Sur le principe, Coda a l'air très intéressant. Qqun l'a essayé en production avec beaucoup de machines ? Quelle est la charge sur le serveur Coda ? J'imagine qu'elle est plus importante qu'avec NFS, non ?
Et nous ne cherchons pas à fournir un service commercial, ça serait un comble.
C'est une question de principe, pas un problème technique.
Par exemple, nekeme a un domaine à enregistrement impossible, ce qui prouve bien que c'est possible :-) Mais si tu n'es pas prêt à partager ton domaine avec d'autres, je ne vois pas pourquoi on devrait partager notre temps pour te faire plaisir ;)
Mais par contre, je n'ai pas connaissance de cas où un domaine laissé en "enregistrement libre" autre que im.apinc.org, jabber.fr et im.gentoofr.org ait été utilisé par des gens autres que les propriétaires du domaine. J'avais regardé en détail il y a qqes semaines, la plupart des domaines n'ont qu'un seul ou deux comptes créés.
Où en est la gestion des templates ? Une fois tout un site créé, peut-on modifier la template, et répercuter magiquement les modifications sur toutes les pages ?
Et peut-on utiliser une template à l'intérieur d'une page, ou doit-on faire la page à l'intérieur de la template ? (moi, je me comprends ;-)
Comme d'habitude avec les brevets logiciels, on a du mal à cerner la situation. Pour résumé ce qui est dit dans les commentaires de l'autre journal :
Rien n'est perdu. Le texte va maintenant aller en deuxième lecture au parlement, ou il faudra la majorité absolue des eurodéputés pour chaque changement. Ensuite, retour au conseil.
Justement, où puis-je trouver des infos à ce sujet ?
Il y a longtemps, il y a eu deux articles de Libé avec les positions de Fabius et Hollande (resp. pour le Non et le Oui). C'était très intéressant. Les articles ne sont plus dispos sur le site de Libé, mais j'ai repris le contenu sur mon blog :
Mouais, sauf que c'est du FUD. Laurent Fabius[0] dit lui même que la constitution renforce le rôle du parlement. Et Laurent Fabius est pas dans le genre à voir du bien dans le TCE là où il n'y en a pas.
Quel est l'intérêt de la FFII à faire du FUD comme ça ? J'ai parfois l'impression d'etre un peu manipulé, d'autant que sa communication est assez défaillante : c'est pas en lisant les communiqués de la FFII qu'on va avoir une vision globale du processus ....
Comme d'habitude avec ce sujet, il est très difficile d'avoir une vue d'ensemble du processus. En me basant sur ce qu'en dit Wikipedia [0], je vais tenter d'expliquer ce que j'ai cru comprendre. Merci de me corriger si je dis des conneries.
1) nous sommes dans une procédure de codécision.
2) Le texte proposé au parlement par la commission a été modifié en premiere lecture.
On est donc au point ou le conseil a le choix entre deux possibilités :
-> accepter le texte proposé par le parlement. Dans ce cas, la directive est acceptée. <= c'est pas ça qu'ils ont fait
-> arriver à un compromis entre les positions des états membres et du parlement <= c'est ce qu'ils ont fait semblant de faire.
Maintenant, qu'est-ce qui se passe ?
Le texte retourne en deuxieme lecture au parlement. (Le parlement a 3 mois pour le faire (éventuellement étendu d'un mois), sinon la directive entre en fonction).
Le parlement peut accepter le texte dans son ensemble (dans ce cas, la directive entre en fonction)
Ou alors, il peut procéder à des modifications. Pour chaque modification, il faut la majorité absolue* des députés européens.
Ensuite, deuxieme lecture par le conseil.
Bref, les histoires de point A ou de point B, c'est des détails techniques du fonctionnement du conseil. On s'en fout un peu. Maintenant, le texte est de retour au parlement, et il va falloir refaire pression sur nos eurodéputés.
* sur la majorité absolue des eurodéputés : ce n'est pas expliqué sur Wikipedia, mais j'imagine que ca veut dire qu'il faut qu'il y ait (OUI > (NON + ABSTENTION)), alors qu'en premiere lecture c'est OUI > NON. Je me trompe ?
Stooooooooooooooooop !
