Effectivement, je n'avais pas lu le commentaire sous cet angle, l'auteur disant :
Je veux bien admettre qu'il soit difficile de modifier le vote, mais de le surveiller? Je n'en suis pas si sûr même si évidemment cela implique de compromettre le lieu de vote […]
Par « modifier le vote», j'avais compris « contraindre une personne ».
Si tel est l'objectif, une méthode de type « attaque à l'italienne » (voir ce commentaire) me semble plus facilement praticable qu'une compromission de l'isoloir, et difficilement évitable par une bonne organisation. En France, on peut faire « taire » ses opposants en les contraignant à rendre leur bulletin nul par un signe convenu à l'avance, signe dont on peut constater la présence comme preuve lors du dépouillement. Cette méthode me semble moins lourde à mettre en pratique que la vidéo-surveillance.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Certes, mais comme je participe parfois au dépouillement des résultats, mes empreintes se trouvent sur bon nombre de bulletins.
Quoi qu'il en soit, quand on se trouve dans un État (à l'existence hypothétique) qui effectue des relevés d'empreintes sur des bulletins de votes, la notion même de consultation du peuple par voie électorale a déjà perdu tout son sens : ce n'est qu'une vaste supercherie. ;-) Qui jouerait à un tel jeu de dupes ? Des dictatures (telle est la nature d'un tel État) qui organisent des élections, ce n'est pas monnaie courante.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Au sujet de Belenios, je me suis souvenu qu'une ofrre d'emploi avait été diffusée sur la mailing list Ocaml.
C'est un CDD de un an renouvelable (24 mois au total), avec pour objectif de développer et d'enrichir la plateforme web du projet qui sera bientôt rendue publique.
Si cela peut intéresser quelqu'un (date limite au 15 octobre pour l'envoi de CV).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
J'avais effectivement mal lu la solution retenue par l'April : je pensais que tous les votes étaient rendus publiques (du moins publiques pour les adhérents) étant donné que l'AG votait à main levée.
J'aurai personnellement opté pour un choix du type « L'AG souveraine choisit un peu plus de contrôle et des opinions rendues publiques », cela augmente la surface de contrôle et donc la confiance dans le résultat. Pour une association, je suis prêt à sacrifier l'anonymat pour un gain de confiance.
Ta solution consistant à abandonner le vote électronique soulève d'autres soucis pour une association comme l'April. Les personnes présentes ou représentées à l'AG représentaient 3 % des votants en 2009 : ils ne peuvent être les seuls à déterminer l'issu du scrutin. Il ne reste donc que des AG locales qui remontent le résultat de leur scrutin (comme pour les élections de nos institutions), ou le vote par correspondance qui n'offre aucune garantie supplémentaire par rapport à l'électronique et en sus un surcoût logistique. L'April peut elle organiser des scrutins locaux regroupant assez de membres pour que les votes individuels soient noyés dans la masse (afin de conserver l'anonymat) ?
J'ai également lu la transcription de ta conférence sur le vote électronique à la Ubuntu Party. Je tiens tout d'abord à te saluer et te remercier pour ton investissement, et ton implication dans la communauté du logiciel libre.
Je partage entièrement ton avis pour le refus du vote électronique pour les élections institutionnelles (perte de contrôle et de compréhension pour le citoyen, et j'aime participer au dépouillement dans mon bureau de vote), mais pour certaines structures cela me semble envisageable faute de mieux (faute de grives, on mange du merle ;-).
Je ne sais pas quel système utilise actuellement l'April, mais des systèmes comme Helios ou Belenios pourraient être envisageables s'ils veulent l'anonymat. Ce sont des protocoles, et même si ici il est présenté une interface web, l'électeur pourrait choisir le client de son choix et satisfaire au principe « il faut que l'utilisateur ait le contrôle ». Il reste certes un point inéluctable dans tout système électronique : rares sont les électeurs qui peuvent se convaincre que le système est fiable, ce qui avait été objecté dans la discussion à l'April sur le sujet :
D'autre part, nous ne pouvons raisonnablement supposer qu'une méthode de vérification du scrutin basée sur l'hypothèse que 100% des votants comprennent la cryptographie et s'en servent pour vérifier que leur vote soit recevable.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Et que penses-tu d'un modèle économique comme celui de OcamlPro pour leur produit alt-ergo ?
La version libre (sous licence CeCILL-C) est décalée d'un an par rapport à la version payante.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Et alors ? Avec moi il ne verrai pas grand chose : je viens déjà avec mon bulletin pris parmi ceux reçu par courrier, et il est plié en deux donc on ne voit pas ce qu'il y a dessus.
