kantien a écrit 1131 commentaires

  • [^] # Re: Les solutions modernes ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Projet de loi de finances FR 2016 : interdiction des logiciels libres de comptabilité et de caisse. Évalué à 1.

    Redistribution qui va devenir indispensable quand la production se passera d'humains. Et elle amorce le virage!
    Imaginons un cas extrême: les usines se contentent d'un seul humain pour tourner.
    Tu peux mettre le SMIC à 5000€ et la semaine à 15h que ça ne résoudra absolument pas le problème.

    Ton principe pour justifier le revenu de base est assez étrange. Plus haut dans ton message, pour t'opposer au protectionnisme, tu fais une allusion à la pétition des fabricants de chandelles de Bastiat. Par contre là, tu invoques une situation hypothétique où la production se passerait des humains : elle serait alors gratuite. Tu sembles fonder la valeur d'un bien ou d'un service sur son utilité, mais on ne paye que l'activité humaine, les forces de la nature sont gratuites : de la Valeur et Richesse par le même Bastiat.

    Le système du revenu de base est un nid à inflation qui voit la richesse dans la valeur. Je t'accorde que c'est déjà le cas avec le système actuel des banques centrales, de leur taux directeur et de la réserve fractionnaire : mais ce n'est pas une raison pour persister dans cette voie erronée. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Intéressant mais passe toujours à côté de l'essentiel

    Posté par  . En réponse au journal Slack remplace l'IRC, ou comment l'opensource qui ne réussit pas à se défaire de ses démons. Évalué à 2.

    Je suis dans la situation inverse : beaucoup de guitare et un peu de piano. Par contre je maintiens que le processus de transposition est plus simple sur une guitare qu'avec un piano : cela revient à décaler ce que fait la main gauche (ou la main droite si on joue en gaucher) à quelques exceptions près pour les cordes à vide.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Intéressant mais passe toujours à côté de l'essentiel

    Posté par  . En réponse au journal Slack remplace l'IRC, ou comment l'opensource qui ne réussit pas à se défaire de ses démons. Évalué à 2.

    C'est clair qu'un instrument qui requiert deux mains pour jouer une note est vachement mieux branlé qu'un pour lequel il suffit d'un doigt.

    Sauf qu'un musicien n'est pas le David Getta des Guignols : il joue avec plus qu'un doigt. Et lorsque tu as assimilé, dans ton corps, un gamme ou un mode, il est bien plus simple de le transposer avec une guitare qu'avec un piano. Ce qui devient important quand tu accompagnes un chanteur ou une chanteuse pour s'adapter à sa tonalité. Pratiques tu l'un ou l'autre de ces instruments ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    Puis considérer la preuve par neuf comme le saint graal de l'éducation, c'est ridicule. Le but de l'école est bien au delà de cela.

    Cela va de soi.

    La preuve par neuf est typique de l'astuce inutile

    Là je ne te suis pas : c'est de l'optimisation algorithmique pour le calcul modulo 9, cela n'a rien d'inutile. ;-)

    Poser un addition, une multiplication, une division… c'est appliquer un algorithme. La technique dite de la preuve par neuf est assez proche d'un test unitaire. Je ne m'attendais pas à entendre sur un site dédié à l'informatique que ce genre d'astuce était… inutile. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 1. Dernière modification le 08 janvier 2016 à 23:39.

    LE must à l'époque c'était la règle de trois, la preuve par neuf…

    Je ne sais pas ce qu'est devenu l'enseignement primaire1 depuis mon époque, mais lorsque j'en suis sorti à la fin des années 80 c'était toujours enseigné… dans le privé. À partir du collège, j'ai continué ma scolarité dans le public, et lors de mon entrée en sixième j'ai effectivement constaté être le seul à connaître la preuve par neuf; par contre la règle de trois était connue de tous, et je doute qu'elle ait disparue de l'enseignement primaire. Cette dernière me rappelle toujours un passage du film Les trois frères et son problème de vitesse de remplissement de la baignoire, pendant qu'ils font prendre son bain à l'enfant. :-)

    Pour reprendre un message précèdent, tu t'inquiètes que certains bacheliers ne savent pas poser sur papier un opération arithmétique, mais en son temps Socrate craignait bien que l'introduction de l'écriture incite à négliger la culture de la mémoire et nuise à l'intelligence de la jeunesse: le temps ne lui a pas donné raison. Pour lui rendre justice, sur de nombreux autres sujets il a vu plus juste que nombres de ses contemporains et successeurs.