It's not a bug, it's a feature :-)
Avec une granularité si faible (proche du millième de secondes) il faut tenir compte du scheduler (l'ordonnanceur). Pendant que ton programme s'exécute, il n'est pas seul sur la machine. Et de temps à autre, le noyau décide de lui faire passer son tour. Ce qui se traduit par des "trous". Ceux qui ont des valeurs constantes n'avaient juste rien d'autre qui tournait. Et je pense que sous Windows, si tu fais tourner autre chose en //, tu auras le même problème.
Démonstration :
Le programme Ruby en lien [0] execute autant de fois que possible la fonction "busyloop". Après chaque intervalle de temps, il affiche combien de fois elle a été exécutée.
On constate exactement le même phénomène : de temps en temps, les performances chutent brusquement. En graphant [1], on constate même autre chose : à vue de nez, c'est régulier ! Ce qui confirme bien l'hypothèse que, de temps en temps, le noyau laisse la place à une autre appli.
Maintenant, pour résoudre ton problème, tu peux :
- augmenter la priorité de ton programme, et l'executer en tant que root
- fermer toutes tes petites applets qui bouffent tout plein de proc et ne servent à rien de toute facon
- tenir compte du fait que, parfois, il faut laisser les autres s'executer, par exemple en appelant volontairement sched_yield() quand ça t'arrange
- jouer avec les priorités temps réel du noyau, pour ne pas laisser les autres s'executer
Pourquoi ca ne fait pas pareil sous Windows ?
Je ne connais pas le scheduler de Windows. Mais peut-être qu'il autorise une appli à bouffer tout le proc pendant 5 secondes. Ca vaut peut-être le coup d'augmenter la durée du test.
Ou alors, peut-etre que ton Windows est juste moins chargé que ton Linux.
Si les gens abusent trop avec Centos, et autres distributions qui ne foutent rien, Red Hat pourrait bien finir par décider de ne plus mettre les sources à disposition et c'est la fin de Centos etc en deux temps trois mouvements.
Et franchement je trouverai ça compréhensible.
Prenons le probleme à l'envers. Ca fait longtemps qu'il y a des forks gratuits de RHEL, et Red Hat ne fait rien. Pourquoi ? Et si c'était parce qu'ils s'en foutent, et qu'ils ont bien compris que les gens qui utilisent les forks gratuits ont d'autres besoins que ceux qui utilisent RHEL ? Et que donc, ce n'est pas un manque à gagner pour eux ?
Pour Scientific Linux, par exemple, le CERN et d'autres maintenaient déjà un fork de Red Hat 9 à l'époque. Il était donc logique de continuer en forkant RHEL. Et le développement de SL se fait en collaboration avec RH.
Bref, tu devrais réfléchir un peu et arreter de ne voir que "les méchants contre les gentils".
Je crois honnêtement que cet aspect user-friendly a grandement contribué à ce que de plus en plus d'artistes moins connus publient sous CC.
Oui, mais malheureusement, CC ne distingue pas les licences libres des licences non-libres, ce qui fait que beaucoup d'artistes publient sous CC BY-NC-SA sans même se rendre compte que ce n'est pas une licence libre. CC a ses limites ...
Pas libre au sens de la définition du logiciel libre, que ce soit celle de la FSF (4 libertés) ou celle de Debian (Debian Free Software Guidelines).
Dans l'esprit, parmi les licences de CC, seules les licences BY et BY-SA sont libres, même s'il y a quelques problèmes mineurs (voir les archives de debian-legal) dans la formulation de certaines parties de ces licences.
Pourquoi le diffuser sous une licence non libre ? Le "NC" de Creative Commons interdit l'utilisation commerciale de l'oeuvre. Les seules licences de Creative Commons qui peuvent être considérées comme libres sont la CC BY et la CC BY-SA.
Posté par Lucas .
En réponse au journal Minix !.
Évalué à 6.
Un projet très intéressant propose des patchs pour Linux 2.6 permettant de le faire tourner sur une machine avec très peu de mémoire. Ca vaut peut-être le coup d'y jeter un coup d'oeil.
Encore une fois, c'est un problème du système, pas des brevets logiciels :-)
Dans un système fonctionnant correctement, les inventions brevetées sont de vraies innovations. Du coup, il est impossible de les utiliser sans se poser la question de savoir si elles sont couvertes par un brevet ou non.