La seule chose qu'il verrait sur sa vidéo c'est moi mettant un papier dans une enveloppe. Pas très intéressant comme information. ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Oups je me suis trompé. :-p
Ce sont les autorités possédant les clefs privées qui déchiffrent le résultat, et fournissent une preuve qu'elles l'ont correctement déchiffré. Les électeurs peuvent vérifier la validité de la preuve sans avoir besoin des clefs privées.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Le processus de dépouillement est expliqué dans cet articles sur interstices.
La validité du résultat proclamé, vérifiable pour tout le monde (et donc sans connaître le contenu de chaque bulletin), repose sur une propriété du chiffrement de El Gamal : il est homomorphique, c'est à dire que le produit des chiffrés est égale au chiffré de la somme. La somme correspondant au résultat des élections, et tout le monde ayant accès au chiffré de chaque bulletin, tout le monde peut peut calculer le chiffré du résultat et vérifier que le résultat proclamé est correcte.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Dans certains pays (cela dépend de la méthode de scrutin), il est possible de contraindre des électeurs sur leur choix de vote, même avec un isoloir à bulletin secret.
La méthode fût utilisée en Italie par la mafia dans les années 80, et elle semble avoir de nouvelles méthodes de nos jours.
Le principe est décrit dans l'article Attaque à l'Italienne de Véronique Cortier, et étudier plus en détail par Roberto Di Cosmo (connu pour ses pamphlets Piège dans le cyberespace et Le Hold-Up planétaire) dans cet article en anglais. L'idée consiste a utilisé la méthode de vote pour « signer » son bulletin, de telle sorte que la personne qui fait pression peut vérifier lors du dépouillement que sa consigne a été respectée.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Le choix de l'April est différent et compréhensible : il n'y a pas anonymat du vote, ce qui est le cas aussi pour les personnes présentes à l'AG qui votent à main levée. Ils font comme le projet Debian lors de l'élection du DPL.
Le fonctionnement d'Helios est différent : il garantie l'anonymat et la vérification (mais il n'y a pas de protection contre la coercition). Pour éviter le bourrage d'urne, il en existe une version évoluée appelée Belenios.
Le principe de fonctionnement est exposé dans l'article les bonnes propriétés d'un système de vote et plus en détail sur interstices. Dans le premier article, les auteurs n'en recommandent évidemment pas l'usage pour des élections institutionnelles, mais Helios sert pour l'élection du recteur de l'université catholique de Louvain, et l'association internationale des chercheurs en cryptographie pour l'élection de leur bureau (c'est autre chose que l'April).
Contrairement à un système papier que tout le monde comprend, et peut donc contrôler, le fonctionnement de ces systèmes est complexes et la compréhension réservée à une élite.
Même pour les systèmes les plus sûrs et les plus vérifiables, les mécanismes de vérification font appel à des théories mathématiques complexes dont la compréhension détaillée est réservée à des experts. Les autres utilisateurs doivent faire confiance à ces experts, contrairement au vote papier où les procédures sont comprises par une vaste majorité des citoyens.
Il n'a besoin que d'une seule télécommande grâce au HDMI/CEC.
L'élément qui reçoit les ordres via la télécommande les retransmet aux autres via le câble HDMI (ils doivent être compatibles CEC pour cela).
Chez moi je n'ai que le Rpi dans le montage, et je commande Kodi avec la télécommande de ma télé.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
J'entends bien, et n'ai pas soutenu le contraire (même si mon message pouvait le laisser sous-entendre). Dans tout contrat de cette sorte avec un prestataire (ici entre les pouvoirs publics et les opérateurs), les délais ne sont jamais respectés, il y a toujours du retard. Je faisais référence au consensus plus pour souligner que ce n'était pas une promesse en l'air, mais qu'elle devait avoir un fondement : en l'occurrence les engagements et accords préexistants à l'élection elle même. Cela permet d'avoir un ordre de grandeur assez fiable sur les délais (au minimum trois ans), ce qui était le seul point que je voulais souligner.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Dans mon canton, lors des dernières élections, les partis qui faisaient mention du déploiement de la fibre s'accordaient sur un horizon 2018 pour une couverture totale. J'en déduis que cela correspond sans doute à la réalité du processus enclenché, et que l'objectif sera probablement atteint (seule hypothèse crédible pour expliquer un consensus entre partis politiques rivaux). L'horizon est dans trois ans et il faut noter que je réside en Ile de France, donc pour la couverture nationale, on a le temps. ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Ce qui confirme bien la conclusion du journal : ils sont à l'ère digitale; bien que personnellement je fasse usage de mon pouce et de mon index, en plus de mon majeur, afin de manipuler mon stylo. :-D
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Soit, mais quand tu en es à te contenter d'un telle définition en format CD, tu n'en es pas à te poser les problèmes que tu considères (tu n'es pas une public professionnel, ni même amateur ;-)
Je ne critiquais en rien les apports de VP9 et H265.