    1. ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai moi aussi une nièce, qui est en CE1, et dès le CP ils apprennent à poser, sur papier, des additions avec retenue. Et contrairement à moi, elle fait sa scolarité dans l'enseignement public. 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    L'article est sous licence CC by-sa, on peut donc « Adapter — remixer, transformer et créer à partir du matériel » à condition de «  créditer l'Œuvre, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été effectuées à l'Œuvre. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer que l'Offrant vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Œuvre. » Je ne trouve pas que Benoît Sibaud a laissé suggérer que Stéphane Botzmeyer soutenait en quelque façon les modifications apportées.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Let’s Encrypt

    Posté par  . En réponse au journal L'avenir de la sécurité de nos sites oueb : DNSSEC / HPKP / DANE TLSA / CSP. Évalué à 3.

    La grosse différence est surtout là pour le choix client-first ou serveur-first : je suis légalement responsable de la sécurité de mes utilisateurs, je n’ai donc pas à subir des décisions externes (les suites dans les navigateurs) pour les mettre à l’abri.

    C'est pour cela que l'économie de marché a inventé le concept d'assurances (qui s'assurent elles-même via des sociétés de réassurance). ;-)
    Si le coût des contentieux potentiels est inférieur, grâce au système d'assurance, au gain que tu obtiens en ne te privant pas de clients suite à la configuration de ton serveur, alors tu choisis la configuration qui t'offre le plus gros marché possible. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Let’s Encrypt

    Posté par  . En réponse au journal L'avenir de la sécurité de nos sites oueb : DNSSEC / HPKP / DANE TLSA / CSP. Évalué à 2.

    Pour ne pas répéter ce que quelqu'un d'autre à déjà dit, lien (ok, il a laissé la réponse ouverte, mais… ;-) )

    Le lien ne serait pas ceui-là ? ;-)

    Après, effectivement j'ai laissé la question ouverte, à savoir si on répond : je veux des clients ou je ne veux pas de clients. Mais cela, toi et Xion l'avez bien compris. ;-)

    Tu n'as pas démontré que c'est mieux côté serveur que navigateur (et honnêtement, quand on lis ton argumentaire, on en déduit plutôt même le contraire de ta conclusion : tes arguments, une conclusion inverse complètement).

    On en déduit effectivement la conclusion inverse, lorsque l'on rajoute à ses prémisses les lois de l'économie de marché.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Let’s Encrypt

    Posté par  . En réponse au journal L'avenir de la sécurité de nos sites oueb : DNSSEC / HPKP / DANE TLSA / CSP. Évalué à 3.

    gni???
    Je ne connais pas mes utilisateurs (ils sont anonymes! Ca ne marche pas, ils partent et je ne les revoient jamais; et au pire, ils écrivent dans les forum que je suis pourri car ça ne marche pas chez eux et que je suis le seul à faire chier car je n'ai pas fait un choix collégial, bon la à la limite du coup je peux les contacter, un par un… Mais trop cher, donc non).

    À mon avis le problème de compréhension doit venir de là. Aries ne doit pas faire de commerce, et donc de la relation client; ou alors sur un marché de niche avec des clients qui comprennent la problématique.

    Si je résume la situation, telle que je l'ai comprise :

    • le serveur supporte une liste LS de suites de chiffrement possibles
    • le client supporte une liste LC de suites de chiffrement possibles

    pour savoir si une attaque de type downgrade est possible, on prend le plus petit dénominateur commun des deux liste : à savoir l'intersection de LS et LC. Si cette dernière comporte une suite faillible, une attaque active par un homme du milieu est possible : la sécurité de la communication n'est pas garantie à 100 %.

    La condition nécessaire et suffisante pour sécuriser la communication est donc que l'intersection ne contienne pas de suite faillible. Comme il s'agit d'une intersection, cette condition peut aussi se formuler ainsi :

    • soit LS n'a pas de suite faillible (sécurisation par le serveur)
    • soit LC n'a pas de suite faillible (sécurisation par le client)

    Cette dernière formulation, qui est celle proposée par Xion345, est une disjonction (non exclusive) : ou bien la configuration serveur garantie la sécurisation, ou bien la configuration client garantie la sécurisation.