Par exemple, quand tu implémentes un décodeur MP3, il est logique de de demander si le MP3 est couvert par un brevet. Par pour les formats d'image, de compression, etc ... C'est un peu comme pour les licences de logiciels. Il ne te vient pas à l'idée de copier un logiciel sans regarder si sa licence t'y autorise. Hé bien, avec les brevets logiciels, il faudrait juste se faire à l'idée qu'avant d'utiliser un algo super sioux delamort, il faudra vérifier s'il n'est pas couvert par un brevet.
C'est aussi un problème du fonctionnement actuel du système des brevets, pas un problème intrinsèque aux brevets logiciels. Si ca marchait correctement, il est clair que la portée des brevets serait bien plus claire.
Il y avait une bonne conférence de qqun de l'INPI sur les brevets lors des JDLL. Malheureusement, l'ALDIL n'a pas l'air décidée à diffuser les vidéos ... C'est vraiment dommage.
Certains tentent de faire des linuxiens des petits soldats uniquement capables de répéter ce qu'on leur demande de répéter. Et "les brevets logiciels tuent l'innovation" est probablement dans le top10 de ces phrases à répéter.
Dans l'idéal, les brevets favorisent l'innovation. Ils permettent à de nombreux modèles économiques d'exister, comme celui de la petite PME qui fait de la recherche de pointe dans son domaine ultraspécialisé dans le seul but de revendre sa technologie. Sans brevets, ce n'est pas possible, la seule chose à monnayer serait la maitrise de cette technologie, et ce n'est probablement pas suffisant pour rentabiliser des mois (années ?) de recherche.[0]
Donc les brevets favorisent l'innovation. Le problème, c'est le système actuel des brevets logiciels. C'est pour ca que, plutot que de rejeter la proposition de loi en 2003, les parlementaires européens l'avaient amendée afin de clarifier la situation, et de changer le système.
Je me demande s'il existe qqpart un argumentaire simple et compréhensible de tous contre le système actuel des brevets logiciels en europe. La plupart des sites prennent pour acquis que les brevets logiciels sont mauvais, alors que dès qu'on commence à pousser un linuxien dans ses retranchements, on voit qu'il n'a finalement pas la moindre idée de pourquoi c'est mauvais...
[0] pour compléter :
- non, un brevet n'est pas cher. Si une boite dépense des années de salaires de chercheurs, elle peut bien payer qqes milliers d'euros en plus pour déposer son brevet.
- comme c'est un domaine de pointe ultraspécialisé, rien n'empeche de développer une technologie concurrente, non brevetée.
# GMail en francais
Posté par Lucas . En réponse au journal Vous ne savez plus quoi faire de vos invitations gmail ?. Évalué à 1.
http://www.pcinpact.com/actu/news/Gmail_parle_enfin_le_francais.htm(...)
[^] # Re: et Coda ?
Posté par Lucas . En réponse au journal ENBD ou Équivalent ?. Évalué à 1.
En gros c'est un SGF réseau avec un cache local permettant de fonctionner en mode déconnecté.
# et Coda ?
Posté par Lucas . En réponse au journal ENBD ou Équivalent ?. Évalué à 2.
# entreprise francaise
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche MGE publie un logiciel de gestion d'onduleur sous GPL. Évalué à 8.
[^] # Re: le serveur de l'apinc :
Posté par Lucas . En réponse au journal Jabber, nom de dommaine et serveur par defaut.... Évalué à 6.
Et nous ne cherchons pas à fournir un service commercial, ça serait un comble.
C'est une question de principe, pas un problème technique.
Par exemple, nekeme a un domaine à enregistrement impossible, ce qui prouve bien que c'est possible :-) Mais si tu n'es pas prêt à partager ton domaine avec d'autres, je ne vois pas pourquoi on devrait partager notre temps pour te faire plaisir ;)
[^] # Re: le serveur de l'apinc :
Posté par Lucas . En réponse au journal Jabber, nom de dommaine et serveur par defaut.... Évalué à 6.
Mais par contre, je n'ai pas connaissance de cas où un domaine laissé en "enregistrement libre" autre que im.apinc.org, jabber.fr et im.gentoofr.org ait été utilisé par des gens autres que les propriétaires du domaine. J'avais regardé en détail il y a qqes semaines, la plupart des domaines n'ont qu'un seul ou deux comptes créés.