Il y a des jours où je me demande si tu comprends ce que tu lis.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Posté par kantien .
En réponse au journal Codec War S42E84.
Évalué à 1.
Dernière modification le 28 septembre 2015 à 19:57.
Cela étant, sur son cas pratique, si tu veux une hausse de 5O % du taux de compression sans perte de qualité, alors tu multiplies ton temps d'encodage par dix (cf partie encoding speed et deuxième graphique).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Question pertinente, systemd offre-t-il tous les contrôles possibles sur les cgroups ? Thétis donne une indication dans son commentaire, ou bien l'usage que systemd en fait n'est pas complet ?
De ce que j'avais lu à l'époque (et compris), systemd avait recours aux cgroups pour sa gestion des processus (d'où l'impossibilité de port sur FreeBSD qui n'a pas cette notion).
P.S: tout comme pour rewind, nulle volonté trollesque dans ce message.
Edit : réponse juste au-dessus, merci gouttegd.
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Il est vrai que le synopsis est mal présenté. Cette femme passait des heures à s'entraîner, elle a même fait appel à un professeur de chant, mais n'entendant pas sa fausseté c'était peine perdue : elle ne pourrait jamais chanter juste, quelque soit le temps qu'elle y consacrerait.
Pour toi c'est différent : lance-toi !! surtout si c'est une grande frustration de ta vie. Je suis aussi musicien (non multi-instrumentiste, juste guitariste), et pendant longtemps je n'ai pas chanté car j'entendais bien ma fausseté. Puis je me suis jeté à l'eau, j'ai pris un an de cours pour être encadrer, acquérir quelques techniques et de la méthode. Maintenant je suis loin d'être un grand chanteur, mais je ne chante plus faux.
Ta pratique des instruments a nécessairement développer ton oreille, cela te sera grandement profitable. Dans le même genre que le chant, nombre de guitaristes ne savent pas accorder leur instrument, ou ne se rendent pas compte qu'il est faux1 : ça me bousille les esgourdes, question de quinte juste et c'est marre !!2 ;-) Quand j'ai débuté, je ne m'en rendais pas compte non plus, maintenant j'identifie la corde en cause à l'oreille, et peut quasiment me passer d'accordeur.
bien qu'il paraît qu'un guitariste passe la moitié de sa vie à s'accorder, et l'autre moitié à jouer faux :-p ↩
Constat on ne peut plus vrai, bien que toujours attristant. À chaque fois que j'y repense, je ne peux que relire ceci :
Il n'est point de connaissance qui soit superflue et inutile de façon absolue et à tous égards, encore que nous ne soyons pas toujours à même d'en apercevoir l'utilité. C'est par conséquent un objection aussi mal avisée qu'injuste que les esprits superficiels adressent aux grands hommes qui consacrent aux sciences des soins laborieux lorsqu'ils viennent demander : à quoi cela sert-il ? On ne doit en aucun cas poser une telle question quand on prétend s'occuper de science. À supposer qu'une science ne puisse apporter d'explication que sur un quelconque objet possible, de ce seul fait son utilité serait déjà suffisante. Toute connaissance logiquement parfaite a déjà quelque utilité possible : même si elle nous échappe jusqu'à présent, il se peut que la postérité la découvre. Si en cultivant les sciences on n'avait jamais mesuré l'utilité qu'au profit matériel qu'on pourrait retirer, nous n'aurions pas l'arithmétique et la géométrie. Aussi bien notre intelligence est ainsi conformée qu'elle trouve satisfaction dans la simple connaissance, et même une satisfaction plus grande que dans l'utilité qui en résulte. Platon l'avait déjà remarqué. L'homme y prend conscience de sa valeur propre; il a la sensation de ce qui se nomme : avoir l'intelligence. Les hommes qui ne sentent pas cela doivent envier les bêtes. La valeur intrinsèque que les connaissances tiennent de leur perfection logique est incomparable avec leur valeur extrinsèque, qu'elles tirent de leur application.
Je n'ai pas non plus de compte, et par chance n'est pas d'obligation d'en lire le contenu. Ma raison est simple : 140 signes c'est trop court, on ne peut rien dire. Encore que je peux admettre le principe pour signaler du contenu qui, lui, est développé en un autre lieu de la toile.