    Le problème qui se pose pour chacune des parties est donc la suivante : comment faire pour que tous ceux à qui je m'adresse (tous les clients pour un serveur, tous les serveurs pour un client) m'assurent une intersection non vide et sans suite faillible ?

    En dehors d'une coordination complète entre tous les serveurs et tous les clients, qui est impossible, un tel problème n'a pas de solution absolue.

    Un serveur, qui est un fournisseur de service, cherchera avant tout à s'assurer le marché le plus large possible : son intérêt est donc de supporter le plus de suites possibles, et donc également les faillibles, afin de se garantir que l'intersection est non vide. Le critère qu'il cherchera à optimiser en priorité est le côté non vide et non l'absence de suites faillibles. Et sauf s'il est sur un marché de niche, avec des clients au fait des problèmes de sécurité, la meilleure solution pour lui est de supporter le plus de suites possibles.

    Du côté du client, s'il veut s'assurer la sécurité il ne doit pas supporter de suites faillibles. Il prend le risque d'avoir des intersections vides, et de ne pas communiquer de manière sécurisée avec certains services, mais de toute façon cette sécurité n'était que de façade. Au final, c'est le service qui prend surtout le risque de perdre un client.

    Dans un système commerciale de libre concurrence, la pression vient toujours du client : si une concurrent propose un service en plus que l'on ne fournit pas — ceteris paribus — alors, à terme, la clientèle ira chez lui.

    Alors, certes, le client du modèle client-serveur n'est pas la même personne que le client du modèle client-service. Ce dernier ne développe pas lui-même son navigateur-client : il est également client, sur le plan commercial, du développeur-service de son navigateur. Mais quel est le rapport numérique entre le nombre de navigateurs et le nombre de service web ?

    Si Chrome et Firefox, qui représente une bonne part de marché, retirent le support des vielles suites, tout en communicant visuellement dans leur interface sur les raisons de l'absence de chiffrement dans une communication lors de la connexion à un serveur mal configuré : qu'adviendra-t-il ? Les utilisateurs changeront de navigateur pour pouvoir tout de même se connecter au site, ou l'administrateur adaptera sa configuration pour ne pas perdre de client ?

    Je laisse chacun apporter la réponse qu'il souhaite à cette dernière question.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Let’s Encrypt

    Posté par  . En réponse au journal L'avenir de la sécurité de nos sites oueb : DNSSEC / HPKP / DANE TLSA / CSP. Évalué à 1.

    Bon et si tu regardes son message plus bas, c'est pas si clair que ça (Aeris parle de condition nécessaire et suffisante pour le serveur, alors que c'est juste une condition suffisante bref…, je vais y répondre après).

    Effectivement à la lecture de la discussion qui a suivi, ce n'était pas si claire que cela. Il semble bien considérer que c'est aux serveurs d'enclencher le processus, quitte à sacrifier de la disponibilité pour les vieux clients, d'où son système de notation sur son site.

    De ce que je comprends de son argumentation, elle serait la suivante : c'est au fournisseur de service, donc au serveur, de garantir à tous ses clients la sécurité; or le client n'étant pas spécialiste de la problématique, contrairement au fournisseur de service, l'effort doit être fourni par ce dernier.

    Par contre sa solution est commercialement risquée. Quoi qu'avec html5, la transition a été initiée par les serveurs.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Let’s Encrypt

    Posté par  . En réponse au journal L'avenir de la sécurité de nos sites oueb : DNSSEC / HPKP / DANE TLSA / CSP. Évalué à 1.

    Euh… Ca doit faire 10 ans que mon site est disponible en https, rien de neuf.

    J'avais pas tout suivi à l'histoire.

    En effet, il y a une différence entre faire mumuse en prod' et perdre des gens (bon, pas foule en HTTPS, mais sur le principe…)

    Apparemment c'est là que se situe le désaccord avec Aries, sur qui doit enclencher le processus : les clients ou les serveurs. Mais j'ai du mal avec sa solution qui consiste à dire que ça doit venir des serveurs quitte à perdre des clients. Ça dépend tout de même du service que l'on rend, et je ne suis pas étonné que des entreprise comme facebook ou google aient décidé de ne pas se priver de clients.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Let’s Encrypt

    Posté par  . En réponse au journal L'avenir de la sécurité de nos sites oueb : DNSSEC / HPKP / DANE TLSA / CSP. Évalué à 1.

