle pas au droit de l'imposer ? autrement dit, le devoir pour tout ceux qui te lisent d'abonder dans ton sens ? La notion d'opinion laisse pourtant à entendre la valeur subjective des pensées qu'elle exprime, et donc le droit pour autrui, en principe, d'avoir des opinions contraires. Quand bien même, elles exprimeraient la vérité — et auraient donc une valeur objective — l'erreur étant humaine, tes lecteurs peuvent se tromper. Méritent-ils alors ton arrogance, ton mépris, tes insultes et, in fine, de subir les assauts de ta suprême suffisance ? Mais si, enfin, ils ne se rangent pas à tes opinions n'étant pas convaincu par tes argumentaires, doivent-ils tout de même les faire leur selon un décret unilatéral de ta volonté ? Dans ce cas, ne serait-ce pas désirer reproduire des schémas de domination ? Ton rejet des crétins qui préfèrent abuser de leur petite parcelle de pouvoir serait non point un rejet par principe d'une telle pratique, mais la simple expression du sentiment envieux de ne pouvoir faire de même ?

    Ceci étant dit, tout comme toi, je ne veux pas que que quelqu'un d'autre pense pour moi — c'est même là le sens de ma signature —, je lis et je me fais mon propre avis. Mon interprétation vaut tout autant que celle des jean-foutres dans ton genre. Selon ma lecture, l'expression « Rousseau démocrate » a autant de sens que celle de « carré rond » — à savoir aucun. J'ai du mal à me représenter la Sparte antique comme le modèle idéale d'une société démocratique. De même, la façon dont Robespierre et les Jacobins ont exprimé leur amour de la liberté d'expression des opinions politiques à coup de guillotine fait que j'ai du mal à le prendre comme exemple et référant.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Le logiciel libre, c’est repenser la société

    Posté par  . En réponse au sondage Pour ou contre le hors sujet sur LinuxFr.org ?. Évalué à 2.

    Tant il est vrai que la population mondiale se limite aux États-Unis et à la Grande-Bretagne…

    Heureusement que j’ai précisé que Y a pas d’études en France car on y est très très en retard sur les questions de genre (on reste bloqué à la manif pour tous, c’est triste) et les questions trans par rapport aux États-Unis et à la Grand-Bretagne.

    Et pour les pays dont je n’ai pas parlé, j’imagine que c’est pareil. Je me base que sur les travaux existants. On a pas de raisons de penser qu’on serait significativement plus ou moins en France ou dans d’autres pays qu’aux États-Unis ou en Grande-Bretagne en fait.

    Heureusement que la population des États-Unis, de la Grande-Bretagne, ou de la France représente à peine plus de 7% de la population mondiale : quel échantillon représentatif quand on veut aboutir à des thèses comme : « t'es loin du compte », avec pour fondement : « j’imagine que c’est pareil » ! Avec mes fantasmes, moi aussi je peux imaginer vivre dans le monde que j'ai construit mentalement. Et pour le reste des zones géographiques sur lesquelles je t'ai interrogées, tu as des estimations ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Oulala mon tableur fait parler ^_^

    Posté par  . En réponse au journal Tableur de calcul pour auto-entrepreneur 2016. Évalué à 6.

    En dehors du fait que dans le cache google en date du 28 mars, le numéro SIRET n'était pas présent dans le pied de page. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.