Donc finalement, ça revient un peu au même.
# Tu as oublié la question 3
Posté par Lucas . En réponse au journal Filesystem "versionalisé" ? (!$@ de subversion). Évalué à 2.
# situation sur jabber.fr / im.apinc.org
Posté par Lucas . En réponse au journal Les passerelles MSN pour Jabber, c'est fini ?. Évalué à 3.
J'ai 1085 comptes sur la passerelle MSN (elle n'est utilisable que depuis ce serveur là)
Il y a 285 comptes qui ont utilisé la passerelle MSN pendant les dernières 24h.
La passerelle utilisée est celle en C (mes tests de la passerelle Python ne m'avaient pas convaincu, c'était assez instable à l'époque).
Pour l'instant, je ne compte pas supprimer les passerelles. Mon point de vue est "Wait and see".
# templates ?
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.90 en français. Évalué à 4.
Et peut-on utiliser une template à l'intérieur d'une page, ou doit-on faire la page à l'intérieur de la template ? (moi, je me comprends ;-)
[^] # Retour au parlement ...
Posté par Lucas . En réponse au journal Directive sur les brevets logiciels adoptée en violation de la démocratie.. Évalué à 5.
Rien n'est perdu. Le texte va maintenant aller en deuxième lecture au parlement, ou il faudra la majorité absolue des eurodéputés pour chaque changement. Ensuite, retour au conseil.
Wikipedia explique très bien la procédure : http://en.wikipedia.org/wiki/Codecision_procedure(...)
[^] # Re: 2ème lecture !
Posté par Lucas . En réponse au journal Directive sur les brevets logiciels adoptée en violation de la démocratie.. Évalué à 3.
Quelle est ta source pour le chiffre de 2/3 ? Pour moi, c'était juste la majorité absolue pour chaque amendement.
[^] # Re: PIRE QUE TOUT
Posté par Lucas . En réponse à la dépêche La Commission refuse une nouvelle première lecture. Évalué à 2.
http://linuxfr.org/~fleny68/17362.html(...)
http://linuxfr.org/~mcjo/17361.html(...)
[^] # Re: Constitution
Posté par Lucas . En réponse au journal Directive sur les brevets logiciels adoptée en violation de la démocratie.. Évalué à 2.
Il y a longtemps, il y a eu deux articles de Libé avec les positions de Fabius et Hollande (resp. pour le Non et le Oui). C'était très intéressant. Les articles ne sont plus dispos sur le site de Libé, mais j'ai repris le contenu sur mon blog :
http://www.lucas-nussbaum.net/blog.php/?2004/11/23/66-constitution-(...)
Oui, je sais, c'est du piratage, c'est mal.
[^] # Re: Je crois...
Posté par Lucas . En réponse au journal Directive sur les brevets logiciels adoptée en violation de la démocratie.. Évalué à 10.
Quel est l'intérêt de la FFII à faire du FUD comme ça ? J'ai parfois l'impression d'etre un peu manipulé, d'autant que sa communication est assez défaillante : c'est pas en lisant les communiqués de la FFII qu'on va avoir une vision globale du processus ....
[0] http://www.franceradicale.org/fabius.htm(...) , article I - 20, originellement d'après un article de Libé.
# Et maintenant ? La suite de la procédure
Posté par Lucas . En réponse au journal Brevet logiciel : le live. Évalué à 6.
1) nous sommes dans une procédure de codécision.
2) Le texte proposé au parlement par la commission a été modifié en premiere lecture.
On est donc au point ou le conseil a le choix entre deux possibilités :
-> accepter le texte proposé par le parlement. Dans ce cas, la directive est acceptée. <= c'est pas ça qu'ils ont fait
-> arriver à un compromis entre les positions des états membres et du parlement <= c'est ce qu'ils ont fait semblant de faire.
Maintenant, qu'est-ce qui se passe ?
Le texte retourne en deuxieme lecture au parlement. (Le parlement a 3 mois pour le faire (éventuellement étendu d'un mois), sinon la directive entre en fonction).