Mais là, si je comprends bien le principe : pour exprimer une pensée qui nécessite plus de 140 signes, on la découpe en morceaux que l'on envoie un par un pour que ça rentre dans la taille des boîtes ? :o L'espèce humaine m'étonnera toujours…
Pour la fédération, la notification temps réel, la décentralisation, etc. il me semble que XMMP et Pub-Sub le permettent allégrement. Le dossier de Goffi sur le sujet (fort passionnant, merci à lui) est instructif. Cela semble avancer, avec simplification de la XEP qui n'était pas complètement implémenter dans les serveurs car juger trop complexe (bien qu'après lecture de la XEP, je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué dedans).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
De rien messieurs, j'espère n'avoir pas été trop confus, ni trop abstrait dans ma présentation. Je viens de commencer la thèse de Perthmâd, et dans ses prolégomènes vous pourrez y trouver une exposition plus détaillée du sujet. On y trouve en particulier :
les règles de typage du lambda calcul simplement typé (sans variants, ni tuples) à la page 25 ;
celles du lambda-calcul avec variants et tuples à la page 27 ;
les règles d'inférences de la logique propositionnelle intuitionniste page 30.
Puis en haut de la page 33, il montre l'identité formelle entre deux sous-ensembles de ces règles (ce en quoi consiste la correspondance de Curry-Howard) sous la forme d'un tableau de deux lignes et quatre colonnes (la quatrième correspondant à ce que j'ai dit au sujet du modus ponens). Pour les autres règles, il vous suffit de les comparer vous même.
Quelques compléments pourront vous être utiles pour comprendre certaines de ses notations. D'abord sur le lambda-calcul, vous n'avez qu'à lire le lambda-terme Lx.t (le L remplace le lambda minuscule) comme l'expression OCaml fun x -> t. Enfin pour ce qui est du lien entre multiplication-conjonction et addition-disjonction (type produit et type somme), constatez que A et (B ou C) = (A et B) ou (A et C) : loi de distribution comme dans les anneaux. Cette idée vient de la théorie générale des algèbres de Boole que l'on peut définir comme des corps dans lesquels tout élément est son propre carré (A et A = A) : l'algèbre de Boole a deux éléments (true et false) étant la plus simple de toutes.
Pour information, le principe de cette correspondance peut être étendu au typage de protocole réseau. Le prix jeune chercheur INRIA a été attribué à Véronique Cortier qui travaille, entre autre, sur le projet Belenios (système sécurisé de vote en ligne); système qui cherche un développeur OCaml pour le développement de sa plateforme Web : c'est pas un truc cool en France ?! ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Au sujet du « faux », ne penses-tu pas que les développeurs OCaml peuvent utiliser le type polymorphe 'a option pour représenter cette notion ? L'idée m'est venue en relisant l'article du programme de Hilbert aux programmes tout court de Jean-Louis Krivine, en particulier ce passage au sujet de la correspondance de Curry-Howard :
Ce sont des logiciens qui l'ont découverte, tout au moins en ce qui concerne la logique intuitionniste. Mais c'est un informaticien, T. Griffin qui a opéré son extension à la logique classique, trente ans après, en 1990. C'est, de nouveau, une découverte capitale et tout à fait inattendue : en effet, le raisonnement par l'absurde est associé à une instruction très sophistiquée du langage SCHEME (une variante de LISP), qui a été inventée pour gérer, entre autres, les exceptions et le multi-tâches.
Or le type 'a option est une manière de gérer les exceptions de manière plus fonctionnelle en OCaml que de lever une exception de type exn. Je m'explique sur l'exemple du calcul du prédécesseur pour les entiers unaires :
Un entier qui aurait zéro pour successeur est absurde, mais pas pour les autres entiers. Cela se passe comme si lorsque l'hypothèse est absurde on renvoie None, alors que lorsque ce n'est pas le cas on renvoie une conclusion du bon type Some 'a. Ce qui me fait penser à l'interprétation gödelienne de la logique intuitionniste : dans chaque étude de cas, on dispose soit d'une preuve de l'absurdité de l'hypothèse, soit de la prouvabilité du théorème sous l'hypothèse donnée. Cette interprétation te semble-t-elle recevable ? Les leçons de M. Krivine sont trop lointaines pour moi (une dizaine d'années, et déjà à l'époque je n'avais suivi son cours sur le lambda-calcul typé qu'en option) pour que je puisse avancer avec assurance sur ce genre de question.
Autrement, je viens de commencer la lecture de ta thèse et j'apprécie beaucoup ton sens de l'humour :-) En conclusion des remerciements, tu en adresses à Jean-Yves et Jean-Louis, que je suppose être MM. Girard et Krivine. J'aurais aimé me procurer les deux tomes de l'ouvrage Le point aveugle, mais le premier tome est en rupture de stock chez tous les distributeurs que j'ai regardé. Sais tu s'il en est prévu une réédition ?
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: N'oublions pas la contrainte
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 3.
Effectivement, je n'avais pas lu le commentaire sous cet angle, l'auteur disant :
Par « modifier le vote», j'avais compris « contraindre une personne ».