    Il me semble que c'est justement ce qu'il explique dans l'ensemble de son message. Du moins, c'est ce que j'en ai compris.

    La partie que tu cites s'adressait peut être à zenitram, suite à la question qu'il avait posée précédemment. Je ne pense pas qu'il mettait toute la faute sur le serveur.
    Zenitram a chiffré récemment son site, s'il ne supporte que du TLs non faillible alors il perd en disponibilité (comme tu le soulignes) : ce n'est pas envisageable pour lui. Je pense que c'est pour cela que le début de la réponse de Aeris se concentrait sur le côté serveur.

    Et le problème est symétrique du côté des développeurs de navigateurs, ce qu'Aeris a expliqué dans ce commentaire.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vérification de prélèvement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dons aux associations, épisode 4. Évalué à 1.

    Ça reste étrange cette histoire, la faute vient clairement de votre banque. En 2004, je payais déjà mon loyer et différents abonnements par virements, et ma banque n'effectuait que des virements que je lui avais explicitement autorisés à faire. À la même époque, un ami avait eu un différent avec Noos, il avait résilié l'autorisation de prélèvement et sa banque n'a plus jamais versé un centime.

    Si ma banque me fait un coup pareil, je réagis comme tanguy : elle me rembourse illico ce qu'elle a versé à tort; et si elle ne fait pas un geste commercial conséquent, je clos mes comptes et file chez la concurrence.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vérification de prélèvement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dons aux associations, épisode 4. Évalué à 1.

    Là je ne te suis plus. La seule solution pour le créancier c'est de demander à la banque du débiteur le versement de son du, et c'est à cette dernière de vérifier que son client a bien autorisé le prélèvement : ce que tu expliques dans ton premier message. Jamais ma banque n'effectuera un prélèvement que je ne lui ai pas autorisé à effectuer. Si jamais l'envie lui en prenait, elle n'est pas prête d'oublier son erreur !!! :@

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Version 0.3

    Posté par  . En réponse au journal Analyse de texte. Évalué à 5. Dernière modification le 22 décembre 2015 à 11:19.

    ou tester l'appartenance à une liste de caractères

    if self.sb in [' ', '\n', '«', '»']:
      self.sb = ' '

    si un jour tu veux rajouter d'autres caractères dans le test, ce sera plus rapide et plus lisible. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Lien ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche G’MIC 1.6.8 : c’est déjà Noël pour les traiteurs d’images !. Évalué à 2.

    Oups, je n'avais pas compris ta question. Effectivement, ce serait plus pratique; et cela porterait l'existence de cette page à la connaissance de ceux qui vont sur le site de g'mic, mais qui n'ont pas lu cette dépêche.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Œuvres d'art ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche G’MIC 1.6.8 : c’est déjà Noël pour les traiteurs d’images !. Évalué à 3.

    Et se baigner dans son œuvre "Plénitude amnésique".

    Œuvre profonde, j'en conviens, mais il faut se méfier d'une baignade prolongée dans ses abstractions jubilatoires, au risque de finir comme la « baigneuse noyée ». :-D

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Lien ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche G’MIC 1.6.8 : c’est déjà Noël pour les traiteurs d’images !. Évalué à 3.

    L'adresse est donnée dans l'article pourtant (l'hyperlien est sur les mots « sa page web »). ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: scrutin uninominal à deux tours

    Posté par  . En réponse au journal De la démocratie et des systèmes de vote. Évalué à 3.

    C'est un peu pourquoi je le qualifie de pire choix possible ;). Il est intuitif, il est simple à comprendre, il a juste pour inconvénient de massivement distordre les résultats.

    Et ce n'est pas près de changer. ;-)

    La première élection majeure à laquelle j'ai participé était la présidentielle de 2002. Je connaissais déjà à l'époque le paradoxe de Condorcet et le théorème d'Arrow; j'avais essayé de convaincre mes proches du risque de voir Le Pen au second tour du fait de la multiplication de petites listes au premier tour, et donc du risque d'éparpillement des voix de gauche. On me regardait comme un fou excentrique à vouloir remettre le scrutin uninominal à deux tours en cause.