Le parlement peut accepter le texte dans son ensemble (dans ce cas, la directive entre en fonction)
Ou alors, il peut procéder à des modifications. Pour chaque modification, il faut la majorité absolue* des députés européens.
Ensuite, deuxieme lecture par le conseil.
Bref, les histoires de point A ou de point B, c'est des détails techniques du fonctionnement du conseil. On s'en fout un peu. Maintenant, le texte est de retour au parlement, et il va falloir refaire pression sur nos eurodéputés.
[0] http://en.wikipedia.org/wiki/Codecision_procedure(...)
* sur la majorité absolue des eurodéputés : ce n'est pas expliqué sur Wikipedia, mais j'imagine que ca veut dire qu'il faut qu'il y ait (OUI > (NON + ABSTENTION)), alors qu'en premiere lecture c'est OUI > NON. Je me trompe ?
# C'est le scheduler que tu mesures ...
Posté par Lucas . En réponse au journal Drivers nvidia, drivers en carton ?. Évalué à 10.
It's not a bug, it's a feature :-)
Avec une granularité si faible (proche du millième de secondes) il faut tenir compte du scheduler (l'ordonnanceur). Pendant que ton programme s'exécute, il n'est pas seul sur la machine. Et de temps à autre, le noyau décide de lui faire passer son tour. Ce qui se traduit par des "trous". Ceux qui ont des valeurs constantes n'avaient juste rien d'autre qui tournait. Et je pense que sous Windows, si tu fais tourner autre chose en //, tu auras le même problème.
Démonstration :
Le programme Ruby en lien [0] execute autant de fois que possible la fonction "busyloop". Après chaque intervalle de temps, il affiche combien de fois elle a été exécutée.
On constate exactement le même phénomène : de temps en temps, les performances chutent brusquement. En graphant [1], on constate même autre chose : à vue de nez, c'est régulier ! Ce qui confirme bien l'hypothèse que, de temps en temps, le noyau laisse la place à une autre appli.
Maintenant, pour résoudre ton problème, tu peux :
- augmenter la priorité de ton programme, et l'executer en tant que root
- fermer toutes tes petites applets qui bouffent tout plein de proc et ne servent à rien de toute facon
- tenir compte du fait que, parfois, il faut laisser les autres s'executer, par exemple en appelant volontairement sched_yield() quand ça t'arrange
- jouer avec les priorités temps réel du noyau, pour ne pas laisser les autres s'executer
Pourquoi ca ne fait pas pareil sous Windows ?
Je ne connais pas le scheduler de Windows. Mais peut-être qu'il autorise une appli à bouffer tout le proc pendant 5 secondes. Ca vaut peut-être le coup d'augmenter la durée du test.
Ou alors, peut-etre que ton Windows est juste moins chargé que ton Linux.
[0] http://bazaar.lucas-nussbaum.net/linuxfr/sched.rb(...)
[1] http://bazaar.lucas-nussbaum.net/linuxfr/sched.png(...)
[^] # Re: Ça me souale.
Posté par Lucas . En réponse au journal Distros basées sur RHEL. Évalué à 2.
Ensuite, ma source est un informaticien du CERN (le CERN développe SLC, basé sur SL), probablement mieux placé que toi pour en parler.
[^] # Re: Ça me souale.
Posté par Lucas . En réponse au journal Distros basées sur RHEL. Évalué à 5.
Si les gens abusent trop avec Centos, et autres distributions qui ne foutent rien, Red Hat pourrait bien finir par décider de ne plus mettre les sources à disposition et c'est la fin de Centos etc en deux temps trois mouvements.
Et franchement je trouverai ça compréhensible.
Prenons le probleme à l'envers. Ca fait longtemps qu'il y a des forks gratuits de RHEL, et Red Hat ne fait rien. Pourquoi ? Et si c'était parce qu'ils s'en foutent, et qu'ils ont bien compris que les gens qui utilisent les forks gratuits ont d'autres besoins que ceux qui utilisent RHEL ? Et que donc, ce n'est pas un manque à gagner pour eux ?
Pour Scientific Linux, par exemple, le CERN et d'autres maintenaient déjà un fork de Red Hat 9 à l'époque. Il était donc logique de continuer en forkant RHEL. Et le développement de SL se fait en collaboration avec RH.
Bref, tu devrais réfléchir un peu et arreter de ne voir que "les méchants contre les gentils".