Si tel est l'objectif, une méthode de type « attaque à l'italienne » (voir ce commentaire) me semble plus facilement praticable qu'une compromission de l'isoloir, et difficilement évitable par une bonne organisation. En France, on peut faire « taire » ses opposants en les contraignant à rendre leur bulletin nul par un signe convenu à l'avance, signe dont on peut constater la présence comme preuve lors du dépouillement. Cette méthode me semble moins lourde à mettre en pratique que la vidéo-surveillance.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: N'oublions pas la contrainte
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 6. Dernière modification le 04 octobre 2015 à 13:10.
Certes, mais comme je participe parfois au dépouillement des résultats, mes empreintes se trouvent sur bon nombre de bulletins.
Quoi qu'il en soit, quand on se trouve dans un État (à l'existence hypothétique) qui effectue des relevés d'empreintes sur des bulletins de votes, la notion même de consultation du peuple par voie électorale a déjà perdu tout son sens : ce n'est qu'une vaste supercherie. ;-) Qui jouerait à un tel jeu de dupes ? Des dictatures (telle est la nature d'un tel État) qui organisent des élections, ce n'est pas monnaie courante.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Bourrage d'urne ?
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 3.
Au sujet de Belenios, je me suis souvenu qu'une ofrre d'emploi avait été diffusée sur la mailing list Ocaml.
C'est un CDD de un an renouvelable (24 mois au total), avec pour objectif de développer et d'enrichir la plateforme web du projet qui sera bientôt rendue publique.
Si cela peut intéresser quelqu'un (date limite au 15 octobre pour l'envoi de CV).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Pour en savoir plus
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 5.
J'avais effectivement mal lu la solution retenue par l'April : je pensais que tous les votes étaient rendus publiques (du moins publiques pour les adhérents) étant donné que l'AG votait à main levée.
J'aurai personnellement opté pour un choix du type « L'AG souveraine choisit un peu plus de contrôle et des opinions rendues publiques », cela augmente la surface de contrôle et donc la confiance dans le résultat. Pour une association, je suis prêt à sacrifier l'anonymat pour un gain de confiance.
Ta solution consistant à abandonner le vote électronique soulève d'autres soucis pour une association comme l'April. Les personnes présentes ou représentées à l'AG représentaient 3 % des votants en 2009 : ils ne peuvent être les seuls à déterminer l'issu du scrutin. Il ne reste donc que des AG locales qui remontent le résultat de leur scrutin (comme pour les élections de nos institutions), ou le vote par correspondance qui n'offre aucune garantie supplémentaire par rapport à l'électronique et en sus un surcoût logistique. L'April peut elle organiser des scrutins locaux regroupant assez de membres pour que les votes individuels soient noyés dans la masse (afin de conserver l'anonymat) ?
J'ai également lu la transcription de ta conférence sur le vote électronique à la Ubuntu Party. Je tiens tout d'abord à te saluer et te remercier pour ton investissement, et ton implication dans la communauté du logiciel libre.
Je partage entièrement ton avis pour le refus du vote électronique pour les élections institutionnelles (perte de contrôle et de compréhension pour le citoyen, et j'aime participer au dépouillement dans mon bureau de vote), mais pour certaines structures cela me semble envisageable faute de mieux (faute de grives, on mange du merle ;-).
Je ne sais pas quel système utilise actuellement l'April, mais des systèmes comme Helios ou Belenios pourraient être envisageables s'ils veulent l'anonymat. Ce sont des protocoles, et même si ici il est présenté une interface web, l'électeur pourrait choisir le client de son choix et satisfaire au principe « il faut que l'utilisateur ait le contrôle ». Il reste certes un point inéluctable dans tout système électronique : rares sont les électeurs qui peuvent se convaincre que le système est fiable, ce qui avait été objecté dans la discussion à l'April sur le sujet :
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Libre vraiment?
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Sortie de Odoo 9. Évalué à 2.
Et que penses-tu d'un modèle économique comme celui de OcamlPro pour leur produit alt-ergo ?
La version libre (sous licence CeCILL-C) est décalée d'un an par rapport à la version payante.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: N'oublions pas la contrainte
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 2. Dernière modification le 02 octobre 2015 à 19:49.
Et alors ? Avec moi il ne verrai pas grand chose : je viens déjà avec mon bulletin pris parmi ceux reçu par courrier, et il est plié en deux donc on ne voit pas ce qu'il y a dessus.
La seule chose qu'il verrait sur sa vidéo c'est moi mettant un papier dans une enveloppe. Pas très intéressant comme information. ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: C'est moi ou...
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 5.
Oups je me suis trompé. :-p
Ce sont les autorités possédant les clefs privées qui déchiffrent le résultat, et fournissent une preuve qu'elles l'ont correctement déchiffré. Les électeurs peuvent vérifier la validité de la preuve sans avoir besoin des clefs privées.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: C'est moi ou...