    Suite à l'élection, j'ai participé en tant qu'auditeur à une conférence sur le résultat organisée par un ami qui faisait à l'époque sa thèse en philosophie politique à l'EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales). Parmi les intervenants, il y avait une statisticienne d'un institut de sondage et deux politologues. La première défendait sa chapelle qui n'avait pas prévu l'issue du premier tour, et les seconds cherchaient à comprendre comment les idées du FN avait pu prendre le pas sur celles de la gauche. Naïf comme je l'étais à l'époque, au moment des questions du public, je leur ai demandé si le problème ne venait pas plutôt du mode de scrutin : aucun n'a compris le problème, que ce soit parmi les intervenants ou parmi l'assemblée présente. Même la statisticienne, pourtant mathématicienne, ignorait ces résultats.

    Pour être honnête, treize ans plus tard la situation n'a guère changé : il est quasi impossible de faire comprendre les défauts majeurs de ce mode de scrutin, même auprès des personnes qui seraient le plus à même de le changer. Non parce que cela irait contre leurs intérêts et qu'elles veulent conserver leurs privilèges, mais parce qu'elles ne comprennent toujours pas le problème. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Comptage vote blanc

    Posté par  . En réponse au journal De la démocratie et des systèmes de vote. Évalué à -1.

    Je crains que tu n'idéalises « un peu » l'être humain, si tu n'appliques pas cette analyse aux membres de notre espèce.

    Pour apprécier l'humanité selon le critère de la vérité, de la justice, du bien public, il convient de commencer par en discerner les caractères essentiels. On peut en énumérer trois : un être humain est une machine à fabriquer de la passion individuelle. Un être humain est une organisation construite de manière à exercer une pression individuelle sur la pensée de chacun des êtres humains qui l'entourent. La première fin, et, en dernière analyse, l’unique fin de tout être humain est sa propre croissance, et cela sans aucune limite. Par ce triple caractère, tout être humain est totalitaire en germe et en aspiration. S’il ne l’est pas en fait, c’est seulement parce que ceux qui l’entourent ne le sont pas moins que lui. Ces trois caractères sont des vérités de fait évidentes à quiconque s’est approché de la vie des hommes.

    On pourrait aussi l'appliquer aux États. Dans le cas des individus, lorsque l'expansion n'est pas entravée à temps, elle mène à l'injustice et les différents peuvent espérer se régler devant des Cours de Justice. Dans le cas des États, cela finit malheureusement, souvent, par la guerre.

    Dans cette ordre d'idée, je citerai cet extrait :

    L'homme à un penchant à s'associer, car dans un tel état, il se sent plus qu'homme par le développement de ses dispositions naturelles. Mais il manifeste aussi une grande propension à se détacher (s'isoler), car il trouve en même temps en lui le caractère d'insociabilité qui le pousse à tout vouloir diriger dans son sens; et, de ce fait, il s'attend à rencontrer des résistances de tous côtés, de même qu'il se sait par lui-même enclin à résister aux autres. C'est cette résistance qui éveille toutes les forces de l'homme, le porte à surmonter son inclination à la paresse, et, sous l'impulsion de l'ambition, de l'instinct de domination ou de cupidité, à se frayer une place parmi ses compagnons qu'il supporte de mauvais gré, mais dont il ne peut se passer. L'homme a alors parcouru les premiers pas, qui de la grossièreté le mènent à la culture dont le fondement véritable est la valeur sociale de l'homme; c'est alors que se développent peu à peu tous les talents, que se forment le goût, et que même, cette évolution vers la clarté se poursuivant, commence à se fonder une forme de pensée qui peut avec le temps transformer la grossière disposition naturelle au discernement moral en principes pratiques déterminés.

    Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique

    Le texte complet est en relation directe avec le sujet de cet article, en particulier les propositions 5 et 6 :

    Le problème essentiel pour l'espèce humaine, celui que la nature contraint l'homme à résoudre, c'est la réalisation d'une Société civile administrant le droit de façon universelle

    Ce problème est le plus difficile; c'est aussi celui qui sera résolu en dernier par l'espèce humaine

    Toujours dans le thème de l'article, je citerai pour conclure cet extrait du Conflit de la faculté de Philosophie avec la faculté de Droit.