[^] # Re: le rêve..
Posté par Lucas . En réponse au journal Réduction des licences open-sources. Évalué à 1.
Oui, mais malheureusement, CC ne distingue pas les licences libres des licences non-libres, ce qui fait que beaucoup d'artistes publient sous CC BY-NC-SA sans même se rendre compte que ce n'est pas une licence libre. CC a ses limites ...
[^] # Re: le rêve..
Posté par Lucas . En réponse au journal Réduction des licences open-sources. Évalué à 2.
Dans l'esprit, parmi les licences de CC, seules les licences BY et BY-SA sont libres, même s'il y a quelques problèmes mineurs (voir les archives de debian-legal) dans la formulation de certaines parties de ces licences.
# licence non libre
Posté par Lucas . En réponse au journal Les brevets logiciels déchirent l'Europe. Évalué à 2.
Pourquoi le diffuser sous une licence non libre ? Le "NC" de Creative Commons interdit l'utilisation commerciale de l'oeuvre. Les seules licences de Creative Commons qui peuvent être considérées comme libres sont la CC BY et la CC BY-SA.
# Autre projet
Posté par Lucas . En réponse au journal Minix !. Évalué à 6.
http://www.selenic.com/tiny-about/(...)
Si tu te lances dans cette voie, tiens moi au courant, ça m'intéresse, et j'ai un vieux portable 486 SX 25 pour tester.
[^] # Re: Les brevets logiciels favorisent l'innovation.
Posté par Lucas . En réponse au journal Petite reflexion sur les brevets logiciels. Évalué à 2.
Dans un système fonctionnant correctement, les inventions brevetées sont de vraies innovations. Du coup, il est impossible de les utiliser sans se poser la question de savoir si elles sont couvertes par un brevet ou non.
Par exemple, quand tu implémentes un décodeur MP3, il est logique de de demander si le MP3 est couvert par un brevet. Par pour les formats d'image, de compression, etc ... C'est un peu comme pour les licences de logiciels. Il ne te vient pas à l'idée de copier un logiciel sans regarder si sa licence t'y autorise. Hé bien, avec les brevets logiciels, il faudrait juste se faire à l'idée qu'avant d'utiliser un algo super sioux delamort, il faudra vérifier s'il n'est pas couvert par un brevet.
[^] # Re: Les brevets logiciels favorisent l'innovation.
Posté par Lucas . En réponse au journal Petite reflexion sur les brevets logiciels. Évalué à 2.
Il y avait une bonne conférence de qqun de l'INPI sur les brevets lors des JDLL. Malheureusement, l'ALDIL n'a pas l'air décidée à diffuser les vidéos ... C'est vraiment dommage.
# Les brevets logiciels favorisent l'innovation.
Posté par Lucas . En réponse au journal Petite reflexion sur les brevets logiciels. Évalué à 2.
Dans l'idéal, les brevets favorisent l'innovation. Ils permettent à de nombreux modèles économiques d'exister, comme celui de la petite PME qui fait de la recherche de pointe dans son domaine ultraspécialisé dans le seul but de revendre sa technologie. Sans brevets, ce n'est pas possible, la seule chose à monnayer serait la maitrise de cette technologie, et ce n'est probablement pas suffisant pour rentabiliser des mois (années ?) de recherche.[0]
Donc les brevets favorisent l'innovation. Le problème, c'est le système actuel des brevets logiciels. C'est pour ca que, plutot que de rejeter la proposition de loi en 2003, les parlementaires européens l'avaient amendée afin de clarifier la situation, et de changer le système.
Je me demande s'il existe qqpart un argumentaire simple et compréhensible de tous contre le système actuel des brevets logiciels en europe. La plupart des sites prennent pour acquis que les brevets logiciels sont mauvais, alors que dès qu'on commence à pousser un linuxien dans ses retranchements, on voit qu'il n'a finalement pas la moindre idée de pourquoi c'est mauvais...
[0] pour compléter :
- non, un brevet n'est pas cher. Si une boite dépense des années de salaires de chercheurs, elle peut bien payer qqes milliers d'euros en plus pour déposer son brevet.
- comme c'est un domaine de pointe ultraspécialisé, rien n'empeche de développer une technologie concurrente, non brevetée.