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 5. Dernière modification le 02 octobre 2015 à 19:28.
Le processus de dépouillement est expliqué dans cet articles sur interstices.
La validité du résultat proclamé, vérifiable pour tout le monde (et donc sans connaître le contenu de chaque bulletin), repose sur une propriété du chiffrement de El Gamal : il est homomorphique, c'est à dire que le produit des chiffrés est égale au chiffré de la somme. La somme correspondant au résultat des élections, et tout le monde ayant accès au chiffré de chaque bulletin, tout le monde peut peut calculer le chiffré du résultat et vérifier que le résultat proclamé est correcte.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: N'oublions pas la contrainte
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 5.
Dans certains pays (cela dépend de la méthode de scrutin), il est possible de contraindre des électeurs sur leur choix de vote, même avec un isoloir à bulletin secret.
La méthode fût utilisée en Italie par la mafia dans les années 80, et elle semble avoir de nouvelles méthodes de nos jours.
Le principe est décrit dans l'article Attaque à l'Italienne de Véronique Cortier, et étudier plus en détail par Roberto Di Cosmo (connu pour ses pamphlets Piège dans le cyberespace et Le Hold-Up planétaire) dans cet article en anglais. L'idée consiste a utilisé la méthode de vote pour « signer » son bulletin, de telle sorte que la personne qui fait pression peut vérifier lors du dépouillement que sa consigne a été respectée.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: N'oublions pas la contrainte
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 5. Dernière modification le 02 octobre 2015 à 14:22.
Il faudrait demander son avis à Serge Dassault.
Il semblerait qu'il considère cela comme une méthode légitime pour remporter une élection. :/
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Pour en savoir plus
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 4. Dernière modification le 02 octobre 2015 à 11:44.
Le choix de l'April est différent et compréhensible : il n'y a pas anonymat du vote, ce qui est le cas aussi pour les personnes présentes à l'AG qui votent à main levée. Ils font comme le projet Debian lors de l'élection du DPL.
Le fonctionnement d'Helios est différent : il garantie l'anonymat et la vérification (mais il n'y a pas de protection contre la coercition). Pour éviter le bourrage d'urne, il en existe une version évoluée appelée Belenios.
Le principe de fonctionnement est exposé dans l'article les bonnes propriétés d'un système de vote et plus en détail sur interstices. Dans le premier article, les auteurs n'en recommandent évidemment pas l'usage pour des élections institutionnelles, mais Helios sert pour l'élection du recteur de l'université catholique de Louvain, et l'association internationale des chercheurs en cryptographie pour l'élection de leur bureau (c'est autre chose que l'April).
Contrairement à un système papier que tout le monde comprend, et peut donc contrôler, le fonctionnement de ces systèmes est complexes et la compréhension réservée à une élite.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
# Pour en savoir plus
Posté par kantien . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 7.
Véronique Cortier a récemment reçu le prix jeune chercheur Inria - Académie des Sciences pour ses travaux.
Sur le blog de la Société Informatique de France, elle a écrit une série de 4 articles sur le vote électronique :
Qu'est-ce qu'un bon système de vote ?
Les bonnes propriétés d'un système de vote électronique
Le vote papier est-il réellement plus sûr que le vote électronique
Attaque à l'italienne
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Test objectif?
Posté par kantien . En réponse au journal Codec War S42E84. Évalué à 4. Dernière modification le 30 septembre 2015 à 00:58.
Ça doit ressembler à ça :
Il n'a besoin que d'une seule télécommande grâce au HDMI/CEC.
L'élément qui reçoit les ordres via la télécommande les retransmet aux autres via le câble HDMI (ils doivent être compatibles CEC pour cela).
Chez moi je n'ai que le Rpi dans le montage, et je commande Kodi avec la télécommande de ma télé.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Test objectif?
Posté par kantien . En réponse au journal Codec War S42E84. Évalué à 2.
J'entends bien, et n'ai pas soutenu le contraire (même si mon message pouvait le laisser sous-entendre). Dans tout contrat de cette sorte avec un prestataire (ici entre les pouvoirs publics et les opérateurs), les délais ne sont jamais respectés, il y a toujours du retard. Je faisais référence au consensus plus pour souligner que ce n'était pas une promesse en l'air, mais qu'elle devait avoir un fondement : en l'occurrence les engagements et accords préexistants à l'élection elle même. Cela permet d'avoir un ordre de grandeur assez fiable sur les délais (au minimum trois ans), ce qui était le seul point que je voulais souligner.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Test objectif?
Posté par kantien . En réponse au journal Codec War S42E84. Évalué à 2.