    L'idée d'une constitution en harmonie avec le droit naturel des hommes, c'est-à-dire dans laquelle ceux qui obéissent à la loi doivent aussi, réunis en corps, légiférer se trouve à la base de toutes les formes politiques; et l'organisme général qui, conçu en conformité avec elle, selon des purs concepts de la Raison* , s'appelle un idéal platonicien, n'est pas une chimère mais la norme éternelle de toute constitution politique en général, et écarte toute guerre.

    * Il est doux cependant d'imaginer des constitutions répondant aux exigences de la Raison (notamment au point de vue du droit), mais il est téméraire de les proposer et coupable de soulever le peuple pour abolir ce qui présentement existe. L'Atlantide de Platon, l'Utopie de Morus, les Oceana d'Harrington et l'Histoire des Sévarambes d'Allais ont été successivement portés sur la scène, mais on n'en a jamais fait même rien que l'essai (mis à part le monstre manqué d'une République despotique de Cromwell). Il en a été de ces créations politiques comme de la création de l'univers; aucun homme n'y fut présent et ne pouvait l'être, sous peine d'avoir du être son propre créateur. Espérer un jour, si tard que ce soit, l'achèvement d'une création politique comme on l'envisage ici est un doux rêve; on peut toutefois non seulement penser qu'il est possible de s'en rapprocher toujours davantage, mais, dans la mesure où elle peut s'accorder avec la loi morale, c'est même le devoir non pas des citoyens, mais du chef de l'État, d'y travailler.

    Je n'ai pas trouvé de version accessible en ligne de l'intégralité du texte.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Intervalle de temps "grossier"

    Posté par  . En réponse au journal Compteur communicant. Évalué à 3.

    J'ajouterai qu'avoir une équipe qui s'occupe de la prévision, est économiquement bien plus rentable que d'avoir 50 sources + 1 équipe, mais il est vrai que ça fait moins de PIB et plus de chômage.

    Cette conclusion me rappelle un vieux conte chinois. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Infos sur la télé-information

    Posté par  . En réponse au journal Compteur communicant. Évalué à 2. Dernière modification le 15 décembre 2015 à 17:20.

    (Sérieusement, un connecteur USB pour faire une liaison série… faut être vicieux !)

    USB ne signifie-t-il pas Universal Serial Bus ? Utiliser l'USB pour une liaison série est-il si absurde que cela ? N'est-ce pas une illustration de son côté universel (c'est-à-dire ramener la diversité à l'unité)  ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Œuvres d'art ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche G’MIC 1.6.8 : c’est déjà Noël pour les traiteurs d’images !. Évalué à 5.

    Sans doute des disciples de Spatulachi, comme Juan Romano Chucalescu, qui leur a appris à ne pas peindre en peignant, à faire la couleur sans la couleur, et cela afin d'être un déstructureur d'intemporalité. :-)

    Sans oublier l'influence de M. Fulovalaschi qui n'était pas peintre, mais une sorte de fou mystique, qui se foutait de la gueule du monde… mais avec une sorte de crédibilité ! :-D

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Budget

    Posté par  . En réponse au journal La fin de Firefox OS. Évalué à 3.

    Tout le monde bénéficie de ces choses là un jour, certains plus que d'autres mais c'est le concept de la solidarité.

    Non, ça c'est le concept de la mutualisation des coûts, et des risques lorsqu'il s'agit d'assurance. Cela ne nécessite pas pour autant une organisation, voir un monopole, étatique pour être mis en place.

    La solidarité n'est pas un concept juridique (elle ne repose sur et n'ouvre aucun droits), mais éthique et repose sur le don : c'est de la fraternité.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: bof

    Posté par  . En réponse au journal Notepad++ et FN ; ou quand un développeur parle d'autre chose que de développement. Évalué à 5.

    si vous avez voté FN, vous n'aimez pas les immigrés. Comme j'en suis un et que j’ai écris ce programme, si vous êtes cohérents avec vous mêmes désinstallez-le.

    C'est une position qui se tient, mais elle a un défaut : les cadres de ce parti n'ont aucune cohérence, peut-on en présupposer une chez leurs électeurs ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.