Dans mon canton, lors des dernières élections, les partis qui faisaient mention du déploiement de la fibre s'accordaient sur un horizon 2018 pour une couverture totale. J'en déduis que cela correspond sans doute à la réalité du processus enclenché, et que l'objectif sera probablement atteint (seule hypothèse crédible pour expliquer un consensus entre partis politiques rivaux). L'horizon est dans trois ans et il faut noter que je réside en Ile de France, donc pour la couverture nationale, on a le temps. ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Interopérabilité
Posté par kantien . En réponse au journal À quoi sert le RGI ?. Évalué à 7.
Ce qui confirme bien la conclusion du journal : ils sont à l'ère digitale; bien que personnellement je fasse usage de mon pouce et de mon index, en plus de mon majeur, afin de manipuler mon stylo. :-D
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Test objectif?
Posté par kantien . En réponse au journal Codec War S42E84. Évalué à 4.
Soit, mais quand tu en es à te contenter d'un telle définition en format CD, tu n'en es pas à te poser les problèmes que tu considères (tu n'es pas une public professionnel, ni même amateur ;-)
Je ne critiquais en rien les apports de VP9 et H265.
Il y a des jours où je me demande si tu comprends ce que tu lis.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Test objectif?
Posté par kantien . En réponse au journal Codec War S42E84. Évalué à 1. Dernière modification le 28 septembre 2015 à 19:57.
Cela étant, sur son cas pratique, si tu veux une hausse de 5O % du taux de compression sans perte de qualité, alors tu multiplies ton temps d'encodage par dix (cf partie encoding speed et deuxième graphique).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: et systemd ?
Posté par kantien . En réponse au journal Les cgroups, un outil trop méconnu. Évalué à 1. Dernière modification le 28 septembre 2015 à 15:27.
Question pertinente, systemd offre-t-il tous les contrôles possibles sur les cgroups ?
Thétis donne une indication dans son commentaire, ou bien l'usage que systemd en fait n'est pas complet ?
De ce que j'avais lu à l'époque (et compris), systemd avait recours aux cgroups pour sa gestion des processus (d'où l'impossibilité de port sur FreeBSD qui n'a pas cette notion).
P.S: tout comme pour rewind, nulle volonté trollesque dans ce message.
Edit : réponse juste au-dessus, merci gouttegd.
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Chanter faux
Posté par kantien . En réponse au journal [HS] Marguerite, le film. Évalué à 5.
Il est vrai que le synopsis est mal présenté. Cette femme passait des heures à s'entraîner, elle a même fait appel à un professeur de chant, mais n'entendant pas sa fausseté c'était peine perdue : elle ne pourrait jamais chanter juste, quelque soit le temps qu'elle y consacrerait.
Pour toi c'est différent : lance-toi !! surtout si c'est une grande frustration de ta vie. Je suis aussi musicien (non multi-instrumentiste, juste guitariste), et pendant longtemps je n'ai pas chanté car j'entendais bien ma fausseté. Puis je me suis jeté à l'eau, j'ai pris un an de cours pour être encadrer, acquérir quelques techniques et de la méthode. Maintenant je suis loin d'être un grand chanteur, mais je ne chante plus faux.
Ta pratique des instruments a nécessairement développer ton oreille, cela te sera grandement profitable. Dans le même genre que le chant, nombre de guitaristes ne savent pas accorder leur instrument, ou ne se rendent pas compte qu'il est faux1 : ça me bousille les esgourdes, question de quinte juste et c'est marre !!2 ;-) Quand j'ai débuté, je ne m'en rendais pas compte non plus, maintenant j'identifie la corde en cause à l'oreille, et peut quasiment me passer d'accordeur.
bien qu'il paraît qu'un guitariste passe la moitié de sa vie à s'accorder, et l'autre moitié à jouer faux :-p ↩
cf. le sketch La quinte juste de Kaamelott ↩
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Si on se met à récompenser les articles de Noël du BMJ, aussi...
Posté par kantien . En réponse à la dépêche Prix Ig Nobel de 2015. Évalué à 0.
Constat on ne peut plus vrai, bien que toujours attristant. À chaque fois que j'y repense, je ne peux que relire ceci :
Et puisque nous semble dans un lieu dédié principalement à l'informatique : qu'est-ce qu'on s'en fout de savoir si l'arithmétique est cohérente ?. Quoi que là, ce n'est pas la postérité qui a trouvé l'utilité, bien que l'on ne puisse savoir jusqu'où celle-ci ira… \o/
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Gaz factory
Posté par kantien . En réponse au journal Forthlift: envoyer des statuts depuis son éditeur de texte. Évalué à 3.
Je n'ai pas non plus de compte, et par chance n'est pas d'obligation d'en lire le contenu. Ma raison est simple : 140 signes c'est trop court, on ne peut rien dire. Encore que je peux admettre le principe pour signaler du contenu qui, lui, est développé en un autre lieu de la toile.
Mais là, si je comprends bien le principe : pour exprimer une pensée qui nécessite plus de 140 signes, on la découpe en morceaux que l'on envoie un par un pour que ça rentre dans la taille des boîtes ? :o L'espèce humaine m'étonnera toujours…
Pour la fédération, la notification temps réel, la décentralisation, etc. il me semble que XMMP et Pub-Sub le permettent allégrement. Le dossier de Goffi sur le sujet (fort passionnant, merci à lui) est instructif. Cela semble avancer, avec simplification de la XEP qui n'était pas complètement implémenter dans les serveurs car juger trop complexe (bien qu'après lecture de la XEP, je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué dedans).
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Le web
Posté par kantien . En réponse au journal Qui fait des trucs "cools" en France et en Europe?. Évalué à 3.
De rien messieurs, j'espère n'avoir pas été trop confus, ni trop abstrait dans ma présentation. Je viens de commencer la thèse de Perthmâd, et dans ses prolégomènes vous pourrez y trouver une exposition plus détaillée du sujet. On y trouve en particulier :
Puis en haut de la page 33, il montre l'identité formelle entre deux sous-ensembles de ces règles (ce en quoi consiste la correspondance de Curry-Howard) sous la forme d'un tableau de deux lignes et quatre colonnes (la quatrième correspondant à ce que j'ai dit au sujet du modus ponens). Pour les autres règles, il vous suffit de les comparer vous même.
Quelques compléments pourront vous être utiles pour comprendre certaines de ses notations. D'abord sur le lambda-calcul, vous n'avez qu'à lire le lambda-terme
Lx.t
(le L remplace le lambda minuscule) comme l'expression OCamlfun x -> t
. Enfin pour ce qui est du lien entre multiplication-conjonction et addition-disjonction (type produit et type somme), constatez queA et (B ou C) = (A et B) ou (A et C)
: loi de distribution comme dans les anneaux. Cette idée vient de la théorie générale des algèbres de Boole que l'on peut définir comme des corps dans lesquels tout élément est son propre carré (A et A = A
) : l'algèbre de Boole a deux éléments (true
etfalse
) étant la plus simple de toutes.Pour information, le principe de cette correspondance peut être étendu au typage de protocole réseau. Le prix jeune chercheur INRIA a été attribué à Véronique Cortier qui travaille, entre autre, sur le projet Belenios (système sécurisé de vote en ligne); système qui cherche un développeur OCaml pour le développement de sa plateforme Web : c'est pas un truc cool en France ?! ;-)
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Le web
Posté par kantien . En réponse au journal Qui fait des trucs "cools" en France et en Europe?. Évalué à 2.
Pour le code le fonction
pred
, il faut bien sûr lireSapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
[^] # Re: Le web
Posté par kantien . En réponse au journal Qui fait des trucs "cools" en France et en Europe?. Évalué à 3.
Au sujet du « faux », ne penses-tu pas que les développeurs OCaml peuvent utiliser le type polymorphe
'a option
pour représenter cette notion ? L'idée m'est venue en relisant l'article du programme de Hilbert aux programmes tout court de Jean-Louis Krivine, en particulier ce passage au sujet de la correspondance de Curry-Howard :Or le type
'a option
est une manière de gérer les exceptions de manière plus fonctionnelle en OCaml que de lever une exception de typeexn
. Je m'explique sur l'exemple du calcul du prédécesseur pour les entiers unaires :Un entier qui aurait zéro pour successeur est absurde, mais pas pour les autres entiers. Cela se passe comme si lorsque l'hypothèse est absurde on renvoie
None
, alors que lorsque ce n'est pas le cas on renvoie une conclusion du bon typeSome 'a
. Ce qui me fait penser à l'interprétation gödelienne de la logique intuitionniste : dans chaque étude de cas, on dispose soit d'une preuve de l'absurdité de l'hypothèse, soit de la prouvabilité du théorème sous l'hypothèse donnée. Cette interprétation te semble-t-elle recevable ? Les leçons de M. Krivine sont trop lointaines pour moi (une dizaine d'années, et déjà à l'époque je n'avais suivi son cours sur le lambda-calcul typé qu'en option) pour que je puisse avancer avec assurance sur ce genre de question.Autrement, je viens de commencer la lecture de ta thèse et j'apprécie beaucoup ton sens de l'humour :-) En conclusion des remerciements, tu en adresses à Jean-Yves et Jean-Louis, que je suppose être MM. Girard et Krivine. J'aurais aimé me procurer les deux tomes de l'ouvrage Le point aveugle, mais le premier tome est en rupture de stock chez tous les distributeurs que j'ai regardé. Sais tu s'il en est prévu une réédition ?
Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.